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Romains 8:15-16 (Annotée Neuchâtel)

15 Car vous n'avez point reçu l'esprit de servitude pour retomber dans la crainte ; mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! 16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.

Références croisées

8:15 Ex 20:19, Nb 17:12, Lc 8:28, Lc 8:37, Jn 16:8, Ac 2:37, Ac 16:29, 1Co 2:12, 2Tm 1:7, He 2:15, He 12:18-24, Jc 2:19, 1Jn 4:18, Rm 8:16, Es 56:5, Jr 3:19, 1Co 2:12, Ga 4:5-7, Ep 1:5, Ep 1:11-14, Mc 14:36, Lc 11:2, Lc 22:42, Jn 20:17
Réciproques : Gn 22:7, Dt 32:6, 1Ch 29:10, Ps 51:12, Ez 46:16, Za 12:10, Mt 6:9, Mt 25:25, Lc 1:74, Lc 15:22, Lc 19:21, Jn 4:23, Jn 8:32, Jn 8:35, Jn 14:16, Jn 18:11, Rm 8:23, Rm 8:26, Rm 14:17, 2Co 3:17, Ga 4:3, Ga 4:6, Ga 4:24, Ga 4:30, Ep 1:14, Ep 2:18, Ep 3:6, Ep 6:18, Ph 3:3, He 4:16, He 10:19, Jc 1:25, 1Jn 3:2, 1Jn 5:13, Ap 21:7
8:16 Rm 8:23, Rm 8:26, 2Co 1:22, 2Co 5:5, Ep 1:13, Ep 4:30, 1Jn 4:13, 2Co 1:12, 1Jn 3:19-22, 1Jn 5:10
Réciproques : Dt 14:1, Ps 84:11, Mc 14:36, Jn 4:14, Jn 5:24, Jn 14:16, Rm 8:15, Rm 9:1, Rm 9:26, Rm 14:17, 1Co 2:12, 2Co 3:17, Ga 4:7, 1Th 1:6, 1Jn 3:10, 1Jn 5:8, 1Jn 5:19

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 8
  • 8.15 Car vous n'avez point reçu l'esprit de servitude pour retomber dans la crainte ; mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! Cette grande affirmation que le chrétien est fils de Dieu, l'apôtre la prouve d'abord par la nature de l'Esprit même que le chrétien a reçu : c'est un esprit filial ; (verset 15) puis par le témoignage intime que le Saint Esprit rend à la conscience du croyant. (verset 16)
    - Nous n'avons point reçu l'esprit de servitude, l'esprit de l'esclave qui tremble devant son maître, pour retomber dans la crainte (grec encore pour crainte).
    La crainte était le sentiment dominant dans les rapports des païens avec leurs dieux, (Actes 17.22) et, à certains égards, dans ceux des Israélites avec le Dieu saint qui s'était révélé à eux au milieu des foudres du Sinaï (Exode 20.18, suivants ; Esaïe 6.5 ; Psaumes 39.13).
    Cet esprit de servitude et de crainte ne vient pas de Dieu ; l'homme pécheur en est pénétré dès qu'il sent son péché et constate le désordre que ce péché introduit dans ses rapports avec Dieu. (Genèse 3.8,10)
    A la place de cet esprit de servitude, le croyant a reçu l'Esprit d'adoption.
    L'Esprit d'adoption n'est pas simplement un sentiment filial, c'est l'Esprit de Dieu lui même qui nous est donné parce que Dieu nous adopte et fait ainsi de nous ses enfants. (Galates 4.6 ; Ephésiens 1.5-8) Cet Esprit met ceux qui le reçoivent dans un rapport filial avec Dieu, tout semblable à celui que Jésus, leur frère aîné, entretient avec son Père ; (Jean 17.21-23) il leur communique les privilèges du Fils.
    Par cet Esprit, nous crions : Abba ! Père ! Il nous inspire l'absolue et inaltérable confiance qui nous est nécessaire pour donner à Dieu, en tout temps, ce nom de Père, sous lequel Jésus l'invoquait dans sa plus grande détresse. (Marc 14.36) Après avoir achevé l'œuvre de notre rédemption Jésus disait à ses disciples : "Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu." (Jean 20.17)
    - L'apôtre, bien qu'écrivant en grec, conserve le mot araméen : Abba, parce que ce mot, de sa langue maternelle, évoquait pour lui les plus doux souvenirs. Ces deux syllabes étaient les premières que le petit enfant balbutiait en s'adressant à son père ; le mot n'a pas d'autre étymologie. Il est possible aussi que ce terme araméen ait été employé dans les prières de l'Eglise primitive, même chez les Grecs.
    Plusieurs termes araméens se sont ainsi introduits dans le langage religieux des Eglises grecques : Amen, Hosanna, Alléluia. Pour les néophytes grecs, on ajoutait au nom araméen : Abba, le terme grec : Père.
  • 8.16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Grec : L'Esprit lui-même témoigne avec notre esprit,...c'est à dire que le témoignage qu'il rend à notre esprit concorde avec le sentiment filial que notre esprit éprouve (verset 15) et confirme ce sentiment.
    Les termes employés par l'apôtre nous montrent que, même quand nous avons reçu l'Esprit de Dieu, notre esprit en reste distinct.
    Dieu habite en l'homme par son Esprit, le dirige, le sanctifie ; mais la personnalité de l'homme ne se fond pas et ne disparaît pas en Dieu ; l'Esprit saint, don de Dieu à l'homme, reste distinct de l'esprit de l'homme. Rien n'est plus opposé au christianisme que les erreurs du panthéisme, qui nie la réalité et la permanence de la personnalité en l'homme et en Dieu.
    - Le terme d'enfants, substitué à celui de "fils," qui exprimait, à verset 14, la dignité de "ceux qui sont conduits par l'Esprit," a quelque chose de plus intime et fait sentir toute la force du lien de vie qui nous unit à Dieu.