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Matthieu 9:20-22 (Annotée Neuchâtel)

20 Et voici, une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans, s'étant approchée par derrière, toucha le bord de son vêtement. 21 Car elle disait en elle-même : Si seulement je touche son vêtement, je serai sauvée. 22 Jésus s'étant retourné et la voyant, lui dit : Prends courage, ma fille, ta foi t'a sauvée. Et cette femme fut sauvée dès cette heure-là.

Références croisées

9:20 Mc 5:25-43, Lc 8:43-56, Lv 15:25-33, Mt 14:36, Mc 5:28, Mc 6:56, Mc 8:22, Ac 5:15, Ac 19:12, Mt 23:5, Nb 15:38-39, Dt 22:12, Lc 8:44
Réciproques : Ex 39:26, Mt 8:15, Lc 6:19, Ac 4:22
9:21 Mc 5:26-33, Lc 8:45-47, Ac 19:12
Réciproques : Lv 6:27, Mt 14:36, Lc 6:19, Ac 5:15
9:22 Mt 9:2, Mc 5:34, Lc 8:48, Mt 9:29, Mc 10:52, Lc 7:50, Lc 17:19, Lc 18:42, Ac 14:9, He 4:2, Mt 17:18, Jn 4:53, Ac 16:18
Réciproques : Gn 43:29, Rt 2:8, Pr 1:8, Mt 9:28, Mc 2:5, Ac 3:16

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 9
  • 9.21 Car elle disait en elle-même : Si seulement je touche son vêtement, je serai sauvée. Dans les trois synoptiques, l'histoire touchante de cette guérison trouve place comme épisode, dans le récit de la résurrection de la jeune fille. Ici encore Matthieu résume, tandis que Marc et Luc peignent la scène avec des détails nouveaux qui lui donnent un caractère assez différent. (Voir Marc 5.30, note.) Cette pauvre femme, depuis si longtemps malade, s'approche de Jésus "par derrière," en se cachant, parce que sa maladie la rendait souillée selon la loi, (Lévitique 15.19 et suivants) ce qui ajoutait encore à son affliction.
    Elle paraît avoir eu une confiance illimitée, même un peu superstitieuse, en la puissance de Jésus. C'est ce qui ressort de sa pensée que le contact seul du bord (ou de la frange) de son vêtement (Luc 8.44, note) pourrait la guérir. Sa foi obscure, mais sincère, la conduit pourtant à son but. (verset 22) Seulement Jésus insiste pour la faire parler, l'éclairer (voir Marc et Luc, notes), la convaincre que ce n'était pas l'attouchement d'un vêtement qui l'avait guérie, mais la parole puissante et miséricordieuse du Sauveur répondant à sa foi.
  • 9.22 Jésus s'étant retourné et la voyant, lui dit : Prends courage, ma fille, ta foi t'a sauvée. Et cette femme fut sauvée dès cette heure-là. Jésus, voyant cette pauvre femme intimidée, "tremblante" (Luc), "effrayée" (Marc), lui adresse d'abord de touchantes paroles d'encouragement, (comparez verset 2) puis il attribue sa délivrance à sa foi, pour bien lui faire comprendre que ce n'est pas le vêtement touché qui, par une action magique, a opéré la guérison.
    Bien plus, cette grande parole : ta foi t'a sauvée (ici se trouve le parfait, exprimant l'action déjà accomplie et permanente dans ses résultats), va plus loin que la guérison du corps. Cette délivrance et la tendre charité de Jésus formèrent entre lui et cette femme un lien qui eut pour effet le salut de son âme.