Matthieu 26:63
(Annotée Neuchâtel)
Matthieu 26:63
Mais Jésus gardait le silence. Et le souverain sacrificateur reprenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire, si tu es le Christ, le Fils de Dieu.
Références croisées
26:63 Ps 38:12-14, Es 53:7, Dn 3:16, Ac 8:32-35, 1P 2:23, Lv 5:1, Nb 5:19-21, 1S 14:24, 1S 14:26, 1S 14:28, 1R 22:16, 2Ch 18:15, Pr 29:24, Mc 14:61, Lc 22:66-71, Jn 8:25, Jn 10:24, Jn 18:37, Mt 16:16, Mt 27:40, Mt 27:43, Mt 27:54, Ps 2:6-7, Es 9:6-7, Jn 1:34, Jn 1:49, Jn 3:16-18, Jn 5:18-25, Jn 6:69, Jn 10:30, Jn 10:36, Jn 19:7, Jn 20:31, 1Jn 5:11-13Réciproques : Ex 20:7, Dt 5:26, Js 6:26, 1S 3:17, Esd 10:5, Ne 5:12, Ct 2:7, Jr 10:10, Mt 14:33, Mt 27:12, Mc 5:7, Mc 9:7, Mc 12:6, Mc 14:60, Lc 1:35, Lc 4:41, Lc 9:20, Lc 22:67, Jn 4:26, Jn 8:6, Ac 9:20, Ac 19:13, Rm 1:3, 2Co 1:19, 1Th 5:27, He 1:2, Ap 7:2
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsMatthieu 26
- 26.63 Mais Jésus gardait le silence. Et le souverain sacrificateur reprenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire, si tu es le Christ, le Fils de Dieu. On peut réunir en une les deux propositions interrogatives : "Ne réponds-tu rien à ce que ceux-ci déposent contre toi" (Tischendorf, B. Weiss.)
La ponctuation que nous avons adoptée est préférée par Tregelles, Westcott et Hort, Meyer. Ce dernier trouve avec raison qu'elle répond mieux à la passion avec laquelle le souverain sacrificateur interroge Jésus.
- Jésus se tait par un sentiment de dignité et par la conviction que toute défense serait inutile en présence d'un tel tribunal. Il y a donc dans ce silence une sévère accusation contre les accusateurs.
Sin., B, des majuscules et des versions omettent : reprenant la parole.
- Par ces termes solennels : Je t'adjure, et cela par le Dieu vivant qui doit punir le mensonge, (Hébreux 10.31
) le souverain sacrificateur imposait à Jésus une sorte de serment.
Quelle est la question précise qu'il lui pose ? Non pas seulement : Es-tu le Christ, le Messie, car il n'est pas probable qu'une telle prétention eût paru digne de mort ; mais es-tu le Fils de Dieu ?
C'est en vain que plusieurs interprètes veulent nous faire considérer ces deux termes comme synonymes. Pour comprendre toute la portée que le souverain sacrificateur attachait à ce dernier titre, il faut se rappeler les termes dans lesquels les Juifs avaient précédemment articulé contre Jésus-Christ la même accusation : "il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu ;" (Jean 5.18
) "nous ne te lapidons point pour aucune bonne œuvre, mais pour un blasphème et parce que, n'étant qu'un homme, tu te fais Dieu.." (Jean 10.33
)
La question de Caïphe est destinée à arracher à Jésus une semblable déclaration, qui permettra de l'accuser de blasphème, (verset 65
) crime que la loi de Moïse punissait de mort. La réponse de Jésus aussi n'a toute sa signification que si l'on y voit une affirmation de sa divinité.