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Matthieu 15:27-28
(Annotée Neuchâtel)
27 Mais elle dit : Oui, Seigneur, car aussi les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.
28 Alors Jésus, répondant, lui dit : femme, ta foi est grande ! Qu'il te soit fait comme tu le veux. Et dès cette heure-là, sa fille fut guérie.

Références croisées

15:27 Mt 8:8, Gn 32:10, Jb 40:4-5, Jb 42:2-6, Ps 51:4-5, Ez 16:63, Dn 9:18, Lc 7:6-7, Lc 15:18-19, Lc 18:13, Lc 23:40-42, Rm 3:4, Rm 3:19, 1Co 15:8-9, 1Tm 1:13-15, Mt 5:45, Lc 16:21, Rm 3:29, Rm 10:12, Ep 3:8, Ep 3:19
Réciproques : 2S 9:8, 2R 5:11, Ct 6:5, Es 56:3
15:28 Jb 13:15, Jb 23:10, Lm 3:32, Mt 8:10, Mt 14:31, 1S 2:30, Lc 17:5, Rm 4:19-20, 2Th 1:3, Mt 8:13, Mt 9:29-30, Ps 145:19, Mc 5:34, Mc 7:29-30, Mc 9:23-24, Lc 7:9, Lc 7:50, Lc 18:42-43, Jn 4:50-53
Réciproques : 1R 10:13, 1R 17:15, Ct 6:5, Mt 17:18, Mc 1:42, Mc 8:8, Mc 10:52, Lc 7:10, Jn 2:4, Ac 14:9, Rm 2:26

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 15
  • 15.27 Mais elle dit : Oui, Seigneur, car aussi les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Oui, Seigneur, car aussi est la traduction littérale du texte et c'est celle qui exprime le mieux cette pensée diversement interprétée par les exégètes. "Oui, j'accepte ton jugement et ta comparaison ; car aussi les petits chiens ne prétendent pas au pain des enfants ; ils se contentent des miettes (grec diminutif : petites miettes) qui tombent sous la table et je n'en demande pas davantage. La table de tes miséricordes est si riche que ton secours accordé à une pauvre païenne n'ôtera rien aux enfants."
    Ainsi, la foi vive et intelligente de cette femme s'empare de l'objection, l'approuve humblement, mais en fait un argument.
  • 15.28 Alors Jésus, répondant, lui dit : femme, ta foi est grande ! Qu'il te soit fait comme tu le veux. Et dès cette heure-là, sa fille fut guérie. Comparer Matthieu 8.10. Cette foi est si grande, que, dans une lutte prolongée, elle a vaincu le Seigneur lui-même. (Voir la lutte de Jacob, Genèse 32.24) Aussi le Seigneur lui accorde-t-il tout ce qu'elle veut.
    D'abord, la guérison de son enfant, accomplie dès cette heure-là, et à distance, comme en Matthieu 8.13 ; (comparez Jean 4.50 et suivants) puis, sans aucun doute, un grand progrès dans sa vie religieuse, qui fut dès lors toute pénétrée de reconnaissance et d'amour. (Voir encore, sur ce touchant récit, Marc 7.24-30, notes.)