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Psaumes 146-150 (Annotée Neuchâtel)

   1 Louez l'Eternel !
Loue l'Eternel, ô mon âme !
   2 Oui, je louerai l'Eternel tant que je vivrai,
Je psalmodierai à mon Dieu, tant que j'existerai.
   3 Ne mettez pas votre confiance dans les princes,
Dans un fils d'homme qui ne peut sauver.
   4 Son souffle s'exhale, il retourne en sa poudre,
En ce jour-là ses desseins périssent.
   5 Heureux celui à qui le Dieu fort de Jacob est en aide,
Et dont l'attente est en l'Eternel, son Dieu !
   6 Il a fait les cieux et la terre,
La mer et tout ce qu'elle contient.
Il garde la fidélité à toujours.
   7 Il fait droit aux opprimés,
Il donne du pain à ceux qui ont faim.
L'Eternel délie les captifs,
   8 L'Eternel ouvre les yeux des aveugles ;
L'Eternel redresse ceux qui sont courbés,
L'Eternel aime les justes ;
   9 L'Eternel garde les étrangers,
Il soutient l'orphelin et la veuve,
Et il fait dévier la voie des méchants.
   10 L'Eternel règnera éternellement.
Ton Dieu, ô Sion, règne d'âge en âge !
Louez l'Eternel !

Psaumes 147

   1 Louez l'Eternel,
Car il est bon de psalmodier à notre Dieu,
Car il est doux, il est beau de proclamer sa louange !
   2 L'Eternel rebâtit Jérusalem
Et rassemble les bannis d'Israël,
   3 Il guérit ceux qui ont le coeur brisé
Et bande leurs plaies.
   4 Il fixe le nombre des étoiles,
Il les appelle toutes par leur nom.
   5 Grand est notre Seigneur, et puissant en force !
Il n'est point de limite à son intelligence.
   6 L'Eternel soutient les humbles,
Il abaisse les méchants jusqu'à terre.
   7 Chantez à l'Eternel avec louange,
Psalmodiez à notre Dieu sur la harpe !
   8 Il couvre les cieux de nuées,
Il prépare la pluie pour la terre,
Il fait germer l'herbe sur les montagnes ;
   9 Il donne au bétail sa pâture,
Aux petits du corbeau qui crient.
   10 Ce n'est point en la vigueur du cheval qu'il se complaît,
Ni aux jarrets de l'homme qu'il a égard.
   11 L'Eternel prend plaisir en ceux qui le craignent,
En ceux qui espèrent en sa bonté.
   12 Jérusalem, rends gloire à l'Eternel,
Sion, loue ton Dieu !
   13 Car il a affermi les barres de tes portes,
Il a béni tes fils au milieu de toi,
   14 Lui qui a rendu la paix à ton territoire
Et te rassasie de la moëlle du froment.
   15 Il envoie ses ordres sur la terre,
Sa parole court avec rapidité ;
   16 Il donne la neige comme de la laine,
Il répand le givre comme de la cendre ;
   17 Il jette ses glaçons comme par morceaux ;
Qui peut résister à ses frimas ?
   18 Il envoie sa parole et les fait fondre ;
Il fait souffler son vent, les eaux s'écoulent.
   19 Il a fait connaître sa parole à Jacob,
Ses statuts et ses ordonnances à Israël.
   20 Il n'a point agi de même envers aucune des nations,
Elles ne connaissent point ses ordonnances.
Louez l'Eternel !

Psaumes 148

   1 Louez l'Eternel !
Louez des cieux l'Eternel !
Louez-le dans les lieux très-hauts.
   2 Louez-le, vous tous ses anges,
Louez-le, toutes ses armées.
   3 Louez-le, soleil et lune,
Louez-le, vous toutes, étoiles de lumière,
   4 Louez-le, cieux des cieux,
Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux !
   5 Qu'ils louent le nom de l'Eternel,
Car il a commandé, et ils ont été créés,
   6 Et il les a affermis à toujours et à perpétuité ;
Il a donné une loi qu'ils ne transgresseront point.
   7 Louez de la terre l'Eternel,
Monstres marins, et vous tous les abîmes,
   8 Feu et grêle, neige et vapeurs,
Vent de tempête, qui exécutez sa parole ;
   9 Montagnes et toutes les collines,
Arbres fruitiers et tous les cèdres,
   10 Bêtes sauvages et tout le bétail,
Reptiles et oiseaux ailés ;
   11 Rois de la terre et tous les peuples,
Princes et tous les juges de la terre,
   12 Jeunes hommes et vous aussi, vierges,
Vieillards avec les enfants !
   13 Qu'ils louent le nom de l'Eternel,
Car son nom seul est élevé,
Sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux !
   14 Et il a fait lever une corne à son peuple,
Sujet de louange pour tous ses fidèles,
Pour les fils d'Israël, le peuple qui lui est proche.
Louez l'Eternel !

Psaumes 149

   1 Louez l'Eternel !
Chantez à l'Eternel un cantique nouveau,
Sa louange dans l'assemblée de ses fidèles.
   2 Qu'Israël se réjouisse en celui qui l'a fait,
Que les fils de Sion soient dans l'allégresse
A cause de leur Roi !
   3 Qu'ils louent son nom avec des danses,
Qu'ils lui psalmodient avec le tambourin et la harpe !
   4 Car l'Eternel prend plaisir en son peuple,
Il pare les humbles de son salut.
   5 Que les fidèles triomphent avec gloire,
Qu'ils poussent des cris de joie sur leur couche.
   6 Les louanges du Dieu fort sont dans leur bouche
Et l'épée à deux tranchants dans leur main,
   7 Pour exercer la vengeance parmi les nations,
Pour châtier les peuples,
   8 Pour lier leurs rois de chaînes
Et leurs grands de ceps de fer,
   9 Pour exécuter sur eux le jugement qui est écrit.
C'est là la gloire de tous ses fidèles !
Louez l'Eternel !

Psaumes 150

   1 Louez l'Eternel !
Louez le Dieu fort dans son sanctuaire !
Louez-le dans l'étendue, où éclate sa puissance !
   2 Louez-le pour ses hauts faits !
Louez-le selon l'immensité de sa grandeur !
   3 Louez-le au son de la trompe !
Louez-le avec la lyre et la harpe !
   4 Louez-le avec le tambourin et les danses !
Louez-le avec les instruments à cordes et le chalumeau !
   5 Louez-le avec les cymbales résonnantes !
Louez-le avec les cymbales retentissantes !
   6 Que tout ce qui respire loue l'Eternel !
Louez l'Eternel !

Références croisées

146:1 Ps 105:45, Ps 103:1, Ps 103:22, Ps 104:1, Ps 104:35
Réciproques : 2S 22:50, Ps 9:1, Ps 30:12, Ps 62:5, Ps 63:4, Ps 86:12, Ps 108:1, Ps 145:1, Ps 148:1, Jr 4:19, Za 8:21, Ap 19:1
146:2 Ps 63:4, Ps 71:14-15, Ps 104:33, Ps 145:1-2, Ap 7:9-17
Réciproques : Dt 12:1, 2S 22:50, 1Ch 29:10, 1Ch 29:20, Ne 9:5, Ps 9:1, Ps 30:12, Ps 52:9, Ps 61:8, Ps 71:8, Ps 86:12, Ps 103:1, Ps 108:1, Ps 118:28, Es 25:1, Es 38:19, Dn 6:20, Za 8:21, Jn 16:22, Ph 4:4
146:3 Ps 62:9, Ps 118:8-9, Es 2:22, Es 31:3, Es 37:6, Jr 17:5-6
Réciproques : Gn 12:13, Gn 48:21, Dt 31:3, 1S 16:21, 2R 6:27, 2R 16:7, 2Ch 16:7, Jb 4:21, Jb 12:10, Ps 2:12, Ps 7:1, Ps 8:4, Ps 52:7, Ps 60:11, Ps 108:12, Ps 144:3, Pr 3:5, Ec 9:6, Es 22:25, Es 32:2, Es 39:2, Jr 2:13, Jr 39:18, Ez 29:7, Dn 6:9, Dn 6:23, Os 14:3, Mi 1:14, Jn 5:23, 1Co 4:6, Ep 1:12, He 2:6, He 13:6, 1P 1:21
146:4 Ps 104:29, Gn 2:7, Gn 6:17, Jb 14:10, Jb 17:1, Jb 27:3, Dn 5:23, Ps 90:3, Gn 3:19, Ec 12:7, Jb 14:21, Jb 17:11, Es 2:22, Lm 4:20, 1Co 2:6
Réciproques : Gn 48:21, Jb 4:19, Jb 4:21, Jb 12:10, Ps 144:3, Pr 11:7, Ec 9:6, Es 39:2, Es 51:12, Jr 2:13, Jr 17:5, Ez 29:7, Mi 1:14, He 2:6, Jc 2:26
146:5 Ps 33:12, Ps 84:12, Ps 144:15, Dt 33:29, Ps 46:7, Ps 46:11, Ps 84:8, Gn 32:24-29, Gn 50:17, Ex 3:6, Ps 39:7, Ps 71:5, Jr 17:7-8, 1P 1:21
Réciproques : Nb 22:12, Dt 33:7, 2R 18:5, 1Ch 5:20, 2Ch 2:12, 2Ch 13:18, Ps 1:1, Ps 9:10, Ps 16:1, Ps 20:8, Ps 31:24, Ps 32:10, Ps 71:1, Ps 78:7, Ps 91:9, Ps 115:9, Ps 115:15, Ps 118:6, Ps 121:2, Ps 124:8, Ps 131:3, Ps 132:2, Ps 134:3, Pr 16:20, Jr 10:12, Jr 27:5, Jr 32:17, Jr 51:15, Dn 3:28, Os 13:9, Jon 1:9, Mt 5:3, Ac 4:24, Ac 7:50, Ac 14:15, Ac 17:24, Rm 4:6, Rm 8:24, 1Co 13:13, He 6:19, 1P 4:14, 1P 4:19, Ap 10:5, Ap 14:7
146:6 Ps 33:6, Ps 136:5-6, Ps 148:5-6, Gn 1:1, Jr 10:11-12, Jr 32:17, Jn 1:3, Col 1:16, Ap 14:7, Ps 95:5, Ex 20:11, Jb 38:8-11, Pr 8:28-29, Ps 89:2, Ps 89:33, Ps 98:3, Ps 100:5, Dt 7:9, Dn 9:4, Mi 7:20, Jn 10:34, Tt 1:2, He 6:18
Réciproques : Gn 2:1, Ex 34:6, Dt 32:4, 2R 18:5, 2R 19:15, 1Ch 5:20, 2Ch 2:12, Ne 9:6, Est 8:11, Jb 37:23, Ps 9:10, Ps 79:11, Ps 84:12, Ps 90:2, Ps 91:9, Ps 115:9, Ps 115:15, Ps 121:2, Ps 124:8, Ps 132:2, Ps 134:3, Es 37:16, Jr 10:10, Jr 27:5, Jr 51:15, Lm 3:23, Dn 3:28, Jon 1:9, Ac 7:50, Ac 14:15, Rm 4:6, 1Th 5:24, He 6:19, 1P 4:19
146:7 Ps 9:16, Ps 10:14-15, Ps 10:18, Ps 12:5, Ps 72:4, Ps 103:6, Pr 22:22-23, Pr 23:10-11, Es 9:4, Ml 3:5, Ps 107:9, Ps 136:25, Ps 145:15-16, Jr 31:14, Lc 1:53, Lc 9:17, Ps 68:6, Ps 105:17-20, Ps 107:10, Ps 107:14-16, Ps 142:7, Es 61:1, Za 9:11-12, Lc 4:18, Ac 5:19, Ac 16:26
Réciproques : Gn 1:29, Ex 22:23, Lv 25:10, Rt 1:6, Jb 37:23, Ps 69:33, Ps 79:11, Ps 102:20, Ps 107:36, Es 42:7, Es 49:9, Jr 9:24, Ac 12:7, Ac 12:17
146:8 Es 35:5, Es 42:16, Es 42:18, Mt 9:30, Mt 11:5, Lc 18:41-42, Jn 9:7-33, Ac 26:18, Ep 1:18, 1P 2:9, Ps 145:14, Ps 147:6, Lc 13:11-13, 2Co 7:6, Ps 11:7, Dt 33:3, Jn 14:21-23, Jn 16:27
Réciproques : Ex 4:11, Ps 12:5, Pr 15:9, Es 42:7, Lm 3:20, Mt 20:30, Mc 10:52, Lc 4:18, Lc 7:22, Lc 18:43, Jn 10:21
146:9 Ps 68:5, Dt 10:18-19, Dt 16:11, Pr 15:25, Jr 49:11, Os 14:3, Ml 3:5, Jc 1:27, Ps 18:26, Ps 83:13-17, Ps 145:20, Ps 147:6, 2S 15:31, 2S 17:23, Est 5:14, Est 7:10, Est 9:25, Pr 4:19, Jb 5:12-14, 1Co 3:19
Réciproques : Ps 1:1, Ps 1:6, Ps 10:14, Pr 15:9, Es 24:1, Ac 9:41, 1Tm 5:3
146:10 Ps 10:16, Ps 145:13, Ex 15:18, Es 9:7, Dn 2:44, Dn 6:26, Dn 7:14, Ap 11:15, Ps 147:12, Es 12:6, Es 40:9, Es 52:7, Jl 3:17
Réciproques : Jr 8:19, Lm 5:19, Dn 4:34
146:1 Ps 63:3-5, Ps 92:1, Ps 135:3, Ps 33:1, Ps 42:4, Ps 122:1-4, Ap 5:9-14, Ap 19:1-6
Réciproques : Dt 12:12, Ps 50:14, Ps 54:6, Ps 107:8, Ps 112:1
146:2 Ps 51:18, Ps 102:13-16, Ne 3:1-16, Ne 7:4, Es 14:32, Es 62:7, Jr 31:4, Dn 9:25, Mt 16:18, Ps 102:20-22, Dt 30:3, Esd 2:64-65, Esd 8:1-14, Es 11:11-12, Es 27:13, Es 56:8, Jr 32:37, Ez 36:24-38, Ez 37:21-28, Ez 38:8, Ez 39:27-28, Ep 2:12-19
Réciproques : Ne 1:9, Ps 102:16, Es 44:26, Jr 31:28, Jr 49:36, Mi 4:6
146:3 Ps 51:17, Jb 5:18, Es 57:15, Es 61:1, Jr 33:6, Os 6:1-2, Ml 4:2, Lc 4:18, Es 1:5-6
Réciproques : Ex 15:26, 2R 20:5, Ps 30:2, Ps 34:18, Ps 41:4, Ps 103:3, Ps 107:20, Pr 3:8, Pr 18:14, Es 38:5, Es 42:3, Mt 9:12, Mt 12:20, Mc 5:29, Lc 10:34, Jn 12:40, 1P 2:24, Ap 22:2
146:4 Ps 8:3, Ps 148:3, Gn 15:5, Es 40:26
Réciproques : Jb 9:9, Jb 38:37, Es 48:13
146:5 Ps 48:1, Ps 96:4, Ps 99:2, Ps 135:5, Ps 145:3, 1Ch 16:25, Jr 10:6, Jr 32:17-19, Na 1:3, Ap 15:3, Ps 40:5, Ps 139:17-18, Es 40:28, Rm 11:33
Réciproques : 1S 2:3, Jb 12:13, Jb 28:23, Jb 36:5, Jb 37:16, Ps 89:8, Es 40:26, Dn 2:20, Rm 16:27
146:6 Ps 25:9, Ps 37:11, Ps 145:14, Ps 146:8-9, Ps 149:4, 1S 2:8, So 2:3, Mt 5:5, Jc 4:10, 1P 3:4, 1P 5:6, Ps 55:23, Ps 73:18-19, Ps 146:9, 2P 2:4-9
Réciproques : Nb 12:3, Ps 102:10, Ez 28:17
146:7 Ps 47:6-7, Ps 68:32, Ps 92:1-3, Ps 95:1-2, Ps 107:21-22, Ex 15:20-21, Ap 5:8-10
Réciproques : Ac 14:17, Ep 5:19, Ap 7:12, Ap 14:2
146:8 Ps 135:1, Gn 9:14, 1R 18:44-45, Jb 26:8-9, Jb 36:27-33, Jb 38:24-27, Es 5:6, Ps 65:9-13, Ps 104:13-14, Jb 5:10, Jr 14:22, Jl 2:23, Am 5:7-8, Mt 5:45, Ac 14:17, Jc 5:17-18
Réciproques : Gn 1:11, Jb 36:32, Jb 38:26, Jb 40:20, Ps 65:10, Ps 145:15, Jr 5:24, Jr 10:13, Jl 2:22, 1Co 9:9
146:9 Ps 104:27-28, Ps 136:25, Ps 145:15-16, Jb 38:41, Mt 6:26, Lc 12:24
Réciproques : Gn 1:29, Gn 1:30, Gn 6:21, Gn 8:7, Nb 22:32, 1R 17:4, Jb 36:32, Jb 38:26, Jb 40:20, Ps 36:6, Ps 50:11, Ps 65:9, Ps 104:12, Ps 104:14, Ps 104:21, Jl 1:20, Jl 2:22, Lc 12:6, 1Co 9:9
146:10 Ps 20:7, Ps 33:16-18, Jb 39:19-25, Pr 21:31, Es 31:1, Os 1:7, 1S 16:7, 2S 1:23, 2S 2:18-23, Ec 9:11
Réciproques : Nb 14:8, Js 11:6, Jg 5:22, 1Ch 28:4, Jb 22:3, Jb 39:11, Ps 33:17, Ps 37:23, Ec 5:4, Es 9:17, Es 30:16, Jr 46:6, 1P 3:4
146:11 Ps 35:27, Ps 149:4, Pr 11:20, Pr 31:30, Es 62:4, So 3:17, Ml 3:16-17, 1P 3:4, Ps 33:18, Ps 33:22, 1P 1:13, 1P 1:17
Réciproques : Gn 22:12, Nb 14:8, Js 11:6, Jg 5:22, 1S 16:7, 2S 2:18, 2S 22:20, 2R 4:1, 1Ch 28:4, Ne 5:15, Jb 22:3, Ps 13:5, Ps 32:10, Ps 52:8, Ps 103:13, Ps 115:11, Ps 119:38, Ps 125:1, Ps 128:1, Ec 5:4, Ec 9:11, Ec 12:13, Ct 5:1, Ct 7:10, Es 5:7, Es 53:10, Jr 39:18, Jr 46:6, Ez 18:23, Dn 3:28, Mt 18:13, Lc 1:50, Jn 4:23, He 10:6, He 10:38, Ap 11:18
146:12 Ps 135:19-21, Ps 146:10, Ps 149:2, Es 12:6, Es 52:7, Jl 2:23
Réciproques : Ps 69:35, Es 33:13, Es 41:10
146:13 Ps 48:11-14, Ps 51:18, Ps 125:2, Ne 3:1-16, Ne 6:1, Ne 7:1, Ne 12:30, Lm 2:8-9, Lm 4:12, Dn 9:25, Ps 115:14-15, Ps 128:3-6, Ps 144:12, Es 44:3-5, Jr 30:19-20, Za 8:3-5, Lc 19:42-44
Réciproques : Ps 69:35, Jr 51:30, Na 3:13
146:14 Ps 29:11, Ps 122:6, Lv 26:6, 1Ch 22:9, Es 9:6-7, Es 60:17-18, Es 66:12, Za 9:8, Ps 132:11, Dt 8:7-8, Ez 27:17, Ps 81:16, Dt 32:14
Réciproques : Gn 45:18, Rt 1:6, Ps 132:15, Ez 16:13, Jn 6:9
146:15 Ps 33:9, Ps 107:20, Ps 107:25, Jb 34:29, Jb 37:12, Jon 1:4, Mt 8:8-9, Mt 8:13, Ps 68:11, 2Th 3:1
Réciproques : Ps 147:18, Ps 148:8, Ez 1:14
146:16 Ps 148:8, Jb 37:6, Es 55:10, Jb 37:9-10, Jb 38:29
Réciproques : Ex 16:14
146:17 Ps 78:47-48, Ex 9:23-25, Js 10:11, Jb 38:22-23, Jb 38:29-30
146:18 Ps 147:15, Jb 6:16-17, Jb 37:10, Jb 37:17
Réciproques : Ex 15:10, Jr 51:16, Am 4:13
146:19 Ps 76:1, Ps 78:5, Ps 103:7, Dt 33:2-4, Ml 4:4, Rm 3:2, Rm 9:4, 2Tm 3:15-17, Ex 20:1-21, Dt 4:12-13, Dt 5:22, Ex 21:1, Ex 23:33, Dt 4:1, Dt 4:8, Dt 4:45, Dt 5:31, Dt 6:1, Ml 4:4
Réciproques : Lv 15:2, Dt 7:14, Dt 18:14, Dt 26:17, Dt 30:11, Dt 32:10, Dt 33:3, Jg 6:37, Ps 19:7, Ps 19:9, Ps 33:12, Ps 107:20, Ps 118:2, Ps 135:19, Ct 8:8, Es 22:1, Es 33:22, Es 63:7, Jr 8:8, Lm 1:7, Ez 20:11, Os 8:12, Am 3:2, Mc 12:1, Lc 7:9, Jn 4:22, Ac 13:26, Rm 2:14, Rm 2:18, Ga 3:19, Ep 2:17
146:20 Dt 4:32-34, Pr 29:18, Es 5:1-7, Mt 21:33-41, Ac 14:16, Ac 26:27, Ac 26:18, Rm 3:1-2, Ep 2:12, Ep 5:8, 1P 2:9-10
Réciproques : Ex 33:16, Ex 34:10, Lv 15:2, Dt 4:8, Dt 7:14, Dt 18:14, Dt 26:17, Dt 30:11, Dt 32:10, Dt 33:3, Jg 6:37, 2S 7:23, 1Ch 17:21, Ps 19:7, Ps 33:12, Ps 76:1, Ps 118:2, Ps 135:19, Ct 8:8, Es 22:1, Es 33:22, Es 51:4, Es 63:7, Jr 13:11, Lm 1:7, Ez 16:7, Ez 20:11, Os 8:12, Ml 4:4, Mc 12:1, Lc 7:9, Ac 13:26, Ac 17:23, Rm 2:14, Rm 2:18, Ga 3:19, Ep 2:17, He 3:10
146:1 Ps 89:5, Ps 146:1, Es 49:13, Lc 2:13-14, Ap 19:1-6
Réciproques : 2S 22:4, 1Ch 16:31, Ps 9:11, Ps 33:6, Ps 34:3, Ps 69:34, Ps 96:11, Ps 145:10, Ps 148:7, Ps 149:1, Es 42:10, Jr 51:15, Mc 11:10, Ep 3:10, Ap 7:11, Ap 10:5, Ap 12:12
146:2 Ps 103:20-21, Jb 38:7, Es 6:2-4, Ez 3:12, Ap 5:11-13, Gn 2:1
Réciproques : Gn 32:2, 1R 6:29, 1R 18:15, 1Ch 12:22, Ne 9:6, Jb 25:3, Ps 33:6, Jr 27:5, Lc 2:13, Ep 3:10, Ap 5:13, Ap 7:11
146:3 Ps 8:1-3, Ps 19:1-6, Ps 89:36-37, Ps 136:7-9, Gn 1:14-16, Gn 8:22, Dt 4:19, Jr 33:20
Réciproques : Gn 1:16, Ex 35:14, Js 10:12, Js 10:13, 1R 18:15, Jb 38:12, Ps 8:3, Ps 33:6, Ps 65:8, Ps 103:22, Ps 136:8, Ps 147:4, Es 40:26, 1Co 15:41
146:4 Ps 113:6, 1R 8:27, 2Co 12:2, Ps 104:3, Gn 1:7, Gn 7:11
Réciproques : Gn 1:1, Gn 1:6, Dt 10:14, Jb 37:18, Ps 19:1, Ps 115:16, Es 55:12, Jr 10:12
146:5 Ps 33:6-9, Ps 95:5, Gn 1:1-2, Gn 1:6, Jr 10:11-13, Am 9:6, Ap 4:11
Réciproques : Gn 1:3, Gn 1:16, 1Ch 16:30, Ps 33:9, Ps 119:91, Ps 146:6, Es 48:13, Jr 10:12
146:6 Ps 89:37, Ps 93:1, Ps 119:90-91, Jb 38:10-11, Jb 38:33, Pr 8:27-29, Es 54:9, Jr 31:35-36, Jr 33:25
Réciproques : Gn 1:14, 1Ch 16:30, Esd 7:13, Ps 2:7, Ps 33:9, Ps 146:6, Dn 4:24
146:7 Ps 148:1, Ps 74:13-14, Ps 104:25-26, Gn 1:21, Jb 41:1-34, Es 27:1, Es 43:20, Es 51:9-10
Réciproques : 1R 13:28, Ps 150:6, Ct 2:12
146:8 Ps 147:15-18, Gn 19:24, Ex 9:23-25, Lv 10:2, Nb 16:35, Js 10:11, Jb 37:2-6, Jb 38:22-37, Es 66:16, Jl 2:30, Am 7:4, Ap 16:8-9, Ap 16:21, Ps 107:25-29, Ex 10:13, Ex 10:19, Ex 14:21, Am 4:13, Jon 1:4, Mt 8:24-27
Réciproques : 1R 13:28, Jb 28:26, Jb 36:27, Jb 36:32, Jb 37:6, Jb 37:12, Ps 135:7, Ps 147:16, Ez 13:13, Za 6:5, Mt 8:9, Mc 4:39, Lc 8:23, Rm 1:20
146:9 Ps 65:12-13, Ps 96:11-13, Ps 97:4-5, Ps 98:7-9, Ps 114:3-7, Es 42:11, Es 44:23, Es 49:13, Es 55:12-13, Es 64:1, Ez 36:1-15
Réciproques : 1Ch 16:32, Ps 92:12, Es 35:2
146:10 Ps 50:10-11, Ps 103:22, Ps 150:6, Gn 1:20-25, Gn 7:14, Ez 17:23
Réciproques : Gn 1:24, 1Ch 16:32, Ps 8:8, Ps 104:12, Es 43:20
146:11 Ps 2:10-12, Ps 22:27-29, Ps 66:1-4, Ps 68:31-32, Ps 72:10-11, Ps 86:9, Ps 102:15, Ps 138:4-5, Pr 8:15-16, Es 49:23, Es 60:3, Ap 21:24
Réciproques : Jg 11:34, Ne 12:43, Ps 95:1, Ps 112:1, Ps 117:1, Dn 9:12, Ap 19:5
146:12 Ps 8:2, Ps 68:25, Jr 31:13, Za 9:17, Mt 21:15-16, Lc 19:37, Tt 2:4-6
Réciproques : Ex 10:9, Jg 11:34, Esd 2:65, Ps 19:2, Tt 2:6, 1Jn 2:13
146:13 Ps 8:1, Ps 8:9, Ps 99:3-4, Ps 99:9, Ct 5:9, Ct 5:16, Es 6:3, Za 9:17, Ph 3:8, 1Ch 29:11, Es 12:4, Es 33:5, Mt 6:13, Ps 57:6, Ps 72:19, Ps 108:4, Ps 113:4, Ep 4:10, 1P 3:22
Réciproques : Ex 10:9, Ex 15:7, Js 9:9, 1Ch 16:29, 1Ch 29:20, Esd 2:65, Jb 11:8, Ps 9:11, Ps 57:5, Ps 68:25, Ps 76:1, Ps 96:8, Ps 108:5, Ps 135:1, Jr 23:24, Ac 17:24
146:14 Ps 75:10, Ps 89:17, Ps 92:10, Ps 112:9, 1S 2:1, Lc 1:52, Ps 145:10, Ps 149:9, Lc 2:32, Ap 5:8-14, Ex 19:5-6, Dt 4:7, Ep 2:13, Ep 2:17, Ep 2:19, 1P 2:9
Réciproques : Dt 26:19, Dt 28:1, 1S 2:10, 1Ch 16:29, Ps 9:11, Ps 30:4, Ps 75:4, Ps 76:1, Ps 96:8, Ps 132:17, Ps 135:19, Es 33:13, Es 55:6, Jr 17:14, Ez 16:7, Ez 29:21, 2Co 2:14
146:1 Ps 148:1, Ps 33:3, Ps 96:1, Ps 98:1, Ps 144:9, Es 42:10, Ap 5:9, Ps 22:22, Ps 22:25, Ps 68:26, Ps 89:5, Ps 111:1, Ps 116:18, He 2:12
Réciproques : Ps 9:14, Ps 30:4, Ps 47:6, Ps 63:5, Ps 81:2, Ps 135:1, Ps 150:1, Ap 14:3, Ap 19:1
146:2 Ps 100:1-3, Ps 135:3-4, Dt 7:6-7, Dt 12:7, 1S 12:22, Jb 35:10, Es 54:5, Es 52:7, Es 62:11-12, Jl 2:23, Za 9:9, Mt 21:5, Mt 25:34, Lc 19:27, Lc 19:38, Jn 19:15, Jn 19:19-22, Ph 3:3, Ap 19:6
Réciproques : Gn 1:26, Dt 32:6, 2Ch 29:30, Ne 8:10, Ps 9:14, Ps 44:4, Ps 90:14, Ps 100:3, Ps 145:1, Ps 147:12, Ct 1:4, Es 13:3, Jr 8:19, Ez 16:7, Os 13:10, Ha 3:18, Lc 13:34, Rm 5:11, Ph 3:1
146:3 Ps 150:4, Ex 15:20, Jg 11:34, 2S 6:16, Jr 31:13, Ps 33:2, Ps 81:2, Ps 137:2-4, Ps 150:3-5, 1Ch 15:28-29, 1Ch 16:42, 1Ch 25:6, 2Ch 29:25, Esd 3:10
Réciproques : Jg 21:21, 2S 6:14, 1Ch 15:16, 2Ch 5:12, 2Ch 20:28, Ne 12:27, Ps 30:11, Ps 92:3, Jr 31:4, Dn 3:10, Lc 15:25, Ap 14:2
146:4 Ps 22:8, Ps 35:27, Ps 117:2, Ps 147:11, Pr 11:20, Es 62:4-5, Jr 32:41, So 3:17, Ps 90:17, Ps 132:16, Es 61:1-3, Es 61:10, He 12:10, 1P 3:4, 1P 5:5, Ap 7:14
Réciproques : Ex 28:2, Nb 12:3, 2S 22:20, Jb 40:10, Ps 25:9, Ps 68:13, Ps 76:9, Ps 147:6, Ct 1:5, Ct 1:11, Es 5:7, Es 29:19, Es 53:10, Dn 3:10, So 2:3, Mt 5:5, 1Tm 2:9, He 10:38, Jc 3:13
146:5 Ps 23:1, Ps 118:15, Ps 145:10, Rm 5:2, 1P 1:8, Ps 42:8, Ps 63:5-6, Ps 92:2, Jb 35:10
Réciproques : Ct 3:8, Es 11:10, Es 13:3, Dn 7:18, Dn 7:27, Ab 1:21, 1Co 6:2, Ap 2:27, Ap 17:14
146:6 Ps 96:4, Ne 9:5, Dn 4:37, Lc 2:14, Ap 19:6, Ps 115:7, Ps 145:3-5, He 4:12, Ap 1:16
Réciproques : Js 11:21, Jg 3:16, Jg 5:2, Est 8:13, Est 9:5, Ps 137:8, Es 12:1, Es 24:21, Es 45:14, Jr 50:28, Ez 39:13, Dn 2:34, Za 9:13, Za 12:6, Ap 19:14
146:7 Ps 137:8-9, Nb 31:2-3, Jg 5:23, 1S 15:2-3, 1S 15:18-23, Za 9:13-16, Za 14:17-19, Ap 19:11-21
Réciproques : 2R 17:4, Ps 9:5, Ps 9:19, Ps 94:10, Ps 110:5, Jr 50:15, Ez 25:11, Ez 30:3, Ez 30:19, Mi 5:15, Lc 21:22
146:8 Js 10:23-24, Js 12:7, Jg 1:6-7
Réciproques : Jg 16:21, 2R 17:4, 2R 25:7, Es 45:14, Jr 28:13
146:9 Ps 137:8, Dt 7:1-2, Dt 32:42-43, Es 14:22-23, Ap 17:14-16, Ps 148:14, 1Co 6:2-3, Ap 3:21
Réciproques : Js 10:24, Jg 8:20, Jr 23:36
146:1 Ps 149:1, Ps 29:9, Ps 66:13-16, Ps 116:18-19, Ps 118:19-20, Ps 134:2, Gn 1:6-8, Ez 1:22-26, Ez 10:1, Dn 12:3
Réciproques : Jb 37:18, Ps 19:1, Ps 105:45, Ps 112:1, Ap 19:1
146:2 Ps 145:5-6, Ap 15:3-4, Ps 96:4, Ps 145:3, Dt 3:24, Jr 32:17-19
Réciproques : Dt 11:7, Dt 32:3, Ne 12:27, Ps 19:1
146:3 Ps 81:2-3, Ps 98:5-6, Nb 10:10, 1Ch 15:24, 1Ch 15:28, 1Ch 16:42, Dn 3:5, Ps 33:2, Ps 92:3, Ps 108:2, Ps 149:3
Réciproques : 1S 10:5, 2S 6:5, 2S 6:15, 1R 10:12, 1Ch 13:8, 1Ch 15:16, 1Ch 15:21, 1Ch 25:1, 2Ch 5:12, 2Ch 9:11, 2Ch 20:28, 2Ch 29:26, 2Ch 30:21, Ps 47:5, Ps 68:25, Ps 71:22, Ps 144:9, Ec 2:8, Es 30:29, Jr 31:4, Dn 3:10, Ap 5:8, Ap 14:2
146:4 Ex 15:20, Ps 149:3, Ps 33:2, Ps 92:3, Ps 144:9, Es 38:20, Ha 3:19, Jb 30:31
Réciproques : Jg 11:34, Jg 21:21, 2S 6:14, 1Ch 15:16, 1Ch 15:29, Ps 30:11, Lc 15:25
146:5 1Ch 15:16, 1Ch 15:19, 1Ch 15:28, 1Ch 16:5, 1Ch 25:1, 1Ch 25:6
146:6 Ps 103:22, Ps 145:10, Ps 148:7-11, Ap 5:13
Réciproques : Ps 66:1, Ps 69:34, Ps 95:1, Ps 117:1, Ps 135:1, Ps 145:21, Ps 148:10, Es 42:10, Ap 19:5

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Psaumes 146
  • Note de section ou de chapitre
    Seul, l'Eternel sauve.
    Les cinq derniers psaumes ont tous pour premier et pour dernier mot l'exclamation Hallelou-Jah (Louez l'Eternel). Pour les distinguer du recueil appelé le Hallel (Psaumes 113 à 118), qui contenait les cantiques de la Pâque, on a appelé ce groupe final le petit Hallel. Dans les derniers temps de l'existence nationale du peuple juif, ces cantiques faisaient partie de la prière du matin, dans le culte du temple.
    Les Psaumes 146, 147 et 148 sont attribués par les Septante à Aggée et Zacharie. Il ressort clairement, du Psaume 147 en particulier, qu'il appartient à l'époque où Jérusalem venait de se relever de ses ruines.
    Le Psaume 146 célèbre l'Eternel comme celui de qui seul procède la délivrance (versets 1 à 5), toute délivrance (versets 6 à 10).
  • 146.1 1 à 5 Seul, l'Eternel sauve.
  • 146.2 Oui, je louerai... Par le mot oui, nous avons cherché à rendre la forme verbale qui donne ici au futur le sens d'un engagement pris.
    Tant que je vivrai..., que j'existerai. L'existence entière du fidèle sera un cantique de louange à la gloire de l'Eternel.
  • 146.3 Ne mettez pas votre confiance... Même pensée que Psaumes 118.8-9; Jérémie 17.5 et suivants.
    Dans les princes... Israël, au moment du retour de la captivité, pouvait être disposé, dans son état de faiblesse et de dépendance, à attendre d'eux son secours. Mais les plus puissants princes ne sont que des fils d'homme (fils d'Adam), sortis de la poudre et condamnés à y rentrer (Genèse 2.7; 3.19).
  • 146.4 Sa poudre : celle d'où il est sorti et qui attend son retour.
  • 146.5 Le Dieu fort de Jacob : Celui qui a été l'appui de Jacob, dans son grand isolement (Genèse 28.11-15), et sa force dans ses luttes.
  • 146.6 6 à 10 Il sauve en toute circonstance.
    Il a fait les cieux..., littéralement : Il fait les cieux..., il garde..., il fait droit.... Toutes ces œuvres divines sont énumérées indépendamment du temps où elles se sont accomplies, pour rappeler la puissance de l'Eternel, en opposition à la faiblesse des hommes, sa fidélité, en opposition à leur manque de droiture, sa justice, sa miséricorde.
  • 146.7 7 à 9
    L'Eternel délie... Le psalmiste aime à multiplier les exemples de délivrance, en répétant à chaque cas le nom de l'Eternel, tandis que, pour décrire la ruine des méchants, il se borne à un seul trait (verset 9). Chacun des cinq stiches commençant par l'Eternel ne contient en hébreu que trois mots, ce qui produit une sorte de rythme très impressif.
    Les captifs..., les aveugles; comparez Esaïe 61.1; Matthieu 11.4-5. On croirait entendre ici l'énumération des miracles de Jésus.
  • 146.9 Les étrangers. La loi les recommandait, en même temps que la veuve et l'orphelin, à la bienveillance du peuple (voir Psaumes 94.6, note).
    Il fait dévier... Si sûre que paraisse cette voie, et si habilement combinée qu'elle soit, il se trouve qu'elle aboutit à des impasses et à la ruine. De même que, tendant sa main aux siens, Dieu les conduit parmi tous les empêchements, voire même par les lieux où il n'y a point de chemin, ainsi d'autre part il rompra les chemins ouverts et bien tracés des réprouvés (Calvin).
  • Psaumes 147

  • Note de section ou de chapitre
    Le Dieu qui relève Jérusalem.
    Nous pouvons, à la lecture de ce psaume, nous faire une idée de la joie qui fut celle du peuple de Dieu, lorsque, après tous ses désastres et son exil, il vit Jérusalem relevée et entourée de fortes murailles, tandis que les campagnes, longtemps incultes et désolées, recommençaient à donner leurs récoltes. C'est alors que le cri d'allégresse Alléluia, qui semble dater du retour de l'exil (voir Psaumes 104.35, note), était, comme dans notre psaume et ceux du même groupe, le premier et le dernier mot de tous les chants.
    Le Psaume 147 loue l'Eternel comme le Dieu qui agit à la fois dans la nature, pour y produire les changements les plus merveilleux, et au sein de son peuple, pour guérir ses plaies et lui donner force et sécurité. La description du travail divin au sein de la création matérielle alterne avec celle des bienfaits dont Israël est l'objet. La même parole divine opère dans l'un et l'autre domaine, et son action toute-puissante à l'égard des créatures qui ne connaissent pas Dieu, est le gage de ce qu'elle peut produire pour le bien de ceux qui le craignent.
    Le psaume, abstraction faite du verset 1, comprend deux parties égales (versets 2 à 11 et 12 à 20), dont les Septante et la Vulgate font à tort deux cantiques distincts.
  • 147.1 Invitation à louer Dieu.
    Il est doux. Celui qui loue l'Eternel de tout son cœur y trouve une grande joie; et en même temps il est beau, bienséant de le faire, c'est un service raisonnable (Romains 12.1), comparez Psaumes 23.1; 92.1.
  • 147.2 2 à 11 L'Eternel discerne les humbles et prend soin d'eux. Cette première partie du psaume comprend deux strophes d'égale longueur (versets 1 à 6 et 7 à 11).
    L'Eternel rebâtit..., rassemble... De même que les pierres éparses sont réunies pour former de nouvelles murailles, les membres dispersés du peuple sont rassemblés pour former un nouvel Israël.
  • 147.4 Il fixe le nombre des étoiles. Le lien entre cette pensée et ce qui précède est plus étroit qu'il ne le semble : il n'est pas difficile à l'Eternel de rassembler de partout les membres de son peuple, puisqu'il voit d'un regard les étoiles qui peuplent le ciel immense. C'est ici un écho d'Esaïe 40.26-27. Voir aussi Genèse 15.5.
  • 147.6 L'Eternel soutient..., abaisse. Cette parole est le terme auquel aboutit ce qui vient d'être dit. Le Dieu qui connaît toutes les créatures de l'univers entier a su distinguer les humbles, dans leur affliction (hébreu : anavim, ceux qui souffrent avec humilité et soumission), et les méchants, dans leur orgueil, pour soutenir les uns et abaisser les autres : allusion à la chute de Babylone qui a eu pour résultat la délivrance d'Israël.
  • 147.7 Chantez à l'Eternel. Nouvelle invitation à la louange, suivie d'un développement nouveau sur la bonté, du Dieu tout-puissant.
  • 147.9 Ici le psalmiste n'en appelle pas au ciel étoilé, pour témoigner de cette bonté, mais aux créatures terrestres inférieures à l'homme : au bétail, en faveur duquel travaillent les nuées, les pluies, la végétation, aux petits du corbeau, l'un des plus vulgaires d'entre les oiseaux. Si l'Eternel a soin d'eux, comment oublierait-il ceux qui le craignent? Le Seigneur développe le raisonnement qui n'est qu'indiqué dans notre psaume (Luc 12.24).
    Qui crient : voir Job 39.3, note et Psaumes 104.21, note.
  • 147.10 La vigueur du cheval. Oubliant la dépendance dans laquelle sont toutes les créatures vis-à-vis de Dieu, l'homme attend son salut, dans le danger, de la vigueur de son cheval ou de la force de ses propres membres. Ce qui plaît à l'Eternel, ce ne sont pas ces avantages-là, c'est la crainte qu'on a de lui.
  • 147.12 12 à 20 Le bien que Dieu a fait à son peuple.
  • 147.13 Tes fils : plus nécessaires encore à la sécurité de la ville que les murs avec leurs portes et leurs barres de fer.
  • 147.14 Qui a rendu la paix. Le livre de Néhémie (Néhémie 6.16) raconte comment les ennemis d'Israël rentrèrent dans le calme, quand ils virent que les murailles de Jérusalem étaient reconstruites.
  • 147.15 15 à 18
    Sa parole court. Comparez Psaumes 33.9. La transformation qui vient d'être décrite n'aurait pas pu se produire sans un ordre divin semblable à ceux dont nous voyons l'effet dans la nature, quand neige et glace fondent au soleil.
  • 147.16 La neige et les glaçons représentent les temps d'adversité, qui viennent et disparaissent au commandement de Dieu.
    Comme de la laine : aussi blanche et légère, quand elle tombe sans bruit, que des flocons de laine qui joncheraient le sol..
  • 147.17 Il jette ses glaçons par morceaux, sous forme de grêlons.
  • 147.19 Sa parole, que personne n'entend, quand elle porte partout les ordres de Dieu, pour produire dans la nature des effets merveilleux (versets 15. et 18), est devenue compréhensible pour Israël, auquel elle a fait connaître la volonté et l'amour de Dieu : privilège immense, plus grand que tous les autres, et qui n'a été accordé à aucun autre peuple.
  • Psaumes 148

  • Note de section ou de chapitre
    L'alléluia des cieux et de la terre.
    Ce cantique part de l'idée exprimée dans le précédent, savoir que l'Eternel est le bienfaiteur de toute la création, en même temps que le Sauveur de son peuple. Mais il fait un pas de plus : il invite l'univers entier, le ciel et la terre, à louer l'Eternel. Le Dieu d'Israël est digne d'une telle louange, parce que sa majesté est élevée au-dessus de la terre et des cieux (verset 13), mais aussi et surtout parce qu'il a relevé son peuple (verset 14). Comparez Esaïe 44.23;49.13, etc. Israël devient ainsi, comme le dit Delitzsch, le chef et le directeur du chœur grandiose qui célèbre la gloire de l'Eternel. Une idée analogue sera exprimée plus tard avec des développements plus profonds par Paul, lorsqu'il parlera du lien intime qui associe le sort de la création tout entière à celui des rachetés et montrera toutes les créatures attendant la manifestation des fils de Dieu (Romains 8.18-23).
    Ce psaume appartient sans doute à la même époque que le Psaume 147, celle où Jérusalem fut relevée de ses ruines.
    Dans les six premiers versets, le psalmiste s'adresse, en de courtes strophes de deux versets chacune, aux cieux et à leurs habitants : les anges (versets 1 et 2), les astres (versets 3 à 4), tous créés par l'Eternel et affermis, chacun dans sa sphère, par une loi que rien ne peut ébranler (versets 5 et 6). Dans les six versets suivants, il part des abîmes (versets 7 et 8), pour remonter aux plantes et aux animaux terrestres (versets 9 et 10) et arriver à l'homme (versets 11 et 12). La dernière strophe, servant de conclusion, indique le double motif de ce concert de louange (versets 13 et 14).
  • 148.1 1 à 6 Les cieux, les anges, les astres.
  • 148.2 Toutes ses armées : à la fois les anges, qui viennent d'être nommés, et les astres, qui vont l'être; chacun de ces êtres, animés et inanimés, a son rang et sa fonction dans l'univers et obéit dans une discipline infaillible aux ordres divins. De là sans doute le nom d'armée (Deutéronome 4.19; Psaumes 33.6, etc.).
  • 148.4 Cieux des cieux : les sphères supérieures à tout ce que le regard de l'homme peut atteindre (Deutéronome 10.14).
    Eaux qui êtes au-dessus des cieux : celles d'où procèdent les nuages (Genèse 1.7; Psaumes 104.3).
  • 148.6 A toujours : en ce sens que le rôle qu'il leur a assigné et la manière en laquelle ils le remplissent ne peuvent être changés ni détruits, sinon par la volonté même du Créateur. Le mot de loi divine, appliqué ici aux forces de la création, montre combien est fausse la manière de voir d'après laquelle les Hébreux n'auraient eu aucune idée de la stabilité de l'ordre de la création. Voir l'introduction au Psaume 104.
  • 148.7 7 à 12 La terre et ses habitants.
    De la terre : expression correspondant au des cieux du verset 1.
    Monstres..., abîmes (des mers). Le psalmiste évoque en premier lieu ce qu'il y a de plus désordonné dans là création terrestre, les forces indomptées, qui pourtant exécutent la parole du Créateur; insensiblement il remonte jusqu'à l'homme, qui forme le lien entre la terre et le ciel.
  • 148.9 Tous les cèdres : les grands arbres des forêts, en opposition aux arbres fruitiers.
    Reptiles, oiseaux... ceux qui offrent les plus grands contrastes; les uns comme les autres ont leur place dans ce concert de louanges.
  • 148.12 Jeunes hommes : non seulement les nations, en la personne de leurs chefs (rois..., juges, verset 11), mais les individus, sans aucune exception, quel que soit leur sexe et leur âge.
  • 148.13 13 et 14 Le double motif de cette louange universelle : Dieu seul est grand, et il est le sauveur de son peuple.
    Au-dessus de la terre et des cieux : parole qui résume les deux parties du psaume.
  • 148.14 Une corne : une force (Psaumes 75.5; 132.17). Peut-être l'idée messianique n'est-elle pas absente de la pensée du psalmiste. Il sait que la force divine qui sauvera son peuple se concentrera tout entière en la personne du Messie promis; invisible encore, ce Messie est déjà la gloire de son peuple. Ce verset offre quelque analogie avec la parole de Siméon (Luc 2.30-32).
  • Psaumes 149

  • Note de section ou de chapitre
    Le chant de la victoire.
    Non seulement l'Eternel a fait lever une corne en Israël (Psaumes 148.14), mais il fait de lui l'instrument de sa victoire sur les nations. C'est là ce que proclame le Psaume 149. Il appartient évidemment à la même époque que les précédents et nous montre quelles grandes espérances conçurent les Juifs revenus de l'exil, lorsqu'ils virent leur capitale munie de remparts. Ces espérances eurent un commencement de réalisation lors du soulèvement des Maccabées, mais, ainsi que le fait ressortir Calvin, on n'a pas aperçu la moitié de cette magnificence avant que le Christ fùt manifesté. C'est dans un sens spirituel que Dieu se réservait d'accomplir de telles promesses.
    En envisageant le premier verset comme une introduction, nous trouvons dans le psaume deux strophes, de quatre versets chacune. La première célèbre avec la plus grande vivacité la joie du peuple, jadis presque anéanti, que Dieu pare de son salut (versets 2 à 5); la seconde annonce la victoire complète d'Israël sur toutes les nations (versets 6 à 9).
  • 149.1 A l'ère nouvelle dans laquelle entre Israël répond un cantique nouveau.
    Sa louange dans l'assemblée : reproduction presque textuelle de Psaumes 148.14.
  • 149.2 2 à 5 La joie du peuple de Dieu.
  • 149.3 Avec des danses : danses sacrées, accompagnées du chant des cantiques; voir 2Samuel 6.14.
  • 149.4 Les humbles : ceux qui ont supporté, sans défaillir dans leur foi, la souffrance et le mépris (Psaumes 147.6).
  • 149.5 Des cris de joie sur leur couche. Même à l'heure du repos, ils ne pourront s'empêcher de pousser des cris de joie, de même qu'autrefois ils se lamentaient jusque sur leurs lits (Osée 7.14).
  • 149.6 6 à 9 Les nations châtiées.
    6 et 7L'épée... la vengeance. Israël a représenté sur la terre la cause de l'Eternel. Son histoire est une longue lutte contre les puissances idolâtres. Si Babylone s'est ouverte, pour le laisser sortir comme du tombeau, cela ne s'est pas fait pour qu'il restât dans un état d'infériorité; cette délivrance était bien plutôt le point de départ de la victoire complète. Il est certain que cette victoire, promise à Israël par tous ses prophètes, pouvait être comprise dans un sens extérieur et politique, celui auquel s'attachait l'Israël charnel, ou dans un sens spirituel, celui que Dieu avait en vue et que le Christ a dégagé de tout alliage. Avant la venue du Seigneur, les plus éclairés mêmes, parmi les hommes de l'ancienne alliance, avaient peine sans doute à faire la distinction qui nous semble toute naturelle. Ils attendaient à la fois une victoire matérielle et un triomphe spirituel, l'une étant la condition de l'autre. Cependant il faut bien reconnaître que, dans la mesure même où la victoire cessait d'être, aux yeux de ces hommes, celle du Dieu saint, pour devenir la glorification d'un peuple particulier, Israël cessait d'être Israël et redescendait au niveau de ces nations qu'il devait subjuguer. Voilà pourquoi nous ne saurions partager le point de vue qui voit dans la fin de ce psaume l'expression d'une soif de vengeance tout humaine. Quant à ceux qui, après la venue du Sauveur, n'ont pas craint de s'appuyer sur un psaume tel que celui-ci, pour justifier des guerres d'extermination, ils ont montré par là que l'esprit qui les animait n'était ni celui de Christ, ni même celui de l'ancien Israël, mais un esprit d'orgueil, qui ne pouvait que les entraîner à d'épouvantables aberrations. Citons comme exemples, d'après Delitzsch, ce Gaspard Schoppe (Scioppius), qui se servit de notre psaume pour décider les princes catholiques à déchaîner la guerre de Trente Ans, et Thomas Münzer, qui réussit, par ce même moyen, à allumer la guerre des paysans.
    Les louanges de Dieu..., l'épée à deux tranchants... Le deuxième livre des Maccabées fait sans doute allusion à cette parole, en représentant les héros juifs comme combattant de leurs mains et louant Dieu dans leurs cœurs (2 Maccabées 15.27).
  • 149.8 Des ceps : des blocs de bois ou de fer dans lesquels étaient retenues et fortement serrées les jambes des prisonniers. Comparez Actes 16.24.
  • 149.9 Le jugement qui est écrit. Israël vainqueur sera l'exécuteur d'une sentence divine. Cette sentence, maintes fois énoncée par les prophètes, peut aller jusqu'à la condamnation définitive de ceux qui persistent dans leur inimitié contre l'Eternel (Nombres 31.8; 1Samuel 15.32), mais elle prévoit aussi la grâce de ceux qui se soumettent (Esaïe 45.14). Le pouvoir donné par le Seigneur à ses disciples de pardonner ou de retenir les péchés (Jean 20.23) est l'application spirituelle de cette parole.
    C'est là la gloire... Le jugement à exercer sur le monde sera le privilège du peuple de Dieu, qui sera ainsi rendu participant d'une prérogative divine.
  • Psaumes 150

  • Note de section ou de chapitre
    L'alléluia final.
    Nous avons vu que chacun des quatre premiers Livres des Psaumes se termine par une brève parole de louange qui a fini par faire corps avec le psaume qui la précède (voir Psaumes 41.14; 72.18, etc.). Le cinquième Livre, dont le dernier groupe est tout entier composé de psaumes d'Alléluia, a pour doxologie finale un psaume entier, qui forme en même temps la conclusion de tout le recueil. Et quelle conclusion! C'est, d'un bout à l'autre, une louange qui monte vers l'Eternel. En mettant à part le premier et le dernier Hallelou-Jah, qui sont en quelque sorte en dehors du psaume proprement dit, on entend dix fois retentir le cri Louez-le! Pas une de ces lignes, de trois mots chacune, qui ne commence par ce mot. Le nombre dix est celui de la plénitude. C'est donc par une louange dans laquelle l'âme tout entière adore et bénit que se termine ce recueil de prières, où nous avons entendu l'écho des luttes, des souffrances et de la foi triomphante de l'ancien peuple de Dieu. Toutes les larmes, comme toutes les joies d'Israël, aboutissent à la pleine louange. C'est ici, ne l'oublions pas, un cri de foi, car à l'époque où fut clos notre recueil, Israël était faible, petit, sans cesse exposé à être foulé aux pieds par ses puissants voisins. Mais cette parole de foi est une infaillible prophétie. L'Eternel règne, et, au terme de l'histoire du peuple des rachetés, les cris de détresse et de douleur seront remplacés par l'action de grâces. Seule la louange demeurera et surabondera.
    Le lieu de la louange (verset 1), son motif (verset 2), les formes variées qu'elle peut et doit revêtir (versets 3 à 5), voilà ce que rappelle ce psaume, dans sa brièveté, pour aboutir à la parole finale : Que tout ce qui respire loue l'Eternel! (verset 6).
  • 150.1 Le lieu de l'adoration est le sanctuaire, le temple terrestre de l'Eternel, d'où la pensée du fidèle s'élève aussitôt au sanctuaire céleste, désigné ici par ces mots : l'étendue de sa force (où éclate sa force; comparez Psaumes 68.35). Le psalmiste s'adresse à la fois aux hommes et aux anges. La mention de la puissance divine introduit la pensée du verset 2.
  • 150.2 Le motif de la louange.
    Ses hauts faits : mot qui résume toute l'histoire du salut d'Israël et du monde; partant des œuvres divines, le psalmiste contemple en elle-même l'immensité de la grandeur de l'Eternel. Le mot selon indique, en même temps que le motif de la louange, les proportions infinies qu'elle doit prendre, pour être à la hauteur d'un tel sujet. C'est d'une louange éternelle qu'il s'agit.
  • 150.3 3 à 5 Les instruments de la louange.
    Tout ce qui peut produire un son joyeux est appelé à prendre part à ce concert; image de l'infinie variété des moyens que les rachetés sont invités à faire concourir à cette louange.
    La trompe : voir Psaumes 81.4, note.
    La lyre et la harpe : Psaumes 33.2.
  • 150.4 Le tambourin, que l'on frappait de la main.
    Les danses : voir Psaumes 149.3, note.
  • 150.5 Cymbales : en hébreu, une onomatopée : tsiltselim. Les deux termes traduits par résonnantes et retentissantes désignent probablement deux sortes de sons, l'un plus clair, l'autre plus sourd.
  • 150.6 Tout ce qui respire : c'est le mot final, embrassant tous les êtres qui ont reçu de Dieu, à un degré quelconque, force et vie.
    Conclusions sur l'origine des psaumes et la formation du recueil.
    1. Origine des Psaumes.
    Les problèmes qui se posent à ce sujet étaient bien simplifiés pour ceux qui, jadis, soutenaient que tous les psaumes, sans exception, avaient David pour auteur. Ils ne le sont pas moins pour les critiques qui, de nos jours, affirment qu'aucun psaume n'est de David, que même tous, ou à peu près, appartiennent aux temps qui suivirent la captivité de Babylone (Cornill, Einleitung in das Alte Testament. Le parti-pris est aussi évident dans l'une que dans l'autre de ces affirmations.
    Qu'un grand nombre de cantiques datent en effet du retour de la captivité et de la période de reconstitution qui suivit cette grande délivrance, nous l'avons reconnu; c'est le cas de la plupart des psaumes du quatrième et du cinquième livre et de quelques-uns du troisième (85, 86). Mais une étude impartiale ne saurait assigner à tous les psaumes une date aussi tardive.
    Observons tout d'abord combien la supposition dont nous venons de parler est contraire à toutes les analogies.
    L'école critique à laquelle nous venons de faire allusion admet qu'avant l'exil Israël avait des prophètes qui parlaient de l'Eternel et souvent à l'Eternel en un langage d'une sublime poésie; mieux que cela, elle place à l'époque des Juges le chant de Débora (Juges, chapitre 5). Ne serait-il pas étrange et vraiment inexplicable qu'à partir de cette époque et pendant toute la période des rois et des prophètes, Israël n'eût produit aucun cantique proprement dit, capable de survivre aux catastrophes de son histoire?
    Mais de tels cantiques existaient, puisque les Babyloniens eux-mêmes en avaient entendu parler et demandaient aux captifs de Sion de les leur chanter (Psaumes 137). Qu'étaient ces cantiques, sinon les Psaumes, que dès longtemps les chœurs de Lévites chantaient en s'accompagnant d'instruments sacrés? Esdras, en indiquant le nombre des Juifs qui revinrent à Jérusalem en vertu de l'édit de Cyrus, dit que parmi eux se trouvaient cent vingt-huit chantres, fils d'Asaph (Esdras 2.41). Que chantaient-ils, sinon des cantiques connus dès avant la captivité?
    Consultons maintenant les Psaumes eux-mêmes.
    La langue des Psaumes, a-t-on fait observer, est sensiblement la même, qu'il s'agisse des compositions attribuées à David ou de celles datant de six à sept cents ans plus tard. Or, on sait quels changements profonds se produisent en un pareil espace de temps, dans nos langues modernes. Il en résulte, dit-on, que tous nos psaumes doivent appartenir à la même époque. La comparaison sur laquelle repose cette conclusion nous paraît manquer de justesse. Il n'est pas absolument exact que la langue des Psaumes soit uniforme d'un bout à l'autre du recueil. Certaines formes de langage ne se trouvent que dans les psaumes les plus anciens; le Psaume 90 nous en offre plusieurs exemples. Certains termes archaïques n'apparaissent que dans les psaumes de David (Psaumes 16, 22, etc.). Il faut reconnaître toutefois que, comparé aux langues modernes, l'hébreu fait l'effet d'une langue qui ne varie pas. Mais on sait que, si l'Occident est voué aux transformations rapides, l'Orient est l'immutabilité même, pour autant du moins qu'il ne subit pas des influences étrangères; on y retrouve aujourd'hui les usages d'il y a vingt siècles, et l'on peut supposer que l'hébreu, tant qu'il fut la langue d'Israël, fut loin de subir des modifications comparables à celles des langues européennes. Les captifs, il est vrai, rapportèrent de Chaldée l'usage de l'araméen, qui finit par remplacer l'hébreu comme langue usuelle. Mais ce fait même est de nature à nous expliquer pourquoi l'hébreu postérieur à la captivité est si semblable à celui des siècles antérieurs; les nouvelles générations durent apprendre l'hébreu, qu'elles avaient conservé comme langue sacrée, et elles l'apprirent à l'école des grands auteurs d'autrefois. La ressemblance de l'araméen et de l'hébreu était néanmoins si grande, qu'il dut se produire quelques infiltrations de l'une de ces langues dans l'autre, ainsi que nous l'avons remarqué en plusieurs occasions. (Voir entre autres Psaume 139)
    Quelle que soit d'ailleurs l'uniformité des formes du langage proprement dit des Psaumes, il est facile de constater qu'en ce qui concerne le genre littéraire, les cantiques les plus récents diffèrent considérablement de ceux que l'on peut attribuer à David ou à ses contemporains. La forme littéraire de ceux-ci, dirons-nous avec le Dr J. Robertson, est plus rude, plus accidentée, plus vive, parfois même énigmatique, dans l'expression qu'elle donne aux sentiments du psalmiste; elle contraste d'une manière bien manifeste avec le cours régulier, la clarté transparente, le ton uniforme des cantiques plus récents. (The poetry and the religion of the Psalms. Cité d'après le Kirchenfreund de février 1899.) Ces derniers ont évidemment été composés en vue d'un usage liturgique, ils se prêtent d'emblée à être chantés par tous les fidèles, ils reflètent les sentiments de tous les croyants d'une époque. Les psaumes datant de David, quoique devenus plus tard d'un usage général, portent un caractère individuel beaucoup plus marqué.
    A ces considérations littéraires s'en ajoutent d'autres, de nature historique. Que faire, par exemple, des nombreux psaumes des premiers livres, qui parlent de la royauté israélite, si l'on veut leur assigner pour date le temps où Israël obéissait à des rois étrangers? Serait-ce aux rois de Perse, à ceux d'Egypte ou aux Antiochus que s'appliquerait le terme si fréquent d'oint de l'Eternel? Est-ce en vue des victoires d'un roi étranger qu'auraient été composés les Psaumes 20 et 21, aux noces d'un dominateur païen qu'aurait été consacré le Psaume 45? Et à qui s'applique le Psaume 72, sinon à un roi israélite bien authentique, non à l'un des Maccabées, dont la royauté n'a jamais reçu le sceau de l'onction divine, mais bien à un roi de la grande époque des David et des Salomon? Après le retour de Babylone, Israël ne parle plus de ses rois, mais il s'écrie : L'Eternel règne! (Psaumes 93, 97, 99, etc.). C'est même, apparemment, l'absence de rois israélites qui le pousse à parler d'autant plus de l'Eternel comme du roi qui règne sur l'univers, en dépit de l'agitation menaçante des puissances terrestres. Et si, à cette époque, il consacre un de ses chants à la mémoire de David, c'est pour demander à l'Eternel de se souvenir de ses promesses et de relever la corne de David (Psaumes 132).
    Il existe donc des psaumes antérieurs à la captivité. Mais, si même il en est qui remontent à l'époque de David, avons-nous des raisons légitimes de voir en ce roi le psalmiste par excellence?
    C'est un axiome, aux yeux d'un grand nombre de critiques, que David, étant donnés son caractère et son rôle historique, n'a pas pu composer de psaumes. N'y a-t-il pas incompatibilité absolue entre les fautes graves de ce roi, ses guerres nombreuses et souvent cruelles, et la piété intime que respirent les psaumes?
    Cette assertion a contre elle le témoignage de tous les livres de l'Ancien Testament qui nous parlent de David : celui des Chroniques, qui nous le montrent organisant en Israël la musique et la psalmodie sacrées (1Chroniques 6.33 et suivants; 1Chroniques 23.5), celui des Rois, qui ne cessent de citer en exemple sa fidélité à l'Eternel (1Rois 3.6,14; 11.34,36, etc.), celui de Jérémie, qui parle des temps où l'Eternel suscitera à David un germe juste, digne de lui (Jérémie 23.5), celui d'Esaïe, qui dépeint Jérusalem, sous David, comme la cité fidèle, pleine de droiture, dans laquelle la justice habitait (Esaïe 1.22). C'est ainsi, nous dit-on, que l'on parle d'un grand homme à la distance de quelques siècles, alors que le temps jette un voile sur ses défauts et grandit ses qualités. Mais les récits des deux livres de Samuel, ces récits dont plusieurs sans doute émanent d'écrivains et de prophètes contemporains de David, ne nous donnent point de ce roi une idée différente de celle que nous puisons dans les récits moins anciens.
    Ils ne nous cachent pas, il est vrai, les fautes de David. Il est de son époque; il fait la guerre comme on la faisait alors et répa
  • nd beaucoup de sang, persuadé qu'il est que les ennemis d'Israël et de son Dieu ne sont pas dignes de vivre; il croit pouvoir un jour, sous l'empire de la passion (2Samuel 11.1-27), disposer de la personne de ses sujets comme le faisaient les monarques orientaux. Mais il serait injuste, en face des contrastes qu'offre la vie de David, de déclarer seuls possibles et réels les traits sombres de cette vie et de taxer les traits lumineux d'auréole imaginée après coup par l'enthousiasme populaire. Toujours faut-il que cet enthousiasme ait sa raison d'être; à elles seules des taches et des crimes n'auraient pu le provoquer. Non, le trait dominant de David n'est ni l'ambition, ni la ruse, mais bien son ardent amour pour l'Eternel. C'est là ce qui fait du berger de Bethléem l'homme selon le cœur de Dieu (1Samuel 13.14) et ce qui pousse le roi, déjà grand et redouté, à sauter de joie devant l'arche, jusqu'à provoquer les moqueries de ceux qui ne comprennent pas ces élans de sa piété (2Samuel 6.14,20). La critique veut bien lui reconnaître des dons poétiques et lui concéder la composition de la complainte sur la mort de Saül et de Jonathan (2Samuel 1.17-27). Comment ce poète, ce musicien, qui, tout jeune, charmait la cour de Saül, cet homme au cœur ardent et pieux, n'aurait-il pas célébré son Dieu et répandu en toute occasion son âme devant l'Eternel? Il n'existe aucune raison valable de douter de l'authenticité des dernières paroles du doux chantre d'Israël (2Samuel 23.1). Ces dernières paroles, qui sont elles-mêmes un cantique inspiré, supposent évidemment des paroles antérieures, d'autres poèmes, tels que ce chant de victoire (2Samuel 22.1-51), qui est devenu notre Psaume 18. Ce psaume est précisément propre à nous donner une idée du genre de poésie particulier à David, des images vives et splendides qui jaillissaient en foule de son esprit, des émotions puissantes qui agitaient son cœur.
    Le contraste est grand, il est vrai, dans la vie de David, entre les fautes que nous avons rappelées et la piété dont nous venons de parler. Si grand, cependant, que soit ce contraste, il n'est pas en dehors des possibilités. Même sous la loi de Christ, le fidèle sait où le mènerait sa folie naturelle, s'il se trouvait un instant livré à lui-même. Comment donc nous étonnerions-nous de voir s'affirmer les effrayantes contradictions du cœur le plus pieux, à une époque précédant de mille ans l'heure de la rédemption de l'humanité? C'est un même esprit de vérité qui pénètre les livres de Samuel, soit qu'ils nous racontent les erreurs et les fautes de David, soit qu'ils parlent de ses actes éclatants de générosité et de confiance en Dieu... Les Psaumes 51 et 32 pourraient-ils avoir été composés par un homme qui n'aurait pas souffert à un haut degré de la souillure du péché et du poids écrasant de la culpabilité? (Orelli.)
    Ce n'est donc point une opposition, c'est au contraire une correspondance très étroite que nous constatons entre la vie de David et ses psaumes. Ceux-ci sont le reflet de celle-là. Tiré soudain d'auprès de ses brebis, le fils d'Isaï est désigné par le prophète comme l'oint de l'Eternel, mais pour être bientôt poursuivi et traqué, pendant des années, comme un criminel. La royauté lui est donnée sans qu'il ait cherché à la conquérir. Mais c'est au moment où il vient d'éprouver le secours merveilleux de son Dieu, que de tristes expériences lui apprennent à connaître sa propre impuissance et sa culpabilité. Comment ne pas voir dans les accents des Psaumes l'expression parfaitement adéquate des émotions provoquées par de telles vicissitudes?
    La mention du nom de David dans les suscriptions des Psaumes nous a paru, en un grand nombre de cas, confirmée par la nature même de ces compositions, du moins dans les deux premiers livres. Que la tradition ait attribué au grand psalmiste plus d'un cantique offrant certaines analogies avec les siens (20, 21, 122, 133, etc.), que même, dans la dernière période de création des Psaumes, on ait développé, sous forme de cantique, telle parole attribuée à David (Psaumes 138, 139), il n'y a rien là qui puisse nous surprendre.
    Quant aux psaumes d'Asaph et à ceux des fils de Koré, nous leur avons reconnu certains traits qui font de chacun de ces deux groupes comme une famille à part et qui justifient, pour ce qui concerne ces psaumes-là, l'exactitude des suscriptions.
    2. Formation du recueil.
    Les hommes qui groupèrent nos Psaumes en cinq livres ont laissé une trace visible de leur travail dans les paroles de louange (doxologies) qui terminent chacun de ces livres (voir Introduction). Quand eut lieu ce travail de groupement?
    Ce que nous pouvons constater, c'est qu'il était terminé depuis assez longtemps déjà au moment où furent écrits les livres des Chroniques, c'est-à-dire de 300 à 350 avant notre ère. (Voir Bible annotée, Livres historiques). Leur auteur, en effet, cite le Psaume 106, en y joignant la doxologie qui, à la fin de ce psaume, clôt le quatrième livre. On avait pris l'habitude de lire ces paroles de louange avec le psaume auquel elles faisaient suite, si bien qu'elles avaient fini par y être comme incorporées. Quant aux psaumes, en petit nombre, qui peut-être datent d'une époque postérieure à celle que nous, venons d'indiquer (74, 75, 79, 125), ils ont pu être intercalés dans le recueil déjà formé.
    Les livres d'Esdras et de Néhémie font ressortir à plusieurs reprises le soin que l'on mit, après le retour de la captivité, à se conformer, pour le chant des cantiques, aux ordonnances de David (Esdras 3.10; Néhémie 12.36,46). Il est probable que ce fut à partir de cette époque que l'on s'appliqua à recueillir ce qu'Israël avait possédé autrefois en fait de musique sacrée. Esdras lui-même ne fut sans doute pas étranger à ce travail, bien que nous ne pensions pas qu'il y ait mis la dernière main. Les cantiques des Maaloth supposent l'habitude prise dès assez longtemps, par les Juifs des provinces éloignées et même de l'étranger, de venir aux fêtes religieuses de Jérusalem, ce qui nous conduit à un temps plus avancé que celui de la restauration opérée par Esdras, à une époque où ses institutions étaient déjà entrées dans les mœurs et fonctionnaient régulièrement. Un siècle environ s'écoula entre le travail d'Esdras et de Néhémie et la composition des livres des Chroniques; c'est dans le cours de ce siècle que le recueil des Psaumes doit être apparu, tel à peu près que nous le possédons.
    Différents indices nous y font reconnaître les traces de recueils existant antérieurement. Ainsi, un même psaume ne se trouverait pas reproduit avec des variantes insignifiantes, dans deux livres différents, s'il n'avait pas déjà fait partie de deux recueils qu'utilisèrent ceux qui formèrent notre psautier définitif (voir Psaume 53, identique au Psaume 14; Psaume 70, reproduisant la dernière partie du Psaume 40).
    La notice qui termine le Psaume 72 : Fin des prières de David, fils d'Isaï, nous montre le respect scrupuleux avec lequel les rédacteurs du psautier définitif ont conservé tout ce qui appartenait aux documents dont ils faisaient usage. Cette notice, due peut-être à la main même de Salomon (voir la note sur Psaumes 72.20), terminait évidemment un très ancien recueil de psaumes datant de l'époque de David. Les rédacteurs définitifs remanièrent ce recueil, non pas quant au texte même des psaumes, mais en y introduisant des cantiques plus récents (46; 48; 66; 71), peut-être aussi en en détachant quelques psaumes de David, qu'ils répartirent dans les livres suivants. Malgré ces remaniements, il nous semble très probable que nous avons, dans nos deux premiers livres (Psaumes 1 à 72), une partie considérable de cet antique recueil, datant de la grande époque de David et de Salomon.
    Notre troisième livre (Psaumes 73 à 89), qui comprend essentiellement des psaumes d'Asaph et de Koré, diffère à la fois des deux premiers livres, dont nous venons de parler, et des deux derniers, composés surtout de cantiques datant de la période qui suivit le retour de Babylone. Nous savons, d'après les Chroniques, que le roi Ezéchias voua un soin particulier à ce qui concernait le culte et remit en honneur le chant des cantiques, tel que l'avait institué David (2Chroniques 29.25-30). Il est naturel de penser que, de même qu'il réunit en recueil ceux des proverbes de Salomon qui ne l'avaient pas encore été (Proverbes 25.1), il ajouta à la collection des psaumes déjà connus plusieurs cantiques composés plus récemmen t, ceux en particulier qui célébraient les grandes délivrances du règne de Josaphat et de son propre règne; ce serait là le noyau du troisième livre.
    Enfin la captivité, le retour à Jérusalem, le relèvement de la ville et du temple, provoquèrent l'éclosion d'un grand nombre de cantiques, complaintes et surtout actions de grâces, que nous trouvons répartis dans nos deux derniers livres. Ces deux livres n'en forment en réalité qu'un seul. Le besoin de compléter le nombre cinq, par analogie avec le Pentateuque, est apparemment la seule raison qui ait engagé les rédacteurs définitifs à le scinder en deux. Au milieu d'un grand nombre de psaumes anonymes, on trouve dans ces derniers livres quelques cantiques plus anciens, dont les uns, comme le Psaume 142, nous ont paru remonter réellement à David, tandis que d'autres sont plutôt composés de fragments empruntés à ce roi (138, 139). Il semble que les auteurs de cette dernière collection aient voulu conserver, en même temps que les produits tout récents de la piété israélite, plus d'un morceau poétique, inséré peut-être dans quelque ouvrage historique, et qui, avant eux, n'avait pas été utilisé dans le culte. Tel était, entre autres, le cas de la prière de Moïse, (Psaume 90), qu'ils ont mise en tête du quatrième livre, comme pour rattacher l'expression la plus récente de la foi de leur peuple aux paroles du grand serviteur de Dieu des temps anciens.
    Si nous ne possédions pas le livre des Psaumes, nous serions peu et mal renseignés sur l'état religieux des Israélites, et nous serions en droit de nous demander si ce peuple, bien que mis à part et soumis par le Seigneur à une éducation toute spéciale, s'est élevé réellement à un niveau supérieur à celui des peuples païens qui l'entouraient. Les livres historiques de l'Ancien Testament nous tracent le tableau des révoltes continuelles des Israélites et des châtiments qu'ils s'attirent par leur désobéissance; les prophètes leur reprochent sans cesse leur infidélité, et la foi héroïque de quelques hommes d'élite rend plus manifeste encore l'incrédulité de la masse de la nation. C'est dans le livre des Psaumes que nous découvrons quels trésors de piété intime et de sainteté véritable recelait l'âme de l'Israélite fidèle. Comme les cantiques chrétiens, aux diverses époques de l'histoire de l'Eglise, témoignent de l'action que l'Esprit saint exerce dans le cœur des rachetés, les Psaumes nous révèlent la profondeur de l'œuvre qui s'est accomplie au cours des siècles au sein de la communauté israélite. Par là même, ils témoignent d'une manière bien manifeste en faveur de la réalité de l'intervention divine dans l'histoire d'Israël. D'où procéderait en effet la communion si vivante avec Dieu qui s'exprime dans les Psaumes, si ce Dieu lui-même ne s'était abaissé vers l'homme et approché le premier de son cœur? Dieu n'est connu, a-t-on dit avec vérité, qu'autant qu'il se donne à connaître; à plus forte raison n'est-il aimé qu'à la condition d'avoir lui-même révélé son amour. On a cité, il est vrai, comme parallèle fourni par le monde païen, les remarquables psaumes de pénitence découverts en Chaldée. Mais, si la conscience religieuse a pu trouver, en dehors de la révélation, des termes saisissants pour exprimer des sentiments d'humiliation et son désir d'obtenir le secours divin, l'Israélite seul a su donner essor à cette confiance, à cette ardeur d'amour qui cherche moins les bienfaits de Dieu que Dieu lui-même.
    Ta grâce est meilleure que la vie... Quel autre ai-je au ciel que toi? Je n'ai pris plaisir sur la terre qu'en toi... M'approcher de Dieu, c'est tout mon bien.(Psaumes 63.4; 73.25-28).
    Comme les cieux témoignent de la gloire du Dieu fort, les Psaumes sont l'écho de l'amour que l'Eternel a manifesté à son peuple. Ils sont le sceau bien évident de la révélation divine, de laquelle procèdent la religion, l'histoire et la littérature sacrée du peuple d'Israël.