Luc 23:34
(Annotée Neuchâtel)
Luc 23:34
Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Or, faisant le partage de ses vêtements, ils les tirèrent au sort.
Références croisées
23:34 Lc 23:47-48, Lc 6:27-28, Gn 50:17, Ps 106:16-23, Mt 5:44, Ac 7:60, Rm 12:14, 1Co 4:12, 1P 2:20-23, 1P 3:9, Lc 12:47-48, Jn 15:22-24, Jn 19:11, Ac 3:17, 1Co 2:8, 1Tm 1:13, Ps 22:18, Mt 27:35-36, Mc 15:24, Jn 19:23-24Réciproques : Gn 45:5, Ex 32:32, Nb 12:13, Nb 15:25, 2S 18:5, 1R 13:6, Ps 109:4, Pr 29:10, Es 53:12, Mt 12:32, Lc 9:56, Lc 12:10, Ac 8:32, Ac 16:28, Col 3:13, 1Tm 2:8, 1P 2:23
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsLuc 23
- 23.34 Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Or, faisant le partage de ses vêtements, ils les tirèrent au sort. C'est la première des sept paroles de la croix, précieux joyau conservé par Luc seul, manifestation la plus sublime et la plus émouvante de l'amour divin qui s'oublie lui-même dans les souffrances les plus atroces pour ne penser qu'au salut des pécheurs.
Pour qui Jésus fait-il cette prière ? Ce n'est pas seulement, comme on l'a pensé, pour ces soldats romains qui en le crucifiant ne faisaient qu'obéir aveuglément aux ordres de leurs chefs.
Jésus prie pour ses ennemis, les vrais auteurs de son supplice. Mais ceux-ci ne savaient-ils pas ce qu'ils faisaient ?
Assurément, ils savaient qu'ils mettaient à mort un innocent ; mais non que cet innocent fût leur Messie, le Fils du Dieu vivant. Et toute volontaire et coupable que fût leur ignorance, elle atténuait la culpabilité de leur crime.
Telle est la pensée de Pierre, (Actes 3.17
) aussi bien que celle de Paul. (1Corinthiens 2.8
)
La prière de Jésus trouva son exaucement dans les quarante années de sursis accordées à son peuple et dans la prédication de l'Evangile qui lui fut adressée et amena la conversion d'un grand nombre de Juifs.
- Le versetverset 34
manque dans B, D.
Grec : ils jetèrent les sorts.
Le pluriel qui se lit dans A, et est préféré par la plupart des critiques, s'explique par le fait que les soldats se partagèrent successivement les diverses pièces du vêtement de Jésus. (Marc 15.24 ; Jean 19.23,24
)