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Jean 7:38-39 (Annotée Neuchâtel)

38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. 39 Or il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié.

Références croisées

7:38 Dt 18:15, Jn 4:14, Jb 32:18-19, Pr 10:11, Pr 18:4, Es 12:3, Es 44:3, Es 58:11, Es 59:21, Ez 47:1-12, Za 14:8, Ga 5:22-23, Ep 5:9
Réciproques : Gn 26:19, Ex 17:6, Nb 19:17, Nb 29:35, Ps 78:15, Pr 22:18, Ct 4:15, Es 30:25, Es 35:7, Es 55:1, Jr 17:13, Ez 3:3, Mc 16:16, Lc 3:16, Lc 6:21, Lc 6:45, Jn 5:26, Jn 5:40, Jn 6:35, Jn 6:51, Ac 2:33, Ac 16:31, Ac 26:18, Rm 4:11, Rm 8:2, Rm 8:11, 2Co 13:14, Ga 3:8, 1P 2:6, 1Jn 5:6, Ap 7:17, Ap 21:6, Ap 22:1
7:39 Jn 14:16-17, Jn 14:26, Pr 1:23, Es 12:3, Es 32:15, Es 44:3, Jl 2:28, Lc 3:16, Lc 24:49, Ac 1:4-8, Ac 2:4, Ac 2:17, Ac 2:38, Ac 4:31, Rm 8:9, Ep 1:13-14, Ep 4:30, Jn 7:12, Jn 1:21, Jn 1:25, Jn 6:14, Dt 18:15-18, Mt 16:14, Mt 21:11, Lc 7:16, Ac 3:22-23, Jn 16:7, Ps 68:18, Es 32:15, Ac 2:17, Ac 2:33, 2Co 3:8, Jn 12:16, Jn 13:31-32, Jn 14:13, Jn 17:5, Ac 3:13
Réciproques : Nb 11:17, Pr 18:4, Es 59:21, Mt 11:11, Mt 12:32, Jn 4:14, Jn 8:54, Jn 14:12, Jn 17:1, Ac 5:32, Ac 19:2, Ac 26:18, Rm 4:11, Rm 8:2, Rm 8:11, Ga 3:14, Ga 4:6, 1Jn 5:6, Ap 22:1

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 7
  • 7.38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. Croire en Jésus est l'acte réel figuré par les deux images précédentes : "venir à lui et boire."
    Entrer, par une foi vivante du cœur, dans une communion intime avec Jésus, c'est le seul moyen de s'approprier les trésors de grâce, de vie et d'amour dont il est la source. Jésus peint, en une magnifique image, les bienfaits qu'il procure à celui qui croit en lui et par lui à d'autres âmes : des fleuves d'eau vive couleront de son sein. C'est-à-dire qu'une effusion puissante de l'Esprit de Christ, (verset 39) qui est l'Esprit de lumière et de vie, se répandra dans son intérieur, dans son cœur, et en rejaillira sur d'autres, avec l'abondance de fleuves qui arrosent et vivifient des contrées entières.
    Uni à Christ, il deviendra pour d'autres ce que Christ est pour lui, un rocher duquel jaillit une eau vive. (Comparer Exode 17.6 ; Nombres 20.11)
    Cette grande pensée était exprimée déjà au Jean 4.14, avec la différence qu'ici, l'eau vive se répand, de celui qui en a été désaltéré, sur d'autres qui ont encore soif du salut.
    La promesse de Jésus a été accomplie le jour de la Pentecôte et dans l'action de l'Esprit qui en a été la suite.
    - Jésus ajoute : comme dit l'Ecriture. Il n'y a pas dans l'Ancien Testament de passage qui renferme exactement ces paroles ; mais tous les prophètes annoncent, pour les temps évangéliques, l'effusion de l'Esprit de Dieu sous cette image des eaux vives que l'Eternel répandra sur son peuple. (Esaïe 35.6,7 ; 41.17,18 ; 44.3 ; 58.11 ; Ezéchiel 36.25 ; Exode 17.6 ; Nombres 20.11 ; Deutéronome 8.15 ; Psaumes 114.8)
  • 7.39 Or il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. C'est ainsi que l'évangéliste explique la promesse de Jésus. Celle-ci se rapportait à l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui.
    Jean ajoute que cet Esprit n'était pas encore. Il ne veut pas dire que l'Esprit de Dieu n'eût pas existé et ne se fût pas manifesté sous l'ancienne Alliance. Dès avant la création, "l'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux," pour y produire la vie et l'harmonie, (Genèse 1.2) et c'est poussés par lui que tous les prophètes ont parlé. (2Pierre 1.21)
    Il ne faut pas cependant affaiblir l'expression en traduisant : n'avait pas encore été donné (B et l'Itala présentent cette variante, mais cette leçon est une correction évidente).
    La pensée de Jean doit être interprétée à la lumière des déclarations de Jésus dans ses entretiens de la chambre haute (Jean 14.15 suivants ; Jean 16.5 et suivants), qui font dépendre la venue du Consolateur du retour de Jésus auprès de son Père, et identifient le don du Saint-Esprit avec la présence de Jésus-Christ dans le cœur de ses disciples. (Jean 14.17,18,23)
    A la Pentecôte seulement, l'Esprit commença d'habiter dans le cœur des hommes et d'y agir comme un principe de régénération et de vie.
    C'est dans ce sens que l'évangéliste peut dire : L'Esprit n'était pas encore. Et il en donne la raison aussi vraie que profonde : parce que Jésus n'était pas encore glorifié.
    Cette condition indispensable de l'envoi du Saint-Esprit est expressément indiquée par Jésus lui-même. (Jean 16.7) Mais comment faut-il l'entendre ?
    On a dit que jusqu'à la glorification de Christ "la foi des disciples, encore liée à la présence de Jésus en chair, était faible et obscurcie par leurs fausses idées messianiques, la présence et l'autorité de Jésus les retenaient dans un état passif et purement réceptif. Mais lorsque sa gloire leur fut révélée par les grands faits de sa mort et de sa résurrection, leur foi s'éleva à sa vraie spiritualité ; livrés à euxmêmes par le départ de leur Maître, leur activité propre se développa et tous les germes de l'Esprit déposés en eux portèrent leurs fruits." (De Wette.)
    Cette explication est vraie, mais insiste trop exclusivement sur les dispositions des disciples. C'est en Christ luimême et dans son œuvre qu'il faut chercher les raisons qui rendaient sa glorification nécessaire pour que l'œuvre de l'Esprit pût s'accomplir. Christ devait, au préalable, par sa mort expiatoire, réconcilier notre humanité avec Dieu il devait, par son retour dans la gloire, (Jean 17.5) prendre possession du royaume qu'il était venu fonder, en sorte que "toute puissance lui fût donnée au ciel et sur la terre." (Matthieu 28.18)
    Après cela seulement il était en mesure de répandre sur ses rachetés l'Esprit qui devait le glorifier lui-même en eux (Jean 16.14) et créer pour toujours leur communion avec le Sauveur invisible.