Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Romains 1-3 (Annotée Neuchâtel)

   1 Paul, serviteur de Jésus-Christ, apôtre en vertu d'un appel, mis à part pour l'Evangile de Dieu, 2 que d'avance il avait promis par ses prophètes dans les Ecritures saintes, 3 concernant son Fils, qui est issu de la postérité de David, selon la chair, 4 qui a été déclaré Fils de Dieu, avec puissance, selon l'esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur ; 5 par lequel nous avons reçu la grâce et l'apostolat, en vue de l'obéissance de la foi, pour la gloire de son nom, parmi tous les gentils ; 6 au nombre desquels vous êtes aussi, vous, appelés de Jésus-Christ ; 7 à tous ceux, qui, à Rome, sont des bien-aimés de Dieu, saints en vertu de leur appel : grâce et paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
   8 Tout d'abord, je rends grâces à mon Dieu, par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. 9 Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Evangile de son Fils, m'est témoin que sans cesse je fais mention de vous, 10 demandant toutes les fois que je prie, si, de quelque manière, je ne serai pas, une fois enfin, heureusement amené, par la volonté de Dieu, à aller chez vous ; 11 car je désire ardemment vous voir pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis ; 12 je veux dire : afin que, au milieu de vous, je sois encouragé avec vous par la foi qui nous est commune à vous et à moi. 13 Or je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller chez vous (et j'en ai été empêché jusqu'ici), afin de recueillir quelque fruit parmi vous aussi, comme parmi les autres gentils. 14 Je suis débiteur des Grecs et des barbares, des savants et des ignorants. 15 Ainsi mon vif désir est de vous annoncer aussi l'Evangile, à vous qui êtes à Rome.
   16 En effet, je n'ai point honte de l'Evangile, car c'est une puissance de Dieu en salut à tout homme qui croit, au Juif premièrement, puis au Grec ; 17 car en lui se révèle une justice de Dieu par la foi pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi.
   18 Car la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et injustice des hommes qui retiennent la vérité captive dans l'injustice, 19 attendu que ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste en eux, car Dieu le leur a manifesté. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, étant considérées dans ses ouvrages, afin qu'ils soient inexcusables, 21 attendu que, ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu ni ne lui ont rendu grâces, mais ils sont devenus vains dans leurs pensées et leur coeur dépourvu d'intelligence s'est enveloppé de ténèbres. 22 Se disant sages, ils sont devenus fous ; 23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible et des oiseaux et des quadrupèdes et des reptiles.
   24 C'est pourquoi Dieu les a livrés, par les convoitises de leur coeur, à l'impureté, de sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps, 25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! 26 C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses : en effet, leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature ; 27 et de même aussi les hommes, laissant l'usage naturel de la femme, dans leurs désirs, se sont enflammés les uns pour les autres, commettant, hommes avec hommes, des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le juste salaire de leur égarement. 28 Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas, 29 étant remplis de toute sorte d'iniquité, de méchanceté, de cupidité, de malice, pleins d'envie, de meurtre, de querelles, de fraude, de malignité ; 30 calomniateurs, médisants, haïssant Dieu, insolents, arrogants, vantards, ingénieux au mal, désobéissants envers leurs parents, 31 dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de pitié ; 32 eux qui, quoiqu'ils connussent bien la sentence de Dieu, savoir que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les font, mais encore approuvent ceux qui les commettent.

Romains 2

   1 C'est pourquoi tu es inexcusable, ô homme ! qui que tu sois, toi qui juges ; car, en jugeant autrui, tu te condamnes toi-même, puisque tu commets les mêmes choses, toi qui juges. 2 Or, nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est conforme à la vérité ; 3 or penses-tu, ô homme ! toi qui juges ceux qui commettent de telles choses et qui les fais, que tu échapperas, toi, au jugement de Dieu ? 4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? 5 Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement, de Dieu, 6 qui rendra à chacun selon ses oeuvres : 7 à ceux qui, par leur persévérance dans l'oeuvre bonne, cherchent la gloire, l'honneur et l'incorruptibilité, il donnera la vie éternelle ; 8 mais pour ceux qui sont animés d'un esprit de dispute et qui désobéissent à la vérité, mais obéissent à l'injustice, colère et indignation ! 9 Affliction et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal, sur celle du Juif premièrement, puis sur celle du Grec ; 10 mais gloire et honneur et paix pour tout homme qui fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec, 11 car devant Dieu il n'y a pas d'acception de personnes.
   12 Car tous ceux qui auront péché sans la loi périront aussi sans la loi ; et tous ceux qui auront péché ayant la loi seront jugés par la loi. 13 Car ce ne sont pas ceux qui entendent lire la loi qui sont justes devant Dieu ; mais ceux qui mettent en pratique la loi seront justifiés. 14 Car lorsque des gentils, qui n'ont pas la loi, font naturellement ce que la loi commande, ces hommes, qui n'ont point la loi, sont une loi pour eux-mêmes ; 15 ils montrent, en effet, que l'oeuvre commandée par la loi est écrite dans leur coeur ; leur conscience joignant son témoignage, et leurs pensées tantôt les accusant, tantôt aussi les défendant ; 16 c'est ce qui apparaîtra le jour où Dieu jugera par Jésus-Christ les oeuvres secrètes des hommes selon mon évangile.
   17 Or, si toi, tu te donnes le nom de Juif et tu te reposes sur la loi et tu te glorifies de Dieu, 18 et tu connais sa volonté et tu sais discerner les cas différents, étant instruit par la loi, 19 et tu t'estimes toi-même capable d'être un conducteur d'aveugles, une lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres, 20 un éducateur de ceux qui sont dépourvus de sens, un maître des ignorants, ayant dans la loi la formule de la connaissance et de la vérité,... 21 toi, donc, qui enseignes les autres, tu ne t'enseignes pas toi-même ! toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes ! 22 toi qui dis de ne pas commettre d'adultère, tu commets adultère ! toi qui as en abomination les idoles, tu t'en appropries les dépouilles ! 23 toi qui te glorifies de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi ! 24 Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les gentils, comme il est écrit...
   25 Car la circoncision est utile, il est vrai, si tu observes la loi ; mais si tu es transgresseur de la loi, ta circoncision devient incirconcision. 26 Si donc l'incirconcis garde les commandements de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision ? 27 Et celui qui, demeuré dans son incirconcision naturelle, accomplit la loi, te jugera, toi qui, tout en possédant la lettre de la loi et la circoncision, es transgresseur de la loi. 28 Car celui-là n'est pas Juif qui se montre extérieurement tel, et la circoncision n'est pas celle qui se montre extérieurement dans la chair ; 29 mais le vrai Juif, c'est celui qui l'est dans l'être caché, et la vraie circoncision est celle du coeur, selon l'Esprit et non selon la lettre ; sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu.

Romains 3

   1 Quel est donc l'avantage du Juif ou quelle est l'utilité de la circoncision ? 2 Cet avantage est grand de toute manière : et d'abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. 3 Qu'est-ce à dire, en effet, si quelques-uns n'ont pas cru ? leur incrédulité anéantira- t-elle la fidélité de Dieu ? 4 Non certes ! Mais plutôt, que Dieu soit reconnu véridique et tout homme menteur, selon qu'il est écrit : Afin que tu sois reconnu juste dans tes paroles et que tu triomphes quand on te juge. 5 Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste en donnant cours à sa colère ? (Je parle à la manière des hommes.) 6 Non certes ! Autrement, comment Dieu jugerait-il le monde ? 7 Car, si par mon mensonge la vérité de Dieu a surabondé pour sa gloire, pourquoi, moi, suis-je encore jugé comme pécheur ? 8 Et que n'agissons-nous comme nous en sommes calomnieusement accusés et comme quelques-uns prétendent que nous disons : Faisons le mal, afin que le bien en résulte ? La condamnation de ces gens-là est juste.
   9 Quoi donc ? avons-nous une supériorité ? Pas à tous égards ; car nous avons déjà accusé Juifs et Grecs d'être sous le pouvoir du péché, 10 selon qu'il est écrit : Il n'y a pas de juste, pas même un seul ; 11 il n'y en a pas un d'intelligent ; il n'y en a pas un qui cherche Dieu ; 12 tous se sont égarés ; ils sont tous ensemble devenus inutiles ; il n'y en a pas un qui pratique le bien, non pas même un seul. 13 Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils ont trompé de leurs langues ; un venin d'aspic est sous leurs lèvres ; 14 leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ; 15 leurs pieds sont agiles pour répandre le sang ; 16 l'oppression et le malheur sont sur leurs voies ; 17 et le chemin de la paix, ils ne l'ont pas connu. 18 Il n'y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux. 19 Or, nous, savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu ; 20 attendu que, par les oeuvres de la loi, nul homme ne sera justifié devant lui, car c'est par la loi que vient la connaissance du péché.
   21 Mais maintenant, c'est sans la loi que la justice de Dieu a été manifestée, la loi et les prophètes lui rendant témoignage, 22 la justice de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. En effet, il n'y a point de différence, 23 car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, 24 étant justifiés gratuitement par sa grâce, au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ, 25 que Dieu a exposé comme un moyen de propitiation par la foi, dans son sang, pour la démonstration de sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, 26 durant le temps de la patience de Dieu, pour cette démonstration de sa justice dans le temps présent, afin qu'il soit juste et justifiant celui qui est de la foi en Jésus.
   27 Où est donc le sujet de se glorifier ? Il a été exclu. Par quelle loi ? Celle des oeuvres ? Non pas, mais par la loi de la foi. 28 Nous estimons donc que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi. 29 Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? N'est-il pas aussi le Dieu des gentils ? Oui, il l'est aussi des gentils ; 30 puisque, en effet, il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi et les incirconcis au moyen de la foi. 31 Annulons-nous donc la loi par la foi ? Non certes ! Au contraire, nous établissons la loi.

Références croisées

1:1 Ac 13:9, Ac 21:40, Ac 22:7, Ac 22:13, Ac 26:1, Ac 26:14, Rm 1:9, Rm 15:16, Rm 16:18, Jn 12:26, Jn 13:14-16, Jn 15:15, Jn 15:20, Ac 27:23, 2Co 4:5, Ga 1:10, Ph 1:1, Ph 2:11, Ph 3:6-7, Tt 1:1, Jc 1:1, 2P 1:1, Jud 1:1, Ap 1:1, Ap 22:6, Ap 22:9, Rm 1:5, Rm 11:13, Ac 9:15, Ac 22:14-15, Ac 22:21, Ac 26:16-18, 1Co 1:1, 1Co 9:1, 1Co 9:16-18, 1Co 15:8-10, 2Co 1:1, 2Co 11:5, 2Co 12:11, Ga 1:1, Ga 1:11-17, Ep 1:1, Ep 3:5-7, Ep 4:11, Col 1:1, Col 1:25, 1Tm 1:1, 1Tm 1:11, 1Tm 1:12, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, Tt 1:1, He 5:4, Lv 20:24-26, Nb 16:9-10, Dt 10:8, 1Ch 23:13, Es 49:1, Jr 1:5, Ac 13:2-4, Ga 1:15, 1Tm 1:15-16, He 7:26, Rm 1:9, Rm 1:16, Rm 15:16, Rm 15:29, Rm 16:25, Mc 16:15-16, Lc 2:10-11, Ac 20:24, Ep 1:13, 1Th 2:2, 2Th 2:13-14, 1Tm 1:11
Réciproques : Nb 6:2, Nb 8:14, Js 1:1, Ne 10:28, Pr 18:1, Mc 1:1, Ac 20:19, 1Co 7:22, Col 3:24, 1Th 2:9, 1Jn 4:6
1:2 Lc 24:26-27, Ac 10:43, Ac 26:6, Tt 1:2, Rm 3:21, Rm 3:2
Réciproques : Lc 1:69, Jn 5:39, Rm 16:26, 2Tm 3:15, Ap 22:6
1:3 Rm 1:9, Rm 8:2-3, Rm 8:29-32, Ps 2:7, Mt 3:17, Mt 26:63, Mt 27:43, Lc 1:35, Jn 1:34, Jn 1:49, Jn 3:16-18, Jn 3:35, Jn 3:36, Jn 5:25, Jn 10:30, Jn 10:36, Jn 20:28, Jn 20:31, Ac 3:13, Ac 8:37, Ac 9:20, 1Co 1:9, Ga 4:4, Col 1:13-15, 1Th 1:10, 1Jn 1:3, 1Jn 3:8, 1Jn 3:23, 1Jn 4:9-10, 1Jn 4:15, 1Jn 5:1, 1Jn 5:5, 1Jn 5:10-13, 1Jn 5:20, Ap 2:18, 2S 7:12-16, Ps 89:36-37, Es 9:6-7, Jr 23:5-6, Jr 33:15-17, Jr 33:26, Am 9:11, Mt 1:1, Mt 1:6, Mt 1:16, Mt 1:20-23, Mt 9:27, Mt 12:23, Mt 15:22, Mt 22:42-45, Lc 1:31-33, Lc 1:69, Lc 2:4-6, Jn 7:42, Ac 2:30, Ac 13:22-23, 2Tm 2:8, Rm 8:3, Rm 9:5, Gn 3:15, Jn 1:14, Ga 4:4, 1Tm 3:16, 1Jn 4:2-3, 2Jn 1:7
Réciproques : Gn 9:9, Gn 22:18, 1Ch 17:11, Ps 18:50, Ps 89:4, Za 12:8, Mt 1:23, Mt 20:30, Mt 22:45, Mc 10:47, Mc 12:37, Lc 18:38, Lc 20:41, Jn 6:42, Jn 6:69, Rm 1:4, 2Co 1:19, Ph 2:7, 1Th 3:11, He 7:14, He 12:9, Ap 5:5, Ap 22:16
1:4 Rm 1:3, Jn 2:18-21, Ac 2:24, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 4:10-12, Ac 5:30-32, Ac 13:33-35, Ac 17:31, 2Co 13:4, Ep 1:19-23, He 5:5-6, Ap 1:18, Lc 18:31-33, Lc 24:26-27, He 9:14, 1P 1:11, 2P 1:21, Ap 19:10
Réciproques : 1Ch 17:11, Ps 2:7, Ps 51:11, Ps 89:4, Es 53:8, Dn 3:25, Za 12:8, Mt 1:23, Mt 14:33, Mt 16:16, Mt 20:30, Mt 22:45, Mt 27:54, Mc 1:11, Mc 9:7, Mc 10:47, Mc 12:37, Lc 1:32, Lc 1:35, Lc 4:9, Lc 20:41, Jn 1:14, Jn 1:34, Jn 6:42, Jn 8:28, Jn 9:35, Jn 10:36, Jn 19:7, Jn 20:31, Ac 9:20, Ac 10:40, 1Co 1:24, 2Co 1:19, Ga 1:1, Ep 1:20, 1Th 1:10, 1Tm 3:16, 2Tm 2:8, He 1:2, He 13:20, 1P 3:18, 2P 1:16, Ap 2:18, Ap 22:16
1:5 Rm 12:3, Rm 15:15-16, Jn 1:16, 1Co 15:10, 2Co 3:5-6, Ga 1:15-16, Ep 3:2-9, 1Tm 1:11-12, Ac 1:25, 1Co 9:2, Ga 2:8-9, Rm 15:18-19, Rm 16:26, Ac 6:7, 2Co 10:4-6, He 5:9, Rm 3:29, Ml 1:11, Ml 1:14, Ac 15:14, Ep 1:6, Ep 1:12, 1P 2:9-10
Réciproques : Jn 3:27, Jn 15:16, Ac 9:15, Ac 18:27, Ac 22:21, Ac 26:16, Rm 1:1, Rm 6:17, Rm 10:14, Rm 10:16, 1Co 1:1, 1Co 3:10, 1Co 4:7, 1Co 9:1, 2Co 10:5, Ga 2:7, Ep 3:7, Ph 1:27, 2Th 1:8, 1Tm 5:5, He 11:8, 1P 1:2, 1P 1:22
1:6 Ep 1:11, Col 1:6, Col 1:21, Rm 8:28-30, Rm 9:24, 1Co 1:9, Ga 1:6, 1Th 2:12, 2Th 2:14, 2Tm 1:9, He 3:1, 1P 2:9, 1P 2:21, 2P 1:10, Ap 17:14
Réciproques : Es 48:12, Rm 1:7, Rm 8:30
1:7 Ac 15:23, 1Co 1:2, 2Co 1:1, Ph 1:1, Col 1:2, Jc 1:1, 1P 1:1-2, Jud 1:1, Ap 2:1, Ap 2:8, Ap 2:12, Ap 2:18, Ap 2:29, Ap 3:1, Ap 3:7, Ap 3:14, Ap 3:22, Rm 9:25, Dt 33:12, Ps 60:5, Ct 5:1, Col 3:12, 1Tm 6:2, Rm 1:6, 1Co 1:2, Col 3:15, 1Th 4:7, 1P 1:15, 2P 1:3, 1Co 1:3-9, 2Co 1:2, Ga 1:3, Ep 1:2, Ph 1:2, Col 1:2, 1Th 1:1, 2Th 1:2, 1Tm 1:2, 2Tm 1:2, Tt 1:4, Phm 1:3, 1P 1:2, 2P 1:2, 2Jn 1:3, Jud 1:2, Ap 1:4-5, Rm 5:1, Mt 5:16, Mt 6:8-9, Jn 20:17, Ga 1:4, Ph 4:20, 1Th 1:3, 2Th 1:1, 1Jn 3:1, Ac 7:59-60, 1Co 16:23, 2Co 12:8-10, 2Co 13:14, Ga 6:18, Ep 6:23-24, Ph 4:13, Ph 4:23, 1Th 3:11-13, 1Th 5:28, 2Th 2:16-17, 2Th 3:16, 2Th 3:18, 2Tm 4:22, Phm 1:25, Ap 22:21
Réciproques : Nb 6:23, Jg 6:23, 1Ch 29:10, Esd 4:17, Ps 108:6, Dn 4:1, Lc 11:2, Jn 5:23, Jn 14:27, Ac 2:10, Ac 9:32, Ac 28:16, Rm 8:28, Rm 16:15, Ga 6:16, Ep 1:1, Ph 4:7, 1Th 1:4, 2Th 1:12, 2Th 2:13, 1Tm 6:21, He 3:1, He 13:25, 1P 5:14
1:8 Rm 6:17, Ep 3:21, Ep 5:20, Ph 1:11, He 13:15, 1P 2:5, 1P 4:11, Rm 16:19, 1Th 1:8-9, Mt 24:14, Lc 2:1, Ac 11:28
Réciproques : Mc 13:10, Rm 10:18, 1Co 1:4, 2Co 3:2, Ep 1:16, Ph 1:3, Ph 4:19, Col 1:3, Col 1:9, Col 3:17, 1Th 1:2, 1Th 2:13, 2Th 1:3, 2Th 2:13, 1Tm 2:1, 2Tm 1:3, Phm 1:4, 3Jn 1:3, Ap 3:10, Ap 16:14
1:9 Rm 9:1, Jb 16:19, 2Co 1:23, 2Co 11:10-11, 2Co 11:31, Ga 1:20, Ph 1:8, 1Th 2:5-10, 1Tm 2:7, Ac 27:23, Ph 2:22, Col 1:28-29, 2Tm 1:3, Jn 4:23-24, Ac 19:21, 1Co 14:14-15, Ph 3:3, Mc 1:1, Ac 3:26, 1Jn 5:9-12, 1S 12:23, Lc 18:1, Ac 12:5, Ep 6:18, 1Th 3:10, 1Th 5:17, 2Tm 1:3, Ep 1:16-19, Ep 3:14-21, Ph 1:4, Ph 1:9-11, Col 1:9-13, 1Th 1:2, Phm 1:4
Réciproques : Dt 10:12, Js 22:5, Jg 11:10, Jr 42:5, Ml 3:18, Ac 6:4, Ac 20:19, Rm 1:1, Rm 1:3, Rm 7:6, Ph 1:3, Ph 1:27, Col 1:3, 1Th 2:13, 2Th 1:11, 3Jn 1:3
1:10 Rm 15:22-24, Rm 15:30-32, Ph 4:6, 1Th 2:18, 1Th 3:10-11, Phm 1:22, He 13:19, Ac 19:21, Ac 27:1, Ac 28:31, Ac 18:21, Ac 21:14, 1Co 4:19, Jc 4:15
Réciproques : Gn 24:14, Gn 24:42, Rm 15:23, Rm 15:32, 1Co 16:7
1:11 Rm 15:23, Rm 15:32, Gn 31:30, 2S 13:39, 2S 23:15, 2Co 9:14, Ph 1:8, Ph 2:26, Ph 4:1, Rm 15:29, Ac 8:15-19, Ac 19:6, 1Co 12:1-11, 2Co 11:4, Ga 3:2-5, Ep 4:8-12, Rm 16:25, 2Ch 20:20, Ac 16:5, 2Co 1:21, 1Th 3:2, 1Th 3:13, 2Th 2:17, 2Th 3:3, He 13:9, 1P 5:10, 1P 5:12, 2P 1:12, 2P 3:17-18
Réciproques : Ac 8:17, Ac 15:36, Ac 19:2, Rm 12:6, 2Co 1:15, Ph 1:25, 1Th 2:8, 1Th 3:10, 2Tm 1:4, He 6:4, Jc 2:1
1:12 Rm 15:24, Rm 15:32, Ac 11:23, 2Co 2:1-3, 2Co 7:4-7, 2Co 7:13, 1Th 2:17-20, 1Th 3:7-10, 2Tm 1:4, 2Jn 1:4, 3Jn 1:3-4, Ep 4:5, Tt 1:4, 2P 1:1, Jud 1:3
Réciproques : Rm 15:29, 1Co 14:31, 2Co 1:24, 2Co 4:13, 2Co 7:7, Ph 1:25, 1Th 2:8, 1Th 3:10, 1Tm 5:5
1:13 Rm 11:25, 1Co 10:1, 1Co 12:1, 2Co 1:8, 1Th 4:13, Rm 15:23-28, Ac 19:21, 2Co 1:15-16, Rm 15:22, Ac 16:6-7, 1Th 1:8, 1Th 2:18, 2Th 2:7, Es 27:6, Jn 4:36, Jn 12:24, Jn 15:16, Col 1:6, Ph 4:17, Rm 15:18-20, Ac 14:27, Ac 15:12, Ac 21:19, 1Co 9:2, 2Co 2:14, 2Co 10:13-16, 1Th 1:9-10, 1Th 2:13-14, 2Tm 4:17
Réciproques : Jb 17:11, Ac 9:15, Ga 1:16, Ph 1:17, 1Th 2:17
1:14 Rm 8:12, Rm 13:8, Ac 9:15, Ac 13:2-4, Ac 22:21, Ac 26:17-18, 1Co 9:16-23, 2Tm 2:10, Ac 28:4, 1Co 14:11, Col 3:11, Rm 1:22, Rm 11:25, Rm 12:16, Rm 16:19, Mt 11:25, Lc 10:21, 1Co 1:19-22, 1Co 2:13, 1Co 3:18, 1Co 9:16, 2Co 10:12, 2Co 11:19, Ep 5:15-17, Jc 3:17-18, Pr 1:22, Pr 8:5, Es 35:8, 1Co 14:16, 1Co 14:23, 1Co 14:24, Tt 3:3
Réciproques : Mt 20:27, Ac 16:32, Ac 20:21, Ac 28:2, Rm 15:19, 1Co 9:19, 2Co 11:28, Ga 1:16
1:15 Rm 12:18, 1R 8:18, Mc 14:8, 2Co 8:12, Es 6:8, Mt 9:38, Jn 4:34, Ac 21:13, 1Co 9:17, 2Co 10:15-16
Réciproques : Ac 2:10, Ac 5:42, Ac 19:21, Ac 23:11, 1P 1:12, 1P 5:2
1:16 Ps 40:9-10, Ps 71:15-16, Ps 119:46, Mc 8:38, Lc 9:26, 1Co 2:2, 2Tm 1:8, 2Tm 1:12, 2Tm 1:16, 1P 4:16, Rm 15:19, Rm 15:29, Lc 2:10-11, 1Co 9:12, 1Co 9:18, 2Co 2:12, 2Co 4:4, 2Co 9:13, Ga 1:7, 1Tm 1:11, Rm 10:17, Ps 110:2, Es 53:1, Jr 23:29, 1Co 1:18-24, 1Co 2:4, 1Co 14:24-25, 1Co 15:2, 2Co 2:14-16, 2Co 10:4-5, Col 1:5-6, 1Th 1:5-6, 1Th 2:13, He 4:12, Rm 4:11, Rm 2:9
Réciproques : 2Ch 6:41, Esd 5:11, Es 12:2, Es 50:7, Es 51:5, Jr 9:3, Jn 12:20, Ac 5:42, Ac 10:11, Ac 11:14, Ac 13:26, Ac 13:46, Ac 14:1, Ac 14:3, Ac 16:32, Ac 19:10, Ac 20:21, Ac 23:11, Ac 27:35, Rm 1:1, Rm 3:29, Rm 10:8, 1Co 1:24, 1Co 4:20, 2Co 4:2, 2Co 10:14, Ga 3:28, Ga 6:14, Ep 1:13, Ep 1:19, Ph 1:27, He 1:3, Jc 1:21
1:17 Rm 3:21, Rm 3:3, Ha 2:4, Jn 3:36, Ga 3:11, Ph 3:9, He 10:38, He 11:6-7
Réciproques : Gn 6:9, Gn 49:1, Nb 21:9, Ps 22:31, Ps 40:10, Ps 71:16, Ps 89:16, Ps 98:2, Ps 103:17, Es 46:13, Es 51:5, Es 53:1, Es 56:1, Ez 18:9, Mt 6:33, Jn 16:10, Ac 10:22, Ac 11:14, Rm 4:5, Rm 4:6, Rm 4:15, Rm 5:1, Rm 9:30, Rm 10:3, Rm 10:8, 1Co 1:30, 2Co 3:9, 2Co 5:21, Ga 2:16, Ga 2:20, Ga 3:2, He 5:13, 1P 1:12, 2P 1:1
1:18 Rm 4:15, Rm 5:6, Rm 6:13, Rm 1:19, Rm 1:28, Rm 1:32, Rm 2:3, Rm 2:15-23, Lc 12:46-47, Jn 3:19-21, Ac 24:24-25, 2Th 2:10, 1Tm 4:1-2
Réciproques : Gn 49:1, Ex 23:7, 2Ch 19:2, 2Ch 34:21, Jb 36:18, Es 34:2, Es 53:1, Mt 3:7, Mt 21:27, Mc 11:33, Jn 3:36, Rm 1:25, Rm 2:5, Rm 2:8, Rm 2:12, Rm 4:5, Rm 5:9, Rm 9:22, Rm 9:30, 1Co 6:9, 2Co 3:9, Ep 5:6, Col 3:6, 1Th 4:6, He 5:13, 1P 4:18
1:19 Rm 1:20, Ps 19:1-6, Es 40:26, Jr 10:10-13, Ac 14:16, Ac 17:23-30, Jn 1:9
Réciproques : Gn 1:1, Ps 145:10, Ec 3:11, Es 40:21, Ac 14:17, Rm 1:18, Rm 1:21, Rm 2:14, Rm 2:15, He 11:3
1:20 Jn 1:18, Col 1:15, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, He 11:27, Rm 1:19, Dt 4:19, Jb 31:26-28, Ps 8:3, Ps 33:6-9, Ps 104:5, Ps 104:31, Ps 119:90, Ps 139:13, Ps 148:8-12, Mt 5:45, Rm 16:26, Gn 21:33, Dt 33:27, Ps 90:2, Es 9:6, Es 26:4, Es 40:26, 1Tm 1:17, He 9:14, Ac 17:29, Col 2:9, Rm 2:1, Rm 2:15, Jn 15:22, Ac 22:1
Réciproques : Gn 1:1, Ps 19:1, Ps 28:5, Ps 107:31, Ps 145:10, Ec 3:11, Es 44:20, Es 57:15, Jr 51:15, Jr 51:17, Ac 14:15, Ac 14:17, Ac 17:23, Ac 17:27, Rm 1:31, Rm 2:14, Rm 3:19, 1Co 1:21, 1Tm 5:5, Jc 4:17, 1P 4:3, Ap 10:5
1:21 Rm 1:19, Rm 1:28, Jn 3:19, Rm 15:9, Ps 50:23, Ps 86:9, Os 2:8, Ha 1:15-16, Lc 17:15-18, 2Tm 3:2, Ap 14:7, Ap 15:4, Gn 6:5, Gn 8:21, 2R 17:15, Ps 81:12, Ec 7:29, Es 44:9-20, Jr 2:5, Jr 10:3-8, Jr 10:14, Jr 10:15, Jr 16:19, Ep 4:17-18, 1P 1:18, Rm 11:10, Dt 28:29, Es 60:2, Ac 26:18, 1P 2:9
Réciproques : Ex 32:4, Lv 7:12, Dt 29:19, 1S 2:12, 1R 16:13, 1R 16:26, Jb 31:27, Ps 10:4, Ps 14:1, Ps 14:4, Ps 31:6, Ps 53:1, Ps 94:11, Ps 99:8, Ps 106:29, Ps 107:31, Pr 2:13, Pr 14:6, Es 29:14, Es 44:18, Es 45:20, Es 50:11, Jr 3:17, Jr 4:14, Jr 9:14, Jr 10:8, Jr 23:16, Jr 33:18, Ez 14:5, Ez 20:25, Dn 3:3, Dn 5:23, Os 7:15, Lc 1:51, Lc 17:17, Ac 14:15, Ac 14:16, Rm 1:31, Rm 1:32, Rm 10:19, 1Co 3:19, 1Co 3:20, 2Co 10:5, Ga 5:19, Ep 5:8, Col 2:8, Col 3:15, 2Th 2:11, 1Tm 5:5, Jc 2:20, Jc 4:17, 1P 2:15, Ap 9:20
1:22 Rm 11:25, Pr 25:14, Pr 26:12, Es 47:10, Jr 8:8-9, Jr 10:14, Mt 6:23, 1Co 1:19-21, 1Co 3:18-19
Réciproques : Dt 4:16, 2S 16:23, Jb 11:12, Ps 14:4, Ps 94:11, Ps 106:20, Pr 6:32, Pr 8:14, Ec 7:10, Ec 7:23, Es 5:21, Es 8:20, Es 19:13, Es 29:14, Es 44:9, Es 50:11, Jr 4:22, Jr 9:23, Jr 10:8, Jr 49:7, Ez 28:17, Os 13:2, Lc 11:35, Ac 17:18, Rm 1:14, Rm 3:11, Rm 10:19, 1Co 1:20, 1Co 15:36, Ep 5:11, Col 2:8, 1Tm 1:7, 1Tm 6:20, Jc 3:15
1:23 Rm 1:25, Ps 106:20, Jr 2:11, Dt 4:15-18, Dt 5:8, Ps 115:5-8, Ps 135:15-18, Es 40:18, Es 40:26, Es 44:13, Ez 8:10, Ac 17:29, 1Co 12:2, 1P 4:3, Ap 9:20
Réciproques : Gn 19:5, Ex 20:4, Lv 18:21, Dt 4:17, Jg 16:23, 2R 17:29, Jr 10:14, Jr 49:7, Ez 5:6, Os 4:13, Ha 2:18, Ac 17:23, Rm 1:27, 1Co 15:42, Ga 4:8, Ep 4:17, 1Tm 1:17, 1P 1:23
1:24 Ps 81:11-12, Os 4:17-18, Mt 15:14, Ac 7:42, Ac 14:16, Ac 17:29-30, Ep 4:18, 2Th 2:10-12, Rm 6:12, 1Co 6:13, 1Co 6:18, 1Th 4:4, 2Tm 2:20-22, Rm 1:27, Lv 18:22
Réciproques : Gn 19:5, Gn 19:7, 1R 14:24, Jr 4:10, Ez 20:39, Lc 15:15, Rm 1:26, Rm 9:18, Ep 2:3, Ep 4:19, Ep 5:12, 1Th 4:5, 2P 2:10
1:25 Rm 1:23, Rm 1:18, 1Th 1:9, 1Jn 5:20, Es 44:20, Jr 10:14-15, Jr 13:25, Jr 16:19, Am 2:4, Jn 2:8, Ha 2:18, Rm 1:23, Mt 6:24, Mt 10:37, 2Tm 3:4, 1Jn 2:15-16, Rm 9:5, Ps 72:19, Ps 145:1-2, 2Co 11:31, Ep 3:21, 1Tm 1:11, 1Tm 1:17
Réciproques : Dt 4:19, Ps 33:6, Ps 52:3, Col 2:18
1:26 Rm 1:24, Gn 19:5, Lv 18:22-28, Dt 23:17-18, Jg 19:22, 1Co 6:9, Ep 4:19, Ep 5:12, 1Tm 1:10, Jud 1:7, Jud 1:10
Réciproques : Lv 20:13, 1R 15:12, 1R 22:46, 2R 23:7, Ps 81:12, Jr 4:10, Ez 16:50, Rm 7:5, Col 3:5, 1Th 4:5
1:27 Rm 1:23-24
Réciproques : Gn 13:13, Gn 19:5, Lv 18:22, Lv 20:13, Dt 23:17, Jg 19:22, 1R 15:12, 1R 22:46, 2R 23:7, Ps 81:12, Ez 16:50, 1Co 6:9
1:28 Rm 1:18, Rm 1:21, Jb 21:14-15, Pr 1:7, Pr 1:22, Pr 1:29, Pr 5:12-13, Pr 17:16, Jr 4:22, Jr 9:6, Os 4:6, Ac 17:23, Ac 17:32, Rm 8:7-8, 1Co 15:34, 2Co 4:4-6, 2Co 10:5, 2Th 1:8, 2Th 2:10-12, 2P 3:5, Jr 6:30, 2Co 13:5-7, 2Tm 3:8, Tt 1:16, Ep 5:4, Phm 1:8
Réciproques : Gn 6:5, Ex 4:21, Ex 5:2, Ex 7:13, Lv 11:13, Dt 23:17, 1S 2:12, 2S 18:22, 1Ch 28:9, Jb 15:16, Jb 18:21, Jb 22:17, Jb 31:27, Ps 10:4, Ps 14:1, Ps 14:4, Ps 28:5, Ps 50:17, Ps 53:1, Ps 69:27, Ps 79:6, Ps 82:5, Ps 95:10, Ps 107:11, Ps 111:2, Pr 10:21, Ec 3:11, Es 1:3, Es 5:13, Es 27:11, Es 29:14, Es 30:11, Es 40:21, Es 44:18, Es 44:20, Jr 4:10, Jr 9:3, Ez 14:5, Ez 18:24, Ez 20:25, Ez 23:35, Os 2:8, Os 4:1, Am 4:5, Mt 13:19, Mt 21:27, Mt 24:39, Mc 11:33, Jn 1:5, Jn 7:28, Jn 15:21, Jn 17:25, Ac 14:16, Ac 17:30, Rm 3:9, Rm 3:11, Rm 3:23, 1Co 1:21, Ga 4:8, Ep 1:17, Ep 2:12, Ep 4:18, 1Th 4:5, 2Th 2:11, 1Tm 4:2, He 3:10, 1Jn 5:19
1:29 Rm 3:10, Ps 41:7, Pr 16:28, Pr 26:20, 2Co 12:20
Réciproques : 1Ch 28:9, Ps 5:6, Ps 5:9, Ps 10:3, Ps 74:20, Pr 12:20, Pr 14:30, Pr 27:4, Ec 9:3, Jr 22:17, Dn 11:23, Ac 13:45, Rm 6:13, 1Co 13:4, Ep 4:31, Ep 5:3, Col 3:5, 1Th 4:3, 2Tm 3:2, Tt 3:3, He 13:5, Jc 3:14, Jc 4:5, 1P 2:1
1:30 Pr 25:23, Rm 8:7-8, Nb 10:35, Dt 7:10, 2Ch 19:2, Ps 81:15, Pr 8:36, Jn 7:7, Jn 15:23-24, Tt 3:3, Rm 2:17, Rm 2:23, Rm 3:27, 1R 20:11, 2Ch 25:19, Ps 10:3, Ps 49:6, Ps 52:1, Ps 94:4, Ps 97:7, Ac 5:36, 2Co 10:15, 2Th 2:4, Jc 3:5, Jc 4:16, 2P 2:18, Jud 1:16, Ps 99:8, Ps 106:39, Ec 7:29, Dt 21:18-21, Dt 27:16, Pr 30:17, Ez 22:7, Mt 16:21, Mt 15:4, Lc 21:16, 2Tm 3:2
Réciproques : Ex 20:5, Dt 32:41, Jg 9:29, Ps 15:3, Pr 24:8, Es 30:11, Ez 14:5, Ez 16:45, Mi 2:1, Ep 4:31, Col 1:21, 1Tm 1:9
1:31 Rm 1:20-21, Rm 3:11, Pr 18:2, Es 27:11, Jr 4:22, Mt 15:16, 2R 18:14-37, Es 33:8, 2Tm 3:3
Réciproques : Gn 21:27, Gn 45:14, Js 2:12, Js 9:20, Jg 9:29, 1R 3:26, 1R 15:19, 2Ch 16:3, Jb 39:16, Es 49:15, Lm 4:3, Ez 16:45, Ez 17:16, Os 10:4, Ep 5:29
1:32 Rm 1:18, Rm 1:21, Rm 2:1-5, Rm 2:21-23, Rm 6:21, Ps 50:18, Os 7:3, Mc 14:10-11
Réciproques : Gn 2:17, Ex 23:2, Lv 19:17, Dt 32:4, Jg 20:13, 2S 17:4, 1R 11:2, 1R 21:16, 2Ch 16:3, 2Ch 19:2, Est 5:14, Jb 24:13, Jb 36:17, Ps 10:3, Ps 36:4, Ps 62:4, Pr 2:14, Pr 28:4, Ez 16:52, Mi 3:2, Mt 27:16, Jn 3:19, Ac 22:20, Rm 2:3, Rm 2:12, Rm 2:14, 1Co 13:6, 2Th 2:12, Jc 4:17
1:1 Rm 1:18-20, Rm 2:3, Rm 9:20, 1Co 7:16, Jc 2:20, Rm 2:26-27, 2S 12:5-7, Ps 50:16-20, Mt 7:1-5, Mt 23:29-31, Lc 6:37, Lc 19:22, Jn 8:7-9, Jc 4:11, Rm 2:3, Rm 2:21-23
Réciproques : Gn 38:24, Dt 26:10, 1S 14:33, 2S 3:25, 2Ch 23:13, Ez 16:52, Ez 16:63, Lc 6:41, Lc 6:42, Lc 10:14, Lc 12:14, Lc 15:4, Jn 8:15, Jn 15:22, Rm 1:20, Rm 1:32, Rm 3:9, Rm 3:19, Rm 3:22, Rm 3:23, 1Co 4:5, Jc 4:12
1:2 Rm 2:5, Rm 3:4-5, Rm 9:14, Gn 18:25, Jb 34:17-19, Jb 34:23, Ps 9:4, Ps 9:7, Ps 9:8, Ps 11:5-7, Ps 36:5-6, Ps 96:13, Ps 98:9, Ps 145:17, Es 45:19, Es 45:21, Jr 12:1, Ez 18:25, Ez 18:29, Dn 4:37, So 3:5, Ac 17:31, 2Th 1:5-10, Ap 15:3-4, Ap 16:5, Ap 19:2
Réciproques : Gn 38:24, Dt 32:4, 2Ch 23:13, Ps 19:9, Ps 119:39, Es 28:17, Es 30:18, Jr 5:3, Jr 7:9, Mt 7:1, Lc 6:37, Jn 5:30, Jn 16:11, Rm 3:19, 2Co 5:14
1:3 2S 10:3, Jb 35:2, Ps 50:21, Mt 26:53, Rm 2:1, Dn 10:19, Lc 12:14, Lc 22:58, Lc 22:60, Rm 1:32, Ps 56:7, Pr 11:21, Pr 16:5, Ez 17:15, Ez 17:18, Mt 23:33, 1Th 5:3, He 2:3, He 12:25
Réciproques : Jr 44:14, Rm 1:18, Rm 2:5, He 7:14
1:4 Rm 6:1, Rm 6:15, Ps 10:11, Ec 8:11, Jr 7:10, Ez 12:22-23, Mt 24:48-49, 2P 3:3, Rm 9:23, Rm 10:12, Rm 11:33, Ps 86:5, Ps 104:24, Ep 1:7, Ep 1:18, Ep 2:4, Ep 2:7, Ep 3:8, Ep 3:16, Ph 4:19, Col 1:27, Col 2:2, 1Tm 6:17, Tt 3:4-6, Rm 3:25, Rm 9:22, Ex 34:6, Nb 14:18, Ps 78:38, Ps 86:15, Es 30:18, Es 63:7-10, Jon 4:2, 1Tm 1:16, 1P 3:20, Jb 33:27-30, Ps 130:3-4, Es 30:18, Jr 3:12-13, Jr 3:22, Jr 3:23, Ez 16:63, Os 3:5, Lc 15:17-19, Lc 19:5-8, 2P 3:9, 2P 3:15, Ap 3:20
Réciproques : Ex 9:34, Ex 10:3, Ex 11:10, Ex 32:34, Ex 33:19, Ex 34:7, Nb 19:20, Dt 32:15, 2S 12:10, 1R 21:29, 2R 17:14, 2R 22:19, 2Ch 19:11, 2Ch 36:13, Ne 9:25, Ne 9:30, Jb 24:12, Jb 33:18, Jb 37:24, Ps 18:26, Ps 21:3, Ps 50:21, Pr 14:2, Pr 28:14, Es 26:10, Jr 2:25, Jr 5:3, Jr 31:12, Jr 34:11, Jr 44:22, Ez 11:19, Jl 2:13, Mt 3:8, Mt 9:13, Mt 22:5, Lc 8:6, Lc 9:41, Lc 13:7, Lc 15:21, Lc 19:23, Jn 8:11, Ac 8:22, Ac 17:27, Ac 17:30, Ac 20:21, Ac 26:20, Rm 11:22, Rm 12:1, Ep 5:9, Jc 5:11, Ap 2:21
1:5 Rm 11:25, Ex 8:15, Ex 14:17, Dt 2:30, Js 11:20, 1S 6:6, 2Ch 30:8, 2Ch 36:13, Ps 95:8, Pr 29:1, Es 48:4, Ez 3:7, Dn 5:20, Za 7:11-12, He 3:13, He 3:15, He 4:7, Rm 9:22, Dt 32:34, Am 3:10, Jc 5:3, Jb 21:30, Pr 11:4, 2P 2:9, 2P 3:7, Ap 6:17, Rm 2:2-3, Rm 1:18, Ec 12:14
Réciproques : Ex 7:13, Ex 8:32, Ex 9:27, Ex 9:34, Ex 11:10, Ex 22:24, Ex 23:7, Nb 19:20, Dt 29:24, Dt 32:4, Dt 32:15, Jg 20:25, 2R 17:14, 2R 22:19, 2Ch 28:13, Ne 9:16, Jb 4:17, Jb 8:3, Jb 21:19, Jb 24:1, Jb 24:12, Jb 36:13, Jb 36:18, Jb 36:23, Ps 9:8, Ps 50:6, Ps 50:21, Ps 51:4, Ps 58:11, Ps 65:5, Ps 67:4, Ps 88:7, Ps 96:10, Ps 98:9, Ps 110:5, Ps 119:137, Pr 10:2, Pr 14:2, Ec 3:17, Ec 8:11, Ec 8:12, Ec 11:9, Es 3:10, Es 5:3, Es 5:16, Es 10:22, Es 17:11, Es 26:10, Es 28:17, Es 30:1, Es 34:8, Es 65:2, Es 65:20, Jr 2:25, Jr 5:3, Jr 7:26, Jr 18:23, Jr 34:11, Jr 40:3, Jr 44:22, Lm 1:18, Ez 7:27, Ez 11:19, Ez 14:23, Ez 18:25, Ez 18:30, Ez 22:3, Ez 24:14, Ez 30:19, Os 6:5, Os 13:2, Os 13:12, Na 1:2, So 1:15, So 3:5, Ml 3:18, Mc 6:11, Lc 8:6, Lc 12:21, Lc 13:7, Lc 19:23, Lc 21:22, Jn 5:30, Ac 17:31, Rm 2:16, Rm 3:5, Rm 4:15, Rm 9:14, Rm 11:22, 1Co 3:13, 2Co 5:10, 2Th 1:5, 1Tm 1:16, 2Tm 4:8, He 3:8, He 6:2, He 9:27, 1P 2:23, 1P 3:20, Ap 2:21, Ap 2:23, Ap 16:5, Ap 20:11
1:6 Rm 14:22, Jb 34:11, Ps 62:12, Pr 24:2, Es 3:10-11, Jr 17:10, Jr 32:19, Ez 18:30, Mt 16:27, Mt 25:34-46, 1Co 3:8, 1Co 4:5, 2Co 5:10, Ga 6:7-8, Ap 2:23, Ap 20:12, Ap 22:12
Réciproques : Ex 23:7, Jg 13:1, 1R 8:32, Ps 9:8, Ps 28:4, Ps 96:10, Ps 98:9, Pr 24:12, Pr 26:10, Es 59:18, Ez 18:20, Ez 18:22, Ez 18:25, Ez 24:14, Ez 36:19, Os 12:2, Na 1:2, Ml 3:18, Mt 6:18, Mt 7:24, Mt 20:8, Jn 5:29, Rm 4:15, Ga 6:5, Ep 6:8, Col 3:24, He 3:8, 1Jn 3:7
1:7 Rm 8:24-25, Jb 17:9, Ps 27:14, Ps 37:3, Ps 37:34, Lm 3:25-26, Mt 24:12-13, Lc 8:15, Jn 6:66-69, 1Co 15:58, Ga 6:9, 2Tm 4:7-8, He 6:12, He 6:15, He 10:35-36, Jc 5:7-8, Ap 2:10-11, Rm 8:18, Rm 9:23, Jn 5:44, 2Co 4:16-18, Col 1:27, 1P 1:7-8, 1P 4:13-14, 1Co 15:53-54, 2Tm 1:10, Rm 6:23, 1Jn 2:25
Réciproques : Gn 4:7, Lv 26:3, Nb 29:25, Dt 5:33, Dt 11:27, Dt 28:1, 1S 12:14, 2S 22:25, Ne 5:16, Jb 23:11, Ps 106:3, Ps 111:10, Pr 13:21, Pr 21:21, Ec 7:8, Es 33:15, Ez 3:20, Ez 18:5, Ez 18:22, Dn 6:20, Am 5:14, Mt 7:7, Mt 10:22, Mt 13:21, Mt 19:16, Mt 25:46, Mc 10:17, Mc 13:13, Lc 6:47, Lc 11:9, Lc 21:19, Jn 8:31, Jn 12:43, Rm 2:10, Rm 5:2, Rm 11:22, Rm 12:12, 1Co 4:5, 2Co 4:17, Ph 2:12, Ph 4:1, Col 1:11, Col 1:23, Col 3:24, 1Th 1:3, 1Th 1:10, 2Th 1:4, 2Th 1:8, 2Th 2:10, 2Th 3:4, 2Th 3:13, 1Tm 4:16, 2Tm 2:10, Tt 1:2, He 12:1, Jc 1:3, Jc 1:12, Jc 1:25, 1P 4:19, 2P 1:6, Ap 1:9, Ap 2:3, Ap 2:26
1:8 Pr 13:10, 1Co 11:16, 1Tm 6:3-4, Tt 3:9, Rm 1:18, Rm 6:17, Rm 10:16, Rm 15:18, Jb 24:13, Es 50:10, 2Th 1:8, He 5:9, He 11:8, 1P 3:1, 1P 4:17, Jn 3:18-21, 2Th 2:10-12, He 3:12-13, Rm 9:22, Ps 90:11, Na 1:6, He 10:27, Ap 14:10, Ap 16:19
Réciproques : Ex 9:2, Nb 5:31, Dt 11:28, Dt 28:15, 1S 12:15, 2S 22:25, 2Ch 34:21, Jb 5:2, Jb 10:15, Jb 21:17, Jb 36:12, Jb 40:11, Ps 9:17, Ps 32:10, Ps 78:49, Ps 90:7, Pr 10:29, Pr 11:19, Pr 11:23, Pr 16:5, Ec 7:8, Es 17:11, Es 34:8, Jr 9:25, Ez 3:20, Ez 16:43, Ez 16:59, Ez 22:31, Ez 24:13, Mi 3:4, Mt 13:19, Mt 13:41, Jn 3:19, Rm 6:12, Rm 6:13, Ga 1:10, Ga 3:1, Ga 5:7, Ga 5:21, 2Th 2:12, Jc 1:25, 1P 1:22, 2P 2:13, Ap 1:9
1:9 Pr 1:27-28, 2Th 1:6, Ez 18:4, Mt 16:26, Rm 2:10, Rm 1:16, Rm 3:29-30, Rm 4:9-12, Rm 9:24, Rm 10:12, Rm 15:8-9, Am 3:2, Mt 11:20-24, Lc 2:30-32, Lc 12:47-48, Lc 24:47, Ac 3:26, Ac 11:18, Ac 13:26, Ac 13:46, Ac 13:47, Ac 18:5-6, Ac 20:21, Ac 26:20, Ac 28:17, Ac 28:28, Ga 2:15-16, Ga 3:28, Ep 2:11-17, Col 3:11, 1P 4:17
Réciproques : Nb 5:31, Nb 32:23, Dt 11:28, Dt 28:15, 1S 12:15, 2Ch 6:23, Jb 10:15, Jb 15:24, Jb 21:17, Jb 36:12, Jb 40:11, Ps 9:17, Ps 18:26, Ps 32:10, Ps 78:49, Ps 90:7, Pr 10:29, Pr 11:19, Pr 11:23, Pr 16:5, Es 17:11, Es 34:8, Jr 9:25, Ez 16:43, Ez 16:59, Ez 22:31, Ez 24:13, Mi 3:4, Mt 13:41, Rm 6:13, Ga 5:21, 2P 2:13
1:10 Rm 2:7, Rm 9:21, Rm 9:23, 1S 2:30, Ps 112:6-9, Pr 3:16-17, Pr 4:7-9, Pr 8:18, Lc 9:48, Lc 12:37, Jn 12:26, 1P 1:7, 1P 5:4, Rm 5:1, Rm 8:6, Rm 14:17, Rm 15:13, Nb 6:26, Jb 22:21, Ps 29:11, Ps 37:37, Es 26:12, Es 32:17, Es 48:18, Es 48:22, Es 55:12, Es 57:19, Jr 33:6, Mt 10:13, Lc 1:79, Lc 22:14, Lc 19:42, Jn 14:27, Jn 16:33, Ga 5:22, Ph 4:7, Ps 15:2, Pr 11:18, Es 32:17, Ac 10:35, Ga 5:6, Jc 2:22, Jc 3:13
Réciproques : 2Ch 6:23, Es 56:3, Ez 16:52, Jn 5:44, Ac 3:26, Ac 13:46, Rm 2:9, Ga 3:28, 1P 1:17
1:11 Dt 10:17, Dt 16:19, 2Ch 19:7, Jb 34:19, Pr 24:23-24, Mt 22:16, Lc 20:21, Ac 10:34, Ga 2:6, Ga 6:7-8, Ep 6:9, Col 3:25, 1P 1:17
Réciproques : Gn 20:9, Dt 1:17, 2S 14:14, Es 56:3, Ml 1:9
1:12 Rm 2:14-15, Rm 1:18-21, Rm 1:32, Ez 16:49-50, Mt 11:22, Mt 11:24, Lc 10:12-15, Lc 12:47-48, Jn 19:11, Ac 17:30-31, Rm 2:16, Rm 3:19-20, Rm 4:15, Rm 7:7-11, Rm 8:3, Dt 27:26, 2Co 3:7-9, Ga 2:16-19, Ga 3:10, Ga 3:22, Jc 2:10, Ap 20:12-15
Réciproques : Jg 4:16, 2Ch 15:3, Jr 39:18, Mt 25:32, Jn 5:45, Jn 7:19, 1Co 9:21
1:13 Rm 2:25, Dt 4:1, Dt 5:1, Dt 6:3, Dt 30:12-14, Ez 20:11, Ez 33:30-33, Mt 7:21-27, Lc 8:21, Jc 1:22-25, 1Jn 2:29, 1Jn 3:7, Rm 3:20, Rm 3:23, Rm 10:5, Lc 10:25-29, Ga 3:11-12, Rm 3:30, Rm 4:2-5, Ps 143:2, Lc 18:14, Ac 13:39, Ga 2:16, Ga 5:4, Jc 2:21-25
Réciproques : Gn 6:11, Ex 35:1, 1R 8:32, Ps 25:10, Jr 11:6, Jn 7:19, Ac 10:35, Rm 4:15, Ga 3:19, Jc 4:11
1:14 Rm 2:12, Rm 3:1-2, Dt 4:7, Ps 147:19-20, Ac 14:16, Ac 17:30, Ep 2:12, Rm 2:27, Rm 1:19-20, 1Co 11:14, Ph 4:8, Rm 2:12, Rm 1:32
Réciproques : Ac 28:2, 1Co 9:21, 1Jn 3:20
1:15 Rm 1:18-19, Rm 9:1, Jn 8:9, Ac 23:1, Ac 24:16, 2Co 1:12, 2Co 5:11, 1Tm 4:2, Tt 1:15, Gn 3:8-11, Gn 20:5, Gn 42:21-22, 1R 2:44, Jb 27:6, Ec 7:22, 1Jn 3:19-21
Réciproques : Gn 50:15, Jg 1:7, Pr 20:27, Ac 22:1, Ac 28:2, Rm 1:20, Rm 2:12, 1Jn 3:20
1:16 Rm 2:5, Rm 3:6, Rm 14:10-12, Gn 18:25, Ps 9:7-8, Ps 50:6, Ps 96:13, Ps 98:9, Ec 3:17, Ec 11:9, Ec 12:14, Mt 16:27, Mt 25:31-46, Lc 8:17, Jn 12:48, 1Co 4:5, 2Co 5:10, He 9:27, 1P 4:5, 2P 2:9, Ap 20:11-15, Jn 5:22-29, Ac 10:42, Ac 17:31, 2Tm 4:1, 2Tm 4:8, Rm 16:25, 1Tm 1:11, 2Tm 2:8
Réciproques : Gn 38:25, Jb 20:27, Ps 44:21, Ps 90:8, Pr 24:12, Es 51:5, Mt 12:36, Mt 13:41, Mt 25:32, Mc 6:11, Lc 12:2, Jn 16:11, Ac 24:25, Rm 2:12, 1Co 3:13, 1Co 5:13, 2Co 4:3, 2Co 10:14, Ep 5:12, 1Th 1:5, 2Th 2:14, He 4:13, He 6:2
1:17 Rm 2:28-29, Rm 9:4-7, Ps 135:4, Es 48:1-2, Mt 3:9, Mt 8:11-12, Jn 8:33, 2Co 11:22, Ga 2:15, Ep 2:11, Ph 3:3-7, Ap 2:9, Ap 3:1, Ap 3:9, Rm 2:23, Rm 9:4, Rm 9:32, Jr 7:4-10, So 3:11, Lc 10:28, Jn 5:45, Jn 7:19, Jn 9:28-29, Es 45:25, Es 48:2, Mi 3:11, Jn 8:41
Réciproques : Esd 9:1, Jb 24:13, Ps 19:8, Ps 44:8, Ps 50:16, Ps 76:1, Es 42:19, Es 65:5, Jr 2:8, Jr 7:9, Jr 8:8, Mt 6:23, Mt 21:30, Jn 8:54, Rm 1:30, Rm 3:27, Rm 5:11, Rm 7:1, Ga 6:13, Jc 3:14, Jc 4:17, Ap 3:17
1:18 Dt 4:8, Ne 9:13-14, Ps 147:19-20, Lc 12:47, Jn 13:17, 1Co 8:1-2, Jc 4:17, Ph 1:10, 1Th 5:21, He 5:14, Rm 15:4, Ps 19:8, Ps 119:98-100, Ps 119:104, Ps 119:105, Ps 119:130, Pr 6:23, 2Tm 3:15-17
Réciproques : Lv 11:5, Dt 32:10, Rm 3:2, Rm 7:1, Tt 1:16, 1Jn 2:9
1:19 Pr 26:12, Es 5:21, Es 56:10, Mt 6:23, Mt 15:14, Mt 23:16-26, Mc 10:15, Jn 7:46-49, Jn 9:34, Jn 9:40, Jn 9:41, 1Co 3:18, 1Co 4:10, 1Co 8:1-2, Ap 3:17-18, Es 49:6, Es 49:9, Es 49:10, Mt 4:16, Mt 5:14, Lc 1:79, Ac 26:18, Ph 2:15
Réciproques : Ml 2:8, Mt 23:3, Lc 6:39, Lc 11:35, Ep 4:18, Ep 5:8, 1Tm 1:7
1:20 Mt 11:25, 1Co 3:1, He 5:13, 1P 2:2, Rm 6:17, 2Tm 1:13, 2Tm 3:5, Tt 1:16
Réciproques : Mt 5:14, Rm 2:27, 2Tm 3:16, Jc 3:1
1:21 Ps 50:16-21, Mt 23:3-12, Lc 4:23, Lc 11:46, Lc 12:47, Lc 19:22, 1Co 9:27, Ga 6:13, Tt 2:1-7, Es 56:11, Ez 22:12-13, Ez 22:27, Am 8:4-6, Mi 3:11, Mt 21:13, Mt 23:14
Réciproques : Ps 50:17, Es 30:9, Lc 6:41, Lc 6:42, Jn 8:7, Jn 10:10, Ac 5:3, Rm 1:32, Rm 2:1, Jc 3:1
1:22 Jr 5:7, Jr 7:9-10, Jr 9:2, Ez 22:11, Mt 12:39, Mt 16:4, Jc 4:4, Ml 1:8, Ml 1:14, Ml 3:8, Mc 11:17
Réciproques : Lv 18:20, Lv 26:1, Dt 7:26, Lc 4:23, Jn 8:9, Ac 5:3, Ac 19:34
1:23 Rm 2:17, Rm 3:2, Rm 9:4, Jr 8:8-9, Mt 19:17-20, Lc 10:26-29, Lc 18:11, Jn 5:45, Jn 9:28-29, Jc 1:22-27, Jc 4:16-17
Réciproques : Lv 13:32, Lv 26:1, Ps 39:8, Ps 50:17, Mt 18:7, Ac 7:53, Rm 1:30, Rm 2:25, Rm 3:27, Jc 3:14
1:24 Es 52:5, Lm 2:15-16, Ez 36:20-23, Mt 18:7, 1Tm 5:14, 1Tm 6:1, Tt 2:5, Tt 2:8, 2S 12:14
Réciproques : Lv 18:21, Lv 24:11, Ne 5:9, Ps 39:8, Es 48:11, Ez 20:27, Ez 22:26, Am 2:7, Ml 1:12, 2P 2:2
1:25 Rm 2:28-29, Rm 3:1-2, Rm 4:11-12, Dt 30:6, Jr 4:4, Ga 5:3-6, Ga 6:15, Ep 2:11-12, Rm 2:23, Jr 9:25-26, Ac 7:51
Réciproques : Gn 17:23, Jn 6:63, Ac 10:35, Rm 2:13, 1Co 7:19, Ga 5:6, Ph 3:3, He 2:16, He 4:2, Jc 2:14
1:26 Es 56:6-7, Mt 8:11-12, Mt 15:28, Ac 10:2-4, Ac 10:34, Ac 10:35, Ac 11:3-18, 1Co 7:18-19, Ph 3:3, Col 2:11
Réciproques : Js 5:5, Jr 9:25, Ez 16:52, Rm 2:1
1:27 Rm 8:4, Rm 13:10, Mt 3:15, Mt 5:17-20, Ac 13:22, Ga 5:14, Ez 16:48-52, Mt 12:41-42, He 11:3, Rm 2:20, Rm 2:29, Rm 7:6-8, 2Co 3:6
Réciproques : Ez 16:52, Lc 10:14, Lc 11:31, Ac 28:2, Rm 2:1, Rm 2:14
1:28 Rm 9:6-8, Ps 73:1, Es 1:9-15, Es 48:1-2, Os 1:6-9, Mt 3:9, Jn 1:47, Jn 8:37-39, Ga 6:15, Ap 2:9, Jr 9:26, Rm 4:10-12, 1P 3:21
Réciproques : Gn 17:10, Gn 17:12, Gn 34:24, Lv 26:41, Nb 16:3, Dt 10:16, Dt 30:6, 1S 4:3, 1S 17:36, Ps 59:5, Es 45:17, Jr 4:4, Ez 44:7, Mi 2:7, Jn 3:10, Jn 8:39, Ac 7:51, Rm 2:17, Rm 2:25, Rm 4:11, 2Co 10:7, Ga 6:16, Ph 3:2
1:29 1S 16:7, 1Ch 29:17, Ps 45:13, Jr 4:14, Mt 23:25-28, Lc 11:39, Lc 17:21, Jn 4:23, 1P 3:4, Dt 10:16, Dt 30:6, Jr 4:4, Col 2:11-12, Rm 2:27, Rm 7:6, Rm 14:17, Jn 3:5-8, 2Co 3:6, Ph 3:3, Jn 5:44, Jn 12:43, 1Co 4:5, 2Co 10:18, 1Th 2:4, 1P 3:4
Réciproques : Gn 17:10, Gn 34:24, Lv 26:41, Nb 16:3, Js 5:2, 1S 4:3, 1S 17:36, Ps 59:5, Ps 73:1, Ps 111:10, Pr 31:30, Es 45:17, Es 48:1, Jr 9:26, Ez 44:7, Mi 2:7, Mt 25:21, Lc 19:17, Jn 1:47, Jn 8:39, Ac 7:51, Rm 2:17, Rm 2:25, Rm 4:11, Rm 7:22, Rm 9:6, 2Co 10:7, Ga 6:16, Ep 2:11, Ep 3:16, Ph 4:8, 1P 1:7, Ap 2:9
1:1 Rm 2:25-29, Gn 25:32, Ec 6:8, Ec 6:11, Es 1:11-15, Ml 3:14, 1Co 15:32, He 13:9
Réciproques : Gn 17:10, 2S 7:23, Ps 76:1, Ps 147:20, Ct 8:8, Es 1:2, Es 40:8, Es 40:21, Os 8:12, Mc 12:1, Lc 7:9, Jn 6:63, Jn 18:35, Rm 2:14, Rm 6:2, Rm 9:14, Ga 3:19
1:2 Rm 3:3, Rm 11:1-2, Rm 11:15-23, Rm 11:28, Rm 11:29, Rm 2:18, Rm 9:4, Dt 4:7-8, Ne 9:13-14, Ps 78:4-7, Ps 147:19-20, Es 8:20, Ez 20:11-12, Lc 16:29-31, Jn 5:39, 2Tm 3:15-17, 2P 1:19-21, Ap 19:10, 1Co 9:17, 2Co 5:19, Ga 2:7, 1Tm 6:20, Rm 1:2, Ps 119:140, Dn 10:21, Ac 7:38, 2Tm 3:15-16, He 5:12, 1P 4:11, 2P 1:20-21, Ap 22:6
Réciproques : Ex 25:16, Lv 15:2, Dt 32:10, 2S 7:23, 2Ch 17:9, Ps 19:7, Ps 76:1, Ps 78:5, Ct 8:8, Es 1:2, Es 22:1, Es 40:21, Mc 12:1, Jn 4:22, Jn 6:63, Jn 18:35, Rm 2:14, Rm 2:23, Rm 2:25, Rm 3:19, Ga 3:19, 1Tm 3:15, 2Tm 1:14
1:3 Rm 9:6, Rm 10:16, Rm 11:1-7, He 4:2, Rm 11:29, Nb 23:19, 1S 15:29, Es 54:9-10, Es 55:11, Es 65:15-16, Jr 33:24-26, Mt 24:35, 2Tm 2:13, He 6:13-18, Ps 84:7, Jn 1:16, 2Co 3:18, 2Th 1:3, Tt 1:1-2
Réciproques : 2R 7:2, Ez 2:5, Mc 15:32, Lc 1:20, Jn 3:33, Jn 5:34, Ac 28:24, Rm 1:17, Rm 3:2, Rm 11:20, Rm 15:8, 1Co 6:15, Ga 3:17, He 4:1
1:4 Rm 3:6, Rm 3:31, Rm 6:2, Rm 6:15, Rm 7:7, Rm 7:13, Rm 9:14, Rm 11:1, Rm 11:11, Lc 20:16, 1Co 6:15, Ga 2:17, Ga 2:21, Ga 6:14, Dt 32:4, Jb 40:8, Ps 100:5, Ps 119:160, Ps 138:2, Mi 7:20, Jn 3:33, 2Co 1:18, Tt 1:2, He 6:18, 1Jn 5:10, 1Jn 5:20, Ap 3:7, Ps 62:9, Ps 116:11, Jb 36:3, Ps 51:4, Mt 11:19
Réciproques : Lv 19:11, 1R 21:3, Ne 9:35, Jb 4:17, Jb 8:3, Jb 34:10, Ps 119:75, Ec 3:18, Es 5:3, Mi 6:3, Mt 15:27, Mt 20:14, Lc 7:29, Lc 15:32, Jn 7:28, Rm 2:2, Rm 3:10, Rm 3:13, Rm 3:19, Ga 3:21, He 4:1, He 6:10
1:5 Rm 3:7, Rm 3:25, Rm 3:26, Rm 8:20-21, Rm 4:1, Rm 6:1, Rm 7:7, Rm 9:13-14, Rm 2:5, Rm 3:19, Rm 9:18-20, Rm 12:19, Dt 32:39-43, Ps 58:10-11, Ps 94:1-2, Na 1:2, Na 1:6-8, 2Th 1:6-9, Ap 15:3, Ap 16:5-7, Ap 18:20, Rm 6:19, 1Co 9:8, Ga 3:15
Réciproques : Gn 18:23, Dt 32:4, Js 7:8, Jg 20:25, 2Ch 19:7, Ne 9:35, Jb 13:7, Jb 34:10, Jb 34:17, Jb 36:23, Ps 96:10, Ps 119:75, Ps 119:137, Ps 145:17, Pr 1:16, Es 10:22, Jr 12:1, Jr 50:15, Ez 18:25, Mi 6:3, Rm 2:2, Rm 3:9, Rm 5:8, Rm 9:19, Rm 9:30, 1Co 14:15, He 6:10, He 11:32, Ap 13:18
1:6 Rm 3:4, Gn 18:25, Jb 8:3, Jb 34:17-19, Ps 9:8, Ps 11:5-7, Ps 50:6, Ps 96:13, Ps 98:9, Ac 17:31
Réciproques : Gn 12:13, Gn 18:23, Js 7:8, Js 22:29, Js 24:16, 1R 21:3, 2Ch 19:7, Ps 96:10, Ps 119:137, Ps 145:17, Es 10:22, Jr 12:1, Mc 16:16, Rm 2:16, Rm 9:14, 1Co 6:15, Ga 2:17, Ga 3:21
1:7 Gn 37:8-9, Gn 37:20, Gn 44:1-14, Gn 50:18-20, Ex 3:19, Ex 14:5, Ex 14:30, 1R 13:17-18, 1R 13:26-32, 2R 8:10-15, Mt 26:34, Mt 26:69-75, Rm 9:19-20, Es 10:6-7, Ac 2:23, Ac 13:27-29
Réciproques : Gn 27:24, Gn 27:35, Js 2:5, Jr 11:18, Os 9:8, Rm 3:5, 1Co 15:15, He 3:10
1:8 Mt 5:11, 1P 3:16-17, Rm 5:20, Rm 6:1, Rm 6:15, Rm 7:7, Jud 1:4
Réciproques : Gn 19:8, Gn 19:13, Gn 27:24, Gn 27:35, Ex 23:1, Dt 25:11, Js 2:5, Jg 16:7, Jg 19:24, 1R 15:19, 2R 10:18, Ne 6:6, Jr 40:16, Ml 3:5, Mt 5:19, Jn 11:50, Ac 6:11, Ac 25:3, Rm 9:19, 1Co 15:15, 2Co 6:8
1:9 Rm 3:5, Rm 6:15, Rm 11:7, 1Co 10:19, 1Co 14:15, Ph 1:18, Rm 3:22-23, Es 65:5, Lc 7:39, Lc 18:9-14, 1Co 4:7, Rm 1:28-32, Rm 2:1-16, Ga 3:10, Ga 3:22
Réciproques : Gn 6:5, Gn 19:13, 1R 19:4, Jb 15:16, Ps 36:2, Ec 7:10, Ec 7:29, Ez 16:51, Mt 7:11, Mt 7:13, Lc 1:6, Jn 3:7, Ac 15:9, Rm 3:19, Rm 11:32, Ga 2:15, Ga 6:13, Ep 2:3, Tt 3:3, 1Jn 5:19
1:10 Rm 3:4, Rm 11:8, Rm 15:3-4, Es 8:20, 1P 1:16, Ps 14:1-3, Ps 53:1-3, Rm 3:23, Jb 14:4, Jb 15:14, Jb 15:16, Jb 25:4, Jr 17:9, Mt 15:19, Mc 7:21-22, Mc 10:18, 1Co 6:9-10, Ga 5:19-21, Ep 2:1-3, Ep 5:3-6, Col 3:5-9, 1Tm 1:9-10, 2Tm 3:2-5, Tt 3:3, 1Jn 1:8-10, Ap 21:8, Ap 22:15
Réciproques : Ex 32:24, Ps 14:3, Ps 19:9, Ps 33:1, Es 53:6, Es 57:12, Es 59:13, Mi 7:2, Mt 9:13, Mt 12:34, Jn 7:19, Jn 10:34, Rm 1:29, Jc 3:2, Jc 5:16
1:11 Rm 1:22, Rm 1:28, Ps 14:2-4, Ps 53:2, Ps 53:4, Ps 94:8, Pr 1:7, Pr 1:22, Pr 1:29, Pr 1:30, Es 27:11, Jr 4:22, Os 4:6, Mt 13:13-14, Mt 13:19, Tt 3:3, 1Jn 5:20, Rm 8:7, Jb 21:15-16, Es 9:13, Es 31:1, Es 55:6, Es 65:1, Os 7:10
Réciproques : Jb 24:13, Ps 119:155, Dn 3:3, Os 4:14, So 1:6, Mt 7:7, Jn 8:43, Jn 17:25, Rm 1:31
1:12 Ex 32:8, Ps 14:3, Ec 7:29, Es 53:6, Es 59:8, Jr 2:13, Ep 2:3, 1P 2:25, Gn 1:31, Gn 6:6-7, Mt 25:30, Phm 1:11, Ps 53:1, Ec 7:20, Es 64:6, Ep 2:8-10, Ph 2:12-13, Tt 2:13-14, Jc 1:16-17
Réciproques : Ps 53:3, Jr 13:7, Mc 10:18, Lc 17:10, Ac 25:2
1:13 Ps 5:9, Jr 5:16, Mt 23:27-28, Rm 3:4, Ps 5:9, Ps 12:3-4, Ps 36:3, Ps 52:2, Ps 57:4, Es 59:3, Jr 9:3-5, Ez 13:7, Mt 12:34-35, Jc 3:5-8, Dt 32:33, Jb 20:14-16, Ps 140:3
Réciproques : Gn 3:15, Lv 11:13, 1R 20:7, Jb 20:16, Ps 10:7, Ps 50:19, Ps 58:4, Ps 91:13, Pr 1:12, Mi 6:12, Mt 15:11, Lc 6:45, Ep 4:29, 1Tm 3:8, Jc 3:6, Jc 3:8, Ap 13:6
1:14 Ps 10:7, Ps 59:12, Ps 109:17-18, Jc 3:10
Réciproques : Ps 50:19, Ps 140:3, Mt 15:11, Lc 6:45, Lc 18:2, Ac 23:15, Ep 4:29, Ep 4:31, Col 3:19, Jc 3:6, Jc 3:9
1:15 Pr 1:16, Pr 6:18, Es 59:7-8
Réciproques : Gn 19:4, Jg 9:32, 1S 19:15, 1S 22:11, 1S 23:10, 1S 23:23, Esd 4:23, Est 3:13, Est 5:14, Ps 59:4, Jr 41:7, Ez 38:11, Mc 6:25, Jn 13:30
1:16 Réciproques : 1S 23:10, 1S 23:23, Ps 10:5, Es 57:21, Es 59:7
1:17 Rm 5:1, Es 57:21, Es 59:8, Mt 7:14, Lc 1:79
Réciproques : 2R 9:18, Es 48:22
1:18 Gn 20:11, Ps 36:1, Pr 8:13, Pr 16:6, Pr 23:17, Lc 23:40, Ap 19:5
Réciproques : Lv 25:17, Dt 25:18, Jr 2:19, Jr 36:24
1:19 Rm 3:2, Rm 2:12-18, Jn 10:34-35, Jn 15:25, 1Co 9:20-21, Ga 3:23, Ga 4:5, Ga 4:21, Ga 5:18, Rm 3:4, Rm 1:20, Rm 2:1, 1S 2:9, Jb 5:16, Jb 9:2-3, Ps 107:42, Ez 16:63, Mt 22:12-13, Jn 8:9, 1Co 1:29, Rm 3:9, Rm 3:23, Rm 2:1-2, Ga 3:10, Ga 3:22
Réciproques : Gn 3:17, Gn 6:11, Gn 18:15, Gn 38:26, Ex 9:27, Ex 34:7, Lv 12:3, Lv 13:3, Dt 27:26, Dt 31:26, 1S 15:14, 2S 1:16, 2S 14:32, 1R 8:46, 1R 18:21, Esd 9:10, Esd 9:15, Ne 5:8, Jb 14:3, Jb 23:7, Jb 25:4, Jb 31:14, Jb 40:5, Ps 5:10, Ps 51:15, Ps 63:11, Ps 102:10, Ps 109:7, Pr 10:6, Pr 30:32, Es 59:12, Jr 2:23, Jr 2:29, Jr 40:3, Lm 1:18, Lm 3:29, Ez 18:3, Mi 6:3, Mi 7:16, So 1:7, Za 2:13, Mt 7:11, Mt 12:27, Mt 15:27, Mt 18:32, Mt 19:20, Mt 20:14, Mt 21:31, Mt 22:40, Mt 25:27, Mt 27:4, Mc 12:34, Mc 14:40, Lc 10:26, Lc 10:28, Lc 11:19, Lc 15:32, Lc 19:22, Lc 20:26, Jn 1:17, Jn 5:45, Jn 12:34, Jn 16:9, Ac 5:9, Ac 13:39, Ac 24:25, Rm 3:5, Rm 3:27, Rm 4:15, Rm 5:18, Rm 5:20, Rm 6:14, Rm 7:9, 1Co 4:4, 1Co 11:32, 1Co 14:21, 1Co 15:56, Ga 2:16, Ga 2:19, Ga 3:19, Ph 3:9, Tt 1:11, Tt 3:11, He 12:20
1:20 Rm 3:28, Rm 2:13, Rm 4:13, Rm 9:32, Ac 13:39, Ga 2:16, Ga 2:19, Ga 3:10-13, Ga 5:4, Ep 2:8-9, Tt 3:5-7, Jc 2:9-10, Jb 25:4, Ps 130:3, Ps 143:2, Jc 2:20-26, Jb 15:15, Jb 25:5, Rm 7:7-9, Ga 2:19
Réciproques : Gn 3:11, Gn 6:7, Lv 13:3, Dt 5:26, Dt 27:26, Dt 31:26, 2R 22:13, 2R 23:24, 2Ch 34:19, Ne 8:9, Ne 13:3, Jb 9:2, Ps 5:10, Ps 19:8, Es 59:6, Es 59:12, Ez 18:25, Mc 10:19, Mc 12:34, Lc 15:29, Lc 16:15, Lc 18:14, Lc 18:20, Jn 1:17, Jn 5:45, Jn 16:9, Ac 24:25, Rm 2:12, Rm 4:2, Rm 4:6, Rm 4:15, Rm 5:18, Rm 5:20, Rm 6:14, Rm 7:5, Rm 7:9, Rm 8:3, Rm 9:31, 1Co 4:4, 1Co 15:56, 2Co 3:6, Ga 3:19, Ga 3:21, Ga 3:24, Ph 3:9, 2Tm 1:9, He 7:19, He 12:20, Jc 2:21, 1Jn 3:4
1:21 Rm 1:17, Rm 5:19, Rm 5:21, Rm 10:3-4, Gn 15:6, Es 45:24-25, Es 46:13, Es 51:8, Es 54:17, Es 61:10, Jr 23:5-6, Jr 33:16, Dn 9:24, Ac 15:11, 1Co 1:30, 2Co 5:21, Ga 5:5, Ph 3:9, He 11:4-40, 2P 1:1, Dt 18:15-19, Lc 24:44, Jn 1:45, Jn 3:14-15, Jn 5:46-47, Ac 26:22, He 10:1-14, Rm 1:2, Rm 16:26, Ac 3:21-25, Ac 10:43, Ac 28:23, Ga 3:8, 1P 1:10
Réciproques : Ps 22:31, Ps 71:16, Ps 89:16, Ps 98:2, Ps 103:17, Mt 6:33, Mt 11:13, Lc 9:30, Jn 1:17, Jn 16:10, Ac 3:24, Ac 24:14, Rm 4:6, Rm 5:18, 2Co 3:9, Ga 2:16, Ga 3:21, He 3:5, He 7:19, Ap 19:10
1:22 Rm 4:3-13, Rm 4:20-22, Rm 5:1-11, Rm 8:1, Ph 3:9, Rm 4:6, Rm 4:11, Rm 4:22, Ga 2:16, Ga 3:6, Jc 2:23, Es 61:10, Mt 22:11-12, Lc 15:22, Ga 3:7-9, Rm 2:1, Rm 10:12, Ac 15:9, 1Co 4:7, Ga 3:28, Col 3:11
Réciproques : Gn 3:21, Ex 28:2, Ex 39:27, Lv 8:7, Ps 24:5, Ps 40:10, Ps 45:13, Es 53:11, Es 54:17, Jr 23:6, Ez 42:14, Dn 9:24, Za 3:4, Mt 6:33, Mt 20:12, Ac 10:35, Ac 20:21, Rm 3:9, Rm 4:5, Rm 5:18, Rm 8:30, Rm 9:30, Rm 10:3, Rm 10:6, Rm 11:32, 1Co 1:2, 2Co 3:9, Ga 3:21, Ga 3:27, Ep 1:6, Ep 2:3, Ep 2:8, He 11:7, Ap 12:1, Ap 19:8, Ap 19:10
1:23 Rm 3:9, Rm 3:19, Rm 1:28-32, Rm 2:1-16, Rm 11:32, Ec 7:20, Ga 3:22, 1Jn 1:8-10, He 4:1, Rm 5:2, 1Th 2:12, 2Th 2:14, 1P 4:13, 1P 5:1, 1P 5:10
Réciproques : Gn 8:21, Lv 12:7, Ps 14:3, Es 2:9, Dn 9:20, Mt 3:14, Lc 7:41, Ac 17:30, Rm 2:13, Rm 3:10, Rm 3:25, Rm 5:12, Ep 2:3, Ep 2:13, 2Tm 1:18
1:24 Rm 4:16, Rm 5:16-19, 1Co 6:11, Ep 2:7-10, Tt 3:5-7, Rm 5:9, Es 53:11, Mt 20:28, Ep 1:6-7, Col 1:14, 1Tm 2:6, Tt 2:14, He 9:2-14, 1P 1:18-19, Ap 5:9, Ap 7:14
Réciproques : Ex 40:29, Lv 4:25, Lv 4:35, Lv 16:14, Nb 7:15, Nb 14:18, Nb 35:25, Jb 33:24, Es 1:27, Es 45:13, Es 45:25, Es 53:5, Es 55:1, Os 14:4, Za 9:9, Za 13:7, Lc 7:42, Jn 15:25, Ac 13:39, Ac 13:43, Ac 15:11, Ac 20:24, Rm 3:25, 1Co 1:30, 2Co 5:19, Ga 3:13, Ep 2:5, Ep 2:8, 1Tm 1:15, 2Tm 1:18, Tt 3:7, He 9:15, 1Jn 3:5, Ap 21:6, Ap 22:17
1:25 Ac 2:23, Ac 3:18, Ac 4:28, Ac 15:18, 1P 1:18-20, Ap 13:8, Ex 25:17-22, Lv 16:15, He 9:5, 1Jn 2:2, 1Jn 4:10, Rm 5:1, Rm 5:9, Rm 5:11, Es 53:11, Jn 6:47, Jn 6:53-58, Col 1:20-23, He 10:19-20, Rm 3:26, Ps 22:31, Ps 40:10, Ps 50:6, Ps 97:6, Ps 119:142, 1Jn 1:10, Rm 3:23-24, Rm 4:1-8, Ac 13:38-39, Ac 17:30, 1Tm 1:15, He 9:15-22, He 9:25, He 9:26, He 10:4, He 11:7, He 11:14, He 11:17, He 11:39, He 11:40, Ap 5:9, Ap 13:8, Ap 20:15
Réciproques : Gn 17:10, Ex 37:6, Ex 40:20, Lv 1:4, Lv 17:11, Nb 15:25, Dt 16:1, Jb 36:3, Ps 36:6, Ps 85:10, Ps 116:5, Ps 145:17, Es 42:6, Es 42:21, Es 45:21, Es 45:25, Jr 9:24, Ez 33:12, Os 2:19, Mi 6:5, Mt 3:14, Lc 1:77, Jn 11:51, Jn 19:30, Rm 2:4, Rm 3:5, Rm 4:25, Rm 10:4, Rm 10:6, 1Co 15:3, Ga 3:17, Col 1:14, He 2:10, He 6:18, 1P 1:20, 1Jn 5:6
1:26 Dt 32:4, Ps 85:10-11, Es 42:21, Es 45:21, So 3:5, So 3:15, Za 9:9, Ac 13:38-39, Ap 15:3, Rm 3:30, Rm 4:5, Rm 8:33, Ga 3:8-14
Réciproques : Lv 12:7, Jb 36:3, Ps 116:5, Ps 145:17, Es 33:5, Es 42:6, Jr 9:24, Mi 6:5, Jn 11:51, Jn 17:25, Rm 3:5, Rm 3:25, Rm 3:28, Rm 4:11, Rm 5:1, Rm 10:3, Rm 10:19, Rm 15:8, 1Co 6:11, He 2:10, He 7:2, He 11:40, 1Jn 1:9, 1Jn 2:2, 1Jn 4:10
1:27 Rm 3:19, Rm 2:17, Rm 2:23, Rm 4:2, Ez 16:62-63, Ez 36:31-32, So 3:11, Lc 18:9-14, 1Co 1:29-31, 1Co 4:7, Ep 2:8-10, Rm 9:11, Rm 9:32, Rm 10:5, Rm 11:6, Ga 2:16, Rm 7:21, Rm 7:23, Rm 7:25, Rm 8:2, Mc 16:16, Jn 3:36, Ga 3:22, 1Jn 5:11-12
Réciproques : Nb 23:4, Jg 7:2, Za 12:7, Mt 20:12, Lc 15:29, Lc 18:12, Rm 1:30, Rm 4:6, Rm 11:18, Ep 2:9
1:28 Rm 3:20-22, Rm 3:26, Rm 4:5, Rm 5:1, Rm 8:3, Jn 3:14-18, Jn 5:24, Jn 6:40, Ac 13:38-39, 1Co 6:11, Ga 2:16, Ga 3:8, Ga 3:11-14, Ga 3:24, Ph 3:9, Tt 3:7
Réciproques : Gn 17:10, Rm 3:30, Rm 11:6, Ep 2:9, Tt 3:5
1:29 Rm 1:16, Rm 9:24-26, Rm 11:12-13, Rm 15:9-13, Rm 15:16, Gn 17:7-8, Gn 17:18, Ps 22:7, Ps 67:2, Ps 72:17, Es 19:23-25, Es 54:5, Jr 16:19, Jr 31:33, Os 1:10, Za 2:11, Za 8:20-23, Ml 1:11, Mt 22:32, Mt 28:19, Mc 16:15-16, Lc 24:46-47, Ac 9:15, Ac 22:21, Ac 26:17, Ga 3:14, Ga 3:25-29, Ep 3:6, Col 3:11
Réciproques : Ex 20:2, Nb 15:29, Nb 19:10, Nb 35:15, Dt 23:8, Ps 49:1, Ct 6:13, Es 19:25, Jr 32:27, Jr 46:1, Os 2:23, Mt 15:27, Mc 7:28, Jn 11:52, Ac 10:11, Ac 10:35, Ac 11:18, Ac 15:9, Ac 18:6, Ac 28:28, Rm 1:5, Rm 2:9, Rm 4:9, Rm 4:17, Rm 5:11, Rm 10:12, 1Co 12:13, Ga 3:20, Ga 3:28, Ga 5:6, 1Tm 2:4, 1Tm 2:5
1:30 Rm 3:28, Rm 4:11-12, Rm 10:12-13, Ga 2:14-16, Ga 3:8, Ga 3:20, Ga 3:28, Ga 5:6, Ga 6:15, Ph 3:3, Col 2:10-11
Réciproques : Gn 17:10, Nb 15:29, Nb 19:10, Dt 23:8, Es 54:5, Jr 32:27, Mt 20:12, Ac 10:35, Ac 11:18, Ac 15:9, Ac 28:28, Rm 2:9, Rm 2:13, Rm 3:26, Rm 4:9, Rm 5:1, Rm 5:11, Rm 9:24, 1Co 7:19, Ga 2:16, Ep 4:5, 1Tm 2:4, 1Tm 2:5, Jc 2:19
1:31 Rm 4:14, Ps 119:126, Jr 8:8-9, Mt 5:17, Mt 15:6, Ga 2:21, Ga 3:17-19, Rm 3:4, Rm 7:7-14, Rm 7:22, Rm 7:25, Rm 8:4, Rm 10:4, Rm 13:8-10, Ps 40:8, Es 42:21, Jr 31:33-34, Mt 3:15, Mt 5:20, 1Co 9:21, Ga 2:19, Ga 5:18-23, He 10:15-16, Jc 2:8-12
Réciproques : 1R 21:3, Jb 15:4, Ps 111:8, Jr 19:7, Ha 1:4, Ml 4:4, Mt 15:4, Mc 7:9, Lc 16:17, Rm 6:1, Rm 7:12, Rm 8:7, 1Co 6:15, 1Co 9:8, Ga 3:21, 2Tm 1:10, He 7:18

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 1
  • 1.1 Paul, serviteur de Jésus-Christ, apôtre en vertu d'un appel, mis à part pour l'Evangile de Dieu,
    Selon l'usage des anciens, (Actes 15.23 ; 23.26) Paul met en tête de sa lettre sa signature et le nom des destinataires. Mais au lieu de la brève formule usitée, qui pour notre épître serait : "Paul aux Romains, salut," il ajoute à son nom les titres qui l'autorisent à s'adresser aux chrétiens de Rome et qui sont propres à assurer à son message un accueil favorable de la part d'une Eglise qu'il n'a pas fondée et dont il n'est pas connu de visage.
    - Le premier de ces titres est : serviteur de (grec) Christ-Jésus.
    Christ-Jésus est la leçon de B et de quelques Pères, adoptée par la plupart des critiques. Quand Christ précède Jésus, il a conservé, en quelque mesure, le sens qu'il a comme nom commun, même quand il n'est pas accompagné de l'article : le Christ, l'oint, en hébreu le Messie. Paul ne prend le titre de serviteur de Jésus-Christ, en tête d'une de ses lettres, qu'ici et dans Philippiens 1.1. Ailleurs il le donne à tous les croyants (1Corinthiens 7.22 ; Ephésiens 6.6)
    Le terme de serviteur, qui signifie proprement esclave, exprime la condition d'appartenance : le chrétien appartient à Jésus-Christ qui l'a "acheté à prix." (1Corinthiens 7.22,23)
    Dans Colossiens 4.12, Paul appelle Epaphras "serviteur de Jésus-Christ" par manière d'éloge. En se disant lui-même ici serviteur de Jésus-Christ (serviteur de Dieu, dans 1.1), il affirme sa complète consécration au Maître.
    Il ajoute : apôtre en vertu d'un appel, pour indiquer quelles fonctions il accomplit au service de Jésus-Christ.
    Ce titre d'apôtre (envoyé) désigne en premier lieu les douze témoins que Jésus s'était choisis. (Luc 6.13) Mais ce n'est qu'au second siècle qu'il leur fut réservé d'une manière exclusive. Au temps de Paul, il est attribué à tous les missionnaires ; (Romains 16.7 ; Actes 14.14) cependant alors déjà l'apostolat était considéré comme le premier des ministères. (1Corinthiens 12.28)
    En s'attribuant cette qualité, Paul se met sur le même rang que les douze ; et comme il n'avait pas été de leur nombre durant la vie du Maître, il fait souvenir qu'il n'en a pas moins été appelé à l'apostolat par Jésus-Christ d'une manière directe et solennelle, (Actes 9.15 ; 26.16,17 ; Galates 1.1) qu'il est (grec) apôtre appelé.
    L'adjectif appelé indique que la qualité d'apôtre lui appartient en vertu de cet appel. Paul ne s'arroge pas arbitrairement la charge d'apôtre, le Seigneur la lui a imposée par une vocation irrésistible. (1Corinthiens 9.16)
    Paul ajoute un dernier trait destiné à caractériser l'action de la grâce souveraine de Dieu à son égard : mis à part pour l'Evangile de Dieu, c'est-à-dire pour l'annoncer. Dans Galates 1.15, il dit même que Dieu "l'a mis à part dès le sein de sa mère."
    De toutes manières donc, son apostolat repose sur l'autorité de Dieu et non sur celle des hommes. (Galates 1.1) On a prétendu à tort que Paul faisait allusion à l'acte par lequel, sur l'ordre du Saint-Esprit, il fut avec Barnabas, "mis à part" pour là mission parmi les païens. (Actes 13.2) Il pense, non à cette consécration spéciale au sein de l'Eglise d'Antioche, mais à sa vocation initiale par le Seigneur lui même.
    - On a remarqué que ce qualificatif : mis à part, est la traduction de l'épithète de "pharisien," dont Paul s'enorgueillissait avant sa conversion. (Philippiens 3.5)
    Le grand objet de l'apostolat de Paul, l'unique but de sa vie, est l'Evangile, c'est-à-dire la "bonne nouvelle" du salut par grâce offert à tous les hommes. Cet Evangile est appelé ici l'Evangile de Dieu, parce qu'il émane directement de lui et qu'il est le message salutaire de Dieu à l'humanité déchue.
  • 1.2 que d'avance il avait promis par ses prophètes dans les Ecritures saintes, Dieu avait d'avance, dès les temps de l'ancienne alliance, promis l'Evangile par ses prophètes, qui lui servaient d'organes.
    Leurs prédictions sont consignées dans les Ecritures saintes.
    Bien que l'article manque en grec, il ne faut pas traduire : "Dans de saints écrits," car Paul a en vue le recueil de l'Ancien Testament ; s'il omet l'article, c'est pour relever particulièrement le caractère des écrits qui le constituent : ils sont saints, parce qu'ils ont pour auteurs des hommes inspirés.
    Par les prophètes de Dieu, Paul entend tous les auteurs sacrés : Moïse, David, aussi bien que les prophètes au sens spécial. L'apôtre insiste sur l'étroite relation de l'ancienne et de la nouvelle alliance : elle est à ses yeux une preuve irrécusable de la vérité de l'Evangile. (Romains 3.21 ; 16.25,26 ; Galates 3.8)
    Jésus lui-même relève souvent l'accord de son enseignement avec les révélations précédentes. (Matthieu 5.17-19 ; 11.10-13 ; 22.29 ; Luc 24.25-27 ; 44-46 ; Jean 10.34)
    "Le Nouveau Testament est voilé dans l'Ancien, l'Ancien est déployé dans le Nouveau." Augustin.
  • 1.3 concernant son Fils, qui est issu de la postérité de David, selon la chair, Les mots concernant son Fils indiquent à la fois le contenu de l'Evangile de Dieu et l'objet de la prophétie.
    Le Fils de Dieu se présente à l'apôtre sous un double aspect : issu de la postérité de David selon la chair, déclaré Fils de Dieu selon l'Esprit de sainteté.
    - Selon la chair, c'est-à-dire en tant qu'homme, Jésus est issu (grec devenu rejeton) de la race de David.
    Il importe de bien entendre ce mot de chair appliqué à Jésus Christ. D'une part, il semble dire trop peu, car le Sauveur s'est approprié la nature humaine tout entière et pas seulement notre chair ; d'un autre côté, il paraît exprimer trop, parce que, à l'idée de chair, s'attache celle de péché ; or Paul n'admettait pas que le Sauveur ait eu part à notre corruption.
    Le terme de chair est employé dans des acceptions diverses par les auteurs sacrés il désigne proprement les parties molles du corps de l'homme ; (Genèse 2.23) puis le corps tout entier. (1Corinthiens 15.37-40) Le corps était destiné à servir d'instrument docile à notre esprit, qui devait lui-même obéir à l'Esprit de Dieu.
    Originairement donc, aucun élément de péché n'était impliqué dans l'idée de la chair, partie matérielle de notre être. Mais lorsque, par la chute, (Genèse 3) l'esprit de l'homme se fut soustrait à l'influence et à la direction de l'Esprit de Dieu, l'homme livré à une volonté sans boussole et sans force, fut incapable de maintenir son corps dans l'obéissance.
    La chair acquit une vie propre, une activité indépendante, l'intelligence et la volonté furent soumises à l'empire des sens. Dès lors l'esprit, qui devait commander, sert le corps, qui devait obéir, commande.
    En tenant compte de cet état de choses, les écrivains sacrés attachent souvent l'idée de péché au mot de chair. Ce n'est pas qu'ils envisagent le corps comme la source et le siège unique du péché ; celui-ci gît essentiellement dans la volonté humaine révoltée contre Dieu, privée de la communion avec Dieu et cherchant en vain dans les créatures une compensation à cette perte irréparable, un point d'appui contre le sentiment de son propre néant.
    Mais quoique le péché se manifeste le plus souvent par le corps, parce que l'homme est tombé sous l'esclavage des sens, il est des vices de nature spirituelle auxquels le corps n'a aucune part directe, que l'écriture qualifie pourtant de charnels, "d'œuvres de la chair ;" l'orgueil spirituel, (Colossiens 2.18) la haine, la jalousie, la colère, les animosités. (Galates 5.20)
    En un mot, la chair, dans ce second sens, désigne la nature humaine déchue, corrompue, assujettie au péché, (Jean 3.6) incapable par elle même de se relever en saisissant la vérité salutaire quand celle-ci lui est présentée. (Matthieu 16.17 ; 1Corinthiens 2.14)
    Enfin, comme les conséquences du péché, sinon les plus funestes, du moins les plus apparentes, se manifestent surtout dans le corps qui lui a servi d'instrument (la douleur, les infirmités, les maladies, la mort), le mot de chair est souvent employé pour désigner notre nature souffrante, défaillante, mortelle, que le péché a vouée à la destruction. (1Pierre 1.24)
    De ces trois sens du mot chair : substance matérielle du corps, état où l'esprit est asservi aux sens, faiblesse de l'homme soumis à la douleur et à la mort, lequel est appliqué à Jésus-Christ ? Evidemment le dernier.
    Il a pris notre nature dans son infirmité, portant en elle les conséquences amères du péché ; de là vient qu'il a partagé toutes nos misères et que, de plus, il a subi les diverses tentations auxquelles nous sommes exposés (Luc 4.1-13 ; Hébreux 5.7 ; comparez Romains 8.3 note.).
    Cependant il est resté pur de toute atteinte du péché, de toute souillure du corps et de l'esprit, (Hébreux 4.15 ; 7.26 ; 9.14 ; Jean 8.46) en lui, la chair fut constamment soumise à la domination d'une volonté sanctifiée par l'Esprit de Dieu. Second Adam, il a ainsi parfaitement accompli, au sein de notre humanité déchue, la loi divine que le premier Adam aurait dû accomplir dans son état d'intégrité originelle. Par sa victoire sur le péché, il a ramené la chair et l'esprit, l'homme entier, à sa destination primitive.
    - Le moyen de cette victoire a été l'esprit de sainteté. Cette expression n'est pas synonyme de Saint-Esprit. Paul ne veut pas dire que le Saint-Esprit ait été en Jésus Christ, par opposition à la chair humaine, l'élément spécifiquement divin de son être.
    L'esprit dans le langage de Paul est d'une part la faculté qui rend l'homme capable de subir l'action de l'Esprit de Dieu, l'organe par lequel il entre en rapport avec Dieu ; (1Thessaloniciens 5.23 ; 2Corinthiens 7.1) et, d'autre part, le principe divin et créateur qui accomplit dans le cœur du croyant l'œuvre de la régénération. (Romains 8.9,10)
    En Jésus-Christ, pendant sa vie terrestre, l'esprit humain fut constamment dominé par l'Esprit de Dieu, de sorte qu'il fut saint dans toute sa conduite et dans tout son être. Cette parfaite sainteté fut la cause morale de sa résurrection, de sa victoire sur la mort, salaire du péché.
    C'est conformément à l'esprit de sainteté qui était en lui qu'il est ressuscité. Et par cette résurrection, nous dit l'apôtre, il a été déclaré Fils de Dieu avec puissance.
    Nous traduisons ainsi un verbe que d'autres rendent par il a été établi, et qui signifie proprement déterminé, délimité. Il exprime l'effet de la résurrection de Jésus-Christ : elle a manifesté aux hommes sa qualité de Fils de Dieu.
    L'apôtre ne veut pas dire que Jésus est devenu Fils de Dieu par sa résurrection, que celle-ci lui a conféré une dignité qu'il ne possédait pas avant ; c'est pourquoi il nous paraît préférable de traduire déclaré plutôt que établi Fils de Dieu.
    - Avec puissance se rapporte à déclaré par sa résurrection : cette résurrection fut une puissante, une éclatante démonstration de sa qualité de Fils de Dieu. D'autres rapportent ce complément circonstanciel à Fils de Dieu : il a été déclaré ou établi Fils de Dieu dans la puissance, par opposition à son existence terrestre où il était Fils de Dieu dans la faiblesse.
    - Par sa résurrection d'entre les morts (grec par une résurrection de morts) : par cette tournure, Paul ne désigne pas directement le fait de la résurrection de Jésus-Christ, mais veut indiquer plutôt de quelle sorte était cette démonstration de la divinité du Christ.
    La préposition grecque pourrait avoir le sens temporel : dès sa résurrection ; mais cette indication chronologique n'aurait pas une grande utilité. La pensée de l'apôtre est plutôt de présenter la résurrection de Jésus-Christ comme la cause efficiente de sa glorification.
    Par sa résurrection, le Christ a été élevé à la droite du Père ; il n'appartient plus dès lors à Israël seul, mais à l'humanité entière ; et, en vertu de la toute-puissance qui lui a été donnée au ciel et sur la terre, il étend son règne sur tous les peuples par les instruments qu'il s'est choisis pour cela. (verset 5)
  • 1.5 par lequel nous avons reçu la grâce et l'apostolat, en vue de l'obéissance de la foi, pour la gloire de son nom, parmi tous les gentils ; L'apôtre revient à son apostolat et déclare qu'il a reçu, par l'intermédiaire de Jésus-Christ, non seulement cet apostolat, mais avant tout la grâce, c'est-à-dire le don du salut, (1Corinthiens 15.10) qui en a été la source et l'âme.
    C'est à tort que plusieurs ne voient dans ces deux termes qu'une seule et même chose et traduisent : "La grâce de l'apostolat".
    "La grâce, il l'a en commun avec tous les fidèles, mais non l'apostolat." Augustin.
    - Le but de la mission de Paul est d'annoncer et de produire parmi les gentils l'obéissance de la foi.
    Cette expression est remarquable ; la foi, dans son essence subjective et morale, n'est autre chose que l'obéissance de l'homme à la grâce, à la volonté de Dieu qui lui offre le salut, comme l'incrédulité est la révolte de la créature contre le Créateur. (Romains 10.3 ; 2Thessaloniciens 1.8 ; Jean 3.36 ; 5.44)
    D'autres traduisent : en vue de l'obéissance à la foi, à l'Evangile que Paul prêche, à la doctrine qu'il enseigne dans cette épître même ; mais le mot foi n'a jamais ce sens chez Paul.
    - Le but suprême de cette mission destinée à propager l'obéissance de la foi, c'est d'exalter le nom de Christ (grec pour son nom) parmi tous les gentils. (Philippiens 2.9-11)
    Le terme que nous traduisons par les gentils désigne les nations dans leur opposition à Israël, le peuple élu. (Genèse 12.3 ; Esaïe 11.10 ; 49.6 ; Galates 2.7-9)
    Les interprètes qui pensent que l'Eglise de Rome était composée de Juifs convertis, sont obligés de prétendre que Paul compte la nation juive parmi toutes les nations. Mais Paul ne s'est jamais attribué un apostolat universel. (Comparer Romains 11.13 ; Galates 2.7-9)
    La plupart de nos versions traduisent le terme en question par les païens, mais cette expression évoque une idée d'idolâtrie et de corruption morale, qui ne se trouve pas dans le mot grec.
    Comment l'apôtre pourrait-il écrire (verset 6) aux chrétiens de Rome : "Vous êtes au nombre des païens, vous les appelés de Jésus-Christ ?"
  • 1.6 au nombre desquels vous êtes aussi, vous, appelés de Jésus-Christ ; Appelés de Jésus-Christ, qui, en vertu de l'appel que vous avez reçu, appartenez à Jésus-Christ ; et non : "appelés par JésusChrist ;" car l'auteur de l'appel, c'est Dieu. (Romains 8.30 ; 9.24)
    Ils sont appelés par Dieu pour être à Jésus-Christ. (1Corinthiens 1.9,26-28 ; Galates 1.6)
    Il s'agit de cet appel efficace qui est une partie essentielle de l'œuvre de la grâce, (Romains 8.29,30) d'un appel entendu et suivi, (verset 7) et non d'une vocation à laquelle l'homme résiste, comme celle dont Jésus parle dans Matthieu 22.14, où le mot appelé est opposé à "élu".
  • 1.7 à tous ceux, qui, à Rome, sont des bien-aimés de Dieu, saints en vertu de leur appel : grâce et paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Le mot : "tous ceux qui sont à Rome..." élargit le cercle des destinataires de l'épître : ce ne sont pas seulement les chrétiens d'origine païenne nommés au verset 6, mais aussi des Juifs de naissance.
    Ils sont saints en vertu de l'appel qui leur a été adressé, grec saints appelés, comme, à verset 1, Paul se disait "apôtre appelé".
    - "L'appel n'est pas le fruit de la sainteté, mais la sainteté est le fruit de l'appel." Augustin.
    - Les croyants sont saints parce que, arrachés au monde par la vocation divine qu'ils ont acceptée, ils sont devenus la propriété de Dieu (saint, en hébreu, signifie mis à part, consacré, comparez Exode 19.6 ; 2.14 ; 1Pierre 2.9), et parce que la vie nouvelle qu'ils ont reçue de Dieu, est un principe indestructible de sanctification qui finira par triompher en eux de tout mal. (Colossiens 3.12 ; 2Thessaloniciens 1.10 ; Hébreux 3.1 ; 6.10)
    - La salutation épistolaire usitée chez les Grecs, et placée après les noms de l'auteur et du destinataire de la lettre, était : "Réjouis-toi !" Par cette formule les païens ne souhaitaient à leurs amis qu'une joie terrestre et charnelle. (Jacques 1.1, 3e note)
    Les chrétiens, pour qui toutes les relations de la vie humaine étaient envisagées au point de vue de l'éternité et pénétrées de l'Esprit d'en haut, souhaitaient à leurs frères la grâce, l'amour de Dieu manifesté aux pécheurs, source du pardon, de la sainteté, de la victoire sur la mort, et le fruit de cette grâce, la paix ; la paix avec Dieu, la paix du cœur assuré de son salut, la paix avec les hommes.
    Ces deux mots grâce et paix se retrouvent toujours dans l'ordre où nous les avons ici. (1Corinthiens 1.3 ; 2Corinthiens 1.2 ; Galates 1.3 ; Ephésiens 1.2 ; Philippiens 1.2 ; Colossiens 1.2 ; 1Thessaloniciens 1.1)
    - La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ : nous n'avons d'autres titres aux dons de Dieu que la médiation et les mérites de notre Sauveur.
  • 1.8 Tout d'abord, je rends grâces à mon Dieu, par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. 8 à 15 Sentiments de Paul pour les chrétiens de Rome.
    L'apôtre est tellement pénétré de reconnaissance pour les immenses bienfaits de Dieu envers ses enfants, qu'il commence presque toutes ses lettres par d'ardentes actions de grâces, même quand il s'agit d'Eglises où, comme dans celle de Corinthe, il y avait beaucoup à reprendre et à blâmer. (1Corinthiens 1.4)
    Tout d'abord, grec premièrement, cette tournure fait attendre un "secondement" qui n'est pas exprimé.
    Le vœu formulé versets 10,11 constituait probablement ce second point que l'apôtre avait en vue.
    Il appelle Dieu : mon Dieu, parce qu'il a reçu de nombreuses preuves de sa fidélité paternelle.
    Il rend grâces à son Dieu par Jésus-Christ.
    Il en est de nos actions de grâces comme de nos veux : (verset 7, note) nous ne pouvons les adresser à Dieu que par Jésus-Christ ; c'est lui qui allume dans nos cœurs la reconnaissance ; et lorsque l'expression en monte vers Dieu comme un encens, c'est lui encore qui la purifie de toute souillure. (Hébreux 13.15)
    La foi des chrétiens de Rome est renommée, citée, publiée, dans le monde entier.
    Cette dernière expression est hyperbolique et signifie : partout où il y a des chrétiens. (1Thessaloniciens 1.8)
    Ce que l'on vante ainsi, ce n'est pas la qualité exceptionnelle de la foi des Romains, mais le fait qu'ils ont été gagnés à Christ et qu'une Eglise s'est formée dans la capitale de l'empire.
    "L'amour et l'espérance, la religion tout entière trouve son expression complète dans ce mot la foi." Bengel.
  • 1.9 Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Evangile de son Fils, m'est témoin que sans cesse je fais mention de vous, Les fréquentes prières que Paul adresse à Dieu pour les Romains expliquent et confirment (car) l'ardente reconnaissance qu'il vient d'exprimer pour leur foi. (verset 8)
    Il prend Dieu, qui sonde le cœur, (Psaumes 44.22 ; Actes 1.24) à témoin de sa sollicitude pour eux, parce qu'il craint que, ne le connaissant pas personnellement, ils ne trouvent quelque exagération dans l'expression de ses sentiments.
    - Dieu que je sers (grec auquel je rends un culte) en mon esprit dans la prédication de l'Evangile : le ministère de l'Evangile se présente à l'apôtre comme un culte spirituel, comme le véritable office sacerdotal, dont celui du temple de Jérusalem n'était que l'image. Et c'est parce qu'il sert Dieu dans son esprit, dans le sanctuaire intime de son cœur, qu'il le sert si bien dans l'Evangile de son Fils.
  • 1.11 car je désire ardemment vous voir pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis ; Spirituel indique la nature du don que Paul espère apporter aux Romains ; l'unique source en a déjà été indiquée au verset 7.
    L'apôtre ne prétend point dispenser ces dons à son gré, mais il croit que Dieu les communique aux âmes par la parole de ses serviteurs.
    Paul attend de sa présence à Rome que les chrétiens de cette ville soient affermis dans la vérité qu'ils ont déjà reçue par d'autres ; il n'estime donc pas qu'il soit nécessaire de corriger ni de compléter sur des points essentiels l'enseignement qui leur avait été donné.
  • 1.12 je veux dire : afin que, au milieu de vous, je sois encouragé avec vous par la foi qui nous est commune à vous et à moi. Après avoir émis la pensée que son arrivée au milieu d'eux serait pour les chrétiens de Rome une source de bénédictions spirituelles, Paul se hâte d'atténuer ce qui pouvait paraître présomptueux dans cette espérance, en ajoutant qu'il compte, lui aussi, être béni par le moyen de ses frères, qu'ils le seront les uns et les autres par leur commune foi, grec par la foi de vous et de moi qui est dans les uns et les autres, c'est-à-dire en vous comme en moi ; que nous serons encouragés chacun par la foi de l'autre, vous par la mienne moi par la vôtre.
    Ce verset 12 est écrit en toute sincérité comme le verset 11 en toute humilité.
    De telles relations réalisent la vraie communion des saints. Que nous sommes encore loin de la domination exclusive du prêtre dans l'Eglise de Dieu !
  • 1.13 Or je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller chez vous (et j'en ai été empêché jusqu'ici), afin de recueillir quelque fruit parmi vous aussi, comme parmi les autres gentils. Nous ne pouvons dire exactement ce qui avait empêché l'apôtre de venir à Rome.
    Dieu, souverainement libre dans ses sages dispensations, diffère souvent d'accomplir les désirs les plus légitimes de ses meilleurs serviteurs.
  • 1.14 Je suis débiteur des Grecs et des barbares, des savants et des ignorants. On appelait barbares tous les peuples qui n'avaient point de part à la civilisation des Grecs.
    Les Romains avaient reçu des Grecs leur culture. La langue grecque fut pendant longtemps encore celle de l'Eglise de Rome. Il est donc probable que l'apôtre range ses lecteurs dans la catégorie des Grecs.
    Les savants et les ignorants sont ceux qui avaient reçu leur instruction dans les écoles de la sagesse antique et ceux qui y étaient demeurés. étrangers. l'Evangile convient aux hommes de toute race et de toute condition sociale et intellectuelle.
    La mission de le leur annoncer est une dette (je suis débiteur), dont l'apôtre se sent pressé de s'acquitter. (1Corinthiens 9.16) L'Eglise a longtemps oublié cette dette, qui est aussi la sienne, et trop nombreux sont encore les chrétiens qui n'en ont souci.
  • 1.15 Ainsi mon vif désir est de vous annoncer aussi l'Evangile, à vous qui êtes à Rome. D'autres traduisent : Autant qu'il dépend de moi, je suis tout disposé.
    Cette traduction, qui est celle des anciennes versions latines, suppose un texte grec légèrement modifié. Bien que les chrétiens de Rome aient déjà reçu l'Evangile, Paul désire le leur annoncer (grec évangéliser à vous aussi qui êtes à Rome).
    L'Evangile est un trésor qu'une première prédication ne saurait épuiser. Chaque messager de la Bonne Nouvelle la présente sous un aspect nouveau. Paul en particulier, avec sa manière si personnelle et si profonde de concevoir le salut en Christ, avait beaucoup à apprendre aux chrétiens de Rome.
    Il est du reste probable qu'en écrivant : "J'ai le désir de vous annoncer l'Evangile à vous aussi qui êtes à Rome," il portait sa pensée au delà du cercle restreint des âmes déjà gagnées à Christ, vers les foules qui formaient l'immense agglomération de la capitale de l'empire.
  • 1.16 En effet, je n'ai point honte de l'Evangile, car c'est une puissance de Dieu en salut à tout homme qui croit, au Juif premièrement, puis au Grec ; 16 à 17 L'Evangile, sujet de l'épitre.
    Le texte reçu porte l'Evangile de Christ, mots qui manquent dans la plupart des majuscules, des versions et dans quelques minusc.
    - Il y a dans l'Evangile quelque chose dont l'homme naturel aura toujours honte : il y lit sa condamnation et y découvre l'opprobre de son péché ; le pardon et la délivrance lui sont présentés au nom d'un crucifié et par le moyen même de la croix ; il doit recevoir le salut comme une grâce qu'il ne saurait mériter et qui anéantit son orgueil ; et enfin le Sauveur, rejeté du monde, n'offre ici-bas à ses disciples qu'une part dans ses humiliations et ses souffrances.
    La croix de Christ, dans laquelle se résume tout l'Evangile, est "scandale aux Juifs folie aux Gentils.." (1Corinthiens 1.23)
    Porter ce message de la croix au centre de la puissance et de la gloire de l'empire, dans la ville où toutes les écoles de la sagesse antique avaient leurs représentants, c'était encourir un opprobre certain et par conséquent s'exposer à la tentation d'avoir honte de l'Evangile.
    Mais l'apôtre sera préservé d'une telle défaillance par l'expérience qu'il a faite, en lui-même et en beaucoup d'autres, de la puissance divine du salut qu'il annonce. (1Corinthiens 1.18)
    Il y a plus. Quand il dit : je n'ai point honte, il veut dire : j'y trouve le plus sublime sujet de gloire (Galates 6.14 ; 1Timothée 1.11)
    - L'Evangile n'est ni un système de doctrines, ni un code de morale, il est une puissance de Dieu, agissante et efficace ; par laquelle, le pécheur est arraché à son état de condamnation et de mort, pour avoir part à la grâce et à la vie. Cette puissance est en salut à tout homme qui croit.
    Le salut a un côté négatif : il consiste à être délivré de la colère de Dieu, (verset 18) de la peine du péché, qui est la mort éternelle, (Romains 6.23) et un côté positif : il est le don de la justice, de la faveur et de l'amour de Dieu, le don d'une vie conforme à sa volonté et de la félicité éternelle. (Matthieu 1.21, note.)
    Ce salut est assurée tout homme qui croit.
    Croire, c'est se confier sans réserve en la grâce de Celui qui offre le salut ; c'est l'acte du cœur par lequel le pécheur repentant accepte avec joie l'œuvre que son Dieu Sauveur accomplit pour lui et en lui.
    - Du moment que l'unique condition pour avoir part au salut est de croire, ce salut est offert et est accessible aussi bien aux Gentils qu'aux Israélites ; les uns et les autres sont à son égard sur un pied de parfaite égalité.
    Cependant Paul dit : pour le Juif premièrement.
    Premièrement manque, il est vrai, dans B et dans un manuscrit gréco-latin du 9e siècle. Tertullien atteste que Marcion l'omettait aussi. Quelques critiques pensent qu'il a été introduit ici par analogie avec Romains 2.9,10. Mais la plupart le tiennent pour authentique.
    Les uns pensent que Paul veut dire : en vertu de l'alliance de grâce, traitée par Dieu avec son peuple, et parce que le salut vient de ce peuple (Jean 4.22 ; Romains 3.1 et suivants ; Romains 9.1 et suivants), il convient que l'Evangile soit annoncé au Juif premièrement. L'apôtre se conformait à cette règle dans son œuvre missionnaire, et lorsqu'il arrivait dans une ville où il y avait des Juifs, il commençait par prêcher dans leur synagogue. (Actes 13.46 ; 16.13 ; 17.1 ; 18.4)
    D'autres entendent premièrement dans le sens de "principalement." L'apôtre voudrait dire que le Juif était, par la discipline de la Loi et par les promesses des prophètes, mieux préparé que le Grec à recevoir le salut. Ou bien sa pensée serait, avec une nuance d'ironie, que le salut gratuit offert dans l'Evangile est indispensable au Juif qui connaît le vrai Dieu, autant et plus qu'au Grec plongé dans les erreurs de l'idolâtrie. Le sens temporel de premièrement paraît pourtant le plus simple.
    De récents interprètes ont essayé de tourner la difficulté en traduisant : l'Evangile est une puissance de Dieu en salut...premièrement au Juif et au Grec ; l'apodose sous-entendue serait : et ensuite aux représentants des autres nationalités. Mais l'apôtre ne dit nulle part que les Grecs aient eu un avantage sur les autres nations ; tandis qu'il oppose les Juifs et les Grecs. (1Corinthiens 1.22-24)
  • 1.17 car en lui se révèle une justice de Dieu par la foi pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi. L'apôtre confirme (car) sa déclaration précédente, que l'Evangile est une puissance de Dieu : c'est qu'en lui se révèle une justice de Dieu.
    Plusieurs interprètes ont vu dans ce terme : justice de Dieu, tout d'abord l'une des perfections divines, soit l'attribut par lequel Dieu récompense les bons et punit les méchants, soit la sainteté qui est l'essence même de son être et qui exclut tout mal.
    Cette justice de Dieu, voudrait dire l'apôtre, est communiquée à tout croyant en vertu de l'œuvre rédemptrice de Jésus-Christ et par l'action du Saint-Esprit, de sorte que l'homme, devenu participant de la sainteté de Dieu, reprend sa position normale d'enfant du Père. Ainsi l'Evangile est une puissance de Dieu à salut pour tout croyant.
    - La plupart des commentateurs actuels se refusent à admettre, dans notre passage, ce sens de l'expression : justice de Dieu. Ils estiment que si Paul avait eu en vue l'attribut de Dieu, il aurait écrit : la justice de Dieu, tandis qu'il omet l'article ; que l'Evangile n'est pas précisément une révélation de la justice et de la sainteté de Dieu, déjà manifestées dans l'Ancien Testament ; que le verbe se révèle ne conviendrait pas pour exprimer une communication de la sainteté de Dieu à l'homme, qu'il suppose plutôt un fait extérieur que l'homme saisit par la foi ou constate par l'observation (comparez verset 18 "La colère de Dieu se révèle...").
    Par cette justice de Dieu qui se révèle dans l'Evangile, Paul entend donc une relation nouvelle avec Dieu, dans laquelle l'homme est placé par Dieu lui même et qui lui permet d'atteindre le but qu'il avait vainement poursuivi par ses seuls efforts, d'être juste, c'est-à-dire tel qu'il doit être selon la volonté de Dieu, en parfait accord avec la loi divine.
    Si cette justice est appelée justice de Dieu, cela ne veut pas dire seulement qu'elle est "valable devant Dieu," ni de même essence que la justice divine, mais que Dieu en est l'initiateur : c'est lui qui, par un acte de sa grâce, (Romains 3.24) rétablit l'homme dans une relation normale avec lui. Cette justice de Dieu est opposée à "celle qui vient de la loi," (Philippiens 3.9) à la propre justice de l'homme. (Romains 10.3)
    - Cette justice est par la foi pour la foi, grec de (hors de) la foi pour (dans) la foi.
    Les Pères admettaient que la foi d'où la révélation de la justice de Dieu procède, c'est la foi israélite, celle à laquelle elle aboutit, la foi chrétienne.
    Les réformateurs trouvaient de même, dans les termes employés par l'apôtre, l'idée d'un progrès intérieur dans la foi : la justice de Dieu est révélée à la foi et reçue par elle, et comme cette justice est dans le pécheur un principe actif de vie, elle augmente la foi et produit dans l'âme une foi toujours plus complète.
    Calvin a rendu cette idée en traduisant : "de foi en foi".
    Les interprètes modernes objectent que l'idée d'un progrès dans la foi n'est pas indiquée dans les termes employés et qu'elle est trop spéciale pour figurer dans l'énoncé du sujet de l'épître. Ils préfèrent voir dans le premier complément : par la foi, le principe qui, dans l'homme, établit cette relation nouvelle de la "justice de Dieu".
    C'est une justice de foi, que l'homme obtient par la foi seule ; et dans le second complément : pour la foi, l'indication du but, de la destination de la justice nouvelle : c'est une justice destinée à la foi, qui éveille et développe la foi de ceux à qui elle est révélée.
    La justice légale, que l'homme acquiert en accomplissant la loi, est une "justice d'œuvres," elle consiste en œuvres ; son but est de produire et de multiplier les œuvres.
    La justice de Dieu est, de sa nature, une justice de foi, et elle est offerte à la foi ; c'est par la foi que l'homme la saisit. Quand l'homme est entré dans cette nouvelle relation avec Dieu, c'est sa foi qui lui est imputée à justice, à l'exclusion de toute œuvre.
    Il importait à l'apôtre de faire ressortir dès l'abord, dans ce résumé de l'Evangile, cette vérité fondamentale qu'à la foi seule appartient le privilège de rendre l'homme poste devant Dieu.
    - L'idée de la justice par la foi pouvait paraître une doctrine nouvelle ; elle ne l'était point. L'apôtre montrera plus loin (Romains 4) qu'Abraham et David la connaissaient déjà.
    Ici il en appelle à une parole du prophète Habacuc. (Habakuk 2.4) Les Chaldéens vont fondre sur la Judée et massacrer ses habitants, qui sera sauvé ? non pas l'orgueilleux qui se confie en ses forces et en ses œuvres ; mais "le juste," "qui vivra par sa foi," c'est-àdire par son humble confiance en Dieu.
    Le moyen du salut est le même dans tous les temps et en présence de tous les jugements de Dieu.
    Quelques interprètes rattachent les mots par la foi, non au verbe vivra, mais au substantif le juste et traduisent "le juste par la foi vivra." Le texte hébreu ne peut se rendre ainsi, et il n'y a aucune raison de penser que Paul ait voulu changer le sens de l'original, qui répondait suffisamment à son but. Comparer Galates 3.11 ; Hébreux 10.38, où se trouve cette même citation d'Habacuc.
  • 1.18 Car la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et injustice des hommes qui retiennent la vérité captive dans l'injustice, PREMIERE PARTIE : LE SALUT PAR LA FOI EN JESUS-CHRIST Ch. 1 :18 à 11 :36
    Première section. Le Salut assuré en Christ à tout croyant 1 :18 à 8 :39
    La justification par la foi en Christ sans la Loi. 1 :18 à 5 :21
    Condamnation er perdition de tous les hommes gentils et Juifs. 1 :18 à 3 :20
    18 à 32 Les gentils.
    Il faut remarquer la transition par la particule car.
    La justice de Dieu qui s'obtient par la foi est indispensable, car la colère de Dieu se révèle. La révélation de la première dans l'Evangile est motivée par la révélation de la seconde dans l'état moral de l'humanité.
    Cette colère est une manifestation de la justice rétributive de Dieu.
    Exempte de tout ressentiment personnel et du trouble moral que produit la colère humaine, elle est "un jugement par lequel le châtiment est prononcé sur le péché." Augustin.
    Elle se révèle par l'idolâtrie et les vices abominables dans lesquels les hommes sont tombés, lorsque Dieu les eut abandonnés à eux-mêmes pour les punir de ce qu'ils ne s'étaient pas souciés de le connaître. (Romains 1.21-32 ; 2Thessaloniciens 2.10-12)
    "Lorsque la mesure de nos iniquités fut comble, dit un Père de L'Eglise, il fut révélé aux yeux de tous que le salaire du péché, c'est la mort alors le temps est venu où Dieu a voulu révéler sa grâce et sa puissance."
    C'est donc à tort qu'on a prétendu que cette révélation de la colère de Dieu aurait lieu au jugement dernier seulement, (Romains 2.4,5) et que nous n'avons, dans Romains 1.19-2.3, qu'une description du péché des hommes.
    L'antithèse des deux verbes au présent : se révèle, (versets 17,18) et la formule trois fois répétée : c'est pourquoi Dieu les a livrés, (versets 24,26,28) montrent que Paul décrit, déjà dans cette partie, les manifestations de la colère divine, le châtiment infligé par Dieu aux pécheurs.
    - La colère se révèle du ciel. Le ciel, séjour de Dieu, est le symbole de l'ordre moral dont Dieu est le garant. "J'ai péché contre le ciel et devant toi." (Luc 15.18) Mais ici il est plutôt le symbole de la toute présence et de la toute puissance divines : nul ne peut échapper à une colère qui se révèle du ciel.
    - L'impiété s'applique aux dispositions de l'homme envers Dieu et comprend les manquements de sa vie religieuse. L'injustice se rapporte à sa conduite envers ses frères et aux transgressions de la loi morale.
    Les hommes retiennent la vérité captive dans l'injustice, comme on retient un prisonnier de guerre, un animal dompté. L'homme qui vit dans le péché a intérêt à retenir, à étouffer la vérité, une fois qu'il l'a reconnue, afin de s'affranchir de son empire. Les versets versets 19,20 montreront de quelle vérité il s'agit.
    Dans l'injustice peut signifier qu'ils font volontairement prévaloir l'injustice sur la vérité, qu'ils étouffent celle-ci dans celle-là qu'ils empêchent le germe de la vérité divine en eux de se développer et de fructifier.
    D'autres donnent à ce complément un sens adverbial : "Ils retiennent injustement la vérité captive." Ou bien, pour échapper à l'objection qu'on ne saurait étouffer la vérité justement, ils traduisent : "Méchamment, par méchanceté."
    D'autres enfin donnent au verbe un sens différent : "ils possèdent la vérité dans l'injustice," c'est-à-dire : "Ils vivent dans l'iniquité tout en possédant la vérité." Mais on peut se demander si Paul aurait dit des païens : "Ils possèdent la vérité." Le premier sens : "retenir, étouffer," est donc préférable.
  • 1.19 attendu que ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste en eux, car Dieu le leur a manifesté. Ils étouffent la vérité, attendu que la vérité leur a été révélée.
    Ce qu'on peut connaître (grec le connaissable) de Dieu est manifeste en eux ; ils le voient dans leur être intime, par une révélation permanente qui est la conséquence de la révélation initiale de Dieu à l'homme : car Dieu le leur a manifesté. Dieu s'est manifesté dans ses œuvres pour réveiller dans l'âme humaine la faculté innée de le connaître.
  • 1.20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, étant considérées dans ses ouvrages, afin qu'ils soient inexcusables, L'apôtre, en des termes admirablement choisis, enseigne dans quelle mesure l'homme peut acquérir la connaissance de Dieu en contemplant la création.
    Les perfections invisibles (gr les invisibles, neutre pluriel) de Dieu sont son être même et les attributs qui le constituent.
    Elles sont appelées invisibles par opposition aux œuvres visibles dans lesquelles elles se manifestent.
    C'est avant tout sa puissance éternelle, qui frappe quiconque considère ses ouvrages avec sérieux et recueillement.
    C'est ensuite sa divinité, terme très général qui désigne, non une autre perfection de Dieu, comme on l'aurait attendu après la mention de la toute puissance, mais cet ensemble d'attributs et de caractères qui constituent l'être divin.
    Le sens un peu vague de divinité répond à l'impression que laisse la contemplation de la nature, et à la pensée de l'action incessante exercée par le Créateur dans ce monde qu'il anime de sa vie et où il a tout disposé dans un ordre admirable. (Actes 14.17 ; 17.24-28)
    Cette révélation est incomplète : les perfections morales de Dieu, sa justice, sa sainteté, sa miséricorde n'y sont pas mises en évidence ; et le désordre causé par le péché la trouble et l'obscurcit de bien des manières. Elle aurait dû suffire cependant pour retenir l'homme loin d'une dégradante idolâtrie.
    Paul rappelle en outre que cette révélation a lieu depuis la création du monde : de tout temps les hommes ont pu considérer Dieu dans ses ouvrages et y voir comme à l'œil ses perfections.
    Le verbe que nous traduisons ainsi fait antithèse à invisibles ; il s'entend de la perception sensible. Paul l'explique en ajoutant : quand ces choses invisibles sont (grec) considérées par l'entendement, c'est-à-dire deviennent l'objet d'une intuition intellectuelle ; on pourrait traduire : "se voient avec les yeux de l'intelligence."
    - Afin qu'ils soient inexcusables : la tournure employée par l'apôtre exprime bien l'intention qu'avait Dieu en permettant aux hommes de voir dans la création ses invisibles perfections. Sa volonté est que leur aveuglement soit sans excuse, s'ils étouffent dans leur injustice ce germe de la vérité. (verset 18)
  • 1.21 attendu que, ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu ni ne lui ont rendu grâces, mais ils sont devenus vains dans leurs pensées et leur cœur dépourvu d'intelligence s'est enveloppé de ténèbres. Ne point glorifier Dieu comme Dieu, ne point lui rendre grâces, ne pas lui donner son cœur dans une reconnaissance vivante et une entière consécration, c'est, pour l'homme, manquer le but de son être et outrager son Créateur. Par là, il se dérobe à Dieu, à qui il appartient, et se livre à une idolâtrie grossière ou raffinée. Cet éloignement de Dieu est le péché, source de tous les péchés.
    - Les hommes sont devenus vains dans leurs pensées ou leurs "raisonnements" (mot pris en un sens défavorable dans le Nouveau Testament), c'est-à-dire, ils se sont attachés à ces "choses vaines" que les idoles étaient aux yeux des Juifs (Actes 14.15 ; comparez Jérémie 2.5. où se lit dans les Septante la même expression que dans notre passage).
    Leur cœur, siège de toute la vie de l'esprit, de l'entendement comme des affections, s'est enveloppé de ténèbres, a été obscurci. Il ne reste dès lors plus rien de sain en l'homme.
  • 1.23 et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible et des oiseaux et des quadrupèdes et des reptiles. Grec : En ressemblance ou représentation de l'image de l'homme, ce que les uns interprètent : "en une image qui ressemble à l'homme ;" les autres : "en une reproduction matérielle de la figure de l'homme ou du type humain" (comparez Deutéronome 4.16-18)
    Lorsque l'homme est séparé de Dieu, il devient l'esclave de sa chair et du monde visible. Il est alors entraîné à chercher la satisfaction de ses besoins religieux dans le culte de la nature. Il rabaisse Dieu jusqu'à voir son image dans l'homme corruptible.
    Ignorant que Dieu avait en effet créé l'homme à son image, et ne se souciant guère de chercher dans l'être spirituel de l'homme les restes de cette image divine, les Grecs avaient trouvé dans le corps humain la réalisation la plus parfaite de la beauté. Ils en étaient venus à adorer l'homme tout entier, à diviniser ses vices aussi bien que ses vertus.
    D'autres peuples se sont abaissés par degrés jusqu'à rendre un culte à des êtres privés d'intelligence, à des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. Ceux qui présidaient à ces cultes dégradants étaient des prêtres qui se vantaient de posséder une sagesse supérieure ; et les adorateurs de leurs idoles furent les peuples les plus civilisés de l'ancien monde : les Egyptiens, les Assyriens, les Hindous.
    On ne saurait alléguer pour les excuser que les plus éclairés parmi eux n'adoraient dans les animaux que les forces de la nature, émanations de la divinité, car c'était encore se faire l'esclave de ce que l'homme est appelé à dominer. Ils déshonoraient le Dieu vivant et saint qu'ils auraient dû glorifier, se ravalaient au niveau de la créature dépourvue d'intelligence et justifiaient ainsi le jugement sévère que l'apôtre porte sur eux : se disant sages, ils sont devenus fous.
  • 1.24 C'est pourquoi Dieu les a livrés, par les convoitises de leur cœur, à l'impureté, de sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps, Le texte reçu porte : "C'est pourquoi aussi..." Ce dernier mot manque dans Sin., B, A, C, versions, Pères.
    - Selon les convoitises de leur cœur (grec dans les convoitises), tandis qu'ils s'adonnaient à elles.
    - Ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps, grec leurs propres corps en eux-mêmes.
    En eux-mêmes peut signifier : "entre eux," les uns envers les autres, ou servir à "caractériser cette flétrissure comme désormais inhérente à leur personnalité elle même." Godet. (1Corinthiens 6.18)
    Ainsi Dieu punit le péché par le péché même, (verset 28) en retirant aux pécheurs sa grâce ; c'est le jugement que l'apôtre annonce en répétant par trois fois : (versets 24,26,28) il les a livrés.
    Il ne veut pas dire que Dieu les a poussés au mal, mais l'expression qu'il emploie ne signifie pas simplement que Dieu les a laissés se livrer au mal. Il les a livrés en tant qu'il a établi dans le monde moral une loi semblable à la loi de la pesanteur dans le monde physique, en vertu de laquelle celui qui s'engage sur la pente du vice, la descend avec une rapidité croissante et est entraîné par une force de plus en plus irrésistible.
    Parmi les péchés auxquels les païens sont livrés, ceux de la chair (l'impureté) tiennent le premier rang, parce qu'ils étaient en relation étroite avec l'adoration des forces de la nature. La débauche et la prostitution étaient non seulement tolérées dans maintes religions païennes, mais revêtues d'un caractère sacré et associées aux actes du culte.
  • 1.25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! La vérité de Dieu, c'est la vraie notion de l'Etre divin, le vrai Dieu. Paul relève encore une fois (comparez verset 23) la faute des païens envers Dieu pour en faire ressortir l'énormité et montrer ainsi que le sévère châtiment qui les atteint n'est que trop justifié.
    La sainte indignation qu'il éprouve à la pensée d'un tel outrage au Créateur, l'oblige à interrompre son exposé par un cri d'adoration et de louange (comparez Romains 9.5 ; 11.36 ; Galates 1.5)
  • 1.26 C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses : en effet, leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature ; Ces abominations nous montrent le péché qui ravale l'homme au dessous de la brute et exerce sur lui le plus affreux châtiment.
  • 1.27 et de même aussi les hommes, laissant l'usage naturel de la femme, dans leurs désirs, se sont enflammés les uns pour les autres, commettant, hommes avec hommes, des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le juste salaire de leur égarement. Ces abominations nous montrent le péché qui ravale l'homme au dessous de la brute et exerce sur lui le plus affreux châtiment.
  • 1.28 Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas, Il y a en grec un jeu de mots qui fait ressortir comment le châtiment du péché est la conséquence du péché même : "comme ils n'ont pas approuvé de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un entendement réprouvé."
  • 1.29 étant remplis de toute sorte d'iniquité, de méchanceté, de cupidité, de malice, pleins d'envie, de meurtre, de querelles, de fraude, de malignité ; Dans ces versets versets 29-31, l'apôtre décrit l'état moral où tombent ceux qui ne se soucient pas de connaître Dieu.
    Cette description de la corruption païenne, dont les détails n'ont pas besoin d'explication, ne paraît pas exagérée à ceux qui connaissent l'antiquité ou les mœurs actuelles des peuples païens, et même celles de quelques parties de nos sociétés prétendues chrétiennes et civilisées, qui voient reparaître dans leur sein les pires vices du paganisme, quand la crainte de Dieu s'en est allée.
    Toutefois, si telle était la corruption du monde antique, qui nous est dépeinte sous des couleurs aussi sombres par les historiens et les satiriques du temps, l'apôtre ne veut pas dire que tous les individus fussent parvenus à ce degré de dépravation.
    Il n'ignore pas qu'il y a eu en Grèce et à Rome, même aux époques de l'abaissement le plus profond et le plus général, de nobles exemples de vertu et de grandeur morale. (Comparer Romains 2.14,15)
    - On a en vain cherché à indiquer un principe d'après lequel l'apôtre grouperait les péchés et les vices qu'il énumère.
    - Le terme traduit par haïssant Dieu, (verset 30) ne se trouve dans le grec classique qu'avec le sens passif : "haï de Dieu." Certains interprètes lui donnent ce sens ici, mais il ne convient guère, et la plupart admettent le sens actif, que lui attribuent déjà les Pères Grecs.
    - Un livre apocryphe de l'Ancien Testament, la Sapience, renferme (Sapience 13 et 14) une peinture de l'idolâtrie et de l'immoralité des païens, qui n'est pas sans analogies avec notre chapitre, en particulier l'immoralité est présentée comme un fruit de l'idolâtrie.
  • 1.32 eux qui, quoiqu'ils connussent bien la sentence de Dieu, savoir que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les font, mais encore approuvent ceux qui les commettent. Ce dernier trait du tableau révèle toute leur culpabilité. L'apôtre affirme que, même dans les ténèbres dont elle est enveloppée, la conscience des païens n'a jamais cessé de rendre témoignage à la sentence de Dieu, en vertu de laquelle il punit de mort ceux qui commettent de tels actes ; et cependant ils s'y livrent sans scrupules, et même ils approuvent ceux qui les commettent.
  • Romains 2

  • 2.1 C'est pourquoi tu es inexcusable, ô homme ! qui que tu sois, toi qui juges ; car, en jugeant autrui, tu te condamnes toi-même, puisque tu commets les mêmes choses, toi qui juges. 2 :1 à 3 :8 Les Juifs.
    Chapitre 2.
    En introduisant la suite de son argumentation par c'est pourquoi, Paul déduit du jugement qu'il vient de formuler sur les païens, (Romains 1.32) la culpabilité sans excuses des Juifs.
    Si les païens ne peuvent invoquer comme circonstance atténuante leur ignorance, puisqu'ils connaissent la sentence de mort prononcée par Dieu sur les pécheurs, le Juif, bien mieux instruit de la volonté divine, est, à plus forte raison, inexcusable quand il désobéit à cette volonté et commet les mêmes choses qu'il condamne chez les païens.
    L'apôtre ne désigne pas encore les Juifs par leur nom, il veut ménager leurs préjugés et leur susceptibilité ; aussi ne sont-ils nommés qu'en verset 9, bien que dès cette première apostrophe il s'adresse à eux et non, comme on l'a prétendu, à des païens exempts des vices énumérés dans Romains 1.24-32, et portés à condamner ceux qui s'y adonnaient.
    Les Juifs, en effet n'en étaient pas venus à approuver les péchés des païens ; (Romains 1.32) ils les jugeaient au contraire dans leur orgueil pharisaïque ; mais en jugeant autrui, ils se condamnaient eux-mêmes, puisqu'ils commettaient les mêmes péchés. (Matthieu 7.1)
  • 2.2 Or, nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est conforme à la vérité ; Sin., C portent : car, au lieu de or (ou mais).
    - Nous savons...Paul en appelle à la conscience de tout homme.
    Le jugement de Dieu est selon la vérité ; il est conforme à la conduite de l'homme il n'admet pas les dispenses et les privilèges sur lesquels les Juifs comptaient comme membres du peuple élu. Dieu regarde au cœur ; il ne fait pas acception de personnes.
    - D'autres traduisent : "Le jugement de Dieu atteint vraiment, infailliblement, ceux qui commettent de telles choses."
  • 2.3 or penses-tu, ô homme ! toi qui juges ceux qui commettent de telles choses et qui les fais, que tu échapperas, toi, au jugement de Dieu ? Si le Juif, qui appartient au peuple de l'Alliance et qui est, comme tel, l'objet particulier de la patience de Dieu, s'endurcit dans le péché et refuse de se convertir, loin d'échapper au jugement de Dieu, il encourra une condamnation plus certaine.
  • 2.4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? La bonté de Dieu s'est manifestée par tous ses bienfaits envers Israël ; son support, par la patience dont il a usé envers ce peuple rebelle ; sa longanimité, par le délai de ses châtiments, spécialement après que les Juifs eurent crucifié son Fils.
    Les Juifs se vantaient d'avoir été les objets de la bonté, du support, de la longanimité de Dieu.
    Paul reconnaît qu'il en a été ainsi ; mais au lieu de voir dans ce fait un gage de la faveur immuable de Dieu, il le présente à son peuple comme un suprême appel à la repentance.
    Malheur au Juif qui méconnaîtrait plus longtemps l'intention miséricordieuse de Dieu et ne se sentirait pas poussé à la repentance par la bonté même que Dieu montre à son égard.
    - Au lieu de repentance, on pourrait traduire conversion ; le terme grec désigne un changement d'esprit, de dispositions morales.
  • 2.5 Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement, de Dieu, Ce jugement de Dieu est voilé aux yeux de la plupart des hommes.
    La justice divine semble incomplète et souvent il est impossible de la discerner dans la destinée actuelle des peuples comme des individus.
    Au jour de la révélation du juste jugement de Dieu, tout voile sera ôté, tout nuage dissipé.
  • 2.6 qui rendra à chacun selon ses œuvres : Comparer : Romains 14.12 ; 2Corinthiens 5.10 ; Galates 6.7 ; Matthieu 12.36,37 ; Jean 5.28,29.
    La destinée finale de l'homme dépendra de sa valeur morale. Cette redoutable vérité n'est pas en contradiction avec la justification par la foi seule, car celle-ci conduit à la sanctification. (Voir la note suivante et celle de verset 13)
  • 2.7 à ceux qui, par leur persévérance dans l'œuvre bonne, cherchent la gloire, l'honneur et l'incorruptibilité, il donnera la vie éternelle ; Les versets versets 7-10 sont destinés à développer le principe que Paul a exprimé à verset 2 : le jugement de Dieu est pour tous, Juifs ou Grecs, "selon la vérité," et qu'il confirme au verset 11 en disant : "devant Dieu il n'y a pas d'acception de personnes".
    Il ne s'agit encore que du principe universel de la justice de Dieu et de la responsabilité de l'homme, et nullement du moyen par lequel l'homme peut arriver à un état de justice et de sainteté, qui lui permette de subsister devant Dieu.
    L'apôtre, à moins de se mettre en contradiction avec tout son enseignement, et en particulier avec ce qu'il expose plus loin dans cette épître, ne peut vouloir dire qu'il y a des hommes qui, sans l'Evangile, et en s'appliquant par leurs propres forces à la pratique des bonnes œuvres, parviennent à la vie éternelle.
    Il déclare seulement que de l'état moral de l'homme qu'il soit Juif ou Grec de race, dépendra la sentence prononcée sur lui au jour du jugement. Plus loin, il dira ce que Dieu a fait dans sa grâce Pour rendre l'homme pécheur acceptable devant lui.
    En attendant, il oppose à l'esprit de dispute, au stérile savoir théologique, au désir d'avoir toujours raison, à l'orgueilleuse propre justice de ces Juifs qui se croyaient assurés de leur salut, alors qu'ils désobéissaient à la vérité et obéissaient à l'injustice, (Romains 1.18 ; 1Pierre 4.17) une invariable persévérance dans le bien, comme condition indispensable pour obtenir la récompense céleste et avoir part à la vie éternelle. (1Corinthiens 6.9,10)
    C'est aussi ce que fait Jacques, (Jacques 1.22-27 ; 2.14-26) et le Sauveur lui-même (Matthieu 19.16 et suivants ; Luc 10.25 et suivants).
    - Grec : Par (ou en) persévérance de bonne œuvre. La persévérance dans le bien (Romains 15.4,1Thessaloniciens 1.3 ; 2Corinthiens 1.6) est opposée à ces élans passagers dont les plus mauvais sont capables, mais qui s'arrêtent bientôt et ne portent pas de fruits.
    L'œuvre bonne n'est pas seulement une œuvre conforme à la loi, mais une œuvre dont les motifs sont purs et qui est inspirée par la foi, sans laquelle il n'est pas possible d'être agréable à Dieu. (Hébreux 11.6)
    "Quand l'apôtre dit que les fidèles, en persévérant en bonnes œuvres, cherchent gloire et honneur, il n'entend pas qu'ils aient pour leur but autre chose sinon le Seigneur, ou qu'ils désirent quelque chose plus haute et plus excellente que lui. Mais ils ne peuvent pas le chercher, que quant et quant ils ne prétendent et s'efforcent de parvenir à la béatitude de son royaume, de laquelle les mots ici mis contiennent une description." Calvin.
    Paul, comme Jésus luimême, (Jean 5.44) oppose à la recherche de la vaine gloire qui vient des hommes, cette idole du pharisaïsme, la recherche de la gloire qui vient de Dieu seul.
    - Dans la locution : "affliction et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal," l'âme serait spécialement mentionnée, suivant les uns, comme siège de la sensibilité ou comme base de la personnalité ; suivant d'autres, toute âme d'homme serait un hébraïsme équivalant à "tout homme".
    - Le châtiment et la récompense sont destinés au Juif premièrement, puis au Grec, de même que la prédication de l'Evangile du salut. (Romains 1.16)
    Le Juif jouit d'une prérogative comme membre du peuple élu, mais il encourt aussi une plus lourde responsabilité en vertu du principe posé par Jésus dans Luc 12.47,48. (Comparer Amos 3.2)
  • 2.11 car devant Dieu il n'y a pas d'acception de personnes. Comparer : Deutéronome 10. 17 ; 1Samuel 16. 7 ; 2Chroniques 19. 7 ; Job 34. 19 ; Actes 10. 34 ; Galates 2. 6 ; Ephésiens 6. 9 ; Colossiens 3. 25 ; 1Pierre 1.17.
  • 2.12 Car tous ceux qui auront péché sans la loi périront aussi sans la loi ; et tous ceux qui auront péché ayant la loi seront jugés par la loi. Ceux qui auront péché (grec) sans loi, c'est-à-dire sans avoir de loi écrite.
    L'apôtre pense à la loi mosaïque, car les Juifs ont été seuls parmi les peuples à avoir la loi de Dieu par écrit et réunie en un code. Comme cette loi n'a pas été confiée aux gentils, ceux-ci ne pourront être jugés d'après elle.
    Mais ils ont une autre loi, celle de la conscience, (versets 14,15) et Dieu s'est révélé à eux dans ses œuvres. (Romains 1.19-21)
    Leur endurcissement dans le péché, en présence de tels moyens de connaître Dieu, sera la cause de leur condamnation : ils périront.
    L'apôtre ne dit pas qu'ils "seront jugés," parce que leur perdition ne sera pas l'effet d'une sentence directe prononcée d'après une loi positive. Mais, en toutes circonstances le salaire du péché, c'est la mort.
    En admettant cette dure vérité que l'expérience confirme, il ne faut pas oublier toutefois qu'il y a devant Dieu divers degrés de culpabilité, dont il sera tenu compte au jour du jugement. (comparez Matthieu 11.20-24 ; Luc 12.47,48)
    - Ceux qui auront péché en ayant la loi, grec en loi, c'est-à-dire sous le régime de la loi, seront jugés par la loi, précisément par cette loi de Moïse dont les Juifs se glorifiaient, (comparez versets 17-20) s'imaginant qu'il suffisait de la posséder et de la connaître pour être juste devant Dieu. (verset 13)
    Le même apôtre qui enseigne avec tant d'insistance que nul ne sera justifié par les œuvres de la loi affirme avec non moins d'énergie l'obligation absolue pour l'homme de mener une vie conforme aux préceptes de cette loi dont il relève à tout propos la sainteté inviolable. (comparez Matthieu 5.17-19)
  • 2.13 Car ce ne sont pas ceux qui entendent lire la loi qui sont justes devant Dieu ; mais ceux qui mettent en pratique la loi seront justifiés. Grec : Les auditeurs...les faiseurs de la loi...
    Les Juifs, dans leurs synagogues, entendaient lire la loi chaque sabbat, mais cela ne suffisait pas pour qu'ils fussent justifiés.
    L'homme qui aurait observé, dans toute sa sainteté, la loi divine qui condamne jusqu'aux pensées et aux mouvements coupables du cœur, serait sans doute juste devant Dieu, mais cet homme, où est-il ? L'apôtre répond à cette question à Romains 3.9,10.
    En se contentant d'entendre lire la loi, en la dépouillant de ses exigences les plus hautes, en la réduisant à quelques préceptes de morale vulgaire, les Juifs ont pu s'imaginer qu'ils seraient justifiés par les œuvres de la loi ; et beaucoup de chrétiens ont partagé la même illusion (Galates 3.10 et suivants)
    D'autres interprètes n'admettent pas que Paul fasse une supposition irréalisable quand il dit : ceux qui mettent en pratique la loi seront justifiés. Ils remarquent que l'apôtre emploie le futur et non le conditionnel. Ils voient donc ici la prédiction d'un fait qui se produira au jour du jugement.
    "La justice imputée au croyant en vertu de sa foi est le point de départ et la base de l'œuvre du salut ; mais la sainteté réalisée en doit être le terme et le couronnement : l'une est la porte d'entrée dans l'état de grâce ; l'autre est la condition du passage de l'état de grâce à l'état de Gloire." Godet.
    Mais l'Evangile ne proclame-t-il pas l'entière gratuité du salut final lui-même ? S'il fallait avoir mis en pratique la loi pour être justifié, ceux qui acceptent la grâce à la onzième heure pourraient-ils avoir l'assurance de leur salut ? Et d'autre part, la sainteté parfaite, que suppose la mise en pratique de la loi tout entière, est-elle réalisable ici-bas ? (Comparer versets 6-10, notes.)
  • 2.14 Car lorsque des gentils, qui n'ont pas la loi, font naturellement ce que la loi commande, ces hommes, qui n'ont point la loi, sont une loi pour eux-mêmes ; Les interprètes sont divisés sur la manière dont on doit rattacher verset 14 à ce qui précède.
    Calvin et beaucoup d'autres pensent que les versests versets 14-16 sont destinés à prouver l'assertion de verset 12 "Ceux qui auront péché sans la loi périront aussi sans la loi."
    Paul voudrait justifier cette sentence prononcée sur ceux à qui la volonté de Dieu n'avait pas été spécialement révélée. Il fonde la responsabilité des païens sur les avertissements de leur conscience, comme il l'avait fondée déjà (Romains 1.18-21) sur la connaissance qu'ils pouvaient acquérir de Dieu au moyen de ses œuvres.
    La plupart des interprètes modernes relient les versets 14-16 à verset 13, les uns à la première affirmation de ce verset, les autres à la seconde, d'autres enfin à toutes les deux : il ne suffit pas de posséder la loi, il faut la pratiquer, pour être justifié ; c'est ce que prouve l'exemple des païens qui pratiquent naturellement la loi, ils l'ont donc écrite dans le cœur, et ils seraient justes devant Dieu, si la seule possession de la loi donnait la justice, au contraire, ils sont jugés par leur conscience suivant qu'ils ont ou non accompli la loi.
    Que signifieraient ces jugements intérieurs, s'il suffisait de connaître ou de posséder la loi pour être sauvé ?
    - La conjonction que nous traduisons par lorsque implique en grec une nuance que l'on pourrait exprimer par : "à supposer que cela arrive".
    Paul ne dit pas : les gentils, mais des gentils. Enfin, il ne dit pas qu'ils pratiquent "la loi" (comme au verset 27, voir la note), mais (grec) les choses de la loi, ce qui peut s'entendre d'un accomplissement partiel.
    Ils les font naturellement (grec par nature), c'est-à-dire spontanément, sans commandement écrit. Ils montrent ainsi qu'ils ont au-dedans d'eux le sentiment du juste et de l'injuste, mais cela ne veut pas dire qu'ils remplissent parfaitement et toujours les ordres de la voix intérieure.
    Néanmoins, puisqu'ils lui obéissent, ces hommes qui n'ont point la loi, sont eux mêmes leur propre loi, grec ceux-là, n'ayant pas de loi, sont loi pour eux mêmes.
  • 2.15 ils montrent, en effet, que l'œuvre commandée par la loi est écrite dans leur cœur ; leur conscience joignant son témoignage, et leurs pensées tantôt les accusant, tantôt aussi les défendant ; Ils montrent en effet... Il y a en grec un pronom relatif qu'on pourrait traduire : "eux, qui montrent..."
    L'œuvre de la loi, c'est le contenu de la loi dans son unité, toute la conduite que la loi prescrit, tandis que "les choses de la loi," (verset 14) c'étaient les préceptes de la loi dans leur multiplicité.
    - Grec : Leur conscience rendant témoignage avec (de ce qui est juste ou injuste) et leurs pensées (ou réflexions) accusant ou aussi défendant entre elles.
    La conscience est cette voix intérieure qui ne cesse jamais entièrement de témoigner en faveur de la vérité et de la justice, alors même que l'homme parvient à l'affaiblir, à l'obscurcir, en lui résistant, et à la fausser par ses sophismes.
    Elle rend témoignage avec, c'est-à-dire : son témoignage est d'accord avec le fait que le gentil accomplit les préceptes de la loi ; elle concourt avec lui à prouver que l'œuvre de la loi est écrite dans son cœur.
    Les pensées sont les conclusions que la raison tire des avertissements de la conscience ; par elles, l'homme en tantôt accusé, tantôt aussi, mais plus rarement disculpé, quand il juge ses actes.
    "Paul en appelle à ces discussions dont le cœur du païen lui-même est le théâtre et qui ont pour objet ses propres actes...Ses pensées elles-mêmes débattent entre elles sur la valeur morale des actes et de leur auteur. Il y a là, dans le cœur, un tribunal dressé, un avocat qui accuse, un autre qui répond, tout cela au nom d'un code lu, compris et appliqué comme le texte de la loi dans les débats des rabbins." Godet.
    D'autres entendent les expressions dont se sert l'apôtre non d'un débat intérieur, mais d'entretiens dans lesquels les païens discutaient entre eux la valeur morale de leurs actes.
  • 2.16 c'est ce qui apparaîtra le jour où Dieu jugera par Jésus-Christ les œuvres secrètes des hommes selon mon évangile. Entre verset 15 et verset 16 la construction est brisée, en sorte qu'il est difficile de savoir à quoi l'on doit relier verset 16.
    Plusieurs interprètes font des versets versets 14,15 une parenthèse et rattachent verset 16 à verset 13, ou aux dernières paroles de verset 12.
    Nous pensons plutôt que la mention du jour où Dieu jugera, accompagnée de l'indication spéciale que ce Jugement portera sur les œuvres secrètes (grec choses cachées) des hommes, est en relation dans la pensée de l'apôtre, avec le tableau de la lutte que se livrent dans le cœur du païen les pensées qui, tour à tour, l'inculpent et le disculpent. (verset 15)
    Actuellement, cette lutte n'apparaît pas aux regards. Mais au jour du jugement, quand tous les secrets seront découverts, on verra combien elle a été réelle, et suffisante pour établir la responsabilité des païens.
    Nous indiquons ce rapport en introduisant dans la traduction les mots : c'est ce qui apparaîtra, qui ne sont pas dans le texte.
    En énonçant les idées qui se pressent dans son esprit, Paul a omis ce membre de phrase, l'ellipse ne nous paraît pas trop forte pour être admissible.
    D'autres interprètes établissent la relation entre verset 15 et verset 16 en affirmant qu'il ne s'agit pas, à verset 16, du jugement dernier, mais du Jugement moral exercé dans les cœurs par la prédication de l'Evangile, quand elle trouve de l'écho dans les consciences et y provoque ce débat entre les pensées que décrit verset 15.
    Ils invoquent deux raisons en faveur de leur explication :
    1° Il n'y a pas dans le texte : "le jour où," mais : "un jour que," ce qui équivaudrait à : "lorsque, toutes les fois que."
    2° Le verbe peut être au présent, si on l'accentue différemment (les plus anciens manuscrits ne portent pas d'accents). Le sens serait alors : "Leurs pensées tantôt les accusent, tantôt aussi les défendent, lorsque, selon mon Evangile, Dieu juge, par JésusChrist, les choses cachées des hommes."
    Ce qui s'oppose à cette explication, c'est que le terme : "le jour" désigne toujours chez Paul le grand jour du jugement dernier ; l'omission de l'article ne lui ôte pas ce sens technique (1Corinthiens 5.5 ; 4.3-5 ; 1.8 ; 3.13 ; 1Thessaloniciens 5.4 ; 2Thessaloniciens 1.10 ; comparez Actes 17.31).
    - Le complément selon mon Evangile (comparez Galates 1.6-12 ; 2.2) se rapporte aux mots qui précèdent immédiatement : les choses cachées des hommes.
    L'enseignement de Paul, en abolissant la circoncision et les pratiques rituelles, qui étaient un élément essentiel de la justice légale des Juifs, faisait porter le jugement de Dieu uniquement sur les dispositions du cœur, sur les faits de la vie morale.
    Si l'on relie le complément selon mon Evangile soit à : Dieu jugera, soit à : par Jésus-Christ, il faut donner à l'expression mon Evangile un sens plus général : l'Evangile que je prêche en qualité d'apôtre, et qui est aussi celui des autres apôtres. Car l'idée que Dieu jugera le monde par Jésus-Christ était une croyance commune aux chrétiens d'origine juive et aux disciples de Paul.
    Mais le sens spécial que Paul donne ailleurs à l'expression : mon Evangile, peut amener à penser qu'il oppose au légalisme formaliste des Juifs, qui se glorifiaient de leur loi et de leurs pratiques extérieures, (verset 17 et suivants) cette affirmation, qui est bien un trait essentiel de sa conception du salut : Dieu regarde au cœur. Il jugera les œuvres secrètes des hommes.
    Cette application nous paraît recommandée par l'ordre des mots, dans le texte grec, et par le rapport que nous avons cru pouvoir constater entre verset 16 et verset 15.
  • 2.17 Or, si toi, tu te donnes le nom de Juif et tu te reposes sur la loi et tu te glorifies de Dieu, La construction de la phrase qui comprend les versets versets 17-24 est irrégulière : il n'y a pas de proposition principale qui réponde à la subordonnée introduite par : or, si.
    D'après quelques interprètes, Paul aurait formulé cette proposition principale dans verset 21 et suivants, et l'aurait introduite par donc, en oubliant qu'il avait commencé la phrase par or, si.
    Il nous semble plutôt que les versets versets 21-24 expriment encore les prémisses du raisonnement et que la conclusion est sous entendue après verset 24.
    Cette conclusion, que Paul juge oiseux de formuler, est : "Tu seras condamné, au jour du jugement, aussi bien que le païen."
    Les prémisses de la conclusion sont constituées par une double énumération, celle des privilèges dont se glorifie le Juif (versets 17-20) et celle des contrastes qu'il y a entre ses prétentions et sa conduite. (versets 21-24)
    Ces versets versets 17-24 développent le principe énoncé à verset 13, dans son application spéciale aux Juifs.
    A verset 17, Paul énumère les dons que le Juif a reçus : son nom glorieux de Juif ; la loi, signe manifeste de la faveur divine, sur laquelle il croit pouvoir se reposer ; Dieu enfin, dont il se glorifie, s'enorgueillissant dans la pensée que le Dieu qu'il invoque est le seul vrai Dieu.
    "A la gradation des trois substantifs, Juif, loi, Dieu, correspond celle des trois verbes : se nommer, se reposer, se glorifier." (Godet).
  • 2.18 et tu connais sa volonté et tu sais discerner les cas différents, étant instruit par la loi, Aux privilèges énumérés à verset 17, le Juif joint une supériorité de connaissance, qui en est la conséquence : tu connais la volonté de Dieu et (grec) tu éprouves les choses différentes, c'està-dire les choses qui diffèrent, les questions controversées de doctrine ou de morale, les partis qu'il faut prendre pour rester dans l'obéissance à Dieu, etc.
    D'autres traduisent : "tu apprécies les choses les meilleures." Comparer Philippiens 1.10, où le même terme se retrouve.
  • 2.19 et tu t'estimes toi-même capable d'être un conducteur d'aveugles, une lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres, Tel est le rôle que le Juif s'arroge en vertu de ses avantages et notamment parce qu'il prétend avoir dans la loi la formule (grec la formulation) de la connaissance et de la vérité, c'est-à-dire posséder la connaissance et la vérité formulées parfaitement, revêtues de leur forme définitive.
  • 2.22 toi qui dis de ne pas commettre d'adultère, tu commets adultère ! toi qui as en abomination les idoles, tu t'en appropries les dépouilles ! Le verbe que nous traduisons par s'approprier les dépouilles des idoles signifie proprement : "piller le temple".
    Quelques commentateurs l'appliquent au culte que les Juifs célébraient dans le temple de Jérusalem, et l'entendent soit des trafics illicites que les prêtres autorisaient par amour de l'argent, (Matthieu 21.12,13) soit des fraudes pieuses que le peuple commettait dans ses offrandes. (Malachie 2.8,12,14 ; 3.8)
    Mais ces infidélités dans le service de Dieu pouvaient fort bien se concilier avec l'horreur des idoles. Or l'apôtre oppose celle-ci à la pratique qu'il reproche aux Juifs.
    Les temples dépouillés doivent donc être ceux des faux dieux. Les uns pensent qu'il s'agit d'attentats directs contre les sanctuaires païens (comparez Actes 19.37) d'autres estiment qu'il n'est pas prouvé que les Juifs commissent de tels attentats, qu'en tout cas ils devaient être rares, et que d'ailleurs ils étaient inspirés précisément par la haine des idoles.
    Paul fait donc probablement allusion au brocantage et aux manœuvres, plus ou moins frauduleuses, par lesquelles les Juifs entraient en possession d'objets provenant des temples païens. Leur horreur des idoles ne les empêchait pas de considérer comme de bonne prise les objets précieux qui leur étaient consacrés.
  • 2.24 Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les gentils, comme il est écrit... Esaïe 52.5. Dans le texte hébreu, ce sont les princes païens qui blasphèment le nom de l'Eternel en voyant son peuple exilé et captif.
    D'après la version des Septante, c'est la conduite des Juifs en exil qui provoque les blasphèmes des païens. Paul adopte ce dernier sens dans l'application qu'il fait ici de cette parole.
    Le nom de Dieu est blasphémé parmi les païens, parce qu'ils croient que Dieu approuve les abominations commises par les Juifs. (Ezéchiel 36.20-23)
    Redoutable conséquence des infidélités des croyants ! Que ce fait serve d'avertissement aux chrétiens ! (Romains 14.13 ; 1Timothée 6.1 ; 2.5)
    Les efforts des ennemis de Dieu nuisent moins à la cause de son règne que les fautes de ses serviteurs.
  • 2.25 Car la circoncision est utile, il est vrai, si tu observes la loi ; mais si tu es transgresseur de la loi, ta circoncision devient incirconcision. Après verset 24, il faut sous-entendre : "Tu seras condamné au jour du jugement." Comparer verset 17, note.
    A cette conclusion se rapporte le car de verset 25 : la condamnation du Juif est certaine et justifiée, car, si la possession de la loi est impuissante à le sauver, (versets 17-24) la circoncision, cette autre prérogative dont il s'enorgueillit, ne peut non plus lui garantir le salut. (versets 25-29)
    Elle est utile, il est vrai, si tu observes la loi, (Galates 5.3) comme un signe de l'alliance de grâce. (Genèse 17.10-14)
    Mais si tu es transgresseur de la loi (grec), ta circoncision est devenue prépuce. Le Juif devient pareil au païen, bien qu'il porte le signe extérieur de l'alliance. (Jérémie 9.25,26)
  • 2.26 Si donc l'incirconcis garde les commandements de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision ? Grec : Si donc l'incirconcision observe...Et l'incirconcision par nature accomplissant la loi te jugera, toi le transgresseur de la loi avec (ou à travers) la lettre et la circoncision.
    Paul emploie le terme abstrait l'incirconcision, au lieu de l'incirconcis, parce qu'il énonce un principe. Il ajoute : par nature, parce que l'incirconcision a son excuse dans le fait qu'elle est l'état naturel.
    Le verbe au futur : te jugera, ne doit pas s'entendre du jugement dernier ; c'est un futur logique : s'il remplit la condition indiquée, l'incirconcis te jugera, c'est-àdire : en la remplissant, il affirmera sa supériorité morale, qui pourra recevoir sa confirmation éclatante au jour du jugement dernier. (comparez Matthieu 12.41,42)
    La supposition que fait l'apôtre, de gentils qui, sans être circoncis, gardent les ordonnances de la loi, (comparez versets 14,15) a été réalisée par un Corneille (Actes 10) et d'autres pieux prosélytes, puis surtout par les païens convertis à l'Evangile, (verset 29) comparer : Philippiens 3.3,Matthieu 8.11,12.
    C'est eux que l'apôtre a ici en vue, et non plus seulement, comme à verset 14, l'élite des gentils.
    Le sens général de la pensée de l'apôtre est : la circoncision ou l'incirconcision, en ellesmêmes, ne sont rien ; l'obéissance aux commandements de Dieu est tout. (1Corinthiens 7.19 ; Galates 5.6)
    L'homme s'obstine à placer l'essence de la religion dans les œuvres extérieures tous les enseignements de l'Ecriture le ramènent au dedans, à l'être plutôt qu'au faire, parce que le premier produit toujours le dernier, mais non l'inverse.
  • 2.29 mais le vrai Juif, c'est celui qui l'est dans l'être caché, et la vraie circoncision est celle du cœur, selon l'Esprit et non selon la lettre ; sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu. Grec : Mais celui-là est Juif qui l'est dans le secret, et la circoncision est en esprit, non en lettre.
    Sur la circoncision du cœur, comparez dans l'Ancien Testament déjà : Deutéronome 30.6 ; Jérémie 4.14 ; Ezéchiel 44.7 ; Lévitique 26.41.
    Cette circoncision intérieure est (grec) dans l'Esprit et non dans la lettre, c'est-à-dire : sous le règne et par l'action de l'Esprit, qui caractérise la nouvelle alliance, et non sous le règne de la lettre, qui est celui de l'ancienne alliance.
    D'autres interprètes pensent que Paul parle de l'esprit de l'homme comme du domaine dans lequel se fait la circoncision. Mais, avec ce sens, l'esprit ne ferait pas antithèse à la lettre, et Paul répéterait simplement l'idée exprimée par les mots : la circoncision du cœur.
    D'autres encore estiment qu'il veut dire : "Selon l'esprit de la loi et non selon sa lettre."
    - "Ce qui se fait par l'Esprit, c'est tout ce que Dieu opère en l'homme d'une manière surnaturelle ; ce qui se produit selon la lettre, c'est toute œuvre d'homme, accomplie par la nature, sans l'Esprit de Dieu." Luther.
    - Ce contraste absolu : chercher la louange des hommes ou celle de Dieu, indique l'exacte mesure de ce qui est extérieur ou intérieur, vrai ou faux, vivant ou mort dans les œuvres d'un homme. (Jean 5.44 ; 12.43 ; 1Corinthiens 1.31 ; 2Corinthiens 10.18)
    La louange de Dieu deviendra manifeste au jour du jugement. (1Corinthiens 4.5)
  • Romains 3

  • 3.1 Quel est donc l'avantage du Juif ou quelle est l'utilité de la circoncision ? Chapitre 3.
    Cette objection naissait de ce qui précède (donc). Paul la pressent dans l'esprit du lecteur, car c'était une opinion généralement reçue, et du reste fort vraisemblable, que le peuple élu de Dieu devait avoir quelque avantage sur les païens.
    Or, Paul vient de montrer que sa condition en présence de la loi et du jugement est la même que celle des gentils.
    Les deux termes de la question : quel est l'avantage du Juif, ou quelle est l'utilité de la circoncision ? expriment au fond la même idée ; la circoncision étant le signe de l'alliance de grâce qui comprend tous les privilèges du Juif, Paul la mentionne spécialement, pour donner plus de poids à l'objection.
  • 3.2 Cet avantage est grand de toute manière : et d'abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. Cet avantage, s'il ne consiste pas à être exempté du jugement, n'en est pas moins réel : il est grand, multiple (grec beaucoup) de toute manière, dans sa variété, il s'étend à toutes les sphères de la vie, nationale, domestique, individuelle où se fait sentir l'influence religieuse et morale de l'alliance accordée par Dieu à son Peuple, de sa volonté révélée par la loi, de l'espérance du Sauveur promis.
    - Et d'abord (grec premièrement) en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés ; ou, comme on peut traduire plus littéralement : "ils ont été faits dépositaires des oracles de Dieu,"
    - "ils les ont reçus en dépôt de confiance." L'apôtre se proposait d'abord d'énumérer les privilèges du peuple élu ; mais il trouve ce premier avantage tellement grand et renfermant si bien tous les autres, qu'il ne sent pas le besoin de poursuivre l'énumération annoncée par le mot premièrement ; il la fera à Romains 9.4,5. où il présentera quelques-uns des multiples aspects de l'avantage du Juif.
    Les oracles de Dieu, qu'il mentionne ici, sont ses révélations, sa Parole, surtout les prophéties concernant l'établissement de son règne et le salut du monde. Ils constituent l'immense prérogative que Dieu a accordée à son peuple (Psaumes 147.19,20 ; 78.5 et suivants ; Actes 7.38).
  • 3.3 Qu'est-ce à dire, en effet, si quelques-uns n'ont pas cru ? leur incrédulité anéantira- t-elle la fidélité de Dieu ? Qu'est-ce à dire, en effet ? grec car quoi ?
    - Si quelques-uns n'ont pas cru...L'acte d'incrédulité auquel il est fait allusion, ne peut être que le rejet du Messie Jésus, crucifié à la demande des Juifs ; c'est ce qui ressort du verbe au passé défini (aoriste) et de la mention, au verset 2, des "oracles de Dieu," dont les promesses messianiques étaient le contenu principal.
    - "L'avantage" des Juifs aurait paru dans toute sa grandeur, s'ils avaient cru. Croire est l'indispensable condition pour recevoir toute grâce de Dieu ; c'est par la foi que l'homme s'approprie cette grâce. Mais leur incrédulité (Grec : leur infidélité) ne détruit point la fidélité de Dieu.
    Dieu ne retire pas ses promesses, leur accomplissement final manifestera sa fidélité avec d'autant plus d'éclat. Les incrédules d'entre les Juifs se privent de la grâce, mais l'alliance de Dieu avec son peuple subsiste ; rien n'est changé de la part de Dieu.
    Jésus met dans la bouche de son Père, à l'adresse des Israélites qui refusaient de se repentir, et qui étalent représentés par le fils allié de la parabole, ces mots : "Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi." (Luc 15.31)
    Et même après que le peuple élu eut crucifié le Messie, et qu'il eût affirmé son incrédulité en s'opposant à l'Evangile, son endurcissement n'était que partiel et momentané ; c'est ce que Paul donne à entendre, en désignant les Juifs qui n'ont pas cru par le mot : quelques-uns. Il veut insinuer que Dieu n'a pas rejeté son peuple comme tel, mais que ce peuple est destiné à rentrer un jour, d'une manière effective, dans l'alliance éternelle et indestructible de son Dieu. Cette pensée sera développée à Romains 11.
  • 3.4 Non certes ! Mais plutôt, que Dieu soit reconnu véridique et tout homme menteur, selon qu'il est écrit : Afin que tu sois reconnu juste dans tes paroles et que tu triomphes quand on te juge. Non certes ; (grec) que cela n'arrive ! loin de nous cette pensée ! Dénégation énergique, familière à Paul.
    - Mais plutôt, que Dieu soit reconnu véridique (grec mais que Dieu devienne vrai) ; que toute la vérité soit de son côté.
    - La citation est tirée du Psaumes 51.6.
    Au lieu de : quand tu es jugé, on pourrait traduire : "quand tu intentes un procès" à l'homme. Tel est le sens de l'hébreu qui porte : "dans ton juger".
    C'est aussi, probablement, la pensée de la version des Septante que Paul cite ici littéralement, et où le verbe doit être considéré comme ayant la formé moyenne et non passive.
    Même si l'on préfère, comme nos versions françaises, y voir un passif : quand tu es jugé, quand on te met en cause, ce sens convient parfaitement à l'argumentation de l'apôtre.
    En effet, dans l'objection qu'il réfute Dieu est jugé, accusé de n'être pas fidèle à son alliance avec Israël ; mais il sera reconnu juste (grec justifié), il triomphera (grec vaincra), il aura gain de cause, et tout homme sera reconnu menteur, (Psaumes 116.11) dans cette accusation qu'il se permet d'élever contre Dieu, comme dans l'ensemble de sa conduite contraire à la loi divine.
    Le mensonge, c'est la résistance consciente à la vérité, à la volonté de Dieu, au bien moral. C'est par là que les Juifs qui n'ont pas cru ont perdu leur privilège de membres du peuple élu. La justice de Dieu sera glorifiée dans leur condamnation, de même que sa fidélité le sera en ceux qui auront part aux biens de l'alliance.
  • 3.5 Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste en donnant cours à sa colère ? (Je parle à la manière des hommes.) En donnant cours à sa colère, grec en infligeant la colère.
    - Cette seconde objection se déduit naturellement de la réponse à la première. (verset 4) En effet, si l'incrédulité de l'homme sert à manifester la fidélité et la justice de Dieu, Dieu a-t-il encore le droit de l'en punir ? (verset 7)
    N'est il pas injuste quand il punit ? Paul répond au verset 6, mais auparavant il s'excuse, entre parenthèses, de poser une telle question ; la supposition que Dieu pourrait être injuste lui paraît blasphématoire ; elle froisse sa conscience délicate. En l'émettant, il parle à la manière des hommes, il exprime les pensées que suggère la raison aveugles par le péché. (Matthieu 16.23 ; 1Corinthiens 2.14)
  • 3.6 Non certes ! Autrement, comment Dieu jugerait-il le monde ? Si l'on admettait que Dieu n'a pas le droit de punir les péchés qui finissent par concourir à sa gloire, le jugement du monde deviendrait impossible, car Dieu tire continuellement le bien du mal que les hommes avaient pensé faire, (Genèse 50.20) et tout pécheur pourrait alléguer comme excuse que son péché a eu finalement un bon effet et a servi à glorifier Dieu.
    On pourrait répondre aussi que jamais le pécheur n'a l'intention de glorifier Dieu par ses iniquités et que c'est malgré lui que ce résultat est atteint ; que, par conséquent, sa responsabilité demeure entière.
    Mais Paul voulait moins produire une réfutation en forme de l'objection énoncée à verset 5. qu'exprimer en termes énergiques les conséquences absurdes auxquelles elle aboutissait.
  • 3.7 Car, si par mon mensonge la vérité de Dieu a surabondé pour sa gloire, pourquoi, moi, suis-je encore jugé comme pécheur ? Comparer verset 4, note.
    L'apôtre, se mettant au point de vue des adversaires explique et prouve (car) l'argument qu'il vient d'avancer à verset 6 : si Dieu n'a plus le droit de punir parce qu'il tire le bien du mal, le jugement du monde devient impossible, car, à ce compte-là, tout pécheur peut dire à Dieu : le fait que je suis convaincu de mensonge, d'infidélité envers toi, accroît ta gloire de Dieu véridique et fidèle ; pourquoi suis-je encore jugé comme pécheur ?
    - Sin., A, portent : "mais si la vérité..." Cette leçon adoptée par Tischendorf, Wescott et Hort, Nestle, présente la pensée de verset 7 comme une nouvelle objection, mais cette objection ne serait au fond que la répétition de celle de verset 5.
  • 3.8 Et que n'agissons-nous comme nous en sommes calomnieusement accusés et comme quelques-uns prétendent que nous disons : Faisons le mal, afin que le bien en résulte ? La condamnation de ces gens-là est juste. L'apôtre achève de réfuter l'objection de verset 5. en signalant une conclusion monstrueuse du principe sur lequel elle repose : on pourrait prétendre qu'il faut faire le mal pour qu'il en résulte le bien.
    Et il y avait vraiment des gens qui n'hésitaient pas à prêter cette opinion à Paul et à ses disciples : (grec) comme nous sommes blasphémés et comme quelques-uns prétendent que nous disons.
    D'où pouvait provenir cette calomnie contre l'apôtre et contre les gentils qu'il avait amenés à l'Evangile ?
    Sans aucun doute du fait qu'ils n'observaient pas les ordonnances de la loi et qu'ils professaient la doctrine du salut gratuit, par la foi seule, sans les œuvres de la loi. Aux yeux des Juifs c'était faire le mal pour qu'il en résulté le bien.
    Des affirmations comme celle de Romains 5.20 pouvaient aussi donner lieu à ce reproche ; comparez Romains 6.1.
    - La condamnation de ces gens-là est juste. Si l'on rapporte ces mots à ce qui précède immédiatement, il faut admettre que l'apôtre déclare juste la condamnation, soit de ceux qui le calomnient en lui prêtant un tel principe, soit de ceux qui pratiquent la maxime : faire le mal pour qu'il en résulte le bien il exprimerait ainsi la réprobation qu'elle lui inspire.
    Mais il est plus probable qu'il prononce cette condamnation sur ceux qui accusent Dieu d'injustice, et dont il a combattu l'objection dans versets 5-8. Cette sentence clôt ainsi naturellement son argumentation.
  • 3.9 Quoi donc ? avons-nous une supériorité ? Pas à tous égards ; car nous avons déjà accusé Juifs et Grecs d'être sous le pouvoir du péché, 9 à 20 La condamnation de tous les hommes confirmée par l'Ecriture.
    Avons-nous une supériorité ? par ce nous, Paul entend les Juifs, et il se demande s'ils ont une supériorité sur les païens ; il répond : pas à tous égards, ou pas absolument.
    D'autres traduisent : "absolument pas".
    Mais le premier sens est conforme à l'emploi que Paul fait de cette locution dans 1Corinthiens 5.10, comparez Romains 16.12 (texte Grec), et faire dire à l'apôtre que les Juifs n'ont "absolument pas" de supériorité sur les païens, ce serait le mettre en contradiction avec des paroles dans lesquelles il a reconnu les grands avantages spirituels des Juifs. (versets 1,2)
    Il ajoute maintenant que cette supériorité n'est pas absolue, mais seulement relative, qu'elle n'existe pas à tous égards et ne s'étend pas à tous les domaines, que pour ce qui concerne le péché et le salut, les Juifs sont sur le même pied que les autres hommes.
    Leurs prérogatives, provenant exclusivement de la grâce de Dieu, ne leur confèrent aucun mérite, aucune justice devant Dieu ; (Romains 2.13) bien au contraire, elles tournent à la confusion de ceux d'entre eux qui aggravent leur culpabilité en ne croyant pas (verset 3 et suivants)
    Juifs et gentils sont égaux devant Dieu comme pécheurs dignes de condamnation, parce que les uns et les autres ont violé la loi divine, qu'ils connaissaient à des degrés divers. (Romains 1.19,20 ; 2.12-15)
    - D'autres interprètes donnent un sens différent au verbe que nous avons rendu par : avoir une supériorité ; ils le traduisent : "avons-nous (quelque chose) à alléguer, à faire valoir en notre faveur ?"
    On objecte à cette traduction que le régime du verbe devrait être exprimé. Aussi quelques-uns voient-ils ce régime dans le quoi donc ? du commencement du verset : "qu'avons-nous donc à alléguer ?" Mais la réponse à une telle question devrait être : "rien," et non : pas à tous égards.
    - Nous avons déjà accusé... dans les deux grands réquisitoires de Romains 1 et Romains 2.
  • 3.10 selon qu'il est écrit : Il n'y a pas de juste, pas même un seul ; Les six sentences des versets 10-12 sont tirées de Psaumes 14.1-3.
    On discute si la première : il n'y a pas de juste, pas même un seul, doit être considérée comme une citation, ou si c'est une parole de l'apôtre, que les déclarations empruntées au Psaume confirment.
    En effet, le Psaume porte dans les Septante : "il n'en est pas qui pratique le bien, pas un seul."
    Paul aurait modifié ce texte et écrit : pas de juste, pas même un seul, pour résumer la pensée de tout le morceau : l'humanité privée de justice devant Dieu.
    Cependant il nous paraît plus naturel de penser que la citation commence aussitôt après la formule : selon qu'il est écrit.
    - Après la description générale de l'état de péché, (versets 10-12) quatre sentences nous montrent cette perversité qui se manifeste par la parole. (versets 13,14)
    Les deux premières sont empruntées au Psaumes 5.10. Leur gosier est un sépulcre ouvert signifie suivant les uns que leur langage exhale une odeur malsaine de cadavre, suivant les autres qu'il est semblable à un gouffre qui demande toujours de nouvelles victimes à engloutir.
    Un venin d'aspic est sous leurs lèvres, provient du Psaumes 140.4.
    Enfin verset 14 est une citation libre de Psaumes 10.7.
  • 3.15 leurs pieds sont agiles pour répandre le sang ; Les derniers traits du tableau nous présentent la méchanceté humaine en actes.
    Les versets versets 15-17 sont une citation abrégée de Esaïe 59.7,8, d'après les Septante.
    Leurs pieds sont agiles ou prompts à répandre le sang, c'est-à-dire : ils courent le répandre, ils se hâtent vers le meurtre ou le carnage.
    Ils n'ont point connu le chemin de la paix : le prophète ajoute : "Il n'y a pas de justice dans leurs voies." C'est ce qui empêche que la paix y règne.
  • 3.18 Il n'y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux. Cette citation finale est tirée du Psaumes 36.2 ; elle se rapporte aux relations de l'homme avec Dieu et montre la source de toute la perversité humaine.
    - Les jugements absolus de l'écriture sur l'état moral de l'homme sont portés du point de vue de l'idéal, qui est celui de Dieu ; dans un sens relatif, il ne serait pas exact de dire que nul ne cherche Dieu, que nul ne fait le bien, etc.
  • 3.19 Or, nous, savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu ; Le terme de loi désigne ici, comme 1Corinthiens 14.21, l'Ancien Testament en général, et se rapporte aux citations que l'apôtre vient de faire.
    - Les Juifs pouvaient objecter que plusieurs des paroles citées par Paul avaient été dites des païens et non du peuple de l'alliance. Paul revendique le droit de les appliquer aussi aux membres de ce peuple. Les sévères jugements de l'Ancien Testament sur les païens n'avaient pas pour but d'enorgueillir les Juifs, mais de les avertir, de leur apprendre que, si leur conduite était semblable à celle des païens, les mêmes sentences les atteindraient à plus forte raison.
    - On a voulu voir dans la loi, dont l'apôtre parle, la loi de la conscience, parce qu'il ajoute : afin que toute bouche soit fermée. Mais cette interprétation méconnaît :
    1° que dans toute cette argumentation il est question des Juifs et de leur supériorité sur les païens, (versets 1,9) le compte des païens ayant déjà été réglé à Romains 1 ;
    2° que si l'apôtre emploie la périphrase : "ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi," au lieu de dire simplement : "aux Juifs," c'est qu'il fait appel au bon sens de ses lecteurs : nous savons que...
    Il est évident que la loi s'adresse au peuple auquel elle a été donnée.
    Quant aux mots : afin que toute bouche soit fermée, on peut les expliquer ainsi : l'Ancien Testament enseigne aux Juifs la corruption de tous les hommes, afin qu'ils se reconnaissent coupables et perdus et que, eux ayant ainsi la bouche fermée, toute bouche le soit également, à plus forte raison.
    - A un point de vue plus général, on pourrait se demander si ces descriptions de la corruption humaine s'appliquent également à tous les temps et à tous les individus, ou si elles ne sont vraies que des époques de grande dépravation et des hommes les plus profondément déchus.
    Sans doute, il y a des degrés dans le mal, mais les plaintes douloureuses exhalées en tous temps par les serviteurs de Dieu, qui considèrent leur époque comme pire que les autres, prouvent l'universalité et la profondeur de la déchéance humaine.
    Dans la nature, un fait qui se répète constamment révèle l'existence d'une loi de même, les péchés qui se produisent à toutes les époques ne sont pas dus à des circonstances accidentelles, mais ont leur source dans le cœur corrompu de l'homme.
    Ce qui fait du reste que l'homme a tant de peine à se reconnaître coupable devant Dieu et à se sentir perdu, c'est qu'il se juge selon d'autres mesures que celles de la sainteté et de la perfection de Dieu qui se reflètent dans la loi ; de là le soin que prend l'apôtre de rappeler cette mesure absolue.
  • 3.20 attendu que, par les œuvres de la loi, nul homme ne sera justifié devant lui, car c'est par la loi que vient la connaissance du péché. Grec : Nulle chair ne sera justifiée...
    Cette parole est tirée du Psaumes 143.2, avec substitution de nulle chair à "nul homme vivant." Elle indique la raison pour laquelle la loi ferme toute bouche et constitue tous les hommes coupables devant Dieu.
    La conjonction qui l'introduit signifie : attendu que, et non : "c'est pourquoi ;" nous n'avons donc pas ici la conclusion de ce qui précède, mais un dernier argument pour réduire au silence les Juifs, qui prétendaient avoir dans la loi et dans les œuvres qu'elle prescrit un moyen d'acquérir des mérites aux yeux de Dieu.
    Par les œuvres de la loi personne ne sera justifié. Certains interprètes entendent, par ces œuvres, les cérémonies prescrites par la loi (circoncision, sacrifices, etc.), dont l'accomplissement ponctuel ne saurait être allégué par les Juifs comme un moyen de justification.
    Mais cette distinction entre ordonnances rituelles et préceptes moraux, les Juifs eux-mêmes ne la faisaient pas, et quand Paul parle de la loi, il entend la loi tout entière ; et les œuvres de la loi, ce sont tous les efforts que l'homme irrégénéré peut faire en cherchant à accomplir la loi par ses propres forces et à être ainsi justifié devant Dieu, que ces efforts aient pour objet des actions morales ou des observances rituelles.
    Ces œuvres ne peuvent le justifier, non parce que la loi elle-même est imparfaite, mais parce qu'il n'arrive pas à réaliser l'idéal moral qu'elle lui présente et parce que ses efforts pour y tendre, n'étant pas inspirés par le pur amour de Dieu, ne font que développer en lui l'orgueil et la propre justice Notre passage suffirait à prouver que telle est bien la pensée de l'apôtre : il ne peut évidemment parler que de la loi morale, puisqu'il l'oppose à la corruption morale qu'il a décrite dans ce qui précède.
    - La dernière proposition du verset indique la raison pour laquelle la loi ne procure à personne la justice et dissipe l'étonnement que peut causer cette affirmation absolue. Dieu n'a pas donné la loi à l'homme comme un moyen de s'élever à la vraie justice, dans l'intention divine, la loi est uniquement destinée à lui donner une exacte et complète connaissance du péché, connaissance fondée sur l'expérience personnelle.
    Ce but est atteint chez ceux qui s'appliquent consciencieusement à pratiquer la loi dans toute son élévation (Romains 7.7, note)
  • 3.21 Mais maintenant, c'est sans la loi que la justice de Dieu a été manifestée, la loi et les prophètes lui rendant témoignage, La justification par la foi en Jésus-Christ, son fondement historique, son accord avec la rédemption de l'Ancien Testament, son pouvoir d'assurer le salut final. 3 :21 à 5 :11
    21 à 26 La mort rédemptrice par la foi en Jésus-Christ, nouveau moyen de salut gratuitement offert à tous ceux qui croient.
    Maintenant, sous la nouvelle Alliance et par la prédication de l'Evangile. (Romains 1.16,17)
    Le temps présent est opposé au passé, (comparez versets 25,26) où ne se manifestait pour les païens (Romains 1.18-32) et pour les Juifs (Romains 2.1-3.8) que la colère de Dieu, provoquée par la corruption universelle. (versets 9-20)
    D'autres prennent le maintenant au sens logique : la situation étant telle qu'elle vient d'être exposée. (verset 20) Dans ce seul mot s'exprime un profond sentiment de délivrance et de joie.
    - Sans la loi, indépendamment de cette loi par laquelle vient la connaissance du péché (verset 20) sans qu'elle ait un rôle quelconque à jouer dans l'acquisition de la justice de Dieu, car celle-ci ne consiste pas dans l'accomplissement des œuvres prescrites par la loi.
    - La justice de Dieu, c'est la justice que Dieu confère à l'homme le déclarant juste en vertu de sa foi en JésusChrist.
    Comparer Romains 1.17, note. Dans ce dernier passage, Paul dit que la justice de Dieu "est révélée" (verbe au présent), parce qu'il pense au fait actuel de la prédication de l'Evangile dans le monde. Ici, il dit que cette justice a été manifestée (verbe au parfait : elle l'a été et le reste), parce qu'il fait allusion au sacrifice de Jésus et à toute la mission du Sauveur, qui est accomplie une fois pour toutes, mais dont les effets demeurent.
    - Bien que manifestée sans la loi, cette justice nouvelle est si peu en contradiction avec la loi qu'elle (grec) a le témoignage que la loi et les prophètes lui rendent depuis des siècles, et qu'elle se trouve en parfaite harmonie avec toute l'économie de l'ancienne alliance.
    C'est ce que l'apôtre prouvera par des exemples frappants à Romains 4, et par de nombreuses citations tirées des prophètes (Romains 9.15,25 et suivants ; Romains 10.20 ; 11.26,27).
  • 3.22 la justice de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. En effet, il n'y a point de différence, Marcion et B omettent Jésus devant Christ.
    Les mots : et sur tous ceux, manquent dans Sin., B, A, C, etc. Tous les critiques, sauf Weiss, les retranchent, mais il est plus vraisemblable qu'ils aient été omis par accident qu'ajoutés à dessein : le premier complément n'avait pas besoin d'être expliqué et la présence du deuxième complément rend l'interprétation plus difficile.
    On peut considérer les deux prépositions "pour tous ceux et sur tous ceux qui croient," soit comme des synonymes destinés à donner par la répétition plus de force à la pensée ; soit comme formant une gradation : "semblable à un fleuve de vie, la grâce divine s'étend à tous ceux et déborde sur tous ceux qui croient" (Olshausen) : ou encore : "cette justice de Dieu, il l'envoie pour toi, afin que tu y croies ; et elle repose sur toi, dès que tu crois." (Godet).
    Quelques interprètes mettent une virgule après le premier terme : "pour tous, et sur tous ceux qui croient ;" la première préposition marquerait la destination universelle, dans l'intention de Dieu, de la justice manifestée en Christ : elle est offerte à tous les hommes, elle est suffisante pour tous ; la seconde préposition indiquerait l'application effective de cette justice aux croyants : elle repose sur tous ceux qui croient.
    On peut objecter à cette explication que la foi est une condition indispensable du salut et que, la justice de Dieu ne pouvant être destinée qu'à ceux qui croient, ce complément était déjà sousentendu, dans la pensée de l'apôtre, après la première préposition.
    - La foi en Jésus-Christ naît de la contemplation de Jésus-Christ, en qui Dieu nous révèle sa justice : nous voyons que Jésus veut et peut nous rendre justes et nous mettons en lui notre confiance.
    Cette foi devient notre justice, parce qu'elle embrasse Christ et nous procure ainsi tout ce que Christ possède lui-même.
    Point de différence, ni entre Juifs et païens, ni entre les hommes quels qu'ils soient, parce que tous sont pécheurs (verset 23) et dépourvus en eux-mêmes de tout moyen de salut. Et comme il n'y a point de différence quant au péché il n'y en a pas non plus quant au moyen de justification. (verset 24)
  • 3.23 car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, La gloire de Dieu, ce n'est pas seulement la gloire que Dieu donne ou, comme le veut Calvin, la gloire de l'homme devant Dieu, devant son tribunal.
    C'est bien la gloire qui appartient en propre à Dieu et que Dieu communique à l'homme. Plusieurs pensent à la gloire que Dieu a donnée à l'homme en le créant à son image (1Corinthiens 11.7) et dont l'homme a été privé par la chute.
    Mais le verbe au présent : sont privés, fait penser plutôt à la ressemblance avec Dieu que l'homme pourrait avoir actuellement s'il vivait dans une relation filiale avec son Père céleste, à l'éclat dont brillerait sa vie morale, s'il se montrait par son obéissance et sa sainteté un fils de Dieu. (2Corinthiens 3.18 ; Ephésiens 4.24)
    Privé de la gloire de Dieu, l'homme à la place de Dieu, ne cherche plus que sa propre gloire et celle qui lui vient des créatures semblables à lui. (Jean 5.44 ; 12.43)
    "Remarque bien ce que dit l'apôtre : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ! C'est là le point capital de cette épître et de toute l'Ecriture ; c'est dire que tout ce qui n'est pas purifié par le sang de Christ et justifié par la foi est péché. Embrasse ce texte car c'est ici que vient périr le mérite des œuvres et toute la gloire de l'homme pour qu'à Dieu seul soit la grâce et la gloire." Luther.
  • 3.24 étant justifiés gratuitement par sa grâce, au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ, Paul aborde avec ce verset l'exposé du grand fait de la rédemption en Jésus Christ, qui est le moyen de notre justification.
    Mais ce fait, il l'énonce dans une proposition subordonnée, introduite par un simple participe : étant justifiés gratuitement par sa grâce...
    Quelques-uns voient dans cette proposition participiale le commencement d'une nouvelle phrase, dont la proposition principale se trouverait à verset 27 "puisqu'ils sont justifiés gratuitement...où donc est le sujet de se glorifier ?"
    Mais il est peu probable que Paul eût déjà dans l'esprit la question de verset 27, au moment où il commençait à décrire l'œuvre de Dieu en Christ et toute l'attitude de Dieu envers les pécheurs dans le passé et dans le présent.
    La proposition participiale : étant justifiés... doit donc être rattachée à ce qui précède.
    Paul introduit d'une manière inattendue, comme une dernière preuve de la perdition de tous les hommes, de leur égalité dans la condamnation et dans le moyen de leur justification, (verset 23) le fait qu'ils sont justifiés par la pure grâce de Dieu.
    - L'importance que l'apôtre met à affirmer la parfaite gratuité du salut est telle, qu'il accumule des termes synonymes, sans crainte du pléonasme. Le croyant est justifié gratuitement, par la grâce de Dieu, sans que rien soit requis de lui pour mériter son salut à un litre quelconque.
    Au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ, tout a été accompli. Quiconque se l'approprie par la foi, est au bénéfice de cette œuvre. En effet, pour que l'homme condamné par la loi, obtienne une justice digne de Dieu, (Romains 1.17, note) cette justice doit lui venir de Dieu même, et lui être donnée gratuitement.
    Quelle est la condition imaginable, digne de la sainteté de Dieu, que l'homme puisse remplir ? Il n'en est aucune, car il s'agit pour lui de voir sa condamnation abolie et remplacée par une justice capable de supporter les regards de Dieu. Or cela est aussi impossible à l'homme qu'il lui serait impossible de créer un monde.
    Mais l'acte souverain de grâce par lequel Dieu justifie le pécheur, c'est-à-dire le déclare juste, ne demeure pas en dehors de l'homme, comme s'il s'accomplissait uniquement dans le jugement de Dieu, sans que celui qui en est l'objet en éprouve aucun effet dans sa vie morale.
    Le pécheur s'approprie la justice de Dieu par la foi ; (versets 22,25,26,28,30) elle lui devient personnelle. L'acte de grâce qui le justifie, le transfère dans un rapport intime, vivant et tout nouveau avec Dieu. Ainsi s'opère la "réconciliation" de l'homme avec Dieu. (Romains 5.10 ; 2Corinthiens 5.19,20 ; Colossiens 1.19-22)
    Devenu un avec Christ, qui s'est mis à sa place et a souffert pour lui la peine qu'il avait méritée, le pécheur, à son tour, est admis, par sa foi, à prendre la place de Christ lui-même ; il devient "enfant de Dieu, fils de Dieu, héritier de Dieu et cohéritier de Christ.." (Romains 8.14,17) Il jouit avec bonheur de la grâce et de l'amour de son père.
    Ainsi commence pour lui une vie intime et sainte, émanant de la justice qui lui a été d'abord gratuitement donnée car il importe de faire cette distinction : la justification, dont Paul parle ici, n'est point encore cette communication de justice, cet affranchissement graduel du péché, qui est la sanctification.
    Cette réalisation intérieure de la justice est la conséquence, le fruit de l'acte de grâce par lequel Dieu justifie gratuitement le pécheur. Elle produit des œuvres impossibles à la loi ; elle est elle même l'œuvre par excellence mais elle reste toujours imparfaite ici-bas, toujours entachée de péché ; elle ne peut donc devenir le moyen de notre justification devant Dieu ni nous donner l'assurance que nous sommes ses enfants.
    - Rédemption signifie rachat, action de racheter. Dans le mot grec est exprimée l'idée de rançon. On se servait de ce terme pour désigner le rachat d'esclaves ou de prisonniers de guerre au moyen d'une rançon convenue.
    Paul indique au verset suivant quelle est la rançon qui a été payée pour nous et qui n'est rien moins que le sang de Christ (verset 25 ; comparer : Matthieu 20.28 ; Ephésiens 1.7,1Timothée 2.6). Cette rançon ne peut avoir été payée qu'à Celui "devant qui le monde entier est reconnu coupable." (verset 19)
  • 3.25 que Dieu a exposé comme un moyen de propitiation par la foi, dans son sang, pour la démonstration de sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, Notre justification nous est acquise gratuitement, mais elle a nécessité une œuvre considérable, dont Dieu est l'auteur, et que l'apôtre décrit dans ce verset.
    Dieu a exposé publiquement (d'autres donnent à ce verbe le sens qu'il a dans Ephésiens 1.9, et le rendent par : "avait établi à l'avance," prédestiné par un décret éternel de sa providence) Jésus-Christ comme moyen de propitiation.
    Le terme grec que nous traduisons par moyen de propitiation est un adjectif neutre s'appliquant à tout ce qui sert à rendre propice, à apaiser la divinité irritée : offrande, victime, sacrifice. Il convient de lui laisser son sens indéterminé.
    Plusieurs interprètes, anciens et modernes, Origène, Luther, Calvin, Olshausen, Tholuck, Ritschl, Schlatter, etc., pensent que Paul désigne par ce mot le propitiatoire, la table d'or qui servait de couvercle à l'arche de l'alliance.
    Elle est appelée en hébreu "kaporeth," c'est-à-dire "couvercle de propitiation," parce qu'elle "recouvrait" la loi accusatrice et recevait le sang des victimes au grand jour des expiations, où le souverain sacrificateur pénétrait dans le lieu très saint.
    Dans la version grecque des Septante, dont Paul se servait, elle est désignée par le mot même que nous trouvons dans notre texte (Exode 20.17 et suivants ; Lévitique 16.14 et suivants ; Hébreux 9.7-9,11,12).
    Dieu aurait exposé Christ (ou l'aurait "établi à l'avance") comme un tel propitiatoire ; ou plutôt, pour être la réalité de ce que le propitiatoire de l'arche figurait seulement.
    Mais il est peu probable qu'en appliquant le terme de propitiatoire à JésusChrist, Paul ait pensé au couvercle de l'arche.
    1° S'il avait voulu désigner cet objet déterminé, connu et unique, il aurait employé l'article devant propitiatoire ;
    2° l'épître aux Romains ne se meut pas comme l'épître aux Hébreux sur le terrain du symbolisme lévitique ; et si cette comparaison avait été familière à Paul, on la retrouverait ailleurs dans ses épîtres ;
    3° il est étrange de comparer Jésus-Christ avec le couvercle de l'arche, d'autant plus que ce n'est pas le couvercle de l'arche, mais uniquement le sang répandu sur lui qui est censé "couvrir" les péchés.
    - Nous ne pensons pas non plus qu'il faille sous entendre le substantif "victime" avec l'adjectif propitiatoire ; il vaut mieux prendre ce mot dans le sens général et indéterminé de moyen de propitiation. Comparer sur l'idée de propitiation 1Jean 2.2, note, et sur celle de la réconciliation avec Dieu, 2Corinthiens 5.19-21, notes.
    - L'apôtre ajoute deux compléments pour indiquer comment Jésus-Christ est moyen de propitiation : par la foi, dans son sang.
    Les uns unissent les deux compléments : "par la foi en son sang," le sang est l'objet de la foi, c'est au sang de Christ à son sacrifice, à sa mort expiatoire que la foi s'attache, c'est là le fondement sur lequel elle s'appuie.
    D'autres interprètes pensent que cette expression : "la foi en son sang," n'est pas conforme au langage de Paul, qui présente toujours Jésus-Christ lui-même comme l'objet de la foi. Ils estiment aussi que, dans ce verset où l'apôtre expose l'œuvre accomplie en Christ pour nous, c'eût été trop insister sur la foi, condition subjective du salut, que de mentionner encore l'objet de cette foi. Pour ces raisons, ils rapportent les mots : en son sang, soit à moyen de propitiation : il est un moyen de propitiation par son sang, soit au verbe : Dieu l'a exposé dans son sang, dans sa mort sanglante sur la croix.
    - Paul enseigne donc clairement que le sens et le but de la mort de Christ, c'est d'expier, de couvrir le péché. L'idée du pardon divin est souvent exprimée dans l'Ancien Testament par le mot "couvrir" le péché. Cette image provient des sacrifices, dans lesquels le sang des victimes était censé couvrir les péchés, les voiler aux regards de Dieu. (Psaumes 32.1 ; 65.4 ; 78.38 ; 79.8,9 ; Jérémie 18.23, etc.)
    Mais l'apôtre ajoute aussitôt : par la foi, afin que le pécheur, objet de cette immense miséricorde, comprenne bien que l'œuvre rédemptrice ne doit pas rester en dehors de lui ni luimême rester étranger à cette œuvre. (comparez versets 22,24, notes)
    Ainsi la voie du salut, enseignée dans ces versets est renfermée tout entière dans ces trois termes :
    la grâce éternelle et gratuite de Dieu, qui est l'unique cause du salut
    Christ, que Dieu a exposé dans son sang comme moyen de propitiation, et qui est le fondement objectif de ce salut
    la foi, qui en est la condition subjective, car c'est par elle que l'homme s'approprie personnellement le salut.
  • 3.26 durant le temps de la patience de Dieu, pour cette démonstration de sa justice dans le temps présent, afin qu'il soit juste et justifiant celui qui est de la foi en Jésus. Pour la démonstration de sa justice ; cette expression, deux fois répétée, (versets 25,26) indique le but du sacrifice du Sauveur ; Dieu a exposé son Fils comme moyen de propitiation pour démontrer sa justice.
    Par la justice de Dieu, il ne faut pas entendre ici, comme à verset 21, la justification que Dieu accorde gratuitement au pécheur.
    Si telle était sa pensée, Paul parlerait de "révélation" ou de "manifestation," et non de démonstration de la justice de Dieu. Ce sens ne s'accorderait du reste pas avec le contexte : "parce qu'il avait laissé impunis les péchés..."
    La justice est, ici comme à verset 5. l'attribut de Dieu, inséparable de sa sainteté, qui l'oblige à prendre une attitude négative à l'égard du péché, à le punir en frappant le pécheur, ou à le "couvrir" en établissant un moyen de propitiation par lequel sa réprobation du mal éclate aux yeux de tous.
    La justice divine devait être démontrée à la conscience humaine par la croix de Jésus Christ.
    Deux circonstances, en effet, pouvaient faire douter de la réalité de la justice de Dieu : dans le passé, le fait qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, (verset 25) dans le présent, le fait qu'il justifie gratuitement ceux qui croient. Dans le passé, la (grec) non punition des péchés commis auparavant durant le temps de la patience de Dieu. Dieu avait laissé impunis (grec laissé de côté) les péchés dans les temps qui avaient précédé la venue de Christ, et que Paul appelle le temps de la patience de Dieu.
    Cette affirmation semble en contradiction avec le tableau que Paul a tracé de "la colère de Dieu, qui se révèle du ciel contre toute impiété et injustice des hommes." (Romains 1.18 et suivants)
    En fait, une somme effroyable de souffrances, conséquence du péché, avait pesé lourdement sur l'humanité. Mais ces souffrances n'étaient point un châtiment équivalent au péché. elles étaient d'ailleurs inégalement réparties ; elles n'étaient pas proportionnées aux fautes commises par chaque pécheur. Aussi les hommes n'avaient-ils pas su, en général, voir dans leurs souffrances la punition de leurs fautes.
    De plus, quand Paul parle du temps de la patience de Dieu, il considère moins les individus que les peuples et l'humanité : comme Dieu avait usé de patience envers Israël, malgré ses rébellions et son incrédulité, il avait de même usé de patience envers l'humanité dans son ensemble, en ne la laissant pas rentrer dans le néant après sa révolte. (Actes 17.30)
    Cette attitude tolérante de Dieu avait eu pour effet de voiler sa justice, de pousser les hommes à la méconnaître, à la nier. Une démonstration éclatante de cette justice était nécessaire pour réveiller la conscience des pécheurs.
    Et dans le temps présent, si Dieu justifie gratuitement celui qui est de la foi en Jésus (ce complément : en Jésus manque dans quelques documents, mais il est certainement authentique), il ne paraît plus comme celui qui est juste, qui maintient l'ordre moral, qui récompense les bons et punit les méchants.
    Ici également, la justice de Dieu a besoin d'être démontrée, pour ne pas courir le risque d'être révoquée en doute, et pour que le croyant lui-même puisse se convaincre que le pardon qui lui est accordé n'est pas au détriment de la justice de Dieu ; en d'autres termes, que ce pardon n'est pas une illusion. Or, par la mort expiatoire de Jésus-Christ, la justice de Dieu est démontrée.
    L'apôtre ne dit pas qu'elle est "satisfaite," car il n'enseigne pas que, en mourant, Christ ait subi une peine équivalente à la somme des péchés que Dieu devait punir. Mais, dans la mort de son fils, Dieu a suffisamment montré son horreur du péché et la sévérité avec laquelle il le juge ; il a vivement représenté à l'homme le châtiment qu'il avait mérité.
    En contemplant la croix, sur laquelle Christ a donné sa vie pour nous, nous apprenons à connaître l'étendue de notre faute, mais nous recevons aussi l'assurance que le pardon de nos péchés, quels qu'ils soient, est une chose possible et certaine.
    La rédemption en Jésus-Christ a été, comme le dit Tholuck, "la divine théodicée dans l'histoire".
  • 3.27 Où est donc le sujet de se glorifier ? Il a été exclu. Par quelle loi ? Celle des œuvres ? Non pas, mais par la loi de la foi. 27 à 31 Le nouveau moyen de salut, la justification par la foi, est d'accord avec la loi.
    Grec : est donc la glorification de l'homme.
    Le terme de l'original indique moins le sujet de se glorifier que l'acte même de se glorifier, c'est-à-dire l'orgueilleuse vanterie de la propre justice. (Romains 2.17,23)
    Où est-elle ? La prémisse sous-entendue de cette triomphante conclusion est impliquée dans la déclaration de verset 23, qui résumait l'argumentation du morceau précédent : "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu."
    Le seul vrai moyen de justification est donc celui qui exclut tout mérite humain. Or l'accomplissement des œuvres de la loi a pour effet d'exciter l'orgueil et de porter l'homme à se glorifier. Par elle-même et par sa destination primitive, la loi de l'ancienne alliance, la loi des œuvres, devait avoir un effet tout contraire.
    Elle avait été donnée à l'homme, non pour qu'il s'en fît un piédestal, mais pour le convaincre de péché et lui faire sentir son impuissance, en sorte qu'il "eût la bouche fermée." Paul a montré (versets 9-20) que tel était le but de la loi.
    Mais ce but la loi des œuvres n'a pu l'atteindre ; il n'est atteint que par le nouveau moyen de salut, la rédemption gratuite, la loi de la foi.
    Il en résulte qu'il n'y a pas opposition entre la loi des œuvres et la loi de la foi. Les deux tendent au même but : exclure toute glorification.
    La seule différence entre elles est que l'une atteint ce but, vainement poursuivi par l'autre.
    Or, arracher du cœur de l'homme cette racine de tout péché, ce n'est pas le moindre bienfait de la loi de la foi ; elle rend le chrétien humble, tout en lui donnant l'assurance de son salut et en lui ouvrant la source de la sainteté.
    "Quelle est la loi de la foi ? Le salut par grâce. C'est en cela que l'apôtre proclame la puissance de Dieu, que non seulement il sauve le pécheur, mais le rend juste sans œuvres et l'amène à se glorifier en Dieu, en n'exigeant de lui que la foi." Chrysostome.
    Cette expression : la loi de la foi est semblable à celles-ci : "la loi de l'Esprit de vie" (Romains 8.2) "être sous la loi de Christ" (1Corinthiens 9.21) par elle l'apôtre fait pressentir, ce qu'il déclarera à verset 31, que la foi implique la loi, non seulement en ce sens que la justification par la foi est une institution de Dieu tout aussi bien que la loi de Moïse, mais parce que, conformément à l'expérience que fait le croyant justifié par la foi, la vie de la foi, la vie en Christ est soumise elle aussi à une loi, que l'on ne peut violer impunément.
    La loi de la foi prescrit au chrétien de garder toujours une attitude réceptive, d'attendre de la grâce de Dieu non seulement le pardon de ses péchés et la justification, mais l'affranchissement graduel du péché, la sanctification, les lumières et les forces dont il a besoin pour servir Dieu.
    Tout cela est en un sens le don de Dieu, que le croyant doit accepter humblement pour obéir à la loi de la foi. Ainsi la loi de la foi exclut chez celui qui l'observe tout sujet de se glorifier.
  • 3.28 Nous estimons donc que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Cette conclusion (donc) correspond à la pensée exprimée au verset 20, et n'est pas moins absolue.
    Si l'une est désespérante pour l'homme, l'autre le relève et le remplit de consolation et de joie.
    Les deux moyens de salut : les œuvres de la loi et la foi qui justifie, s'excluent absolument ; il faut choisir.
    Vouloir les unir est une contradiction à la fois logique et morale.
    - Sin., A, D, Itala ont car, au lieu de donc.
    Il est préférable de voir dans la déclaration de ce verset une conclusion que les pensées suivantes (versets 29,30) confirment.
  • 3.29 Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? N'est-il pas aussi le Dieu des gentils ? Oui, il l'est aussi des gentils ; A l'appui du nouveau moyen de salut, Paul avance, comme seconde preuve, un argument négatif, qu'il introduit par ou bien : si non, si l'affirmation précédente n'était pas fondée, si l'on soutenait le contraire...
    Le salut par la foi s'impose, s'il est vrai qu'il n'y a qu'un seul Dieu, qui n'est pas seulement le Dieu des Juifs, mais le Dieu de tous les hommes.
    Les païens, en effet, ne pouvant avoir la prétention d'arriver à la justification par les œuvres de la loi mosaïque, qu'ils ne connaissent pas, il en résulterait, si le salut dépendait de ces œuvres, que Dieu serait seulement le Dieu des Juifs ; il n'aurait manifesté les desseins de sa miséricorde qu'à ce peuple, à l'exclusion de tous les Gentils, qui n'avaient pas reçu la loi.
    Or l'apôtre, avec les prophètes et tout l'Ancien Testament, affirme le contraire : Dieu est le Dieu de tous les hommes. Dans son éternel amour, il a trouvé un moyen de salut accessible à tous, et il les unit tous par un même lien spirituel.
    En glorifiant ainsi la miséricorde de Dieu, l'apôtre donne, dans ces versets 29,30. un argument frappant à l'appui de son affirmation : l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. (verset 28)
  • 3.30 puisque, en effet, il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi et les incirconcis au moyen de la foi. Puisque, en effet, est la leçon de D, majuscules
    - Sin., B, A, C portent : si vraiment.
    Par la foi...au moyen de la foi, l'apôtre emploie deux prépositions différentes, dont on peut rendre la nuance en paraphrasant : "il tirera de la foi la justification de (grec) la circoncision et opérera par la foi celle de (grec) l'incirconcision."
    Pour les circoncis, la foi est le principe de leur justification, pour les incirconcis le moyen.
    Calvin voit dans ce changement de préposition une ironie : "Qui ne voudra se passer d'une différence entre Juifs et païens, eh bien ! je lui en baillerai une, c'est que le premier obtient justice de la foi, le second par la foi."
    La plupart expliquent le changement de préposition par le désir de varier le style.
  • 3.31 Annulons-nous donc la loi par la foi ? Non certes ! Au contraire, nous établissons la loi. Ce verset clôt l'argumentation développée dans versets 27-30 : la justification par la foi est attestée par la loi et les prophètes, (comparez verset 21) car
    1° en ôtant à l'homme tout sujet de se glorifier, elle est conforme à la condamnation absolue que la loi prononce sur tout homme ; (versets 27,28)
    2° en excluant la justification par les œuvres, qui n'est en aucun cas à la portée des gentils, elle montre qu'il n'y a qu'un seul et même Dieu pour Juifs et gentils et confirme ainsi l'unité de Dieu que proclame toute la loi. (versets 29,30)
    Après cette double démonstration, l'apôtre peut conclure en réponse à ses adversaires, Juifs ou judéo-chrétiens, qui l'accusaient d'annuler la loi par la foi : Au contraire nous établissons la loi, littéralement. "nous la faisons tenir debout, nous la confirmons," en enseignant un moyen de justification qui est d'accord avec ses principes essentiels : la complète indignité de l'homme et l'unité de Dieu.