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Psaumes 90:3-6 (Annotée Neuchâtel)

   3 Tu réduis l'homme mortel en poussière,
Et tu dis : Fils d'hommes, retournez !
   4 Car mille ans sont à tes yeux
Comme le jour d'hier, quand il n'est plus,
Et comme une veille dans la nuit.
   5 Tu les emportes comme par un torrent, ils sont un songe ;
Au matin, ils se renouvellent comme l'herbe ;
   6 Au matin, elle fleurit et se renouvelle ;
Le soir, on la coupe, et elle sèche.

Références croisées

90:3 Ps 104:29, Ps 146:4, Gn 3:19, Gn 6:6-7, Nb 14:35, Jb 12:10, Jb 34:14-15, Ec 12:7
Réciproques : Gn 3:18, Gn 47:9, Nb 26:65, Dt 2:14, 2S 14:14, 2S 19:32, Jb 10:9, Jb 15:20, 1Co 15:56
90:4 2P 3:8, Mt 14:25, Mt 24:43, Lc 12:38
Réciproques : Jb 8:9, Jb 15:20, Ps 39:5, Ps 90:9, Ps 102:27, He 1:12, He 13:8, Ap 20:3
90:5 Jb 9:26, Jb 22:16, Jb 27:20-21, Es 8:7-8, Jr 46:7-8, Ps 73:20, Es 29:7-8, Ps 103:15-16, Es 40:6, Jc 1:10-11, 1P 1:24
Réciproques : Jb 4:19, Jb 6:11, Jb 7:6, Jb 14:2, Jb 14:4, Jb 20:8, Ps 37:2, Ps 39:5, Ps 92:7, Ec 3:18, Es 37:27, Es 51:12, Es 64:6, Jon 4:7, Mt 6:30, Lc 8:42, 1Co 7:29, Jc 4:14
90:6 Ps 92:7, Jb 14:2, Mt 6:30
Réciproques : Jb 7:6, Ps 32:4, Ps 37:2, Ps 89:15, Ps 103:15, Es 37:27, Es 40:6, Es 51:12, Es 64:6, Jon 4:7, Jc 1:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Psaumes 90
  • 90.3 L'homme mortel. Après le contraste qui vient d'être signalé entre le monde et Dieu, apparaît le contraste plus grand encore entre l'homme qui périt et Dieu qui subsiste.
    Retournez : dans la poussière. d'où vous êtes sortis (Genèse 3.19).
  • 90.4 Car mille ans... Ce car est motivé par le contraste; qui remplit l'esprit du psalmiste, entre l'éternité de Dieu et la courte durée de l'homme. Le terme de mille ans, qui éveille dans l'esprit de l'homme l'idée d'une durée infinie, n'est aux yeux de Dieu que ce qu'est aux nôtres le jour d'hier quand il n'est plus, c'est-à-dire quand l'impression de sa brièveté et de sa disparition est la plus forte (comparez 2Pierre 3.8). Bien plus, cette période de tant de siècles est pour Dieu ce qu'est pour l'homme qui sommeille une veille dans la nuit : elle passe inaperçue. Pour la durée d'une veille, voir Psaumes 63.7, note.
  • 90.5 Tu les emportes comme par un torrent : d'une manière aussi soudaine qu'irrésistible. On peut traduire, et peut-être avec plus de raison : Emportés par toi comme par un torrent (ou une trombe d'eau), ils ne sont qu'un songe (proprement : un sommeil). La vie, au moment où ils la perdent, leur apparaît comme un songe ou un sommeil, dont on n'a conscience qu'au moment où on en sort.
    Au matin... L'idée du matin semble être amenée par celle du sommeil. De nouvelles générations surgissent, après celles qui ont été emportées (c'est là le sens des mots : ils se renouvellent), mais pour être retranchées à leur tour. Cette image de l'herbe qui fleurit pour se faner, est développée Psaumes 103.15-16; Esaïe 40.6-8 (comparez 1Pierre 1.24); la forme succincte sous laquelle elle se présente ici témoigne de l'antériorité de ce passage sur ceux que nous venons de citer.