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Luc 17:3-5 (Annotée Neuchâtel)

3 Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère pèche, reprends-le ; et s'il se repent, pardonne-lui. 4 Et si sept fois le jour il a péché contre toi, et que sept fois il revienne vers toi, disant : Je me repens, tu lui pardonneras. 5 Et les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi.

Références croisées

17:3 Lc 21:34, Ex 34:12, Dt 4:9, Dt 4:15, Dt 4:23, 2Ch 19:6-7, Ep 5:15, He 12:15, 2Jn 1:8, Mt 18:15-17, Mt 18:21, Lv 19:17, Ps 141:5, Pr 9:8, Pr 17:10, Pr 27:5, Ga 2:11-14, Jc 5:19
Réciproques : Gn 50:17, Ex 22:9, Jg 11:8, Mt 6:12, Lc 6:37, Col 3:13
17:4 Mt 18:21-22, Mt 18:35, 1Co 13:4-7, Ep 4:31-32, Col 3:12-13, Mt 5:44, Mt 6:12, Mt 6:14, Mt 6:15, Mt 18:16, Rm 12:20, 2Th 3:13-14
Réciproques : Gn 50:17, Ex 22:9, Jg 11:8, Ec 11:2, Mt 18:15, Lc 6:37
17:5 Mc 9:24, 2Co 12:8-10, Ph 4:13, 2Th 1:3, He 12:2, 1P 1:22-23
Réciproques : Mt 15:28, Ac 3:16, 1Co 12:9, 1Co 13:2, Col 2:12, 1Th 3:12

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 17
  • 17.3 Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère pèche, reprends-le ; et s'il se repent, pardonne-lui. Cette exhortation à la vigilance appartient évidemment à ce qui précède : Puisque le scandale est inévitable dans le monde, vous, mes disciples, prenez garde d'y donner lieu !
    Mais peut-être cette parole a-t-elle aussi, dans la pensée de Luc, un rapport avec ce qui suit ; car nulle part nos relations ne sont plus difficiles qu'avec ceux qui pèchent et qui nous offensent.
    Comparer Matthieu 18.15, note.
    Le texte reçu avec D et la plupart des majuscules porte : pèche contre toi.
    Si l'on retranche ces mots, avec Sin., A, B, l'Itala, on pourrait penser qu'il s'agit d'abord d'un péché qui ne nous concerne point personnellement, et que pourtant nous devons reprendre dans notre frère avec fidélité et charité.
    Cependant, l'ordre de lui pardonner, s'il se repent, semble indiquer qu'ici déjà, comme au verset suivant, le Seigneur a en vue une offense personnelle.
  • 17.4 Et si sept fois le jour il a péché contre toi, et que sept fois il revienne vers toi, disant : Je me repens, tu lui pardonneras. Ce développement de la pensée appartient à Luc seul. Le devoir du pardon des offenses, qui est un acte de la vraie charité, n'a pas de limites, parce que la charité n'en a point. (Comparer Matthieu 18.22, note.)
    Il ne faut pas s'arrêter à cette supposition hyperbolique d'un homme assez dénué de caractère moral pour offenser un autre homme sept fois le jour, et en demander le pardon.
    (Le texte reçu, avec A, des majuscules et des versions ajoute même : "et que sept fois le jour il revienne.")
    Il faut simplement retenir cette vérité, que la charité pardonne toujours.
  • 17.5 Et les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi. Les apôtres, ainsi désignés pour les distinguer des disciples, (verset 1) ont pris au sérieux le devoir que Jésus vient de prescrire ; mais ce devoir leur parait impossible à remplir.
    De là leur prière : Augmente-nous la foi (grec ajoute-nous de la foi.) Ils sont donc assez éclairés pour sentir qu'une foi plus puissante que la leur, une foi qui change le cœur et qui soit opérante par la charité, (Galates 5.6) les rendra seule capables de pardonner, de pardonner toujours.