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Exode 17:8
(Annotée Neuchâtel)
Exode 17:8 Et Amalek vint attaquer Israël à Réphidim.

Références croisées

17:8 Gn 36:12, Gn 36:16, Nb 24:20, Dt 25:17, 1S 15:2, 1S 30:1, Ps 83:7
Réciproques : Gn 14:7, Ex 17:1, Ex 19:2, Nb 13:29, Jg 5:14, Jg 12:15, 2S 1:8, Jr 31:2

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Exode 17
  • 17.8 8 à 16 La victoire sur Amalek
    Amalek. Le peuple de ce nom descendait, d'après Genèse 36.12, 16 et 1Chroniques 1.36, d'un petit-fils d'Esaü. C'était une tribu pillarde, ayant son centre d'habitation dans le désert au sud de la Palestine (Nombres 13.30; 1Samuel 15.7; 27.8), d'où elle faisait des incursions vers le nord, dans l'intérieur du pays de Canaan (Juges 6.3), et du côté du sud jusqu'au Sinaï, comme nous le voyons dans notre passage. Il semblerait d'après Genèse 14.7 qu'elle existât déjà au temps d'Abraham, ce qui contredirait sa descendance d'un petit-fils d'Esaü; mais voir à ce passage de la Genèse, en note.
    Livra bataille à Israël. Deutéronome 25.17-18 nous apprend de quelle manière eut lieu cette attaque. Amalek se jeta sur les derrières de la colonne israélite, où se trouvaient les faibles et les traînards. Il comptait sans doute, à l'aide du désordre que cette attaque imprévue répandrait de proche en proche, culbuter successivement la colonne entière. A la soif de pillage qui était son principal motif se joignait peut-être chez ce peuple, descendant d'Esaü, une hostilité nationale et religieuse contre le peuple descendant de Jacob, la haine des frères ennemis qui est la plus irréconciliable.
    A Réphidim. Si nous ne nous sommes pas trompés en plaçant cet endroit dans le Wadi es-Scheik et à une journée de marche au nord du Sinaï, nous pouvons nous représenter la situation avec quelque vraisemblance. A trois lieues au nord du Sinaï, le wadi, après avoir été assez resserré, s'ouvre et forme une belle plaine bordée à droite et à gauche par deux parois de rochers de granit et de porphyre d'un brun rougeâtre; de verts pâturages couvrent le sol. Là s'ouvre à l'est un ravin latéral nommé Abu Suweira, avec une source que la légende arabe prétend être celle que Moïse fit jaillir du rocher. Près de l'endroit où s'ouvre l'étroit défilé se trouve une roche assez élevée, d'où l'on domine la vallée au nord et au sud et que la tradition arabe nomme Moked Saidna Mousa, le siège de notre seigneur Moïse (voir Strauss, Die Länder und Stätten der heil. Schr., page 246). Si ce fut là réellement le champ de bataille, on peut supposer que les Amalékites attaquèrent dans le défilé les familles restées en arrière et les jetèrent en avant sur le gros de l'armée.