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Luc 22:20
(Annotée Neuchâtel)
Luc 22:20 et de même aussi la coupe, après avoir soupé, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

Références croisées

22:20 Ex 24:8, Za 9:11, 1Co 10:16-21, 1Co 11:25, He 8:6-13, He 9:17, He 12:24, He 13:20
Réciproques : Ps 48:9, Ps 116:13, Jr 31:31, Ez 5:5, Mt 26:26, Mt 26:27, Mc 14:22, Lc 22:19, 1Co 11:23, 2Co 3:6, Ga 4:24, Ep 5:25, He 7:22, He 8:8, 1Jn 5:6

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 22
  • 22.20 et de même aussi la coupe, après avoir soupé, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Ce de même aussi reporte la pensée sur le verset précédent et signifie : "Il prit la coupe et, avant rendu grâce, il la leur donna," ce qui se trouve expressément dans Matthieu et Marc.
    Les termes de Luc sont littéralement empruntés à l'apôtre Paul. (1Corinthiens 11.25) Luc dit que Jésus prit la coupe après avoir soupé, exactement comme Paul. (1Corinthiens 11.25)
    On a voulu conclure de cette indication que Jésus n'institua la cène qu'après l'achèvement complet du souper pascal. Mais elle ne se rapporte qu'à la distribution de la coupe. Elle marque plutôt qu'un certain temps s'écoula entre le moment où Jésus rompit le pain et celui où il donna la coupe. (Comparer Matthieu 26.26, 1re note.)
    Dans Matthieu et Marc, on lit d'après le vrai texte : "Ceci est mon sang de l'alliance ;" dans Luc et Paul : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang. La seule différence à constater dans ces termes, c'est le mot nouvelle alliance (par opposition à l'ancienne) ; car mon sang de l'alliance et alliance en mon sang sont des expressions synonymes.
    Quant à la seconde partie de notre verset, les mots particuliers à Luc : qui est répandu pour vous, sont en pleine harmonie avec les termes plus explicites de Matthieu : qui est répandu pour plusieurs en rémission (ou pour le pardon) des péchés.
    Sur le sens si profond et si riche de ces paroles, voir Matthieu 26.28, notes.
    - Le Nouveau Testament renferme deux relations de l'institution de la cène, qui, en pleine harmonie pour les pensées, diffèrent en quelques termes pour la rédaction : d'une part, celles de Matthieu et de Marc, qui pourtant n'emploient pas des expressions identiques ; d'autre part, celles de Paul et de Luc, qui ne sont pas non plus une reproduction littérale l'une de l'autre. Cette unité dans la diversité est un des caractères de tout l'Evangile.
    La tradition apostolique n'a jamais été coulée dans un moule uniforme. Comme des deux formules en présence, celle de Paul et de Luc est, à certains égards, la plus complète et que, d'autre part, l'apôtre déclare solennellement qu'il a "reçu du Seigneur" ce qu'il écrit sur l'institution de la cène, (1Corinthiens 11.23, note) l'Eglise l'a généralement adoptée dans la célébration de la cène.