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Exode 24:10
(Annotée Neuchâtel)
Exode 24:10 Et ils virent le Dieu d'Israël. Sous ses pieds c'était comme un pavement de saphirs et comme le ciel même pour la pureté.

Références croisées

24:10 Ex 24:10, Ex 3:6, Ex 33:20, Ex 33:23, Gn 32:30, Jg 13:21-22, 1R 22:19, Es 6:1-5, Ez 1:28, Jn 1:18, Jn 14:9, 1Tm 6:16, 1Jn 4:12, Ez 1:26-27, Ez 10:1, Ap 4:3, Ap 21:19-23, Ct 6:10, Mt 17:2, Ap 1:16, Ap 21:11, Ap 21:18
Réciproques : Ex 16:7, Ex 24:11, Ex 28:18, Nb 12:8, 1R 8:26, 2Ch 6:17, Jb 28:6, Ct 5:14, Es 54:11, Ez 1:22, Ez 44:2, Dn 10:17, Mt 15:31, Col 1:15

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Exode 24
  • 24.10 Ils virent le Dieu d'Israël. Dieu leur apparaît; il vient en quelque sorte consacrer lui-même ce banquet qui doit sceller l'union des deux Parties contractantes.
    La couleur du pavement sur lequel repose le trône divin est celle de l'azur céleste, l'emblème de la félicité pure et inaltérable.
    Saphirs : une mosaïque composée de saphirs.
    Mais comment concilier ce fait de l'apparition de Dieu avec la maxime scripturaire que :
    nul ne peut voir Dieu et vivre, ou avec des paroles telles que :
    Deutéronome 4.12 : Quand l'Eternel vous parla du milieu du feu, vous ouîtes bien une voix, mais vous ne vites aucune ressemblance;
    ou :
    Jean 1.18 : Personne ne vit jamais Dieu?
    Les LXX ont déjà senti la difficulté et ont traduit : ils virent la place où Dieu se tenait; ce sens est naturellement impossible.
    D'autres paraphrasent : Ils virent qu'aux pieds de Dieu il y avait comme un pavement de saphirs; ce qui n'est pas non plus conforme au texte.
    Il faut dire plutôt que ce qu'ils virent n'était pas la personne de Dieu lui-même, mais une représentation sensible et, par conséquent, incomplète de sa gloire, comme lorsqu'il est dit de Moïse qu'il vit Dieu par derrière (33.23). Ce n'était pas une figure proprement dite, une forme déterminée, susceptible d'être reproduite par l'art. C'était une manifestation lumineuse, destinée à rendre sensible aux convives la présence de Dieu, mais dont nous ne pouvons nous faire une idée. Ainsi Esaïe, quand il raconte qu'il vit le Seigneur (chapitre 6), ne parle que de son trône et des pans de son manteau royal.
    Le Dieu d'Israël. Cette expression, fréquente dans les prophètes, mais rare dans le Pentateuque, est inspirée ici à l'auteur du récit par la pensée du lien étroit qui vient de se former entre le peuple et son Dieu. Le Dieu d'Israël, c'est là désormais le titre en quelque sorte officiel de l'Eternel.