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Héritiers de Dieu
3. Les héritiers

Auteur :
Type : Livre en ligne
Thème : Vie Chrétienne
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : n°2  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. Héritiers de Dieu
  2. Les héritiers
  3. Comment entrer en possession de l'héritage : La mort du testateur
  4. Comment entrer en possession de l'héritage : la majorité de l'héritier

On apprend de temps à autre qu'un richissime — un roi d'un produit quelconque, comme on appelle souvent ces personnages — lègue à ses héritiers une fortune considérable.
En réalité, cela laisse plutôt indifférent la plupart de ceux qui entendent de telles informations ; en quoi cela pourrait-il les concerner ? Si le roi des conserves de sardines lègue à sa fille ou à son fils des richesses colossales, qu'est-ce que cela peut bien me faire, puisque je ne suis ni sa fille ni son fils ?

Il arrive cependant — nos journaux le relatent alors — que de fracassants procès se déclenchent autour de ces héritages fabuleux. C'est qu'en effet diverses personnes, plus ou moins apparentées au défunt, revendiquent tout ou partie de l'héritage. Chacun produit ses pièces et fait valoir ses droits, tout en contestant ceux des autres prétendants. Dans certains cas, il surgit ainsi une foule de gens qui s'imaginent que l'héritage devrait leur revenir.
Les hommes de loi ont alors pour mission de découvrir quels sont les authentiques héritiers.
Le testament le précise et va permettre d'éliminer ceux qui ne répondent pas aux clauses prévues par le testateur. Il y aura sans doute de cruelles déceptions, mais les pleurs et les gémissements ne changeront rien à la réalité.

La Bible, ce testament de Dieu, si elle décrit l'héritage, un héritage, nous le verrons, plus extraordinaire que tout ce que l'on peut imaginer, désigne exactement les héritiers.

Avant de considérer l'héritage, voyons donc qui sont ces héritiers. S'il peut être intéressant de savoir ce que représente l'héritage, il est, en tout cas, important de savoir si l'on y a part soi-même.

Enfant égal héritier

La Bible note, avec une grande précision, que ce sont les enfants de Dieu qui sont ses héritiers. C'est tout à fait normal ! Lorsque les enfants n'héritent pas de leurs parents, c'est qu'ils ont été déshérités ; point de telle mésaventure pour les enfants de Dieu. Au contraire, le testament souligne formellement leurs droits. Personne n'hérite de Dieu, si ce n'est ses enfants. Lisons plutôt : « Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Rm 8.17) et encore : « Si tu es fils, tu es aussi héritier, par la grâce de Dieu » (Ga 4.7).

Alors cela va bien pour nous, s'écrieront certains ; il y a, peut-être, encore quelques mauvais moments à passer, mais notre fortune est assurée. Si nous n'en avons pas la jouissance ici-bas, en tous cas, nous avons un trésor dans le ciel dont nous jouirons pour l'éternité.

Ne nous pressons pas de tirer de si belles conclusions. Généralement, on pense qu'il suffit d'appartenir à l'espèce humaine pour, du même coup, appartenir à la famille de Dieu. N'est-il pas notre Père à tous ? Ne nous a-t-Il pas créés à son image ? Si nous sommes parfois des enfants turbulents, indisciplinés ou prodigues, nous n'en sommes pas moins ses enfants !

C'est là une opinion, mais sur quoi repose-t-elle ? Qu'elle soit courante ne prouve pas qu'elle soit vraie. En l'occurrence d'ailleurs, si nous ouvrons la Bible, le testament, nous y relevons un certain nombre de précisions, en face desquelles nos opinions particulières ne peuvent pas compter. Encore une fois, c'est ce que le testament stipule qui importe, pas ce que nous pensons ou désirons.

Tous les hommes ne sont pas enfants de Dieu

Or le testament, dans les textes que nous avons lus, laisse entendre que tous ne sont pas enfants de Dieu. « Si nous sommes enfants..., si tu es fils... » Voilà ce qui est écrit. La conjonction « si » exprime un conditionnel ; elle souligne que l'on est héritier dans le cas où l'on est enfant. Cela revient à dire que tous ne sont pas enfants. Si tous étaient enfants de Dieu, le texte emploierait une forme affirmative : « Puisque ou parce que vous êtes enfants... vous êtes aussi héritiers ».

Mais notre document nous dispense d'ergoter sur la tournure des phrases ; il déclare nettement : « ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu » (Rm 9.8). Dans un autre passage, il le montre également. C'est lorsqu'il nous rapporte un entretien de Jésus avec un groupe de Juifs. « Ils se glorifiaient de descendre d'Abraham et par lui de Dieu ; ils déclaraient avec force : "Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ; nous avons un seul Père, Dieu". Jésus de leur répondre alors : "Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, parce que je suis issu de Dieu et que je viens de lui... Le père dont vous êtes issus, c'est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père... Celui qui est issu de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c'est pourquoi vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas issus de Dieu" » (Jn 8.41-47).

Ailleurs la Bible souligne que Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu ; elle dit, par exemple : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3.16).
— Alors, direz-vous, puisque Jésus-Christ est le fils unique de Dieu, il est donc son seul héritier ! Le testament déclare, en effet, que pour être héritier, il faut être enfant.
— C'est exact, seul l'enfant est héritier !

Enfants adoptifs

Mais continuons à examiner le testament. Il comporte une partie que l'on appelle Evangile. Ce mot signifie « bonne nouvelle » ; cette partie de la Bible annonce donc, plus que tout autre, de bonnes nouvelles et par-dessus tout la bonne nouvelle suivante : c'est que, si, par nature, Jésus est le seul à être enfant de Dieu, par adoption, tous peuvent le devenir.

Si Jésus a été envoyé par son Père au milieu des hommes, c'est pour nous inviter tous, qui que nous soyons, à nous laisser adopter par son 'Père. Lui-même, le Seigneur Jésus-Christ, ne dédaigne pas alors de se laisser appeler frère par ceux qui entrent ainsi dans la famille de Dieu et de les appeler lui-même du nom de frères (He 2.11). Il y a dix-neuf siècles que son appel a commencé à retentir ; il retentit encore aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous pouvons devenir enfants de Dieu. Aujourd'hui, nous pouvons suivre Jésus, lui faire confiance, croire en lui. Il a réglé tout ce qu'il fallait pour que l'acte d'adoption soit valable ; il suffit de notre accord. Le testament le proclame, lorsqu'il dit que tous ceux qui l'ont accueilli, ce Jésus, tous ceux qui croient en son nom, ont le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jn 1.12).

La Bible va même plus loin ; elle affirme que ceux qui sont ainsi devenus enfants de Dieu, en emboîtant le pas au Christ, ceux-là sont re-nés, nés de nouveau, ce qui signifie qu'une vie nouvelle commence pour eux : la vie d'enfants de Dieu.

Ce n'est pas en vertu de ses qualités que l'homme peut devenir membre de la famille de Dieu. A cet égard, Dieu ne fait aucune différence entre les hommes. Ceux qui écoutent son Fils deviennent — d'où qu'ils sortent — l'objet de sa sollicitude paternelle.

« Voyez de quel amour le Père nous a aimés, déclare l'apôtre Jean, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Nous le sommes, en effet... Dès à présent — ajoute-t-il — nous sommes enfants de Dieu » (1 Jn 3.1-2).

Héritiers de Dieu si vous le voulez !

« Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Rm 8.17) avons-nous lu dans le testament. Nous pouvons tous devenir enfants de Dieu et par conséquent héritiers.
Il faudrait être insensé pour négliger le meilleur des héritages. Devenez, vous aussi, héritier de Dieu en devenant son enfant. Vous le pouvez encore, cela dépend maintenant de vous.

Un mot pourtant avant de conclure sur ce point. Le testament déclare qu'il arrivera un moment où les hommes ne pourront plus devenir enfants de Dieu, où Jésus ne fera plus retentir l'appel à être adopté. Personne ne sait quand ce sera. Dans dix ans ? Dans deux ? Dans un ? Dans une semaine ? Demain ? Aujourd'hui ? Nul ne le sait ici-bas (voir par exemple Mt 24.50).

C'est pourquoi, n'attendez pas pour traiter l'affaire la plus importante de votre vie; venez tout de suite à Jésus. Approchez-vous maintenant, par la pensée, de la croix où Il a payé notre acte d'adoption et, tout simplement, tel que vous êtes, dites-Lui : « Seigneur Jésus, je viens à Toi ».

Il vous attend pour vous donner une vie nouvelle, la vie d'un enfant de Dieu et pour vous conduire ensuite dans Son abondance (voir "La Nouvelle Naissance" de Wim Malgo).

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