Michée 6:5
(Annotée Neuchâtel)
Michée 6:5
Mon peuple, souviens-toi donc du dessein qu'avait formé Balak, roi de Moab, et de ce que lui répondit Balaam, fils de Béor, de Sittim jusqu'à Guilgal, afin que tu connaisses les justices de l'Eternel.
Références croisées
6:5 Dt 8:2, Dt 8:18, Dt 9:7, Dt 16:3, Ps 103:1-2, Ps 111:4, Ep 2:11, Nb 22:1, Nb 25:18, Nb 31:16, Dt 23:4-5, Js 24:9-10, Ap 2:14, Nb 31:8, 2P 2:15, Jud 1:11, Nb 22:41, Nb 23:13-14, Nb 23:27, Nb 25:1, Nb 33:49, Js 4:19, Js 5:9-10, Js 10:42-43, Jg 5:11, Ps 36:10, Ps 71:15-16, Ps 71:19, Ps 143:11, Rm 3:25-26, 1Jn 1:9Réciproques : Nb 22:5, Nb 22:12, Nb 22:32, Nb 23:23, Nb 24:14, Js 3:1, Jg 11:25, Ne 13:2, Ps 103:17, Ps 107:31, Ps 143:5, Jr 6:18, Dn 6:7, Dn 9:16, Os 9:15, Jl 3:18, Am 2:1, Mi 6:3
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsMichée 6
- 6.5 Nouvelle preuve toute spéciale de la grâce divine envers Israël : la malédiction projetée par Balak, changée dans la bouche de Balaam en bénédiction. Cette bénédiction releva le courage d'Israël, en lui montrant que l'Eternel était tellement avec lui que même ses ennemis étaient obligés de le bénir.
Les mots : de Sittim à Guilgal, dépendent grammaticalement du verbe répondit (bien que la réponse de Balaam n'ait pas été donnée pendant le trajet de l'une de ces localités à l'autre). Ils rappellent les bienfaits accordés aussitôt après la bénédiction de Balaam et qui en furent la manifestation en acte.
Sittim, est la dernière station d'Israël au pays de Moab (Nombres 25.4
), Guilgal, la première au-delà du Jourdain (Josué 4.19
). Entre ces deux stations se placent la victoire sur les Madianites, qui cherchaient à perdre Israël, en l'entraînant dans l'idolâtrie, le passage du Jourdain et l'entrée en Canaan, enfin la circoncision à Guilgal, par laquelle la génération née au désert fut admise dans l'alliance et le peuple entier rentra dans une relation normale avec Dieu. Dans tous ces faits, Israël doit reconnaître les justices de l'Eternel, c'est-à-dire des œuvres qui prouvent sa fidélité, sa justice envers son peuple.