Jean 17:1-5
(Annotée Neuchâtel)
1
Jésus dit ces choses ; et, levant les yeux au ciel, il dit : Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,
2
selon que tu lui as donné puissance sur toute chair, afin qu'à tous ceux que tu lui as donnés il donne la vie éternelle.
3
Or c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
4
Je t'ai glorifié sur la terre ; j'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire ;
5
et maintenant, glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût.
Références croisées
17:1 Jn 11:41, Ps 121:1-2, Ps 123:1, Es 38:14, Lc 18:13, Jn 7:30, Jn 8:20, Jn 12:23, Jn 12:27, Jn 12:28, Jn 13:1, Jn 16:32, Mc 14:41, Lc 22:53, Jn 17:4-5, Jn 7:39, Jn 11:4, Jn 13:31-32, Ac 3:13, Ph 2:9-11, 1P 1:21Réciproques : Ex 40:26, Js 3:7, 1Ch 17:24, Ps 21:5, Ps 31:15, Ps 69:13, Ps 109:21, Ps 138:5, Es 26:15, Es 49:3, Es 55:5, Za 6:13, Mt 14:33, Mt 26:18, Mt 26:45, Mc 6:41, Mc 7:34, Lc 22:15, Jn 5:25, Jn 7:6, Jn 8:54, Jn 17:13, Ep 1:20, Ph 2:11, He 5:7, He 12:2
17:2 Jn 3:35, Jn 5:21-29, Ps 2:6-12, Ps 110:1, Dn 7:14, Mt 11:27, Mt 28:18, 1Co 15:25, Ep 1:20, Ph 2:10, He 1:2, He 2:8-9, 1P 3:22, Jn 17:24, Jn 4:14, Jn 6:27, Jn 6:54-57, Jn 10:28, Jn 11:25-26, Rm 6:23, Col 3:3-4, 1Tm 1:16, 1Jn 1:2, 1Jn 2:25, 1Jn 5:20, Jud 1:21, Jn 6:37, Jn 6:39, Jn 10:29
Réciproques : Gn 25:5, Gn 47:6, Gn 47:11, Js 18:10, Js 19:51, Es 40:5, Jr 32:27, Mt 9:6, Mt 10:1, Mt 19:16, Mt 20:14, Mt 20:15, Mt 21:3, Mc 10:40, Lc 5:24, Lc 10:22, Jn 3:15, Jn 4:15, Jn 5:22, Jn 5:26, Jn 6:40, Jn 11:22, Jn 13:3, Jn 14:6, Jn 16:15, Jn 17:6, Ac 2:17, Ac 3:15, 1Co 11:3, 1Co 15:45, Tt 1:2, 2P 1:3, 2P 1:16, 1Jn 5:11, Ap 5:12
17:3 Jn 17:25, Jn 8:19, Jn 8:54, Jn 8:55, 1Ch 28:9, Ps 9:10, Es 53:11, Jr 9:23-24, Jr 31:33-34, Os 6:3, 1Co 15:34, 2Co 4:6, 2Th 1:8, He 8:11-12, 1Jn 4:6, 1Jn 5:11, 1Jn 5:20, Jn 14:9-10, 2Ch 15:3, Jr 10:10, 1Co 8:4, 1Th 1:9, 1Tm 6:15-16, 1Jn 5:20, Jn 3:17, Jn 3:34, Jn 5:36-37, Jn 6:27-29, Jn 6:57, Jn 7:29, Jn 10:36, Jn 11:42, Jn 12:49-50, Jn 14:26, Es 48:16, Es 61:1, Mc 9:37, Lc 9:48, 1Jn 4:14-15, 1Jn 5:11-12
Réciproques : Ex 33:13, Dt 30:20, 1S 2:12, 1R 10:1, 2Ch 30:22, 2Ch 33:13, Jb 22:21, Jb 24:1, Ps 36:10, Ps 91:14, Ps 100:3, Ps 119:144, Pr 2:5, Pr 9:10, Pr 30:3, Ec 7:12, Es 19:21, Jr 9:3, Jr 22:16, Ez 20:42, Ez 39:22, Dn 11:32, Os 2:20, Mt 11:27, Mt 19:16, Lc 10:42, Jn 1:26, Jn 3:15, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 4:15, Jn 5:26, Jn 7:28, Jn 10:14, Jn 14:6, Jn 14:7, Jn 16:3, Ac 5:20, Ac 17:23, 1Co 2:2, 1Co 8:6, 1Co 15:45, Ga 4:9, Ep 1:17, Ep 3:19, Ep 4:13, Ph 3:8, Col 1:10, Col 2:2, Col 3:10, 1Tm 2:5, 2Tm 1:1, Jc 2:19, 2P 1:2, 2P 1:3, 2P 3:18, 1Jn 1:2, 1Jn 1:3, 1Jn 2:3, 1Jn 2:13, 1Jn 2:25, 1Jn 3:23, 1Jn 4:7
17:4 Jn 12:28, Jn 13:31-32, Jn 14:13, Jn 4:34, Jn 5:36, Jn 9:3, Jn 14:31, Jn 15:10, Jn 19:30, Ac 20:24, 2Tm 4:7
Réciproques : Ex 40:33, Nb 6:20, 1S 2:30, Ps 2:8, Es 42:4, Es 42:21, Es 49:3, Es 49:4, Mc 1:38, Mc 16:19, Lc 2:14, Lc 13:32, Jn 5:30, Jn 5:43, Jn 6:62, Jn 7:18, Jn 8:29, Jn 8:49, Jn 9:4, Jn 10:17, Jn 10:36, Jn 16:5, Jn 17:1, He 3:2, He 5:7, Ap 11:7
17:5 Jn 17:24, Jn 1:18, Jn 3:13, Jn 10:30, Jn 14:9, Pr 8:22-31, Ph 2:6, Col 1:15-17, He 1:3, He 1:10, 1Jn 1:2, Ap 5:9-14, Jn 1:1-3, Mt 25:34, 1P 1:20, Ap 13:8
Réciproques : Nb 6:20, 1S 2:30, 2R 2:5, Ps 2:8, Ps 21:5, Ps 73:24, Es 42:4, Es 42:21, Es 49:4, Mc 16:19, Lc 10:22, Lc 13:32, Jn 1:15, Jn 6:62, Jn 7:18, Jn 7:39, Jn 8:54, Jn 8:58, Jn 10:17, Jn 10:36, Jn 11:4, Jn 12:16, Jn 13:1, Jn 13:3, Jn 14:13, Jn 16:16, Jn 16:28, Jn 17:1, Jn 20:17, Ac 2:33, Rm 8:6, Ph 2:9, Col 1:17, 1Tm 3:16, He 5:7
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsJean 17
- 17.1 Jésus dit ces choses ; et, levant les yeux au ciel, il dit : Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, Chapitre 17. La prière sacerdotale de Jésus-Christ.
1 à 26 Jésus prie pour lui-même, ses apôtres, pour tous ceux qui croiront en lui.
Jésus a achevé les discours qui devaient préparer les disciples à son départ à sa glorification, à une communion invisible et spirituelle avec lui, il les a terminés par ce mot triomphant : "J'ai vaincu le monde !" (Jean 16.33
)
Et maintenant, levant les (grec ses) yeux au ciel (texte reçu : il leva...et dit), il s'adresse à son Père et il prie.
Il Prie à haute voix, au milieu de ses disciples, (verset 13
) et quelle prière ! Prière ardente, et pourtant sereine, dans laquelle, comme le dit Luther, Jésus répand en présence de Dieu et de ses disciples le dernier fond de son âme.
"Il n'y a, ni dans l'Ecriture, ni dans les littératures des peuples, rien qui égale la simplicité et la profondeur, la grandeur et l'intimité de cette prière." Luthardt.
Quelle impression ne dut-elle pas laisser dans le cœur des disciples ! Il n'est point étonnant qu'elle soit restée gravée dans l'âme de Jean et qu'il ait pu nous la conserver fidèlement. Tout, en effet, dans cette inimitable prière, est en parfaite harmonie avec la situation et avec les besoins de l'âme de Jésus et de ses disciples. On l'a appelée Prière sacerdotale, parce qu'en la prononçant Jésus fait acte de souverain sacrificateur : il va s'offrir à Dieu comme une oblation sainte (verset 19
) et il prélude à ce sacrifice en intercédant pour ses disciples et pour toute son Eglise.
Père, dit Jésus, et ce nom, qui est sa consolation suprême en présence de la mort, (Marc 14.36
) il le prononce six fois, avec amour, dans cette prière. Ses disciples apprirent de lui à considérer Dieu comme un Père, car, quoique Dieu fût son Père dans un sens unique et exclusif, il les a pourtant autorisés à invoquer Dieu sous ce beau et doux nom, (Matthieu 6.9
) parce que, rachetés par lui, ils ont reçu l'adoption et sont devenus des enfants de Dieu. (Romains 8.15 ; Galates 4.6
)
- L'heure est venue, l'heure de la mort, qui sera bientôt suivie de la gloire. (Jean 12.23 ; 13.1
) Tant que cette heure marquée par la volonté souveraine de Dieu n'était pas venue, les adversaires étaient impuissants à rien entreprendre contre Jésus ; (Jean 7.30
) mais maintenant il va se livrer volontairement à eux.
La première chose que demande le Sauveur, c'est sa glorification. Et ce qu'il entend par là, il le dit clairement, (verset 5
) c'est sa réintégration dans la gloire éternelle. Mais ce n'est pas, avant tout, pour lui-même qu'il redemande cette gloire ; ici, comme toujours, son motif suprême est la gloire de Dieu, c'est pourquoi il se hâte d'ajouter : afin que ton (Sin., B, C : le) Fils te glorifie.
Sans doute Jésus avait glorifié Dieu dans toute sa vie, (verset 4
) mais ce n'est qu'après être rentré dans la plénitude de sa puissance divine qu'il pourra, en manifestant les attributs divins de la toute-puissance et de la toute présence, (Matthieu 28.18,20
) achever son œuvre par l'envoi du Saint Esprit et par l'établissement de son règne dans le monde. (Jean 7.39
, note ;Jean 13.31,32
, note.) - 17.2 selon que tu lui as donné puissance sur toute chair, afin qu'à tous ceux que tu lui as donnés il donne la vie éternelle. Ce verset doit être rattaché étroitement au précédent, car il renferme la raison de ce que Jésus demande : Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que ou en tant que tu lui as donné puissance et autorité (le mot grec a les deux sens) sur toute chair, c'est-à-dire sur toute la race déchue d'Adam.
L'expression hébraïque toute chair, employée par Jean dans ce seul passage, a quelque chose de solennel. Le Fils de Dieu a reçu, avec sa mission divine, cette puissance, cette autorité sur tous les hommes, car c'est à lui, à lui seul que le Père a confié la tâche de sauver le monde perdu. (ComparerJean 13.3
) Mais, pour exercer cette puissance divine, il faut que le Fils de Dieu soit glorifié ; de là sa prière.
- L'intention miséricordieuse de Dieu, en conférant au Sauveur ce pouvoir sur notre humanité, a été qu'il donne la vie éternelle, à qui ? à tous ceux que le Père lui a donnés.
Depuis Augustin plusieurs exégètes ont vu dans ces derniers mots l'idée de la prédestination divine ; cette doctrine est étrangère à notre évangile.
Pour le sens de l'expression, voirJean 6.37,44,45
, notes.
Dans ce qui précède, nous avons laissé indécise une question sur laquelle les exégètes diffèrent. La proposition selon que tu lui as donné se rapporte-t-elle à celle-ci : glorifie ton Fils, ou à la suivante : afin que ton Fils te glorifie ?
Meyer, M. Weiss et d'autres sont pour la première de ces liaisons, M. Luthardt pour la seconde. Mais, comme la glorification du Fils n'a d'autre but que la gloire du Père et que c'est là en quelque sorte une seule et même gloire, ne peut-on pas rapporter à l'une et à l'autre ce don qui a été fait au Fils, et en vertu duquel il exerce la souveraineté sur l'humanité entière ? (ComparerEphésiens 1.22
) - 17.3 Or c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. La vie éternelle, que Jésus donne, (
verset 2
) nul ne doit la chercher en dehors de Dieu et de Christ ; Jésus dit, dans cette parole profonde, en quoi elle consiste. Pour comprendre ce verset, il faut, avant tout, se souvenir que, dans le style de l'Ecriture et en particulier dans celui de Jean, connaître n'est point un acte purement et froidement intellectuel, mais un rapport plein de confiance et d'amour avec l'être connu, une communion du cœur avec lui. (1Corinthiens 8.2,3 ; 13.12 ; 1Jean 2.3,4 ; 4.8
)
Dès lors, connaître le seul vrai Dieu et Celui qui l'a envoyé, JésusChrist, n'est pas seulement la condition ou le moyen de parvenir à la vie éternelle, c'est cette vie éternelle elle-même, naissant et grandissant dans l'âme dès ici-bas, pour s'épanouir un jour dans la perfection du ciel.
Et il faut bien remarquer que nous n'avons point ici une définition de Dieu ; le qualificatif seul vrai Dieu n'oppose point Dieu aux fausses divinités (Meyer et d'autres), Jésus ne polémise pas, il prie, il adore ; et il confesse que ce Dieu est en luimême le seul vrai, le seul qui réalise en son essence l'idée même du Dieu absolu, le seul dont la connaissance soit la vie éternelle.
- Mais comment ce Dieu peut-il être connu des hommes ? Uniquement en celui qu'il a envoyé, (Jean 16.27,28
) en qui il s'est pleinement révélé, Jésus-Christ.
- Les sociniens ont abusé de ce passage, en particulier du qualificatif : seul vrai Dieu, appliqué au Père, pour en tirer des conclusions contre la divinité de Jésus-Christ. Ils oublient que si Celui qui se nomme ici même à côté de Dieu, qui déclare que le connaître est la vie éternelle, ne participait pas à la plénitude de la divinité, son langage ressemblerait grandement à un blasphème.
- D'autre part, quelques exégètes (Lücke, de Wette, Weiss) trouvent étrange que Jésus parle de lui-même à la troisième personne, et en énumérant tous ses titres : Celui que tu as envoyé, Jésus-Christ, et ils mettent sur le compte de l'évangéliste un langage qui leur paraît peu approprié à la situation.
Mais d'abord, Jésus, dans l'émotion de son âme, a commencé sa prière par ces mots solennels (à la troisième personne) : glorifie ton Fils ! et ce n'est qu'auverset 4
qu'il revient à dire : Je t'ai glorifié sur la terre. Et quant à ce double nom : Jésus-Christ, solennellement prononcé à dessein, il ne faut pas oublier, comme l'observe Meyer, que Jésus, parlant hébreu, en faisait ressortir la haute signification : Jésus, Sauveur, et Christ, Messie.
Qu'y a-t-il là qui ne soit à sa place dans la prière du Fils de Dieu ? Dieu et JésusChrist, double objet de la connaissance religieuse, sont inséparables, Jésus-Christ, c'est la divinité manifestée à l'homme et destinée à devenir en lui la vie éternelle. (ComparerJean 1.18 ; 6.46,47 ; 14.7,9
) - 17.4 Je t'ai glorifié sur la terre ; j'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire ; Ces paroles motivent la demande d'être glorifié que Jésus va réitérer (
verset 5
comparezverset 1
)
Il a, en effet, pleine conscience d'avoir glorifié Dieu sur la terre par ses paroles, par ses œuvres, par sa vie tout entière ; et maintenant, au moment où il va couronner par ses souffrances et le sacrifice de lui-même l'œuvre que Dieu lui a donnée à faire, il considère cette œuvre comme déjà achevée.
C'est ainsi qu'ailleurs, dans la certitude de sa victoire, il l'anticipe comme déjà réalisée (Jean 12.23 ; 13.31 ; 16.33
) - 17.5 et maintenant, glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût. Maintenant que mon œuvre est achevée, glorifie-moi, toi Père.
Ces mots correspondent à ceux-ci duverset 4
: Je t'ai glorifié.
Ce rapprochement trahit en Jésus le sentiment d'une juste rétribution qui lui est due. C'est le sens du c'est pourquoi dansPhilippiens 2.9
.
- Les termes par lesquels Jésus désigne cette gloire qu'il redemande à son Père renferment toute une révélation sur sa personne, sur sa préexistence, sur l'état divin où il va rentrer. Cette gloire, il l'avait, la possédait auprès de Dieu, avant que le monde fût.
Il participait complètement aux perfections divines et à la félicité du ciel. Paul caractérise cet état en disant : "Il était en forme de Dieu," (Philippiens 2.6
) et notre évangéliste nous le révèle dès les premiers mots de son livre : "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu." (Jean 1.1
)
Cette gloire qu'il possédait, Jésus s'en était dépouillé par son incarnation, en prenant la "forme de serviteur," (Philippiens 2.7
) et maintenant il demande à Dieu de lui en rendre la pleine possession. Nous savons comment il fut exaucé. (Ephésiens 1.20-23 ; Philippiens 2.9-11 ; 1Timothée 3.16
)
Dieu mit ainsi sur le sacrifice de son Fils, aux yeux du monde entier, le sceau de son approbation divine. Dès lors, le Sauveur, possédant "la toutepuissance au ciel et sur la terre," poursuivra son œuvre jusqu'à son parfait achèvement ; et notre humanité, rendue en lui à sa glorieuse destination, sera assise à la droite du Père dans les lieux célestes. (Ephésiens 2.6
et suivants)
- Quand notre évangéliste nous dit que les disciples de Jésus ont pu "contempler sa gloire" déjà ici-bas, lorsqu'il était dans son état d'humiliation, (Jean 1.14
, notes) cette affirmation n'est pas contredite par les grandes paroles qu'il rapporte ici car la gloire qui se manifestait dans l'existence humaine de Jésus différait, sous plus d'un rapport, de la gloire qu'il devait recouvrer auprès du Père.