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Josué 2:1
(Annotée Neuchâtel)
Josué 2:1 Et Josué, fils de Nun, envoya secrètement de Sittim deux espions en leur disant : Allez, examinez le pays et Jéricho. Et ils allèrent et entrèrent dans la maison d'une courtisane nommée Rabab, et ils couchèrent là.

Références croisées

2:1 Nb 25:1, Nb 33:49, Nb 13:2, Nb 13:17-21, Jg 18:2, Jg 18:14, Jg 18:17, Mt 10:16, Ep 5:5, Js 5:10, Js 6:1-24, Js 6:17, Js 6:25, Mt 1:5, Js 21:31, He 11:31, Jc 2:25
Réciproques : Gn 42:9, Dt 1:24, Js 3:1, Js 6:22, Js 7:2, Js 18:12, Js 18:21, Jg 1:23, Jg 11:1, 1S 26:4, 1R 3:16, 1Ch 19:3, Lc 7:19, Lc 19:1

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Josué 2
  • 2.1 La foi de Josué ne l'empêche pas de prendre toutes les mesures que réclame la prudence.
    Secrètement : à l'insu du peuple, qui devait ignorer le contenu de leur rapport. En envoyant secrètement de Sittim ces deux espions, au moment où il proclamait l'ordre indiqué 1.11, Josué pensait sans doute qu'ils reviendraient dans l'espace des trois jours dont il est parlé dans ce verset : il comptait un jour pour aller, un jour pour épier et un jour pour revenir, ce qui semblait devoir pleinement suffire. Nous verrons quelle fut la circonstance qui les força de prolonger leur absence et retarda le passage du fleuve.
    Le pays : la campagne autour de Jéricho.
    Et ils allèrent : faisant environ cinq heures de marche.
    Dans la maison d'une courtisane : une maison ouverte à tout venant et de plus située à l'écart (verset 15).
    Les cacha, littéralement : le cacha, chacun séparément.
    Je n'ai pas su. Persuadée de la victoire finale des Israélites, Rahab use d'un mensonge qui, vu le niveau de moralité de son peuple, devait lui paraître permis. Quelque blâmable que ce moyen fut, en lui-même, il faut pourtant reconnaître que dans ce cas il fut l'effet de la foi que cette femme avait au Dieu qui conduisait Israël et à la vietoire prochaine de ce peuple; voir versets 9 à 11. Rappelons-nous aussi la sainteté des droits de l'hospitalité dans toute l'antiquité. Rahab put croire que la violation de ce devoir sacré était un plus grand crime qu'un mensonge officieux.