Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Hébreux 11-13 (Annotée Neuchâtel)

   1 Or la foi est une assurance de choses qu'on espère, une démonstration de faits qu'on ne voit pas. 2 Car c'est parce qu'ils la possédaient que les anciens ont obtenu un témoignage. 3 Par la foi, nous reconnaissons que l'univers a été fait par la parole de Dieu, afin que ce qui se voit n'eût pas été fait de choses qui paraissent. 4 Par la foi, Abel offrit à Dieu un meilleur sacrifice que Caïn ; par elle il obtint le témoignage d'être juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et, par elle, quoique mort, il parle encore. 5 Par la foi, Enoch fut transporté pour ne point voir la mort ; et on ne le trouvait pas, parce que Dieu l'avait transporté ; car, avant le transport, il lui est rendu témoignage d'avoir plu à Dieu. 6 Or sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il devient le rémunérateur de ceux qui le cherchent. 7 Par la foi, Noé, divinement averti, saisi de crainte au sujet des choses qu'on ne voyait pas encore, construisit une arche pour le salut de sa maison ; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi.
   8 Par la foi, Abraham étant appelé, obéit en partant pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage ; et il partit, ne sachant où il allait. 9 Par la foi, il vint séjourner dans la terre de la promesse comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. 10 Car il attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l'architecte et le constructeur. 11 Par la foi, Sara, elle aussi, reçut la puissance de fonder une postérité, et cela malgré son âge avancé, parce qu'elle estima fidèle Celui qui avait fait la promesse. 12 C'est pourquoi aussi il est né d'un seul homme, et même d'un homme amorti, une multitude comme les étoiles du ciel, et comme le sable qui est sur le bord de la mer, lequel ne se peut compter. 13 Selon la foi tous ceux-là sont morts sans avoir obtenu les choses promises, les ayant seulement vues et saluées de loin, et ayant professé qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. 14 Car ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu'ils cherchent une patrie ; 15 et s'ils se souvenaient de celle d'où ils étaient sortis, ils auraient le temps d'y retourner ; 16 mais ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste ; c'est pourquoi Dieu n'a point honte d'eux, ni d'être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité. 17 Par la foi Abraham, mis à l'épreuve, offrit Isaac ; et c'est son unique qu'il offrait, lui qui avait reçu les promesses, 18 lui auquel il avait été dit : En Isaac te sera nommée une postérité ; 19 ayant estimé que Dieu est puissant même pour ressusciter d'entre les morts ; c'est pourquoi il le recouvra aussi en figure. 20 Par la foi, Isaac bénit, même au sujet de choses à venir, Jacob et Esaü. 21 Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora, appuyé sur le haut de son bâton. 22 Par la foi, Joseph mourant fit mention de l'exode des fils d'Israël, et donna des ordres au sujet de ses ossements.
   23 Par la foi, Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par son père et sa mère, parce qu'ils virent que c'était un bel enfant et qu'ils ne craignirent pas l'édit du roi. 24 Par la foi, Moïse devenu grand, refusa d'être appelé fils d'une fille de Pharaon, 25 choisissant plutôt d'être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir une jouissance passagère due au péché ; 26 estimant l'opprobre du Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte, car il avait les regards arrêtés sur la rémunération. 27 Par la foi, il quitta l'Egypte, sans craindre la colère du roi ; car il tint ferme, comme voyant Celui qui est invisible. 28 Par la foi, il institua la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur des premiers-nés ne touchât pas les Israélites. 29 Par la foi, ils traversèrent la mer Rouge, comme une terre sèche ; ce que les Egyptiens ayant tenté, ils furent engloutis. 30 Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours. 31 Par la foi, Rahab la prostituée ne périt point avec ceux qui n'avaient pas cru, ayant reçu les espions pacifiquement.
   32 Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquera si je parle de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David et de Samuel et des prophètes ; 33 qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent l'effet des promesses, fermèrent la gueule des lions, 34 éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, triomphèrent de la maladie, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. 35 Des femmes recouvrèrent leurs morts par une résurrection ; d'autres furent torturés, n'acceptant pas la délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection ; 36 d'autres furent mis à l'épreuve par des moqueries et des verges, et même par les liens et la prison. 37 Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils furent mis à mort par l'épée, ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, manquant de tout, affligés, maltraités, 38 eux dont le monde n'était pas digne, errants dans des déserts et des montagnes et des cavernes et dans les antres de la terre. 39 Et tous ceux-là, bien qu'ayant obtenu un bon témoignage par la foi, n'ont point reçu ce qui leur était promis ; 40 Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne, parvinssent pas à la perfection sans nous.

Hébreux 12

   1 Ainsi donc, nous aussi, puisque nous sommes entourés d'une si grande nuée de témoins, ayant rejeté tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, poursuivons avec persévérance la course qui nous est proposée, 2 les regards arrêtés sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi ; qui, en vue de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, ayant méprisé la honte, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. 3 Considérez en effet Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction contre lui-même, afin que vous ne vous laissiez pas abattre, étant découragés dans vos âmes.
   4 Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en combattant contre le péché. 5 Et vous avez oublié l'exhortation qui vous dit comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas la correction du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu'il te reprend. 6 Car celui que le Seigneur aime, il le corrige, et il frappe de verges tout fils qu'il reconnaît pour sien. 7 C'est pour être corrigés que vous souffrez ; c'est comme des fils que Dieu vous traite, car quel est le fils qu'un père ne corrige pas ? 8 Mais si vous êtes exempts de la correction à laquelle tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. 9 D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous corrigeaient et que nous les respections, ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ! 10 Car eux nous corrigeaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais lui le fait pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. 11 Toute correction, il est vrai, semble au premier moment non un sujet de joie, mais de tristesse ; mais plus tard elle rapporte à ceux qui ont été exercés par elle un fruit paisible de justice.
   12 C'est pourquoi redressez les mains languissantes, et les genoux fléchissants ; 13 et faites à vos pieds des sentiers droits, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais que plutôt il soit guéri. 14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; 15 veillant à ce que personne ne soit dépourvu de la grâce de Dieu ; à ce qu'aucune racine d'amertume poussant des rejetons ne produise du trouble, et que par elle le grand nombre ne soient souillés ; 16 à ce que personne ne soit fornicateur ou profane comme Esaü, qui, pour un seul mets, vendit son droit d'aînesse. 17 Car vous savez que, même après cela, voulant hériter de la bénédiction, il fut rejeté : car il ne put trouver la place d'un changement d'idée quoiqu'il le recherchât avec larmes.
   18 Car vous ne vous êtes pas approchés de quelque chose qu'on pût toucher, ni d'un feu brûlant, ni de l'obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête ; 19 ni du son de la trompette, ni de la voix des paroles, telle que ceux qui l'entendirent prièrent que pas une parole de plus ne leur fût adressée ; 20 car ils ne supportaient pas ce qui était ordonné : Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. 21 Et si terrible était ce qui apparaissait, que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant. 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et des myriades d'anges, assemblée de fête, 23 et de l'Eglise des premiers-nés qui sont inscrits dans les cieux, et d'un juge qui est Dieu de tous ; et des esprits des justes parvenus à la perfection, 24 et de Jésus, médiateur de la nouvelle Alliance, et du sang de l'aspersion, qui prononce quelque chose de meilleur que le sang d'Abel.
   25 Prenez garde de refuser d'entendre Celui qui parle ; car si ceux- là n'ont point échappé, ayant refusé d'entendre Celui qui se révélait sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de Celui qui se révèle du haut des cieux, 26 lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a promis disant : Une fois encore j'ébranlerai, non seulement la terre, mais aussi le ciel. 27 Or ces mots : Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme ayant été créées, afin que celles qui ne sont point ébranlées subsistent. 28 C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, ayons de la reconnaissance, par laquelle nous rendions à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec respect et avec crainte ; 29 car aussi notre Dieu est un feu dévorant.

Hébreux 13

   1 Que l'amour fraternel continue à régner. 2 N'oubliez point l'hospitalité, car par elle quelques-uns, sans le savoir, ont hébergé des anges. 3 Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez dans les liens avec eux ; et de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps.
   4 Que le mariage soit tenu en honneur à tous égards et le lit conjugal sans souillure ; car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.
   5 Que votre manière d'être soit exempte d'amour de l'argent, étant contents de ce que vous avez ; car lui-même a dit : Je ne te laisserai point, et je ne t'abandonnerai point. 6 De sorte que nous pouvons dire avec assurance : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que me fera un homme ?
   7 Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l'issue de leur vie, imitez leur foi. 8 Jésus-Christ est le même, hier, et aujourd'hui, et pour l'éternité. 9 Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y attachent. 10 Nous avons un autel, duquel ceux qui servent au tabernacle n'ont pas le pouvoir de manger ; 11 car les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur, pour le péché, sont brûlés hors du camp. 12 C'est pourquoi Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. 13 Sortons donc vers lui hors du camp, en portant son opprobre. 14 Car nous n'avons point ici de cité permanente ; mais nous cherchons celle qui est à venir. 15 Par lui donc, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. 16 Mais n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.
   17 Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis ; car ce sont eux qui veillent pour vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu'ils le fassent avec joie, et non en gémissant ; car cela vous serait désavantageux. 18 Priez pour nous ; car nous nous assurons que nous avons une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire. 19 Et je vous exhorte d'autant plus instamment à le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu.
   20 Or le Dieu de la paix, qui a ramené d'entre les morts celui qui est, par le sang d'une alliance éternelle, le grand Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, 21 vous rende accomplis en toute bonne oeuvre, pour faire sa volonté, faisant pour lui-même en nous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
   22 Or je vous en prie, frères, supportez cette parole d'exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots. 23 Vous savez que notre frère Timothée a été relâché ; s'il vient bientôt, je vous verrai avec lui. 24 Saluez tous vos conducteurs, et tous les saints. Ceux d'Italie vous saluent. 25 La grâce soit avec vous tous ! Amen.

Références croisées

11:1 He 11:13, He 10:22, He 10:39, Ac 20:21, 1Co 13:13, Ga 5:6, Tt 1:1, 1P 1:7, 2P 1:1, Ps 27:13, Ps 42:11, He 2:3, He 3:14, 2Co 9:4, 2Co 11:17, He 6:12, He 6:18, He 6:19, He 11:7, He 11:27, Rm 8:24-25, 2Co 4:18, 2Co 5:17, 1P 1:8
Réciproques : Gn 22:18, Js 2:9, Ps 116:10, Jon 3:5, Lc 5:39, Jn 6:40, Jn 20:29, 2Co 4:13, 2Co 5:7, 2Tm 3:16
11:2 He 11:4-39
Réciproques : Gn 26:4, Js 2:9, Ec 7:1, Jr 6:16, Lc 5:39, Ac 10:22, Ac 16:2, Ac 22:12, Ph 4:8, He 11:39, He 12:1
11:3 He 1:2, Gn 1:1-31, Gn 2:1, Ps 33:6, Es 40:26, Jr 10:11, Jr 10:16, Jn 1:3, Ac 14:15, Ac 17:24, Rm 1:19-21, Rm 4:17, 2P 3:5, Ap 4:11
Réciproques : Dt 32:11, Ps 33:9, Es 45:12, Jn 1:10, Rm 2:27, He 11:5
11:4 Gn 4:3-5, Gn 4:15, Gn 4:25, 1Jn 3:11-12, He 9:22, Pr 15:8, Pr 21:27, Tt 1:16, Jud 1:11, Lv 9:24, 1R 18:38, Mt 23:35, Lc 11:51, He 12:1, He 12:24, Gn 4:10, Mt 23:35
Réciproques : Gn 4:4, Gn 4:5, Gn 4:7, Jg 7:20, Jb 8:10, Ps 19:14, Ct 1:8, Jn 15:16, Ac 10:35, Ac 13:22, Rm 3:21, 1Co 12:31, He 5:1, He 8:4, He 11:2, He 11:5, He 11:33, He 12:23, Jc 5:16, 2P 1:15
11:5 Gn 5:22-24, Lc 3:37, Jud 1:14, 2R 2:11, Ps 89:48, Jn 8:51-52, 2R 2:16-17, Jr 36:26, Ap 11:9-12, He 11:3-4, He 11:6, Gn 5:22, Rm 8:8-9, 1Th 2:4, 1Jn 3:22
Réciproques : Gn 5:24, 1Ch 1:3, Lc 2:26, Ac 13:22, Ac 13:35, Col 1:10, 1Tm 1:5
11:6 He 3:12, He 3:18, He 3:19, He 4:2, He 4:6, Nb 14:11, Nb 20:12, Ps 78:22, Ps 78:32, Ps 106:21-22, Ps 106:24, Es 7:9, Mc 16:17, Jn 3:18-19, Jn 8:24, Ga 5:6, Ap 21:8, He 7:25, Jb 21:14, Ps 73:28, Es 55:3, Jr 2:31, Jn 14:6, Rm 10:14, He 11:26, Gn 15:1, Rt 2:12, Ps 58:11, Pr 11:18, Mt 5:12, Mt 6:1-2, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 10:41-42, Lc 6:35, 1Ch 28:9, Ps 105:3-4, Ps 119:10, Pr 8:17, Ct 3:1-4, Jr 29:13-14, Mt 6:33, Lc 12:31, 2P 1:5, 2P 1:10, 2P 3:14
Réciproques : Gn 5:22, Gn 5:24, Dt 32:20, 2Ch 20:20, Ps 14:2, Ps 19:11, Ps 27:4, Jr 31:16, Mt 7:7, Mc 9:23, Lc 6:23, Lc 11:9, Ac 26:18, Rm 1:17, Rm 8:8, Rm 14:23, Col 3:24, 1Th 4:1, 1Tm 1:5, He 2:2, He 6:1, He 11:5, Jc 1:6, Jc 2:18
11:7 Gn 6:13, Gn 6:22, Gn 7:1, Gn 7:5, Mt 24:38, Lc 17:26, 2P 2:5, Gn 6:13, Gn 19:14, Ex 9:18-21, Pr 22:3, Pr 27:12, Ez 3:17-19, Mt 3:7, Mt 24:15, Mt 24:25, 2P 3:6, He 11:1, He 5:7, Gn 6:18, Gn 7:1, Gn 7:23, Gn 8:16, Ez 14:14, Ez 14:20, 1P 3:20, Mt 12:41-42, Lc 11:31-32, Rm 1:17, Rm 3:22, Rm 4:11, Rm 4:13, Rm 9:30, Rm 10:6, Ga 5:5, Ph 3:9, 2P 1:1
Réciproques : Gn 5:29, Gn 6:9, Gn 6:17, Gn 7:7, Gn 7:13, Ex 9:20, Js 6:12, Js 6:23, 1R 17:15, 2R 4:5, 2R 5:14, 2R 6:10, 1Ch 1:4, Jb 35:8, Ps 19:11, Es 4:6, Jr 6:10, Ez 14:16, Ez 33:5, Jon 3:5, Ha 3:2, Mt 1:24, Mt 24:16, Mt 24:37, Mc 13:15, Lc 3:36, Jn 13:17, Ac 5:11, Ac 27:11, Rm 3:25, Rm 4:17, Ga 3:21, Ga 3:29, 1Th 1:3, Tt 3:7, He 6:17, He 6:18, Jc 2:14, Jc 5:16
11:8 Gn 11:31, Gn 12:1-4, Js 24:3, Ne 9:7-8, Es 41:2, Es 51:2, Ac 7:2-4, Gn 12:7, Gn 13:15-17, Gn 15:7-8, Gn 17:8, Gn 26:3, Dt 9:5, Ps 105:9-11, Ez 36:24, He 11:33, He 5:9, Gn 22:18, Gn 15:5, Mt 7:24-25, Rm 1:5, Rm 6:17, Rm 10:16, 2Co 10:5, Jc 2:14-16, 1P 1:22, 1P 3:1, 1P 4:17
Réciproques : Gn 6:22, Gn 12:4, Gn 12:5, Gn 15:6, Gn 15:13, Gn 20:13, Gn 22:3, Gn 26:5, Ex 10:26, Ex 19:5, Nb 9:5, Nb 10:30, Js 6:12, Rt 2:11, 2S 24:19, 1R 17:15, 2R 4:5, 2R 5:14, Jb 36:11, Jb 42:9, Ps 22:4, Ps 56:8, Jr 13:5, Mt 1:24, Mt 2:21, Mc 11:4, Lc 22:13, Jn 2:5, Jn 13:17, Ac 6:7, Ac 7:3, Ac 8:27, Ac 12:9, Ac 16:6, Rm 2:8, Rm 15:18, Ga 3:1, Ga 5:6, Ga 5:7, 1Th 1:3, 2Th 1:8, He 6:12
11:9 Gn 17:8, Gn 23:4, Gn 26:3, Gn 35:27, Ac 7:5-6, Gn 12:8, Gn 13:3, Gn 13:18, Gn 18:1-2, Gn 18:6, Gn 18:9, Gn 25:27, He 6:17, Gn 26:3-4, Gn 28:4, Gn 28:13, Gn 28:14, Gn 48:3-4
Réciproques : Gn 4:20, Gn 9:27, Gn 12:5, Gn 12:6, Gn 17:21, Gn 21:34, Gn 24:6, Gn 24:7, Gn 30:25, Gn 31:25, Gn 37:1, Gn 47:9, Ex 12:40, Lv 23:34, Lv 25:23, Nb 29:12, Rt 2:11, Ne 8:17, Ps 105:12, Ps 107:7, Jr 35:6, Jr 35:7, Os 12:9, Ac 3:13, Tt 3:7, He 6:12, He 13:14
11:10 He 12:22, He 12:28, He 13:14, Jn 14:2, Ph 3:20, Ap 21:2, Ap 21:10-27, He 3:4, Es 14:32, 2Co 5:1
Réciproques : Gn 9:27, 1R 6:1, Ps 107:7, Ct 1:17, Jr 33:2, Ac 7:5, 2Tm 2:19, He 8:2, He 11:16, Ap 21:14
11:11 Gn 17:17-19, Gn 18:11-14, Gn 21:1-2, Lc 1:36, 1P 3:5-6, He 10:23, Rm 4:20-21
Réciproques : Gn 18:12, Gn 21:6, Nb 1:46, Dt 7:9, 2R 4:17, Es 54:1, Mt 1:2, Lc 1:7, Lc 1:25, Rm 4:19, Rm 9:9, 1Co 1:9, 1Co 10:13, Ga 4:23, He 11:19, 1Jn 1:9
11:12 Rm 4:19, Gn 15:5, Gn 22:17, Gn 26:4, Ex 32:13, Dt 1:10, Dt 28:62, 1Ch 27:23, Ne 9:23, Rm 4:17, Gn 22:17, Gn 32:12, Js 11:4, Jg 7:12, 1S 12:5, 2S 17:11, 1R 4:20, Es 10:22, Es 48:19, Jr 33:22, Os 1:10, Ha 1:9, Rm 4:18, Rm 9:27, Ap 20:8
Réciproques : Gn 13:16, Gn 18:11, Gn 18:12, Nb 1:46, Dt 10:22, Ps 105:12, Ps 105:24, Es 54:1, Rm 9:9, He 11:19, He 13:14, Ap 7:9
11:13 Gn 25:8, Gn 27:2-4, Gn 48:21, Gn 49:18, Gn 49:28, Gn 49:33, Gn 50:24, He 11:39, He 11:27, Gn 49:10, Nb 24:17, Jb 19:25, Jn 8:56, Jn 12:41, 1P 1:10-12, Rm 4:21, Rm 8:24, 1Jn 3:19, Gn 23:4, Gn 47:9, 1Ch 29:14-15, Ps 39:12, Ps 119:19, 1P 1:17, 1P 2:11
Réciproques : Gn 12:7, Gn 12:9, Gn 15:15, Gn 21:34, Gn 24:6, Gn 26:3, Ex 2:22, Ex 18:3, Lv 23:34, Lv 23:42, Nb 10:30, Dt 32:52, 1Ch 16:19, Ne 8:17, Ps 37:3, Ps 56:8, Ps 119:54, Es 33:17, Mt 13:17, Mc 12:27, Lc 10:24, Jn 8:52, Jn 11:25, Ac 7:5, Rm 8:38, 2Co 1:20, 2Co 5:6, Ga 3:17, Ga 3:23, Col 3:1, 2Tm 1:5, He 4:8, He 7:6, He 9:15, He 11:1, 1P 1:9, 1P 1:12
11:14 He 11:16, He 13:14, Rm 8:23-25, 2Co 4:18, 2Co 5:1-7, Ph 1:23
Réciproques : Gn 12:9, Ex 2:22, Jn 14:2, Rm 3:25, Ap 5:9
11:15 Gn 11:31, Gn 12:10, Gn 24:6-8, Gn 31:18, Gn 32:9-11
Réciproques : Gn 30:25, Nb 14:4, Es 51:13
11:16 He 11:14, He 12:22, He 2:11, Gn 17:7-8, Ex 3:6, Ex 3:15, Es 41:8-10, Jr 31:1, Mt 22:31-32, Mc 12:26, Lc 20:37, Ac 7:32, He 11:10, He 13:14, Mt 25:34, Lc 12:32, Ph 3:20
Réciproques : Gn 9:26, Gn 28:13, Gn 30:25, Ex 6:7, Lv 25:38, Lv 26:12, Nb 15:41, Dt 29:13, 1Ch 17:24, Ps 37:9, Ps 91:2, Ps 95:7, Ps 107:7, Es 64:4, Jr 24:7, Jr 32:38, Jr 33:2, Ez 11:20, Ez 14:11, Ez 36:28, Mt 20:23, Mc 10:40, Lc 20:38, Jn 5:39, Jn 14:2, Jn 20:17, 1Co 2:9, He 8:10, Ap 21:3
11:17 Gn 22:1-12, Jc 2:21-24, Dt 8:2, 2Ch 32:31, Jb 1:11-12, Jb 2:3-6, Pr 17:3, Dn 11:35, Za 13:9, Ml 3:2-3, Jc 1:2-4, Jc 5:11, 1P 1:6-7, 1P 4:12, Ap 3:10, He 7:6, 2Co 8:12, Gn 22:2, Gn 22:16, Jn 3:16
Réciproques : Gn 22:3, Gn 22:10, 1R 17:13, 1R 17:15, Ne 9:8, Jb 23:10, Jr 13:5, Mt 1:2, Mc 11:23, Jn 11:22, Rm 3:25, Rm 9:9, Ga 3:17, Ga 5:6, 1Th 1:3, He 6:12, He 11:33, Jc 1:12, Jc 2:14, Jc 2:22
11:18 Gn 17:19, Gn 21:12, Rm 9:7
Réciproques : Gn 21:3, Mt 1:2, Ga 3:29
11:19 Gn 22:5, Mt 9:28, Rm 4:17-21, Ep 3:20, He 11:11-12, He 9:24, Gn 22:4, Gn 22:13, Rm 5:14
Réciproques : Gn 18:11, Gn 18:14, Gn 22:12, 1R 17:21, Ez 37:3, Mc 10:27, Jn 4:50, Rm 4:21, 2Co 1:9, Ga 4:24, He 9:9, 1P 3:21
11:20 Gn 27:27-40, Gn 28:2-3
Réciproques : Gn 27:4, Gn 27:23, Gn 27:28, Gn 27:33, Gn 27:39, Nb 6:23, He 7:7
11:21 Gn 48:5-22, Gn 47:31
Réciproques : Gn 30:24, Gn 48:9, Gn 48:15, Nb 6:23, 1R 1:47, Ac 7:15, He 7:7, He 9:14
11:22 Gn 50:24-25, Ex 13:19, Js 24:32, Ac 7:16
Réciproques : Gn 30:24, Gn 47:29, Gn 49:33, Ac 7:15
11:23 Ex 2:2-10, Ac 7:20, Ac 7:20, He 13:6, Ps 56:4, Ps 118:6, Es 8:12-13, Es 41:10, Es 41:14, Es 51:7, Es 51:12, Dn 3:16-18, Dn 6:10, Mt 10:28, Lc 12:4-5, Ex 1:16, Ex 1:22
Réciproques : Js 2:6, 1S 16:12, Ac 4:19
11:24 Ex 2:10, Ac 7:21-24
Réciproques : Ex 2:11, Nb 24:11, Rt 2:11, Mt 1:24, Mt 4:8, Mt 13:44, Mt 16:24, Mt 20:5, Mc 8:36, Mc 10:29, Ac 7:23, Ep 6:16, 1Th 1:3
11:25 He 10:32, Jb 36:21, Ps 84:10, Mt 5:10-12, Mt 13:21, Ac 7:24-25, Ac 20:23-24, Rm 5:3, Rm 8:17-18, Rm 8:35-39, 2Co 5:17, Col 1:24, 2Th 1:3-6, 2Tm 1:8, 2Tm 2:3-10, 2Tm 3:11-12, Jc 1:20, 1P 1:6-7, 1P 4:12-16, He 4:9, Ps 47:9, 1P 2:10, Jb 20:5, Jb 21:11-13, Ps 73:18-20, Es 21:4, Es 47:8-9, Lc 12:19-20, Lc 16:25, Jc 5:5, Ap 18:7
Réciproques : Ex 2:21, Pr 1:29, Pr 20:17, Jn 16:33, 2Co 4:18, Ap 11:18
11:26 He 10:33, He 13:13, Ps 69:7, Ps 69:20, Ps 89:50-51, Es 51:7, Ac 5:41, 2Co 12:10, 2Co 12:10, 1P 1:11, 1P 4:14, Ps 37:16, Jr 9:23-24, 2Co 6:10, Ep 1:18, Ep 3:8, Ap 2:9, Ap 3:18, He 11:6, He 2:2, He 10:35, Rt 2:12, Pr 11:18, Pr 23:18, Mt 5:12, Mt 6:1, Mt 10:41, Lc 14:14
Réciproques : Js 22:8, 2R 19:16, Jb 33:26, Jb 34:33, Ps 19:11, Pr 12:14, Pr 15:6, Pr 23:23, Jr 20:8, Mt 6:20, Mc 8:38, Lc 6:23, Lc 9:26, Rm 8:18, Ep 6:8, 1Tm 4:10, Jc 2:5, Ap 11:18
11:27 Ex 10:28-29, Ex 11:8, Ex 12:11, Ex 12:37-42, Ex 13:17-21, Ex 2:14-15, Ex 4:19, Ex 14:10-13, He 6:15, He 10:32, He 12:3, Mt 10:22, Mt 24:13, Mc 4:17, Mc 13:13, 1Co 13:7, Jc 5:11, He 11:1, He 11:13, He 12:2, Ps 16:8, Ac 2:25, 2Co 4:18, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, 1P 1:8
Réciproques : Gn 32:30, Ex 10:6, 2R 1:15, Ne 6:11, Ez 2:6, Ez 3:8, Jn 6:40, Jn 20:29, Ac 8:1, Rm 1:20, 2Co 2:17, 2Co 5:7, Col 1:15, 2Tm 2:3, 1Jn 4:12
11:28 Ex 12:3-14, Ex 12:21-30, He 9:19, He 12:24, Ex 12:7, Ex 12:13, Ex 12:23, 1P 1:2
Réciproques : Ex 11:5, Ex 12:22, Ex 12:28, Ex 12:29, Lv 7:2, Nb 8:17, 2Ch 30:16, Ps 35:5, Ps 78:51, Ps 105:36, Ps 136:10, Es 52:15, 1Co 10:10, He 10:22
11:29 Ex 14:13-31, Ex 15:1-21, Js 2:10, Ne 9:11, Ps 66:6, Ps 78:13, Ps 106:9-11, Ps 114:1-5, Ps 136:13-15, Es 11:15-16, Es 51:9-10, Es 63:11-16, Ha 3:8-10
Réciproques : Ex 10:19, Ex 14:22, Ex 14:28, Ex 15:19, Dt 11:4, Js 3:17, Js 24:6, Jg 10:11, 2R 2:8, Ps 78:53, Es 43:2, Ha 3:10, 1Co 10:1
11:30 Js 6:3-20, 2Co 10:4-5
Réciproques : Dt 3:5, Js 6:5, Js 6:20, Es 25:12
11:31 Js 2:1-22, Js 6:22-25, Mt 1:1, Mt 1:5, Jc 2:25, He 3:18, 1P 2:8, 1P 3:20, Js 1:1, Js 2:4-24
Réciproques : Gn 42:9, Js 6:17, Js 6:25, Ac 15:33, 1Co 6:16, 1Tm 1:9, Jc 2:18, 1P 2:7
11:32 Rm 3:5, Rm 4:1, Rm 6:1, Rm 7:7, Jn 21:25, Jg 6:1, Jg 8:35, 1S 12:11, Jg 4:1, Jg 5:31, Jg 13:1, Jg 16:31, Jg 11:1, Jg 12:7, 1S 16:1, 1S 16:13, Ac 2:29-31, Ac 13:22-36, 1S 1:20, 1S 2:11, 1S 2:18, 1S 28:3-25, Ps 99:6, Jr 15:1, Ac 3:24, Ac 13:20, Mt 5:12, Lc 13:28, Lc 16:31, Ac 10:43, Jc 5:10, 1P 1:10-12, 2P 1:21, 2P 3:2
Réciproques : Jg 4:6, Jg 4:15, Jg 6:11, Jg 6:14, Jg 13:24, Jg 15:18, Jg 16:28, 2S 17:8, 1Ch 29:29, Ps 87:5, Ez 3:8, Lc 6:23, Ac 24:4, 1Co 16:13, 2Co 10:4, 2Tm 3:12
11:33 Js 6:1, Js 13:33, 2S 5:4-25, 2S 8:1-14, Ps 18:32-34, Ps 44:2-6, Ps 144:1-2, Ps 144:10, He 11:4-8, He 11:17, He 6:12-15, He 10:36, 2S 7:11-17, Ga 3:16, Jg 14:5-6, 1S 17:33-36, Ps 91:13, Dn 6:20-23, 2Tm 4:17, 1P 5:8
Réciproques : Nb 13:30, Js 14:12, Jg 4:23, 1S 17:45, 1R 13:28, 1Ch 29:29, Ps 15:2, Ps 34:19, Es 43:2, Dn 6:22, Dn 6:23, 1Co 12:9, 2Co 10:4, Ep 5:9, He 11:8, 1P 5:9
11:34 Ps 66:12, Es 43:2, Dn 3:19-28, 1P 4:12, 1S 20:1, 2S 21:16-17, 1R 19:3, 2R 6:16-18, 2R 6:32, Jb 5:20, Ps 144:10, Jr 26:24, Jg 7:19-25, Jg 8:4-10, Jg 15:14-20, Jg 16:19-30, 2R 20:7-11, Jb 42:10, Ps 6:8, 2Co 12:9-10, 1S 14:13-15, 1S 17:51-52, 2S 8:1-18, 2Ch 14:11-14, 2Ch 16:1-9, 2Ch 20:6-25, 2Ch 32:20-22
Réciproques : Jg 6:14, 1S 2:4, 1S 17:45, 2S 17:10, 1R 13:28, Es 40:29, Dn 3:27, Dn 11:33, Am 5:9, Za 12:8, Ac 13:46, Ep 2:12, Ep 3:16, Col 1:11
11:35 1R 17:22-24, 2R 4:27-37, Lc 7:12-16, Jn 11:40-45, Ac 9:41, Ac 22:24-25, Ac 22:29, Ac 4:19, Mt 22:30, Mc 12:25, Lc 14:14, Lc 20:36, Jn 5:29, Ac 23:6, Ac 24:15, 1Co 15:54, Ph 3:11
Réciproques : 1R 17:23, 2R 4:36, Mt 10:28, Mc 8:35, Lc 9:24, Lc 11:48, Lc 20:35, Jn 5:39, Jn 11:24, Jn 12:25, Rm 8:18, 1Co 10:13, He 6:2, 1P 1:6, Ap 12:11
11:36 Jg 16:25, 2R 2:23, 2Ch 30:10, 2Ch 36:16, Jr 20:7, Mt 20:19, Mc 10:34, Lc 18:32, Lc 23:11, Lc 23:36, 1R 22:24, Jr 20:2, Jr 37:15, Mt 21:35, Mt 23:34, Mt 27:26, Ac 5:40, Ac 16:22-23, 2Co 11:24-25, He 10:34, Gn 39:20, 1R 22:27, 2Ch 16:10, Ps 105:17-18, Jr 20:2, Jr 29:26, Jr 32:2-3, Jr 32:8, Jr 36:6, Jr 37:15-21, Jr 38:6-13, Jr 38:28, Jr 39:15, Lm 3:52-55, Ac 4:3, Ac 5:18, Ac 8:3, Ac 12:4-19, Ac 16:24-40, Ac 21:33, Ac 24:27, 2Co 11:23, Ep 3:1, Ep 4:1, 2Tm 1:16, 2Tm 2:9, Ap 2:10
Réciproques : Gn 21:9, 2R 1:9, Ne 2:19, Ne 4:1, Jb 9:23, Jb 12:4, Ps 31:11, Ps 69:20, Ps 89:51, Ct 5:7, Es 59:15, Jr 20:18, Jr 36:5, Mt 6:13, Mt 10:17, Mc 12:3, Lc 16:14, Lc 20:11, Jn 19:1, Ac 17:32, 1Co 4:9, 2Co 6:5, 1Th 2:2, He 10:33, He 12:2, Jc 1:2
11:37 1R 21:10, 1R 21:13-15, 2Ch 24:21, Mt 21:35, Mt 23:37, Lc 13:34, Jn 10:31-33, Ac 7:58-59, Ac 14:19, 2Co 11:25, 1S 22:17-19, 1R 18:4, 1R 18:13, 1R 19:1, 1R 19:10, 1R 19:14, Jr 2:30, Jr 26:23, Lm 4:13-14, Mt 23:35-37, Lc 11:51-54, Ac 7:52, Ac 12:2-3, 2R 1:8, Mt 3:4, Ap 11:3, He 12:1-3, Za 13:9, Mt 8:20, 1Co 4:9-13, 2Co 11:23-27, 2Co 12:10, Jc 5:10-11
Réciproques : 2S 15:20, 1R 17:10, 2R 21:16, Jb 9:23, Jb 15:23, Ps 141:7, Pr 28:12, Ct 5:7, Jr 20:2, Ez 34:6, Dn 3:28, Mt 23:34, Mc 12:3, Lc 20:11, 2Co 11:9, 2Co 11:27, 1Th 2:2, Jc 2:15
11:38 1R 14:12-13, 2R 23:25-29, Es 57:1, 1S 22:1, 1S 23:15, 1S 23:19, 1S 23:23, 1S 24:1-3, 1S 26:1, 1R 17:3, 1R 18:4, 1R 18:13, 1R 19:9, Ps 142:1, Ps 142:2-7
Réciproques : Jg 6:2, 1S 13:6, 2S 15:20, Jb 15:23, Jb 24:8, Jb 30:3, Ps 56:8, Ps 107:4, Pr 28:12, Es 2:19, Jr 41:9, Ez 34:6, Ap 6:15
11:39 He 11:2, He 11:13, Lc 10:23-24, 1P 1:12
Réciproques : Dt 32:52, Pr 22:1, Ec 7:1, Mt 13:17, Lc 5:39, Lc 7:28, Jn 1:17, Jn 8:56, Jn 20:29, Rm 3:25, 2Co 1:20, Ga 3:17, Ga 3:23, Ep 3:5, He 9:9, He 9:15
11:40 He 7:19, He 7:22, He 8:6, He 9:23, He 12:24, He 9:8-15, He 10:11-14, Rm 3:25-26, He 5:9, He 12:23, Ap 6:11
Réciproques : Es 60:17, Jr 33:14, Ez 36:11, Mt 11:11, Mt 13:17, Lc 7:28, Jn 1:17, 2Co 1:20, Ga 3:17, Ga 3:23, Ep 1:10, Ep 3:5, He 9:9, He 9:15, 1P 1:10, 1P 1:12
11:1 He 11:2-38, Es 60:8, Ez 38:9, Ez 38:16, Lc 16:28, Jn 3:32, Jn 4:39, Jn 4:44, 1P 5:12, Ap 22:16, Mt 10:37-38, Lc 8:14, Lc 9:59-62, Lc 12:15, Lc 14:26-33, Lc 18:22-25, Lc 21:34, Rm 13:11-14, 2Co 7:1, Ep 4:22-24, Col 3:5-8, 1Tm 6:9-10, 2Tm 2:4, 1P 2:1, 1P 4:2, 1Jn 2:15-16, He 10:35-39, Ps 18:23, 1Co 9:24-27, Ga 5:7, Ph 2:16, Ph 3:10-14, 2Tm 4:7, He 6:15, He 10:36, Mt 10:22, Mt 24:13, Lc 8:15, Rm 2:7, Rm 5:3-5, Rm 8:24-25, Rm 12:12, Jc 1:3, Jc 5:7-11, 2P 1:6, Ap 1:9, Ap 3:10, Ap 13:10
Réciproques : Gn 22:5, Gn 31:47, Jg 8:4, Jg 16:30, 1S 22:23, 2S 11:11, 2S 22:24, 2R 7:15, 1Ch 28:8, Jb 5:1, Jb 8:10, Ps 19:5, Ps 85:13, Ps 87:5, Ps 119:32, Ps 119:51, Ct 1:4, Es 40:31, Es 44:8, Jr 6:16, Mc 9:43, Mc 10:50, Lc 2:34, Lc 3:13, Ac 20:24, Ac 27:18, Ac 27:38, Rm 8:34, 2Co 6:4, 2Co 10:3, Ep 6:12, Ph 2:12, Ph 3:13, Col 1:11, Col 3:8, 2Th 1:4, He 6:12, He 6:18, He 11:4, He 11:37, He 13:22, Jc 1:21, Ap 2:3
11:2 He 12:3, He 9:28, Es 8:17, Es 31:1, Es 45:22, Mi 7:7, Za 12:10, Jn 1:29, Jn 6:40, Jn 8:56, Ph 3:20, 2Tm 4:8, Tt 2:13, 1Jn 1:1-3, Jud 1:21, He 2:10, Mc 9:24, Lc 17:5, Ac 5:31, Ap 1:8, Ap 1:11, Ap 1:17, Ap 2:8, He 7:19, He 10:14, Ps 138:8, 1Co 1:7-8, Ph 1:6, He 2:7-9, He 5:9, Ps 16:9-11, Es 49:6, Es 53:10-12, Lc 24:26, Jn 12:24, Jn 12:32, Jn 13:3, Jn 13:31, Jn 13:32, Jn 17:1-4, Ac 2:25-26, Ac 2:36, Ph 2:8-11, 1P 1:11, He 10:5-12, Mt 16:21, Mt 20:18-19, Mt 20:20, Mt 20:28, Mt 27:31-50, Mc 14:36, Jn 12:27-28, Ep 2:16, Ep 5:2, Tt 2:14, 1P 2:24, 1P 3:18, He 10:33, He 11:36, Ps 22:6-8, Ps 69:19-20, Es 49:7, Es 50:6-7, Es 53:3, Mt 26:67, Mt 26:68, Mt 27:27-31, Mt 27:38-44, Mc 9:12, Lc 23:11, Lc 23:35-39, Ac 5:41, 1P 2:23, 1P 4:14-16, He 1:3, He 1:13, He 8:1, Ps 110:1, 1P 3:22
Réciproques : Nb 21:9, 2S 6:22, 2S 11:11, 1Ch 28:8, Ps 16:6, Ps 19:5, Ps 21:1, Ps 34:5, Ps 45:8, Ps 69:7, Ps 85:13, Ps 87:5, Ps 109:25, Ps 109:28, Ct 2:3, Ct 5:7, Es 42:4, Es 49:4, Es 53:11, Es 53:12, Es 62:5, Jr 17:12, Jr 20:18, Ez 1:26, Za 4:9, Mt 10:24, Mt 22:44, Mt 25:21, Mt 26:29, Mt 26:64, Mt 27:29, Mc 8:38, Mc 14:62, Mc 14:65, Mc 15:19, Mc 15:28, Mc 16:19, Lc 1:42, Lc 9:44, Lc 9:51, Lc 15:5, Lc 16:14, Lc 19:28, Lc 22:63, Lc 22:69, Lc 23:32, Jn 1:36, Jn 4:34, Jn 6:65, Jn 10:4, Jn 12:16, Jn 13:14, Jn 14:31, Jn 15:18, Jn 16:5, Jn 16:16, Jn 17:13, Jn 18:11, Jn 19:5, Jn 19:18, Jn 19:30, Ac 2:28, Rm 8:34, Rm 14:9, 2Co 4:18, Ga 3:23, Ph 2:7, Ph 2:9, Ph 3:13, Col 1:11, Col 2:12, Col 3:1, 1Th 2:2, 2Th 1:11, 2Th 3:5, 1Tm 3:16, 2Tm 1:12, 2Tm 2:3, 2Tm 2:8, 2Tm 4:7, He 4:14, He 6:6, He 6:18, He 6:20, He 7:26, He 9:24, He 11:27, He 12:4, He 13:22, 1P 4:16, 1Jn 4:17, Ap 1:18, Ap 7:15
11:3 He 12:2, He 3:1, 1S 12:24, 2Tm 2:7-8, Mt 10:24-25, Mt 11:19, Mt 12:24, Mt 15:2, Mt 21:15-16, Mt 21:23, Mt 21:46, Mt 22:15, Lc 2:34, Lc 4:28-29, Lc 5:21, Lc 11:15-16, Lc 11:53, Lc 11:54, Lc 13:13-14, Lc 14:1, Lc 15:2, Lc 16:14, Lc 19:39, Lc 19:40, Jn 5:16, Jn 7:12, Jn 8:13, Jn 8:48, Jn 8:49, Jn 8:52, Jn 8:59, Jn 9:40, Jn 10:20, Jn 10:31-39, Jn 12:9, Jn 12:10, Jn 15:18-24, Jn 18:22, He 12:5, Dt 20:3, Pr 24:10, Es 40:30-31, Es 50:4, 1Co 15:58, 2Co 4:1, 2Co 4:16, Ga 6:9, 2Th 3:13
Réciproques : Est 4:13, Jb 4:5, Pr 3:11, Es 53:3, Jr 12:5, Jr 45:3, Jon 2:7, So 3:16, Mt 27:29, Mc 2:16, Mc 2:24, Mc 8:38, Mc 9:14, Mc 14:37, Mc 15:19, Lc 18:1, Jn 8:22, Jn 14:31, Rm 8:35, 2Co 4:18, Ep 3:13, 1Th 2:2, 2Th 3:5, 2Tm 2:3, He 11:27, He 12:12, He 13:13, 1P 2:23, 1P 4:1, 1P 4:16, 1Jn 4:17, Ap 2:3, Ap 13:10
11:4 He 12:2, He 10:32-34, Mt 24:9, 1Co 10:13, 2Tm 4:6-7, Ap 2:13, Ap 6:9-11, Ap 12:11, Ap 17:6, Ap 18:24
Réciproques : Js 23:6, Jr 12:5, Mt 5:39, Rm 7:23, 1Co 9:25, Ep 6:12, Ph 1:30, Col 1:29, 2Tm 2:5, He 12:5, Ap 13:10
11:5 Dt 4:9-10, Ps 119:16, Ps 119:83, Ps 119:109, Pr 3:1, Pr 4:5, Mt 16:9-10, Lc 24:6, Lc 24:8, He 12:7, Pr 3:11-12, Jb 5:17-18, Jb 34:31, Ps 94:12, Ps 118:18, Ps 119:75, Jr 31:18, 1Co 11:32, Jc 1:12, Ap 3:19, He 12:3-4, Js 7:7-11, 2S 6:7-10, 1Ch 13:9-13, 1Ch 15:12-13, Ps 6:1-2, 2Co 4:8-9, 2Co 12:9-10
Réciproques : Lv 26:43, Nb 17:12, Dt 8:5, 2S 7:14, 1R 1:6, Jb 4:5, Jb 33:23, Ps 37:25, Ps 38:1, Ps 73:14, Ps 103:13, Es 1:5, Jr 24:5, Jr 46:28, Lm 3:27, Lm 3:39, Os 7:15, Ha 1:12, Jn 18:11, 1Co 11:30, 2Co 6:13, Ga 6:9, Ep 1:5, Ep 6:17, Col 3:21, 2Th 3:13, He 2:1, He 12:10, He 12:11, He 12:12
11:6 Dt 8:5, Ps 32:1-5, Ps 73:14-15, Ps 89:30-34, Ps 119:71, Ps 119:75, Pr 3:12, Pr 13:24, Es 27:9, Jr 10:24, Jc 1:12, Jc 5:11, Ap 3:19, He 12:7-8, 2S 7:14
Réciproques : Ex 1:12, Dt 4:22, Rt 1:3, 1S 30:3, 2S 12:14, 2S 24:12, 1R 1:6, 2Ch 20:37, Ps 37:25, Ps 39:11, Ps 89:32, Pr 3:11, Pr 19:29, Ez 14:22, Mi 7:9, Ha 1:12, Za 1:15, Mc 3:10, Lc 7:21, Jn 11:3, Jn 16:27, Rm 8:28, 2Co 6:13, Ep 6:17, He 12:10, He 12:11
11:7 Jb 34:31-32, Pr 19:18, Pr 22:15, Pr 23:13-14, Pr 29:15, Pr 29:17, Ac 14:22, 1S 2:29, 1S 2:34, 1S 3:13, 1R 1:6, 1R 2:24-25, Pr 13:24, Pr 29:15
Réciproques : Pr 3:11, Mi 7:9, Za 1:15, Jn 11:3, Ep 6:4, He 12:5, He 12:6, He 12:9, 1P 1:6
11:8 He 12:6, Ps 73:1, Ps 73:14, Ps 73:15, 1P 5:9-10
Réciproques : Dt 23:2, Ps 73:5, Pr 1:32, Os 4:14
11:9 Jn 3:6, Ac 2:30, Rm 1:3, Rm 9:3, Rm 9:5, He 12:7, Ex 20:12, Lv 19:3, Dt 21:18-21, Dt 27:16, Pr 30:17, Ez 22:7, Ep 6:1-4, Ml 1:6, Jc 4:7, Jc 4:10, 1P 5:6, Nb 16:22, Nb 27:16, Jb 12:10, Ec 12:7, Es 42:5, Es 57:16, Za 12:1
Réciproques : Gn 2:7, Gn 5:1, Nb 12:14, 1R 1:31, Jb 2:10, Es 27:9, Es 45:10, Jr 5:3, Jr 38:16, Lm 3:33, Ez 18:4, Ml 2:10, Mt 23:9, Lc 11:13, Lc 11:40, Lc 24:39, Ac 17:28, Rm 4:1, 2Co 7:8, Ep 5:33
11:10 He 12:5-6, Lv 11:44-45, Lv 19:2, Ps 17:15, Ez 36:25-27, Ep 4:24, Ep 5:26-27, Col 1:22, Tt 2:14, 1P 1:15-16, 1P 2:5, 1P 2:9, 2P 1:4
Réciproques : Gn 42:17, Dt 8:16, Jg 14:14, Rt 1:3, 2S 16:12, Jb 37:23, Ps 97:12, Ps 118:18, Ps 119:67, Ps 119:71, Ps 119:75, Ps 149:4, Pr 20:30, Pr 22:15, Pr 27:6, Pr 29:15, Ec 7:3, Es 38:16, Es 48:10, Lm 3:33, Dn 12:10, Ml 3:3, Lc 11:13, Jn 15:2, Rm 5:3, 2Co 1:6, 2Co 4:17, He 2:16, He 3:14, He 12:11, He 12:14
11:11 Ps 89:32, Ps 118:18, Pr 15:10, Pr 19:18, He 12:5-6, He 12:10, Ps 119:165, Es 32:17, Rm 5:3-5, Rm 14:17, 2Co 4:17, Ga 5:22-23, Jc 3:17-18, He 5:14, 1Tm 4:7-8, 2P 2:14
Réciproques : Gn 21:11, Dt 8:16, Jg 14:14, Rt 1:3, Rt 1:20, Jb 9:18, Jb 35:15, Ps 119:50, Ps 119:67, Ps 119:71, Ps 119:75, Pr 22:15, Pr 29:15, Ec 7:3, Es 19:22, Es 38:16, Es 48:10, Jn 15:2, 2Co 1:6, Ph 1:11, 1P 1:6
11:12 He 12:3, He 12:5, Jb 4:3-4, Es 35:3, Ez 7:17, Ez 21:7, Dn 5:6, Na 2:10, 1Th 5:14
Réciproques : Ex 17:12, Lv 11:22, Dt 20:3, Dt 22:4, 1S 17:32, 1S 23:16, Esd 10:4, Ne 6:9, Jb 35:15, Jb 42:11, Ps 31:24, Ps 109:24, Ps 119:50, Jr 31:8, Ez 34:4, Mi 4:6, So 3:16, Mt 12:20, Lc 3:5, Lc 22:32, Jn 11:28, Jn 14:1, Jn 21:15, Ac 18:23, Ac 20:35, 2Co 1:4, 2Co 2:7, Col 3:16, 1Th 4:18, He 13:22, Jc 5:19
11:13 Pr 4:26-27, Es 35:3, Es 35:8-10, Es 40:3-4, Es 42:16, Es 58:12, Jr 18:15, Lc 3:5, Es 35:6, Jr 31:8-9, Ga 6:1, Jud 1:22-23
Réciproques : Lv 11:22, Dt 19:3, Dt 20:3, Dt 22:4, 1S 23:16, Esd 10:4, Ps 5:8, Ps 31:24, Es 57:14, Es 62:10, Mi 4:6, So 3:19, Mt 12:20, Mt 18:14, Lc 22:32, Jn 14:1, Jn 21:15, Ac 18:23, Ac 20:35, Rm 14:21, He 5:2, He 6:1, Jc 5:19
11:14 Gn 13:7-9, Ps 34:14, Ps 38:20, Ps 120:6, Ps 133:1, Pr 15:1, Pr 16:7, Pr 17:14, Es 11:6-9, Mt 5:9, Mc 9:50, Rm 12:18, Rm 14:19, 1Co 1:10, Ga 5:22-23, Ep 4:1-8, 1Th 5:15, 1Tm 6:11, 2Tm 2:22, Jc 3:17-18, 1P 3:11, He 12:10, Ps 94:15, Es 51:1, Lc 1:75, Rm 6:22, 2Co 6:17, 2Co 7:1, Ph 3:12, 1Th 3:13, 1Th 4:7, 1P 1:15-16, 1P 3:13, 2P 3:11, 2P 3:18, 3Jn 1:11, Gn 32:30, Jb 19:26, Jb 33:26, Mt 5:8, 1Co 13:12, 2Co 7:1, Ep 5:5, Ga 3:21, 1Jn 3:2-3, Ap 21:24-27, Ap 22:3-4, Ap 22:11-15
Réciproques : Gn 13:8, Gn 13:9, Gn 23:7, Gn 26:30, Ex 28:36, Lv 15:31, Lv 20:7, Nb 16:5, Dt 13:5, Jg 11:14, Ps 5:4, Ps 25:10, Ps 93:5, Ps 119:131, Ps 120:7, Pr 12:20, Pr 21:21, Es 4:3, Es 35:8, Es 59:20, Mt 5:20, Jn 3:7, Rm 12:9, 1Co 6:9, 1Co 7:15, 1Co 14:1, 2Co 13:11, Ep 4:3, Ep 4:24, Ph 2:14, Ph 4:2, 1Th 5:13, 1Tm 2:2, Ap 21:27
11:15 He 2:1-2, He 3:12, He 4:1, He 4:11, He 6:11, He 10:23-35, Dt 4:9, Pr 4:23, 1Co 9:24-27, 1Co 10:12, 2Co 6:1, 2Co 13:5, 2P 1:10, 2P 3:11, 2P 3:14, 2Jn 1:8, Jud 1:20-21, Lc 22:32, 1Co 13:8, Ga 5:4, Ga 5:4, He 3:12, Dt 29:18, Dt 32:32, Es 5:4, Es 5:7, Jr 2:21, Mt 7:16-18, Js 6:18, Js 7:25-26, Js 22:17-20, Ep 5:3, Col 3:5, Ex 32:21, 1R 14:16, Ac 20:30-31, 1Co 5:6, 1Co 15:33, Ga 2:13, 2Tm 2:16-17, 2P 2:1-2, 2P 2:18
Réciproques : Ex 23:13, Lv 13:46, Lv 14:36, Lv 15:31, Nb 5:3, Dt 11:16, Dt 13:5, Js 7:1, Js 22:5, Js 23:11, 2R 4:39, 2R 10:31, Jb 5:6, Ps 139:24, Pr 5:4, Pr 15:32, Ec 9:18, Ct 7:12, Jr 17:21, Os 10:4, Ml 3:16, Mt 13:25, Mt 25:3, Mc 13:33, Lc 17:3, Lc 21:34, Jn 15:2, Ac 5:11, Ac 8:23, Ac 13:43, Ac 20:28, Rm 6:19, 1Co 6:12, 2Co 7:11, Ga 6:17, 2Th 3:6, 1Tm 3:1, 1Tm 4:16, Tt 2:11, He 6:4, Jc 1:25, 1P 5:2, 2P 1:5, Ap 8:11
11:16 He 13:4, Mc 7:21, Ac 15:20, Ac 15:29, 1Co 5:1-6, 1Co 5:9-11, 1Co 6:15-20, 1Co 10:8, 2Co 12:21, Ga 5:19-21, Ep 5:3, Ep 5:5, Col 3:5, 1Th 4:3-7, Ap 2:20-23, Ap 21:8, Ap 22:15, Gn 25:31-34, Gn 27:36
Réciproques : Gn 25:33, Gn 25:34, Gn 26:34, Lv 13:46, Nb 5:3, Nb 14:31, Dt 21:16, Js 7:1, Ps 106:24, Ps 139:24, Pr 5:4, Ec 9:18, Jr 17:21, Jr 31:1, Mt 4:3, Mt 25:11, Mc 4:15, Lc 14:18, Jn 6:27, 1Co 6:9, 1Co 6:12, 2Co 7:11, 2Th 3:6, 1Tm 1:9
11:17 Gn 27:31-41, He 6:8, Pr 1:24-31, Jr 6:30, Mt 7:23, Mt 25:11-12, Lc 13:24-27, He 6:4-6, He 10:26-29
Réciproques : Gn 25:34, Gn 27:34, Gn 27:38, Nb 14:31, Nb 14:39, Dt 1:45, Dt 21:16, Jg 11:3, Ez 48:20, Mt 5:25, Mc 9:24, Lc 13:25, Rm 11:7, 2Co 7:10
11:18 Ex 19:12-19, Ex 20:18, Ex 24:17, Dt 4:11, Dt 5:22-26, Rm 6:14, Rm 8:15, 2Tm 1:7
Réciproques : Ex 19:16, Ex 19:24, Lv 27:34, Nb 4:15, Dt 4:10, Dt 4:36, Dt 5:5, Dt 5:23, Dt 9:15, Dt 10:4, Jg 5:5, 1R 8:12, 1R 19:11, 2Ch 6:1, Ne 9:13, Jb 3:5, Jb 40:6, Ps 50:3, Ps 83:15, Ps 144:5, Ez 10:5, Jl 2:2, 2Co 3:9, Ga 4:25, Ap 4:5, Ap 8:5
11:19 Ex 19:16-19, 1Co 15:52, 1Th 4:16, Ex 20:1-17, Ex 20:22, Dt 4:12, Dt 4:33, Dt 5:3-22, Ex 20:18-19, Dt 5:24-27, Dt 18:16
Réciproques : Dt 4:10, Dt 5:27, Dt 10:4, Ez 10:5, Ap 8:5
11:20 Dt 33:2, Rm 3:19-20, Ga 2:19, Ga 3:10, Ex 19:13, Ex 19:16
Réciproques : Ex 3:5, Ex 19:12, Ex 34:3, Lv 20:16, Ne 4:14, Ez 20:40
11:21 Ex 19:16, Ex 19:19, Ps 119:120, Es 6:3-5, Dn 10:8, Dn 10:17, Ap 1:17
Réciproques : Ex 3:6, Ex 19:12, Ne 4:14, Dn 10:7, Ha 3:2, Lc 2:9, Ac 24:25
11:22 Ps 2:6, Ps 48:2, Ps 132:13-14, Es 12:6, Es 14:32, Es 28:16, Es 51:11, Es 51:16, Es 59:20, Es 60:14, Jl 2:32, Rm 11:26, Ga 4:26, Ap 14:1, He 13:14, Ps 48:2, Ps 87:3, Mt 5:35, Ph 3:20, Ap 3:12, Ap 21:2, Ap 21:10, Ap 22:19, He 3:12, He 9:14, He 10:31, Dt 5:26, Js 3:10, 2R 19:4, Ps 42:2, Ps 84:2, Jr 10:10, Dn 6:26, Os 1:10, Mt 16:16, Rm 9:26, 1Th 1:9, Ap 7:2, Dt 33:2, Ps 68:17, Dn 7:10, Jud 1:14, Ap 5:11-12
Réciproques : Dt 12:5, 2S 5:7, 1R 11:36, 1R 22:19, 1Ch 11:5, 2Ch 32:19, Ps 9:11, Ps 15:1, Ps 24:3, Ps 46:4, Ps 48:1, Ps 50:2, Ps 68:16, Ps 87:5, Ps 89:5, Ps 99:2, Ps 107:7, Es 1:21, Es 8:18, Es 10:24, Es 24:23, Es 25:6, Es 27:13, Es 56:7, Es 65:11, Jr 17:25, Za 3:7, Za 8:4, Mc 12:25, Ep 1:10, Ep 1:22, Ep 2:19, Ep 5:27, 1Tm 3:15, He 11:10, He 11:16, Ap 7:9, Ap 13:6
11:23 Ps 89:7, Ps 111:1, Ac 20:28, Ep 1:22, Ep 5:24-27, Col 1:24, 1Tm 3:5, Ex 4:22, Ex 13:2, Dt 21:17, Ps 89:27, Jr 31:9, Jc 1:18, Ap 14:4, Ex 32:32, Ps 69:28, Lc 10:20, Ph 4:3, Ap 13:8, Ap 20:15, He 6:10-12, He 9:27, Gn 18:25, Ps 50:5-6, Ps 94:2, Ps 96:13, Ps 98:9, Mt 25:31-34, Jn 5:27, 2Th 1:5-7, 1P 2:23, He 11:4, He 11:40, Ec 12:7, 1Co 13:12, 1Co 15:49, 1Co 15:54, 2Co 5:8, Ph 1:21-23, Ph 3:12-21, Col 1:12, Ap 7:14-17
Réciproques : Gn 49:29, Gn 49:33, Ex 12:29, Nb 3:13, Nb 3:40, Dt 15:19, Jg 11:27, 1Ch 2:42, Jb 31:28, Ps 68:16, Ps 87:3, Ps 89:5, Ez 13:9, Za 3:7, Mc 12:25, Ac 10:22, Rm 8:4, Rm 8:10, 2Co 7:1, 2Co 13:9, 1Th 5:3, He 13:21, Ap 13:6
11:24 He 7:22, He 8:6, He 8:8, 1Tm 2:5, He 13:20, Es 55:3, Jr 31:31-33, He 9:15, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, He 9:21, He 10:22, He 11:28, Ex 24:8, 1P 1:2, He 11:4, Gn 4:10, Mt 23:35, Lc 11:51
Réciproques : Ex 12:22, Ex 12:23, Ex 24:6, Ex 29:20, Lv 1:5, Lv 3:13, Lv 5:9, Lv 7:2, Lv 14:7, Lv 16:14, Nb 19:4, Dt 18:18, 2R 23:3, Ps 50:5, Ps 68:35, Ps 130:4, Es 42:6, Es 49:8, Es 52:15, Ez 16:60, Ez 43:18, Ha 2:11, Lc 19:42, 2Co 3:6, Ga 4:24, He 9:19, He 11:40, 1P 4:17, 1Jn 3:12, 1Jn 5:6, Ap 6:10, Ap 21:8
11:25 He 8:5, Ex 16:29, 1R 12:16, Es 48:6, Es 64:9, Mt 8:4, 1Th 5:15, 1P 1:22, Ap 19:10, Ap 22:9, Pr 1:24, Pr 8:33, Pr 13:18, Pr 15:32, Jr 11:10, Ez 5:6, Za 7:11, Mt 17:5, Ac 7:35, He 2:1-3, He 3:17, He 10:28-29, Nb 32:15, Dt 30:17, Js 22:16, 2Ch 7:19, Pr 1:32, 2Tm 4:4
Réciproques : Ex 7:14, Ex 10:3, Ex 20:22, Ex 23:21, Lv 26:14, Nb 9:13, Nb 16:49, Dt 4:10, Dt 4:36, Dt 5:29, Dt 18:18, Dt 18:19, Js 1:18, Js 22:15, 2R 5:11, 2Ch 15:2, Ne 9:17, Ps 2:11, Ps 68:21, Ps 85:8, Ps 95:8, Pr 5:7, Pr 10:17, Es 28:12, Es 30:15, Es 49:1, Jr 3:3, Jr 8:5, Jr 13:10, Jr 17:27, Jr 25:4, Jr 29:19, Jr 35:13, Jr 38:21, Ez 3:19, Ez 33:9, Mi 5:8, Ml 3:2, Mt 3:10, Mt 5:22, Mt 21:41, Mt 22:3, Mt 23:33, Mt 27:51, Mc 9:7, Lc 9:35, Lc 14:21, Lc 14:24, Jn 3:18, Jn 8:24, Jn 12:48, Ac 3:23, Ac 4:12, Ac 13:40, Rm 2:3, 2Co 3:11, 2Co 6:1, Ep 5:15, Tt 1:14, He 2:3, He 3:12, He 4:1, He 10:27, He 13:22, 1P 4:17, Ap 20:15
11:26 Ex 19:18, Ps 114:6-7, Ha 3:10, He 12:27, Es 2:19, Es 13:13, Jl 3:16, Ag 2:6-7, Ag 2:22
Réciproques : Ex 20:22, Dt 18:19, 1R 19:11, Jb 9:6, Jb 26:11, Ps 18:9, Ps 29:8, Ps 68:8, Pr 1:24, Es 30:32, Ez 21:27, Ez 26:15, Ez 31:16, Ez 38:19, So 1:14, Ag 2:21, Mt 17:5, Mc 9:7, Lc 9:35, Lc 14:21, Lc 14:24, Ac 6:14, He 2:1
11:27 Ps 102:26-27, Ez 21:27, Mt 24:35, 2P 3:10-11, Ap 11:15, Ap 21:1
Réciproques : Jb 26:11, Es 13:13, Es 66:22, Ez 26:15, Ez 31:16, Ag 2:21, Mt 24:7, Lc 21:10, He 1:11, He 10:9, He 12:26
11:28 Es 9:7, Dn 2:44, Dn 7:14, Dn 7:27, Mt 25:34, Lc 1:33, Lc 17:20-21, 1P 1:4-5, Ap 1:6, Ap 5:10, He 3:6, He 10:23, Ps 19:14, Es 56:7, Rm 12:1-2, Ep 1:6, Ep 5:10, Ph 4:18, 1P 2:5, 1P 2:20, He 4:16, He 5:7, He 10:19, He 10:22, Lv 10:3, Ps 2:11, Ps 89:7, Pr 28:24, Rm 11:20, 1P 1:17, Ap 15:4
Réciproques : Gn 17:1, Gn 18:30, Gn 22:12, Ex 15:11, Ex 19:21, Ex 20:26, Ex 30:20, Nb 10:17, Nb 16:21, Dt 10:12, Dt 28:58, Js 3:4, Js 24:23, 1R 8:40, 1R 13:26, 1Ch 21:30, 1Ch 28:9, Ne 4:14, Jb 34:19, Ps 5:7, Ps 24:3, Ps 119:120, Ec 5:1, Es 66:22, Ag 1:12, Mt 10:28, Mt 12:28, Mt 16:18, Mc 4:41, Lc 8:47, Lc 12:32, Ac 5:11, Rm 12:11, 1Co 9:25, 2Co 5:9, 2Co 7:1, 2Co 8:7, Ph 2:12, He 10:9, He 11:10, 1Jn 4:18
11:29 He 10:27, Ex 24:17, Nb 11:1, Nb 16:35, Dt 4:24, Dt 9:3, Ps 50:3, Ps 97:3, Es 66:15, Dn 7:9, 2Th 1:8
Réciproques : Gn 18:30, Ex 15:11, Ex 19:21, Ex 19:24, Ex 20:26, Ex 30:20, Ex 34:7, Lv 10:3, Nb 16:21, Dt 5:25, Dt 28:58, Dt 29:20, Dt 32:22, Js 3:4, Js 24:23, 1S 12:24, 2S 22:9, 1R 13:26, 1R 19:12, 2R 1:10, 2R 13:3, 1Ch 21:30, Ne 4:14, Jb 37:22, Ps 2:11, Ps 5:7, Ps 33:8, Ps 37:20, Ps 78:21, Ps 89:7, Ps 89:46, Ps 106:18, Ps 119:120, Ec 5:1, Es 10:17, Es 30:27, Es 33:14, Jr 15:14, Lm 1:13, Ez 1:4, Ez 1:27, Ez 15:4, Ez 38:18, Dn 6:26, Ml 1:14, Mt 10:28, Lc 3:9, Ph 2:12, 1Tm 6:21, He 10:31, 1Jn 4:8
11:1 He 6:10-11, He 10:24, Jn 13:34-35, Jn 15:17, Ac 2:1, Ac 2:44-46, Ac 4:32, Rm 12:9-10, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:22, Ep 4:3, Ep 5:2, Ph 2:1-3, 1Th 4:9-10, 2Th 1:3, 1P 1:22, 1P 2:17, 1P 3:8, 1P 4:8, 2P 1:7, 1Jn 2:9-10, 1Jn 3:10-18, 1Jn 3:23, 1Jn 4:7-11, 1Jn 4:20, 1Jn 4:21, 1Jn 5:1, 2Jn 1:5-6, Ap 2:4
Réciproques : Gn 13:8, Gn 43:29, Gn 49:1, 1S 30:21, 2Ch 11:4, 2Ch 28:11, Jb 1:4, Ps 133:1, Mt 25:35, Ac 6:1, Ac 21:17, He 13:16, He 13:22, Jc 1:16, 1Jn 3:14
11:2 Lv 19:34, Dt 10:18-19, 1R 17:10-16, 2R 4:8, Jb 31:19, Jb 31:32, Es 58:7, Mt 25:35, Mt 25:43, Ac 16:15, Rm 12:13, Rm 16:23, 1Tm 3:2, 1Tm 5:10, Tt 1:8, 1P 4:9, Gn 18:2-10, Gn 19:1-3, Jg 13:15-25, Mt 25:40
Réciproques : Gn 18:6, Gn 19:2, Gn 19:3, Gn 24:44, Ex 2:20, Lv 25:35, Dt 14:29, Jg 19:15, Jg 19:20, 1R 17:11, 2R 4:10, Es 16:3, Lc 14:13, Lc 19:5, Ac 10:23, Ac 21:17, Ac 28:2, Ga 4:14, He 13:16
11:3 He 10:34, Gn 40:14-15, Gn 40:23, Jr 38:7-13, Mt 25:36, Mt 25:43, Ac 16:29-34, Ac 24:23, Ac 27:3, Ep 4:1, Ph 4:14-19, Col 4:18, 2Tm 1:16-18, Ne 1:3-4, Rm 12:15, 1Co 12:26, Ga 6:1-2, 1P 3:8
Réciproques : 1S 11:4, 2S 19:24, Jb 2:11, Jb 6:14, Jb 19:21, Jb 42:11, Ec 11:2, Es 58:7, Mt 18:31, Mt 27:2, Ac 12:5, Ac 20:35, Ac 28:15, Ph 2:7, 1Th 3:6, 1Th 5:14, He 10:24, 2P 1:13
11:4 Gn 1:27-28, Gn 2:21, Gn 2:24, Lv 21:13-15, 2R 22:14, Pr 5:15-23, Es 8:3, 1Co 7:2-16, 1Co 9:5, 1Tm 3:2, 1Tm 3:4, 1Tm 3:12, 1Tm 5:14, Tt 1:6, He 12:16, 1Co 6:9, Ga 5:19, Ga 5:21, Ep 5:5, Col 3:5-6, Ap 22:15, Ps 50:16-22, Ml 3:5, 1Co 5:13, 2Co 5:10
Réciproques : Gn 2:22, Gn 12:15, Gn 12:17, Gn 20:7, Gn 20:9, Gn 34:7, Gn 39:9, Ex 20:14, Lv 15:18, Lv 15:24, Lv 18:20, Nb 5:16, Nb 5:18, Dt 22:22, Rt 4:10, 2S 11:27, Jb 31:2, Jb 31:12, Ps 50:18, Pr 5:11, Pr 5:22, Pr 6:32, Jr 5:7, Jr 23:10, Ez 18:6, Ez 22:11, Mt 8:14, Mt 19:6, Mc 10:11, Lc 20:34, Jn 2:1, Jn 2:2, Jn 4:18, Ac 15:20, 1Co 6:18, 1Co 7:28, 1Co 7:38, 1Co 16:14, 2Co 12:21, Ep 5:3, 1Th 4:3, 1Th 4:4, 1Tm 1:10, 1Tm 4:3, 2P 2:10, Ap 2:14, Ap 21:8
11:5 Ex 20:17, Js 7:21, Ps 10:3, Ps 119:36, Jr 6:13, Ez 33:31, Mc 7:22, Lc 8:14, Lc 12:15-21, Lc 16:13-14, Rm 1:29, 1Co 5:11, 1Co 6:10, Ep 5:3, Ep 5:5, Col 3:5, 1Tm 3:3, 1Tm 6:9-10, 2P 2:3, 2P 2:14, Jud 1:11, Ex 2:21, Mt 6:25, Mt 6:34, Lc 3:14, Ph 4:11-12, 1Tm 6:6-8, Gn 28:15, Dt 31:6, Dt 31:8, Js 1:5, 1S 12:22, 1Ch 28:20, Ps 37:25, Ps 37:28, Es 41:10, Es 41:17
Réciproques : Gn 14:23, Gn 15:1, Gn 21:22, Gn 23:13, Gn 26:28, Gn 30:31, Gn 31:3, Gn 43:21, Ex 3:12, Ex 16:20, Ex 40:29, Lv 11:29, Lv 25:20, Dt 5:21, Dt 8:3, Dt 23:24, 1R 6:13, 1R 8:57, 1R 17:6, 1R 18:2, 1R 19:5, 2R 4:13, Est 9:15, Ps 22:1, Ps 23:1, Ps 27:9, Ps 73:23, Ps 94:14, Ps 124:1, Pr 10:3, Pr 13:25, Pr 19:23, Es 42:16, Es 62:4, Es 62:12, Jr 1:8, Jr 14:9, Jr 45:5, Mt 6:19, Lc 10:19, Lc 12:22, Lc 12:31, Lc 18:30, Jn 21:5, Ac 11:29, Rm 12:16, 1Co 7:21, 2Co 4:9, Ep 6:17, Ph 4:5, 1Tm 6:8, Jc 3:13, 1P 1:15, 1P 2:12, 1P 5:7, 2P 3:11
11:6 He 4:16, He 10:19, Ep 3:12, Gn 15:1, Ex 18:4, Dt 33:26, Dt 33:29, Ps 18:1-2, Ps 27:1-3, Ps 27:9, Ps 33:20, Ps 40:17, Ps 54:4, Ps 63:7, Ps 94:17, Ps 115:9-11, Ps 118:7-9, Ps 124:8, Ps 146:3, Es 41:10, Es 41:14, Rm 8:31, Ps 56:4, Ps 56:11, Ps 56:12, Ps 118:6, Dn 3:16-18, Mt 10:28, Lc 12:4-5
Réciproques : Gn 26:24, Gn 28:15, Ex 40:29, Lv 25:20, Nb 13:20, Dt 1:21, Dt 8:3, Dt 20:3, Js 17:18, 1S 23:17, 1S 30:6, 2S 10:12, 1R 17:6, 1R 17:8, 1R 18:2, Ne 4:14, Ps 23:1, Ps 46:2, Ps 91:5, Ps 121:2, Ps 124:1, Pr 10:3, Pr 19:23, Es 41:17, Es 50:7, Jr 1:8, Jr 40:5, Mt 6:25, Mt 6:34, Lc 1:30, Lc 3:14, Lc 10:19, Lc 18:30, Ac 11:29, Ac 12:6, Ep 6:17, Ph 1:28, Ph 4:5, Ph 4:11, 1Tm 6:8, He 11:23, 1P 5:7
11:7 He 13:17, He 13:24, Mt 24:45, Lc 12:42, Ac 14:23, 1Th 5:12-13, 1Tm 3:5, Lc 8:11, Ac 4:31, Ac 13:46, Rm 10:17, 1Th 2:13, Ap 1:9, Ap 6:9, Ap 20:4, He 6:12, Ct 1:8, 1Co 4:16, 1Co 11:1, Ph 3:17, 1Th 1:6, 2Th 3:7, 2Th 3:9, Ac 7:55-60, 1Co 10:13
Réciproques : Gn 31:40, Lv 13:3, Jg 7:17, Pr 5:13, Ac 15:6, Rm 12:8, 1Co 16:18, Ga 2:6, Ep 4:5, 1Th 3:6, 1Tm 5:17, 2Tm 2:7, He 4:1, He 4:12, Jc 5:10
11:8 He 1:12, Ps 90:2, Ps 90:4, Ps 102:27-28, Ps 103:17, Es 41:4, Es 44:6, Ml 3:6, Jn 8:56-58, Jc 1:17, Ap 1:4, Ap 1:8, Ap 1:11, Ap 1:17, Ap 1:18
Réciproques : Gn 43:12, Ex 3:14, Ex 3:15, Ex 38:1, Ps 9:7, Ps 93:2, Ps 102:12, Es 30:33, Es 43:13, Es 46:4, Lm 5:19, Mi 5:2, Ha 1:12, Ha 3:6, Jn 1:1, Jn 1:15, Jn 8:58, Rm 16:26, 2Co 1:19, 2Co 1:20, Ph 2:6, Col 1:17, 1Tm 6:16, 2Tm 1:3, He 7:24, Ap 4:8
11:9 Mt 24:4, Mt 24:24, Ac 20:30, Rm 16:17-18, 2Co 11:11-15, Ga 1:6-9, Ep 4:14, Ep 5:6, Col 2:4, Col 2:8, 2Th 2:2, 1Tm 4:1-3, 1Tm 6:3-5, 1Tm 6:20, 1Jn 4:1, Jud 1:3, Ac 20:32, 2Co 1:21, Ga 6:1, 2Th 2:17, 2Tm 2:1-2, He 9:9-10, Lv 11:1-47, Dt 14:3-21, Ac 10:14-16, Rm 14:2, Rm 14:6, Rm 14:17, 1Co 6:13, 1Co 8:8, Col 2:16-20, 1Tm 4:3-5, Tt 1:14-15
Réciproques : Lv 11:2, Ps 112:8, Es 55:2, Mt 15:9, Mt 15:11, Mc 7:15, Lc 5:38, Jn 6:63, Ac 13:43, Ac 16:5, Rm 1:11, Rm 3:1, 1Co 3:12, 1Co 13:3, 1Co 14:6, 2Co 11:3, Ga 2:13, Col 2:20, 1Tm 1:4, 1Tm 4:8, 1Tm 4:16, 2Tm 2:14, 2Tm 3:10, He 7:18, Jc 1:6, Jc 2:14, 2P 1:12
11:10 1Co 5:7-8, 1Co 9:13, 1Co 10:17, 1Co 10:20, Nb 3:7-8, Nb 7:5
Réciproques : Gn 8:20, Ex 27:1, Ex 37:25, Ex 38:1, Ex 40:6, Ex 40:29, Nb 7:84, Dt 26:4, Jg 21:4, 2Ch 7:7, Es 6:6, Es 19:19, Es 53:10, Es 60:7, Ez 44:29, Ez 45:17, Lc 5:38
11:11 Ex 29:14, Lv 4:5-7, Lv 4:11, Lv 4:12, Lv 4:16-21, Lv 6:30, Lv 9:9, Lv 9:11, Lv 16:14-19, Lv 16:27, Nb 19:3
Réciproques : Ex 33:7, Lv 1:16, Lv 6:11, Lv 8:17, Nb 15:35, Ez 43:21, Mt 21:39, Mt 27:32, Mc 12:8, Jn 19:17, Ap 14:20
11:12 He 2:11, He 9:13-14, He 9:18, He 9:19, He 10:29, Jn 17:19, Jn 19:34, 1Co 6:11, Ep 5:26, 1Jn 5:6-8, Lv 24:23, Nb 15:36, Js 7:24, Mc 15:20-24, Jn 19:17-18, Ac 7:58
Réciproques : Lv 9:11, Lv 17:11, Nb 15:35, Ps 22:6, Ez 43:21, Mt 27:31, Mt 27:32, Lc 20:15, Lc 23:33, Ac 14:19, 1Co 1:2, He 10:10, He 10:14, He 13:22, 1Jn 5:8, Ap 7:14, Ap 11:8, Ap 14:20
11:13 He 11:26, He 12:3, Mt 5:11, Mt 10:24-25, Mt 16:24, Mt 27:32, Mt 27:39-44, Lc 6:22, Ac 5:41, 1Co 4:10-13, 2Co 12:10, 1P 4:4, 1P 4:14-16
Réciproques : Ps 31:11, Ps 96:8, Ps 109:25, Ps 119:22, Ct 3:11, Jr 20:8, Jr 20:18, Mc 8:34, Mc 8:38, Mc 15:19, Lc 9:26, Lc 23:33, Jn 8:22, Jn 8:48, Ac 7:58, Ac 14:19, Ac 17:32, 1Co 7:29, 1Co 13:7, 2Co 6:8, 1Tm 4:10, He 10:33, Ap 2:3, Ap 20:9
11:14 He 4:9, He 11:9-10, He 11:12-16, He 12:22, Mi 2:10, 1Co 7:29, 2Co 4:17-18, 2Co 5:1-8, Ph 3:20, Col 3:1-3, 1P 4:7, 2P 3:13-14
Réciproques : Gn 47:9, Jn 14:2, 2Co 5:6, He 11:14, He 11:16, Ap 21:2
11:15 He 7:25, Jn 10:9, Jn 14:6, Ep 2:18, Col 3:17, 1P 2:5, Lv 7:12, 2Ch 7:6, 2Ch 29:31, 2Ch 33:16, Esd 3:11, Ne 12:40, Ne 12:43, Ps 50:14, Ps 50:23, Ps 69:30-31, Ps 107:21-22, Ps 116:17-19, Ps 118:19, Ps 136:1-26, Ps 145:1-21, Es 12:1-2, Ep 5:19-20, Col 1:12, Col 3:16, 1P 4:11, Ap 4:8-11, Ap 5:9-14, Ap 7:9-12, Ap 19:1-6, Gn 4:3-4, Os 14:2, Rm 6:19, Rm 12:1, Ps 18:49, Mt 11:25, Lc 10:21
Réciproques : Gn 8:20, Lv 1:17, Lv 22:29, Nb 7:62, Nb 29:25, Dt 12:14, Dt 26:3, Dt 33:19, Ps 4:5, Ps 9:1, Ps 19:14, Ps 27:6, Ps 51:15, Ps 63:3, Ps 66:13, Ps 92:1, Ps 96:8, Ps 100:4, Ps 107:31, Ps 118:2, Ps 118:27, Ps 119:108, Ps 145:10, Pr 22:18, Ct 4:11, Ct 7:9, Es 26:13, Es 43:21, Es 56:7, Es 57:19, Es 60:7, Jr 17:26, Jr 33:11, Jr 33:18, Ez 20:40, Ez 43:27, Ez 45:17, Dn 6:10, Jon 2:9, Ml 1:11, Ml 3:3, Mt 13:23, Jn 14:13, Rm 1:8, Rm 16:27, 1Co 15:58, 2Co 4:15, Ep 3:21, Ep 5:4, Ph 1:11, Ph 2:17, Col 2:7, Col 3:15, 1Th 5:18
11:16 He 13:1-2, Ps 37:3, Mt 25:35-40, Lc 6:35-36, Ac 9:36, Ac 10:38, Ga 6:10, 1Th 5:15, 2Th 3:13, 3Jn 1:11, Lc 18:22, Rm 12:13, 2Co 9:12-13, Ga 6:6, Ep 4:28, Ph 4:14, 1Tm 6:18, Phm 1:6, He 6:10, Ps 51:19, Mi 6:7-8, Ph 4:18
Réciproques : Gn 8:20, Lv 1:17, Nb 6:21, Nb 15:4, Dt 15:10, Dt 33:19, Ps 4:5, Ps 34:14, Ps 37:21, Ps 37:23, Ps 37:27, Ps 51:17, Ps 96:8, Ps 112:9, Pr 22:9, Pr 28:27, Pr 31:20, Es 60:7, Jr 33:18, Ml 1:11, Ml 3:3, Mt 5:42, Mt 6:2, Mt 13:23, Lc 11:41, Lc 21:23, Jn 5:29, Ac 10:4, Ac 20:35, Rm 8:8, Rm 15:16, 1Co 15:58, 2Co 4:15, 2Co 8:10, Ga 2:10, Ep 3:21, Ph 1:11, Ph 2:17, Col 1:10, 1Th 4:1, 1Tm 2:3, He 13:21, 1P 2:5, 1P 3:11, 1P 4:9, 1Jn 3:17
11:17 He 13:7, 1S 8:19, 1S 15:19-20, Pr 5:13, Ph 2:12, Ph 2:29, 1Th 5:12-13, 2Th 3:14, 1Tm 5:17, Gn 16:9, 1Co 16:16, Ep 5:21, Jc 4:7, 1P 5:5, Ez 3:17-21, Ez 33:2, Ez 33:7-9, Ac 20:24-26, Ac 20:28, 1Co 4:1-2, 1P 5:2-3, Lc 16:2, Rm 14:12, 2Co 5:10-11, Ph 1:4, Ph 2:16, Ph 4:1, 1Th 2:19-20, 1Th 3:9-10, Ex 32:31, Jr 13:17, Ph 3:18
Réciproques : Nb 18:1, Nb 31:30, 1S 25:12, Ct 3:3, Es 52:8, Es 62:6, Jr 6:17, Ez 3:20, Ez 34:10, Os 9:8, Mt 18:31, Lc 9:10, Lc 12:42, Lc 14:21, Ac 15:6, Ac 20:31, Rm 12:8, 1Co 12:28, 2Co 6:5, 2Co 12:15, Ga 2:6, Ep 4:12, 1Th 2:8, 2Tm 4:5, Phm 1:20, He 13:24, Jc 3:1
11:18 Rm 15:30, Ep 6:19-20, Col 4:3, 1Th 5:25, 2Th 3:1, Ac 23:1, Ac 24:16, 2Co 1:12, 1Tm 1:5, 1P 3:16, 1P 3:21, Rm 12:17, Rm 13:13, Ph 4:8, 1Th 4:12, 1P 2:12
Réciproques : Gn 31:37, Gn 43:21, Gn 44:7, Ne 1:11, Rm 13:5, 2Co 1:11, Jc 5:16
11:19 Rm 1:10-12, Rm 15:31-32, Phm 1:22
Réciproques : Col 4:3, 1Th 5:25, 2Th 3:1, Phm 1:9, 2Jn 1:12
11:20 Rm 15:33, Rm 16:20, 1Co 14:33, 2Co 13:11, Ph 4:9, 1Th 5:23, 2Th 3:16, Ac 2:24, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 4:10, Ac 5:30, Ac 10:40-41, Ac 13:30, Ac 17:31, Rm 1:4, Rm 4:24-25, Rm 8:11, 1Co 6:14, 1Co 15:15, 2Co 4:14, Ga 1:1, Ep 1:20, Col 2:12, 1Th 1:10, 1P 1:21, Ps 23:1, Ps 80:1, Es 40:11, Es 63:11, Ez 34:23, Ez 37:24, Jn 10:11, Jn 10:14, 1P 2:25, 1P 5:4, He 9:20, He 10:22, Ex 24:8, Za 9:11, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, 2S 23:5, 1Ch 16:17, Es 55:3, Es 61:8, Jr 32:40, Ez 37:26, He 9:16-17
Réciproques : Gn 9:16, Gn 15:18, Nb 10:33, Dt 27:7, Dt 29:9, 2R 23:3, Ps 50:5, Ps 105:10, Ps 111:9, Ec 12:11, Ct 4:16, Es 9:6, Es 24:5, Es 26:12, Es 42:6, Es 54:10, Jr 31:31, Ez 16:60, Ez 34:25, Dn 9:27, Za 13:7, Lc 2:14, Jn 10:2, Jn 10:16, Jn 14:27, Jn 16:33, Jn 21:15, Jn 21:16, Ac 10:36, Ac 10:43, Ac 16:5, Rm 5:1, Rm 10:7, 1Co 11:25, 1Co 15:4, 1Co 15:13, 2Co 3:6, 2Co 5:15, Ga 4:24, Ep 2:14, Ep 3:20, Ph 1:6, Ph 4:7, Col 1:20, He 5:7, He 7:22, He 9:15, He 10:29, He 12:24, 1P 5:10, 1Jn 5:6, Ap 14:6
11:21 He 12:23, Dt 32:4, Ps 138:8, Jn 17:23, Ep 3:16-19, Col 1:9-12, Col 4:12, 1Th 3:13, 1Th 5:23, 2Th 2:17, 1P 5:10, 2Co 9:8, Ep 2:10, Ph 1:11, 2Th 2:17, 1Tm 5:10, He 10:36, Mt 7:21, Mt 12:50, Mt 21:31, Jn 7:17, Rm 12:2, 1Th 4:3, 1P 4:2, 1Jn 2:17, Ph 2:13, He 13:16, Rm 12:1, Rm 14:17-18, Ph 4:18, Col 3:20, 1Jn 3:22, Jn 16:23-24, Ep 2:18, Ph 1:11, Ph 4:13, Col 3:17, 1P 2:5, Ps 72:18-19, Rm 16:27, Ga 1:5, Ph 2:11, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, 2Tm 4:18, 1P 5:11, 2P 3:18, Jud 1:25, Ap 4:6, Ap 5:9, Ap 5:13, Mt 6:13, Mt 28:20
Réciproques : Dt 27:7, Dt 29:9, 2S 22:33, 1R 8:58, 1Ch 29:18, Esd 10:11, Ne 4:6, Jb 33:29, Ps 37:27, Ps 57:2, Ps 104:31, Ps 110:3, Ps 119:5, Ps 119:35, Ps 143:10, Pr 16:7, Ct 4:16, Es 54:10, Es 61:8, Ez 36:27, Ez 37:26, Dn 9:27, Ag 1:14, Mt 6:10, Mt 20:1, Mt 26:10, Mc 14:6, Mc 14:24, Lc 2:14, Jn 3:21, Jn 16:33, Ac 9:36, Ac 16:5, Rm 4:24, Rm 8:8, Rm 11:36, 1Co 12:6, 1Co 15:58, 2Co 5:15, 2Co 13:9, Ep 3:7, Ep 3:20, Ep 3:21, Ep 4:1, Ep 6:6, Ph 1:6, Ph 3:12, Ph 4:9, Col 1:10, Col 1:20, Col 1:22, Col 1:28, Col 1:29, Col 2:12, 1Th 1:3, Tt 3:1, Jc 1:4, Jc 3:2, Ap 1:6
11:22 He 13:1-3, He 13:12-16, He 2:1, He 3:1, He 3:12, He 3:13, He 4:1, He 4:11, He 6:11-12, He 10:19-39, He 12:1-2, He 12:12-16, He 12:25-28, 2Co 5:20, 2Co 6:1, 2Co 10:1, Phm 1:8-9, Ga 6:11, 1P 5:12
Réciproques : Jb 36:2, Jr 29:1, Ac 13:15, Rm 12:1, Rm 12:8, Rm 15:15, 1Co 14:3, 2Co 8:17, 1Th 2:11, 1Th 4:1, 2Tm 4:2
11:23 Ac 16:1-3, 1Th 3:2, Phm 1:1, 1Tm 6:12, 2Tm 1:8, Ap 7:14, Rm 15:25, Rm 15:28, Phm 1:22
Réciproques : Rm 16:21, 2Co 1:1, 2Co 6:5, Ga 3:7, Ph 1:1, 1Th 1:1, 1Tm 3:14, 2Jn 1:12
11:24 Rm 16:1-16, He 13:7, He 13:17, 2Co 1:1, 2Co 13:13, Ph 1:1, Ph 4:22, Col 1:2, Phm 1:5, Rm 16:21-23, Ac 18:2, Ac 27:1
Réciproques : Ac 21:7, Rm 12:8, 1Co 12:28, 1Co 16:20, 1Tm 5:17
11:25 Rm 1:7, Rm 16:20, Rm 16:24, Ep 6:24, 2Tm 4:22, Tt 3:15, Ap 22:21
Réciproques : Col 4:18, 1Tm 6:21, 2Tm 4:4

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Hébreux 11
  • 11.1 Or la foi est une assurance de choses qu'on espère, une démonstration de faits qu'on ne voit pas.
    LA FOI Ch. 11 à 13
    Chapitre 11.
    1 à 7 La foi, sa nature et ses effets, exemples des temps primitifs.
    La foi a été la vie même de tous les hommes qui, dès ici-bas, furent en communication avec l'invisible.
    L'auteur vient de citer la parole du prophète : "le juste vivra par la foi. ;" (Hébreux 10.38) il a ajouté : (Hébreux 10.39) "Pour nous, nous ne sommes point de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme." Pénétré de la puissance de la foi, il éprouve le besoin de montrer cette puissance à ses lecteurs par des exemples empruntés à l'histoire de leur peuple. Rien n'est plus persuasif que les faits. Il pourra paraître, au premier abord, que la foi des croyants de l'ancienne Alliance, dont l'auteur parle dans notre chapitre, n'est pas, comme celle des chrétiens dans le chapitre précèdent, (Hébreux 11.22,35-39) la foi qui justifie et sauve le pécheur, en lui appropriant les mérites du Sauveur.
    Dans notre chapitre il s'agit plutôt d'une vue de l'âme qui, s'élevant au-dessus du présent, contemple l'invisible, s'en empare et y puise la force de tout sacrifier au sein des dangers et des souffrances. Sans doute, cette observation est fondée ; mais il ne faut pas perdre de vue que dans sa nature intime, dans son action sur le cœur de l'homme, la foi est la même chez les croyants des deux alliances : elle s'empare avec puissance de tout leur être, détermine leur volonté, pénètre leurs affections, décide de leur vie, les pousse à faire le sacrifice d'eux-mêmes. Il ne reste donc de différence que dans l'objet de leur foi. Mais, même à cet égard, il ne faut pas oublier que les révélations de Dieu à l'humanité forment, dès l'origine, un tout indissoluble.
    Ainsi, dans chaque promesse, même temporelle, de Dieu à son peuple se trouvait en germe la grande promesse du salut ; chaque délivrance que ce peuple attendait par la foi était une prophétie de sa rédemption éternelle.
    C'est ce que l'auteur va montrer par l'exemple d'Abraham, de Moïse, etc. ; c'est ainsi qu'il nous enseigne le vrai point de vue pour l'interprétation de l'Ancien Testament. Quelque diversité qu'il y ait dans les hommes de Dieu sous le rapport de la connaissance, selon le degré où les révélations divines étaient parvenues pour chacun d'eux, la foi, par laquelle ils se confiaient tout entiers en Dieu, était la même, en un sens. dans son objet. Cet objet, c'était toujours Dieu et sa grâce, plus ou moins complètement manifestés.
    La foi n'est pas seulement ni avant tout une connaissance acquise ou reçue par révélation, mais une détermination de la volonté ; on peut donc, en certaines circonstances, posséder, avec une connaissance encore faible et obscure, le sentiment le plus profond, la confiance la plus inébranlable, et l'inverse.
    Cependant, lorsque l'état moral de l'homme est sain, il y a toujours, entre la connaissance et la foi, action et réaction : chaque lumière nouvelle affermit la confiance, et chaque acte de foi rend plus lumineuse la connaissance de la vérité. Les exemples que l'auteur va rappeler le prouveront. Aussi la foi, même dans le sens que Paul donne à ce mot, la foi justifiante, étend-elle son action à toutes les circonstances de la vie du chrétien.
    Quand cet apôtre déclare à l'homme soumis aux plus terribles épreuves que "toutes choses travaillent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu," il faut, pour être bien convaincu de cet étrange paradoxe, et pour "se glorifier dans les afflictions," une foi qui, dans cette application, n'est pas précisément la foi justifiante ; et pourtant ces deux genres de foi n'existent pas l'un sans l'autre.
    Les objets de la foi chrétienne, les biens éternels, ne sont point encore présents, ils sont ce qu'on espère ; ils sont invisibles pour les sens, ou ce qu'on ne voit point. Or, ce qui fait la force du croyant et le rend capable de persévérer, (voir Hébreux 10.39, avec lequel notre verset est intimement lié) c'est qu'il est de la nature de la foi de rendre présent l'avenir et visible l'invisible.
    Pour exprimer cette pensée, l'auteur se sert de deux termes qui sont souvent mal compris, surtout lorsqu'on cherche en eux une définition de la foi, au lieu d'y voir simplement l'indication de l'un de ses caractères, que l'auteur relève pour l'encouragement de ceux qui sont en danger de succomber dans le combat.
    Le premier de ces mots (grec hypostase) signifie l'acte de placer dessous, puis une base ferme, un fondement ; rien n'empêcherait de traduire : "la foi est le fondement (en nous) des choses qu'on espère." Ce mot signifie encore la substance, l'essence, la réalité d'une chose, qui subsiste parce qu'elle est bien fondée.
    Les anciens interprètes (les Pères, Bengel) se sont arrêtés à ce sens, qui se trouve dans un autre passage de notre épître où l'auteur emploie le même mot. (Hébreux 1.3) Il avait été adopté dans les précédentes éditions de ce Commentaire. On peut invoquer en sa faveur les considérations suivantes : la foi met le croyant en contact vivant et intime avec son objet, elle lui en donne l'expérience, la possession anticipée, elle fait que déjà il en jouit, elle lui en assure la plénitude ; sa foi est donc bien dès à présent la substance, la réalité de ce qu'il espère.
    Chrysostome a pu dire : "La foi est une vue de ce qui est caché, et elle nous donne sur l'invisible la même certitude que nous avons pour les choses qui sont sous nos yeux. Ce dont la réalité ne paraît point encore, la foi nous en donne la substance ou plutôt la foi en est elle-même la substance. Ainsi la résurrection n'est pas encore présente, mais la foi fait que déjà elle existe dans notre âme."
    C'est dans le même sens qu'il est dit du croyant qu'il "goûte les puissances du siècle à venir", (Hébreux 6.5) que celui qui croit "a la vie éternelle," qu'il "est passé de la mort à la vie." (Jean 5.24 ; 3.18,19 ; 8.51 ; 1Jean 3.14)
    - Bien que les réflexions qui précèdent soient justes en elles-mêmes et qu'elles donnent à la définition de la foi une signification profonde, il est cependant plus probable que l'auteur a pris le terme qu'il emploie dans un sens subjectif, avec l'intention de caractériser les sentiments du croyant et non la nature de l'objet que saisit la foi.
    Aussi, depuis Luther, le traduit-on le plus souvent par assurance, persuasion (Rilliet), ferme attente (Segond). Ce sens, que le mot a aussi chez des auteurs profanes, est le seul admissible dans Hébreux 3.14 ; et il se trouve confirmé, dans notre passage, par le second terme employé ; celui-ci, ajouté au premier sans particule de liaison, est destiné à en préciser la signification, en indiquant de quelle nature est cette assurance, et comment elle est née et entretenue.
    Il doit se traduire par démonstration ; la plupart de nos versions le rendent par "conviction," mais le terme grec n'a pas ce sens ; il désigne proprement ce qui produit la conviction, une preuve, une démonstration.
    Le verbe de même racine signifie dans le Nouveau Testament : créer une évidence morale. Il sert à exprimer l'action exercée par Jean-Baptiste sur Hérode, (Luc 3.19) ou l'effet produit par une assemblée chrétienne sur l'incrédule qui y entre. (1Corinthiens 14.24, note.) Il se lit dans les paroles de Jésus : "Qui de vous me convaincra de péché ?," (Jean 8.46) le Saint-Esprit "convaincra le monde de péché, de justice et de jugement." (Jean 16.8) On peut conclure de cet emploi du verbe, que le substantif démonstration, dans la pensée de l'auteur, désigne la foi comme le moyen de nous procurer une conviction morale, et non une certitude qui repose sur le témoignage des sens, ou sur l'évidence logique ou mathématique.
    - Quant aux expressions qui désignent les objets de la foi : des choses (grec) qui sont espérées, des faits (grec) qui ne sont pas vus, on peut dire que la seconde précise aussi la nature des choses qu'on espère ; ce ne sont pas des choses visibles, des biens terrestres, mais les réalités célestes et éternelles. Ou bien, - et cette explication nous paraît préférable, - les deux termes désignent des objets différents : le premier : des choses qui sont espérées, se rapporte exclusivement aux biens à venir vers lesquels s'élance notre espérance ; le second : des faits qui ne sont pas vus, peut désigner des faits déjà actuels, mais invisibles, qu'embrasse notre conviction morale.
  • 11.2 Car c'est parce qu'ils la possédaient que les anciens ont obtenu un témoignage. Grec : En elle, les anciens ont reçu témoignage, le témoignage d'être agréables à Dieu. (Hébreux 11.5 ; comparez Actes 10.22)
    En elle, c'est-à-dire en raison de cette foi, parce qu'ils la possédaient.
    Les anciens sont les fidèles de l'ancienne Alliance. Ce témoignage leur fut rendu, soit dans leur propre conscience, soit par des paroles divines qui approuvaient leur foi.
  • 11.3 Par la foi, nous reconnaissons que l'univers a été fait par la parole de Dieu, afin que ce qui se voit n'eût pas été fait de choses qui paraissent. Même dans sa manifestation première et la plus générale, la foi, en tant qu'elle nous persuade que le monde a été créé par la parole de Dieu, est une vue de l'invisible. En observant le monde sensible, l'homme ne discerne qu'une chaîne non interrompue de causes et d'effets, et rien ne lui prouve que cette chaîne ait jamais eu un commencement.
    Par la foi, se fondant sur une révélation positive de Dieu, il considère, comprend, reconnaît que toutes les choses visibles ont eu, en leur temps, une cause invisible, que l'univers (grec les siècles, les périodes que l'univers doit parcourir et tout ce qui les remplit) a été fait, formé, construit par une ou par la parole créatrice de Dieu.
    L'auteur fait allusion à Genèse 1.1-4. (Psaumes 33.6. Comparer Jean 1.1-3)
    Et il ne faut pas à la foi un petit effort pour admettre ce miracle des miracles, cet acte de la toute-puissance par lequel l'univers fut tiré du néant, construit par la parole de Dieu, afin que, comme l'auteur ajoute, marquant l'intention divine, ce qui se voit n'eût point été fait de choses qui parussent, c'est-à-dire eût une cause invisible, immatérielle, le Dieu éternel luimême, et fût appelé à l'existence par sa seule parole créatrice.
  • 11.4 Par la foi, Abel offrit à Dieu un meilleur sacrifice que Caïn ; par elle il obtint le témoignage d'être juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et, par elle, quoique mort, il parle encore. Ces paroles sont un précieux commentaire de l'histoire de Caïn et d'Abel. (Genèse 4.3 et suivants)
    La Genèse ne dit pas pourquoi l'Eternel n'eut point égard au sacrifice de Caïn, tandis que celui d'Abel lui fut agréable. Notre auteur en donne la raison : elle est tout entière dans la foi d'Abel, dans l'humble confiance de son cœur en la grâce de Dieu. Le sacrifice était le symbole d'une entière consécration à Dieu de la part de celui qui l'offrait ; si avec le symbole il y avait la réalité, si le croyant donnait son cœur avec la victime, le sacrifice était agréable au Seigneur. (Romains 12.1,Jean 4.24)
    Si, au contraire, celui qui l'offrait ne s'élevait pas au-dessus de l'acte matériel, s'il pensait par là rendre service à l'Eternel, accomplir une œuvre méritoire, et attendait sa récompense comme s'il y avait droit, Dieu devait se détourner d'un tel sacrifice. (Matthieu 6.5,16)
    Voilà pourquoi Abel offrit un meilleur (grec supérieur, par la qualité, non par la quantité) sacrifice que Caïn. (Comparer 1Jean 3.12)
    Par elle, par la foi qui inspirait son offrande, Abel reçut le témoignage d'être juste, d'être approuvé de Dieu, de marcher dans ses voies. (Comparer Hébreux 10.38 ; Matthieu 23.35)
    D'autres rapportent le pronom relatif au mot sacrifice qui précède immédiatement, et traduisent : sacrifice par lequel il obtint le témoignage d'être juste La déclaration de Hébreux 11.2 (comparez Hébreux 11.7, note, et Hébreux 11.39) rend cette relation peu probable.
    Comment Dieu lui rendit-il ce témoignage ? Les uns supposent que son sacrifice fut consumé par le feu du ciel, comme cela arriva dans d'autres cas ; (Genèse 15.17 ; 1Rois 18.38, etc.) d'autres admettent simplement qu'Abel reçut ce témoignage dans sa conscience et dans son cœur, où il sentit l'approbation et la paix de Dieu. Ce dernier témoignage fut en tout cas le fruit le plus précieux de sa foi.
    - Et par elle, par sa foi, quoique mort, il parle encore. Comment ? C'est, disent la plupart des interprètes, par la voix de son sang qui crie à Dieu et lui demande justice. (Genèse 1.10 ; Hébreux 12.24) Il fut le premier de cette longue série de martyrs, dont le sang innocent devait retomber sur la génération contemporaine de la ruine de Jérusalem, (Matthieu 23.36) le premier de ces élus qui ont crié à Dieu et auxquels Dieu fera justice au grand jour des rétributions. (Luc 18.7,8) Cependant, pour fondée qu'elle puisse être, cette explication ne tient pas un compte suffisant des mots : par elle, par la foi, il parle encore.
    Le sang d'Abel, qui crie vengeance, n'est pas le langage de la foi. Aussi faut-il admettre que c'est plutôt par son exemple qu'il parle dès l'origine et dans tous les siècles, puisque Dieu a voulu que cet exemple fût consigné dans les premières pages des saintes Ecritures et montrât à toutes les générations quel est le culte que Dieu agrée.
  • 11.6 Or sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il devient le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Après avoir cité l'exemple d'Enoch, dont toute l'histoire se résume dans ce mot profond : "il marcha avec Dieu," (Genèse 5.22) l'auteur ajoute, (Hébreux 11.6) pour prouver que cette communion intime avec Dieu fut chez ce patriarche le fruit de la foi, la déclaration que, sans la foi, il est impossible de plaire au Seigneur.
    En effet, la communion avec Dieu suppose deux choses qui sont l'essence même de la foi : croire que Dieu existe, non seulement admettre son existence, mais avoir trouvé par la foi le Dieu vivant et vrai que la raison obscurcie ne connaît pas ; puis, croire qu'il devient le rémunérateur, et est lui-même la plus grande récompense (Hébreux 10.35) de ceux qui le cherchent, et auxquels il aime à se manifester.
    La foi, la confiance du cœur est de tous nos sentiments celui qui honore le plus notre Père céleste ; voilà pourquoi il lui est si agréable. En même temps, c'est le seul qui nous mette véritablement en communion avec lui, et cette communion est le bien suprême de l'homme, l'unique récompense qu'il puisse désirer.
    - Quant au fait qu'Enoch fut transporté au ciel, pour ne point voir la mort, l'auteur entend littéralement le récit le la Genèse. Aussi cite-t-il les paroles mêmes de ce récit : (grec) il n'était pas trouvé, parce que Dieu l'avait transporté. (Genèse 5.24)
    Toutes nos versions portent : enlevé, enlèvement. Ce terme ne fait penser qu'à un seul lieu, celui d'où la personne enlevée disparaît. Le mot grec signifie déplacer, transporter ; il dirige l'attention, non seulement vers le lieu du départ, mais vers celui de l'arrivée ; et c'est ce qui importait à l'auteur.
    On a proposé de traduire la fin de Hébreux 11.6 : car avant le passage où est raconté le transport, il lui est rendu témoignage. (Voir une construction analogue, Marc 12.26)
  • 11.7 Par la foi, Noé, divinement averti, saisi de crainte au sujet des choses qu'on ne voyait pas encore, construisit une arche pour le salut de sa maison ; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi. "Ceci a été un exemple admirable de vertu : à savoir que tout le monde étant plongé en délices, et se faisant à croire qu'il ne serait point puni, comme s'il n'y eût point de jugement de Dieu, Noé seul se proposa devant les yeux la vengeance divine, combien qu'elle dût être encore différée longtemps ; davantage qu'il a merveilleusement travaillé l'espace de six vingts (cent vingt) ans à bâtir l'arche ; et puis qu'il est demeuré ferme et constant au milieu de tant de moqueries des méchants, et qu'en la destruction de tout le monde, il n'a point douté qu'il ne dût être sauvé, mais qui plus est, il s'est assuré de sa vie au sépulcre, c'est a dire en l'arche." Calvin.
    - Des interprètes récents font dépendre le complément : au sujet des choses qu'on ne voyait pas encore, non du participe : divinement averti, mais du participe : saisi de crainte religieuse ; (Hébreux 5.7) ils se fondent principalement sur l'emploi, dans le texte grec, de la négation subjective qui s'applique aux connaissances de Noé : au sujet de choses pas encore vues par lui.
    - Il condamna par elle (ce pronom peut se rapporter à la foi ou à l'arche ou au salut, la première relation est la plus naturelle) le monde : il montra, en effet, que, puisqu'en croyant et en bâtissant son arche, il put se sauver avec sa famille, le monde périt par son incrédulité. (Comparer Matthieu 12.41-42 ; Romains 2.27)
    Ou, suivant une autre interprétation, en travaillant avec foi à la construction de l'arche, Noé proclamait que le monde, la terre et ceux qui l'habitaient, (2Pierre 2.5) étaient mûrs pour la destruction.
    - C'est encore par la foi que Noé devint héritier de la justice qui est selon la foi. Il entre en possession (Hébreux 1.14 ; 6.12) de cette justice quand, en raison de sa foi, il est déclaré agréable à Dieu ; il fut le premier qui obtint ce témoignage (Genèse 6.8,9)
    Les interprètes modernes n'admettent pas, malgré la ressemblance des termes employés, que cette justice selon la foi soit la justice par la foi, comme l'entend Paul, (Romains 1.17 ; 3.22-24) le pardon des péchés en vertu de la rédemption opérée par Jésus-Christ.
    - L'exemple de Noé est cité par Jésus-Christ pour faire ressortir le contraste de sa foi avec l'incrédulité et la sécurité charnelle du monde. (Matthieu 24.37 et suivants)
  • 11.8 Par la foi, Abraham étant appelé, obéit en partant pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage ; et il partit, ne sachant où il allait. 8 à 22 La foi et les promesses de Dieu. Exemples des patriarches.
    Genèse 12.1 et suivants
    Ici encore, l'auteur a soin de faire remarquer que l'objet de la foi d'Abraham ne se voyait point, Dieu, dans la vocation du patriarche, n'ayant pas voulu même lui nommer le pays où il devait aller ; et que la foi produit l'obéissance ou plutôt est elle-même l'obéissance, la soumission du cœur et de la volonté à la Parole de Dieu. (Comparer Jean 3.36 ; note.)
    Il obéit en partant ou comme on peut traduire l'infinitif grec qui sert de complément au verbe : il obéit, il partit par obéissance.
    - A, D ont l'article devant le participe appelé ; il faudrait rendre cette leçon par : le nommé Abraham
  • 11.10 Car il attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l'architecte et le constructeur. Pour bien comprendre les réflexions que l'auteur fait, dans les Hébreux 11.7-16, sur la position d'Abraham et des patriarches dans le pays de Canaan, il faut se rappeler les pensées qu'il a exprimées (Hébreux 4.1-11) sur cette terre de la promesse et du repos.
    La vie d'étrangers habitant sous des tentes, les patriarches ne l'adoptèrent pas, parce qu'elle leur plaisait, parce qu'elle était dans les mœurs de l'Orient, ou parce qu'ils n'auraient pu acquérir des possessions en Canaan (Abraham était très riche et la remarquable histoire rapportée dans le 23e chapitre de la Genèse montre assez ce qu'il aurait pu faire avec ses biens) ; ils s'y soumirent uniquement dans la confiance inébranlable que Dieu, selon sa parole, donnerait ce pays entier à leur postérité, et qu'ensuite, dans cette postérité, "toutes les familles de la terre recevraient une bénédiction."
    Ils ne pouvaient alors concevoir toute la portée de cette promesse. Mais grâce à elle, la possession future de Canaan n'était pas pour eux l'objet d'une espérance purement terrestre ; elle élevait leur foi jusqu'à des objets spirituels et éternels : d'abord, parce qu'elle annonçait le salut du monde, et ensuite parce que, leur donnant à entendre qu'ils ne posséderaient pas eux mêmes le pays de Canaan, (voir Genèse 15.13 et suivants) elle les plaçait en présence d'une contradiction que leur foi seule pouvait résoudre, et qu'elle résolut en effet en leur montrant dans Canaan l'image et le gage d'une patrie meilleure, permanente, céleste, qu'ils attendaient.
    Telle est l'interprétation de leur foi et de leur vie, que l'auteur donne de la manière la plus claire dans Hébreux 11.13-16. Ici, il montre qu'Abraham a résolu la contradiction impliquée en sa position d'étranger dans la terre de la promesse, car il attendait la cité qui a des fondements inébranlables (cette image fait contraste avec les tentes légères où lui et ses descendants vivaient) et qui a Dieu lui-même pour architecte et pour constructeur, créateur, ouvrier. (Hébreux 11.16, 3e note.)
    Par cette cité l'auteur a en vue Jérusalem, qui, après avoir été la capitale du royaume théocratique établi dans la Canaan terrestre et avoir possédé le temple, signe visible de la présence de Dieu, est devenue, dans les cieux, le séjour de ceux qui sont réunis dans la communion de Dieu. (Comparer Hébreux 11.16 ; 12.22 ; Apocalypse 21)
  • 11.11 Par la foi, Sara, elle aussi, reçut la puissance de fonder une postérité, et cela malgré son âge avancé, parce qu'elle estima fidèle Celui qui avait fait la promesse. "C'est merveille que la foi de Sara soit louée, vu qu'elle est manifestement arguée d'infidélité, en ce qu'elle se rit de la parole de l'ange comme d'une fable. (Genèse 18.10-15) Il faut confesser que sa foi a été mêlée de défiance ; mais parce que, après avoir été admonestée, elle corrige sa défiance, elle ne laisse point pour cela d'être avouée de Dieu et sa foi louée. Et de ceci nous recueillons une doctrine fort utile : quoique notre foi chancelle ou cloche en quelque sorte, elle ne laisse pas pourtant d'être approuvée de Dieu, moyennant que nous ne lâchions pas la bride a notre défiance." Calvin.
    - C'est ce contraste du doute et de la foi que l'auteur laisse apercevoir dans ces mots : Sara elle aussi.
    Nous rendons par : et cela malgré son âge avancé, les termes de l'original qui signifient littéralement par delà ou contre le temps de l'âge.
    - Le texte reçu (Majusc., versions) ajoute : elle enfanta. D donne à Sara l'épithète de stérile.
    Fonder une postérité : d'autres traduisent concevoir.
  • 11.12 C'est pourquoi aussi il est né d'un seul homme, et même d'un homme amorti, une multitude comme les étoiles du ciel, et comme le sable qui est sur le bord de la mer, lequel ne se peut compter. Comparer Genèse 15.5 ; 22.17 ; 32.12 ; comparer Romains 4.18-22.
  • 11.13 Selon la foi tous ceux-là sont morts sans avoir obtenu les choses promises, les ayant seulement vues et saluées de loin, et ayant professé qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Selon la foi, comme le comporte la foi et conformément à la position du croyant ici-bas, ils sont morts sans avoir reçu les choses promises, les ayant seulement vues et saluées de loin, ainsi que des pèlerins saluent à l'avance le but de leur voyage.
    Jésus-Christ a rendu à la foi d'Abraham un semblable témoignage. (Jean 8.56)
    "Dieu exerce la foi des siens jusqu'à la mort, pour la couronner d'une immortalité plus glorieuse. Les plus grands des saints sentent bien qu'ils n'ont pas encore reçu les biens que Dieu leur a promis. Citoyens du ciel, mais étrangers et voyageurs sur la terre, ils voient de loin leur patrie par la foi, ils la saluent par l'espérance d'y arriver bientôt, ils y tendent et y courent par les désirs, les mouvements et les œuvres de leur charité." Quesnel.
    Voir sur le sens de cette profession Hébreux 11.10, note, et comparer Genèse 23.4 ; 47.9 ; 1Chroniques 29.15 ; 1Pierre 2.11.
    Comparer Hébreux 11.10, note. Leur profession d'être étrangers sur la terre de la promesse montre clairement qu'ils cherchent leur vraie patrie ; (Hébreux 11.14) car, s'il s'agissait pour eux d'une patrie terrestre, s'ils se souvenaient de celle d'où ils étaient sortis, s'ils voulaient parler du pays de leur origine, ils auraient le temps ou l'occasion d'y retourner ; mais (grec mais maintenant, particule qui oppose le fait réel au fait supposé : s'ils se souvenaient), il est évident que leurs désirs et leur foi tendaient plus haut. (Hébreux 11.15,16)
    "Tout est prophétique dans les patriarches, et surtout l'oubli de leur pays et des biens de la terre." Quesnel.
    Le verbe : ils se souvenaient est à l'imparfait, parce que l'auteur sous-entend : en parlant ainsi. (Hébreux 11.15)
    Une variante de Sin., D, admise par Tischendorf, a ce verbe au présent : ils se souviennent. Cette leçon est rejetée par la plupart des éditeurs.
  • 11.16 mais ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste ; c'est pourquoi Dieu n'a point honte d'eux, ni d'être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité. Grec : N'a point honte d'eux d'être appelé leur Dieu ; l'infinitif explique en quoi il n'a pas honte d'eux.
    Dieu daigna s'appeler leur Dieu même longtemps après qu'ils eurent disparu de la scène de ce monde. (Genèse 26.24 ; 28.13 ; Exode 3.6)
    On sait quelle conclusion Jésus-Christ tirait de ces paroles concernant la résurrection et la félicité éternelle des patriarches. (Matthieu 22.32, note.) Cette pensée occupe aussi l'esprit de notre auteur.
    La preuve (car) que Dieu n'a pas honte d'eux, c'est qu'il leur a préparé une cité, la cité qu'ils attendaient, "dont Dieu est l'architecte et le constructeur." (Hébreux 11.10. Comparer Hébreux 12.22 ; 13.14 ; Galates 4.26)
    L'auteur ne dit pas qu'ils soient entrés immédiatement en possession de cette cité, d'après Hébreux 11.39,40 (voir la note), ils n'y devaient parvenir que par le moyen de Christ et de son œuvre rédemptrice. Une fois qu'ils y furent entrés, Dieu fut "leur Dieu," dans toute la plénitude du terme. (Voir la note précédente. Comparer Apocalypse 21.2-4,22,23 ; 22.3-5)
  • 11.18 lui auquel il avait été dit : En Isaac te sera nommée une postérité ; C'est-à-dire : "te sera accordée une postérité qui portera ton nom."
    Citation textuelle de Genèse 21.12.
  • 11.19 ayant estimé que Dieu est puissant même pour ressusciter d'entre les morts ; c'est pourquoi il le recouvra aussi en figure. L'épreuve terrible d'Abraham (Genèse 22.1) ne fut point avant tout celle de sa tendresse de père, et ne mit pas seulement au grand jour son amour pour Dieu et son obéissance ; ce qui fut le plus vivement mis à l'épreuve en lui, c'est sa foi.
    Les promesses qui étaient le fondement de sa vie religieuse, l'objet de toute son espérance, il savait, avec une parfaite certitude, qu'elles ne s'accompliraient qu'en Isaac ; (Hébreux 11.18) et il reçoit l'ordre de sacrifier ce fils ! Quelle contradiction en Dieu !
    Que va devenir la foi d'Abraham ? Cette foi lui donne l'assurance que Dieu saura bien concilier toutes les contradictions, sauver l'honneur de sa fidélité et de sa vérité, dût il pour cela ressusciter Isaac d'entre les morts.
    C'est pourquoi, en vertu de sa foi (d'autres prennent le mot grec dans son sens local : d'où, c'est-à-dire d'entre les morts), aussi il le remporta (comme on remporte le prix d'une victoire) aussi figurément ou en figure (grec en parabole), c'est-à-dire comme un symbole de la puissance qu'a Dieu de ressusciter les morts. (Voir le même mot Hébreux 9.9)
    Pour Abraham, au moment où il saisit le couteau, le sacrifice était fait, son fils était mort. Qu'importe ! se disait-il ; plutôt que de manquer à ses promesses, Dieu rendra la vie à mon fils.
    Ainsi la délivrance que Dieu lui accorda, en l'arrêtant au moment où il allait frapper l'enfant, fut bien pour lui, et est pour tous ceux qui le suivent dans sa foi, une parabole de la résurrection, car les promesses divines s'étendent jusqu'à la vie éternelle. Quiconque donne à Dieu ses bien-aimés par la foi, les recevra de nouveau par la résurrection.
    Plusieurs interprètes ont pensé que l'auteur voyait dans ce fait une image de la résurrection du fils de Dieu, d'après une allusion à Abraham que Paul fait Romains 8.32. Il est peu probable que cette pensée soit dans notre passage.
    Mais d'autre part la traduction : par une sorte de résurrection, c'est-à-dire par une délivrance qui ressemblait à une résurrection (Calvin, Osterwald, Segond), ne tient pas assez compte du terme en parabole.
    Quelques-uns, au lieu de traduire le terme grec par en parabole, le rendent, selon le sens du verbe d'où il est dérivé par : dans l'offrande, "dans le sacrifice" (Weizsäcker), "au moment même où il l'exposait." (Oltramare.) Cette traduction est contraire au sens constant du mot. (Comparer Hébreux 9.9)
  • 11.20 Par la foi, Isaac bénit, même au sujet de choses à venir, Jacob et Esaü. Isaac ne possédait rien encore en Canaan lorsque, dans la bénédiction qu'il prononça sur ses fils, il annonça à l'un et à l'autre l'accomplissement futur des promesses de Dieu. (Genèse 27.29,39,40)
    Toujours le caractère distinctif de la foi qui voit l'invisible et que l'auteur relève en disant : il les bénit même au sujet de choses à venir. Le mot même manque, il est vrai, dans Sin., majuscules, versions.
  • 11.21 Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora, appuyé sur le haut de son bâton. Genèse 48.13-19.
    - La version grecque des Septante, que suit l'auteur, porte sur le haut de son bâton, au lieu de "sur le chevet de son lit," comme il y a dans l'hébreu. (Genèse 47.31)
    Ce changement tient uniquement à une prononciation différente du même mot hébreu (matteh, bâton, pour mittah, lit). Mais cela n'est d'aucune importance pour le sens du récit.
    Ce que l'auteur veut nous montrer, c'est la foi de Jacob qui demande à son fils Joseph de transporter ses restes mortels dans la terre promise, (Genèse 47.29,30) et adore Dieu pour cette grâce, comme si déjà son peuple voyait l'accomplissement de la promesse.
    - Il y a littéralement : il adora ou se prosterna sur son bâton.
    La Vulgate, La version de Port Royal, Reuss et Stapfer rapportent le mot son bâton à Joseph, entendant par là le bâton du commandement que Dieu lui avait donné en Egypte, et pensent que Jacob s'inclina devant le sommet du bâton de Joseph pour reconnaître solennellement celui-ci comme chef de la famille. Cette interprétation ne paraît pas fondée. Elle est repoussée par la plupart des commentateurs.
  • 11.22 Par la foi, Joseph mourant fit mention de l'exode des fils d'Israël, et donna des ordres au sujet de ses ossements. Genèse 50.24 et suivants
    Même foi certaine de l'invisible, c'est-à-dire de l'accomplissement futur de la promesse de Dieu : les enfants d'Israël prendront possession de Canaan ; Joseph, ainsi que son père, veut que ses ossements reposent dans la patrie.
    "Il est facile de se regarder comme étranger sur la terre, quand on y est misérable : mais de le faire, comme Joseph, jusqu'à la mort, au milieu des honneurs, des richesses et d'une puissance presque sans bornes, c'est un des plus héroïques effets de la foi." Quesnel.
  • 11.23 Par la foi, Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par son père et sa mère, parce qu'ils virent que c'était un bel enfant et qu'ils ne craignirent pas l'édit du roi. 23 à 40 La foi et la lutte contre le monde. Moïse et les temps postérieurs.
    Leur foi les mit au-dessus de la crainte. Cette foi leur fit voir aussi dans la beauté de l'enfant, un présage de l'œuvre que Dieu accomplirait par son moyen pour la délivrance du peuple. "Il était beau aux yeux de Dieu" dit Etienne dans son discours. (Actes 7.20)
    - Le grec porte ses pères, expression qui désigne le père et la mère. L'Exode (Exode 2.2) ne parle que de la mère.
  • 11.26 estimant l'opprobre du Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte, car il avait les regards arrêtés sur la rémunération. Moïse devait refuser (grec renier) le titre et les honneurs de fils d'une fille de Pharaon, (Exode 2.10) choisir entre les mauvais traitements qu'endurait son peuple et la (grec) temporaire jouissance du péché, entre l'opprobre du Christ et les trésors de l'Egypte.
    Sa foi ne lui permit pas d'hésiter, car, soutenu par elle, il avait les regards arrêtés sur la rémunération (grec il regardait loin du monde vers la rémunération). (Comparer Philippiens 3.7-11)
    Et cependant tout ce qu'il pouvait espérer était encore invisible, mais l'invisible est précisément l'objet de la foi. (Hébreux 11.27 ; comparez Hébreux 11.1, note.)
    - Les souffrances et les mépris auxquels était exposé le peuple de Dieu en Egypte étaient déjà l'opprobre du Christ, parce que Christ était celui auquel devait aboutir tout le développement de l'ancienne Alliance et que, par conséquent, les fidèles de cette Alliance souffraient déjà pour lui, en vue de son règne.
    De même les souffrances des chrétiens sont les souffrances de Christ, (2Corinthiens 1.5 ; Colossiens 1.24) de ce Christ éternel et toujours vivant qui combat et qui souffre en son corps, en ses membres encore sur la terre. C'est lui qui fait ainsi l'unité des deux Alliances, qui remplit l'une et l'autre de son Esprit, de sa vie.
    - La rémunération ou récompense que Moïse avait en vue n'était pas la Canaan terrestre qu'il ne devait jamais posséder, mais, comme les patriarches, il attendait la céleste. (Hébreux 11.16 ; 10.35)
  • 11.27 Par la foi, il quitta l'Egypte, sans craindre la colère du roi ; car il tint ferme, comme voyant Celui qui est invisible. Les mots : il quitta l'Egypte, se rapportent-ils à la fuite de Moïse après avoir tué l'Egyptien, (Exode 2.14,16) ou à sa sortie d'Egypte avec le peuple ?
    On peut trouver des raisons pour l'un et pour l'autre sens.
    Pour le premier, on peut alléguer surtout l'ordre chronologique que suit ici l'auteur, (Hébreux 11.28,29) et qui se trouverait interverti s'il s'agissait de la sortie d'Egypte avec le peuple. Mais alors pourquoi ferait-il cette réflexion : sans craindre la colère du roi, puisque c'est précisément par la crainte du roi que Moïse s'enfuit ? Pourquoi encore choisirait-il dans la vie de Moïse, vie si riche en actes héroïques de foi, cette fuite, comme une preuve spéciale de sa foi, comment enfin passerait-il sous silence la vocation de Moïse en Horeb ? Pourquoi ne nous le montrerait-il pas retournant en Egypte, seul avec la force de Dieu, pour aller délivrer son peuple ?
    Non, le grand acte de foi de Moïse, qui doit être seul mentionné dans ce bref aperçu de sa carrière, c'est sa sortie d'Egypte avec le peuple. C'est cette sortie qu'il opéra sans se laisser arrêter par toutes les difficultés qui s'y opposaient, sans craindre la colère du roi, et parce qu'il demeura ferme comme voyant Celui qui est invisible. (Hébreux 11.1, note.)
    C'est de cette sortie que l'auteur parle, la désignant d'abord d'une manière générale par un seul mot : il quitta l'Egypte, puis reprenant en détail divers traits de la foi que Moïse fit paraître dans cette grande entreprise.
    De ces mots : voyant Celui qui est invisible, et de l'exemple de Moïse, "nous recueillons que la vraie nature de la foi est d'avoir toujours Dieu devant les yeux, secondement, que la foi regarde des choses plus hautes et cachées en Dieu que celles que nos sens peuvent appréhender ; tiercement, que le seul regard de Dieu suffit pour vaincre notre mollesse, et faire que nous soyons plus endurcis que pierres contre tous les assauts de Satan." Calvin.
  • 11.28 Par la foi, il institua la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur des premiers-nés ne touchât pas les Israélites. Grec : afin que celui qui exterminait les premiers-nés ne touchât pas eux, c'est-à-dire ceux des Israélites. (Exode 12.13)
    L'exterminateur : les Septante ont traduit ainsi, dans Exode 12.23, un mot hébreu qui signifie l'extermination. Ils se figuraient celle-ci comme opérée par un ange. (1Chroniques 21.12,15 ; comparez 1Corinthiens 10.10)
  • 11.29 Par la foi, ils traversèrent la mer Rouge, comme une terre sèche ; ce que les Egyptiens ayant tenté, ils furent engloutis. Exode 14.26 et suivants
    Grec : de laquelle (mer Rouge) les Egyptiens ayant fait essai, lis furent engloutis.
    Selon les apparences, l'acte des Israélites et celui des Egyptiens fut le même, les uns et les autres couraient le danger de périr. Mais l'un des deux peuples avait un ordre de Dieu et une promesse à laquelle s'attachait sa foi, tandis que l'autre n'avait ni promesse ni foi.
    De là, la différence dans l'issue d'une tentative qui montre, d'une part, la confiance en Dieu et en sa parole, de l'autre, une audace tout humaine.
  • 11.30 Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours. voir Josué 6.
    C'est la foi de Josué, bien plus que celle du peuple, que l'auteur loue ici, et une foi dont toute la valeur est dans son objet, la parole de Dieu, à laquelle Josué obéit, quelque ridicule que pût paraître aux yeux de la raison ce moyen de prendre une ville fortifiée.
  • 11.31 Par la foi, Rahab la prostituée ne périt point avec ceux qui n'avaient pas cru, ayant reçu les espions pacifiquement. Grec : avec paix. Josué 2.1 et suivants
    Plusieurs interprètes, suivis par nos anciennes versions, n'ont pas eu le courage d'attacher au nom d'une femme dont l'écriture loue la foi et la conduite, l'épithète que l'auteur lui applique d'après l'histoire sainte, et que Jacques emploie également à dessein. (Jacques 2.25)
    Ils donnent au mot de prostituée le sens d'hôtelière, que n'a pas l'original. Ils ont été précédés dans cette voie par les rabbins. Mais ils n'ont pas vu que cette triste condition de Rahab fait éclater la grâce de Dieu dans cette femme. Malgré sa vie précédente, elle fut sauvée par sa foi : celle-ci en paraît d'autant plus étonnante. (Comparer Matthieu 21.31,32)
    A l'approche du peuple de Dieu, elle se déclare pour lui. Pénétrée de la crainte de l'Eternel, dont elle témoigne connaître les merveilleuses dispensations envers son peuple, (Josué 2.9-13) elle montre par sa foi que ses concitoyens auraient pu être sauvés comme elle.
    L'auteur confirme cette super position quand il dit qu'à cause de sa foi elle ne périt point avec les incrédules, auxquels il ne restait ainsi aucune excuse. Et non seulement elle ne périt pas, mais elle sauva avec elle toute sa famille, se joignit au peuple de Dieu, (Josué 6.23-25) épousa dans la suite un Israélite, Salomon, fils de Nahassan, de la tribu de Juda et prit place, par Booz et David dans les rangs des ancêtres de Jésus-Christ. (Ruth 4.20-22 ; Matthieu 1.5)
  • 11.32 Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquera si je parle de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David et de Samuel et des prophètes ; Par cette transition, l'auteur passe à une revue plus sommaire des héros de la foi dans l'histoire subséquente du peuple de Dieu. Il rappelle d'abord ceux qui ont prouvé leur foi par de grandes actions ; (Hébreux 11.32-35) puis ceux qui l'ont montrée par leur constance dans de grandes épreuves. (Hébreux 11.35-38)
    Ces premiers exemples sont tirés du livre des Juges : Gédéon, Juges 6 et suivants ; Barac, Juges 4.6 et suivants, Samson, Juges 13 et suivants, Jephté, Juges 11.
  • 11.33 qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent l'effet des promesses, fermèrent la gueule des lions, Josué, David, etc., par exemple 2Samuel 8.1, etc.
    - Ce par la foi doit s'étendre à tous les faits de la période qui suit, jusqu'à Hébreux 11.38.
    Samuel, (1Samuel 7.15) David, (2Samuel 8.15) Salomon, (1Rois 3.16) etc.
    Promesses spéciales et personnelles et non la grande promesse du Messie et du salut, qui était sans doute l'objet principal de leur foi, mais dont ils ne virent pas l'accomplissement. (Hébreux 11.39)
    voir Daniel 6.22.
  • 11.34 éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, triomphèrent de la maladie, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. voir Daniel 3.1 et suivants
    Peut-être Elie, (1Rois 19.10) Elisée (2Rois 6.14 et suivants) et surtout avant eux, David. (1Samuel 18.11 ; 19 ; 10 ; 21.10)
    Grec : reprirent des forces loin de la maladie. Ézéchias. (Esaïe 38.1 et suivants.)
    Grec : Firent fléchir des armées rangées en bataille (proprement : des camps) d'étrangers. Abraham, Josué, les Juges, David etc.
  • 11.35 Des femmes recouvrèrent leurs morts par une résurrection ; d'autres furent torturés, n'acceptant pas la délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection ; 1Rois 17.17 et suivants ; 2Rois 4.32 et suivants
    L'auteur pense sans doute aux souffrances d'Eléazar, rapportées /RAPC 2Ma 6 :18-31., et aux sept frères mis à mort avec leur mère.
    Tous n'acceptèrent pas la délivrance qui leur était offerte à condition qu'ils reniassent leur foi, parce qu'ils croyaient à une résurrection meilleure que cette délivrance même. Ce sont leurs propres paroles. (/RAPC 2Ma 6 :26 ; comparez avec /RAPC 2Ma 7 :9,11,14,20,23,29,36)
    , et aux sept frères mis à mort avec leur mère.
    Tous n'acceptèrent pas la délivrance qui leur était offerte à condition qu'ils reniassent leur foi, parce qu'ils croyaient à une résurrection meilleure que cette délivrance même. Ce sont leurs propres paroles. ( /RAPC 2Ma 6 :26. ; comparez avec /RAPC 2Ma 7 :9,11,14,20,23,29,36) ; comparez avec /RAPC 2Ma 7 :9,11,14,20,23,29,36.))
  • 11.36 d'autres furent mis à l'épreuve par des moqueries et des verges, et même par les liens et la prison. voir Genèse 39.20,Jérémie 20.2 /RAPC 2Ma 7 :7.
  • 11.37 Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils furent mis à mort par l'épée, ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, manquant de tout, affligés, maltraités, La lapidation était la peine de mort en usage chez les Juifs, Zacharie, fils de Jehojada, mourut de ce supplice (2Chroniques 24.21, comparez Matthieu 23.35) ainsi que le prophète Jérémie, d'après là tradition.
    - Une tradition aussi, généralement reçue dans les premiers siècles de l'Eglise rapporte que le prophète Esaïe fut scié en deux sous Manassé. (Comparer 2Rois 21.16)
    - Plusieurs prophètes (grec) moururent de mort par l'épée au temps d'Elie. (1Rois 19.10)
    - Souvent les prophètes, pour fuir les persécutions, ou pour mieux faire sentir au peuple ses péchés, se retiraient dans les déserts, vêtus de peaux d'animaux, exposés à toutes les privations. (2Rois 1.8 ; Zacharie 13.4)
    - Le verbe : ils furent tentés, surprend au milieu de cette énumération de supplices. S'il est authentique, il exprime sans doute la tentation spéciale qu'il y a pour l'homme le plus fort dans ces horribles souffrances. Mais comme, suivant les manuscrits, il est tantôt avant, tantôt après : ils furent sciés, et que ce dernier mot ressemble au premier à deux lettres près, on a supposé qu'un lecteur qui ne comprenait pas à quels martyrs s'appliquait cette mention mit, comme conjecture, en marge : ils furent tentés, et que dans la suite ce vocable passa dans le texte. On a proposé aussi d'y changer deux lettres pour en faire un verbe qui désignerait le supplice par le feu.
  • 11.38 eux dont le monde n'était pas digne, errants dans des déserts et des montagnes et des cavernes et dans les antres de la terre. voir 1Rois 18.4,13 ; 19.4,9,13 /RAPC 1Ma 2 :28. et suivants, /RAPC 2Ma 5 :27 6 :11 10 :6. et suivants, / 5.27 ; 6.11 ; 10.6.
  • 11.40 Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne, parvinssent pas à la perfection sans nous. Tous ces hommes de Dieu ont obtenu, chacun en son temps, le témoignage dont l'auteur a déjà parlé, (Hébreux 11.2, note) et cela par le moyen de la foi qui les rendit agréables à Dieu et capables de si grandes actions et de si grandes souffrances.
    Leur foi est d'autant plus admirable, qu'ils durent vivre de cette foi seule, ne marchant jamais par la vue parce qu'ils ne reçurent point l'objet de la promesse, ne virent pas le Messie, le Sauveur qu'ils attendaient, ni l'accomplissement de son œuvre rédemptrice (Heb. 8-10), et qu'ils ne parvinrent pas à la possession du salut et de la félicité éternelle. (Comparer Hébreux 11.13, note.)
    Le quelque chose de meilleur que Dieu avait en vue, qu'il avait, non seulement prévu, mais arrêté pour nous, c'est-à-dire pour les croyants de la nouvelle Alliance, c'était la pleine manifestation de sa grâce dans la vie et la mort de son Fils. Leur condition est, par là, infiniment préférable à celle des fidèles de l'ancienne. (Comparer Luc 16.16 ; Matthieu 11.11, note, Jean 8.56)
    Une conclusion toute pratique s'impose à la conscience des lecteurs :
    "Si ceux-là, à qui n'avait pas lui encore une si grande lumière de la grâce, se distinguèrent pourtant par une si admirable constance dans leurs épreuves, que ne devrait pas produire en nous toute la splendeur de l'Evangile ? Quelques étincelles de lumière les conduisirent au ciel : comment nous excuserons-nous si nous restons attachés à la terre, nous que le Soleil de justice éclaire ?" Calvin.
    - Que veut dire l'auteur en ajoutant les mots : afin qu'ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous ? (Voir, sur le sens de ce mot : Hébreux 5.9 note.) Il explique pourquoi les fidèles de l'ancienne Alliance n'ont pu avoir part à la félicité du ciel et de la communion avec Dieu, avant la venue du Sauveur, ils seraient alors parvenus à la perfection sans nous, autrement que nous ; or Dieu voulait qu'il n'y eût qu'un seul moyen de salut pour tous les hommes.
    Quelques interprètes attribuent à l'auteur ce raisonnement : si les croyants des anciens âges étaient parvenus a la perfection, ils y seraient parvenus sans nous, parce que la venue du Christ aurait eu lieu de leur temps, que la fin du monde serait intervenue peu après et que nous ne serions, par conséquent, pas nés. C'est introduire dans le texte une idée qui lui est étrangère.
    - Quant à la question de savoir comment l'auteur se représente la condition des fidèles de l'ancienne Alliance entre le moment où ils moururent et celui où Christ accomplit la rédemption, notre passage ne permet pas de la résoudre.
  • Hébreux 12

  • 12.1 Ainsi donc, nous aussi, puisque nous sommes entourés d'une si grande nuée de témoins, ayant rejeté tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, poursuivons avec persévérance la course qui nous est proposée, Chapitre 12.
    1 à 11 La course persévérante du croyant qui, les regards sur Jésus, endure les épreuves.
    Grec : Ayant, placée autour de nous une si grande nuée de témoins.
    Il s'agit ici des témoins de la foi que l'auteur a rappelés dans le chapitre précédent, et de tant d'autres encore qui ont glorifié Dieu par leur constance dans les épreuves. Ils sont une grande nuée, une multitude, quoique, à chaque époque, le peuple de Dieu peu nombreux.
    Cette pensée est fort encourageante, (comparez Apocalypse 7.9) et c'est en effet pour affermir ses frères dans leur foi que l'auteur leur rappelle ce fait. Veut-il dire que ces témoins nous entourent réellement de leur présence invisible et sont les spectateurs de notre course ? La comparaison de la vie chrétienne avec la course dans le stade donne à le penser.
    Grec : Courons avec persévérance la course (la lutte à la course) placée devant nous. (Comparer Hébreux 10.36)
    On retrouve ici l'image favorite de l'apôtre Paul, la vie chrétienne représentes comme une de ces courses dans le stade auxquelles les Grecs se livraient avec passion dans leurs jeux publics. (Comparer 1Corinthiens 9.24,25, note ; Philippiens 3.14., note, 1Timothée 6.12 ; 2Timothée 4.7)
    Une "nuée de témoins" entourait alors les concurrents et les encourageait de ses applaudissements. Pour le chrétien, ce sont tous ceux qui ont déjà combattu et vaincu. Ceux qui couraient dans la lice avaient grand soin de se débarrasser de tout fardeau qui aurait pu entraver la vitesse de leur course.
    Que de choses, même permises, que d'attachements, que de soucis, même légitimes, peuvent devenir pour le croyant une entrave ! Mais il est une chose qui arrêterait absolument sa course, et que l'auteur nomme sans figure : c'est le péché.
    L'épithète appliquée au péché et qu'on peut rendre par ces mots : qui enveloppe (ou circonvient) aisément, ne se trouve qu'ici. L'image qu'elle renferme a été entendue soit de gens qui entourent le coureur et l'arrêtent dans sa course, soit d'un vêtement flottant qui gêne sa marche. Cette dernière comparaison est la plus naturelle et la plus généralement admise aujourd'hui. Telle est l'action du péché s'il n'est absolument rejeté ! (Romains 7.21)
  • 12.2 les regards arrêtés sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi ; qui, en vue de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, ayant méprisé la honte, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. En poursuivant notre course, nous devons (grec) détourner nos regards du monde pour les tenir arrêtés sur Jésus, notre Sauveur, vainqueur avant nous dans la même course, dans le bon combat de la foi, et qui nous conduit à la victoire.
    C'est pourquoi il est appelé ici le chef et le consommateur de la foi. Les anciens interprètes entendaient ce mot de la foi du chrétien, dont Jésus serait "l'auteur" qui la crée dans le cœur, et le consommateur qui l'amène à son plein développement.
    Chrysostome disait : "C'est lui qui a déposé en nous le premier germe de la foi, comme il dit à ses disciples : "Ce n'est pas vous qui m'avez élu, mais c'est moi qui vous ai choisis", (Jean 15.16) ou, comme Paul s'exprime : "Je connaîtrai comme j'ai été connu." (1Corinthiens 13.12) Or, si c'est lui qui a opéré le commencement, il accordera aussi la fin." (Philippiens 1.6)
    On peut objecter à cette explication que le mot grec ne signifie pas auteur, dans le sens de créateur, mais chef, conducteur, et que Jésus n'est pas appelé chef de notre foi, mais de la foi.
    Aussi les interprètes récents entendent-ils par la foi, celle dont Jésus vivait lui-même, et le sens serait alors : "Il est le chef qui nous précède en donnant l'exemple de la foi, de cette foi qu'il a portée jusqu'à la perfection."
    Cependant on peut se demander si c'est là tout ce que l'auteur a voulu exprimer. Le titre qu'il donne à Jésus, s'il ne signifie pas proprement "auteur," prend le sens de promoteur, instigateur. Quand il caractérise le rôle de Jésus dans l'œuvre du salut, il ne le présente pas seulement comme le modèle du croyant en donnant l'exemple de la vie divine, Jésus est devenu "Prince de la vie," il la communique à ceux qui le suivent. (Comparer Hébreux 2.10 ; 5.8,9,Actes 3.15,5.31)
    Les mots : en vue (ou, grec au lieu) de la joie qui lui était proposée (grec la joie placée devant lui) ont été expliqués de trois manières différentes :
    au lieu de la joie qu'il avait de toute éternité, "dont il jouissait" (Peschito, Bèze, Schlatter), et qu'il a sacrifiée par amour, il est venu ici-bas souffrir la croix ;
    au lieu de la joie qu'il aurait pu avoir même sur la terre, "qui lui était proposée, qu'il avait sous la main dont il pouvait jouir s'il avait voulu" (Calvin, von Loden) : il y a renoncé volontairement ;
    en vue de la joie qu'il aurait dans la gloire du Père après avoir tout souffert et tout surmonté, et qui devait être le prix de ses humiliations et de ses douleurs.
    Ainsi l'entendent la plupart des interprètes modernes, et c'est le sens qui paraît le plus en harmonie avec les termes du texte. Jésus, homme, notre frère a combattu comme nous tous jusqu'à la victoire, dont le prix lui était proposé, et pour l'obtenir, il (grec) a soutenu, (Hébreux 10.32) ou enduré la croix, méprisant la honte qui s'y attachait. Cette honte n'existait qu'aux yeux des hommes ; la croix, devant Dieu, était une gloire, suivie de la gloire éternelle.
    Pour Jésus la croix était en effet, le chemin du trône de Dieu, à la droite duquel il s'est assis. (Comparer Hébreux 1.3)
    Il ne résulte point de cette pensée que Jésus ait ainsi souffert par une recherche de lui-même et de sa propre joie. Car cette joie n'est si grande pour lui, le Sauveur, que parce qu'elle glorifie Dieu (voir la même pensée dans Philippiens 2.5-11), et parce qu'elle devient le partage d'êtres qui étaient voués à une éternelle misère. (Matthieu 25.21 ; Jean 4.36,15.11 ; 17.13)
    - Mais il ne faut pas perdre de vue le but de l'auteur, qui est de montrer aux chrétiens la source intarissable de leur courage et de leur force. Ils la trouvent dans l'exemple et la communion de leur Sauveur, en le suivant sur la voie qui l'a conduit où il est. (Hébreux 12.3) La même pensée est exprimée ainsi par Paul : "Si nous souffrons avec lui, nous serons aussi glorifiés avec lui." (Romains 8.17)
  • 12.3 Considérez en effet Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction contre lui-même, afin que vous ne vous laissiez pas abattre, étant découragés dans vos âmes. La contradiction, dont Jésus fut l'objet durant toute sa vie, ne consista pas seulement en paroles : ce fut surtout la révolte et l'inimitié dont le monde le poursuivit jusque sur la croix. Ainsi fut accomplie à la lettre la prophétie de Siméon : "Celui-ci sera...un signe auquel on contredira." (Luc 2.34)
    Si tel fut le Maître, à quoi doivent s'attendre les disciples ? Quel motif (en effet) de regarder à Jésus !
    - Une var. de Sin. D, versions, Pères, porte : "Une si grande contradiction de la part des pécheurs contre eux-mêmes."
    Cette leçon est adoptée par Westcott et Hort. Elle donnerait au passage ce sens : "En rejetant Jésus, les pécheurs se contredisent eux-mêmes, leur conscience comme leur intérêt supérieur." (Matthieu 23.37) Cette pensée paraît étrangère au contexte et la variante doit être rejetée.
  • 12.4 Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en combattant contre le péché. Les lecteurs de l'épître n'avaient point encore souffert de persécution jusqu'au sang dans leur combat contre le monde (comparez toutefois Hébreux 10.33 et Introduct.) : pourquoi donc seraient-ils découragés, (Hébreux 12.3,5) eux qui peuvent regarder à la croix sanglante de Christ, ou même aux souffrances des témoins de l'ancienne Alliance ? (Hébreux 12.1)
  • 12.6 Car celui que le Seigneur aime, il le corrige, et il frappe de verges tout fils qu'il reconnaît pour sien. Proverbes 3.11, d'après les Septante.
    Il y a dans l'hébreu : "Car celui que l'Eternel aime, il le frappe, et cela comme un père le fils qu'il chérit." Comparer Apocalypse 3.19.
    - Ces paroles présentent les afflictions sous leur jour le plus consolant. (Comparer Romains 5.3 ; 8.28)
    Sans doute, la souffrance est dans notre humanité un effet du péché, un châtiment que Dieu inflige dans sa justice ; mais pour ceux qui, en Christ, sont devenus des fils de Dieu, elle se transforme en un signe de l'amour du Père. (Hébreux 12.7-10)
    Le sentiment de cet amour ôte à la souffrance son aiguillon, l'amertume et la malédiction du péché. La croix que nous portons avec Christ, et qui nous rend semblables à lui, (Philippiens 3.10) est une preuve spéciale de la grâce. Par elle, Dieu consomme ses enfants de la manière dont Jésus fut consommé. (Comparer Hébreux 2.10 ; 5.9)
    Tel est le sens de cette image d'un père qui corrige son fils, tout en l'aimant, et parce qu il l'aime.
    Nous traduisons par corriger et correction, les termes que d'autres rendent par châtier et châtiment, parce qu'ils impliquent l'idée d'une action pédagogique exercée par Dieu.
  • 12.7 C'est pour être corrigés que vous souffrez ; c'est comme des fils que Dieu vous traite, car quel est le fils qu'un père ne corrige pas ? Le grec porte littéralement : En correction vous souffrez.
    D'autres traduisent par l'impératif : "Souffrez la correction." Le texte reçu (minusc.) porte : "Si vous endurez la correction."
    - Les derniers mots du verset sont traduits par plusieurs interprètes : qui est un fils, un vrai fils, que le père ne corrige pas ?
  • 12.8 Mais si vous êtes exempts de la correction à laquelle tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. Grec : Dont tous sont devenus participants.
    L'auteur pense-t-il aux croyants énumérés à Hébreux 11 ? Ou le mot tous reprend-il simplement l'affirmation de Hébreux 12.6 "Il frappe tout fils qu'il reconnaît pour sien ?"
  • 12.9 D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous corrigeaient et que nous les respections, ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ! Ce n'est pas là seulement un argument a fortiori, signifiant : puisque nos pères selon la chair nous ont corrigés et que nous les avons respectés, ne serons nous pas soumis, à bien plus forte raison aux corrections de Dieu, qui est infiniment plus sage et plus saint que nos pères ?
    La comparaison a, dans la pensée de l'auteur, une portée plus profonde. Les pères de notre chair, que nous avions eus pour correcteurs ou éducateurs (ainsi porte le grec), ces auteurs de notre vie naturelle, après nous l'avoir donnée ne pouvaient rien faire de plus ; avec quelque soin qu'ils s'appliquassent à notre éducation, ils ne pouvaient nous communiquer la vie de l'âme.
    Mais le Père des esprits, (Nombres 16.22) celui de qui procède toute vie spirituelle, atteint un tout autre but par le moyen éducateur de l'épreuve : il fait vivre, vivre de la vie véritable, éternelle, ceux qui se soumettent, comme ses enfants, à la discipline de son amour et de son Saint-Esprit. (Hébreux 12.10 ; comparez Romains 8.13)
    L'auteur considère ce précieux fruit de l'éducation divine par l'épreuve comme un fait incontestable : et nous vivrons ! (Comparer Hébreux 10.38)
  • 12.10 Car eux nous corrigeaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais lui le fait pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. L'auteur confirme (car) la certitude de l'espérance qu'il vient d'exprimer, (Hébreux 12.9) en relevant un nouveau contraste entre la correction des pères selon la chair, et celle de notre Père céleste.
    La première, à supposer que ces pères ne suivissent que leurs sentiments naturels, n'avait lieu que selon leurs vues faillibles, souvent erronées (comme ils le trouvaient bon), de plus, leurs corrections s'exerçaient pour peu de jours, pour aussi longtemps que dure l'enfance, la première jeunesse.
    Mais Dieu, dans sa sagesse et son amour, nous corrige durant tout le cours de la vie, et cela pour notre profit pour un profit éternel, puisqu'il ne s'agit de rien moins que de nous rendre participants de sa sainteté. (Lévitique 11.44)
    L'auteur a dit déjà comment ce but est atteint. (Voir Hébreux 12.6, note, Hébreux 12.9, note.)
    On a proposé de voir dans ce peu de jours la durée de notre existence terrestre, (Genèse 47.9) qui est tout le but de l'éducation naturelle tandis que l'éducation que Dieu fait de nous, nous rend participants de sa sainteté et par là même de la vie éternelle. Il n'est pas certain que cette antithèse fût dans la pensée de l'auteur.
  • 12.11 Toute correction, il est vrai, semble au premier moment non un sujet de joie, mais de tristesse ; mais plus tard elle rapporte à ceux qui ont été exercés par elle un fruit paisible de justice. L'auteur ne veut rien exagérer ; il convient que l'épreuve produit au premier moment (grec pour le présent) non de la joie, mais de la tristesse (l'Evangile est si humain !), toutefois, sans s'arrêter trop aux premières impressions douloureuses, il faut regarder au résultat final.
    Et ce résultat, c'est un fruit paisible de justice.
    Le fruit de justice, c'est la sainteté (Hébreux 12.10) dont Dieu veut nous rendre participants par l'épreuve ; et c'est aussi la seule source de la vraie paix. (Esaïe 32.17 ; voir encore, sur le fruit de l'épreuve : Romains 8.28 ; 2Corinthiens 4.17 ; 1Pierre 4.13 ; Jacques 1.2 et suivants)
  • 12.12 C'est pourquoi redressez les mains languissantes, et les genoux fléchissants ; 12 à 17 Exhortation à la fermeté et à la vigilance exercée sur les membres faibles de l'Eglise.
    Esaïe 35.3. Les commentateurs récents pensent que ces termes sont plutôt empruntés au livre apocryphe de Jésus fils de Sirach, (25 :23) avec lequel notre texte concorde exactement, tandis qu'il diffère de celui des Septante dans Esaïe.
    - Redressez, d'autres traduisent : "relevez, fortifiez."
    - Cette parole d'encouragement (Hébreux 12.12-17) est la conséquence naturelle (c'est pourquoi) que l'auteur tire des grandes vérités qu'il vient d'exposer sur le but de l'épreuve.
    Plusieurs interprètes pensent que l'exhortation est adressée à l'Eglise dans son ensemble ; l'auteur se la représenterait sous l'image d'un corps ; (comparez 1Corinthiens 12.12) les mains languissantes, les genoux fléchissants figureraient les membres faibles de l'Elise, qu'il faut affermir par une sage et paternelle discipline. Cette explication nous paraît peu naturelle.
    Les paroles de Hébreux 12.12,13, en tout cas, s'appliquent à chaque chrétien pris individuellement. Même le but indiqué : "Afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas..." peut s'entendre de la vie personnelle du croyant (comparez la note suivante) ; mais on peut aussi admettre que l'expression : "ce qui est boiteux," désigne des membres chancelants de l'Eglise ; c'est ce que font la plupart des commentateurs à cause de l'invitation de Hébreux 12.15.
    Cela n'empêche nullement d'appliquer aux individus les versets Hébreux 12.12,13, l'auteur invoquerait seulement, à l'appui de son exhortation, la solidarité qui unit les chrétiens dans l'œuvre de la sanctification et dans la lutte qu'ils ont à soutenir : fortifiez vous, afin de fortifier les faibles !
  • 12.13 et faites à vos pieds des sentiers droits, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais que plutôt il soit guéri. Comparer Proverbes 4.25,26.
    Ce que sont, pour la vie du corps, des mains affaiblies, des genoux fléchissants (Hébreux 12.12) qui rendent tout l'homme boiteux, impotent, (Hébreux 12.13) c'est ce qu'est pour la vie de l'âme un relâchement général de la piété, des doutes, qui obscurcissent et paralysent la foi, des infidélités dans la conduite, qui éloignent de la communion de Dieu ; en un mot, un état d'âme qui menace de devenir une rechute totale.
    Pour les hommes sincères chez lesquels la conscience parle encore, il y a un remède à ce mal redoutable. Mais il doit être appliqué sans retard ; c'est celui que conseille ici l'auteur : faites à vos pieds des sentiers droits, c'est-à-dire, ôtez de votre chemin les pierres et tout ce qui serait pour vous occasion de chute. (Comparer Esaïe 40.3)
    Soumettez votre âme à une discipline vigilante. Sans cela, il y a danger qu'étant déjà boiteux, avançant avec difficulté (selon d'autres, partagés entre Dieu et le monde, 1Rois 18.21), vous ne sortiez tout à fait du droit chemin ; alors le mal serait sans remède. (Hébreux 12.17)
    La traduction : "Suivez avec vos pieds des voies droites," est condamnée par les interprètes les plus autorisés.
  • 12.14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; Les dissensions entre chrétiens sont un des plus grands dangers pour la vie spirituelle ; la paix, la communion fraternelle, au contraire, est tout ce qu'il y a de plus propre à raffermir les âmes affaiblies.
    De là, le rapport que l'auteur laisse entrevoir ici entre la paix et la sanctification.
    Il faut (grec) poursuivre l'une et l'autre, l'une par l'autre.
    - Quel motif pour des chrétiens d'avancer dans la sanctification ! Dieu étant la sainteté même, nul ne le verra, (Matthieu 5.8 ; 1Jean 3.2) c'est-à-dire ne pourra s'approcher de lui pour être en communion avec lui, sans la sanctification. (1Pierre 1.15,16 ; comparez Matthieu 5.48)
    Nous ne sommes pas sauvés par la sanctification ; nous le sommes "par la grâce, par la foi ;" (Ephésiens 2.8) mais la grâce et la foi, si elles sont vivantes en nous, ont pour résultat nécessaire la sanctification.
  • 12.16 à ce que personne ne soit fornicateur ou profane comme Esaü, qui, pour un seul mets, vendit son droit d'aînesse. Ce sérieux avertissement : que nul ne soit dépourvu de la grâce de Dieu (le verbe grec signifie être en arrière de, manquer de ; comparez Hébreux 4.1 ; Ecclésiaste 6.2), l'auteur en fait ressortir l'importance en montrant d'abord le mal que peut faire celui qui abandonne la foi. Il l'établit par une allusion à Deutéronome 29.18,où l'infidélité du cœur et l'idolâtrie sont comparées à une "racine qui produit du fiel et de l'absinthe."
    Un manuscrit des Septante porte : "une racine d'amertume qui produire du trouble." L'auteur avait probablement cette leçon sous les yeux. Il ajoute qu'il faut veiller à ce que, par cette racine, le grand nombre (grec les plusieurs) ne soient souillés.
    L'exemple d'Esaü (Genèse 25.29 et suivants) qui, pour une jouissance charnelle, livra ses droits de premier-né par lesquels il était héritier de la bénédiction promise à Abraham et à sa postérité, montre l'effrayante gravité de la chute contre laquelle l'auteur met ses lecteurs en garde.
    Quiconque demeure dans une condition morale où il est "privé de la grâce de Dieu" (Hébreux 12.15) est, comme Esaü, fornicateur, au sens religieux du mot, et profane, c'est-à-dire charnel, terrestre, animé d'un esprit opposé à la sanctification. (Hébreux 12.14) Le péché d'Esaü méprisant la promesse et s'excluant ainsi de l'Alliance de Dieu est caractérisé comme une fornication, un adultère suivant l'image fréquemment employée par les prophètes qui assimilent aux relations conjugales les rapports que le peuple élu ou l'âme croyante ont avec Dieu. (Jérémie 2.2 ; 3.6-9,19,20 ; comparez Apocalypse 2.22 ; 14.8)
    D'autres prennent fornicateur au sens propre ; ce serait un avertissement spécial ; (comparez Hébreux 13.4 ; 1Corinthiens 5.9 et suivants) après ce précepte, l'auteur en donnerait un second concernant l'esprit profane dont Ésaü fit preuve. Cette interprétation méconnaît l'unité de la pensée dans ce morceau.
  • 12.17 Car vous savez que, même après cela, voulant hériter de la bénédiction, il fut rejeté : car il ne put trouver la place d'un changement d'idée quoiqu'il le recherchât avec larmes. Ce verset soulève diverses questions concernant la construction et le sens.
    1° Ésaü fut rejeté (grec réprouvé) par qui ? par son père ? par Dieu ? L'un et l'autre. Son père, il est vrai, adoucit autant qu'il était en lui, la douleur d'Esaü en lui donnant une bénédiction temporelle, mais qui n'était point celle qu'il aurait obtenue (grec héritée) en vertu de son droit d'aînesse. (Genèse 27.30-40)
    2° Les mots : il ne trouva point (grec) place ou occasion de repentance ou de changement d'idée, signifient-ils qu'Esaü ne parvint pas à modifier la décision d'Isaac, qui ne voulut ni ne put rien changer au fait accompli ? Ou doivent-ils s'entendre des dispositions morales d'Esaü lui-même, qui n'eut plus la possibilité de se repentir, de se convertir à Dieu ?
    Les uns entendent ces mots du sentiment d'Isaac, comme Osterwald, qui paraphrase : "Il ne put trouver le moyen de le faire changer de résolution." Ceux qui soutiennent cette interprétation se fondent sur le récit de la Genèse, qui ne parle que des vains efforts d'Esaü pour fléchir son père.
    Les autres prouvent par l'exemple de Melchisédek, (Hébreux 7) que notre auteur ne craint pas d'amplifier les simples narrations de l'Ancien Testament, qu'il n'est pas question d'Isaac dans ce qui précède, mais uniquement d'Esaü ; que le mot de repentance serait impropre pour exprimer un changement de résolution chez Isaac ; que le but de l'auteur est de montrer que lorsque le pécheur s'est "privé de la grâce de Dieu," (Hébreux 12.15) il vient un moment où il ne la désire même plus parce que son cœur endurci n'est plus capable de la recevoir ; c'est ce qui ressortait de l'exemple effrayant d'Esaü qui ne put trouver lieu de repentance, qui ne parvint plus à modifier ses dispositions morales. (Comparer Hébreux 6.4 et suivants ; Hébreux 10.26 et suivants)
    - Cette interprétation attribue à Ésaü un endurcissement dont le récit de la Genèse (Genèse 27.33-40) ne parle pas et dont l'idée n'est pas expressément énoncée dans notre texte. Celui-ci ne caractérise pas les sentiments intimes d'Esaü.
    Le mot que l'on traduit par repentance peut indiquer un simple changement d'idée. Esaü regrette ce qu'il a fait ; il aimerait mieux, après coup, la bénédiction d'Isaac que le plat de lentilles ; mais l'occasion était perdue : il ne trouva plus place pour son changement d'idée, c'est-à-dire pour un choix différent, quoiqu'il le recherchât avec larmes. Ce qu'il rechercha avec larmes, ce n'est pas la bénédiction (dans la phrase grecque, ce mot est trop éloigné pour que cette relation soit naturelle), mais le changement d'idée.
    L'expression est ici légèrement impropre ; Esaü rechercha plutôt les effets de son changement d'idée. Nous disons de même d'un enfant qui revient sur son choix : il voudrait bien changer d'idée, mais c'est trop tard. En réalité, l'enfant a changé d'idée ; il est trop tard seulement pour exécuter son idée nouvelle.
    C'est un tel revirement, et non la repentante au sens religieux, que la Genèse, et notre auteur après elle, nous montrent chez Esaü. Il regretta sa décision amèrement, avec larmes, mais ces larmes, il les versa sur les suites amères de ce péché, et non sur son péché lui-même, comme le prouve clairement sa haine contre son frère. (Genèse 27.41)
    C'était là une fausse repentance, sans humiliation. sans changement du cœur, sans retour à Dieu : "tristesse du monde» et «non selon Dieu" (2Corinthiens 7.10)
    Tels furent les sentiments de Caïn, (Genèse 4.13) de Judas, (Matthieu 27.3 et suivants) de tous les réprouvés, dont Jésus-Christ décrit si souvent les stériles tourments, causés par la vue des jugements de Dieu, et non par la douleur de l'avoir offensé (Matthieu 7.22,23 ; 8.12 ; Luc 13.24-29 ; 16.24 ; 23.29-31)
    Si des exemples pareils sont propres à effrayer salutairement les cœurs profanes, légers ou endurcis, "dépourvus de la grâce de Dieu," (Hébreux 12.15) il n'en reste pas moins vrai que jamais aucune âme éprouvant une sincère et humble repentante ne recourt en vain à la miséricorde de Dieu. La parole du Sauveur demeure : "Je ne mettrai dehors aucun de ceux qui viendront à moi."
  • 12.18 Car vous ne vous êtes pas approchés de quelque chose qu'on pût toucher, ni d'un feu brûlant, ni de l'obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête ; 18 à 29 Privilèges et responsabilité des croyants de la nouvelle Alliance.
  • 12.21 Et si terrible était ce qui apparaissait, que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant. Dans un parallèle plein de grandeur et d'éloquence entre la fondation de l'ancienne Alliance sur le Sinaï, et le but glorieux et bienheureux que la nouvelle Alliance propose aux croyants, (Hébreux 12.22 et suivants) l'auteur fait vivement sentir à ses lecteurs combien ils seraient insensés et coupables d'abandonner ces douces et précieuses espérances de l'Evangile pour se placer de nouveau sous les terreurs de la loi.
    C'est là, au fond, le résumé de toute son épître, et ces deux tableaux, mis en contraste l'un avec l'autre, sont un puissant argument (car, Hébreux 12.18) en faveur de l'exhortation qui précède.
    La description de l'appareil terrible au milieu duquel fut donnée la loi (Hébreux 12.18-21 ; comparer Exode 19.12-19 ; 20.18,19), devait rappeler aux lecteurs que ces symboles de la sainteté et de la justice de Dieu ôtaient au pécheur l'espoir d'être sauvé par les œuvres de cette loi qui le condamne, ailleurs est son recours ! (Hébreux 12.22-24)
    En parlant de quelque chose qu'on pût toucher de la main, (Hébreux 12.18) l'auteur indique dès l'abord qu'il s'agissait là d'une économie terrestre, visible, et par là même symbolique ; tel est le caractère de tous les signes extérieurs qui suivent. (Hébreux 12.18-20 ; comparez Deutéronome 4.11 ; Exode 19.16)
    Le texte reçu porte : "d'une montagne qu'on pût toucher ;" ce mot manque dans Sin., A, C, versions ; il a été introduit conformément à Hébreux 12.22.
    - "La voix des paroles" était d'après Deutéronome 4.12, la voix de l'Eternel parlant du milieu du feu et publiant les dix commandements. Quant à la prière de ceux qui l'entendirent, voir Deutéronome 5.22 et suivants
    Le verset Hébreux 12.20 porte une citation très abrégée et libre de Exode 19.12,13.
    Moïse lui-même reçut une impression terrible des scènes du Sinaï, surtout au moment où la colère de Dieu s'embrasa contre le peuple, qui venait de violer le second commandement en faisant le veau d'or. L'auteur met dans la bouche de Moïse (Hébreux 12.21) des paroles empruntées au récit que ce dernier fit du trouble qu'il ressentit à la vue du crime d'Israël. (Deutéronome 9.19) Cette expression de sa crainte ne se trouve pas en effet dans le récit de la promulgation de la loi.
  • 12.24 et de Jésus, médiateur de la nouvelle Alliance, et du sang de l'aspersion, qui prononce quelque chose de meilleur que le sang d'Abel. La montagne de Sion est opposée au Sinaï. Sur elle Jérusalem était bâtie ; et cette ville elle-même, centre de la vie religieuse du peuple d'Israël, devient, dans le Nouveau Testament, le symbole de la vraie Eglise universelle ; elle est la cité du Dieu vivant, le lieu de sa demeure, la théocratie du ciel. Esaïe 2.1-5 ; Psaumes 48.3 ; 50.2 ; 110.2 ; Joël 3.17 ; Michée 4.1,2 ; Galates 4.26 ; Apocalypse 3.12 ; 21.2.
    En entrant ici-bas dans l'Eglise visible, les Hébreux sont devenus habitants de cette cité céleste, la foi leur en garantissant l'accès. Ils sont par elle unis aux myriades d'anges qui forment une assemblée solennelle, un chœur, et à l'Eglise des premiers-nés.
    Mais qui sont, dans la pensée de l'auteur, ces premiers-nés ?
    Parmi les nombreuses réponses faites à cette question, il n'en est que deux de probables : ce sont ou les premiers chrétiens morts en Christ, et peut-être surtout les premiers martyrs nés, avant tous les autres, à la vie du ciel ; ou ceux qui ont cru en Christ, qui, nés à la vie spirituelle, étaient encore ici bas dans l'Eglise militante lorsque l'auteur écrivait.
    Peut-être applique-t-il ce beau titre aux uns et aux autres, sans distinction de temps car premier-né est le titre réservé par Paul à Christ, (Romains 8.29 ; Colossiens 1.15) et il est probable que notre auteur l'attribue à ceux qui, par la foi, sont unis à Christ, pour indiquer qu'ils sont assurés de l'héritage céleste. (Romains 8 ; 17)
    Dans le droit israélite l'héritage paternel était conféré au premier-né à l'exclusion des autres enfants. L'expression dont l'auteur se sert lui aura été suggérée par le terme de "droit d'aînesse" (grec primogéniture) qu'il a employé au Hébreux 12.16, en rappelant l'exemple d'Esau.
    L'Eglise des premiers-nés est donc l'assemblée de tous ceux qui croient en Christ, au ciel et sur la terre, de tous ceux qui ont droit de cité (Philippiens 3.20) dans la Jérusalem céleste.
    Cette dernière pensée est exprimée par les mots : qui sont inscrits dans les cieux, dont les noms sont portés sur le livre de vie, ce qui est une garantie de leur salut. Psaumes 69.29 ; Psaumes 139.16 ; Daniel 12.1 ; Luc 10.20 ; Philippiens 4.3 ; Apocalypse 13.8 ; 20.12 ; 21.27.
    Cette assurance leur est d'autant plus précieuse qu'ils se sont approchés d'un juge qui est Dieu de tous, des hommes et des anges.
    Mais pourquoi désigner Dieu par ce titre redoutable de juge dans un passage où tout doit décrire les attraits de l'alliance de grâce ? Peut-être pour rappeler, d'une part, aux croyants que l'Evangile nous place en présence de celui qui est le juste juge, mais qui, en même temps, est le Dieu de tous, (Hébreux 8.10 ; 11.16) leur Père miséricordieux ; et, d'autre part, à ceux qui étaient tentés d'abandonner cet Evangile pour retourner au judaïsme, qu'ils ne trouveraient plus en Dieu que le Juste juge.
    La traduction : de Dieu, le juge de tous, est moins exacte et plus difficile à expliquer.
    - En s'approchant de Dieu, le père de tous les esprits, les croyants de la nouvelle Alliance se sont unis aux esprits des justes qui sont parvenus à la perfection (grec qui sont consommés). Ceuxci ne sont pas seulement les fidèles de l'ancienne Alliance, puisque l'auteur a déclaré (Hébreux 11.40, note) que Dieu n'avait pas voulu "qu'ils parvinssent à la perfection sans nous."
    D'autre part, cette expression : les esprits des justes, montre qu'il s'agit de croyants défunts ; ce sont donc les justes des deux alliances, qui ont été amenés à la perfection, consommés par l'œuvre rédemptrice de Jésus. (Hébreux 12.24) Ils sont consommés en tant qu'ils ont vaincu par leur foi, qu'ils sont en communion avec leur Sauveur. (Comparer Philippiens 1.23,24, note ; 2Corinthiens 5.6-9, note ; Luc 23.43, note.)
    - Enfin, l'auteur fait mention du Médiateur de la nouvelle Alliance ; ses lecteurs se sont approchés de lui le tout premier, car c'est lui seul qui, par son sacrifice, leur a ouvert l'accès auprès de Dieu et de ceux qui entourent son trône et constituent son peuple. Ils sont venus à ce Jésus, dont le nom est si doux à prononcer et qui, par son sang, inspire à toute conscience angoissée la confiance et la joie du salut.
    Ce sang, dont il est fait aspersion sur les pécheurs, prononce (selon le texte reçu) de meilleures choses ou (selon la leçon des majuscules) une meilleure chose (d'autres, prenant le comparatif neutre comme un adverbe, traduisent : parle mieux) que le sang d'Abel (grec qu'Abel), qui est censé parler lui-même dans son sang car le sang d'Abel appelle la justice divine le sang de Christ proclame l'éternelle miséricorde de Dieu.
    Mais ce sang doit parler aussi à nos cœurs de reconnaissance et de fidélité, en retour de tant d'amour.
  • 12.25 Prenez garde de refuser d'entendre Celui qui parle ; car si ceux- là n'ont point échappé, ayant refusé d'entendre Celui qui se révélait sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de Celui qui se révèle du haut des cieux, L'auteur ajoute au parallèle qu'il vient de tracer entre les deux Alliances, (Hébreux 12.18-24) un avertissement pressant, comme il en a déjà fait entendre ailleurs. (Hébreux 2.2 et suivants ; Hébreux 10.27 et suivants)
    Cette exhortation est fondée sur la pensée que la responsabilité des chrétiens est plus redoutable encore que celle des Israélites, ainsi que le montre le contraste de Celui qui se révélait (grec avertissait divinement, Hébreux 8.5) sur la terre et de Celui qui se révèle du haut des cieux.
    La présence terrible de Jéhova sur le Sinaï aurait pu, jusqu'à un certain point, excuser le peuple qui refusa de l'entendre. (Hébreux 12.19)
    Mais quelle excuse auront ceux à qui Dieu se fait entendre de la céleste cité, et cela par Jésus le Médiateur, qui nous en a ouvert l'accès, après avoir tout accompli pour notre salut ?
    Il ne faut pas traduire, comme nos anciennes versions : "Prenez garde de mépriser Celui qui parle ; car si ceux qui méprisèrent..." Ce ne fut pas par mépris, en effet, qu'Israël refusa d'entendre Dieu ; (Hébreux 12.19) ce fut au contraire par crainte, mais par une crainte servile, qui provenait de son incrédulité.
    Or, l'auteur emploie le même verbe qu'à Hébreux 12.19 : prier, supplier, mais supplier dans une intention négative, pour qu'une chose ne soit pas, ce que nous rendons dans le texte par refuser.
    La plupart de ceux qui ferment leur cœur à l'Evangile de Jésus Christ le font, non parce qu'ils le méprisent, mais au contraire parce que l'Evangile leur paraît trop élevé, trop saint, et qu'il exige d'eux le sacrifice du cœur et de la vie.
  • 12.27 Or ces mots : Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme ayant été créées, afin que celles qui ne sont point ébranlées subsistent. L'auteur donne, dans ces Hébreux 12.26,27, le motif principal de son exhortation : la crise finale approche ; la condition de ceux qui repoussent le salut va devenir définitive.
    Celui dont la voix ébranla alors la terre, c'est-à-dire le mont Sinaï lors de la promulgation de la loi, (Exode 19.18) a promis de l'ébranler une fois encore, et l'auteur insiste sur ce dernier terme.
    Le passage cité est Aggée 2.6 ; le prophète annonce un ébranlement des cieux et de la terre avant la conversion des peuples à l'Evangile du Messie. Sous cette image, l'écriture annonce fréquemment les bouleversements politiques et religieux qui accompagnent l'établissement du règne de Christ sur la terre.
    Toutefois, l'image elle-même deviendra un jour une réalité, les cieux et la terre actuels, toutes les choses faites, créées passeront pour faire place à la pleine manifestation du règne de la gloire divine (2Pierre 3.7,13, comparez Romains 8.22, note) ; c'est ce que l'auteur déclare positivement en se fondant sur le passage d'Aggée.
    Il le cite d'après la version inexacte des Septante. L'hébreu porte : "Encore un temps, et il sera court, et j'ébranlerai les cieux et la terre." De plus, notre auteur intercale dans le texte des Septante les mots : non seulement, mais encore, et il met la terre avant le ciel.
    Le passage ainsi transformé annonce le bouleversement final de l'univers et le remplacement de toutes les choses ébranlées de ce monde par celles qui ne peuvent être ébranlées et qui subsisteront à toujours.
  • 12.28 C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, ayons de la reconnaissance, par laquelle nous rendions à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec respect et avec crainte ; Conclusion pratique des affirmations qui précèdent : c'est pourquoi, parce que nous avons un royaume inébranlable, comme il ressort, indirectement, de ce qui vient d'être dit ; (Hébreux 12.27) parce que ce royaume existe et que nous pouvons déjà le recevoir, le posséder. Ce royaume n'en était encore qu'à ses commencements sur la terre lorsque l'auteur parlait ainsi mais la foi rend l'avenir présent et voit l'invisible.
    Sin. porte : "nous avons de la reconnaissance," et "nous rendons un culte." Le subjonctif qui se lit dans la plupart des documents est plus conforme à l'exhortation.
    Le mot de reconnaissance est le même, en grec, que l'on traduit habituellement par grâce.
    Aussi plusieurs anciens interprètes ont-ils admis la version aujourd'hui rejetée par tous : "retenons la grâce." Ce qui condamne cette traduction, c'est que le verbe avoir ne signifie pas retenir et que l'article manque devant le mot grâce ou reconnaissance.
  • 12.29 car aussi notre Dieu est un feu dévorant. La reconnaissance qui nous permet de rendre à Dieu un culte (le mot grec désigne le service dans le sanctuaire comparez Hébreux 9.9,14 ; toute la vie du chrétien doit être un culte, Luc 1.74, note) qui lui soit agréable, n'exclut point le respect religieux ni la crainte ; car le Dieu qui est amour n'en est pas moins le Dieu saint.
    L'auteur exprime cette pensée par les termes énergiques de Deutéronome 4.24, qu'il cite librement. Le texte de l'Ancien Testament porte : "L'Eternel ton Dieu est un feu dévorant, un Dieu jaloux," c'est-à-dire un Dieu qui ne souffre en ceux qui veulent lui appartenir ni idole ni souillure, parce qu'il veut les posséder seul et tout entiers.
  • Hébreux 13

  • 13.1 Que l'amour fraternel continue à régner. Chapitre 13.
    1 à 16 Fidélité dans la conduite et dans la profession de la foi.
    Grec : demeure, sous-entendu : parmi vous. (Comparer Hébreux 10.24 ; Romains 12.10 ; 1Thessaloniciens 4.9 ; 1Pierre 1.22 ; 2Pierre 1.7)
    - Les Eglises de la Palestine s'étaient, dès le commencement, distinguées par leur amour fraternel ; (Actes 2.45-47 ; 4.32-37) peut-être cet amour s'était-il refroidi, et était-ce là un signe de la rechute que l'auteur voudrait prévenir. (Matthieu 24.12, note.)
    - Les versets Hébreux 13.2,3 signalent spécialement deux occasions où devait s'exercer cet amour des frères.
  • 13.2 N'oubliez point l'hospitalité, car par elle quelques-uns, sans le savoir, ont hébergé des anges. Lot, Abraham. (Genèse 18 et Genèse 19)
    Tels enfants de Dieu, envers qui s'exerce l'hospitalité, peuvent être, pour la famille qui les reçoit, ces anges (envoyés de Dieu) qui y laissent de précieuses bénédictions.
    - Sans le savoir ! ce que nous faisons pour Dieu a souvent une portée plus grande que nous ne savons. (Matthieu 25.40,45 ; 26.12)
    - Voir sur ce devoir de l'hospitalité, que les chrétiens de la primitive Eglise, et ceux de l'Eglise de Jérusalem en particulier, avaient tant d'occasions de pratiquer, Romains 12.13 ; 1Pierre 4.9 ; 1Timothée 3.2 ; 1.8.
  • 13.3 Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez dans les liens avec eux ; et de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps. Comparer Hébreux 10.33,34 ; Matthieu 25.36.
    Tous les chrétiens, ayant la même foi, le même esprit, le même amour fraternel, (Hébreux 13.1) sont solidaires les uns des autres, (1Corinthiens 12.26) quand l'un est lié, maltraité, tous le sont en lui.
    Les dernières paroles, exprimant la raison de cette solidarité : comme étant aussi vous-mêmes dans un corps, ont été diversement interprétées.
    Calvin entend par le corps où sont les chrétiens le corps de Christ, l'Eglise ; de là nos anciennes versions : "comme étant du même corps," sens très beau, mais qui n'est pas dans le texte. Bèze traduit : "comme si, en personne, vous étiez maltraités."
    Enfin, la plupart des interprètes, prenant les termes tels qu'ils sont, y trouvent cette pensée : Etant dans un corps, et vivant dans ce monde, vous êtes exposés aux mêmes dangers, aux mêmes souffrances qui tôt ou tard vous atteindront : prenez donc part aux épreuves de vos frères.
  • 13.4 Que le mariage soit tenu en honneur à tous égards et le lit conjugal sans souillure ; car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. Il faut traduire ainsi le commencement de ce verset, et non : le mariage est honorable à tous égards.
    Ce que veut l'auteur, c'est condamner l'adultère et tous les genres de souillure de la chair, comme le montrent les mots qu'il ajoute : et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.
    Ce contexte montre que son intention n'est pas de combattre l'erreur de ceux qui dépréciaient l'institution du mariage. (1Timothée 4.3)
    Au lieu de : à tous égards, (grec) en toutes choses, beaucoup d'interprètes traduisent : parmi tous, chez tous.
    L'auteur voudrait dire : le mariage doit être également respecté par tous, par ceux qui sont mariés et qui doivent tenir leur union conjugale pour une chose sainte, et par ceux qui, n'étant pas mariés eux-mêmes, doivent honorer le mariage d'autrui.
  • 13.5 Que votre manière d'être soit exempte d'amour de l'argent, étant contents de ce que vous avez ; car lui-même a dit : Je ne te laisserai point, et je ne t'abandonnerai point. Ou "votre disposition d'esprit." (Comparer 1Timothée 3.3)
    Voir l'exemple que donnait l'apôtre Paul. (Philippiens 4.11,12 ; comparez 1Timothée 6.6)
    Précieuse promesse souvent répétée par Dieu à ses enfants, (Genèse 28.15 ; Deutéronome 31.6,8) dans les positions les plus diverses. (Josué 1.5 ; 1Chroniques 28.20)
    Il y a, dans le texte original, une double négation dont la force pourrait se rendre ainsi : "Je ne te laisserai certainement pas, je ne t'abandonnerai certainement pas."
  • 13.6 De sorte que nous pouvons dire avec assurance : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que me fera un homme ? voir Psaumes 118.6, comparez Psaumes 56.5,12.
  • 13.7 Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l'issue de leur vie, imitez leur foi. Ces conducteurs (Hébreux 13.17,24) sont tous ceux qui avaient exercé quelque ministère dans l'Eglise : des anciens, des diacres et des évangélistes, comme Etienne ; même des apôtres, dont quelquesuns étaient morts.
    On a conclu de ce terme de conducteurs que l'épître était adressée à Rome, où il paraît avoir été en usage. (Zahn, Einleitung, I, p. 484.) Mais il était aussi employé à Jérusalem. (Actes 15.22)
    L'issue de leur vie (grec conduite), la fin d'une vie de fidélité et de dévouement accomplie dans les travaux et les souffrances pour Christ, d'une vie qui s'était terminée par le martyre, était un puissant témoignage en faveur de la vérité de l'Evangile.
    C'est là ce qu'en tous les temps il faut considérer sérieusement, pour imiter la foi (1Corinthiens 4.16) de ceux qui ont laissé de tels exemples.
  • 13.8 Jésus-Christ est le même, hier, et aujourd'hui, et pour l'éternité. Par opposition aux "conducteurs" humains qui passent (Hébreux 13.7) et aux doctrines changeantes des hommes. (Hébreux 13.9)
    "C'est là le seul moyen qui nous fait persévérer dans la vraie foi, à savoir si nous retenons le fondement, sans nous en départir tant soit peu. Car le savoir de celui qui ne connaît pas Christ, quand même il embrasserait le ciel et la terre, n'est que pure vanité ; car en Christ sont renfermés tous les trésors de la sagesse céleste." (Colossiens 2.3) Calvin.
    - Hier, aujourd'hui, éternellement, ces mots embrassent le passé, le présent, l'avenir, tous les temps d'éternité en éternité. (Comparer Hébreux 1.8-12 ; Apocalypse 1.8,17)
    Ainsi toujours Christ est le même dans son amour dans sa fidélité, dans son action pour répandre la vérité et la vie. Source inépuisable de confiance pour les siens !
  • 13.9 Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y attachent. Grec : Ne soyez pas emportés de manière à passer à côté de Jésus-Christ qui, dans son immutabilité, doit devenir le rocher de vos âmes. (Ephésiens 4.14,15)
    Ni les doctrines diverses (portant sur une grande variété de points) et étrangères (inspirées par un esprit opposé à celui de l'Evangile), qui provenaient de la spéculation ou de la curiosité, ni le formalisme juif, qui plaçait la piété dans l'usage de certains aliments ou la participation aux repas sacrés, (1Corinthiens 10.18) ne pouvait affermir le cœur, lui donner la certitude le courage, la paix. Il n'y a pour cela qu'un moyen : la grâce reçue par une foi vivante.
    La dernière proposition est susceptible de deux constructions :
    1° en suivant l'ordre des mots grecs : dans lesquels n'ont pas trouvé profit ceux qui marchent, qui cheminent dans cette vie comme des voyageurs.
    Ceux qui marchent en eux (dans ces repas), qui s'y attachent, les pratiquent, n'y ont pas trouvé profit.
  • 13.12 C'est pourquoi Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. Ces trois versets (Hébreux 13.10-12) sont destinés à réfuter l'erreur de ceux qui, dans leur faux attachement au judaïsme, espéraient pouvoir "affermir leur cœur" par l'usage d'aliments consacrés dans les sacrifices, (Hébreux 13.9) ou trouver la justice dans ces sacrifices mêmes.
    L'auteur veut leur prouver que cette erreur, non seulement ne leur profite de rien, (Hébreux 13.9) mais les exclut de tous les avantages du sacrifice de Christ. Pour cela, il affirme trois choses :
    1° Nous, chrétiens, nous avons un autel, le vrai autel d'expiation, dont celui du tabernacle n'était que l'image, et cet autel, c'est la croix de Christ, (Hébreux 13.12) où il a "offert nos péchés en son corps sur le bois ;" (1Pierre 2.24) mais cet autel, même vos prêtres qui servent au tabernacle n'ont pas le pouvoir d'en manger. (Hébreux 13.10)
    2° En effet, les corps des animaux qui sont offerts au grand jour des expiations ne peuvent devenir votre nourriture, puise qu'il est interdit d'en manger et qu'ils doivent être entièrement brûlés hors du camp (tant que le peuple était au désert) ou hors de la ville où maintenant s'offrent les sacrifices. (Lévitique 16.27) Ainsi vous n'avez rien du symbole et vous vous privez de la réalité du vrai autel. (Hébreux 13.11)
    3° Mais Jésus, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, s'est conformé même à cette prescription tout extérieure de la loi : il a souffert hors de la porte (de Jérusalem), il a été rejeté comme une victime maudite. (Hébreux 13.12)
    Ce sacrifice, dont nous nourrissons nos âmes, vous vous en excluez si vous retournez aux sacrifices symboliques institués par la loi. Ceux-ci sont désormais inutiles ; et, d'après les prescriptions mêmes de cette loi, ils ne nous offrent pas de repas auxquels nous puissions participer pour affermir nos âmes. (Hébreux 13.9)
    D'après une autre interprétation (Weiss), l'auteur voudrait dire simplement : Il ne peut y avoir pour les chrétiens de repas attachés à des sacrifices, car l'unique sacrifice qu'ils connaissent et qui constitue leur autel, (Hébreux 13.10) le sacrifice de Christ, ne saurait, en sa qualité de sacrifice pour le péché, (Hébreux 13.11) être accompagné d'un repas, puisque, d'après les prescriptions de la loi, il était interdit, même aux sacrificateurs, de manger de la chair des victimes offertes pour le péché
  • 13.13 Sortons donc vers lui hors du camp, en portant son opprobre. Ce fut pour Jésus la dernière profondeur de l'humiliation et de l'opprobre, que d'être ainsi rejeté par son peuple comme une victime chargée d'exécration, condamné comme un blasphémateur à mourir hors du camp. (Lévitique 24.14)
    Or, ses rachetés qui, par la foi en son sacrifice, obtiennent le pardon de leurs péchés et la réconciliation avec Dieu, ont le devoir sacré de porter son opprobre, (Hébreux 11.26) de le suivre jusque dans ses humiliations et dans sa mort, pour s'offrir comme lui tout entiers à Dieu.
    Dans un sens, Christ est mort pour que nous ne mourions pas ; dans un autre sens, il est mort pour nous rendre capables de mourir avec lui. (Comparer 2Corinthiens 5.14, note.)
    Hors du camp signifie donc d'abord : hors du judaïsme qui a crucifié son Messie, mais aussi hors du monde qui crucifie toujours le Sauveur, et, s'il le faut, hors de cette vie. (Hébreux 13.14)
  • 13.14 Car nous n'avons point ici de cité permanente ; mais nous cherchons celle qui est à venir. Puissant motif de "sortir vers Jésus hors du camp." (Hébreux 13.14)
    Les biens terrestres, que nous perdrons à agir ainsi, sont passagers et ne sauraient balancer les avantages éternels que nous trouvons à suivre Christ. (Hébreux 11.10 et Hébreux 13.13-16)
  • 13.15 Par lui donc, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. Ayant le sacrifice parfait pour l'expiation et le pardon de nos péchés, n'attachons plus nos cœurs aux sacrifices symboliques, mais offrons-en de vraiment spirituels, (1Pierre 2.5) des sacrifices de louange et de fidèle confession du nom de Dieu, qui supposent le sacrifice du cœur et de la vie. (Romains 12.1, note.)
    Ces sacrifices ne deviennent acceptables et ne sont agréés de Dieu que par lui, par ce Sauveur et Médiateur, en vertu de l'amour dont il nous a aimés le premier.
    - L'auteur appelle ce sacrifice de louange (expression empruntée de Lévitique 7.11) le fruit des lèvres, d'après Osée 14.2. dans la version grecque des Septnte.
    Enfin les mots : qui confessent son nom, sont envisagés par plusieurs interprètes comme une réminiscence du Psaumes 54.7
  • 13.16 Mais n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. Si l'action de grâce et la confession du nom de Dieu sont ce sacrifice de louange que Dieu réclame, il ne faut pas oublier qu'il y a d'autres sacrifices de la reconnaissance et de l'amour que nous devons lui offrir dans la personne de nos frères pauvres et souffrants.
    N'oubliez pas la bienfaisance et la communication (grec), la vertu qui vous portera à "faire part" de vos biens. (Romains 15.26,2Corinthiens 8.4)
    Si nos cœurs sont à Dieu, nos biens seront à nos frères.
    On pourrait entendre aussi ce mot de la communion mutuelle de l'amour fraternel, comme dans Actes 2.42,Galates 2.9 ; 1Jean 1.7.
    Il ajouterait alors une idée nouvelle à celle qu'exprime le terme précédent. L'amour fraternel, et les relations intimes qu'il crée, peuvent être appelés, aussi bien que la confession de son nom, sacrifices agréables à Dieu.
  • 13.17 Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis ; car ce sont eux qui veillent pour vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu'ils le fassent avec joie, et non en gémissant ; car cela vous serait désavantageux. 17 à 25 Recommandations. Vœux. Salutations.
    Hébreux 13.7 ; 1Thessaloniciens 5.12,13 ; 1Pierre 5.2.
    Ils veillent pour vos âmes, c'està-dire au salut de vos âmes.
    Grande responsabilité des pasteurs. (Ezéchiel 33) qui doivent rendre compte des âmes !
    Responsabilité non moins grande des troupeaux qui, en n'étant pas soumis (grec en ne cédant pas), peuvent entraver l'œuvre de leurs conducteurs, à leur propre désavantage spirituel !
  • 13.18 Priez pour nous ; car nous nous assurons que nous avons une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire. Comparer Romains 15.30 ; 2Corinthiens 1.11 ; Ephésiens 6.19 ; Colossiens 4.3 ; 1Thessaloniciens 5.25 ; 2Thessaloniciens 3.1.
    On peut se demander si l'auteur comprend dans le pluriel nous ses collaborateurs ; en tout cas, il ne pense pas aux "conducteurs" mentionnés au verset précédent, car il ne se compte pas parmi eux.
    Ces paroles motivent la demande de prières que l'auteur adresse à ses frères et doivent éloigner les préjugés qui pouvaient exister contre lui dans leur cœur : il affirme qu'il s'assure fréquemment, tous les jours (verbe au présent ; le texte reçu porte le verbe au parfait : nous sommes assurés), qu'il a une bonne conscience.
    Le témoignage de sa conscience ne suffit pas au serviteur de Dieu, il lui faut de plus la confiance de ses frères pour qu'il puisse leur faire du bien.
  • 13.19 Et je vous exhorte d'autant plus instamment à le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu. Ces mots se rapportent à la demande de prier pour lui ; (Hébreux 13.18) et telle est sa confiance dans les prières de ses frères, qu'il fait dépendre d'elles son retour auprès d'eux.
  • 13.21 vous rende accomplis en toute bonne œuvre, pour faire sa volonté, faisant pour lui-même en nous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. L'auteur, qui a demandé les prières de ses frères, prie lui-même pour eux, et dans ce vœu, si riche en pensées chrétiennes, il jette un dernier regard sur son épître entière, demandant à Dieu d'en appliquer à ses lecteurs les saintes vérités.
    Il s'adresse au Dieu de la paix qui est la source de la paix, qui la donné volontiers, c'est par ce nom que Paul aime à désigner Dieu. (Romains 15.33 ; 16.20 ; Philippiens 4.9 ; 1Thessaloniciens 5.23)
    Notre auteur ajoute que ce Dieu a ramené d'entre les morts notre Seigneur Jésus, couronnant par là l'œuvre du Sauveur. C'est la première fois que la résurrection de Jésus Christ est mentionnée dans notre épître, mais elle est supposée dans la description de l'entrée de Christ, souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance, dans les lieux saints, auprès de Dieu.
    L'auteur désigne le Sauveur par ces termes remarquables : le grand Pasteur des brebis, pour le placer bien au-dessus de tous les "conducteurs" (Hébreux 13.17) qui dépendent de lui et ne sont que ses serviteurs. Il rappelle que Jésus mérite seul ce titre, parce qu'il a versé son sang pour ses brebis, (Jean 10.11) et que ce sang a scellé une alliance (Hébreux 9.15,24) qui est éternelle, par opposition à l'Alliance mosaïque qui avait vieilli et qui allait être abolie. (Hébreux 8.13)
    Appuyé sur ces vérités, ou plutôt sur ces faits divins, il exprime son vœu pour ses frères : c'est que ce Dieu de la paix (grec) les forme complètement à toute bonne œuvre pour faire sa volonté. (1Pierre 5.10)
    Mais comment parviendront-ils à cette perfection qui est selon la volonté divine ; ? L'auteur sait que Dieu les y amènera lui-même : faisant pour lui-même en nous ce qui lui est agréable, car c'est Dieu qui accomplit en nous tout ce qu'il nous commande. (Ephésiens 2.10 ; Philippiens 2.13)
    - Le mot : pour lui-même se lit dans Sin., A, C, et doit être maintenu ; il a été omis dans quelques documents, parce qu'on n'en comprenait pas le sens.
    - A, C, versions, portent : en vous, c'est probablement une correction amenée par le vous de la phrase précédente.
    - Enfin, cette parfaite sanctification ne peut s'opérer que par Jésus Christ vivant et agissant en nous ; elle n'a pas pour but notre glorification, mais sa gloire éternelle qui subsistera aux siècles des siècles.
    - Tout l'Evangile et toute la vie chrétienne se trouvent résumés dans ce vœu.
  • 13.22 Or je vous en prie, frères, supportez cette parole d'exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots. Grec : "la parole d'exhortation," que je vous adresse dans cette lettre. Requête empreinte de modestie, bien propre à gagner les cœurs. (Romains 15.14-16)
    Bien que sa lettre soit l'une des plus longues du Nouveau Testament, l'auteur a le sentiment qu'il s'est exprimé aussi brièvement que possible, étant donné l'importance des sujets traités et l'abondance de ses pensées.
  • 13.23 Vous savez que notre frère Timothée a été relâché ; s'il vient bientôt, je vous verrai avec lui. On peut traduire aussi par l'impératif : sachez.
    Les données historiques manquent absolument sur ce fait. (Voir l'Introduction) En communiquant cette nouvelle à ses lecteurs, l'auteur exprime encore une fois (comparez Hébreux 13.19) le désir de les revoir bientôt.
  • 13.24 Saluez tous vos conducteurs, et tous les saints. Ceux d'Italie vous saluent. Cette salutation n'indique pas avec certitude le pays d'où la lettre a été écrite. Ce pourrait être d'une contrée où se trouvaient des frères venus d'Italie, mais c'est plus probablement de Rome, les mots ceux d'Italie désignent, en ce cas, l'entourage de l'auteur. (Voir l'Introduction.)