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Jean 6:32-35 (Annotée Neuchâtel)

32 Jésus leur dit donc : En vérité, en vérité, je vous le dis : Ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel ; 33 car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. 34 Ils lui dirent donc : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. 35 Jésus leur dit : C'est moi qui suis le pain de la vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.

Références croisées

6:32 Ex 16:4, Ex 16:8, Ps 78:23, Jn 6:33, Jn 6:35, Jn 6:41, Jn 6:50, Jn 6:55, Jn 6:58, Jn 1:9, Jn 15:1, Ga 4:4, 1Jn 5:20
Réciproques : Ex 16:15, Lv 6:14, Os 11:4, Mt 5:18, Mc 8:8, Mc 14:18, Jn 1:51, Rm 6:23, He 6:4
6:33 Jn 6:38, Jn 6:48, Jn 3:13, Jn 8:42, Jn 13:3, Jn 16:28, Jn 17:8, 1Tm 1:15, 1Jn 1:1-2
Réciproques : Lv 8:31, Lv 14:10, Mt 26:26, Jn 3:31, Jn 4:34, Jn 6:32, Jn 6:41, Jn 6:50, Jn 6:51, Jn 10:10, Jn 14:6, Rm 6:23, Rm 10:6, 1Co 15:45, 1Co 15:47, Ep 4:9
6:34 Jn 6:26, Jn 4:15, Ps 4:6
Réciproques : Jn 6:58
6:35 Jn 6:41, Jn 6:48-58, 1Co 10:16-18, 1Co 11:23-29, Jn 6:37, Jn 6:44, Jn 6:45, Jn 6:65, Jn 5:40, Jn 7:37, Es 55:1-3, Mt 11:28, Ap 22:17, Jn 4:13-14, Jn 7:38, Es 49:10, Lc 6:25, Ap 7:16
Réciproques : Lv 2:1, Lv 8:31, Lv 24:7, Mt 13:44, Mc 16:16, Lc 1:53, Lc 6:21, Lc 6:47, Jn 4:10, Jn 6:32, Jn 6:40, Jn 11:25, Rm 4:11, Ep 2:8

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 6
  • 6.33 car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. Jésus ne nie pas le grand miracle cité par ses interlocuteurs ; mais, bien que la manne fût le symbole d'une nourriture spirituelle, (1Corinthiens 10.3, note) elle était destinée à nourrir le corps, et la plupart de ceux qui en mangèrent n'y virent qu'un pain matériel.
    Jésus oppose donc à cette nourriture le pain venu du ciel, celui que son Père seul donne et qui est le vrai. Il vous le donne actuellement, dit-il, par la présence de Celui qui vous parle.
    L'origine et la nature de ce pain sont toutes célestes, car il est de Dieu et il descend du ciel ; et son efficacité est immense, car il donne la vie au monde.
    Cette dernière expression proclame l'universalité du salut. (Comparer Jean 3.16) La construction que nous avons adoptée pour le verset 33 nous paraît plus simple que celle proposée par MM. Luthardt, Weiss et d'autres : "Car le pain qui descend du ciel et qui donnera la vie au monde, celui là est le pain de Dieu."
  • 6.34 Ils lui dirent donc : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. Il ne faut pas, avec Calvin, voir dans ces paroles une ironie ; le titre de Seigneur, donné à Jésus, montre que ces hommes parlent sérieusement.
    Quelques uns d'entre eux pouvaient même avoir le pressentiment que Jésus leur parlait d'une nourriture et d'une vie supérieures ; (Jean 4.15) mais la plupart prennent encore ses paroles dans un sens matériel, et ce qu'ils demandent, c'est un aliment merveilleux, propre à satisfaire leurs convoitises charnelles. (verset 26)
    Leur incrédulité (verset 36) consiste à refuser de voir en Jésus lui même la nourriture et la vie dont il leur parlait. De là, la réponse si positive et si claire qu'il va leur faire.
  • 6.35 Jésus leur dit : C'est moi qui suis le pain de la vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Jésus oppose une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : C'est moi qui suis. (Comparer Jean 11.25)
    Le pain de la vie est celui qui communique la vie. (verset 33) Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie s'est manifestée. (1Jean 1.2)
    Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l'acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance, (Luc 15.18) qui sont les conditions préalables de la foi.
    Cette foi qui s'attache à Jésus met seule l'homme à même de n'avoir plus jamais faim et jamais soif, c'est-à-dire de sentir tous les besoins de son âme pleinement satisfaits. (Jean 4.13,14 ; Esaïe 49.10)