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Jean 1:11
(Annotée Neuchâtel)
Jean 1:11 Il est venu chez soi ; et les siens ne l'ont point accueilli.

Références croisées

1:11 Mt 15:24, Ac 3:25-26, Ac 13:26, Ac 13:26, Ac 13:46, Rm 9:1, Rm 9:5, Rm 15:8, Ga 4:4, Jn 3:32, Es 53:2-3, Lc 19:14, Lc 20:13-15, Ac 7:51-52
Réciproques : Ps 69:8, Es 49:4, Es 50:2, Es 65:12, Jr 3:19, Mt 13:23, Mt 13:54, Mt 17:12, Lc 14:18, Lc 17:25, Jn 1:26, Jn 3:11, Jn 5:38, Jn 5:40, Jn 7:5, Jn 12:37, Jn 19:27, Ac 4:27, Ac 21:6

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 1
  • 1.11 Il est venu chez soi ; et les siens ne l'ont point accueilli. Le contraste tragique entre l'action miséricordieuse de Dieu et l'incrédulité obstinée des hommes apparaît surtout dans le fait qu'énonce ce verset. Il est venu chez soi (grec dans son chez soi, comparez Jean 19.27).
    Par ces mots l'évangéliste proclame d'une manière générale le grand événement de l'apparition personnelle et visible de la Parole en Jésus-Christ. Il se réserve de nous dire bientôt (verset 14) comment s'est accompli ce prodige de l'amour divin.
    Malgré tout, les siens ne l'ont point accueilli. Ce dernier terme est plus expressif encore que les précédents : pas reçu, (verset 5) pas connu. (verset 10) En effet, bien loin d'avoir été accueillie, la Parole vivante et personnelle fut rejetée, méprisée, crucifiée.
    - Qu'est-ce maintenant qu'il faut entendre par les mots chez soi, les siens ? Presque tous les interprètes anciens et modernes les ont appliqués au peuple d'Israël, qui est appelé dans l'Ecriture la propriété précieuse de Dieu, son peuple particulier ; (Exode 19.5 ; Deutéronome 7.6 ; Psaumes 135.4) les siens sont les propres concitoyens de Jésus, ses proches, ceux qu'il aimait.
    Cette désignation fait ressortir vivement l'ingratitude et la culpabilité des Juifs. Reuss, Astié, M. Holtzmann entendent. par ces termes, le monde ou l'humanité tout entière, que Jésus venait sauver et qui était bien, en effet, sa propriété, puisqu'il en était le Créateur (verset 10) et le Sauveur.
    Cette explication méconnaît la progression évidente que Jean a voulu marquer entre verset 10 et verset 11 par cette grande parole : Il est venu chez soi, qui n'est pas une simple répétition de l'idée énoncée aux versets 5,9,10.
    On objecte que, s'il faut entendre par les siens le peuple d'Israël il faudrait aussi ne voir dans ceux qui croient au Sauveur (verset 12) que des Israélites, à l'exclusion de tous les autres.
    Mais c'est là une conclusion exagérer ; elle ne tient pas compte du changement survenu dans les faits : Jésus-Christ avait un chez soi, le peuple élu ; à ce peuple sont substitués des individus, tous ceux qui (verset 12) le reçoivent par une consécration personnelle, en vertu de la nouvelle naissance. (verset 13)