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Osée 13:14
(Annotée Neuchâtel)
Osée 13:14 ...Que je les rachète de la puissance du sépulcre ? Que je les arrache à la mort ? Que je sois ta peste, ô mort ? Que je sois ta ruine, ô sépulcre ?... Le repentir est caché à mes yeux.

Références croisées

13:14 Os 6:2, Jb 19:25-27, Jb 33:24, Ps 16:10, Ps 30:3, Ps 49:15, Ps 71:20, Ps 86:13, Es 25:8, Ez 37:11-14, Rm 11:15, Es 26:19, 1Co 15:21-22, 1Co 15:52-57, 2Co 5:4, Ph 3:21, 1Th 4:14, Ap 20:13, Ap 21:4, Nb 23:19, 1S 15:29, Jr 15:6, Ml 3:6, Rm 11:29, Jc 1:17
Réciproques : Jb 5:20, Jb 41:22, Jr 4:28, Jr 31:11, Ez 37:12, Dn 12:2, Os 4:7, Mi 2:13, Mt 22:29, Mt 27:52, Mc 12:24, Lc 20:36, Jn 5:28, Jn 11:24, Jn 11:44, Jn 16:21, Jn 20:9, Ac 2:24, 1Co 1:30, 1Co 15:26, 1Co 15:55, Ep 4:30, 2Tm 1:10, He 2:14, Ap 6:8, Ap 20:14

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Osée 13
  • 13.14 Que je les rachète. On traduit : J'aurais racheté..., j'aurais arraché... j'aurais été ta peste; sens bien peu naturels. D'autres voient dans ces mots une promesse positive : Je rachèterai..., j'arracherai..., je serai.... Dans ce cas, la fin du verset : le repentir est caché à mes yeux, ne peut se comprendre qu'en accentuant particulièrement les deux régimes : du sépulcre et à la mort. Voici quel serait le sens : C'est des enfers que je devrai te tirer, à la mort que je devrai t'arracher; car, puisque que tu ne veux pas te convertir et naître à la vie, je devrai te laisser mourir, afin de te ressusciter ensuite. La menace renfermée dans la promesse ainsi comprise serait motivée par les derniers mots du verset. Mais c'est ici que gît la difficulté de cette explication. Ces derniers mots ne pourraient signifier que : Non, certes; je ne le ferai pas. Or, Osée ne renonce jamais à l'espérance du salut final. La suite des idées s'établit plus naturellement avec notre traduction. Il faut sous-entendre : Et vous voudriez que... Tout en refusant obstinément de vous repentir, vous voudriez que je vous rachetasse, que je vous délivrasse.... Non, cela n'est pas possible. Ce qui n'empêche pas qu'il ne reste un espoir, mais après le châtiment consommé.
    Que je soit ta peste, ô mort? Il y a en Dieu une telle puissance de vie qu'il peut être pour la mort ce que la peste est pour l'homme, pour le sépulcre ce que le sépulcre est pour nos corps : tuer la mort comme elle nous tue, engloutir le sépulcre comme il nous engloutit. Et avec quelle joie Dieu n'accomplirait-il pas cette œuvre magnifique pour Israël, si Israël lui-même ne la lui rendait impossible par son impénitence! On comprend, d'après cela, comment saint Paul peut citer ce passage (1Corinthiens 15.55) comme un témoignage en faveur de la résurrection future. Quand les conditions morales de la résurrection, la conversion et la foi, seront remplies, Dieu ne manquera pas de l'opérer. L'apôtre cite d'après les LXX qui ont traduit par le terme d'aiguillon le mot que nous avons rendu par ruine. Il cite d'ailleurs assez librement, de mémoire, sans doute.
    Le sépulcre (schéol) comparez Esaïe 14.9, note, 5.14, note.
    Le repentir est caché : Je le ferais bien, s'ils se repentaient; mais Dieu ne voit pas le moindre indice de ce changement. Quelques-uns rapportent le repentir à Dieu dans le sens : Je ne pourrai plus revenir à la compassion; mais le premier sens convient beaucoup mieux à la première partie du verset.