Luc 16:10-12
(Annotée Neuchâtel)
10
Celui qui est fidèle dans les plus petites choses, est aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les plus petites choses, est aussi injuste dans les grandes.
11
Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ?
12
Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ?
Références croisées
16:10 Lc 16:11-12, Lc 19:17, Mt 25:21, He 3:2, Jn 12:6, Jn 13:2, Jn 13:27Réciproques : Gn 39:6, Gn 47:14, Js 1:1, 2R 12:15, 2R 22:7, Ne 7:2, Ne 13:13, Pr 28:20, Mt 24:45, Lc 12:48, Lc 16:8, Ac 4:32, 1Co 4:2, 1Co 16:2, 2Co 8:12, Ep 1:1, 1Tm 3:13, 2Tm 2:2, Tt 2:10, He 3:5, 3Jn 1:5
16:11 Lc 16:9, Lc 12:33, Lc 18:22, Pr 8:18-19, Ep 3:8, Jc 2:5, Ap 3:18
Réciproques : Ex 22:10, 2R 12:15, Mt 6:24, Lc 12:21, Lc 16:10, 2Co 6:10, 2Co 8:9, Col 3:2, 1Th 2:4, 2Tm 1:14, 2P 2:16
16:12 Lc 19:13-26, 1Ch 29:14-16, Jb 1:21, Ez 16:16-21, Os 2:8, Mt 25:14-29, Lc 10:42, Col 3:3-4, 1P 1:4-5
Réciproques : Pr 8:18, Lc 16:6, Lc 16:10, 2Co 6:10
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsLuc 16
- 16.10 Celui qui est fidèle dans les plus petites choses, est aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les plus petites choses, est aussi injuste dans les grandes. Cette sentence, expression proverbiale d'une vérité d'expérience, sert d'introduction au verset suivant, où nous voyons que les plus petites choses sont les biens de la terre, et que les grandes sont les biens spirituels de l'âme.
Celui qui ne rapporte pas à Dieu les premiers, qui ne les fait pas valoir pour sa gloire, ne saurait administrer fidèlement les derniers. (ComparerMatthieu 25.21
) - 16.11 Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Grec : fidèle dans le mammon injuste. (
verset 9
, note.)
Ce verset confirme et explique le précédent. Les richesses véritables (grec le bien véritable) sont mises en opposition avec les richesses injustes ; elles sont véritables, parce que c'est le don du salut et de toutes les grâces divines qui le constitue, qu'elles répondent ainsi parfaitement à tous les besoins de l'âme et sont impérissables. (Voir la note suivante.) - 16.12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? On voit que dans chacune de ces sentences (
versets 10-12
) qui sont encore l'application de la parabole, le Seigneur a en vue l'économe infidèle, dont la position à l'égard de son maître est exactement la nôtre à l'égard de Dieu. C'est ce que rappellent ces termes : ce qui est à autrui.
Les biens qui nous sont confiés, comme ceux qu'administrait l'économe, ne sont pas à nous, mais à Dieu. Si, comme lui, nous ne sommes pas fidèles dans l'usage que nous en faisons, Dieu pourrait-il nous donner ce qui est à nous ?
Ce dernier mot correspond aux richesses véritables, (verset 11
) mais avec une nuance importante, exprimée par le contraste entre ce qui est à autrui et ce qui est nôtre.
Les biens de la terre sont à Dieu, qui les confie à qui il veut, pour un temps, et ils restent toujours pour nous des biens extérieurs.
Le salut, au contraire, la vie éternelle, est à nous, parce qu'elle est un héritage qui nous a été légitimement acquis, (Actes 20.32 ; Romains 8.17 ; Matthieu 25.34
) et surtout parce qu'elle nous est assimilée de manière à devenir une partie intégrante de notre nature spirituelle et immortelle.
Cette parole remarquable nous ouvre une perspective inattendue sur la dignité que Jésus attribue à l'âme humaine, et aussi sur l'état des enfants de Dieu dans le ciel, où tout ce qu'ils posséderont sera parfaitement identique à leur être et leur sera approprié pour toujours par un progrès sans fin dans la connaissance et l'amour de Dieu.