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Jean 10:13-14 (Annotée Neuchâtel)

13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se soucie point des brebis. 14 Moi je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,

Références croisées

10:13 Jn 12:6, Ac 18:17, Ph 2:20
Réciproques : Gn 31:39, Jg 18:4, Jr 10:21, Jr 13:20, Za 11:5, Za 11:16, Za 11:17, 1Tm 3:3, 1P 5:7
10:14 Jn 10:11, Jn 10:27, Ps 1:6, 2Tm 2:19, Ap 2:2, Ap 2:9, Ap 2:13, Ap 2:19, Ap 3:1, Ap 3:8, Ap 3:15, Jn 17:3, Jn 17:8, Es 53:11, 2Co 4:6, Ep 1:17, Ep 3:19, Ph 3:8, 2Tm 1:12, 1Jn 5:20
Réciproques : Gn 18:19, Ex 33:12, Ps 23:1, Ps 80:1, Ps 95:7, Ps 100:3, Ec 12:11, Ez 37:24, Os 8:4, Mt 7:23, Mt 25:32, Jn 8:18, Jn 8:19, Jn 10:3, 1Co 8:3, Ga 4:9, He 13:20, Ap 7:17

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 10
  • 10.13 Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se soucie point des brebis. Le personnage du mercenaire, différent de celui du voleur et du brigand, (versets 1,8) est dans la similitude un trait nouveau. Son caractère est retracé en quelques traits saisissants.
    Il est mercenaire, il ne travaille qu'en vue d'un salaire ; il n'est pas berger, les brebis ne lui appartiennent pas en propre, il n'a donc pour elles ni intérêt ni amour : A l'approche du danger, il abandonne les brebis et s'enfuit.
    Cette odieuse conduite est expliquée par le caractère servile et intéressé du personnage, qui ne se soucie point des brebis.
    Qui est-ce que Jésus a voulu peindre dans cette image nouvelle ?
    La plupart des interprètes l'appliquent aux pharisiens qui étaient alors les conducteurs d'Israël, et que Jésus a comparés précédemment à des "voleurs" et des "brigands." (verset 8, note.) M. Godet y voit les sacrificateurs et les lévites, seuls fonctionnaires attitrés et salariés de la théocratie, tandis que le loup figurerait les pharisiens, qui obligeaient les chefs légitimes à plier devant eux et à subir leur influence.
    Nous pensons plutôt que la figure du mercenaire est surtout destinée à faire ressortir par contraste le caractère du bon berger. (Hengstenberg, Weiss.) Il y a eu malheureusement, de tous temps des conducteurs de brebis qui, n'étant pas animés de l'esprit du Berger, ont réalisé ce triste type. Les mercenaires n'ont jamais manqué dans l'Eglise de Dieu.
    - De même la comparaison du loup, qui ravit quelques-unes des brebis et disperse les autres, qui, en un mot, exerce un véritable ravage dans le troupeau, ne doit pas être entendue d'une catégorie spéciale : les pharisiens (Godet) ou les hérétiques, ennemis de la vérité (Augustin, d'après Actes 20.29), c'est toute la puissance ennemie du royaume de Dieu, cette puissance qui se personnifie dans le prince de ce monde. (Jean 12.31 ; 14.30)
    Au verset 13, les mots : mais le mercenaire s'enfuit, sont omis par Sin., B, D.