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Psaumes 110:5-7
(Annotée Neuchâtel)
5 Le Seigneur, à ta droite, Met en pièces des rois, au jour de sa colère.
6 Il exerce le jugement parmi les nations, Ce ne sont que corps morts. Il met en pièces le chef d'un grand pays,
7 Il boit au torrent, en chemin ; Aussi lève-t-il haut la tête.

Références croisées

110:5 Ps 110:1, Ps 16:8, Mc 16:19, Ac 2:34-36, Ac 7:55-56, Ps 2:2-6, Ps 2:9-12, Ps 45:4-5, Ps 68:14, Ps 68:30, Ps 149:7-9, Za 9:9-10, Za 9:13-15, Ap 17:12-14, Ap 19:11-21, Ap 20:8-9, Ps 21:8-9, Ez 38:18-19, Rm 2:5, Ap 6:15-17, Ap 11:18
Réciproques : Js 8:29, Js 10:24, Js 11:21, 2S 22:39, Jb 21:30, Jb 36:18, Ps 2:5, Ps 109:20, Ps 109:31, Es 2:14, Es 13:13, Es 42:13, Es 61:2, Jr 19:3, Ez 21:10, Ez 29:5, Ez 32:4, Ez 38:17, Dn 2:34, Jl 3:12, Ab 1:15, Mi 4:3, Mi 5:8, Za 14:12, Za 14:17, Mt 21:44, Lc 20:43, Ac 2:25, Ph 2:9, Ap 6:16, Ap 12:10, Ap 17:14, Ap 19:18
110:6 1S 2:10, Es 2:4, Es 11:3, Es 42:1, Es 42:4, Es 51:5, Jl 3:12-16, Mi 4:3, Jn 5:22, Ap 19:11, Es 34:2-8, Es 43:2-4, Es 66:16-17, Ez 38:21-22, Ez 39:4, Ez 39:11-20, Ap 14:20, Ps 68:21, Gn 3:15, Ha 3:13
Réciproques : Js 11:21, 2S 22:39, 2S 22:44, 2Ch 20:24, Ps 2:5, Ps 2:9, Ps 45:4, Ps 47:8, Ps 72:9, Ps 109:20, Es 2:14, Es 13:13, Es 40:10, Es 42:13, Es 61:2, Ez 21:10, Ez 29:5, Ez 30:3, Ez 32:4, Ez 38:17, Dn 2:34, Ab 1:15, Mi 5:8, Za 14:12, Za 14:17, Mt 21:44, Lc 20:43, Jn 5:27, Ap 6:15, Ap 6:16, Ap 12:10, Ap 19:18
110:7 Ps 102:9, Jg 7:5-6, Jb 21:20, Es 53:12, Jr 23:15, Mt 20:22, Mt 26:42, Jn 18:11, Es 53:11-12, Lc 24:26, Ph 2:7-11, He 2:9-10, 1P 1:11, Ps 3:3, Ps 27:6, Jr 52:31

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Psaumes 110
  • 110.5 5 à 7 Le dernier champ de bataille.
    Cette strophe contraste fort avec la précédente. Elle est cependant la conclusion indispensable du psaume. L'armée dont parle le verset 3 est là pour quelque chose, et la promesse de la première strophe doit s'accomplir. De plus, l'humanité ne peut être réconciliée avec Dieu, sans que tout ce qui est mal soit voué à la malédiction et à la destruction, et la crise finale de l'histoire sera un jugement terrible exercé sur ceux qui auront méprisé la seule intercession vraiment efficace, celle du Roi-Sacrificateur.
  • De nouveau le psalmiste s'adresse au Messie.
    Le Seigneur (l'Eternel) est à la droite de son élu. Au verset 1, c'était, le Messie qui était assis sur le trône à la droite de l'Eternel. Ici, c'est l'Eternel qui se tient à la droite de son Oint, lui communiquant toute sa puissance pour renverser ce qui lui fait obstacle.
    Met en pièces des rois. Dieu l'avait fait pour David, dans ses grandes guerres (2 Samuel chapitres, 5, 8, 10). C'est sous là forme d'une victoire analogue et plus grande encore que David se représente le triomphe du Messie, dont l'Esprit prophétique lui donne l'assurance. Les Psaumes annoncent du reste souvent le jugement des peuples par l'Eternel (Psaumes 7.9; 9.9; 75.3, etc.). Saint Paul parle de dominations, d'autorités, de puissances que Christ détruira à la fin de l'économie actuelle (1Corinthiens 15.24).
    Au jour de sa colère : au jour des derniers jugements. Comparez Psaumes 2.9.
  • 110.6 Ce ne sont que corps morts, littéralement : C'est rempli de corps morts (comparez Apocalypse 19.17,18,21). La victoire de l'élu de Dieu est complète.
    Il met en pièces le chef... Cette traduction est conforme à l'hébreu, qui emploie ici le mot rosch, tête, au singulier. Plusieurs cependant, prenant ce singulier comme un collectif, traduisent : Il brise des têtes sur une vaste étendue de pays. Ce serait une répétition oiseuse de l'idée exprimée verset 5. Notre traduction achève au contraire le tableau de la victoire, en mentionnant la destruction du principal ennemi à vaincre. Comparez Habakuk 3.13-14; Apocalypse 19.13-21).
    D'un grand pays, hébreu : al érets rabba. Plusieurs voient dans le dernier mot rabba (grand, vaste) une allusion à Rabba ou Rabbath-Ammon, la capitale des Ammonites, que David avait prise et qui représenterait, à ses yeux, le siège le plus redoutable de la puissance ennemie de Dieu. Une détermination aussi précise ne nous semble pas s'accorder avec le ton général du psaume. Il s'agit ici de la victoire finale et universelle.
  • 110.7 Il boit au torrent. Au commencement de la strophe, il était parlé de l'Eternel, combattant à côté de son Oint. L'action du Roi s'unit si complètement à celle de Dieu que le sujet passe de l'un à l'autre, sans transition apparente. Ici c'est évidemment le héros vainqueur qui, comme Gédéon et sa troupe (Juges 7.6), puise en passant dans sa main de l'eau du torrent et s'en rafraîchit les lèvres. Cette image indique l'ardeur et l'intensité du combat pendant lequel le guerrier ne s'accorde pas de loisir, avant d'avoir entièrement défait l'ennemi. C'est là ce qui explique le aussi, dans le sens de : c'est pourquoi, de la ligne suivante. Après une lutte pareille, lève-t-il haut la tête en éternel triomphateur.
    Ce psaume nous élève au faîte des révélations de l'ancienne alliance, comme 1 Corinthiens chapitre 15 au faîte de celles de la nouvelle.