Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Matthieu 8:8-9 (Annotée Neuchâtel)

8 Et le centenier, répondant, dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri. 9 Car aussi bien moi, je suis un homme placé sous autorité, ayant sous moi des soldats, et je dis à l'un : Va, et il va ; et à l'autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait.

Références croisées

8:8 Mt 3:11, Mt 3:14, Mt 15:26-27, Gn 32:10, Ps 10:17, Lc 5:8, Lc 7:6-7, Lc 15:19, Lc 15:21, Jn 1:27, Jn 13:6-8, Mt 8:3, Nb 20:8, Ps 33:9, Ps 107:20, Mc 1:25-27, Lc 7:7
Réciproques : 2R 5:11, Ps 42:8, Ps 105:16, Ps 147:15, Ez 10:11, Jon 2:10, Mt 9:18, Mc 9:22, Lc 5:12, Lc 8:41, Jn 4:53, Ac 22:25, Ac 23:17
8:9 Jb 38:34-35, Ps 107:25-29, Ps 119:91, Ps 148:8, Jr 47:6-7, Ez 14:17-21, Mc 4:39-41, Lc 4:35-36, Lc 4:39, Lc 7:8, Ep 6:5-6, Col 3:22, Tt 2:9
Réciproques : Gn 8:2, Ps 105:16, Ps 147:15, Jon 2:10, Mt 9:18, Mc 7:29, Mc 9:22, Mc 14:13, Lc 5:12, Jn 4:53, Jn 12:21, Ac 10:7, Ac 23:17

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 8
  • 8.8 Et le centenier, répondant, dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri. Le texte reçu porte : Dis une parole. Le vrai texte devrait se traduire : Dis, commande par une parole, même à distance, et, sans autre action, mon serviteur sera guéri.
    Expression d'une foi plus étonnante encore que l'humilité dont faisait preuve cet officier qui ne se sentait pas digne de la présence de Jésus. Et il va expliquer cette foi. (verset 9)
  • 8.9 Car aussi bien moi, je suis un homme placé sous autorité, ayant sous moi des soldats, et je dis à l'un : Va, et il va ; et à l'autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait. Le centenier ne tire pas la conclusion de cette admirable comparaison ; il sait que Jésus l'a comprise. Si moi, un homme, qui dois obéir à mes supérieurs, j'ai un tel pouvoir sur la volonté d'autres hommes, combien plus peux-tu, toi, commander à la maladie et à la mort.
    "Le motif invoqué par le centenier à l'appui de sa requête et l'accent qu'il donne à ces mots un homme sous autorité montrent qu'il se représente Jésus comme un être surhumain dominant sur des puissances ou sur des esprits qui, à son commandement, peuvent opérer la guérison." B. Weiss. (Comparer Matthieu 8.26 ; Luc 4.39)
    "La maladie n'obéit pas aussi facilement que le serviteur et les soldats, mais la sagesse du croyant, qui resplendit à travers la rudesse du soldat, ne se laisse pas troubler par cette objection," Bengel.