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Matthieu 12:9-13 (Annotée Neuchâtel)

   9 Et étant parti de là, il vint dans leur synagogue. 10 Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait une main sèche. Et ils l'interrogèrent disant : Est-il permis de guérir dans les jours de sabbat ? C'était afin de pouvoir l'accuser. 11 Mais lui leur dit : Quel sera l'homme d'entre vous qui aura une seule brebis, et qui, si elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira et ne l'en retirera pas ? 12 Or, combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis ? Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. 13 Alors il dit à l'homme : Etends ta main. Et il l'étendit ; et elle fut rendue saine comme l'autre.

Références croisées

12:9 Mc 3:1-5, Lc 6:6-11
Réciproques : Mt 4:23
12:10 1R 13:4-6, Za 11:17, Jn 5:3, Mt 19:3, Mt 22:17-18, Lc 13:14, Lc 14:3-6, Lc 20:22, Jn 5:10, Jn 9:16, Es 32:6, Es 59:4, Es 59:13, Lc 6:6-7, Lc 11:54, Lc 23:2, Lc 23:14, Jn 8:6
Réciproques : Mt 12:2, Mc 3:4, Jn 5:9
12:11 Lc 13:15-17, Lc 14:5, Ex 23:4-5, Dt 22:4
Réciproques : Mt 10:31, Mt 18:12, Lc 15:4, Lc 17:7
12:12 Mt 6:26, Lc 12:24, Mc 3:4, Lc 6:9
Réciproques : Mt 10:31, Mt 21:45, Lc 14:5
12:13 Lc 13:13, Ac 3:7-8
Réciproques : Mc 3:5, Lc 6:9, Jn 5:16

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 12
  • 12.9 Et étant parti de là, il vint dans leur synagogue. D'après le récit de Matthieu, ce fut en ce même jour de sabbat que Jésus se rendit dans leur synagogue (la synagogue de ce lieu-là, ou de ceux qui avaient accusé les disciples).
    Marc laisse la date incertaine, mais Luc dit positivement que ce fut "en un autre sabbat" très probablement le sabbat suivant. Les trois synoptiques placent ces deux faits à la suite l'un de l'autre, parce qu'ils avaient donné lieu à deux instructions analogues sur le sabbat.
  • 12.10 Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait une main sèche. Et ils l'interrogèrent disant : Est-il permis de guérir dans les jours de sabbat ? C'était afin de pouvoir l'accuser. Séchée : par suite de la paralysie la circulation du sang s'était arrêtée dans ce membre et la vie s'en était retirée. (Comparer 1Rois 13.4 ; Jean 5.3)
    Par cette question captieuse, les adversaires ne voulaient pas seulement provoquer une réponse en paroles ou en théorie ; ils s'attendaient à ce que Jésus répondrait en guérissant le malade, (Marc 3.2) Alors ils auraient une raison de l'accuser devant la synagogue ou le tribunal du lieu, non seulement d'avoir enseigné la violation du sabbat, mais de l'avoir violé en fait.
  • 12.12 Or, combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis ? Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. Gr. permis de bien faire, dans le sens moral le plus étendu du mot. Or ce principe renfermait le devoir de délivrer un malheureux le jour du sabbat. Nier cette vérité c'était, de la part des pharisiens, faire du sabbat une institution légale sans aucune moralité et qui était la négation de la charité. Or, sans amour il n'y a point de religion.
    - Voir sur l'exemple si concluant d'une brebis (une seule !) tombée dans une fosse, Luc 14.5,6, notes.
  • 12.13 Alors il dit à l'homme : Etends ta main. Et il l'étendit ; et elle fut rendue saine comme l'autre. Ce fut la parole de Jésus : Etends ta main, qui (grec) rétablit ce membre malade et le rendit sain. Sans l'intervention de cette puissance divine, l'ordre lui même eût été inexécutable.
    Il faut lire les récits de Marc 3.1-6 et de Luc 6.6-11 pour bien comprendre tout ce qu'il y eut de dramatique dans cette scène. (Voir les notes.)