Matthieu 3:12
(Annotée Neuchâtel)
Matthieu 3:12
Il a son van en sa main, et nettoiera parfaitement son aire, et amassera son froment dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point.
Références croisées
3:12 Es 30:24, Es 41:16, Jr 4:11, Jr 15:7, Jr 51:2, Lc 3:17, Mt 13:41, Mt 13:49, Mt 13:50, Ml 3:2-3, Ml 4:1, Jn 15:2, Mt 13:30, Mt 13:43, Am 9:9, Jb 21:18, Ps 1:4, Ps 35:5, Es 5:24, Es 17:13, Os 13:3, Ml 4:1, Lc 3:17, Es 1:31, Es 66:24, Jr 7:20, Jr 17:27, Ez 20:47-48, Mc 9:43-48Réciproques : Ex 15:7, Lv 13:57, Jb 20:26, Jb 27:19, Ps 21:9, Ps 50:3, Ps 83:13, Ps 119:119, Ps 139:3, Es 1:25, Es 4:4, Es 10:17, Es 21:10, Es 27:4, Es 28:28, Es 30:28, Ez 15:4, Ez 20:38, Ez 21:32, Ez 22:15, Ez 24:11, Jl 2:5, Ml 2:4, Mt 13:42, Mt 13:48, Mt 21:41, Mt 22:11, Mt 25:32, Mt 25:41, Mc 9:44, Lc 23:31, Jn 1:20, Jn 3:28, Jn 10:41, Ac 19:4, 1Th 2:16, Tt 2:14, He 10:27
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsMatthieu 3
- 3.12 Il a son van en sa main, et nettoiera parfaitement son aire, et amassera son froment dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. L'aire en Orient, est préparée et aplanie sur le champ même où l'on moissonne. On y foule le blé au moyen de bœufs ou d'instruments propres à cet usage, puis on le vanne, la paille ou la balle est rejetée sur le champ et brûlée, tandis que le grain est recueilli dans les greniers. Dans l'application de l'image à l'œuvre accomplie par le Messie au sein de ce monde, cette séparation commence d'une manière intérieure et invisible, dès ici-bas, elle sera consommée plus tard et manifestée au dehors par l'exclusion des impies du royaume des cieux, représenté par le grenier. (B, plusieurs majuscules, les vers. syr. et arm. ont : dans son grenier.) La terrible image dont Jean-Baptiste revêt cette vérité a été fréquemment employée dès lors par le Sauveur lui-même.
Marc 9.43-48
, comparezJean 15.6 ; Esaïe 66.24
- On a fait observer, et quelquefois avec une intention hostile à la vérité de l'histoire évangélique, que les discours de Jean-Baptiste dans les synoptiques ont tous un caractère sévère de jugement, tandis que, dans saint Jean, ils inclinent vers la douceur de l'Evangile. La différence est réelle, et elle s'explique par le caractère et le but de ces divers récits, dont chacun fait ressortir, dans la vie de Jean-Baptiste comme dans celle du Sauveur, le côté qui répond à ce caractère et à ce but. Quelle prise aurait la critique s'il en était autrement ! Ensuite il faut observer que lorsque le précurseur rendit son témoignage tel qu'il est rapporté dans saint JeanJean 1.15-36 ; 3.23
et suivants, Jésus était entré dans son ministère, avait été baptisé, et avait reçu le témoignage de Dieu en présence de Jean, qui, dès lors, pouvait parler plus clairement de la mission du Sauveur.
Il faut remarquer enfin que toute l'Ecriture présente la miséricorde et le jugement sur deux lignes parallèles, comme répondant à des exigences diverses de la conscience humaine. Ce double caractère se retrouve dans le ministère de Jean-Baptiste.