Jacques 2:1
(Annotée Neuchâtel)
Jacques 2:1
Mes frères, que votre foi en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié soit exempte de toute acception de personnes.
Références croisées
2:1 Ac 20:21, Ac 24:24, Col 1:4, 1Tm 1:19, Tt 1:1, 2P 1:1, Ap 14:12, Ps 24:7-10, 1Co 2:8, Tt 2:13, He 1:3, Jc 2:3, Jc 2:9, Jc 3:17, Lv 19:15, Dt 1:17, Dt 16:19, 2Ch 19:7, Pr 24:23, Pr 28:21, Mt 22:16, Rm 1:11, 1Tm 5:21, Jud 1:16Réciproques : 2Ch 26:18, Ps 15:4, Ps 49:2, Ag 2:9, Mt 23:6, Lc 14:12, Jn 4:1, Jn 5:44, Jn 7:24, Jn 21:7, 2Co 5:16, Ep 1:17
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsJacques 2
- 2.1 Mes frères, que votre foi en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié soit exempte de toute acception de personnes. L'ACCEPTION DE PERSONNES ET LA LOI DE L'AMOUR FRATERNEL. Ch. 2 :1-13
Chapitre 2.
1 à 13 Faire acception de personnes, c'est devenir transgresseur de la Loi.
Grec : "N'ayez pas en des acceptions de personnes la foi en notre Seigneur Jésus-Christ de la gloire." On ne peut faire de cette phrase une interrogation comme on l'a proposé : "Avez-vous en acception de personnes votre foi ?" car, d'après l'original, cette question exprimerait une supposition peu vraisemblable, tandis que la suite montre qu'il s'agit d'un fait qui, malheureusement, se produisait dans les assemblées.
L'expression : "N'ayez pas votre foi en acception de personnes," signifie que votre foi ne soit pas mêlée d'acception de personnes, qu'elle ne s'allie pas à la tendance à faire des distinctions entre les hommes et à avoir égard à leur apparence.
Cette disposition est incompatible avec la foi en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié.
Le génitif (grec) de la gloire se rapporte à toute la locution notre Seigneur Jésus-Christ (Beyschlag), plutôt qu'au seul terme de Seigneur : (1Corinthiens 2.8
) "notre glorieux Seigneur" (Rilliet) ; ou au mot Christ : "Jésus le Christ de gloire." (Stapfer)
Jacques rappelle que l'objet de notre foi est Jésus Christ élevé dans la gloire éternelle des cieux pour faire comprendre quel est, en sa présence, le néant des distinctions humaines.
Quelques interprètes considèrent, dans ce passage, Jésus-Christ non comme l'objet, mais comme l'auteur de la foi. Le grec, qui porte la foi de notre Seigneur Jésus-Christ, permettrait cette traduction mais celle-ci serait contraire à l'usagé constant du Nouveau Testament.
- Pour combattre l'esprit pharisaïque et mondain qui régnait chez les juifs et menaçait d'envahir l'Eglise, Jacques commence par l'attaquer dans une de ses manifestations : la différence marquée qu'on faisait entre le pauvre et le riche. (verset 2
et suivants)
Les chrétiens étaient encore en relations constantes et étroites avec les Juifs (voir l'Introduction) ; par ce contact, leur amour mutuel pouvait facilement se refroidir et faire place au sens charnel qui dominait dans la nation juive.
C'est pourquoi Jacques après avoir combattu celui-ci dans l'acception des personnes, rappelle le grand commandement de l'amour du prochain, qui ne connaît nulles différences, (verset 8
) et fait ressortir l'idée essentielle de la foi, dont on ne peut violer un seul point sans être coupable de tous. (versets 10,11
)
Le Sauveur, de même, combattait le pharisaïsme, en relevant le pauvre pour humilier le riche orgueilleux, (Luc 6.24 ; Matthieu 19.23 ; Luc 14.8
et suivants ; comparez l'Introduction) et en déclarant coupable la transgression du plus petit commandement de la loi. (Matthieu 5.17-20
)