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Luc 13:7
(Annotée Neuchâtel)
Luc 13:7 Et il dit au vigneron : Voici trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve point ; coupe-le ; pourquoi rend-il aussi la terre inutile ?

Références croisées

13:7 Lv 19:23, Lv 25:21, Rm 2:4-5, Lc 3:9, Ex 32:10, Dn 4:14, Mt 3:10, Mt 7:19, Jn 15:2, Jn 15:6, Ex 32:10, Mt 3:9
Réciproques : Dt 20:19, Jg 9:11, Ec 11:3, Ct 2:13, Ct 6:11, Es 5:2, Ez 24:13, Os 6:4, 2Tm 1:10, He 6:8

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 13
  • 13.7 Et il dit au vigneron : Voici trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve point ; coupe-le ; pourquoi rend-il aussi la terre inutile ? Le vigneron, auquel le propriétaire du figuier adresse cette plainte, c'est le Sauveur, qui va se révéler à nous par sa miséricordieuse intercession. (versets 8,9)
    - Dieu cherche du fruit sur ce figuier, il en cherche en tout homme ; nul ne peut se soustraire à l'obligation de porter du fruit. Sur le figuier de la parabole, il n'en trouva point. En trouve-t-il en nous ?
    - Quant aux trois ans ici mentionnés, quelques interprètes y voient les trois années qui se seraient écoulées depuis que Jésus était entré dans son ministère. Cette idée n'est pas inadmissible, car la présence et l'activité du Sauveur au milieu de son peuple constituaient pour celui-ci une épreuve décisive. Il est cependant plus simple, et plus conforme à l'ensemble de la parabole que ces trois ans représentent un délai après lequel le propriétaire avait lieu de croire son figuier vraiment stérile.
    Cette sentence est méritée. Tout cultivateur agirait ainsi. Car non seulement le figuier ne produit rien, mais il nuit aussi à la terre ; il la rend inutile, infructueuse, par l'ombrage qu'il y projette et en attirant à lui les sucs du sol. Ainsi tout homme qui ne fait pas de bien fait du mal, ne fût-ce que par l'exemple pernicieux d'une vie inutile.
    - Si la sentence est juste, elle est aussi absolue. Un arbre coupé n'est plus bon qu'à être brûlé. (Jean 15.6)