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Jean 8:34-35 (Annotée Neuchâtel)

34 Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous dis que quiconque fait le péché, est esclave du péché. 35 Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours.

Références croisées

8:34 Jn 3:3, Mt 5:18, 1R 21:25, Pr 5:22, Ac 8:23, Rm 6:6, Rm 6:12, Rm 6:16, Rm 6:19, Rm 6:20, Rm 7:14, Rm 7:25, Rm 8:21, Ep 2:2, Tt 3:3, 2P 2:19, 1Jn 3:8-10
Réciproques : Gn 9:25, Jn 1:51, Jn 8:58, Rm 7:21
8:35 Gn 21:10, Ez 46:17, Mt 21:41-43, Ga 4:30-31, Jn 14:19-20, Rm 8:15-17, Rm 8:29, Rm 8:30, Ga 4:4-7, Col 3:3, He 3:5-6, 1P 1:2-5
Réciproques : Gn 21:14, Dt 15:3, Dt 15:12, Dt 34:5, Ez 46:16

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 8
  • 8.34 Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous dis que quiconque fait le péché, est esclave du péché. Cette parole claire et profonde, rendue plus pénétrante encore par l'affirmation solennelle : En vérité, en vérité, je vous dis, replace la question de liberté ou d'esclavage sur son vrai terrain, celui de la conscience morale.
    Le péché est, dans son essence, la révolte contre Dieu, la folie de vouloir être indépendant de lui. L'homme qui s'y adonne tombe donc par là dans l'esclavage de la chair, du monde du prince de ce monde, il a mille maîtres, tous étrangers à sa nature.
    Le développement des passions, en particulier, est un commentaire effrayant de cette parole. (Comparer Romains 6.17,18 ; Luc 15.11 et suivants)
  • 8.35 Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Jésus explique et développe sa pensée de l'esclavage moral en le comparant à l'esclavage social.
    L'esclave n'a aucun droit dans la maison ; il n'y demeure pas toujours ; son maître peut le vendre ou le renvoyer. Telle était partout dans l'antiquité sa déplorable condition.
    Peut-être même, pour répondes à l'objection des Juifs, (verset 33) Jésus fait-il allusion au fils d'Agar chassé de la maison, bien qu'il fût "la postérité d'Abraham." (Genèse 21.10,Galates 4.30)
    Le fils, au contraire, a tous ses droits dans la maison, il y demeure toujours il en sera l'héritier ; alors il aura le droit d'affranchir tous les esclaves. (verset 36)
    Si maintenant on se souvient que cette maison est la maison de Dieu, sa famille, son royaume, on comprendra quel sérieux avertissement il y avait dans cette parole pour les auditeurs de Jésus !
    - Plusieurs interprètes pensent qu'ici déjà Jésus se désigne lui-même par ce mot : le fils. Mais ce terme ne désigne encore que la qualité d'un fils et non la personne du Fils ; ce n'est qu'au verset suivant que Jésus se fait à lui-même l'application de l'image.