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1 Corinthiens 10-16 (Annotée Neuchâtel)

   1 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé au travers de la mer ; 2 et que tous ils ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; 3 et que tous ils ont mangé de la même nourriture spirituelle ; 4 et que tous ils ont bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l'eau du rocher spirituel qui les suivait : et ce rocher était Christ ; 5 mais ce ne fut point en la plupart d'entre eux que Dieu mit sa bienveillance ; car ils tombèrent dans le désert. 6 Or, ces choses ont été des types pour nous, afin que nous ne désirions point des choses mauvaises, comme ils en désirèrent. 7 Ne devenez point non plus des idolâtres, comme quelques-uns d'eux ; selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire, et ensuite ils se levèrent pour jouer. 8 Ne commettons point non plus d'impudicité, comme quelques-uns d'eux en commirent ; et il y en eut vingt-trois mille qui périrent en un même jour. 9 Ne tentons point non plus Christ, comme quelques-uns d'eux le tentèrent, et ils périrent par les serpents. 10 Ne murmurez point non plus, comme quelques-uns d'eux murmurèrent, et ils périrent par le destructeur. 11 Or ces choses leur arrivaient comme types, et elles ont été écrites pour notre avertissement à nous qui sommes parvenus aux derniers temps. 12 C'est pourquoi, que celui qui croit être debout prenne garde qu'il ne tombe. 13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été une tentation humaine ; mais Dieu est fidèle, qui ne permettra point que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l'issue, de sorte que vous la puissiez supporter. 14 C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie.
   15 Je vous parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis : 16 La coupe de bénédiction, que nous bénissons, n'est-elle pas la communion du sang de Christ ? Le pain, que nous rompons, n'est-il pas la communion du corps de Christ ? 17 Puisqu'il y a un seul pain, nous, qui sommes plusieurs, nous faisons un seul corps ; car nous participons tous au même pain. 18 Voyez l'Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n'ont-ils pas communion avec l'autel ? 19 Que dis-je donc ? que ce qui est sacrifié à une idole est quelque chose ? ou qu'une idole est quelque chose ? Non ; 20 mais que ce qu'ils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. 21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. 22 Voulons-nous provoquer le Seigneur à jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ?
   23 Toutes choses sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes n'édifient pas. 24 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d'autrui. 25 Mangez de tout ce qui se vend au marché sans vous enquérir de rien par motif de conscience. 26 Car la terre est au Seigneur et tout ce qu'elle contient. 27 Si quelqu'un des infidèles vous invite, et que vous y vouliez aller, mangez de tout ce qui sera mis devant vous sans vous enquérir par motif de conscience. 28 Mais si quelqu'un vous dit : Cela a été offert en sacrifice, n'en mangez point, à cause de celui qui vous en a averti, et à cause de la conscience ; 29 or je dis la conscience, non point la tienne, mais celle de l'autre ; car pourquoi ma liberté serait-elle condamnée par la conscience d'un autre ? 30 Si j'y participe avec action de grâce, pourquoi suis-je blâmé pour une chose dont je rends grâce ? 31 Soit donc que vous mangiez, ou que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 32 Ne soyez en scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l'Eglise de Dieu ; 33 comme moi aussi, je complais à tous en toutes choses, ne cherchant point mon propre avantage, mais celui de plusieurs, afin qu'ils soient sauvés.

1 Corinthiens 11

1 Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ.
   2 Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi, à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions, telles que je vous les ai données. 3 Or, je veux que vous sachiez que le Chef de tout homme, c'est Christ, tandis que le chef de la femme, c'est son mari ; et que le Chef de Christ c'est Dieu. 4 Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte, déshonore son chef. 5 Tandis que toute femme qui prie ou qui prophétise sans avoir la tête voilée, déshonore son chef, car c'est la même chose que si elle était rasée. 6 Que si la femme n'a point la tête voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Mais s'il est malséant à une femme d'avoir les cheveux coupés, ou rasés, qu'elle soit voilée. 7 Pour ce qui est de l'homme, il ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l'homme. 8 Car l'homme n'est pas issu de la femme, mais la femme de l'homme. 9 Car l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l'homme. 10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité sous laquelle elle est. 11 Toutefois la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme, dans le Seigneur. 12 Car comme la femme est issue de l'homme, de même aussi l'homme naît de la femme, et tout vient de Dieu. 13 Jugez-en vous-mêmes : Est-il bienséant qu'une femme prie Dieu sans être voilée ? 14 La nature même ne vous apprend-elle pas que c'est un déshonneur pour l'homme de porter de longs cheveux, 15 tandis que si la femme porte les cheveux longs, c'est une gloire pour elle, parce que les cheveux lui ont été donnés pour voile ? 16 Mais si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas une telle coutume, ni les Eglises de Dieu non plus.
   17 Or, en vous déclarant ceci, je ne vous loue point, c'est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour empirer. 18 Car, premièrement, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie. 19 Car il faut qu'il y ait même des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestés parmi vous. 20 Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n'est pas manger la cène du Seigneur ; 21 car, en mangeant, chacun prend d'abord son souper particulier ; en sorte que l'un a faim, et l'autre est rassasié. 22 N'avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l'Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dirai-je ? vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue point. 23 Car moi j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi transmis ; c'est que le Seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain ; 24 et ayant rendu grâces, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25 De même aussi, après avoir soupe, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain, et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 27 C'est pourquoi quiconque mangera le pain, ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain, et boive de cette coupe ; 29 car celui qui mange et qui boit indignement, mange et boit un jugement contre lui-même, ne discernant point le corps du Seigneur. 30 C'est pour cela que parmi vous plusieurs sont infirmes et malades, et que quelques-uns sont morts. 31 Si nous nous discernions nous-mêmes, nous ne serions point jugés ; 32 mais étant jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. 33 C'est pourquoi, mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous les uns les autres ; 34 si quelqu'un a faim, qu'il mange dans sa maison ; afin que vous ne vous assembliez point pour être jugés. A l'égard des autres choses, j'en ordonnerai quand je serai arrivé.

1 Corinthiens 12

   1 Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance. 2 Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes, selon qu'on vous menait. 3 C'est pourquoi je vous fais savoir que personne, parlant par l'Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ; et que personne ne peut dire : Jésus est le Seigneur, si ce n'est par l'Esprit-Saint. 4 Or, il y a des diversités de dons, mais le même Esprit ; 5 il y a aussi des diversités de services, mais le même Seigneur ; 6 il y a aussi des diversités d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère toutes choses en tous. 7 Or à chacun est donnée la manifestation de l'Esprit pour l'utilité commune. 8 Car à l'un, par l'Esprit, est donnée la parole de sagesse ; à un autre, la parole de science, selon le même Esprit ; 9 à un autre, la foi, par ce même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le seul et même Esprit ; 10 à un autre, les opérations de miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues, à un autre, l'interprétation des langues. 11 Mais c'est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît.
   12 Car comme le corps est un, quoiqu'il ait plusieurs membres ; et que tous les membres de ce seul corps, quoiqu'ils soient plusieurs, ne forment qu'un corps ; il en est de même de Christ. 13 Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour n'être qu'un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. 14 Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais plusieurs. 15 Si le pied disait : Parce que je ne suis pas la main, je ne suis pas du corps ; ne serait-il pas pourtant du corps ? 16 Et si l'oreille disait : Parce que je ne suis pas l'oeil, je ne suis pas du corps ; ne serait-elle pas pourtant du corps ? 17 Si tout le corps était oeil, où serait l'ouïe ? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat ? 18 Mais maintenant Dieu a disposé les membres, chacun d'eux dans le corps, comme il lui a plu. 19 Que s'ils n'étaient tous qu'un seul membre, où serait le corps ? 20 Mais maintenant il y a plusieurs membres, mais un seul corps. 21 Et l'oeil ne peut pas dire à la main : Je n'ai pas besoin de toi ; ni aussi la tête aux pieds : Je n'ai pas besoin de vous. 22 Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont nécessaires ; 23 et ceux que nous estimons les moins honorables dans le corps, sont ceux que nous entourons de plus d'honneur ; de sorte que ceux qui sont les moins honnêtes sont les plus honorés ; 24 au lieu que ceux qui sont honnêtes n'en ont pas besoin. Mais Dieu a de telle sorte composé le corps qu'il a donné plus d'honneur à celui qui en manquait ; 25 afin qu'il n'y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un même soin mutuel les uns des autres. 26 Et si l'un des membres souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si l'un des membres est honoré, tous les membres en ont de la joie. 27 Or vous êtes le corps de Christ, et ses membres, chacun en particulier. 28 Et Dieu a établi dans l'Eglise, premièrement des apôtres, secondement des prophètes, en troisième lieu des docteurs ; ensuite des miracles, puis des dons de guérison, des secours, des administrations, des langues diverses. 29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ? Tous ont-ils le don des miracles ? 30 Tous ont-ils les dons de guérison ? Tous parlent-ils des langues ? Tous interprètent-ils ? 31 Mais désirez avec ardeur les dons les meilleurs ; et je vais vous montrer une voie la plus excellente.

1 Corinthiens 13

   1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai point la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 Et quand j'aurais la prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères, et toute la science ; et quand j'aurais toute la foi, jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai point la charité, je ne suis rien. 3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai point la charité, cela ne me sert de rien.
   4 La charité use de patience ; elle use de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point ; elle ne s'enfle point ; 5 elle n'agit point malhonnêtement, elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s'irrite point ; elle ne pense point le mal ; 6 elle ne se réjouit point de l'injustice ; mais elle se réjouit avec la vérité. 7 Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout.
   8 La charité ne périt jamais. Soit les prophéties, elles seront abolies ; soit les langues, elles cesseront ; soit la connaissance, elle sera abolie. 9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; 10 mais quand la perfection sera venue, ce qui est en partie sera aboli. 11 Quand j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; mais lorsque je suis devenu homme, j'ai aboli ce qui était de l'enfant. 12 Car maintenant nous voyons dans un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été aussi connu. 13 Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande est la charité.

1 Corinthiens 14

   1 Recherchez la charité. Désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser. 2 Car celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu ; puisque personne ne l'entend, et qu'il prononce des mystères en esprit. 3 Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte, et console les hommes par ses paroles. 4 Celui qui parle en langue, s'édifie soi-même ; mais celui qui prophétise, édifie l'Eglise. 5 Or je désire que vous parliez tous en langues ; mais encore plus que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise est préférable à celui qui parle en langues, à moins qu'il ne les interprête, afin que l'Eglise en reçoive de l'édification. 6 Et maintenant, frères, si je venais à vous parlant en langues, à quoi vous serais-je utile, si je ne vous parlais par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine ? 7 Il en est comme des choses inanimées, qui rendent un son, soit une flûte, soit une harpe. Si elles ne forment pas des tons distincts, comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte, ou sur la harpe ? 8 Et si la trompette rend un son indistinct, qui est-ce qui se préparera au combat ? 9 De même vous aussi, si vous ne prononcez par la langue une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites ? car vous parlerez en l'air. 10 Combien de sortes de mots n'y a-t-il pas dans le monde ? Et il n'y en a aucun qui ne signifie quelque chose. 11 Si donc je ne sais ce que le mot signifie, je serai barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera barbare pour moi. 12 Ainsi, vous aussi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l'édification de l'Eglise. 13 C'est pourquoi, que celui qui parle en langue, prie, afin qu'il puisse interpréter. 14 Car si je prie en langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit. 15 Quoi donc ? Je prierai en esprit ; mais je prierai aussi par l'intelligence ; je chanterai en esprit ; mais je chanterai aussi par l'intelligence. 16 Autrement si tu bénis en esprit, comment celui qui est du simple peuple répondra-t-il Amen, à ton action de grâces, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis ? 17 Toi, il est vrai, tu rends des actions de grâces excellentes, mais l'autre n'en est pas édifié. 18 Je rends grâce à Dieu, je parle en langue plus que vous tous ; 19 mais dans l'Eglise j'aime mieux prononcer cinq paroles par mon intelligence, afin d'instruire les autres, que dix mille paroles en langue.
   20 Frères, ne soyez pas des enfants en raison ; mais à l'égard de la malice soyez des enfants, et pour ce qui est de la raison, soyez des hommes faits. 21 Il est écrit dans la loi : Je parlerai à ce peuple par des gens d'une autre langue, et par des lèvres étrangères, et même ainsi ils ne m'écouteront point, dit le Seigneur. 22 Ainsi donc, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les infidèles ; au lieu que la prophétie est un signe, non pour les infidèles, mais pour les croyants. 23 Si donc toute l'Eglise s'assemble en un même lieu, et que tous parlent en langues, et que des gens du commun peuple, ou des infidèles y entrent, ne diront-ils pas que vous avez perdu le sens ? 24 Mais si tous prophétisent, et qu'il entre quelque infidèle, ou quelqu'un du commun peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous ; 25 les secrets de son coeur seront manifestés ; de sorte que, tombant la face en terre, il adorera Dieu, et il publiera que Dieu est véritablement parmi vous.
   26 Quoi donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun de vous a-t-il un psaume, a-t-il une instruction, a-t-il une révélation, a-t-il une langue, a-t-il une interprétation ? que tout se fasse pour l'édification. 27 Si quelqu'un parle en langue, qu'il y en ait deux, ou au plus trois, et cela l'un après l'autre ; et que l'un interprète ; 28 mais s'il n'y a point d'interprète, qu'il se taise dans l'Eglise, et qu'il parle à lui-même, et à Dieu. 29 Quant aux prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent. 30 Mais si un autre, qui est assis, reçoit une révélation, que le premier se taise. 31 Car vous pouvez tous prophétiser l'un après l'autre, afin que tous apprennent, et que tous soient exhortés ; 32 et les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; 33 car Dieu n'est point un Dieu de confusion, mais de paix.
   34 Comme dans toutes les Eglises des saints, que vos femmes se taisent dans les Eglises ; car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu'elles soient soumises, comme aussi la loi le dit. 35 Mais si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs propres maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l'Eglise. 36 Ou bien est-ce de chez vous que la Parole de Dieu est sortie, ou n'est-elle parvenue qu'à vous seuls ? 37 Si quelqu'un pense être prophète, ou spirituel, qu'il reconnaisse que les choses que je vous écris sont un commandement du Seigneur ; 38 et si quelqu'un l'ignore, qu'il l'ignore. 39 C'est pourquoi, frères, désirez avec ardeur de prophétiser, et n'empêchez point de parler en langues. 40 Mais que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre.

1 Corinthiens 15

   1 Or, je vous fais connaître, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez aussi reçu, dans lequel aussi vous demeurez fermes, 2 par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé ; à moins que vous n'ayez cru en vain. 3 Car je vous ai transmis, avant toutes choses, ce que j'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; 4 et qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures ; 5 et qu'il a été vu de Céphas, ensuite des douze. 6 Après cela, il a été vu de plus de cinq cents frères, en une seule fois, dont la plupart vivent encore jusqu'à présent, et dont quelques-uns aussi se sont endormis. 7 Puis il se fit voir à Jacques, et ensuite à tous les apôtres. 8 Et après tous, il a aussi été vu de moi, comme de l'avorton ; 9 car je suis le moindre des apôtres, et je ne suis même pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. 10 Mais c'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n'a point été vaine ; mais j'ai travaillé plus qu'eux tous ; non pas moi, pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 11 Soit donc moi, soit eux, c'est là ce que nous prêchons, et ce que vous avez cru.
   12 Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns d'entre vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ? 13 Mais, s'il n'y a point de résurrection des morts, Christ aussi n'est point ressuscité. 14 Et si Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi est votre foi. 15 Et même nous sommes trouvés de faux témoins à l'égard de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage contre Dieu, qu'il a ressuscité Christ, lequel il n'a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. 16 Car si les morts ne ressuscitent point, Christ n'est point non plus ressuscité ; 17 et si Christ n'est point ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés ; 18 ceux donc aussi qui se sont endormis en Christ sont perdus.
   19 Si c'est dans cette vie seulement que nous avons espéré en Christ, nous sommes les plus misérables de tous les hommes. 20 Mais maintenant Christ est ressuscité des morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis. 21 Car, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est aussi venue par un homme. 22 Car, comme en Adam tous meurent, de même aussi en Christ tous revivront. 23 Mais chacun en son propre rang : d'abord Christ, qui est les prémices ; ensuite ceux qui sont à Christ, à son avènement ; 24 ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, et qu'il aura détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. 25 Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. 26 Le dernier ennemi sera détruit, la mort. 27 Car il a assujetti toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses sont assujetties, il est évident que Celui qui lui a assujetti toutes choses est excepté ! 28 Et quand toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
   29 Autrement, que feront ceux qui sont baptisés pour les morts, si absolument les morts ne ressuscitent point ? Pourquoi aussi sont-ils baptisés pour eux ? 30 Et pourquoi nous-mêmes sommes-nous à toute heure en péril ? 31 Je meurs tous les jours ; j'en atteste, frères, le sujet que j'ai de me glorifier de vous, en Jésus-Christ notre Seigneur. 32 Si c'est selon l'homme que j'ai combattu contre les bêtes à Ephèse, quel avantage m'en revient-il ? Si les morts ne ressuscitent point, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. 33 Ne vous abusez point, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs. 34 Réveillez-vous, pour vivre justement, et ne péchez point ; car il y en a qui sont sans connaissance de Dieu ; je vous le dis à votre honte.
   35 Mais quelqu'un dira : Comment ressuscitent les morts, et avec quels corps reviennent-ils ? 36 Insensé ! ce que tu sèmes, toi, n'est point rendu vivant, à moins qu'il ne meure. 37 Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le corps qui doit naître, mais un grain nu, comme il se rencontre, soit de blé, soit de quelque autre semence. 38 Mais c'est Dieu qui lui donne un corps, comme il l'a voulu, et à chaque semence le corps qui lui est propre. 39 Toute chair n'est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, autre la chair des bêtes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. 40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est la gloire des célestes, et autre celle des terrestres. 41 Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles ; car une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. 42 en est de même de la résurrection des morts : le corps est semé en corruption, il ressuscite en incorruptibilité ; 43 il est semé en déshonneur, il ressuscite en gloire ; il est semé en infirmité, il ressuscite en puissance ; 44 il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il existe un corps animal, il en existe aussi un spirituel ; 45 aussi est-il écrit : Le premier homme, Adam, a été fait avec une âme vivante ; mais le dernier Adam est un esprit vivifiant. 46 Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier ; mais ce qui est animal ; ensuite vient ce qui est spirituel. 47 Le premier homme, étant de la terre, est terrestre ; et le second homme est du ciel. 48 Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. 49 Et comme nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.

Références croisées

10:1 1Co 12:1, 1Co 14:38, Rm 11:21, Jn 4:20, Rm 4:11, Ga 3:29, Ex 13:21-22, Ex 14:19-20, Ex 40:34, Nb 9:15-22, Nb 14:14, Dt 1:33, Ne 9:12, Ne 9:19, Ps 78:14, Ps 105:39, Ex 14:19-22, Ex 14:29, Nb 33:8, Js 4:23, Ne 9:11, Ps 66:6, Ps 77:16-20, Ps 78:13, Ps 78:53, Ps 106:7-11, Ps 114:3-5, Ps 136:13-15, Es 58:11-13, He 11:29, Ap 15:2-3
Réciproques : Ex 14:22, Ex 40:36, Nb 9:16, Nb 9:18, 1S 4:3, Mt 13:47, Mt 25:2, Ac 13:18, Rm 1:13, Rm 11:25, 1Th 4:13, He 3:17, 2P 3:8
10:2 1Co 1:13-16, Ex 14:31, Jn 9:28-29, He 3:2-3
Réciproques : Ex 13:21, Js 4:14, Ne 9:19, Ps 78:13, Ps 105:39, Ez 16:9, Mt 3:6, Ac 19:5, 1Co 12:13, He 6:2
10:3 Ex 16:4, Ex 16:15, Ex 16:35, Dt 8:3, Ne 9:15, Ne 9:20, Ps 78:23-25, Ps 105:40, Jn 6:22-58
Réciproques : Dt 7:9, Ps 78:13, Ps 78:24, Ps 91:6, Jn 6:31, Jn 6:49, 1Co 2:13, 1Co 6:13, 1Co 10:17, 1Co 11:24
10:4 Ex 17:6, Nb 20:11, Ps 78:15, Ps 78:20, Ps 105:41, Es 43:20, Es 48:21, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 7:37, Ap 22:17, Dt 9:21, 1Co 11:24-25, Gn 40:12, Gn 41:26, Ez 5:4-5, Dn 2:38, Dn 7:17, Mt 13:38-39, Mt 26:26-28, Ga 4:25, Col 2:17, He 10:1
Réciproques : Gn 40:18, Gn 48:16, Ex 12:21, Ex 33:22, Dt 8:15, Dt 29:6, Dt 32:4, Ne 9:15, Ps 95:1, Ps 114:8, Ha 3:9, Mc 14:22, Lc 22:19, 1Co 10:17, Ga 4:24
10:5 Nb 14:11-12, Nb 14:28-35, Nb 26:64-65, Dt 1:34-35, Dt 2:15-16, Ps 78:32-34, Ps 90:1, Ps 90:7, Ps 90:8, Ps 95:11, Ps 106:26, He 3:17, Jud 1:5
Réciproques : Nb 14:29, Nb 14:32, Nb 14:35, Nb 32:13, Js 5:4, Ps 78:21, Pr 21:12, Ez 20:36, Ez 20:38, 1Th 2:15, He 2:2
10:6 1Co 10:11, So 3:6-7, He 4:11, 2P 2:6, Jud 1:7, Rm 5:14, He 9:24, 1P 3:21, Nb 11:4, Nb 11:31-34, Ps 78:27-31, Ps 106:14-15
Réciproques : Nb 11:34, Nb 26:10, Nb 26:65, Dt 14:26, Dt 24:9, Js 22:20, Jg 16:4, Ps 78:18, Pr 5:14, Pr 21:10, Pr 21:11, Pr 24:32, Ez 23:48, Lc 17:32, Rm 4:23, Col 3:5, 1Jn 2:16, Ap 18:14
10:7 1Co 14:20-22, 1Co 5:11, 1Co 6:9, 1Co 8:7, Dt 9:12, Dt 9:16-21, Ps 106:19-20, 1Jn 5:21, Ex 32:6-8, Ex 32:17, Ex 32:19
Réciproques : Gn 35:2, Os 3:1, Am 2:8, 1Co 10:14
10:8 1Co 6:9, 1Co 6:18, Nb 25:1-9, Ps 106:29, Ap 2:14
Réciproques : Gn 34:7, Ex 32:28, Nb 25:9, Js 22:17, Pr 7:26, Pr 23:28, 1Co 5:11, Ep 5:3, He 12:16
10:9 Ex 17:2, Ex 17:7, Ex 23:20-21, Nb 21:5, Dt 6:16, Ps 78:18, Ps 78:56, Ps 95:9, Ps 106:14, He 3:8-11, He 10:28-30, Nb 21:6
Réciproques : Gn 48:16, Nb 14:22, Es 7:12, Es 63:9, Ml 3:15, Mt 4:7, Mc 8:11, Mc 10:2, Mc 12:15, Lc 4:12, Lc 20:23, Jn 8:6, Ac 5:9
10:10 Ex 15:24, Ex 16:2-9, Ex 17:2-3, Nb 14:2, Nb 14:27-30, Nb 16:41, Ps 106:25, Ph 2:14, Jud 1:16, Nb 14:37, Nb 16:46-49, Ex 12:23, 2S 24:16, 1Ch 21:15, 2Ch 32:21, Mt 13:39-42, Ac 12:23, 2Th 1:7-8, He 11:28, Ap 16:1
Réciproques : Ex 16:8, Ex 23:20, Nb 11:1, Nb 20:2, Jb 15:21, Jb 33:22, Mc 14:5, Jn 6:41, Ac 6:1
10:11 1Co 9:10, Rm 15:4, 1Co 7:29, Ph 4:5, He 10:25, He 10:37, 1Jn 2:18
Réciproques : Gn 19:35, Lv 10:2, Nb 14:35, Nb 16:38, Nb 20:2, Dt 24:9, Dt 28:46, Js 22:17, 1R 11:8, Jb 8:8, Ps 78:21, Ps 102:18, Pr 24:32, Jr 30:2, Ez 5:15, Ez 14:8, Ez 31:14, So 3:6, Mc 1:44, Jn 15:16, Jn 20:30, Ac 5:11, Rm 4:23, 1Co 10:6, Ga 4:24, Ep 1:10, He 9:26, Jc 5:9, 2P 2:6
10:12 1Co 4:6-8, 1Co 8:2, Pr 16:18, Pr 28:14, Mt 26:33-34, Mt 26:40, Mt 26:41, Rm 11:20, Ap 3:17-18
Réciproques : Gn 9:21, Gn 19:35, 1R 11:8, Ez 3:21, Mt 26:35, Mt 26:70, Mc 4:17, Mc 14:30, Mc 14:71, Lc 22:62, Jn 13:38, Ac 5:11, Rm 11:18, 1Co 4:10, Ga 6:1, He 3:12, He 4:1, He 12:15, 1P 4:18
10:13 Jr 12:5, Mt 24:21-24, Lc 11:4, Lc 22:31, Lc 22:46, 2Co 11:23-28, Ep 6:12-13, He 11:35-38, He 12:4, Jc 5:10-11, 1P 1:6-7, 1P 5:8-9, Ap 2:10, Ap 3:10, 1Co 1:9, Dt 7:9, Ps 36:5, Ps 89:33, Es 11:5, Es 25:1, Es 49:7, Lm 3:23, Os 2:20, 1Th 5:24, 2Th 3:3, 2Tm 2:11-13, He 6:18, He 10:23, He 11:11, 1P 4:19, 1Jn 1:9, Ap 19:11, Ex 3:17, Ps 125:3, Dn 3:17, Lc 22:32, Jn 10:28-30, Rm 8:28-39, 2Co 1:10, 2Co 12:8-10, 2Tm 4:18, 1P 1:5, 2P 2:9, Gn 19:20-21, Ps 124:7, Jr 29:11, Lc 16:26, Ac 27:44, Jc 5:11
Réciproques : Gn 22:1, Gn 22:12, Gn 22:13, Gn 42:36, Nb 4:44, Dt 33:25, 1S 29:10, Jb 1:12, Jb 2:6, Jb 5:7, Jb 5:19, Ps 62:2, Ps 71:2, Ps 102:2, Es 27:8, Mt 6:13, Mt 26:41, Mc 2:21, Mc 4:17, Jn 18:8, 2Co 1:7, 2Co 4:8, 2Co 12:9, Ep 6:11, Ph 2:27, He 2:18, He 13:7, 1P 4:12, 2P 2:7
10:14 Rm 12:19, 2Co 7:1, 2Co 11:11, 2Co 12:15, 2Co 12:19, Ph 4:1, Phm 1:1, 1P 2:11, 1Co 10:7, 1Co 10:20, 1Co 10:21, 2Co 6:17, 1Jn 5:21, Ap 2:14, Ap 13:8, Ap 21:8, Ap 22:15
Réciproques : Lv 19:4, Ez 31:18, 1Co 4:10, 1Co 5:11, 1Tm 6:11, 2Tm 2:22
10:15 1Co 4:10, 1Co 6:5, 1Co 8:1, 1Co 11:13, 1Co 14:20, Jb 34:2-3, 1Th 5:21
Réciproques : Jb 12:11, Jb 34:34, Pr 1:5, Mt 18:12, Mt 21:28, Ac 4:19, 2Co 11:19
10:16 1Co 10:21, 1Co 11:23-29, Mt 26:26-28, Mc 14:22-25, Lc 22:19-20, 1Co 10:20, 1Co 1:9, 1Co 12:13, Jn 6:53-58, He 3:14, 1Jn 1:3, 1Jn 1:7, 1Co 11:23-24, Ac 2:42, Ac 2:46, Ac 20:7, Ac 20:11
Réciproques : Ex 24:11, Ps 23:5, Ps 116:13, Ez 40:39, Mt 14:19, Mt 26:27, Mc 14:23, Mc 14:24, Jn 6:35, Jn 6:48, Jn 15:5, Rm 5:11, Rm 7:4, 1Co 11:21, Col 2:19
10:17 1Co 12:12, 1Co 12:27, Rm 12:5, Ga 3:26-28, Ep 1:22-23, Ep 2:15-16, Ep 3:6, Ep 4:12-13, Ep 4:25, Col 2:19, Col 3:11, Col 3:15, 1Co 10:3-4, 1Co 10:21, 1Co 11:26-28
Réciproques : Mt 26:26, Mc 14:22, Jn 6:48, Ac 2:42, 1Co 5:7, 1Co 11:24, Ep 4:4, He 3:1, He 3:14, He 13:10
10:18 Rm 4:1, Rm 4:12, Rm 9:3-8, 2Co 11:18-22, Ga 6:16, Ep 2:11-12, Ph 3:3-5, 1Co 9:13, Lv 3:3-5, Lv 3:11, Lv 7:11-17, 1S 2:13-16, 1S 9:12-13
Réciproques : Ex 18:12, Ez 22:9, Ez 44:3, Dn 1:8, Ac 15:29, 1Co 5:11, Ap 2:14, Ap 2:20
10:19 1Co 1:28, 1Co 3:7, 1Co 8:4, 1Co 13:2, Dt 32:21, Es 40:17, Es 41:29, 2Co 12:11
Réciproques : Lv 26:1, Dt 32:17, Js 24:23, 1R 16:13, 1R 18:26, Ps 106:28, Ps 115:4, Za 11:17, Ac 19:26, Rm 3:9, Rm 10:19, Rm 11:7, Rm 15:8, 1Co 8:1, 1Co 14:15, Ga 3:17, Ga 4:8, Ep 2:12, Ph 1:18
10:20 Lv 17:7, Dt 32:16-17, 2Ch 11:15, Ps 106:37-39, 2Co 4:4, Ap 9:20
Réciproques : Ex 34:15, Lv 26:1, Nb 25:2, Js 24:19, Jg 2:13, Jg 16:23, 1R 11:8, 1R 16:13, 1R 18:26, 2Ch 25:15, Ps 31:6, Ps 106:28, Ps 115:4, Es 65:11, Jr 44:23, Ez 18:6, Za 11:17, Mt 4:9, Ac 15:20, Ac 19:26, 1Co 8:4, 1Co 8:10, 1Co 10:14, 1Co 10:16, 2Co 6:15, Ga 4:8, Ep 2:12, Ep 5:11, 1Tm 4:1, He 13:10, Ap 13:4, Ap 21:8
10:21 1Co 10:16, 1Co 8:10, Dt 32:37-38, 1R 18:21, Mt 6:24, 2Co 6:15-17
Réciproques : Ex 18:12, Ex 20:23, Ex 34:15, Lv 3:11, Lv 11:40, 1R 7:48, 2Ch 4:8, 2Ch 11:15, Ps 86:11, Ps 116:13, Es 65:11, Jr 44:8, Ez 8:3, Ez 41:22, Os 3:1, Am 2:8, Ml 1:7, Mt 4:9, Jn 7:37, Ac 2:42, 1Co 10:14, 1Co 10:17, 1Co 11:27, 2Co 6:14, Ep 5:11, Ap 9:20, Ap 21:8
10:22 Ex 20:5, Ex 34:14, Dt 4:24, Dt 6:15, Dt 32:16, Dt 32:21, Js 24:19, Ps 78:58, So 1:18, Jb 9:4, Jb 40:9-14, Ez 22:14, He 10:31
Réciproques : Ex 9:17, Ex 20:23, Nb 5:14, Nb 25:11, Dt 4:25, Dt 29:20, 1R 14:9, 1R 14:22, 1R 18:21, 2Ch 13:17, Jb 9:19, Jb 33:13, Jb 40:2, Jb 41:10, Ps 76:7, Pr 6:34, Es 1:4, Es 3:8, Es 45:9, Jr 7:18, Jr 7:19, Jr 36:29, Jr 44:8, Ez 8:3, Ez 28:6, Dn 4:35, Ac 5:39, Ac 9:5, Ac 23:9, Ac 26:14, 1P 5:6, Ap 18:8
10:23 1Co 6:12, 1Co 8:9, Rm 14:15, Rm 14:20, 1Co 8:1, 1Co 14:3-5, 1Co 14:12, 1Co 14:17, 1Co 14:26, Rm 14:19, Rm 15:1-2, 2Co 12:19, Ep 4:29, 1Th 5:11, 1Tm 1:4
Réciproques : Gn 9:3, 2Co 6:3, 2Co 8:10, 1Tm 4:4, Tt 1:15
10:24 1Co 10:33, 1Co 9:19-23, 1Co 13:5, Ph 2:4-5, Ph 2:21
Réciproques : Rm 15:2, 1Co 6:12, 1Co 8:9, 2Co 6:3
10:25 Rm 14:14, 1Tm 4:4, Tt 1:15, 1Co 10:27-29, 1Co 8:7, Rm 13:5
Réciproques : Gn 9:3, Mc 7:15, Ac 10:15, Rm 14:2
10:26 1Co 10:28, Ex 19:5, Dt 10:14, Jb 41:11, Ps 24:1, Ps 50:12, 1Tm 6:17
Réciproques : Gn 9:3, Ex 9:29, Dt 23:24, Dt 33:16, Ps 89:11, Es 34:1, Jr 8:16, Jr 47:2, Ez 12:19, Ez 30:12
10:27 1Co 5:9-11, Lc 5:29-30, Lc 15:23, Lc 19:7, Lc 10:7, 1Co 10:25, 2Co 1:13, 2Co 4:2, 2Co 5:11
Réciproques : Ex 34:15, Nb 25:2, Ps 141:4, Lc 10:8, 1Co 5:10
10:28 1Co 8:10-13, Rm 14:15, 1Co 10:26, Ex 9:29, Dt 10:14, Ps 24:1, Ps 115:16, Jr 27:5-6, Mt 6:31-32
Réciproques : Ex 19:5, Nb 25:2, Dt 14:3, Dt 33:16, Jb 41:11, Ps 89:11, Ps 141:4, Jr 8:16, Jr 47:2, Ez 12:19, Dn 1:8, Ac 15:20, 1Co 8:7, Col 2:16, Ap 2:20
10:29 1Co 10:32, 1Co 8:9-13, Rm 14:15-21, Rm 14:16, 2Co 8:21, 1Th 5:22
Réciproques : Rm 14:3, Rm 15:8, 1Co 8:7, 1Co 8:10
10:30 Rm 14:6, 1Tm 4:3-4
Réciproques : 1S 9:13, Mc 8:6, Lc 9:16, Ac 2:46, Ac 27:35, Rm 14:3, Rm 14:16
10:31 1Co 7:34, Dt 12:7, Dt 12:12, Dt 12:18, Ne 8:16-18, Za 7:5-6, Lc 11:41, Col 3:17, Col 3:23, 1P 4:11
Réciproques : Gn 9:3, Gn 48:15, Ex 18:12, Lv 8:29, Lv 14:16, Nb 6:15, Nb 29:39, Dt 8:10, Dt 26:10, Rt 3:7, 2S 6:21, 1R 18:32, Ps 22:23, Ps 86:12, Ps 141:4, Pr 3:6, Es 43:21, Jr 22:15, Dn 4:30, Za 14:21, Mt 14:19, Mt 15:36, Mc 6:41, Mc 8:6, Lc 20:25, Jn 2:2, Jn 5:23, Jn 6:11, Jn 7:18, Jn 15:8, Ac 2:46, Ac 27:35, Rm 14:6, Rm 14:20, 1Co 6:20, 1Co 7:24, Ga 2:19, Ep 6:7, Ph 1:11, Ph 4:9, 1Th 5:22, 1Tm 4:3, Tt 1:15
10:32 1Co 10:33, 1Co 8:13, Rm 14:13, 2Co 6:3, Ph 1:10, 1Co 11:22, Ac 20:28, 1Tm 3:5, 1Tm 3:15
Réciproques : Gn 47:16, Lv 19:14, Dt 22:8, Rt 3:14, 2R 5:16, Es 57:14, Mt 15:12, Mt 17:27, Mt 18:6, Mc 9:42, Lc 17:1, Ac 19:37, Rm 14:20, 1Co 8:9, 1Co 8:10, 1Co 10:29, Ph 2:4, Ph 3:17, 1Tm 3:7, 1Tm 6:1
10:33 1Co 10:24, 1Co 9:19-23, Rm 15:2-3, 2Co 11:28-29, 2Co 12:19
Réciproques : 2R 5:16, Es 57:14, Mt 15:12, Mt 17:27, Mt 18:6, Mc 9:42, Rm 14:19, Rm 14:20, 1Co 8:11, 1Co 8:13, 1Co 9:18, 1Co 9:22, 1Co 10:32, 1Co 11:1, 1Co 13:5, 1Co 14:6, 2Co 3:1, 2Co 4:5, 2Co 5:15, 2Co 6:3, 2Co 12:14, Ga 1:10, Ph 2:4, Ph 2:5, Ph 2:21, Ph 3:17, 1Th 1:5, He 10:24
10:1 1Co 4:16, 1Co 10:33, Ph 3:17, 1Th 1:6, 2Th 3:9, He 6:12, Rm 15:2-3, Ep 5:1-2, Ph 2:4-5
Réciproques : Jg 7:17, Ct 1:8, Jn 10:4, 1Co 8:11, 1Co 8:13, Ph 4:9, 2Th 3:7, 1Tm 4:12, He 13:7, 1P 2:21, 1Jn 2:6, 3Jn 1:11
10:2 1Co 11:17, 1Co 11:22, Pr 31:28-31, 1Co 4:17, 1Co 15:2, 1Co 7:17, Lc 1:6, 1Th 4:1-2, 2Th 2:15, 2Th 3:6
Réciproques : Nb 4:27, 1Ch 15:13, 2Ch 30:5, Ez 11:20, Ez 37:24, Ez 43:11, Mt 25:1, Mt 28:20, Ac 2:42, 1Co 15:3, Ga 4:17, 1Th 3:6
10:3 Ep 1:22-23, Ep 4:15, Ep 5:23, Ph 2:10-11, Col 1:18, Col 2:10, Col 2:19, Gn 3:16, Ep 5:22, Ep 5:24, Col 3:18, 1Tm 2:11-12, 1P 3:1, 1P 3:5, 1P 3:6, 1Co 3:23, 1Co 15:27-28, Es 49:3-6, Es 52:13, Es 55:4, Es 61:1-4, Mt 28:18, Jn 3:34-36, Jn 5:20-30, Jn 14:28, Jn 17:2-5, Ep 1:20-22, Ph 2:7-11
Réciproques : Nb 30:12, Nb 30:13, 1Co 6:15, 1Co 11:7, 1Co 14:34, Ep 1:10, Tt 2:5
10:4 1Co 12:10, 1Co 12:28, 1Co 14:1-25, 1Co 11:14, 2S 15:30, 2S 19:4
Réciproques : Nb 11:25, Dt 22:5, 1R 18:29, Ez 44:18, Ac 21:9, 1Th 5:20
10:5 Lc 2:36, Ac 2:17, Ac 21:9, Dt 21:12
Réciproques : Gn 24:65, Ex 15:20, Nb 11:25, Jg 4:4, 1R 18:29, 2R 22:14, 1Co 14:34
10:6 Nb 5:18, Dt 22:5
Réciproques : Gn 24:65, Dt 21:12, 1Co 14:35
10:7 Gn 1:26-27, Gn 5:1, Gn 9:6, Ps 8:6, Jc 3:9, 1Co 11:3, Gn 3:16
Réciproques : Gn 2:18, Pr 12:4, 1Co 14:34, 1Th 2:20
10:8 Gn 2:21-22, 1Tm 2:13
Réciproques : Gn 1:27, Gn 2:23
10:9 Gn 2:18, Gn 2:20, Gn 2:23, Gn 2:24
Réciproques : Gn 1:27, Nb 30:13, 1Th 2:6, 1Tm 2:13
10:10 Gn 20:16, Gn 24:64-65, Ec 5:6, Mt 18:10, He 1:14
Réciproques : Ex 25:20, Nb 6:5, Nb 6:7
10:11 1Co 7:10-14, 1Co 12:12-22, Ga 3:28
Réciproques : Pr 12:4, Ac 5:14, Ac 8:12, 1P 5:3
10:12 1Co 8:6, Pr 16:4, Rm 11:36, He 1:2-3
Réciproques : Ac 5:14
10:13 1Co 10:15, Lc 12:57, Jn 7:24
Réciproques : Rm 14:13, 1Co 13:5
10:14 2S 14:26, 1Co 14:35
Réciproques : Ez 44:20, Lc 12:57, Rm 2:14, 1Co 6:5, 1Co 11:4, Ap 9:8
10:15 1Co 11:15
Réciproques : Nb 5:18, Ap 9:8
10:16 1Tm 6:3-4, Ac 21:21, Ac 21:24, 1Co 7:17, 1Co 14:33-34, 1Co 16:1, 1Th 2:14
Réciproques : Jr 32:11, Rm 2:8, 1Co 4:17, 2Co 12:20, 1Tm 6:5
10:17 1Co 11:2, 1Co 11:22, Lv 19:17, Pr 27:5, Rm 13:3, 1P 2:14, 1Co 11:20, 1Co 11:34, 1Co 14:23, 1Co 14:26, Es 1:13-14, Es 58:1-4, Jr 7:9-10, He 10:25
Réciproques : Ac 20:7
10:18 1Co 1:10-12, 1Co 3:3, 1Co 5:1, 1Co 6:1, 1Co 1:10, 1Co 3:3
Réciproques : Gn 37:2, Jn 10:19, Ac 11:26, Ac 14:27, Rm 16:17, 1Co 1:11, 1Co 13:5, 1Co 14:23, 2Co 1:14, 1Tm 6:4, He 10:25
10:19 Mt 18:7, Lc 17:1, Ac 20:30, 1Tm 4:1-2, 2P 2:1-2, Ac 5:17, Ac 15:5, Ac 24:5, Ac 24:14, Ac 26:5, Ac 28:22, Ga 5:20, Tt 3:10, Dt 13:3, Lc 2:35, 2Co 13:5-7, 1Jn 2:19
Réciproques : Jg 3:4, Ez 13:23, Mt 12:44, Mt 13:47, Rm 16:10, 2Co 10:18, 2Co 13:7, 1Tm 1:19, 2Tm 2:18, 2P 2:14
10:20 1Co 11:20
Réciproques : Os 8:13, Za 7:6, Ac 2:42, Ac 2:46, Ac 20:7, 1Co 11:17, He 10:25, 2P 2:13
10:21 1Co 11:23-25, 1Co 10:16-18, 2P 2:13, Jud 1:12
Réciproques : Za 7:6, Ml 1:7, 1Co 5:11, 1Co 11:34, 1Co 13:5, Ep 5:18
10:22 1Co 11:34, 1Co 10:32, 1Co 15:9, Ac 20:28, 1Tm 3:5, 1Tm 3:15, Pr 17:5, Jc 2:5-6
Réciproques : Ec 5:1, Ml 1:7, Mt 18:10, Rm 10:19, 1Co 11:2, 1Co 11:17, 1Co 13:5, 2Co 11:29
10:23 1Co 15:3, Dt 4:5, Mt 28:20, Ga 1:1, Ga 1:11, Ga 1:12, 1Th 4:2, Mt 26:2, Mt 26:17, Mt 26:34, Mt 26:26-28, Mc 14:22-24, Lc 22:19-20, Ac 20:7
Réciproques : Gn 9:12, Ex 4:15, Ex 12:14, Ex 34:32, Ex 39:5, Lv 8:4, Lv 24:7, Nb 9:8, 2Ch 18:13, Ct 1:4, Ez 33:7, Ez 40:4, Za 6:14, Mt 17:22, Jn 6:35, Jn 17:8, Ac 20:27, Ac 22:14, 1Co 10:16, 1Co 11:21, 1Th 4:1, 1Jn 1:5
10:24 1Co 5:7-8, Ps 22:26, Ps 22:29, Pr 9:5, Ct 5:1, Es 25:6, Es 55:1-3, Jn 6:53-58, 1Co 11:27-28, 1Co 10:3-4, 1Co 10:16, 1Co 10:17, Ex 12:14, Js 4:7, Ps 111:4, Ct 1:4, Es 26:8, Mt 26:13
Réciproques : Gn 40:18, Ex 13:3, Ex 29:33, Nb 10:10, Dt 16:3, Ps 78:7, Ps 105:5, Mt 14:19, Lc 9:16, Lc 22:19, Jn 6:48, 1Co 11:29, 1Co 14:16
10:25 1Co 11:27-28, Lc 22:20, 2Co 3:6, 2Co 3:14, He 9:15-20, He 13:20
Réciproques : Ex 24:8, Ps 116:13, Jr 31:31, Za 9:11, Mt 26:28, Mc 14:24, Jn 6:48, Jn 7:37, 1Co 10:4, He 7:22, He 8:8
10:26 1Co 4:5, 1Co 15:23, Jn 14:3, Jn 21:22, Ac 1:11, 1Th 4:16, 2Th 1:10, 2Th 2:2-3, He 9:28, 2P 3:10, 1Jn 2:28, Jud 1:14, Ap 1:7, Ap 20:11-12, Ap 22:20
Réciproques : Ex 29:33, Nb 6:15, Ps 45:17, Za 7:6, Mt 26:26, 1Co 10:17, Ga 3:1, Ap 2:25
10:27 1Co 10:21, Lv 10:1-3, Nb 9:10, Nb 9:13, 2Ch 30:18-20, Mt 22:11, Jn 6:51, Jn 6:63, Jn 6:64, Jn 13:18-27, 1Co 11:29
Réciproques : Gn 17:14, Lv 4:13, Nb 18:32, Ml 1:7, 1Co 11:24, 1Co 11:25, Tt 1:15, He 10:29
10:28 1Co 11:31, Ps 26:2-7, Lm 3:40, Ag 1:5, Ag 1:7, Za 7:5-7, 2Co 13:5, Ga 6:4, 1Jn 3:20-21, Nb 9:10-13, Mt 5:23-24
Réciproques : Lv 7:20, Dt 4:5, 1S 16:5, 2Ch 30:18, Ps 26:6, Ps 77:6, Mt 26:27, Jn 11:55, 1Co 11:24, 1Co 11:25
10:29 1Co 11:30, 1Co 11:32-34, Rm 13:2, Jc 3:1, Jc 5:12, 1Co 11:24, 1Co 11:27, Ec 8:5, He 5:14
Réciproques : Gn 17:14, Nb 18:32, Ps 26:6, Os 8:13, Rm 14:23, He 10:29
10:30 1Co 11:32, Ex 15:26, Nb 20:12, Nb 20:24, Nb 21:6-9, 2S 12:14-18, 1R 13:21-24, Ps 38:1-8, Ps 78:30-31, Ps 89:31-34, Am 3:2, He 12:5-11, Ap 3:19, 1Co 15:51, Ac 13:36, 1Th 4:14
Réciproques : Ex 19:22, 1S 4:18, 2S 6:7, 1R 13:26, 1Ch 13:10, Jb 33:23, Ps 39:11, Pr 11:31, Ec 5:17, Es 38:13, Ag 1:9, Mt 27:52, Mc 2:5, Mc 5:39, Lc 7:21, Ac 7:60, 1Co 11:29, Jc 5:15
10:31 1Co 11:28, Ps 32:3-5, Jr 31:18-20, Lc 15:18-20, 1Jn 1:9, Ap 2:5, Ap 3:2-3
Réciproques : Lv 16:29, Lv 23:32, 1R 13:24, 2Ch 19:2, Jb 10:2, Ps 6:1, Ps 89:32, Ps 119:175, Lm 3:40, Ag 2:15, 2Co 13:5, 1P 4:6
10:32 1Co 11:30, Dt 8:5, Jb 5:17-18, Jb 33:18-30, Jb 34:31-32, Ps 94:12-13, Ps 118:18, Pr 3:11-12, Es 1:5, Jr 7:28, So 3:2, He 12:5-11, Rm 3:19, 1Jn 5:19
Réciproques : 2S 7:14, 2S 12:14, 1R 13:24, 2Ch 19:2, Jb 10:2, Jb 33:19, Jb 36:9, Ps 6:1, Ps 73:5, Ps 89:32, Ps 119:71, Ps 119:175, Pr 23:14, Es 27:9, Es 38:16, Jr 46:28, 1Co 5:5, 1Co 11:29, 2Co 6:9, 1Tm 1:20, 1P 4:6, Ap 3:19
10:33 Réciproques : Ac 20:7
10:34 1Co 11:21-22, 1Co 7:17, Tt 1:5, 1Co 4:19, 1Co 16:2, 1Co 16:5
Réciproques : Ac 20:7, 1Co 11:17, 1Co 14:40, 1Co 16:3, 2Co 1:15, 2Co 12:14, Col 2:5, 1Tm 3:14, 1Tm 5:12, Jc 5:12
10:1 1Co 12:4-11, 1Co 14:1-18, 1Co 14:37, Ep 4:11, 1Co 10:1, 2Co 1:8, 1Th 4:13, 2P 3:8
Réciproques : Lc 2:36, Ac 19:2, Rm 1:11, Rm 1:13, Rm 11:25, 1Co 2:13
10:2 1Co 6:11, Ga 4:8, Ep 2:11-12, Ep 4:17-18, 1Th 1:9, Tt 3:3, 1P 4:3, Ps 115:5, Ps 115:7, Ps 135:16, Ha 2:18-19, Mt 15:14, 1P 1:18
Réciproques : 1R 18:26, Ps 68:13, Jr 10:5, Ac 19:26, Rm 1:23, Rm 10:19, Ga 2:13, Ep 4:14, 2Tm 3:6, 1Jn 2:22
10:3 Mc 9:39, Jn 16:14-15, 1Jn 4:2-3, 1Co 16:22, Dt 21:23, Ga 3:13, 1Co 8:6, Mt 16:16-17, Jn 13:13, Jn 15:26, 2Co 3:5, 2Co 11:4
Réciproques : Jb 26:4, Ps 109:20, Mt 23:34, Lc 9:50, Jn 14:26, Ac 8:37, 2Co 4:5, Ga 1:8, Ph 2:11, 1Jn 2:22
10:4 1Co 12:8-11, 1Co 12:28, Rm 12:4-6, Ep 4:4, He 2:4, 1P 4:10
Réciproques : Ex 26:3, Ex 31:3, Ex 35:30, Ex 35:31, Ex 35:35, Nb 4:47, Nb 11:17, Nb 26:56, Nb 27:18, Jg 3:10, 1Ch 26:8, Es 40:14, Ag 1:14, Mt 25:14, Mt 28:19, Mc 13:34, Rm 12:6, Rm 15:19, 1Co 3:5, 1Co 4:7, 1Co 12:1, 1Co 12:11, 1Co 12:29, 2Co 3:8, 2Co 11:4, Jc 1:17, 1P 4:11, 1Jn 5:7, Ap 1:4, Ap 2:7, Ap 4:5
10:5 1Co 12:28-29, Rm 12:6-8, Ep 4:11-12, 1Co 8:6, Mt 23:10, Ac 10:36, Rm 14:8-9, Ph 2:11
Réciproques : Nb 4:28, Ep 4:5
10:6 1Co 12:11, 1Co 3:7, Jb 33:29, Jn 5:17, Ep 1:19-22, Col 1:29, Ph 2:13, He 13:21, 1Co 15:28, Ep 1:23, Col 3:11
Réciproques : Nb 4:28, 1S 3:4, 2Co 5:18, Ep 4:6
10:7 1Co 14:5, 1Co 14:12, 1Co 14:17, 1Co 14:19, 1Co 14:22-26, Mt 25:14-30, Rm 12:6-8, Ep 4:7-12, 1P 4:10-11
Réciproques : Ex 28:3, Ex 35:34, Dn 1:17, Mc 4:21, Lc 19:13, Ac 20:20, Rm 12:3, 1Co 12:28, 1Co 14:6, 1Co 14:26, Ga 3:2, Ep 4:12, 1Th 1:5, 2Tm 3:16
10:8 1Co 1:5, 1Co 1:30, 1Co 2:6-10, 1Co 13:2, 1Co 13:8, Gn 41:38-39, Ex 31:3, 1R 3:5-12, Ne 9:20, Jb 32:8, Ps 143:10, Pr 2:6, Es 11:2-3, Es 50:4, Es 59:21, Dn 2:21, Mt 13:11, Ac 6:3, 2Co 8:7, Ep 1:17-18
Réciproques : Ex 35:35, Nb 4:44, Jg 6:34, 2Ch 9:23, Ps 30:8, Es 28:6, Ac 19:6, Ac 20:28, 1Co 2:10, 1Co 12:4, 1Co 13:1, 1Co 14:6, 1Co 14:26, Ep 3:5, Ep 4:7, Col 1:28, 2Tm 2:7, Jc 3:17, 2P 3:15
10:9 1Co 13:2, Mt 17:19-20, Mt 21:21, Mc 11:22-23, Lc 17:5-6, 2Co 4:13, Ep 2:8, He 11:33, Mt 10:8, Mc 6:13, Mc 16:18, Lc 9:2, Lc 10:9, Ac 3:6-8, Ac 4:29-31, Ac 5:15, Ac 10:38, Ac 19:11-12, Jc 5:14-15
Réciproques : Ps 30:8, Ac 5:16, Ac 28:8
10:10 1Co 12:28-29, Mc 16:17, Mc 16:20, Lc 24:49, Jn 14:12, Ac 1:8, Rm 15:19, Ga 3:5, He 2:4, 1Co 13:2, 1Co 14:1, 1Co 14:3, 1Co 14:5, 1Co 14:24, 1Co 14:31, 1Co 14:32, 1Co 14:39, Nb 11:25-29, 1S 10:10-13, 1S 19:20-24, 2S 23:1-2, Jl 2:28, Jn 16:13, Ac 2:17-18, Ac 2:29, Ac 2:30, Ac 11:28, Ac 21:9-10, Rm 12:6, 1Th 5:20, 2P 1:20-21, 1Co 14:29, Ac 5:3, 1Jn 4:1, Ap 2:2, 1Co 12:28-30, 1Co 13:1, 1Co 14:2-4, 1Co 14:23, 1Co 14:27, 1Co 14:39, Mc 16:17, Ac 2:4-12, Ac 10:46-47, Ac 19:6, 1Co 12:30, 1Co 14:26-28
Réciproques : Gn 40:8, Ne 6:12, Ac 2:11, 1Co 1:5, 1Co 11:4, 1Co 13:8, 1Co 14:13
10:11 1Co 12:4, 1Co 7:7, 1Co 7:17, Jn 3:27, Rm 12:6, 2Co 10:13, Ep 4:7, 1Co 12:6, Dn 4:35, Mt 11:26, Mt 20:15, Jn 3:8, Jn 5:21, Rm 9:18, Ep 1:11, He 2:4, Jc 1:18
Réciproques : Gn 40:8, Ex 35:30, 1Ch 6:32, Lc 8:10, Jn 14:12, Ac 8:29, Ac 10:19, Ac 13:2, Ac 16:6, 1Co 12:18, Col 1:29, 1Tm 4:1
10:12 1Co 10:17, Rm 12:4-5, Ep 1:23, Ep 4:4, Ep 4:12, Ep 4:15, Ep 4:16, Ep 5:23, Ep 5:30, Col 1:18, Col 1:24, Col 2:19, Col 3:15, 1Co 12:27, Ga 3:16
Réciproques : Ex 12:46, Ex 26:3, Ex 35:35, Ex 40:33, Jb 29:15, Jn 15:5, Jn 17:11, Jn 17:21, Jn 17:26, Ac 4:32, Ac 9:4, Ac 11:26, Ac 22:8, 1Co 8:12, 1Co 11:11, 1Co 12:14, Ga 3:28, Ep 1:3, Ep 2:14, Ep 3:6, Ep 4:3, Ep 4:25, Ph 1:27
10:13 1Co 10:2, Es 44:3-5, Ez 36:25-27, Mt 3:11, Lc 3:16, Jn 1:16, Jn 1:33, Jn 3:5, Ac 1:5, Rm 6:3-6, Rm 8:9-11, Ep 4:5, Ep 5:26, Col 2:11-12, Tt 3:4-6, 1P 3:21, Rm 3:29, Rm 4:11, Ga 3:23, Ga 3:28, Ep 2:11-16, Ep 2:19-22, Ep 3:6, Col 1:27, Col 3:11, 1Co 7:21-22, Ep 6:8, Ct 5:1, Es 41:17-18, Es 55:1, Za 9:15-17, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 6:63, Jn 7:37-39
Réciproques : Ex 36:29, Jl 2:29, Mc 1:8, Jn 17:11, Ac 10:35, Ac 11:16, Ac 19:3, Ac 22:16, 1Co 6:17, 1Co 10:16, 2Co 8:7, 2Co 13:14, Ga 3:14, Ga 3:27, Ep 2:18, Ep 4:3, Ep 4:4, Ph 2:1, 1Th 2:6, He 6:2, Ap 13:16
10:14 1Co 12:12, 1Co 12:19, 1Co 12:27, 1Co 12:28, Ep 4:25
Réciproques : Nb 10:31, 1R 5:6, 1Co 12:29
10:15 Jg 9:8-15, 2R 14:9
10:16 1Co 12:16, 1Co 12:22, Rm 12:3, Rm 12:10, Ph 2:3
Réciproques : 1Co 13:1
10:17 1Co 12:21, 1Co 12:29, 1S 9:9, Ps 94:9, Ps 139:13-16, Pr 20:12
10:18 1Co 12:24, 1Co 12:28, 1Co 12:11, 1Co 3:5, 1Co 15:38, Ps 110:3, Ps 135:6, Es 46:10, Jon 1:14, Lc 10:21, Lc 12:32, Rm 12:3, Ep 1:5, Ep 1:9, Ap 4:11
Réciproques : Ec 4:9, Mt 6:27, 1Co 1:30
10:19 1Co 12:14
10:20 Réciproques : Ex 36:10, Ex 36:13, Rm 12:5, Ep 4:4
10:21 Nb 10:31-32, 1S 25:32, Esd 10:1-5, Ne 4:16-21, Jb 29:11
Réciproques : Ex 18:24, Jg 13:23, Pr 22:2, Ac 18:26, Ac 28:15, 1Co 12:17
10:22 Pr 14:28, Ec 4:9-12, Ec 5:9, Ec 9:14-15, 2Co 1:11, Tt 2:9-10
Réciproques : Ac 28:15, Rm 15:1, 1Co 12:16, Ph 2:4, 1P 3:7
10:23 Gn 3:7, Gn 3:21
10:24 Gn 2:25, Gn 3:11
Réciproques : 1Co 12:18
10:25 1Co 1:10-12, 1Co 3:3, Jn 17:21-26, 2Co 13:11, 2Co 7:12, 2Co 8:16
Réciproques : 1Co 13:5, 2Co 7:11
10:26 Rm 12:15, 2Co 11:28-29, Ga 6:2, He 13:3, 1P 3:8
Réciproques : Gn 42:24, Ex 18:9, Js 1:15, Rt 4:14, 1S 11:4, 2S 15:30, Est 4:5, Jb 2:11, Jb 6:14, Jb 16:4, Jb 19:21, Jb 42:11, Ps 35:27, Am 6:6, Lc 1:58, Lc 15:24, Jn 13:34, Ac 12:5, Ac 22:8, 2Co 2:2, 2Co 7:13, Ph 2:26
10:27 1Co 12:12, 1Co 12:14-20, Rm 12:5, Ep 1:23, Ep 4:12, Ep 5:23, Ep 5:30, Col 1:24
Réciproques : Ex 36:10, Jn 13:34, Jn 15:5, Ac 22:8, Rm 12:4, 1Co 1:30, 1Co 6:15, 1Co 10:17, Ga 3:16, Ep 3:6
10:28 1Co 12:7-11, Lc 6:14, Ac 13:1-3, Ac 20:28, Rm 12:6-8, Ep 2:20, Ep 3:5, Ep 4:11-13, He 13:17, He 13:24, 1P 5:1-4, Nb 11:17, Rm 12:8, 1Tm 5:17, He 13:17, He 13:24, 1Co 12:10, Ac 2:8-11
Réciproques : Ex 40:8, Ex 40:33, 1S 3:4, 1R 4:2, Es 62:6, Ez 3:17, Mt 9:38, Mt 13:27, Mc 16:17, Lc 10:2, Lc 19:13, Ac 2:4, Ac 2:11, Ac 2:17, Ac 11:27, Ac 15:32, Ac 19:6, Ac 28:8, Rm 10:15, Rm 12:5, 1Co 3:5, 1Co 11:4, 1Co 12:4, 1Co 12:5, 1Co 12:14, 1Co 12:18, 1Co 13:2, 1Co 13:8, 1Co 14:5, 1Co 16:16, 2Co 3:6, Ep 4:7, 1Th 5:12, 1Th 5:20, Jc 3:1, Jc 5:15, Ap 11:3
10:29 1Co 12:4-11, 1Co 12:14-20
Réciproques : Mt 13:27, Lc 19:13, Ac 13:1, Ac 15:32, Rm 10:15, 1Co 12:5, 1Co 12:10, 1Co 12:17, 1Co 13:1, Ep 3:5, Ep 4:11
10:30 Réciproques : Mc 16:17, 1Co 12:10, 1Co 13:1, 1Co 14:5, 1Co 14:13
10:31 1Co 8:1, 1Co 14:1, 1Co 14:39, Mt 5:6, Lc 10:42, 1Co 13:1-13, Ph 3:8, He 11:4
Réciproques : 2R 2:9, 1Co 14:12, 1Co 16:14
10:1 1Co 13:2-3, 1Co 12:8, 1Co 12:16, 1Co 12:29, 1Co 12:30, 1Co 14:6, 2Co 12:4, 2P 2:18, 1Co 8:1, Mt 25:45, Rm 14:15, Ga 5:6, Ga 5:22, 1Tm 1:5, 1P 4:8, 1Co 14:7-8
Réciproques : Mt 7:22, Mc 9:39, Mc 12:33, Lc 8:18, Jn 15:2, Ac 2:4, 1Co 9:27, 1Co 12:10, 1Co 12:31, 1Co 13:8, 1Co 13:13, 1Co 14:1, 1Co 14:37, 1Co 16:14, Ph 4:8, Col 3:14, 1Th 3:12, He 6:4, 2P 1:7, 1Jn 2:9, Ap 2:19
10:2 1Co 12:8-10, 1Co 12:28, 1Co 14:1, 1Co 14:6-9, Nb 24:15-24, Mt 7:22-23, 1Co 4:1, Mt 13:11, Rm 11:25, Rm 16:25, Ep 3:4, Ep 6:19, Col 1:26, 1Tm 3:16, 1Co 12:9, Mt 17:20, Mt 21:21, Mc 11:22-23, Lc 17:5-6, 1Co 13:1, 1Co 13:3, 1Co 16:22, Ga 5:16, Ga 5:22, 1Jn 4:8, 1Jn 4:20, 1Jn 4:21, 1Co 13:3, 1Co 7:19, 1Co 8:4, Mt 21:19, 2Co 12:11, Ga 6:3
Réciproques : Nb 24:16, 1S 19:23, 1R 13:20, Jb 9:5, Ps 18:7, Es 34:12, Mt 21:43, Mc 9:39, Lc 8:13, Lc 10:20, Jn 11:51, Ac 3:16, Ac 26:3, Rm 12:6, 1Co 1:5, 1Co 3:7, 1Co 8:1, 1Co 10:19, 1Co 12:10, 1Co 14:2, 1Co 15:51, 2Co 8:7, 1Th 5:20, Tt 3:9, He 6:4, Jc 2:14, Jc 2:18
10:3 Mt 6:1-4, Mt 23:5, Lc 18:22, Lc 18:28, Lc 19:8, Lc 21:3-4, Jn 12:43, Ga 5:26, Ph 1:15-18, Dn 3:16-28, Mt 7:22-23, Jn 13:37, Jn 15:13, Ac 21:13, Ph 1:20-21, Ph 2:3, Es 57:12, Jr 7:8, Jn 6:63, 1Tm 4:8, He 13:9, Jc 2:14-17
Réciproques : Lc 10:20, Lc 10:42, 1Co 13:1, 1Co 13:2, 1Co 14:6, He 4:2, Jc 2:17
10:4 Pr 10:12, 2Co 6:6, Ga 5:22, Ep 4:2, Col 1:11, Col 3:12, 2Tm 2:25, 2Tm 3:10, 2Tm 4:2, Jc 3:17, 1P 4:8, Ne 9:17, Pr 19:22, Pr 31:20, Pr 31:26, Lc 6:35-36, Ep 4:32, Col 3:12, 1P 3:8, 2P 1:7, 1Jn 3:16-18, 1Jn 4:11, 1Co 3:3, Gn 30:1, Gn 37:11, Mt 27:18, Rm 1:29, Rm 13:13, 2Co 12:20, Ga 5:21, Ga 5:26, Ph 1:15, 1Tm 6:4, Tt 3:3, Jc 3:14-16, Jc 4:5, 1P 2:1, 1S 25:21-22, 1S 25:33, 1S 25:34, 1R 20:10-11, Ps 10:5, Pr 13:10, Pr 17:14, Pr 25:8-10, Ec 7:8-9, Ec 10:4, Dn 3:19-22, 1Co 4:6, 1Co 4:18, 1Co 5:2, 1Co 8:1, Col 2:18, Ph 2:1-5
Réciproques : Gn 16:4, Nb 11:29, Jg 8:2, Rt 3:10, Pr 14:29, Mt 5:44, Mt 20:24, Mc 12:31, Lc 6:37, Lc 17:4, Lc 22:24, Jn 13:34, Rm 12:17, Rm 13:10, Rm 14:15, 1Co 13:7, 1Co 14:5, Ga 5:13, Ep 4:16, Ph 2:4, Ph 4:8, 1Th 1:3, 1Th 5:14, He 6:10, 1Jn 3:18
10:5 1Co 7:36, 1Co 11:13-16, 1Co 11:18, 1Co 11:21, 1Co 11:22, 1Co 14:33-40, Es 3:5, Ph 4:8, 2Th 3:7, 1Co 10:24, 1Co 10:33, 1Co 12:25, Rm 14:12-15, Rm 15:1-2, Ga 5:13, Ga 6:1-2, Ph 2:3-5, Ph 2:21, 2Tm 2:10, 1Jn 3:16-17, Nb 12:3, Nb 16:15, Nb 20:10-12, Ps 106:32-33, Pr 14:17, Mt 5:22, Mc 3:5, Jc 1:19, 2S 10:3, Jb 21:27, Jr 11:19, Jr 18:18-20, Jr 40:13-16, Mt 9:4, Lc 7:39
Réciproques : Gn 16:4, Gn 45:1, Nb 32:6, Js 1:15, Rt 3:10, 1Ch 19:3, Pr 14:29, Ec 7:21, Jr 40:14, Lc 11:53, Ac 11:29, Rm 12:17, Rm 14:15, 1Co 8:13, 2Co 7:13, Ep 4:2, Ph 2:4, 1Th 5:14
10:6 1S 23:19-21, 2S 4:10-12, Ps 10:3, Ps 119:136, Pr 14:9, Jr 9:1, Jr 13:17, Jr 20:10, Os 4:8, Os 7:3, Mi 7:8, Lc 19:41-42, Lc 22:5, Rm 1:32, Ph 3:18, Ex 18:9, Js 22:22-33, Rm 12:9, 2Co 7:9-16, Ph 1:4, Ph 1:18, Ph 2:17-18, 1Th 3:6-10, 2Jn 1:4, 3Jn 1:3
Réciproques : Gn 9:22, Ps 35:15, Pr 2:14, Pr 24:17, Jr 11:15, Ap 11:10
10:7 1Co 13:4, Nb 11:12-14, Dt 1:9, Pr 10:12, Ct 8:6-7, Rm 15:1, Ga 6:2, He 13:13, 1P 2:24, 1P 4:8, Ps 119:66, Lc 7:37-39, Lc 7:44-46, Lc 19:4-10, Rm 8:24, 1Co 9:18-22, Gn 29:20, Jb 13:15, Mt 10:22, 2Co 11:8-12, 2Th 1:4, 2Tm 2:3-10, 2Tm 2:24, 2Tm 3:11, 2Tm 4:5, Jc 1:12
Réciproques : Nb 16:22, Dt 22:27, 1S 1:13, 2S 10:3, Pr 24:17, Ga 5:22, Ep 4:2, Ph 1:7, He 10:36, He 11:27, Ap 2:3
10:8 1Co 13:10, 1Co 13:13, Lc 22:32, Ga 5:6, 1Co 13:1, 1Co 12:10, 1Co 12:28-30, 1Co 14:39, Ac 2:4, Ac 19:6, Jr 49:7, He 8:13
Réciproques : 1Co 1:5, 1Co 12:8, 1Co 14:6, 2Co 8:7, He 12:15
10:9 1Co 13:12, 1Co 2:9, 1Co 8:2, Jb 11:7-8, Jb 26:14, Ps 40:5, Ps 139:6, Pr 30:4, Mt 11:27, Rm 11:34, Ep 3:8, Ep 3:18, Ep 3:19, Col 2:2-3, 1P 1:10-12, 1Jn 3:2
Réciproques : 1Ch 17:2, Mc 8:24, 1Co 14:1, 1Co 14:6, 1Th 5:20
10:10 1Co 13:12, Es 24:23, Es 60:19-20, 2Co 5:7-8, Ap 21:22-23, Ap 22:4-5
Réciproques : 1Co 13:8, 2Co 3:7, Ph 3:12, He 6:1
10:11 1Co 3:1-2, 1Co 14:20, Ec 11:10, Ga 4:1
Réciproques : 1S 3:8, 2Co 5:17, He 5:13
10:12 2Co 3:18, 2Co 5:7, Ph 3:12, Jc 1:23, Jg 14:12-19, Ez 17:2, Ex 33:11, Nb 12:8, Mt 5:8, Mt 18:10, Rm 8:18, 1Jn 3:2, Ap 22:4, 1Co 13:9-10, Jn 10:15
Réciproques : Ex 33:23, Nb 14:14, 1S 3:8, Jb 4:12, Jb 19:26, Jb 37:19, Ps 16:11, Ct 2:9, Es 52:8, Ez 1:28, Ez 40:16, Ez 40:25, Ez 41:16, Lc 5:8, Jn 17:24, Ga 4:9, He 12:14, He 12:23
10:13 1Co 3:14, 1P 1:21, 1Jn 2:14, 1Jn 2:24, 1Jn 3:9, Lc 8:13-15, Lc 22:32, Ga 5:6, He 10:35, He 10:39, He 11:1-7, 1Jn 5:1-5, Ps 42:11, Ps 43:5, Ps 146:5, Lm 3:21-26, Rm 5:4-5, Rm 8:24-25, Rm 15:13, Col 1:5, Col 1:27, 1Th 5:8, He 6:11, He 6:19, 1P 1:21, 1Jn 3:3, 1Co 13:1-8, 1Co 8:1, 1Co 8:3, 2Co 5:10, 2Co 5:15, Ga 5:6, 1Jn 2:10, 1Jn 4:7-18, 1Co 13:8, 1Co 14:1, 1Co 16:14, Mc 12:29-31, Lc 10:27, Ga 5:13-22, Ph 1:9, Col 3:14, 1Tm 1:5, 2Tm 1:7, 1Jn 4:7-9, 2Jn 1:4-6
Réciproques : Mt 9:16, Rm 12:12, 2Co 9:9, Ga 5:22, Ep 4:16, 1Th 1:3, 1Th 3:6, Jc 2:17, 1P 1:3, 1P 1:13, 1Jn 4:12
10:1 Pr 15:9, Pr 21:21, Es 51:1, Rm 9:30, Rm 14:19, 1Tm 5:10, 1Tm 6:11, He 12:14, 1P 3:11-13, 3Jn 1:11, 1Co 13:1-8, 1Co 13:13, 2Tm 2:22, 2P 1:7, 1Co 12:1, 1Co 12:31, Ep 1:3, 1Co 14:3-5, 1Co 14:24, 1Co 14:25, 1Co 14:37, 1Co 14:39, 1Co 13:2, 1Co 13:9, Nb 11:25-29, Rm 12:6, 1Th 5:20, 1Tm 4:14
Réciproques : Ac 19:6, 1Co 11:4, 1Co 12:10, 1Co 14:5, 1Co 14:6, 1Co 14:12, 1Co 16:14, Ep 4:16, 1Th 5:15, 1Tm 1:5, 1P 3:13, 1P 4:8
10:2 1Co 14:9-11, 1Co 14:16, 1Co 14:21, 1Co 14:22, Gn 11:7, Gn 42:23, Dt 28:49, 2R 18:26, Ac 2:4-11, Ac 10:46, Ac 19:6, Ac 22:9, 1Co 2:7, 1Co 2:10, 1Co 13:2, 1Co 15:51, Ps 49:3-4, Ps 78:2, Mt 13:11, Mc 4:11, Rm 16:25, Ep 3:3-9, Ep 6:19, Col 1:26-27, Col 2:2, 1Tm 3:9, 1Tm 3:16, Ap 10:7
Réciproques : 1Co 2:13, 1Co 12:10, 1Co 14:14
10:3 1Co 14:4, 1Co 14:12, 1Co 14:26, 1Co 8:1, 1Co 10:23, Ac 9:31, Rm 14:19, Rm 15:2, Ep 4:12-16, Ep 4:29, 1Th 5:11, 1Tm 1:4, Jud 1:20, Lc 3:18, Ac 13:15, Ac 14:22, Ac 15:32, Rm 12:8, 1Th 2:3, 1Th 4:1, 1Th 5:11, 1Th 5:14, 2Th 3:12, 1Tm 4:13, 1Tm 6:2, 2Tm 4:2, Tt 1:9, Tt 2:6, Tt 2:9, Tt 2:15, He 3:13, He 10:25, He 13:22, 1P 5:12, 1Co 14:31, 2Co 1:4, 2Co 2:7, Ep 6:22, Col 4:8, 1Th 2:11, 1Th 3:2, 1Th 4:18, 1Th 5:11-14
Réciproques : 1S 19:20, Rm 12:6, 1Co 12:10, 1Co 14:5, 1Co 14:22, 1Co 14:39, 1Th 5:20
10:4 1Co 14:14, 1Co 14:3, 1Co 14:18, 1Co 14:19
Réciproques : Gn 20:7, Ac 9:31, 1Co 14:12, 1Co 14:17, 1Co 14:26, Ep 4:12
10:5 1Co 12:28-30, 1Co 13:4, Nb 11:28-29, 1Co 14:1, 1Co 14:3, 1Co 14:12-13, 1Co 14:26-28, 1Co 12:10, 1Co 12:30
Réciproques : Gn 30:34, Mc 16:17, Ac 2:4, Ac 9:31, 1Co 1:5, 1Co 4:19, 1Co 12:7, 1Co 14:39, Ep 4:12, 1Th 5:11
10:6 1Co 10:33, 1Co 12:7, 1Co 13:3, 1S 12:21, Jr 16:19, Jr 23:32, Mt 16:26, 2Tm 2:14, Tt 3:8, He 13:9, 1Co 14:26-30, Mt 11:25, Mt 16:17, 2Co 12:1, 2Co 12:7, Ep 1:17, Ph 3:15, 1Co 12:8, 1Co 13:2, 1Co 13:8, 1Co 13:9, Rm 15:14, 2Co 11:6, Ep 3:4, 2P 1:5, 2P 3:18, 1Co 14:1, 1Co 13:2, 1Co 14:26, Rm 16:17, 2Tm 3:10, 2Tm 3:16, 2Tm 4:2, 2Jn 1:9
Réciproques : Ac 20:20, 1Co 1:5, 1Co 13:1, 1Co 14:17, 1Co 14:30, 1Tm 4:13
10:7 1Co 13:1, 1Co 14:8, Nb 10:2-10, Mt 11:17, Lc 7:32
Réciproques : Mc 13:14
10:8 Nb 10:9, Js 6:4-20, Jg 7:16-18, Ne 4:18-21, Jb 39:24-25, Es 27:13, Am 3:6, Ep 6:11-18
Réciproques : 2S 18:16, Mc 13:14, 1Co 13:1, 1Co 14:7
10:9 1Co 14:19, 1Co 9:26
Réciproques : Est 8:9, 1Co 14:2
10:11 1Co 14:21, Ac 28:2, Ac 28:4, Rm 1:14, Col 3:11
10:12 1Co 14:1, 1Co 12:7, 1Co 12:31, Tt 2:14, 1Co 14:32, 1Co 14:3-4, 1Co 14:26
Réciproques : Pr 18:2, Ac 9:31, Rm 14:19, 1Co 10:23, 1Co 14:5, 2Co 8:7, Ep 4:12, 1Th 5:11
10:13 1Co 14:27-28, 1Co 12:10, 1Co 12:30, Mc 11:24, Jn 14:13-14, Ac 1:14, Ac 4:29-31, Ac 8:15
Réciproques : 1Co 14:5
10:14 1Co 14:2, 1Co 14:15, 1Co 14:16, 1Co 14:19
Réciproques : Ps 47:7, Rm 1:9, 1Co 14:4, Ep 4:12
10:15 1Co 10:19, Rm 3:5, Rm 8:31, Ph 1:18, 1Co 14:19, Jn 4:23-24, Rm 1:9, Ep 5:17-20, Ep 6:18, Col 3:16, Jud 1:20, Ps 47:7, Rm 12:1-2
Réciproques : Ps 103:1, Ps 138:1, Mc 14:26, Jn 14:17, Rm 3:9, 1Co 14:14
10:16 1Co 14:2, 1Co 14:14, 1Co 14:23-24, Es 29:11-12, Jn 7:15, Ac 4:13, 1Co 11:24, 1Co 16:24, Nb 5:22, Dt 27:15-26, 1R 1:36, 1Ch 16:36, Ps 41:13, Ps 72:19, Ps 89:52, Ps 106:48, Jr 28:6, Mt 6:13, Mt 28:20, Mc 16:20, Jn 21:25, Ap 5:14, Ap 22:20, 1Co 1:4-8
Réciproques : Nb 6:24, Ne 8:6, Jr 11:5, Rm 1:14, Rm 9:5, 2Co 13:14, Ap 19:4
10:17 1Co 14:4, 1Co 14:6
Réciproques : 1Co 10:23, 1Co 12:7
10:18 1Co 1:4-6, 1Co 4:7
Réciproques : Ac 2:4, 1Co 1:14, 1Co 14:4, 2Co 12:12
10:19 1Co 14:4, 1Co 14:21, 1Co 14:22
Réciproques : Est 1:22, Ha 2:2, Ac 8:30, 1Co 12:7, 1Co 14:9, 1Co 14:14, 1Co 14:15, 1Co 14:31, 2Co 3:12, Ep 4:29, Col 4:5, He 5:12
10:20 1Co 3:1-2, 1Co 13:11, Ps 119:99, Es 11:3, Rm 16:19, Ep 4:14-15, Ph 1:9, He 5:12-13, He 6:1-3, 2P 3:18, Ps 131:1-2, Mt 11:25, Mt 18:3, Mt 19:4, Mc 10:15, 1P 2:2, Ps 119:99, 1Co 2:6, Ph 3:15
Réciproques : 2Ch 13:7, Esd 8:18, Ne 4:13, Est 1:22, Est 5:4, Jb 34:2, Jb 36:4, Pr 13:16, Ec 10:10, Es 46:8, Jr 4:22, Ez 1:10, Mt 10:16, Mt 19:14, Mc 10:14, Mc 13:14, Lc 9:47, Lc 18:16, Ac 10:46, 1Co 8:1, 1Co 10:7, 1Co 10:15, 1Co 16:13, Ep 4:13, Ep 4:31, Ep 5:15, Col 4:12, 1P 2:1, 2P 1:5, Ap 4:7
10:21 Jn 10:34, Rm 3:19, Dt 28:49, Es 28:11-12, Jr 5:15
Réciproques : Ps 81:5, Es 33:19, Ac 2:4, 1Co 14:2, 1Co 14:11, 1Co 14:19, 1Co 14:34
10:22 Mc 16:17, Ac 2:6-12, Ac 2:32-36, 1Tm 1:9, 1Co 14:3
Réciproques : Ps 81:5, 1Co 12:7, 1Co 14:2, 1Co 14:19, 1Th 5:20
10:23 1Co 11:18, Os 9:7, Jn 10:20, Ac 2:13, Ac 26:24
Réciproques : Gn 11:7, Gn 11:9, Ac 11:26, Ac 14:27, Rm 1:14, 1Co 11:17, 1Co 12:10, 1Co 14:16, He 10:25
10:24 1Co 2:15, Jn 1:47-49, Jn 4:29, Ac 2:37, He 4:12-13
Réciproques : 1S 19:20, 1Ch 25:1, Mc 12:17, Lc 4:32, Jn 4:19, Jn 8:7, Jn 16:8, Ac 13:1, Ac 24:25, Rm 1:14, Rm 1:16, Rm 12:6, 1Co 12:10, 1Co 14:1, 1Co 14:16, 1Co 14:39, Tt 1:9, Jc 2:9, 1Jn 3:20
10:25 Gn 44:14, Dt 9:18, Ps 72:11, Es 60:14, Lc 5:8, Lc 8:28, Ap 5:8, Ap 19:4, Es 45:14, Za 8:23
Réciproques : Gn 21:22, Gn 26:28, Dt 7:21, Js 22:31, 1S 9:19, 1S 19:20, 2R 19:17, Mt 5:16, Mt 8:2, Mc 12:17, Lc 4:32, Jn 1:48, Jn 4:19, Jn 4:29, Jn 8:7, Ac 2:37, Ac 13:1, Ac 24:25, Rm 1:16, 1Co 14:1, 1Co 14:39, Phm 1:6, He 4:12, 1P 2:12, 1Jn 3:20
10:26 1Co 14:6, 1Co 12:8-10, 1Co 14:4-5, 1Co 14:12, 1Co 14:40, 1Co 12:7, Rm 14:19, 2Co 12:19, 2Co 13:10, Ep 4:12, Ep 4:16, Ep 4:29, 1Th 5:11
Réciproques : Ac 2:4, Ac 2:17, Ac 9:31, 1Co 1:5, 1Co 10:23, 1Co 11:17, 1Co 12:10, 1Co 14:3, 1Co 14:30, Ep 5:19, Col 3:16, 1Tm 4:13, Jc 5:13
10:27 Réciproques : 1Co 12:10, 1Co 14:13
10:28 Réciproques : 1Co 14:13, 1Th 5:21
10:29 1Co 14:39, 1Co 12:10, 1Th 5:19-21, 1Jn 4:1-3
Réciproques : Ac 2:4, Ac 15:32, Rm 12:6, 1Co 14:32, 1Th 5:11, 1Th 5:20
10:30 1Co 14:6, 1Co 14:26, Jb 32:11, Jb 32:15-20, Jb 33:31-33, 1Th 5:19-20
Réciproques : Ac 15:13, 1Co 2:10, 1Co 14:32
10:31 1Co 14:3, 1Co 14:19, 1Co 14:35, Pr 1:5, Pr 9:9, Ep 4:11-12, Rm 1:12, 2Co 1:4, 2Co 7:6-7, Ep 6:22, 1Th 4:18, 1Th 5:11, 1Th 5:14
Réciproques : Rm 12:6, 1Co 12:10
10:32 1Co 14:29-30, 1S 10:10-13, 1S 19:19-24, 2R 2:3, 2R 2:5, Jb 32:8-11, Jr 20:9, Ac 4:19-20, 1Jn 4:1
Réciproques : Nb 11:25, Ez 1:20, Ac 11:27, Ac 15:32, Rm 12:6, 1Co 12:10, 1Co 14:12
10:33 1Co 7:15, Lc 2:14, Rm 15:33, Ga 5:22, 2Th 3:16, He 13:20, Jc 3:17-18, 1Co 4:17, 1Co 7:17, 1Co 11:16
Réciproques : Nb 2:2, Nb 7:11, Nb 7:17, Nb 10:28, Jg 6:26, Mc 6:39, 1Co 6:1, 1Co 13:5, Ph 4:9, 1Th 5:23, Jc 3:16
10:34 1Co 11:5, 1Tm 2:11-12, 1Co 14:35, 1Co 11:3, 1Co 11:7-10, Ep 5:22-24, Ep 5:33, Col 3:18, Tt 2:5, 1P 3:1-6, 1Co 14:21, Gn 3:16, Nb 30:3-13, Est 1:17-20
Réciproques : Ex 15:20, Nb 30:8, 1Co 9:8, 1Co 11:16
10:35 Ep 5:25-27, 1P 3:7, 1Co 14:34, 1Co 11:6, 1Co 11:14, Ep 5:12
Réciproques : 1Co 14:31, 1Tm 2:11
10:36 Es 2:3, Mi 4:1-2, Za 14:8, Ac 13:1-3, Ac 15:35-36, Ac 16:9-10, Ac 17:1, Ac 17:10, Ac 17:11, Ac 17:15, Ac 18:1-17, 2Co 10:13-16, 1Th 1:8, 1Co 4:7
Réciproques : Ac 8:31, 1Co 7:40, 2Co 12:20
10:37 1Co 8:2, 1Co 13:1-3, Nb 24:3-4, Nb 24:16, Rm 12:3, 2Co 10:7, 2Co 10:12, 2Co 11:4, 2Co 11:12-15, Ga 6:8, 1Co 7:25, 1Co 7:40, Lc 10:16, 1Th 4:1-8, 2P 3:2, 1Jn 4:6, Jud 1:17
Réciproques : Mt 28:20, Lc 8:18, Ac 8:31, Ac 15:28, 1Co 2:15, 1Co 9:3, 1Co 12:1, 1Co 14:1, 2Co 12:20, Ga 6:1, 1Th 5:20, 2Th 3:4
10:38 Os 4:17, Mt 7:6, Mt 15:14, 1Tm 6:3-5, 2Tm 4:3-4, Ap 22:11-12
Réciproques : 1Co 10:1
10:39 1Co 14:1, 1Co 14:3, 1Co 14:5, 1Co 14:24, 1Co 14:25, 1Co 12:31, 1Th 5:20
Réciproques : 1Co 12:10, 1Co 13:8, 1Co 14:29
10:40 1Co 14:26-33, 1Co 11:34, Rm 13:13, Col 2:5, Tt 1:5
Réciproques : Lv 24:6, Nb 2:2, Nb 2:17, Nb 7:11, Nb 10:28, Jg 6:26, 1Ch 15:13, 1Ch 24:19, 2Ch 29:35, Ez 44:18, Mc 6:39, Lc 9:14
10:1 1Co 15:3-11, 1Co 1:23-24, 1Co 2:2-7, Ac 18:4-5, Ga 1:6-12, 1Co 1:4-8, Mc 4:16-20, Jn 12:48, Ac 2:41, Ac 11:1, 1Th 1:6, 1Th 2:13, 1Th 4:1, 2Th 3:6, Rm 5:2, 2Co 1:24, 1P 5:12
Réciproques : Ex 4:15, Ex 19:7, Esd 7:6, Jn 17:8, 1Co 3:6, 1Co 16:13, Ga 1:11, 2Tm 2:8, 1P 1:25, 2P 3:16, 1Jn 1:3
10:2 1Co 1:18, 1Co 1:21, Ac 2:47, Rm 1:16, 2Co 2:15, Ep 2:8, 2Tm 1:9, 1Co 15:11-12, Pr 3:1, Pr 4:13, Pr 6:20-23, Pr 23:23, Col 1:23, 2Th 2:15, He 2:1, He 3:6, He 3:14, He 4:14, He 10:23, 1Co 15:14, Ps 106:12-13, Lc 8:13, Jn 8:31-32, Ac 8:13, 2Co 6:1, Ga 3:4, Jc 2:14, Jc 2:17, Jc 2:26
Réciproques : Mt 15:9, Rm 11:22, 1Co 11:2, 1Co 15:10, 1Co 15:17, 1Co 16:13, Ga 2:21, 1Th 2:1, Jc 1:21, Jc 1:26
10:3 1Co 4:1-2, 1Co 11:2, 1Co 11:23, Ez 3:17, Mt 20:18-19, Mc 16:15-16, Lc 24:46-47, Ga 1:12, Mt 26:28, Rm 3:25, Rm 4:25, 2Co 5:21, Ga 1:4, Ga 3:13, Ep 1:7, Ep 5:2, He 10:11-12, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 2:2, Ap 1:5, Gn 3:15, Ps 22:1-31, Ps 69:1-36, Es 53:1-12, Dn 9:24-26, Za 13:7, Lc 24:26-27, Lc 24:46, Ac 3:18, Ac 26:22-23, 1P 1:11, 1P 2:24
Réciproques : Ex 34:32, Lv 8:4, Nb 19:12, Nb 29:40, Dt 4:5, 2S 7:17, Ps 22:15, Ps 40:7, Es 53:5, Es 59:21, Ez 33:7, Mt 16:21, Mt 17:23, Mt 26:24, Mc 16:6, Lc 12:1, Lc 18:33, Lc 22:22, Lc 24:44, Jn 1:29, Jn 2:19, Ac 10:40, Ac 17:3, Ac 17:18, Ac 17:31, Ac 18:28, Ac 20:20, Ac 22:14, Ac 25:19, 1Co 5:7, 1Co 15:1, 1Co 15:11, 1Th 5:10, 1Tm 2:1, 2Tm 3:15
10:4 Es 53:9, Mt 27:57-60, Mc 15:43-46, Lc 23:50-53, Jn 19:38-42, Ac 13:29, Rm 6:4, Col 2:12, 1Co 15:16-21, Mt 20:19, Mt 27:63-64, Mt 28:1-6, Mc 9:31, Mc 10:33-34, Mc 16:2-7, Lc 9:22, Lc 18:32-33, Lc 24:5-7, Jn 2:19-21, Jn 20:1-9, Ac 1:3, Ac 2:23-24, Ac 2:32, Ac 13:30, Ac 17:31, He 13:20, Ps 2:7, Ps 16:10-11, Es 53:10-12, Os 6:2, Jon 1:17, Mt 12:40, Lc 24:26, Lc 24:46, Ac 2:25-33, Ac 13:30-37, Ac 26:22-23, 1P 1:11
Réciproques : Gn 22:4, Lv 7:17, Nb 19:12, Ps 40:7, Mt 16:21, Mt 17:23, Mt 28:7, Mc 8:31, Mc 14:28, Lc 22:22, Lc 24:44, Jn 19:42, Jn 20:9, Ac 3:18, Ac 10:40, Ac 17:18, Ac 18:28, Ac 25:19, Rm 4:25, 1Co 5:7, 1Co 15:11, 1Co 15:12, 1Co 15:20, 1Th 1:10, 2Tm 2:8, 2Tm 3:15
10:5 Lc 24:34-35, 1Co 1:12, 1Co 3:22, 1Co 9:5, Jn 1:42, Mc 16:14, Lc 24:36-49, Jn 20:19-26, Ac 1:2-14, Ac 10:41
Réciproques : Mc 16:7, Jn 16:16, Jn 20:25, Ac 1:3, Ac 13:31
10:6 Mt 28:10, Mt 28:16, Mt 28:17, Mc 16:7, 1Co 15:18, Ac 7:60, Ac 13:36, 1Th 4:13, 1Th 4:15, 2P 3:4
Réciproques : Mt 26:32, Mt 28:7, Ac 1:15, 1Co 15:51
10:7 Lc 24:50, Ac 1:2-12
Réciproques : Mt 10:2, Mc 3:18, Ac 1:13, Ac 12:17
10:8 1Co 9:1, Ac 9:3-5, Ac 9:17, Ac 18:9, Ac 22:14, Ac 22:18, Ac 26:16, 2Co 12:1-6
Réciproques : Nb 12:12, Jb 3:16, Jb 42:6, Ps 66:16, Dn 2:30, Mt 15:27, Ac 8:19, Ac 9:27, Rm 1:1, 2Co 12:11, Ga 1:23, 2Jn 1:8
10:9 2Co 11:5, 2Co 12:11, Ep 3:7-8, Ac 8:3, Ac 9:1-19, Ac 22:4-5, Ac 26:9-11, Ga 1:13, Ga 1:23, Ph 3:6, 1Tm 1:13-14
Réciproques : Dt 9:7, Jg 6:15, 1Ch 29:14, Jb 42:6, Mt 11:11, Mt 15:27, Lc 7:43, Lc 15:19, Lc 17:10, Lc 18:11, Ac 8:19, Ac 20:19, Ac 20:28, Ac 26:10, 1Co 1:1, 1Co 9:1, 1Co 11:22, Ph 2:3, 1Tm 1:15, 2P 1:1
10:10 1Co 4:7, Rm 11:1, Rm 11:5, Rm 11:6, Ep 2:7-8, Ep 3:7-8, 1Tm 1:15-16, 1Co 15:2, 2Co 6:1, Rm 15:17-20, 2Co 10:12-16, 2Co 11:23-30, 2Co 12:11, Mt 10:20, 2Co 3:5, Ga 2:8, Ep 3:7, Ph 2:13, Ph 4:13, Col 1:28-29
Réciproques : Gn 6:8, Gn 31:41, Gn 41:16, 1S 11:13, 1Ch 16:28, 1Ch 29:14, Ne 4:21, Ne 4:23, Ne 7:5, Ps 18:29, Ps 108:13, Ec 9:10, Mt 25:16, Mt 25:20, Mt 25:37, Lc 7:43, Lc 10:2, Lc 17:10, Lc 18:11, Lc 19:16, Jn 3:21, Jn 3:27, Ac 7:25, Ac 9:15, Ac 14:27, Ac 15:4, Ac 15:40, Ac 18:27, Ac 20:7, Ac 20:19, Ac 21:19, Rm 1:5, Rm 12:3, Rm 15:15, Rm 16:12, 1Co 3:6, 1Co 3:10, 1Co 7:25, 2Co 1:12, 2Co 2:16, 2Co 6:5, 2Co 8:1, 2Co 11:5, 2Co 12:9, Ga 1:15, Ga 2:9, Col 1:6, 1Th 2:1, 1Th 5:12, 1Tm 1:12, 1Tm 1:14, 1Tm 5:17, 1P 2:19, 1P 4:10, Ap 4:10
10:11 1Co 15:3-4, 1Co 2:2
Réciproques : 1Co 3:10, 1Co 15:2, Ph 1:18, Col 1:6, 2Tm 2:8
10:12 1Co 15:4, 1Co 15:13-19, Ac 26:8, 2Th 2:17
Réciproques : Mt 13:27, Mt 22:23, Lc 20:27, Jn 2:19, Jn 5:19, Jn 14:9, Ac 2:24, Ac 4:2, Ac 10:40, Ac 24:15, Rm 9:19, 1Co 3:10, 1Co 15:2, 2Co 11:29, Col 1:28, 1Th 4:14, 2Tm 2:18
10:13 1Co 15:20, Jn 11:25-26, Ac 23:8, Rm 4:24-25, Rm 8:11, Rm 8:23, 2Co 4:10-14, Col 3:1-4, 1Th 4:14, 2Tm 4:8, He 2:14, He 13:20, 1P 1:3, Ap 1:18
Réciproques : Mc 12:18, 1Co 15:12, 1Co 15:15, He 6:2
10:14 1Co 15:2, 1Co 15:17, Ps 73:13, Es 49:4, Gn 8:8, Mt 15:9, Ac 17:31, Ga 2:2, Jc 1:26, Jc 2:20
Réciproques : Ps 127:1, Mc 7:7, Jn 16:10, Ac 25:19, Rm 10:9, Ga 2:21
10:15 Ex 23:3, Jb 13:7-10, Rm 3:7-8, Ac 2:24, Ac 2:32, Ac 4:10, Ac 4:33, Ac 10:39-42, Ac 13:30-33, Ac 20:21, 1Co 15:13, 1Co 15:20
Réciproques : Pr 30:6, Es 43:10, Mt 28:16, Rm 11:2, 1Co 6:14, He 13:20, Jc 1:26
10:16 Réciproques : Rm 8:11, 1Co 15:4, 1Co 15:29
10:17 1Co 15:2, 1Co 15:14, Rm 4:25, Ez 33:10, Jn 8:21-24, Ac 5:31, Ac 13:38-39, Rm 5:10, Rm 8:33-34, He 7:23-28, He 9:22-28, He 10:4-12, 1P 1:3, 1P 1:21
Réciproques : Esd 9:15, Ga 2:21
10:18 1Co 15:6, 1Th 4:13-14, Ap 14:13
Réciproques : Pr 25:22, Jn 8:21, Jn 11:11, Jn 11:25, Ac 7:60, Ac 13:36, 1Co 15:51
10:19 Ps 17:14, Ec 6:11, Ec 9:9, Lc 8:14, Lc 21:34, 1Co 6:3-4, 2Tm 2:4, Ep 1:12-13, 1Th 1:3, 2Tm 1:12, 1P 1:21, 1Co 4:9-13, Mt 10:21-25, Mt 24:9, Jn 16:2, Jn 16:33, Ac 14:22, 2Tm 3:12, Ap 14:13
Réciproques : Ec 2:20, Rm 15:12, Col 1:5, 1Th 4:13
10:20 1Co 15:4-8, 1Co 15:23, Ac 26:23, Rm 8:11, Col 1:18, 1P 1:3, Ap 1:5
Réciproques : Ex 23:19, Ex 34:26, Lv 2:12, Lv 2:14, Lv 23:10, Lv 23:17, Nb 15:20, Nb 28:26, Dt 26:2, 2Ch 31:5, Es 26:19, Dn 12:2, Mt 8:11, Mt 27:52, Jn 11:25, Jn 14:19, Ac 7:60, 1Co 15:13, 1Co 15:15, 1Co 15:51, 2Co 4:14, 2Co 9:6, Col 2:12
10:21 1Co 15:22, Rm 5:12-17, Jn 11:25, Rm 6:23
Réciproques : Gn 3:19, Gn 5:5, Ps 145:13, Os 13:14, Mi 2:13, Rm 5:17, 1Co 15:48, Ph 3:10, Ap 20:12
10:22 1Co 15:45-49, Gn 2:17, Gn 3:6, Gn 3:19, Jn 5:21-29, Rm 5:12-21
Réciproques : Gn 5:5, Es 26:19, Os 13:14, Jn 5:28, Jn 6:57, Ac 17:26, Rm 5:17, Rm 5:18, Rm 8:1, 1Co 15:21, 1Co 15:48
10:23 1Co 15:20, Es 26:19, 1Th 4:15-17, 1Co 3:23, 2Co 10:7, Ga 3:29, Ga 5:24
Réciproques : Dt 26:2, Ml 3:17, Mc 9:41, Ac 4:2, Rm 8:9, Rm 14:8, 1Co 4:5, 1Co 11:26, Col 1:13, 1Th 2:19, 1Th 3:13, 1Th 4:14, 1Th 4:16, 1Jn 2:28
10:24 Dn 12:4, Dn 12:9, Dn 12:13, Mt 10:22, Mt 13:39-40, Mt 24:13, 1P 4:7, Es 9:7, Dn 7:14, Dn 7:27, Mt 11:27, Mt 28:18, Lc 10:22, Jn 3:35, Jn 13:3, 1Tm 6:15
Réciproques : Gn 49:9, Ps 8:6, Ps 72:5, Dn 2:44, Dn 7:9, Mc 16:19, Lc 1:33, Jn 14:28, Ph 2:9, He 2:8, 1P 3:22, Ap 17:14
10:25 Ps 2:6-10, Ps 45:3-6, Ps 110:1, Mt 22:44, Mc 12:36, Lc 20:42-43, Ac 2:34, Ep 1:22, He 1:13, He 10:12-13
Réciproques : Nb 24:19, Dt 33:7, Js 10:28, 2S 22:48, 1R 5:3, 1Ch 17:10, 1Ch 17:12, 2Ch 10:16, Ps 16:5, Ps 18:39, Ps 21:8, Ps 47:3, Ps 71:24, Ps 72:5, Ps 89:33, Es 9:6, Ez 34:24, Dn 2:35, Dn 2:44, Dn 7:9, Mi 5:9, Mt 11:27, Mc 16:19, Lc 1:33, Lc 19:12, Jn 5:27, Jn 17:2, Ph 3:21, Col 1:18, He 1:2, He 1:8, He 2:8, He 10:29, Ap 6:2
10:26 1Co 15:55, Es 25:8, Os 13:14, Lc 20:36, 2Tm 1:10, He 2:14, Ap 20:14, Ap 21:4
Réciproques : Ps 9:6, He 1:13
10:27 Ps 8:6, Mt 11:27, Mt 28:18, Jn 3:35, Jn 13:3, Ep 1:20, Ph 2:9-11, He 1:13, He 2:8, He 10:12, 1P 3:22, Ap 1:18
Réciproques : Dn 7:14, Ac 10:36, 1Co 11:3, He 10:29
10:28 Ps 2:8-9, Ps 18:39, Ps 18:47, Ps 21:8-9, Dn 2:34-35, Dn 2:40-45, Mt 13:41-43, Ph 3:21, Ap 19:11-21, Ap 20:2-4, Ap 20:10-15, 1Co 3:23, 1Co 11:3, Jn 14:28, 1Co 12:6, Ep 1:23, Col 3:11
Réciproques : Jg 4:23, 2Th 3:13
10:29 1Co 15:16, 1Co 15:32, Rm 6:3-4, Mt 20:22
Réciproques : Mt 28:19, Jn 11:25
10:30 1Co 15:31, Rm 8:36-39, 2Co 4:7-12, 2Co 6:9, 2Co 11:23-27, Ga 5:11
Réciproques : 1S 20:3, 2S 23:17, 1Ch 11:19, Ps 44:22, Lc 9:23, Ac 15:26, 1Co 4:9, Ph 1:30
10:31 Gn 43:3, 1S 8:9, Jr 11:7, Za 3:6, Ph 3:3, 2Co 1:12, 2Co 2:14, 1Th 2:19, 1Th 3:9, 1Co 4:9-13, Ac 20:23, Rm 8:36, 2Co 4:10-11, 2Co 11:23
Réciproques : 1S 20:3, Ps 44:22, Ps 119:109, Mc 8:34, Lc 9:23, Ac 14:19, Ac 21:13, 1Co 15:30, 2Co 1:14, 2Co 6:9, 2Co 7:5, Ph 1:20, Ph 2:1
10:32 Rm 6:19, Ga 3:15, 2P 2:12, Jud 1:10, Ac 19:1, Ac 19:23-41, 2Co 1:8-10, Jb 35:3, Ps 73:13, Ml 3:14-15, Lc 9:25, Ec 2:24, Ec 11:9, Es 22:13, Es 56:12, Lc 12:19
Réciproques : Gn 25:34, Pr 23:35, Es 21:5, Rm 3:1, 1Co 15:29, 1Co 16:8, 1Co 16:9, 2Co 11:26, Ep 4:29, 2Th 3:2, Ap 1:11
10:33 1Co 6:9, Mt 24:4, Mt 24:11, Mt 24:24, Ga 6:7, Ep 5:6, 2Th 2:10, Ap 12:9, Ap 13:8-14, 1Co 5:6, Pr 9:6, Pr 13:20, 2Tm 2:16-18, He 12:15, 2P 2:2, 2P 2:18-20
Réciproques : Gn 13:12, Gn 39:10, Gn 39:12, Lv 11:24, Lv 14:36, Lv 15:4, Lv 15:20, Nb 11:4, Dt 7:16, Dt 20:8, Dt 20:18, Js 23:7, Rt 2:23, 1R 11:2, 1R 22:4, Jb 34:8, Ps 26:4, Ps 106:35, Ps 119:115, Ps 141:4, Pr 2:12, Pr 4:14, Pr 22:25, Mc 13:5, Lc 22:55, Jn 18:18, Rm 6:19, 1Co 3:18, 2Co 6:14, Ga 2:13, Ga 5:9, Ep 4:29, Jc 1:22
10:34 Jl 1:5, Jon 1:6, Rm 13:11, Ep 5:14, Ps 4:4, Ps 119:11, Jn 5:14, Jn 8:11, 1Co 8:7, Rm 1:28, 1Th 4:5, 1Co 6:5, He 5:11-12
Réciproques : Jg 5:12, 1Ch 28:9, Pr 13:20, Pr 20:13, Ct 3:2, Es 51:17, Jr 9:6, Jr 10:25, Os 4:1, Mc 8:21, Jn 8:19, Jn 11:11, Jn 15:21, Jn 17:3, Jn 17:25, 1Co 8:1, Ga 4:9, 1Th 5:6, 1Th 5:7, 2Th 1:8, 2Tm 2:26, Tt 2:2, 1Jn 2:1
10:35 Jb 11:12, Jb 22:13, Ps 73:11, Ec 11:5, Ez 37:3, Ez 37:11, Jn 3:4, Jn 3:9, Jn 9:10, 1Co 15:38-53, Mt 22:29-30, Ph 3:21
Réciproques : Rm 9:19, Col 2:8, Jc 2:20
10:36 Lc 12:20, Lc 24:25, Rm 1:22, Ep 5:15, Jn 12:24
Réciproques : 2Ch 16:9, Jb 14:8, Os 14:7, Lc 11:40, 2Co 11:29, Col 2:8, Col 2:13, Jc 2:20
10:37 Réciproques : Lv 11:37, Mc 4:27, 2Co 2:14
10:38 1Co 3:7, Gn 1:11-12, Ps 104:14, Es 61:11, Mc 4:26-29
Réciproques : Mc 4:27, 1Co 12:18, 1Co 15:35
10:39 Gn 1:20-26
Réciproques : Gn 5:3
10:40 Réciproques : Dn 12:3
10:41 Gn 1:14, Dt 4:19, Jb 31:26, Ps 8:3, Ps 19:4-6, Ps 148:3-5, Es 24:23
Réciproques : Gn 1:16, 2S 23:19, 1Ch 11:21, Mt 13:43, Lc 19:19, 2Co 3:9
10:42 1Co 15:50-54, Dn 12:3, Mt 13:43, Ph 3:20-21, Gn 3:19, Jb 17:14, Ps 16:10, Ps 49:9, Ps 49:14, Es 38:17, Ac 2:27, Ac 2:31, Ac 13:34-37, Rm 1:23, Rm 8:21, 1Co 15:52-54, Lc 20:35-36, 1P 1:4
Réciproques : Jb 14:14, Mc 12:25, Lc 19:19, Jn 5:28, Ac 13:36
10:43 Dn 12:1, Mt 13:43, Ph 3:20-21, Jb 14:10, Ps 102:23, 2Co 13:4, 1Co 6:14, Mt 22:29-30, Mc 12:24-25, 2Co 13:14, Ph 3:10
Réciproques : Ps 49:17, Ec 8:8, Jn 11:25, Col 3:4
10:44 Lc 24:31, Jn 20:19, Jn 20:26
Réciproques : 1Co 2:14
10:45 1Co 15:47-49, Gn 2:7, Rm 5:12-14, Ap 16:3, Jn 1:4, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 5:21, Jn 5:25-29, Jn 6:33, Jn 6:39, Jn 6:40, Jn 6:54, Jn 6:57, Jn 6:63, Jn 6:68, Jn 10:10, Jn 10:28, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Jn 14:19, Jn 17:2-3, Ac 3:15, Rm 5:17, Rm 5:21, Rm 8:2, Rm 8:10, Rm 8:11, Ph 3:21, Col 3:4, 1Jn 1:1-3, 1Jn 5:11-12, Ap 21:6, Ap 22:1, Ap 22:17
Réciproques : Jb 33:4, Ps 68:18, Ps 119:40, Ez 37:14, Ez 47:9, Lc 3:38, Jn 5:26, Rm 4:17, 1Co 15:22, 2Co 3:6, 2Co 3:17, Ga 4:6, Ga 5:25, Ep 2:1, Col 2:13, Col 3:3, 1Tm 2:5
10:46 Rm 6:6, Ep 4:22-24, Col 3:9-10
Réciproques : 1Co 2:14, 2Co 5:1
10:47 1Co 15:45, Gn 2:7, Gn 3:19, Jn 3:13, Jn 3:31, 2Co 5:1, Es 9:6, Jr 23:6, Mt 1:23, Lc 1:16-17, Lc 2:11, Jn 3:12-13, Jn 3:31, Jn 6:33, Ac 10:36, Ep 4:9-11, 1Tm 3:16
Réciproques : Gn 18:27, Gn 32:24, Ps 10:18, Lc 3:38, Jn 1:14, Jn 3:6, Jn 4:1, Jn 6:42, Jn 8:23, Jn 16:27, Jn 21:7, Ac 9:17, Ac 17:26, Rm 10:12, 2Co 4:5, 2Co 8:9, Ph 2:11
10:48 1Co 15:21-22, Gn 5:3, Jb 14:4, Jn 3:6, Rm 5:12-21, Ph 3:20-21
Réciproques : Gn 18:27, Ps 10:18, Jn 3:31, Jn 8:23, Rm 8:5
10:49 Gn 5:3, Mt 13:43, Rm 8:29, 2Co 3:18, 2Co 4:10-11, 1Jn 3:2
Réciproques : Lc 20:36, Rm 5:17, He 12:23
10:50 1Co 1:12, 1Co 7:29, 2Co 9:6, Ga 3:17, Ga 5:16, Ep 4:17, Col 2:4, 1Co 6:13, Mt 16:17, Jn 3:3-6, 2Co 5:1
Réciproques : Ps 16:10, Rm 10:19, Rm 15:8, 1Co 6:9, 1Co 15:42, 1Co 15:52, Ga 1:16, Ga 5:21, Ep 6:12, He 2:14, He 2:15, Ap 20:13
10:51 1Co 2:7, 1Co 4:1, 1Co 13:2, Ep 1:9, Ep 3:3, Ep 5:32, 1Co 15:6, 1Co 15:18, 1Co 15:20, 1Th 4:14-17, Ph 3:21
Réciproques : 2S 7:12, Jb 14:14, Dn 12:2, Mt 13:11, Mt 27:52, Jn 11:11, Ac 7:60, Rm 8:11, 1Co 11:30, 1Co 14:2, 1Co 15:57, 1Th 4:15, 1Th 4:16, 1P 4:5
10:52 Ex 33:5, Nb 16:21, Nb 16:45, Ps 73:19, 2P 3:10, Ex 19:16, Ex 20:18, Nb 10:4, Es 18:3, Es 27:13, Ez 33:3, Ez 33:6, Za 9:14, Ap 8:2, Ap 8:13, Ap 9:13-14, Mt 24:31, Jn 5:25, 1Th 4:16, 1Co 15:42, 1Co 15:50
Réciproques : Ex 19:13, Lv 23:24, Lv 25:28, Nb 10:10, Jg 7:8, Jg 7:20, Jb 14:14, Ps 47:5, Ps 88:10, Os 8:1, Os 13:14, Lc 4:5, Lc 20:36, Ac 2:27, 1Th 4:17, He 12:19, 1P 1:4, 1P 4:5
10:53 Rm 13:12-14, 2Co 5:2-4, Ga 3:27, Ep 4:24, 1Jn 3:2
Réciproques : Nb 23:10, Jb 17:14, Jb 19:26, Lc 20:36, Ac 13:36, Rm 2:7, Rm 6:12, Rm 8:11, 2Co 4:11, 2Co 5:4, Ph 2:30, Ph 3:21, Col 3:10, 2Tm 1:10, 1P 1:23, Ap 20:14
10:54 Rm 2:7, Rm 6:12, Rm 8:11, 2Co 4:11, 2Th 1:10, Es 25:8, Lc 20:36, He 2:14-15, Ap 20:14, Ap 21:4
Réciproques : 2S 17:16, 2S 20:19, Jb 17:14, Jb 40:10, Ps 9:6, Ps 35:25, Ps 56:1, Ac 13:36, Rm 8:37, Rm 8:38, 1Co 1:30, 1Co 9:25, 2Co 2:7, 2Co 5:2, 2Co 5:4, Ep 4:30, Col 3:10, 2Tm 1:10, He 9:28, He 11:35, He 12:23, 1P 1:23
10:55 Os 13:14, Ac 9:5, Ap 9:10, Lc 16:23, Ac 2:27, Ap 20:13-14, Jb 18:13-14, Ps 49:8-15, Ps 89:48, Ec 2:15-16, Ec 3:19, Ec 8:8, Ec 9:5-6, Rm 5:14
Réciproques : Jb 41:22, Ps 16:10, Ps 23:4, Pr 14:32, Es 51:13, Mt 16:18, Lc 6:48, 1Co 15:26, 2Tm 1:10, He 2:14, Ap 6:2, Ap 6:8
10:56 Gn 3:17-19, Ps 90:3-11, Pr 14:32, Jn 8:21, Jn 8:24, Rm 5:15, Rm 5:17, Rm 6:23, He 9:27, Rm 3:19-20, Rm 4:15, Rm 5:13, Rm 5:20, Rm 7:5-13, Ga 3:10-13
Réciproques : Gn 2:17, Jb 18:14, Rm 7:7, Rm 7:8
10:57 Ac 27:35, Rm 7:25, 2Co 1:11, 2Co 2:14, 2Co 9:15, Ep 5:20, 1Co 15:51, 2R 5:1, 1Ch 22:11, Ps 98:1, Pr 21:31, Jn 16:33, Rm 8:37, 1Jn 5:4-5, Ap 12:11, Ap 15:2-3
Réciproques : Gn 22:17, Dt 7:24, 2Ch 14:12, Ps 37:3
10:58 2Co 7:1, 2P 1:4-9, 2P 3:14, Rt 1:18, Ps 55:22, Ps 78:8, Ps 78:37, Ps 112:6, Col 1:23, Col 2:5, 1Th 3:3, He 3:14, 2P 3:17-18, Ph 1:9, Ph 4:17, Col 2:7, 1Th 3:12, 1Th 4:1, 2Th 1:3, 1Co 16:10, Jn 6:28-29, Ph 2:30, 1Th 1:3, Tt 2:14, He 13:21, 1Co 3:8, 2Ch 15:7, Ps 19:11, Ga 6:9, He 6:10, Ps 73:13, Ga 4:11, Ph 2:16, 1Th 3:5, Mt 10:40-42, Mt 25:31-40, Ph 1:11, He 13:15-16
Réciproques : Gn 26:5, Gn 32:26, Dt 6:17, Dt 23:20, Js 14:14, Js 22:8, 2S 22:21, 1Ch 22:16, 2Ch 12:14, Ne 4:21, Ne 5:16, Ne 6:4, Ps 37:3, Ps 44:18, Ps 51:10, Ps 119:157, Ps 128:2, Pr 10:4, Pr 10:16, Pr 21:21, Es 65:23, Ag 1:14, Mt 13:43, Mt 20:1, Mt 21:28, Mc 3:3, Mc 7:7, Mc 13:34, Lc 5:6, Lc 19:19, Ac 11:23, Ac 16:5, Ac 20:24, Rm 2:7, Rm 16:12, 1Co 16:13, 2Co 4:16, 2Co 5:9, 2Co 9:8, Ga 4:18, Ga 5:1, Ga 6:14, Ep 6:1, Ph 1:27, Ph 2:12, 1Th 2:1, 1Th 3:8, 1Th 5:21, 2Th 2:15, Tt 3:1, He 6:11, He 6:19, He 10:35, He 12:3, Jc 1:25, 2P 1:8, Ap 14:13
10:1 Ac 11:28, Ac 11:30, Ac 24:17, Rm 15:25-26, 2Co 8:1-2, Ga 2:10, Ac 9:41, Rm 12:13, 2Co 9:12-15, Phm 1:5, Phm 1:7, He 6:10, 1Jn 3:17, Ac 16:6, Ac 18:23, Ga 1:2
Réciproques : Ac 11:29, Rm 16:4, 1Co 4:17, 1Co 6:1, 1Co 7:17, 1Co 11:16, 2Co 8:4, 2Co 9:3
10:2 Lc 24:1, Jn 20:19, Jn 20:26, Ac 20:7, Ap 1:10, Gn 26:12, Gn 30:27, Gn 30:30, Gn 32:10, Gn 33:11, Dt 8:18, Dt 15:11-14, 2Ch 31:10, Ag 2:16-19, Ml 3:9-10, Mc 12:41-44, Mc 14:8, Lc 16:10, 2Co 8:1-3, 2Co 8:12-15, 2Co 8:11, 2Co 9:3-5
Réciproques : Gn 39:3, Dt 15:14, Dt 16:10, Dt 26:2, 1Ch 29:14, 2Ch 24:11, Pr 3:9, Ct 7:13, Mi 4:13, Mt 12:8, Mc 16:9, Ac 11:29, Ac 24:17, Rm 12:13, Rm 16:20, 1Co 11:34, 2Co 8:3, 2Co 9:5, Ga 2:10, 1Tm 6:18
10:3 1Co 4:19-21, 1Co 11:34, Ac 6:1-6, 2Co 8:19-24, 2Co 8:4, 2Co 8:6, 2Co 8:19
Réciproques : Ac 6:3, Ac 11:30, Ac 18:27, 2Co 3:1, 2Co 8:20
10:4 Rm 15:25, 2Co 8:4, 2Co 8:19
Réciproques : Ac 11:30
10:5 Ac 19:21, Ac 20:1-3, 2Co 1:15-17
Réciproques : Rm 15:24, 1Co 11:34, 2Co 1:16, 2Co 7:5, 2Co 12:14, 1Tm 3:14, 2Jn 1:12
10:6 Ac 27:12, Ac 28:11, Tt 3:12, Ac 15:3, Ac 17:15, Ac 20:38, Ac 21:5, Rm 15:24, 2Co 1:16, 3Jn 1:6-7
Réciproques : 1Co 16:11
10:7 1Co 4:19, Pr 19:21, Jr 10:23, Ac 18:21, Rm 1:10, Jc 4:15
Réciproques : He 6:3
10:8 1Co 15:32, Ex 23:16, Lv 23:15-21, Ac 2:1
Réciproques : Dt 16:9, Ac 14:3, Ac 18:19, Ac 19:26, Ac 20:16, 2Tm 1:18, Tt 3:12, Ap 1:11
10:9 Ac 19:8-10, Ac 14:27, 2Co 2:12, Col 4:3, Ap 3:7-8, 1Co 15:32, Ac 19:9-10, 2Co 1:8-10, Ph 3:18
Réciproques : Esd 4:1, Ne 4:17, Jn 10:3, Ac 2:6, Ac 10:27, Ac 14:3, Ac 19:26, Col 4:15, 2Th 3:1, Tt 3:12
10:10 1Co 4:17, Ac 19:22, 1Co 16:11, 1Th 4:12, 1Co 15:58, Rm 16:21, 2Co 6:1, Ph 2:19-22, 1Th 3:2
Réciproques : 1S 3:15, Ec 9:10, Jr 36:8, Mt 13:27, 2Co 1:1, 2Co 12:17, Ph 1:1, Ph 2:29, Ph 2:30, 1Th 5:15, 1Tm 4:12, 3Jn 1:8
10:11 1Co 16:10, Lc 10:16, 1Th 4:8, 1Tm 4:12, Tt 2:15, 1Co 16:6, Ac 15:33, 3Jn 1:6
Réciproques : 1S 3:15, Mt 18:10, Ac 20:38, 1Th 3:2, Tt 3:13, 3Jn 1:8
10:12 1Co 1:12, 1Co 3:5, 1Co 3:22, Ac 18:24-28, Ac 19:1, Tt 3:4, Ec 3:1, Mc 6:21, Ac 24:25
Réciproques : Lc 1:3, Ac 15:34, Ac 18:20, 1Th 3:2
10:13 Mt 24:42-44, Mt 25:13, Mt 26:41, Mc 13:33-37, Mc 14:37-38, Lc 12:35-40, Lc 21:36, Ep 6:18, Col 4:2, 1Th 5:6, 2Tm 4:5, 1P 4:7, 1P 5:8, Ap 3:2-3, Ap 16:15, 1Co 15:1-2, 1Co 15:58, 2Co 1:24, Ga 5:1, Ph 1:27, Ph 4:1, Col 1:23, Col 4:12, 1Th 3:8, 2Th 2:15, 1Co 9:25-27, 1Co 14:20, 1S 4:9, 2S 10:12, 1Ch 19:13, Ep 6:13-17, 1Tm 6:12, 2Tm 2:3-5, 2Tm 4:7, He 11:32-34, Js 1:6-7, Js 1:9, Js 1:18, 1R 2:2, 1Ch 28:10, Ps 27:14, Es 35:4, Dn 10:19, Dn 11:32, Ag 2:4, Za 8:9, Za 8:13, 2Co 12:9-10, Ep 6:10, Ph 4:13, Col 1:11-12, 2Tm 2:1
Réciproques : Dt 31:6, Js 23:6, 2S 2:7, 1Ch 22:13, 1Ch 28:20, 2Ch 12:14, 2Ch 15:7, 2Ch 19:11, Ne 4:17, Rm 4:20, Rm 11:20, 2Co 7:13, Col 2:5
10:14 1Co 8:1, 1Co 12:31, 1Co 13:1-13, 1Co 14:1, Jn 13:34-35, Jn 15:17, Rm 13:8-10, Rm 14:15, Ga 5:13-14, Ga 5:22, Ep 4:1-3, Ph 2:1-3, 1Th 3:6, 1Th 3:12, 1Th 4:9-10, 2Th 1:3, 1Tm 1:5, He 13:4, 1P 4:8, 2P 1:7, 1Jn 4:7-8
Réciproques : 1Co 13:13, 1Co 16:24, Ep 5:2, Ph 1:27
10:15 1Co 16:17, 1Co 1:16, Rm 16:5, Ap 14:4, Ac 9:36-41, Rm 12:13, Rm 15:25, Rm 16:2, 2Co 8:4, 2Co 9:1, 2Co 9:12-15, 1Tm 5:10, Phm 1:7, He 6:10, 1P 4:10
Réciproques : Ac 13:48, Ac 18:12, Rm 15:26, 1Co 6:1, 2Co 1:1, 2Co 9:2, 2Co 11:10, 1Tm 3:13, 1Tm 4:15
10:16 Ep 5:21, He 13:17, 1P 5:5, 1Co 12:28, 1Ch 12:18, Rm 16:3, Rm 16:9, Ph 4:3, 3Jn 1:8, 1Co 3:9, Rm 16:6, Rm 16:12, 1Th 1:3, 1Th 2:9, 1Th 5:12, 1Tm 5:17, He 6:10, Ap 2:3
10:17 1Co 16:15, 2Co 11:9, Ph 2:30, Phm 1:13
Réciproques : 1Co 1:16, 2Co 7:6
10:18 Pr 25:13, Pr 25:25, Rm 15:32, 2Co 7:6-7, 2Co 7:13, Ph 2:28, Col 4:8, 1Th 3:6-7, 3Jn 1:4, 1Th 5:12, Ph 2:29, He 13:7, 3Jn 1:11-12
Réciproques : 2Tm 1:16
10:19 Ac 19:10, 1P 1:1, Ap 1:11, Ac 18:2, Ac 18:18, Ac 18:26, Rm 16:3-4, 2Tm 4:19, Rm 16:5, Rm 16:15, Col 4:15, Phm 1:2
Réciproques : 2Tm 1:15
10:20 Rm 16:16, Rm 16:21, Rm 16:23, 2Co 13:13, Ph 4:22, Phm 1:23-24, He 13:24, 2Co 13:12, 1Th 5:26, 1P 5:14
Réciproques : Lc 7:45, Ac 20:1, Ac 20:37, 2Tm 4:21
10:21 Ga 6:11, Col 4:18, 2Th 3:17
Réciproques : Nb 5:23, Mt 25:40, Jn 21:15, 2Co 10:1, Ga 5:2, 1Th 2:18, Phm 1:19
10:22 Ct 1:3-4, Ct 1:7, Ct 3:1-3, Ct 5:16, Es 5:1, Mt 10:37, Mt 25:40, Mt 25:45, Jn 8:42, Jn 14:15, Jn 14:21, Jn 14:23, Jn 15:24, Jn 16:14, Jn 21:15-17, 2Co 5:14-15, 2Co 8:8-9, Ga 5:6, Ep 6:24, He 6:10, 1P 1:8, 1P 2:7, 1Jn 4:19, 1Jn 5:1, Mt 25:41, Mt 25:46, Ac 23:14, Rm 9:3, Ga 1:8-9, 1Co 12:3, 2Th 1:8-9, Jud 1:14-15
Réciproques : Lv 27:28, Nb 5:23, Nb 21:2, Dt 13:17, Dt 21:23, Dt 27:26, Js 6:17, Js 23:11, Jg 5:23, Jg 17:2, 1S 14:24, Ps 37:22, Ps 129:5, Pr 8:36, Es 34:5, Es 56:6, Jr 29:22, Lm 3:65, Mt 25:42, Mt 26:74, Mc 11:21, Jn 5:23, Jn 16:27, Ac 23:12, 1Co 13:2, 2Co 10:1, 2Th 2:10, Phm 1:19, Jc 2:14, 2Jn 1:10, Ap 3:15
10:23 Rm 16:20, Rm 16:24
Réciproques : Ac 15:11, Rm 1:7, 2Co 13:14, Ep 6:24, 2Tm 4:22, Tt 3:15
10:24 1Co 16:14, 1Co 4:14-15, 2Co 11:11, 2Co 12:15, Ph 1:8, Ap 3:19, 1Co 14:16, Mt 6:13, Mt 28:20

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Corinthiens 10
  • 10.1 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé au travers de la mer ; Chapitre 10.
    1 à 14 Danger d'une fauuse liberté, prouvé par l'histoire d'Israël.
    Grec : (d'après le texte reçu) : "Or, frères," (et selon une variante plus sûre) : "car, frères..."
    Par cette particule, l'apôtre lie ce chapitre à celui qui précède, et surtout à 1Corinthiens 8 dont il est le développement. Là il a traité des rapports des chrétiens avec les idolâtres, relativement aux sacrifices et aux choses offertes sur les autels du paganisme.
    A 1Corinthiens 9 il a montré, par divers traits de sa propre conduite, l'utilité qu'il y a à savoir renoncer à ses droits, afin d'éviter d'autant plus sûrement une liberté charnelle qui conduit au péché. Poursuivant ici le cours des mêmes pensées, qui étaient si importantes pour l'Eglise de Corinthe, entourée de dangers au sein de cette ville opulente et voluptueuse, il va puiser dans l'histoire d'Israël d'effrayants exemples des péchés auxquels ce peuple fut entraîné par cette fausse liberté dont il nourrissait son orgueil.
    Tour à tour, il se livra à l'idolâtrie, (verset 7) à l'impureté ; (verset 8) il tenta Dieu ; (verset 9) il murmura, (verset 10) malgré les grâces et les merveilles dont il avait été l'objet de la part de Dieu, et que l'apôtre rappelle d'abord. Après quoi Paul applique à ses lecteurs ces exemples qu'il appelle des types, parce qu'il y voit un sens spirituel et symbolique.
  • 10.2 et que tous ils ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; La nuée (Exode 13.21) était à la fois le signe et le moyen de la protection et de la direction de Dieu dont le peuple tout entier était l'objet ; preuve visible de la présence de l'Eternel qui aurait dû retenir Israël dans l'obéissance.
    - Paul voit ensuite dans le passage de la mer Rouge, comme Pierre dans le déluge, (1Pierre 3.20,21, note) une sorte de baptême par lequel le peuple fut consacré à Dieu pour lui appartenir, après avoir éprouvé sa merveilleuse délivrance. (Comparer Exode 20.2)
    Ce baptême eut lieu en Moïse (littéral. "envers, pour Moïse"), parce que c'est à lui et à la loi divine, dont il fut le médiateur, (Galates 3.19) que le peuple devait obéir. (Comparer Exode 14.31)
  • 10.3 et que tous ils ont mangé de la même nourriture spirituelle ; De la manne. A l'occasion de cette nourriture, et de la parole que Moïse prononça lorsqu'elle fut donnée, (Exode 16.15) Paul, sachant que "l'homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu," voit encore dans cet aliment matériel le symbole d'une nourriture et d'une vie supérieures.
    Telle était aussi l'intention de Dieu en nourrissant d'une manière miraculeuse son peuple ; c'est pourquoi l'apôtre parle d'une nourriture spirituelle. Tous ces bienfaits miraculeux de Dieu envers son peuple devaient élever les âmes jusqu'à lui, qui est la source de la vie. (Psaumes 78.12 et suivants)
    - Bien que l'apôtre semble, dans ces paroles, faire allusion au baptême et à la cène des chrétiens, il faut se garder de presser ces allégories, comme l'ont fait plusieurs interprètes, entre autres Calvin, d'ordinaire si sobre.
  • 10.4 et que tous ils ont bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l'eau du rocher spirituel qui les suivait : et ce rocher était Christ ; Exode 17.1-6. La signification spirituelle que l'apôtre voit dans le fait historique, est ici la même que dans les paroles qui précèdent ; seulement, il est plus explicite encore, en nommant Christ comme renfermé sous le symbole dont il s'agit.
    Ce témoignage prouve, comme tant d'autres (1Pierre 1.10 ; Jean 1.1, note) que l'auteur de toutes les révélations et de toutes les œuvres divines de l'ancienne alliance, aussi bien que de la nouvelle, c'est le Logos de Dieu, la Parole éternelle, Jésus-Christ. Lui seul a pu s'écrier au milieu de son peuple, dans le désert comme sous les portiques du temple : "Quiconque a soif qu'il vienne à moi et qu'il boive !"
    - Les mots : qui les suivait sont évidemment une métonymie, dans laquelle le symbole est pris pour la chose symbolisée, le rocher, pour Christ. Christ suivait son peuple pour désaltérer les corps par la puissance miraculeuse qu'il prêtait à Moïse, et les âmes fidèles par les eaux vives qui jaillissent en vie éternelle.
    La tradition rabbinique prétendait qu'un rocher matériel suivait le camp d'Israël à travers le désert.
    Plusieurs interprètes (de Wette, Meyer dans ses premières éditions), ont pensé que Paul s'appropriait cette fable et croyait que Christ s'était incarné dans ce rocher. M. Godet répond avec raison : "Comment se figurer un instant le plus spiritualiste des apôtres admettant et enseignant aux Eglises de pareilles puérilités ? En tous cas, si même il a voulu faire allusion à une fable aussi ridicule, ce dont nous doutons, il l'a fait de manière à rendre sensible la distance entre l'opinion rabbinique et la sienne propre."
  • 10.5 mais ce ne fut point en la plupart d'entre eux que Dieu mit sa bienveillance ; car ils tombèrent dans le désert. Tous les Israélites reçurent les mêmes bienfaits temporels et spirituels ; ce mot tous, cinq fois répété, en tête d'autant de phrases, (versets 1-4) forme un contraste tragique avec celui-ci : mais la plupart...
    Et ce dernier terme lui-même implique un effrayant avertissement quand on songe que tous tombèrent dans le désert, à l'exception de Caleb et de Josué. Ils furent conduits à leur ruine par les mêmes dangers que Paul redoutait ici pour l'Eglise de Corinthe, et se montrèrent d'autant plus coupables qu'ils avaient été plus privilégiés. (Nombres 14.23 ; comparez Hébreux 3.16 et suivants ; Hébreux 4.1 et suivants)
  • 10.6 Or, ces choses ont été des types pour nous, afin que nous ne désirions point des choses mauvaises, comme ils en désirèrent. Grec : "Ces choses sont devenues nos types." Les grâces temporelles et spirituelles de Dieu, d'une part ; de l'autre, l'ingratitude et l'orgueil du peuple ; enfin, la ruine des coupables : c'est toute une révélation, une prédication, dont la vérité subsiste.
    - Voilà le vrai rapport entre l'Ancien et le Nouveau Testament.
    Grec : "Afin que nous ne soyons point convoiteurs de choses mauvaises, comme eux convoitèrent." Par ces mots, l'apôtre ne paraît pas avoir en vue quelque fait particulier de l'histoire d'Israël, mais il veut plutôt désigner le penchant général des cœurs dans ce peuple, la convoitise, les mauvais désirs.
  • 10.7 Ne devenez point non plus des idolâtres, comme quelques-uns d'eux ; selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire, et ensuite ils se levèrent pour jouer. Exode 32.6,17-19. Cette citation s'appliquait admirablement aux dangers auxquels les Corinthiens s'exposaient en prenant part aux fêtes idolâtres, par un orgueilleux abus de leur liberté.
    Les repas des sacrifices païens, comme celui que célébrèrent alors les Israélites en l'honneur du veau d'or étaient toujours accompagnés de jeux et de danses, et il était impossible que l'âme chrétienne en ressortît sans souillure, ce que l'apôtre donne clairement à entendre dans les versets suivants.
  • 10.8 Ne commettons point non plus d'impudicité, comme quelques-uns d'eux en commirent ; et il y en eut vingt-trois mille qui périrent en un même jour. voir Nombres 25.1 ; Psaumes 106.28,29.
  • 10.9 Ne tentons point non plus Christ, comme quelques-uns d'eux le tentèrent, et ils périrent par les serpents. Nombres 21.4 et suivants
    Tenter Dieu, c'est abuser de ses bienfaits, de sa patience, de sa puissance, par une incrédulité charnelle qui exige des preuves matérielles de sa présence ou de sa fidélité.
    Que d'exemples de ce péché dans l'histoire d'Israël ! Ici l'apôtre écrit : tenter Christ. (Les variantes qui lisent le Seigneur ou Dieu ne sont que des corrections critiques.)
    L'Ancien Testament, non moins que le Nouveau, est tout rempli de la présence et de l'Esprit de Christ (comparez Jean 1.1, note ; 1Pierre 1.10-12 ; cidessus verset 4) ; c'est Christ, l'ange de l'alliance, que les Israélites tentèrent au désert ; c'est lui que l'Eternel avait défendu à son peuple d'irriter. (Exode 23.20,21) Et c'est lui que les Corinthiens tentaient par l'abus dangereux de leur liberté.
  • 10.10 Ne murmurez point non plus, comme quelques-uns d'eux murmurèrent, et ils périrent par le destructeur. Voir surtout Nombres 14.
    La menace qui s'y trouve (Nombres 14.22-23) fut accomplie à la lettre, et reste comme un effrayant exemple de la juste sévérité de Dieu contre l'ingratitude.
  • 10.11 Or ces choses leur arrivaient comme types, et elles ont été écrites pour notre avertissement à nous qui sommes parvenus aux derniers temps. Grec : "Nous, à qui est parvenue la fin des siècles." L'Ecriture considère partout l'économie présente comme la dernière, dans laquelle tout doit être accompli.
    Menaces et promesses, tout est d'une réalité d'autant plus imposante que l'accomplissement en est spirituel, éternel, définitif, et non plus symbolique et temporaire comme dans l'économie ancienne.
  • 10.13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été une tentation humaine ; mais Dieu est fidèle, qui ne permettra point que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l'issue, de sorte que vous la puissiez supporter. verset 12 renferme la sérieuse conclusion de tous les avertissements qui précèdent ; le verset 13 y ajoute un encouragement tiré dé l'expérience des Corinthiens et de la fidélité de Dieu.
    Une tentation (ou épreuve) humaine est celle qui nous vient des hommes ou de notre propre cœur, et que l'homme peut surmonter, qui n'est pas au-dessus de ses forces.
    Quelques interprètes entendent ce mot en opposition à d'autres tentations qui nous assaillent par la puissance des ténèbres, et qui s'attaquent aux racines mêmes de notre foi. Ce contraste se retrouve Ephésiens 6.12. (Comparer le combat de l'apôtre, 2Corinthiens 12.7)
    Cependant cette distinction, quoique réelle, ne saurait être absolue, puisqu'en toute tentation se trouve à la fois la puissance de la chair et l'action de l'ennemi des âmes.
    En relevant ce caractère humain des tentations, Paul veut surtout en indiquer le degré, et apprendre aux Corinthiens que jusqu'ici les leurs n'avaient point été des plus dangereuses.
    Puis, afin de les encourager au combat pour les jours plus mauvais qui allaient paraître, il élève leur pensée vers la source de la vraie force et de la vraie consolation : "Dieu fera, avec la tentation, l'issue," (Grec :) afin que vous demeuriez "plus que vainqueurs."
  • 10.14 C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie. Tous les avertissements qui précèdent viennent se résumer dans celui-là, que les Corinthiens étaient le plus tentés de négliger. Paul y insiste, et pour cela il va mettre (verset 16) en opposition la communion au corps de Christ et la communion des idoles, que plusieurs considéraient comme un culte rendu aux démons, idée fausse si l'on ne considère que l'idole, mais vraie si l'on pénètre jusqu'à l'esprit même du paganisme.
  • 10.15 Je vous parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis : 15 à 22 L'Idolâtrie ou la participation aux sacrifices des idoles est incompatible avec la communion de Christ.
    L'apôtre parle à ses lecteurs comme à des hommes qui se vantaient de leur intelligence spirituelle, qui véritablement en possédaient une riche mesure ; (1Corinthiens 1.5) et qui pouvaient, par conséquent, trouver dans leurs lumières et dans leur expérience chrétienne la confirmation de ce qu'il va leur dire ; il ne craint donc pas d'y faire appel.
  • 10.16 La coupe de bénédiction, que nous bénissons, n'est-elle pas la communion du sang de Christ ? Le pain, que nous rompons, n'est-il pas la communion du corps de Christ ? La coupe de bénédiction, ou d'actions de grâces, était, chez les Juifs, la coupe du souper pascal sur laquelle le père de famille prononçait la bénédiction en remerciant Dieu, avant de la donner à ceux qui l'entouraient. (Voy. Matthieu 26.27, note.) Par là, le repas était béni, consacré à la gloire de ce Dieu, (versets 30,31) qui s'est manifesté dans les dons de la création, et surtout dans la délivrance de son peuple, rappelée à tout Israélite par la Pâque.
    Mais lorsque, dans cette coupe, le Sauveur nous fait considérer son sang répandu pour le salut du monde, la bénédiction qui s'y rattache prend une signification plus profonde : c'est l'action de grâces pour le don ineffable de Dieu. De là le nom d'eucharistie (action de grâce), que les premiers chrétiens donnaient à la cène, mais qui n'en indique pourtant pas le sens complet.
    L'action de rompre le pain a aussi sa signification. (1Corinthiens 11.24)
    L'idée de sacrifice, qui se trouve chez tous les peuples, qui est un besoin profond de la conscience coupable, qui formait le centre de toutes les institutions mosaïques, et qui a été pleinement réalisée sur le Calvaire, peut seule faire comprendre le sens complet de ces paroles.
    La victime immolée, on en brûlait sur l'autel les parties les plus grasses, d'autres étaient données aux sacrificateurs, d'autres enfin servaient aux repas du sacrifice, auquel prenait part celui qui l'avait offert, avec sa famille et ses amis, avec "l'étranger, la veuve et l'orphelin," et "il se réjouissait devant l'Eternel." (Deutéronome 12.5-12,17-19 ; 14.22-29 ; 16.10,11)
    Tous ces actes avaient leur signification. Nous ne rappellerons pas ici celle du sacrifice même ; mais c'est par ce repas que ceux qui l'avaient offert s'en appropriaient personnellement l'efficace, (verset 18) se mettaient en communion avec Dieu, que le sacrifice venait de rendre propice et de réconcilier avec le pécheur. C'est dans ce sens que Paul considère ici la cène comme un repas de sacrifice : le sacrifice de Christ, offert une seule fois pour le péché ; son corps rompu, son sang répandu sont présentés au chrétien, qui, en les recevant, entre avec son Sauveur crucifié et glorifié dans une communion véritable, s'approprie tous les fruits de la rédemption, tandis que Christ devient en lui la source d'une vie nouvelle. (Comparer Matthieu 26.26 et suivants, notes ; Jean 6.57, note.) De cette communion avec Christ, l'apôtre va tirer un argument puissant contre toute participation aux sacrifices des idoles. (versets 20,21)
  • 10.17 Puisqu'il y a un seul pain, nous, qui sommes plusieurs, nous faisons un seul corps ; car nous participons tous au même pain. Toute la profonde vérité de la cène est représentée visiblement par le symbole : tous participent à un seul pain que l'on rompt et distribue, voilà l'unité, la communion des plusieurs entre eux.
    Mais comme ce n'est pas le pain, ce signe matériel, qui peut unir les chrétiens, ils n'ont communion entre eux que par leur communion réelle et vivante avec Jésus-Christ. Par là, l'Eglise devient son corps, les chrétiens deviennent ses membres, vivant tous de la même vie, qu'ils reçoivent de Christ en eux.
    - L'apôtre n'avait pas à parler ici de cette union des chrétiens, mais il le fait pour montrer d'autant mieux la réalité de leur communion avec le Sauveur dans la cène, et pour rendre d'autant plus frappant le contraste qu'il va établir entre cette communion et celle des idoles.
  • 10.18 Voyez l'Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n'ont-ils pas communion avec l'autel ? L'apôtre raisonne ici a fortiori, du moindre au plus grand : si déjà chez le peuple de Dieu la participation au repas du sacrifice était telle que chacun s'en appropriait ainsi l'efficace, et avait communion avec l'autel, combien plus grande est la vertu du sacrifice de Christ en tous ceux qui le reçoivent dans la cène !
    L'autel, par où l'apôtre entend l'institution du sacrifice juif, est une idée infiniment plus vague, moins réelle que Christ se communiquant aux siens.
    - Cette expression : l'Israël selon la chair (Romains 9.3) oppose l'ancien peuple de Dieu au nouveau, aux chrétiens.
  • 10.19 Que dis-je donc ? que ce qui est sacrifié à une idole est quelque chose ? ou qu'une idole est quelque chose ? Non ; Est-ce que je me contredis en retirant ce que je vous ai concédé, (1Corinthiens 8.4) "qu'une idole n'est rien ?" Il pouvait paraître que l'apôtre, en comparant le sacrifice juif et même le sacrifice du Calvaire à ceux des idoles, conférait à ces derniers une réalité qui mettait ceux qui les offrent en communion avec l'idole, ce qui supposerait que cette idole est un être réel.
    Paul repousse cette idée ; mais, pénétrant au fond des choses, il va montrer pourquoi les sacrifices païens ne sont point innocents en eux-mêmes, ni, par conséquent, indifférents pour les chrétiens.
    - Les deux questions de ce verset sont interverties par le texte reçu qui porte : qu'une idole est quelque chose, ou que ce qui est sacrifié ?...Cet ordre des mots est moins en harmonie avec la pensée de l'apôtre.
  • 10.20 mais que ce qu'ils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Les Juifs, plusieurs des premiers chrétiens, et la plupart des Pères de l'Eglise considéraient toutes les fausses divinités adorées dans le paganisme comme autant de mauvais esprits (démons) avec lesquels leurs adorateurs entraient nécessairement en communion ; de là, l'horreur que leur inspirait un tel culte.
    Les Corinthiens, au contraire, trop éclairés pour ne pas savoir que tous ces faux dieux n'étaient que le produit de l'imagination de l'homme (ce que Paul leur a déjà concédé, 1Corinthiens 8.4 et suivants), en étaient venus, par de fausses conséquences de ce principe, à ne se faire aucun scrupule de prendre part aux repas des sacrifices païens.
    L'apôtre doit combattre cette dangereuse application de la liberté chrétienne, et pour cela il rétablit la vérité sur la nature du paganisme, vérité qui n'est ni dans l'un ni dans l'autre des extrêmes que nous venons d'indiquer.
    Non, dit-il, les idoles en elles-mêmes ne sont rien ; tel qui leur rend un culte dans son ignorance, ne fait même que chercher Dieu "en tâtonnant."
    Mais, comme l'homme déchu est sous la puissance des ténèbres, comme, en adorant la créature au lieu du Créateur, il obéit à cette puissance et s'éloigne toujours plus de Dieu, comme les fausses divinités ne sont que les impures passions de l'homme divinisées, comme enfin les actes mêmes de ce culte consistaient le plus souvent en abominables souillures (ainsi le culte de Vénus qui florissait à Corinthe), il est évident que toute participation à une telle religion est une communion avec la puissance diabolique du mal, alors même qu'en s'y mêlant on parviendrait à s'abstenir de tout acte positif de péché.
    Et qui pouvait s'en flatter ? En fait, c'était chercher la tentation ; en principe, c'était méconnaître l'esprit du paganisme. L'admirable sagesse de cette instruction peut trouver aujourd'hui encore mille applications dans les rapports du chrétien avec le monde.
  • 10.21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Ce frappant contraste rend plus évidentes encore les vérités qui précèdent.
    Une communion réelle et vivante avec le Sauveur exclura toujours de notre vie tout ce qui vient de l'esprit des ténèbres.
    - La coupe et la table des démons, que Paul oppose à la coupe et à la table du Seigneur, rappellent les libations qui se faisaient dans les repas des sacrifices païens.
  • 10.22 Voulons-nous provoquer le Seigneur à jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ? Dieu, par un effet de sa sainteté et de son amour, est jaloux de posséder tout entier le cœur de son enfant ; et comment partagerait-il ce cœur avec le démon ?
    Pourrions-nous supporter le poids de son indignation ?
  • 10.23 Toutes choses sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes n'édifient pas. 23 à 33 Il faut s'abstenir même des choses permises par égard pour les faibles.
    1Corinthiens 10.6.12 ; comparez 1Corinthiens 8.4, note.
    - L'apôtre insiste sur ce qu'il a déjà dit (1Corinthiens 6) quant à l'emploi de la liberté chrétienne ; mais, tandis qu'auparavant il a traité ce sujet par rapport à celui-là même qui profite de cette liberté, ici il a surtout en vue l'édification des autres.
    Selon la liberté chrétienne, toutes les choses où il n'y a point de péché sont permises (le texte reçu lit deux fois me sont permises) ; mais la charité veut que l'on consulte ce qui est avantageux aux autres, ce qui les édifie..
    Par là, saint Paul revient à parler de l'usage des viandes qui ont servi aux sacrifices, (1Corinthiens 8.1 et suivants) mais d'un usage privé dans une famille, et non dans les repas religieux du paganisme : "S'il ne s'agit que de vous, vous êtes libres ; (versets 25-27) mais si vous froissiez une conscience, abstenez-vous, car, par la, vous ne sacrifiez pas votre liberté ; (versets 28-30) faites donc tout pour la gloire de Dieu et par un principe de charité." (1Corinthiens 10.31 ; 11. 1)
  • 10.24 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d'autrui. Par l'usage absolu de mon droit et de ma liberté chrétienne sans égard aux autres, je puis agir en parfait égoïste. (Comparer Philippiens 2.4 ; Romains 15.1)
  • 10.25 Mangez de tout ce qui se vend au marché sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Sans vous enquérir, par motif de conscience, si telle viande qui se vend au marché n'a point fait partie d'une victime offerte en sacrifice.
    La grande raison de cette liberté se trouve au verset suivant.
  • 10.26 Car la terre est au Seigneur et tout ce qu'elle contient. Le Seigneur a tout créé pour l'usage de l'homme. Psaumes 24.1 ; Psaumes 50.10.
  • 10.27 Si quelqu'un des infidèles vous invite, et que vous y vouliez aller, mangez de tout ce qui sera mis devant vous sans vous enquérir par motif de conscience. Ainsi, d'une part, l'apôtre ne défend pas au chrétien d'accepter l'invitation d'un infidèle ; mais comme, d'autre part, il se passait souvent dans ces repas, même privés, des choses propres à révolter une conscience délicate il ajoute, pour que chacun y réfléchisse : et que vous vouliez y aller.
    Admirable tempérament que la vérité apporte à la liberté, et qui est dans l'esprit de l'Evangile Quand une telle question se présente pour le chrétien dans ses rapports avec le monde, qu'il la décide à la lumière du principe posé au verset 31, et il ne sera pas longtemps en suspens.
    Comme à verset 25.
  • 10.28 Mais si quelqu'un vous dit : Cela a été offert en sacrifice, n'en mangez point, à cause de celui qui vous en a averti, et à cause de la conscience ; Le texte reçu reproduit ici la citation du Psaumes 24.1 qui se trouve à verset 26. C'est évidemment une inadvertance de copiste qui a contre elle toutes les autorités du plus grand poids, et qui forme ici un vrai contre-sens.
  • 10.30 Si j'y participe avec action de grâce, pourquoi suis-je blâmé pour une chose dont je rends grâce ? En demandant aux chrétiens, comme il l'a fait déjà (1Corinthiens 8 ; comparez Romains 14.14,15), de s'abstenir d'un aliment par égard pour un frère faible et scrupuleux qui l'a averti, craignant une souillure, (verset 28) l'apôtre affirme nettement que cette abstention n'est point dictée par une conscience éclairée mais uniquement par la conscience de l'autre, c'est-à-dire par la charité ; (verset 29) la liberté chrétienne reste intacte ; la conscience d'un autre n'en fait pas la règle ; et, en particulier dans le cas présent, toute nourriture, même si elle avait servi aux sacrifices, serait sanctifiée par l'action de grâce, par cette reconnaissance qui reçoit tout de Dieu et rapporte tout à sa gloire. (verset 30)
    En un mot, le chrétien s'abstient par charité pour son frère faible ; (1Corinthiens 8.7-10) mais, quant à lui, sa liberté subsiste.
    - Quelques interprètes, Calvin, M. Godet entre autres, voient dans la seconde phrase de versets 29,30 non pas l'intention de sauvegarder la liberté, mais un motif de s'abstenir : "Pourquoi donnerais-je à un autre l'occasion de condamner ma liberté ? pourquoi m'exposerais-je à être blâmé ?" Comparer Romains 14.16.
  • 10.31 Soit donc que vous mangiez, ou que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. A l'occasion d'un simple devoir de charité, l'apôtre pose ici le principe le plus profond, le plus universel de la vie du chrétien. Dieu a tout créé pour sa gloire ; il ne pouvait se proposer de but plus élevé que lui-même.
    Or, toute vie d'homme et toute action de sa vie qui tend vers ce but, tend par là même à sa vraie destination.
    Toute œuvre, au contraire, qui n'est pas inspirée par ce principe, ne porte jamais dans l'Ecriture le titre d'une bonne œuvre quelle qu'en soit d'ailleurs l'excellence relative. Mais ce principe est trop grand pour n'être pas tout spirituel ; il ne se laisse point réduire en des règles de casuistique.
    Dans le cas actuel, le même homme peut s'abstenir pour la gloire de Dieu, (verset 28) ou manger et boire pour la gloire de Dieu, et il en est ainsi de tous les actes de notre vie.
    Dans le cas actuel, le même homme peut s'abstenir pour la gloire de Dieu, (verset 28) ou manger et boire pour la gloire de Dieu, et il en est ainsi de tous les actes de notre vie.
  • 1 Corinthiens 11

  • 11.1 Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. Chapitre 11.
    2 à 16 Sur la bienséance dans les assemblées chrétiennes.
    L'exhortation de verset 32 est le résumé pratique de ce qui précède. L'apôtre ne craint pas d'en montrer l'accomplissement dans sa propre vie, (verset 33) ni même d'appeler ses frères à l'imiter en cela, parce qu'il est lui-même l'imitateur du Modèle suprême qui a constamment donné l'exemple du renoncement par la plus tendre charité.
  • 11.2 Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi, à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions, telles que je vous les ai données. Grec : "Je vous loue de ce que vous vous rappelez toutes choses de moi, et que, comme je vous ai livré les traditions, vous les retenez."
    L'apôtre entend par traditions ses instructions, tant orales qu'écrites, comme il le dit clairement lui-même : (2Thessaloniciens 2.15) et il se sert de ce mot pour montrer que ces instructions n'étaient pas de lui, mais qu'il les avait reçues du Seigneur et qu'il n'en était, pour ainsi dire, que le dépositaire et le messager.
    - Au moment de reprendre les Corinthiens, il les loue des choses dans lesquelles ils étaient restés fidèles, afin que la vérité soit toujours tempérée par la charité.
    Les admonitions de l'apôtre qui ouvrent ce chapitre, (versets 3-16) toutes fondées sur les mœurs du temps, ne trouvent plus leur application littérale de nos jours, parce que les idées, qui se traduisent par la mise, varient dans leur expression, d'une époque à l'autre, et de nation à nation.
    Mais l'esprit de ces enseignements subsiste et reste aussi invariable qu'il est important. En outre, il est au plus haut degré instructif de voir de quelle manière l'apôtre rattache les moindres préceptes de morale aux plus profondes vérités, montrant ainsi que tout se tient dans la vie chrétienne, et qu'il est impossible d'en négliger aucune partie sans fouler aux pieds le fondement même sur lequel elle repose. (Voir surtout son point de départ, verset 3)
    Dans tout l'Orient, et aussi en Grèce, les mœurs voulaient que les femmes ne parussent en public que voilées et avec les cheveux longs, tandis que les hommes les portaient courts. On attachait aux usages contraires des idées d'inconvenance, sinon d'immoralité. Or, à Corinthe on avait commencé à mépriser sur ce point l'opinion publique. Les femmes assistaient sans voile aux assemblées de l'Eglise, se fondant sans doute sur le principe de la liberté chrétienne prêché par Paul lui-même, et sur celui de l'égalité de l'homme et de la femme devant Dieu. (Galates 3.28)
    Quelque vrais que soient ces principes eux-mêmes, l'apôtre en blâme l'application présente. Il aurait pu invoquer le danger moral d'une telle innovation, soit pour les chrétiens eux-mêmes, soit surtout pour le monde, auquel on fournissait ainsi une excellente occasion de blasphémer contre l'Evangile. Mais, bien que cette pensée fût sans doute dans l'esprit de l'apôtre, il préfère tirer ses arguments du domaine même des révélations divines.
  • 11.3 Or, je veux que vous sachiez que le Chef de tout homme, c'est Christ, tandis que le chef de la femme, c'est son mari ; et que le Chef de Christ c'est Dieu. L'apôtre fonde ici les enseignements moraux qu'il veut inculquer à ses lecteurs sur les vérités bibliques relatives au rapport que Dieu a établi entre l'homme et la femme.
    Mais, s'élevant immédiatement à une pensée infiniment plus haute, il voit dans ce rapport une image de celui qui unit notre humanité avec Christ, et par lui avec Dieu lui-même.
    Dieu, dans son infinie condescendance, a voulu créer des êtres intelligents capables de le connaître et de l'aimer, qui, malgré leur absolue dépendance de lui, lui fussent pourtant semblables par l'amour, et qui trouvassent dans cet amour le vrai motif de l'obéissance due au souverain Maître, le vrai rapport entre la créature et le Créateur.
    Pour cela, Christ, qui est à la fois le Dieu révélé et le révélateur de Dieu, le Médiateur et le lien de ce rapport entre la créature et le Créateur, est devenu le Chef (Grec : "la Tête") de l'homme, l'Epoux de son Eglise qu'il a rachetée et qu'il veut présenter à Dieu pure et sans tache. (Ephésiens 5.22 et suivants) Mais en tant que Christ lui-même s'est fait homme semblable à nous, membre réel de cette humanité, Dieu est son Chef.
    Christ est, à la fois, Celui "par qui et pour qui toutes choses ont été faites," et le "premierné entre plusieurs frères ;" comme ces derniers, il met sa confiance en Dieu, il invoque Dieu, il peut s'approprier les paroles du prophète : "Me voici moi et les enfants que Dieu m'a donnés," (Hébreux 2.13) il s'identifie avec eux dans un même rapport de subordination et d'amour.
    Maintenant, Paul voit une image de ce rapport dans celui du mari et de la femme. Cette image, qui se trouve déjà dans l'Ancien Testament, a été développée et réalise dans le Nouveau. L'homme fut d'abord créé à l'image de Dieu, puis la femme, pour être son aide ; (versets 8,9) l'homme n'est donc dépendant que de Dieu en Christ ; la femme est dans la même relation avec Dieu sans doute (car l'apôtre, en disant que Christ est le Chef de l'homme, n'exclut point la femme de cette relation), mais elle est en même temps dépendante de son mari, qui est son guide, son appui, et le lien naturel entre elle et Dieu. (1Corinthiens 14.34,35)
    Tout cela est pris à un point de vue idéal (comme la Bible le fait toujours), et suppose les choses telles qu'elles doivent être ou devenir.
    Il y a plus : cette dépendance de la femme n'est que pour le temps de l'épreuve ici-bas ; (Matthieu 22.30 ; Luc 20.34-36) et même dans la mesure où la vie éternelle apparaît au sein de cette vie terrestre, se manifeste aussi dans cette inégalité l'égalité qui un jour sera parfaite ; "en Christ, il n'y a plus ni homme, ni femme." (Galates 3.28)
    Ainsi, le même apôtre qui insiste si fort sur la diversité qui existe dans ce rapport terrestre, image de l'union de l'homme avec Dieu, enseigne tout aussi clairement l'unité des âmes en Dieu, sans distinction de sexe ni de rang.
    Ce contraste, qui n'est point une contradiction, se retrouve dans toutes les relations de la vie humaine : subordination des uns à l'égard des autres, et pourtant égalité devant Dieu, égalité qui atteindra un jour à sa perfection.
  • 11.5 Tandis que toute femme qui prie ou qui prophétise sans avoir la tête voilée, déshonore son chef, car c'est la même chose que si elle était rasée. Bien que, dans ces versets versets 3-5, le mot grec képhalè, la tête, soit le seul employé, et que d'excellents traducteurs (version de Lausanne, Rilliet) le rendent uniquement par ce dernier terme, nous préférons le traduire tantôt par chef, tantôt par tête, selon que l'apôtre le prend en un sens figuré ou dans le sens propre.
    Cela ne serait pas nécessaire si le mot chef avait encore, comme autrefois, sa double signification. Mais ici (verset 4 et 5) l'apôtre emploie le même mot dans ces deux sens : "l'homme qui prie la tête couverte déshonore son Chef, c'est-à-dire Christ ; (verset 3) la femme qui prie la tête découverte déshonore son chef, c'est-àdire son mari." (verset 3) Il est vrai que quelques interprètes, se fondant sur une variante peu autorisée, traduisent : "déshonore sa propre tête." Mais qu'est-ce que cela voudrait dire ? (Voir note suivante.)
    Avoir la tête rasée, ou les cheveux coupés, était une peine infligée aux femmes adultères. Les cheveux longs, ce voile naturel de la femme, (verset 15) étaient donc considérés comme l'honneur du mari ; (verset 6) mais il y a de cet honneur un autre symbole, c'est le voile proprement dit, qui est le signe de la réserve, de la pudeur, de la soumission dans la femme ; en paraissant en public non voilée, elle déshonorait son mari, parce qu'elle violait les règles reçues de la décence, exactement comme, selon nos mœurs, une conduite inconvenante chez une femme retombe en déshonneur, non seulement sur elle, mais sur son mari.
    L'homme, au contraire, (verset 4) représentant le principe de la domination et de la liberté, doit paraître d'une manière conforme à ce principe ; il honore son Chef en se découvrant devant lui. (verset 7)
    - Les mots prier, prophétiser, montrent que ces dons de l'Esprit étaient quelquefois départis à la femme. Ailleurs, l'apôtre lui en interdit l'exercice public (1Corinthiens 14.34 ; comparez 1Timothée 2.12) ; en ne le faisant pas ici se met-il en contradiction avec lui-même ? Il semble plutôt que, tout occupé d'une pensée, il la poursuit sans s'arrêter à une autre.
    "En désapprouvant l'un, il n'approuve pas l'autre." Calvin.
    Le fait est qu'ici Paul ne dit rien de l'interdiction qui suivra, (1Corinthiens 14.34) et qu'on ne peut rien conclure de son silence.
  • 11.7 Pour ce qui est de l'homme, il ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l'homme. On sait qu'aujourd'hui encore les Juifs regardent comme indécent pour les hommes de paraître dans leurs synagogues la tête découverte, tandis que les chrétiens observent un usage directement opposé. Affaire de pays, de temps et de mœurs.
  • 11.9 Car l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l'homme. Les versets versets 8,9 expliquent verset 7 par des faits relatifs à la création de l'homme et de la femme.
    L'homme est l'image de Dieu, (Genèse 1.27) et par là même sa 7, que cette image doit manifester. (verset 7)
    Il en est de même de la femme, sans doute ; mais l'apôtre conclut la supériorité originelle de l'homme sur elle, d'abord (verset 8) du fait qu'elle fut formée d'une partie du corps de l'homme déjà existant et accomplissant le dessein de Dieu ; (Genèse 2.20-23) et ensuite, (verset 9) Paul tire de ce fait la conséquence que la femme fut créée pour l'homme, pour lui être une aide, tandis que le but immédiat et unique de la création de l'homme était de glorifier Dieu.
    C'est ainsi que Paul explique à sa manière (car) cette pensée de verset 7, que la femme est la gloire du mari, tandis que l'homme est la gloire de Dieu. (Comparer verset 3)
    "De nos jours une telle argumentation a quelque chose d'étrange, mais c'est uniquement à cause des principes vagues que l'on s'est faits sur l'autorité de l'Ecriture et en particulier de l'Ancien Testament. Paul, au contraire, a pris pour point de départ la divinité absolue de l'Ancien Testament ; et plus cette divinité sera de nouveau reconnue, plus on comprendra la solidité des démonstrations de cette nature." Olshausen.
  • 11.10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité sous laquelle elle est. Comme le mot d'ange signifie un envoyé, un messager, on a souvent cherché à appliquer ici ce sens, à cause de la difficulté que présente la signification ordinaire du mot.
    Ainsi, on a pensé que ces anges étaient les anciens qui présidaient au culte, en se fondant sur ce que ce nom leur est donné Apocalypse 2.1, et dans les lettres aux sept Eglises ; ou encore, on a entendu par là les envoyés des autorités païennes, ayant mission de voir ce qui se passait dans les assemblées des chrétiens, etc.
    Aujourd'hui, on a généralement abandonné ces interprétations pour revenir au sens ordinaire du mot. Est-ce avec raison ? La présence invisible des anges dans les assemblées du culte est-elle un argument nécessaire pour la décence recommandée ici aux femmes ? Leur dire qu'elles sont en présence des hommes et en présence de Dieu, ne serait-ce pas plus concluant ? Et quand Bengel et, après lui, Gerlach, citent Esaïe 6.2, où il est dit que les anges se voilent la face devant Dieu, évidemment c'est prouver trop, car les hommes devraient à plus forte raison se voiler aussi bien que les femmes, ce qui va contre la pensée de l'apôtre.
    Il ne faut pas craindre d'avouer que pour nous le sens de ce mot est incertain ; il nous manque, pour l'expliquer, quelque donnée qui le rendait clair aux premiers lecteurs de Paul. (Voir toutefois 1Corinthiens 4.9)
    Grec : simplement : "Doit avoir sur la tête une autorité," ce qu'on explique par métonymie, comme on le voit dans notre version paraphrasée.
  • 11.12 Car comme la femme est issue de l'homme, de même aussi l'homme naît de la femme, et tout vient de Dieu. Ces deux versets ont pour but de prévenir tout malentendu sur ce qui précède, et en particulier de détruire tout orgueil en l'homme à l'égard de la femme. Soit selon la grâce, (verset 11) soit selon la nature, (verset 12) chacun des deux remplit sa destination, ils ont besoin l'un de l'autre pour vivre dans une sainte communion qui tend à l'égalité complète. (verset 3, note.)
  • 11.14 La nature même ne vous apprend-elle pas que c'est un déshonneur pour l'homme de porter de longs cheveux, C'est-à-dire le sentiment naturel des convenances, tel qu'il s'exprime de lui-même dans les mœurs.
  • 11.16 Mais si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas une telle coutume, ni les Eglises de Dieu non plus. Ce grand et beau principe, exprimé ainsi d'une manière inattendue, semble prouver que ces sujets avaient donné lieu à des contestations dans l'Eglise de Corinthe.
  • 11.17 Or, en vous déclarant ceci, je ne vous loue point, c'est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour empirer. 17 à 34 Sur certains abus relatifs aux agapes et à la sainte cène.
    Comme il l'a fait à d'autres égards (verset 2) On peut rapporter le mot ceci à ce qui précède, comme le font plusieurs, ou à ce qui suit, et cela paraît plus conforme à l'ensemble du texte. En effet, l'apôtre va censurer de criants abus, se rattachant à ce qu'il y a de plus sacré : la cène du Seigneur.
    Dans l'Eglise apostolique on célébrait la cène tout à fait selon son institution, en la faisant précéder d'un repas pris en commun ; c'est ce qu'on appelait agape (charité, amour). A Corinthe, cet usage n'avait pas tardé à dégénérer, sous l'influence de l'esprit de parti. Des coteries s'étaient formées, elles s'assemblaient en particulier pour ces repas, les riches y apportaient de leur profusion, tandis que les pauvres n'avaient pas de quoi se nourrir. (verset 21) La cène, à la suite de cela, ne pouvait qu'être indignement profanée.
    C'est pourquoi l'apôtre, après avoir réprimandé ces abus, rapporte l'institution de la communion dans sa simplicité et sa sainteté, afin de faire mieux sentir à ses lecteurs, par ce contraste, de quoi ils se rendaient coupables, et quels châtiments ils attiraient sur eux.
    Grec : "Non pour le mieux, mais pour le pis," ce qui se rapporte au but religieux et moral des assemblées.
  • 11.18 Car, premièrement, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie. Ce premièrement n'est pas suivi d'un secondement, mais selon toute apparence l'apôtre a dans la pensée, après les abus relatifs à la cène, dont il va parler d'abord, d'autres abus concernant les dons spirituels, sujet qu'il traite à 1Corinthiens 12 et 1Corinthiens 14. Ou bien, il parle premièrement des divisions, (versets 18,19) puis de la cène même, (verset 20) sujet auquel il passe par un donc, maintenant.
    Grec : "Des schismes," c'est-à-dire séparations en partis, en coteries. Il ne s'agit que des assemblées ; car, quant aux grands partis qui divisaient l'Eglise de Corinthe, (1Corinthiens 1.12) l'apôtre n'en croyait pas seulement une partie. Ici, il fait sagement la part des exagérations.
  • 11.19 Car il faut qu'il y ait même des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestés parmi vous. Vos schismes dans les assemblées, votre esprit de parti, en foulant aux pieds la charité qui est le lien de la perfection, vous conduiront nécessairement à des sectes permanentes. (Grec : "hérésies," mot qui, dans l'origine, signifiait secte en matière de doctrine, tandis que le schisme n'est qu'une séparation sans divergences dogmatiques.)
    Il le faut ; votre corruption à cet égard le rend inévitable, puisque même la célébration de la cène n'a pu vous unir ; il le faut, afin que ceux qui sont approuvés de Dieu soient manifestés du milieu de ceux qui se recherchent eux-mêmes.
    Le mal existant dans la nature humaine, Dieu permet parfois qu'il apparaisse avec toute sa puissance, pour en préserver les siens et pour exercer un jugement sur les coupables qui n'en prennent pas occasion de se repentir et de revenir à lui. Cette sérieuse pensée se trouve fréquemment dans les Ecritures. (Luc 17.1, 2Jean 9.39 ; Actes 2.23 ; Romains 5.20)
  • 11.20 Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n'est pas manger la cène du Seigneur ; "Lorsque vous le faites ainsi, vous ne sauriez donner à votre repas ce nom sacré, il n'est pas possible que vous célébriez la cène."
    - "La cène," ou "le souper du Seigneur" (c'est le seul passage où se trouve cette désignation de la communion), est ainsi appelée, parce que c'est le Seigneur qui l'a fondée, qui y invite, qui s'y donne lui-même en nourriture, et parce que la cène fut instituée au repas du soir.
    - Pour comprendre ce qui suit, il ne faut pas oublier que la cène terminait un vrai souper pris en commun (agape).
  • 11.21 car, en mangeant, chacun prend d'abord son souper particulier ; en sorte que l'un a faim, et l'autre est rassasié. Gr "Ivre." L'apôtre emploie à dessein les plus fortes expressions afin de montrer, par un contraste criant avec la sainteté de la chose, tout ce qu'il y avait d'odieux en de tels abus.
    A Corinthe, comme partout et toujours, le goût raffiné des beaux-arts, de la sagesse du siècle, de l'éloquence, avait fait alliance avec la convoitise de la chair. Les gens "de bon ton, de bonne compagnie" se tenaient à part, même dans les assemblées des chrétiens, et trouvaient tout naturel d'employer à flatter leur sensualité ces biens que Dieu leur avait confiés, tandis que les pauvres devaient se contenter de ce qui leur était tombé en partage !
    L'expression : "prend d'abord ou d'avance son propre repas," prouve que, quoique dans le même local, le repas n'était pas en commun, comme il aurait dû l'être, mais divisés en coteries, riches et pauvres. De là, l'exhortation qui se trouve au verset 33, de s'attendre les uns les autres.
  • 11.22 N'avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l'Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dirai-je ? vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue point. De tels reproches sur de tels abus durent amener promptement dans l'Eglise la cessation des agapes avant la cène. Elles en furent séparées, en effet, et subsistèrent, comme simples repas fraternels, pendant les quatre premiers siècles.
  • 11.23 Car moi j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi transmis ; c'est que le Seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain ; L'apôtre lie, par la particule car, le récit de l'institution de la cène à ce reproche : Je ne vous loue point, je vous blâme : cela nous indique clairement que son but est de mettre en contraste frappant, d'une part, la cène du Seigneur envisagée dans toute sa pureté primitive, et, d'autre part, les abus dont les Corinthiens l'avaient profanée. L'impression que fait ce simple récit dut leur prouver, mieux que tous les raisonnements et tous les reproches, combien leur manière de la célébrer en dénaturait le but et leur en ôtait les bénédictions. Au reste, les sérieuses conséquences que l'apôtre déduit de son récit (versets 28-34) nous montrent plus clairement encore quel était son but.
    - Bien que l'apôtre connût l'institution de la cène par la tradition apostolique, il déclare positivement que, ce qu'il a transmis sur ce point aux Corinthiens, il l'avait reçu du Seigneur, c'est-à-dire, comme il le dit ailleurs, de tout l'Evangile qu'il prêchait, il l'avait reçu "par une révélation de Jésus-Christ." (Galates 1.12 ; comparez 1Corinthiens 7.40, note.)
    Si Paul n'avait eu l'histoire de l'institution de la cène que par la tradition, il ne dirait pas : moi j'ai reçu, mais : nous avons reçu. C'était donc non seulement de son autorité apostolique, mais par l'autorité de Jésus-Christ, qu'il transmettait aux Eglises cet important document sur l'origine et le sens de la sainte cène.
    "Nous avons ici une exposition authentique de Christ lui-même, après sa résurrection, sur son sacrement, et de tout temps l'Eglise, comprenant ainsi ce passage, l'a considéré comme l'explication de la sainte cène la plus importante qui se trouve dans le Nouveau Testament" Olshausen.
    Quel souvenir que celui de cette nuit terrible des souffrances de Jésus, mis en contraste avec la manière légère et profane dont ce même repas était célébré à Corinthe !
    - Quant à l'explication des paroles de l'institution, on ne la reproduira pas ici. Voir Matthieu 26.26-28 ; Luc 22.19-21, notes. C'est Luc qui, dans son récit, se rapproche le plus des termes mêmes de Paul.
  • 11.24 et ayant rendu grâces, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il y a dans ces versets (versets 24-29) un nombre considérable de variantes qu'il faut indiquer.
    verset 24, les mots du texte reçu : prenez, mangez, manquent dans les sources les plus décisives ; ils sont retranchés dans notre texte. De même le mot qui est rompu manque dans les plus anciens manuscrits qui lisent seulement : ceci est mon corps pour vous. Ainsi traduit M. Rilliet d'après le manuscrit du Vatican. Comme le Seigneur, en prononçant ces mots, rompait le pain, le sens, d'autant plus saisissant, se trouvait dans l'action symbolique, et n'avait pas besoin de paroles. Matthieu et Marc ne les ont pas non plus ; Luc dit : qui est donné pour vous. Toutefois, le témoignage opposé d'autres autorités rend la suppression au moins douteuse.
    verset 26, ; il ne faut pas lire : de ce pain, de cette coupe, mais : ce pain, la coupe.
    verset 27, le pain, la coupe.
    verset 29, les mots indignement et du Seigneur sont omis par de graves autorités, en sorte que la pensée de l'apôtre serait exprimée ainsi : "Celui qui mange et boit, mange et boit un justement, ne discernant pas le corps."
    Ainsi manger et boire seulement, et ne pas discerner ce corps donné pour nous, serait la cause du jugement. Toutefois les raisons externes et internes de cette leçon ne sont pas assez décisives pour l'introduire dans le texte, comme le font Lachmann, Tischendorf, etc.
  • 11.26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain, et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. Comme les Israélites, en mangeant l'agneau pascal, annonçaient, déclaraient à leurs enfants leur délivrance de la servitude par le sang de cet agneau, ainsi, en mangeant dans la cène l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, nous annonçons et proclamons sa mort comme le salut de notre âme.
    Son sacrifice est ainsi toujours nouveau, toujours pleinement efficace, toujours présent, comme si Christ était crucifié au milieu de nous. (Galates 3.1) Telle est l'idée profondément vraie qui se trouve matérialisée et faussée dans le sacrifice de la messe.
  • 11.27 C'est pourquoi quiconque mangera le pain, ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur. Ces sérieuses paroles ressortent immédiatement des précédentes : Si la cène est la proclamation de la mort de Jésus-Christ, celui qui y participe indignement se rend coupable du corps et du sang du Seigneur, c'est-à-dire pèche contre son sacrifice, contre cette émouvante manifestation de son amour, contre lui-même, qui, glorifié, s'offre à nous dans la cène pour y devenir la nourriture et la vie de notre âme.
    Plus l'objet d'une offense est élevé et saint, plus le crime est grand ; quel n'est donc pas celui qui se commet contre le Fils de Dieu s'offrant pour nous en sacrifice ?
    - Mais qu'est-ce que participer indignement à la cène du Seigneur ? C'est le faire dans un état d'âme qui constitue avec la cène même une contradiction, un mensonge. Or, il n'y a qu'une disposition qui puisse mettre une âme absolument dans ce cas : c'est l'impénitence.
  • 11.28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain, et boive de cette coupe ; Qu'il en mange et en boive ainsi, c'est-à-dire après s'être éprouvé.
    Sur l'objet spécial et principal de cet examen de soi-même, voir 2Corinthiens 13.5.
    "Cette épreuve de soi-même consiste à s'assurer que l'on a une vraie repentance et une vraie foi ; non pas une repentance et une foi parfaites, car, à ce compte, tous les hommes seraient toujours retenus loin de la cène ; mais si, aspirant du fond du cœur à la justice qui vient de Dieu, humilié par le sentiment de ta misère, tu te confies et t'abandonnes tout entier à la grâce de Christ, tu es un convive dignement préparé pour t'approcher de cette table. En effet, celui-là est digne que le Seigneur n'exclut pas, alors qu'il lui resterait beaucoup à désirer encore ; car la foi, même dans ses commencements, rend dignes les indignes." Calvin.
  • 11.29 car celui qui mange et qui boit indignement, mange et boit un jugement contre lui-même, ne discernant point le corps du Seigneur. Ne discernant ou ne distinguant point le corps du Seigneur d'avec un aliment ordinaire ; ne voyant point dans la cène et ne recevant point avec foi ce corps du Seigneur, offert en sacrifice pour le péché. Si Christ, crucifié pour nous, et maintenant glorifié, n'était pas réellement présent dans la cène, ces paroles n'auraient aucun sens, non plus que celles du verset 27 : être coupable du corps et du sang du Seigneur.
    Sous le signe est la chose signifiée.
    "Ainsi le Seigneur dit : ceci est mon corps, parce qu'il atteste avec certitude qu'en nous offrant ce symbole visible, il nous donne en même temps son corps ; car Christ n'est pas un trompeur qui nous joue par de vaines figures. Ceci est donc pour moi hors de toute controverse : la vérité est jointe à ce qui en est le signe. C'est-àdire que, dans toute la force spirituelle du mot, nous sommes aussi réellement participants du corps de Christ que nous vivons réellement de pain...Ainsi, le corps de Christ ne nous est pas seulement donné, mais donné en nourriture...Nous sommes participants de Christ, non seulement quand nous croyons qu'il est la victime d'expiation pour nos péchés ; mais en tant qu'il habite en nous, qu'il est un avec nous, que nous sommes ses membres, chair de sa chair, unis avec lui, enfin, en une même vie, en une même substance." Calvin.
    Quant à la question oiseuse, et sur laquelle pourtant ont eu lieu tant de disputes, de savoir si les communiants indignes reçoivent aussi le corps de Christ (mais en condamnation), c'est en vain que l'on a voulu l'affirmer au moyen de ces paroles de Paul : car elles conservent toute leur sérieuse signification, dès qu'on admet que Christ est réellement présent dans la cène, sans pour cela qu'il soit nécessaire de penser que l'infidèle reçoit son corps aussi bien que le croyant. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, comment recevrait-il son corps ? "Christ est-il divisé ?"
    - Le jugement ici dénoncé renferme tous les châtiments de Dieu qu'un tel péché entraîne à sa suite, (verset 30) et qui sont les précurseurs du jugement éternel, s'ils n'amènent point le communiant indigne à la repentance.
    - Manger et boire un jugement contre soi-même est une énergique expression pour dire que le châtiment est uni à l'action même, aussi bien qu'à la personne. C'est transformer en malédiction la bénédiction ; et plus celle-ci devait être précieuse, plus celle-là est terrible.
  • 11.30 C'est pour cela que parmi vous plusieurs sont infirmes et malades, et que quelques-uns sont morts. Grec : "Dorment." Ces paroles disent clairement que le jugement dénoncé (verset 29) ne s'est pas fait attendre ; Dieu l'exerçait déjà à Corinthe lorsque Paul écrivait. Mais en quoi consistait-il ?
    En d'autres termes, faut-il entendre les mots infirmes, malades, morts à la lettre, se rapportant au corps, ou spirituellement, s'appliquant à l'âme ?
    La plupart des interprètes, entre autres Calvin, Gerlach, Godet, se décident pour le premier sens, s'appuyant surtout sur verset 32, où le mot châtiés ne peut, selon eux, s'entendre que d'une épreuve extérieure.
    Mais, sans exclure la possibilité de tels châtiments dans l'Eglise de Corinthe, ne reste-t-on pas plus sûrement et plus largement dans la vérité en donnant à tous ces mots un sens spirituel ?
    D'abord, la conséquence naturelle d'un coupable abus de la cène est certainement de rendre l'âme infirme, malade, et de l'endormir, plutôt que le corps. Un tel châtiment est infaillible ; mais combien de communiants indignes ne sont punis ni par la maladie, ni par la mort ! Une telle vue serait propre à accréditer sur la cène des idées effrayantes et superstitieuses, qui n'existent déjà que trop.
    Ensuite, Paul aurait-il exprimé la mort du corps sous une condamnation de Dieu par cette douce image du sommeil, que l'Ecriture applique à ceux qui se sont endormis (en Christ) ? Voir 1Corinthiens 15.16-18,20,51 ; Matthieu 27.52 ; Jean 11.11 ; Actes 7.60 ; 13.36 ; 1Thessaloniciens 4.13-15. Même le temps du verbe employé ici paraît contraire à cette idée.
  • 11.32 mais étant jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. Tout jugement de Dieu, temporel ou spirituel, pendant que nous sommes dans le temps de l'épreuve, a pour but de nous châtier (Grec : "éduquer") afin que, revenant à la repentance, nous évitions le dernier jugement, la condamnation.
  • 11.33 C'est pourquoi, mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous les uns les autres ; Prenez ces repas de charité ensemble, dans une fraternelle communion, et non par petites coteries, ou chacun pour soi. (Comparer verset 21, note.)
  • 11.34 si quelqu'un a faim, qu'il mange dans sa maison ; afin que vous ne vous assembliez point pour être jugés. A l'égard des autres choses, j'en ordonnerai quand je serai arrivé. Grec : "Pour jugement." verset 29.
    Il y avait donc à Corinthe d'autres abus de moindre importance que l'apôtre se réserve de redresser par sa présence personnelle. (1Corinthiens 16.5-8)
  • 1 Corinthiens 12

  • 12.1 Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance. Chapitre 12.
    1 à 11 Les dons spirituels sont divers, mais tous produits pas le même Esprit.
    Grec : "Touchant les spirituels." Il est évident par ce qui suit que le substantif sous-entendu c'est les dons et non les hommes (spirituels), comme on l'a prétendu.
    L'apôtre consacre trois chapitres cet important sujet. (Ch. 12-14.)
    "Cette partie de l'épître est sans contredit celle de tout le Nouveau Testament qui est le plus propre à faire revivre à nos yeux l'époque la plus remarquable de l'histoire, et à nous peindre ces premiers temps où la jeune Eglise commençait à étendre ses ailes dans l'humanité, et révélait son existence par les plus étonnants phénomènes. Au jour de la Pentecôte, la vie d'en haut s'était répandue comme un torrent sur les disciples du Seigneur. Le feu de l'Esprit de Dieu pénétra bientôt dans ces Eglises nouvellement nées, et produisit en ceux qui se placèrent sous son influence une profondeur de connaissance, une force de volonté, des transports de joie céleste inconnus à la terre, et dont l'éclat fut d'autant plus vif que ces Eglises apostoliques étaient entourées des profondes ténèbres du paganisme. Dans leur première et surabondante effusion, dans leur première lutte contre les puissances du monde et du mal, les dons de l'Esprit se manifestèrent par des faits merveilleux que nul ne pouvait expliquer selon les lois ordinaires de la nature. La puissance divine, par laquelle Christ avait agi sur le monde visible, semblait s'être répandue sur son Eglise entière ! Ces dons miraculeux de la jeune Eglise continuèrent à se produire, quoiqu'en diminuant par degrés, jusque vers la fin du IIIe siècle, c'est-à-dire jusqu'au temps où elle devint victorieuse du monde païen. C'est parmi les Grecs, et spécialement à Corinthe, que les dons de l'Esprit se manifestèrent avec le plus de puissance et de variété. Ils y parurent sous toutes les formes, (versets 8-10) dans leur ardente activité. Et comme plusieurs de ceux qui étaient doués de ces grâces si saintes en elles-mêmes, étaient loin encore d'une entière sanctification ; comme les penchants du vieil homme se mêlaient en eux aux dons de Dieu et en troublaient la pureté, il était difficile que l'exercice de ces dons ne fût pas accompagné de divers abus. C'est ce qui eut lieu particulièrement au sujet du don des langues, auquel les Corinthiens attachaient une valeur proportionnée à l'éclat qu'il faisait rejaillir sur ceux qui le possédaient. Afin de faire comprendre aux Corinthiens le vrai rapport du don des langues aux autres dons, l'apôtre jette d'abord un regard sur toutes ces manifestations de L'Esprit de Dieu : puis il montre, par l'analogie de l'organisme humain, que, dans l'Eglise de Dieu, tous les dons, malgré leur diversité, ont la même origine et le même but. (Chap. 12.) Il établit ensuite que ce qui couronne tous les dons, ce qui en fait la vraie valeur, ce qui doit les pénétrer d'une saveur divine, c'est l'amour. (Chap. 13.) Enfin il développe, sur le don des langues, les principes qui doivent en diriger l'emploi. (Chap. 14.)" Olshausen.
  • 12.3 C'est pourquoi je vous fais savoir que personne, parlant par l'Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ; et que personne ne peut dire : Jésus est le Seigneur, si ce n'est par l'Esprit-Saint. Remontant à l'origine des choses dans l'expérience des Corinthiens, l'apôtre leur rappelle d'abord qu'ils ne connaissaient jadis, en fait de religion, que des idoles muettes (comparez Psaumes 115) vers lesquelles ils se laissaient conduire comme des aveugles ; d'où il conclut que tous ceux d'entre eux qui ont une foi vivante en Jésus, qui ont reconnu et confessé en lui leur SEIGNEUR, le Fils du Dieu vivant, leur Sauveur, n'ont pu le faire que par une influence de l'Esprit-Saint qui les a régénérés. (Voir la même pensée autrement exprimée dans 1Jean 4.2)
    Telle est l'action la plus générale du Saint-Esprit, la foi, sans laquelle ne peuvent exister les dons particuliers que 1'apôtre va énumérer. Mais avant même de donner cette marque claire et positive de la présence du Saint-Esprit dans une âme, l'apôtre en indique une négative, de laquelle on peut conclure, avec plus de certitude encore, qu'un homme est non seulement étranger à l'Esprit de Dieu, mais sous l'influence de l'Esprit des ténèbres. C'est lorsqu'il maudit Jésus, prononçant sur lui anathème, exécration, ce que l'on faisait à l'égard d'un être voué au démon, aux dieux infernaux. (Comparer Romains 9.3 ; 1Corinthiens 16.22 note.)
    "La partie négative de la règle apostolique nous étonne par son trop d'évidence. Pouvait-il arriver qu'une voix s'élevant dans une assemblée chrétienne dit : "Anathème à Jésus !" et l'Eglise avait-elle besoin d'être avertie que l'auteur d'un tel blasphème ne parlait pas par le Saint-Esprit ? Peut-être ne nous faisons-nous qu'une idée imparfaite de l'étrange fermentation qui se produisait dans un milieu tel que l'Eglise de Corinthe, où les éléments les plus impurs pouvaient se mélanger aux plus sublimes...Il y avait de prétendus croyants qui niaient la résurrection et la vie à venir. D'autres, ou les mêmes peut-être, pouvaient avoir des idées analogues à ce qu'on a appelé plus tard le gnosticisme. Or, pour les gnostiques, Jésus de Nazareth n'était qu'un simple homme auquel un esprit supérieur, qu'ils appelaient le Christ, s'était uni au moment de son baptême pour l'abandonner avant sa passion. A ce point de vue, l'homme Jésus n'est plus le vrai Seigneur, ni le vrai Sauveur, il n'est plus un objet de foi, et dans cet ordre d'idées, on pourrait concevoir que tel faux inspiré fût allé dans son délire jusqu'à s'écrier : "Je ne connais pas ce Jésus ! je lui dis Anathème !"" Babut Sermons, I, p. 281.
    La confession ou la rejection du nom de Jésus, le Seigneur, tel est donc le signe distinctif de l'Esprit que l'apôtre indique, signe dont la vérité subsiste pour tous les temps, car l'œuvre de l'Esprit consiste à glorifier Jésus-Christ dans les âmes. (Jean 16.14) Cette œuvre ne peut procéder ni de la puissance des ténèbres, ni de l'homme naturel.
    Il est vrai qu'entre les deux extrêmes posés par l'apôtre, il y a un milieu qui peut tromper aussi : c'est une connaissance historique et morte de Jésus, qui, elle aussi, dit : "Seigneur, Seigneur," sans être la foi que produit l'Esprit ; mais Paul ne touche point ici à cette funeste illusion, parce que, voulant traiter la grande question des dons spirituels, il lui importe seulement de les distinguer de ce qui aurait pu en être une fausse imitation.
  • 12.6 il y a aussi des diversités d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère toutes choses en tous. Avant tout, afin de détruire les divisions, les préférences provenant des dons mêmes de Dieu, et que l'esprit de parti pouvait exploiter à son profit, l'apôtre déclare que tous ces dons ont une seule et même origine, la libre grâce de Dieu ; (verset 11) qu'ils sont accordés pour un seul et même but, le bien de l'Eglise, et non la satisfaction personnelle ; qu'enfin leur diversité, loin de troubler l'unité, en est au contraire la condition et la perfection. Dans ce but, l'apôtre résume d'abord les diverses manifestations de l'Esprit, qu'il va énumérer, (versets 8-10) en trois mots qui les renferment toutes :
    1° Les dons ou les grâces (charismata, dons gratuits), expression générale qui s'applique à toutes les parties de l'œuvre de Dieu dans l'Eglise, et qui en indique le vrai caractère, afin que jamais l'homme ne puisse s'en attribuer ni mérite, ni gloire. Que ces dons gratuits soient exclusivement l'œuvre de la grâce en l'homme ou que, dons naturels, l'Esprit de Dieu les sanctifie, les élève, les consacre à Jésus-Christ (ainsi les dons de sagesse, de science, d'enseignement et de gouvernement) : toujours reste-t-il vrai qu'ils découlent d'une même source, à laquelle nous devons humblement les rapporter.
    2° Les services (Grec : "diaconies"), que nos versions ordinaires rendent par ministères, et qui désignent toute espèce d'emploi dans l'Eglise. (verset 5)
    3° Les opérations (Grec : les "énergies" ou "forces," verset 6), qui désignent les influences puissantes, créatrices de l'Esprit de Dieu dans les miracles, en particulier dans les guérisons. (versets 9,10)
  • 12.10 à un autre, les opérations de miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues, à un autre, l'interprétation des langues. Les dons ici désignés par l'apôtre sont au nombre de neuf : les deux premiers ont surtout leur siège dans une intelligence éclairée et sanctifiée par l'Esprit, (verset 8) les cinq suivants sont plus en rapport direct avec une foi forte, dans laquelle le cœur et la volonté prédominent (versets 9,10) ; les deux derniers concernent les langues et leur interprétation. (verset 10)
    Ce n'est pas sans raison que Paul les range après tous les autres : les chrétiens de Corinthe y attachaient un prix exagéré, par des motifs qui n'étaient pas toujours purs ; (1Corinthiens 14) deux fois encore (versets 28,30) l'apôtre assigne à ces dons la dernière place. Au reste, cette triple division des dons ici nommés n'est point arbitraire ; non seulement elle est psychologiquement fondée, mais elle est indiquée, en grec, par un mot spécial qui commence chacune des trois subdivisions, il signifie à un autre, mais il est différent du mot placé devant chaque don particulier. (C'est-à-dire que Paul ouvre sa première division par ce mot à l'un et continue par à un autre l'énumération des dons particuliers ; mais il ouvre la seconde et la troisième division par à un autre, dans le sens d'une autre catégorie.) (versets 9,10)
    - Dans la première division, l'apôtre place la parole (ou discours) de sagesse et de science (ou connaissance), c'est-à-dire le don de parler avec clarté et profondeur des mystères de Dieu. La sagesse dans ce sens signifie surtout la vérité divine s'appliquant immédiatement à la pratique de la vie chrétienne ; (Comparer 1Corinthiens 2.6,7, note) la science est le don de pénétrer bien avant dans la doctrine révélée, de la saisir dans son ensemble et dans ses détails, et de l'exposer pour l'instruction des autres. Paul unit souvent ces deux dons qui font le docteur. (1Corinthiens 12.28,29 ; Ephésiens 4.11 ; comparez Ephésiens 1.17 ; Colossiens 1.9 ; 2.3, et relativement à Dieu, source de ces grâces, Romains 11.33)
    - La foi (verset 9) désignée comme un don spécial de l'Esprit, n'est pas seulement cette confiance du cœur, commune à tous les chrétiens, et qui nous rend participants de Christ et du salut par lui ; mais cette foi héroïque qui, par moments, se saisit de la toute-puissance de Dieu et accomplit des miracles. (1Corinthiens 13.2)
    Aussi est-ce à la suite de cette foi, comme en étant les fruits, que l'apôtre place les dons miraculeux. (versets 9,10)
    Les dons de guérison sont distingués des opérations de miracles (Grec : "opérations de puissances"), comme le particulier du général. Il est remarquable que Paul met au rang des dons spéciaux le discernement des esprits, cette pénétration qui distingue, comme par un instinct spirituel et sûr, le vrai et le faux dans ceux qui se disent apôtres ou prophètes, ou simplement chrétiens. (1Jean 4.1 ; Actes 5.3 ; 1Corinthiens 14.29 ; Philippiens 1.9,10)
    - Quant aux dons de prophétie et des langues (Grec : "genre de langues"), voir 1Corinthiens 14.
  • 12.11 Mais c'est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît. Grec : "Comme il veut."
    Un être doué de volonté est un être personnel.
    Aussi a-t-on trouvé dans ces paroles une des preuves scripturaires de la personnalité du Saint-Esprit. Mais ce qu'il faut surtout remarquer dans cette conclusion de l'apôtre, fondée sur les versets versets 4,5,6, c'est que les chrétiens, malgré la plus grande diversité de leurs dons, doivent trouver en eux l'unité, puisque tous ces dons découlent du seul et même Esprit, qui ne saurait être divisé.
    Cette conclusion, l'apôtre la tire et la développe dans la belle image qui suit.
  • 12.12 Car comme le corps est un, quoiqu'il ait plusieurs membres ; et que tous les membres de ce seul corps, quoiqu'ils soient plusieurs, ne forment qu'un corps ; il en est de même de Christ. 12 à 31 Diversité et unité des dons, représentés par l'image d'un même corps.
    On attendait ici, comme point de comparaison : il en est de même de l'Eglise, qui est le corps de Christ. Au lieu de cela, l'apôtre met directement Christ, sans doute afin de montrer qu'il est un avec son Eglise, la tête de tous les membres dont il constitue ainsi l'indissoluble unité.
  • 12.13 Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour n'être qu'un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. Avant d'aller plus loin et de développer sa comparaison, l'apôtre tient à montrer comment l'homme devient membre du corps de Christ et un avec tous ses frères ; c'est par la régénération du Saint-Esprit, dont le baptême est le signe. Ce baptême de l'Esprit est considéré comme une réalité actuelle et puissante, exprimée par ces mots : baptisés (plongés) dans au seul Esprit, et abreuvés d'un seul et même Esprit (Vraie variante et vraie traduction.)
    Ces deux termes (baptisés et abreuvés) doivent s'entendre de la même action de l'Esprit, et non, selon quelques interprètes, l'un du baptême et l'autre de la cène.
    - Ce n'est pas seulement la diversité des dons de l'Esprit qui vient s'harmoniser dans l'unité ; mais aussi les différences de nationalité, d'éducation, de caractère, de rang : Juifs, Grecs, esclaves ou libres, deviennent un en Christ par le même Esprit.
  • 12.16 Et si l'oreille disait : Parce que je ne suis pas l'œil, je ne suis pas du corps ; ne serait-elle pas pourtant du corps ? Ici et verset 15 on peut traduire sans question : ne laisse pourtant pas d'être du corps. Cette comparaison, ou plutôt ces paroles que l'apôtre fait prononcer à des membres du corps se plaignant de n'être pas d'autres membres, montre vivement la folie qu'il y a à faire de tels dons spéciaux, de telle position, de telle vocation le signe infaillible qu'on appartient à Christ, ou bien à en conclure le contraire avec découragement et peut-être avec un regard d'envie sur d'autres.
    Une conséquence non moins funeste de cette erreur serait que chacun dans l'Eglise se croirait autorisé à vivre pour soi, et à refuser à l'ensemble du corps les services et le dévouement qu'il lui doit, d'après l'intention de Dieu.
  • 12.17 Si tout le corps était œil, où serait l'ouïe ? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat ? Ainsi, non seulement la diversité ne détruit pas l'unité, mais elle en est la condition indispensable. Sans cela, le corps, selon la supposition de l'apôtre, loin d'être un admirable organisme, serait une masse monstrueuse. (verset 19) Il faut donc, au lieu d'exiger en tous les mêmes dons, reconnaître l'adorable sagesse qui a présidé à leur distribution. (verset 18) Seulement, il ne faut pas oublier qu'il n'y a de corps qu'en Christ, qui est le Chef, (verset 20) ni d'unité que dans l'Esprit. (verset 13)
  • 12.22 Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont nécessaires ; Dans les paroles qui précèdent, Paul reprend les membres du corps de Christ mécontents de la part que Dieu leur a faite et y trouvant des motifs de découragement, de défiance, ou d'infidélité.
    Ici, au contraire, il censure ceux qui, plus richement doués, du moins à leurs propres yeux, n'estiment à leur juste valeur d'autres de leurs frères différemment partagés.
    Cette pensée devient plus frappante encore si l'on se représente vivement l'image par laquelle Paul l'exprime : l'œil est certainement l'un des plus précieux membres du corps, mais lorsqu'il tend vers un objet, il ne peut y atteindre sans la main, ou bien lorsqu'il est blessé ou troublé par quelque corps étranger, il ne saurait s'en délivrer sans la main.
    La tête est infiniment supérieure aux pieds et, toutefois, elle ne peut sans eux exécuter ses pensées. C'est que ni l'œil, ni la main, ni les pieds,ni la tête ne sont rien par eux-mêmes, mais uniquement par l'esprit qui les anime et dont ils sont les instruments. Ainsi doit-il en être dans le corps de Christ, animé de son Esprit.
  • 12.25 afin qu'il n'y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un même soin mutuel les uns des autres. L'apôtre présente ici, (versets 22-25) la même image sous une autre face ; il distingue dans le corps des membres honorables, et d'autres qui le sont moins (par exemple les pieds) ; or, comme l'homme prend un soin particulier de ces derniers, tandis que les autres (par exemple le visage) n'en ont pas besoin, ainsi Dieu, dans sa condescendante bonté, honore les membres les plus obscurs du corps de Christ, (verset 24) et nous devons l'imiter, afin qu'au lieu de nous diviser au sujet de ses dons, nous prenions un même tendre soin de ceux qui, en apparence, sont les moins honorés.
    Ceci s'appliquait surtout d'une manière frappante aux dissensions orgueilleuses qui régnaient à Corinthe ; mais où estce que la charité ne trouvera pas à exercer un tel devoir ?
  • 12.26 Et si l'un des membres souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si l'un des membres est honoré, tous les membres en ont de la joie. Dans le corps humain, cette souffrance de tout le corps quand un des membres souffre (ou l'inverse) a toujours lieu, parce qu'il n'y a là qu'une seule et même vie.
    C'est de cette nécessité absolue et organique que nous devons apprendre combien est vraie la belle pensée exprimée par Paul. (Comparer Romains 12.15, note.)
  • 12.27 Or vous êtes le corps de Christ, et ses membres, chacun en particulier. Grec : "Ses membres en partie" c'est-à-dire chaque membre faisant partie du corps de Christ.
    C'est comme s'il disait : "Quelque élevé que tu sois dans l'Eglise, tu n'en es qu'une faible partie, tu n'y es pas tout ; vois donc si tu te soumets humblement à l'ensemble, en contribuant à son bien." C'est par ces mots que l'apôtre en vient à l'application de l'image qu'il a développée jusqu'ici.
  • 12.30 Tous ont-ils les dons de guérison ? Tous parlent-ils des langues ? Tous interprètent-ils ? C'est pour en venir à ces questions impressives que l'apôtre a énuméré encore une fois les dons divers conférés par Dieu à son Eglise, et c'est ainsi que, pour confondre tout orgueil, il applique a ses lecteurs la comparaison du corps humain. (Vers 15-26.)
    Dans sa première énumération, (versets 4-10) il n'a mentionné les charges ou ministères (services) que sommairement ; (verset 5) ici il les reprend en détail. (verset 28) L'ordre où il les place est intentionnel. (Comparer Ephésiens 4.11)
    Les apôtres, les témoins authentiques de Jésus-Christ, les fondateurs de son Eglise, ceux qui l'ont formée dans la doctrine et dans la vie, occupent le premier rang, une position unique ; les prophètes (voir sur la prophétie, 1Corinthiens 14) viennent ensuite, avant les docteurs, parce que bien, que moins importants à certains égards, ils recevaient de Dieu pour l'Eglise des révélations directes, de salutaires avertissements, expression de la volonté divine ; les docteurs sont ceux qui avaient le don de sagesse et de science. (verset 10, note.)
    Parmi les dons, il en est deux que l'apôtre n'avait pas nommés cidessus : ce sont les secours et les administrations. (Vers 28.) Les premiers ont pour objet les soins donnés aux pauvres et aux malades, les seconds désignent le don de gouverner, d'administrer les affaires pratiques dans l'Eglise.
    Comme ces deux genres d'activité ont rapport aux choses extérieures, malgré leur importance, l'apôtre les place en dernière ligne avec le don des langues et de leur interprétation, auquel nous reviendrons avec lui. (Ch. 14.)
    - Cela établi, il cherche à humilier par ses questions pressantes (versets 29,30) ceux des chrétiens qui, dans leur orgueil, prétendaient à toutes les charges et à tous les dons, au lieu de se soumettre avec déférence à ceux qui les avaient reçus, et d'en profiter pour leur édification. Ces questions, où perce une sainte ironie, ne sont point déplacées aujourd'hui dans certaines Eglises. (Voir verset 10, note.)
  • 12.31 Mais désirez avec ardeur les dons les meilleurs ; et je vais vous montrer une voie la plus excellente. 1Corinthiens 13. Il n'y a pas dans le grec : "des dons meilleurs" (Ostervald), ou : "plus excellents" (Martin), mais les dons les meilleurs, c'est-à-dire ceux qui tendent le plus directement et le plus puissamment, non à glorifier l'homme, mais à édifier l'Eglise de Dieu.
    Or, ces dons les meilleurs, c'est à 1Corinthiens 14 qu'il les désignera, par opposition à d'autres que les Corinthiens exaltaient d'une manière indue.
    Mais avant cela, il veut leur montrer dans l'amour (qui n'est jamais nommé comme un don, un charisme) ce qui doit animer, diriger, sanctifier tous les dons, et sans lequel ils ne seraient rien. On dirait qu'il lui tarde d'interrompre sa dissertation pour parler de l'amour ; il emploie le présent : je vous montre, et il appelle la charité une "voie par excellence." (Grec.)
  • 1 Corinthiens 13

  • 13.1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai point la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Chapitre 13.
    1 à 3 Les dons les plus brillants n'ont aucune valeur sans la charité.
    Charité signifie amour. On pourrait donc, suivant l'exemple donné par la plus littérale des versions modernes, employer constamment ce dernier mot qui présente à l'esprit une idée si précise et si belle, tandis que le premier a été si souvent défiguré par l'usage qu'on en fait. Luther et la version anglaise appuient de leur vénérable autorité l'emploi de ce terme, sans craindre le rapprochement qu'il provoque entre l'amour divin et l'amour humain.
    Malgré cela, et bien qu'en maints passages nous ayons suivi cet exemple pour plus de clarté, un motif bien grave nous paraît militer ailleurs en faveur du mot charité, qui, en un certain sens, répond seul complètement au terme original (agapè) : ce motif, c'est l'autorité du Nouveau Testament tout entier.
    En effet, les auteurs sacrés avaient sous la main le mot usuel d'amour. Pourquoi ne l'ont-il jamais employé ? Pourquoi aussi les traducteurs latins, tant anciens que du siècle de la réforme, ont-ils constamment préféré le mot de charité à celui d'amour ? C'est qu'ici la pensée religieuse se meut dans un tout autre domaines.
    "Le paganisme ne s'est jamais élevé au-dessus de l'amour (erôs) ; Il n'a pas connu la charité (agapè). Pour lui, l'amour, même sous sa plus noble forme (et on sait qu'un Platon l'élevait jusqu'à l'amour divin), n'est encore qu'une aspiration vers l'amour, née du sentiment que l'on ne possède pas ce qui est souverainement aimable. La charité chrétienne, au contraire, c'est Dieu lui-même habitant dans le croyant, en sorte que des sources d'eau vive jaillissent de lui en vie éternelle. (Jean 4.14) Ce chant de triomphe, sur le pur amour, est doublement beau dans la bouche de Paul. Jean, l'évangéliste, est l'apôtre de la charité ; Paul est le prédicateur de la foi. Ce chapitre est le témoignage de sa nature nouvelle ; son vieil homme ne connaissait pas l'effusion d'un tel amour. Aussi son style même se transforme ici ; il perd sa forme dialectique pour revêtir la simplicité, la limpide profondeur qui distingue saint Jean. La charité, dont il retrace ici le caractère, n'est pas un simple sentiment du cœur, mais la direction la plus intime de l'homme tout entier vers Dieu et vers sa volonté. Les plus nobles manifestations de l'amour naturel, l'amour de la mère pour son enfant, de l'enfant pour sa mère, ne sont que de faibles images de cet amour céleste, engendré dans le chrétien par le sentiment de sa rédemption. L'expérience qu'en a fait l'apôtre a allumé en lui une flamme qui ne s'éteint jamais. Cet amour fait cesser l'isolement où l'homme vit dans son état de péché, et consomme son unité avec Dieu, et de Dieu avec lui. L'amour de Dieu devient son amour, car ce n'est plus lui qui vit, mais c'est Christ qui vit en lui." (Galates 2.20) Olshausen.
    - Parmi les dons que l'apôtre oppose à la charité, il commence précisément par celui que les Corinthiens élevaient au-dessus de tout, le don des langues. (Comparer 1Corinthiens 12.10, note, et 1Corinthiens 14) Il ne faut pas voir dans les langues des anges une simple hyperbole ; il y a une réalité dans le langage du ciel, quel qu'il soit, puisque Paul y avait entendu des choses ineffables. (2Corinthiens 12.4)
    - L'airain qui résonne (instrument de musique), comme la cymbale retentissante, sans l'esprit qui leur donne le sens et l'harmonie, ne sont qu'un vain bruit : tels sont les dons les plus brillants sans la charité.
  • 13.2 Et quand j'aurais la prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères, et toute la science ; et quand j'aurais toute la foi, jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai point la charité, je ne suis rien. Les dons de prophétie, de science et de foi, (1Corinthiens 12.8-10, note) sans la charité, ne trouvent pas grâce aux veux de l'apôtre, non plus que le don des langues.
    "Il paraît impossible de posséder ces dons, et cela au plus haut degré (toute la connaissance, toute la foi), sans la charité. Dirons-nous que l'apôtre a précisément voulu supposer l'impossible, afin de relever d'autant plus la valeur de la charité ? Les termes de l'original sont contraires à cette interprétation (Tous les verbes sont à un temps positif avec quand ou si, et non au conditionnel, comme nos versions sont forcées de les rendre.) Nous devons plutôt avouer que, bien que contre nature, une telle séparation de ce qui paraît inséparable n'est que trop possible. Le péché a jeté dans l'homme un tel désaccord, qu'il peut s'établir un complet divorce entre la tête et le cœur, de sorte qu'alors la force divine se maintient et se manifeste dans l'intelligence et même dans la volonté, tandis que l'inclination la plus intime du cœur s'est déjà détournée de lui, et ne puise plus l'amour à sa vraie source. C'est cette triste expérience que l'apôtre dépeint avec de vives couleurs, afin de mettre au jour la nature de la charité, qui donne seule à tous les faits religieux la vérité, la vie, l'harmonie." Olshausen.
    Balaam est un exemple frappant de la prophétie sans la charité. (Nombres 22) Quant à la connaissance sans la charité, voir les remarquables paroles de l'apôtre, 1Corinthiens 8.1,3. La foi ici (comme 1Corinthiens 12.9) n'est pas celle qui est imputée à justice, (Romains 4.5 et suivants) qui nous unit au Sauveur, et nous rend participants de Christ tout entier ; car une telle foi est inséparable de la charité.
    Il s'agit ici d'un don (charisme), comme celui des langues ou des miracles, et cette foi, quoiqu'elle ne soit pas absolument différente de l'autre, du moins dans son principe, ne saisit guère comme son objet que la toute-puissance de Dieu, dont elle s'empare, et, par elle, se rend possible l'impossible, jusqu'à transporter les montagnes. (Comparer Matthieu 17.20)
    Ceci trouvait surtout son application dans l'état de l'Eglise de Corinthe, au milieu de la fermentation des dons extraordinaires, où l'humain se mêlait d'une manière étrange au divin. Mais de tout temps une foi très forte peut exister sans la charité, témoin le fanatique qui persécute avec sincérité, ou qui devient lui-même martyr de son erreur.
  • 13.3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai point la charité, cela ne me sert de rien. Quel que puisse être le motif de tels sacrifices des biens (Grec : "distribués en morceaux") ou même de la vie, ils ne servent de rien aux yeux de Dieu s'ils ne découlent de l'amour pour lui et pour les hommes.
    Ce que Dieu veut, c'est le cœur, il refuse sans cela tout le reste. Quel jugement absolu sur toutes les œuvres de propre justice, sur toutes celles où l'homme se recherche luimême !
  • 13.4 La charité use de patience ; elle use de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point ; elle ne s'enfle point ; 4 à 7 Les caractères de la charité.
    Comme l'apôtre personnifie la charité, il n'emploie en retraçant sa belle et sainte image ni épithètes pour la définir, ni adjectifs pour la qualifier, mais uniquement des verbes, le mot de l'action ; il dit ce qu'elle fait ou ne fait pas, conformément à sa nature intime. Il nous montre par là qu'elle n'est pas un sentiment vague et contemplatif du cœur, mais un pouvoir énergique qui agit dans la vie et en transforme tous les rapports.
    - Ainsi elle use de patience (Grec : "de longanimité," elle "longanimise"), en ne se laissant point provoquer par le mal ; bien plus, son inépuisable bonté répand autour d'elle le bien, les bénédictions qu'elle puise à la vraie source.
    Elle ne porte point envie ou jalousie.
    Grec : "N'use point de vanterie, de jactance," ou encore de vanité, de fatuités ni en paroles ni dans la conduite.
  • 13.5 elle n'agit point malhonnêtement, elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s'irrite point ; elle ne pense point le mal ; Etrangère à l'orgueil, toujours humble, elle ne se permet aucun de ces procédés qu'on n'avoue point, dont on a honte, même devant les hommes. (Grec : "elle ne fait rien de honteux.") En général, ces caractères de la charité, donnés ainsi d'une manière négative, sont autant de censures des misères que Paul voyait à Corinthe, et dans le cœur de l'homme.
    Elle détruit au contraire l'égoïsme, qui est la racine de tout péché.
    Ou "n'impute point le mal" pour en tirer vengeance ; elle l'oublie.
  • 13.6 elle ne se réjouit point de l'injustice ; mais elle se réjouit avec la vérité. Elle n'a aucune joie secrète et maligne quand elle voit un frère tomber dans le péché, elle s'en afflige, et se réjouit de la vérité (pratique), c'est-à-dire de la sainteté.
    - Nous traduisons littéralement : "Elle se réjouit avec la vérité." Comme l'apôtre dans tous ces versets personnifie la charité, il le fait de même quant à la vérité, en sorte que l'une, rencontrant l'autre, se réjouit avec elle ; et cette joie, c'est le cœur aimant qui l'éprouve, par sympathie, et parce qu'il aime ce qui glorifie Dieu, la vérité !
  • 13.7 Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. Grec : "elle couvre tout," c'est-à-dire les fautes et les péchés des autres autant que cela est permis.
    Dans les autres, à l'égard d'elle-même, sans pour cela appeler jamais le mal bien, les ténèbres lumière.
    Croire et espérer beaucoup des hommes, est souvent le plus puissant moyen de les amener au bien, tandis que la défiance, l'esprit de jugement provoquent le mal.
  • 13.8 La charité ne périt jamais. Soit les prophéties, elles seront abolies ; soit les langues, elles cesseront ; soit la connaissance, elle sera abolie. 8 à 13 La charité est éternelle.
    Grec : "Ne tombe ou ne cesse jamais," parce qu'elle est l'essence même de la vie de l'âme, de la vie du ciel, puisée en Dieu, qui est amour. L'amour, dans sa perfection future, ne sera différent de l'amour qui vit maintenant dans le cœur de l'enfant de Dieu que par cette perfection même, et non par sa nature. Il n'en est pas ainsi des dons de l'Esprit qui ne sont que pour un temps, semblables à l'échafaudage qui tombe lorsque l'édifice est achevé. (versets 8-12)
  • 13.10 mais quand la perfection sera venue, ce qui est en partie sera aboli. Les versets versets 9,10 donnent la raison pour laquelle les dons désignés au verset 8 cesseront, comme l'indique déjà la liaison au moyen de car. (verset 9) Puis l'apôtre développe encore cette raison par deux similitudes. (versets 11,12)
    Parce que nous connaissons et prophétisons en partie, par fragments, d'une manière extrêmement imparfaite, la science et la prophétie seront abolies, pour faire place à un tout autre moyen de connaître. (verset 12)
    Relativement à la prophétie, cela est évident, et cette déclaration a déjà été accomplie historiquement dès ici-bas. Mais quant à la science ou connaissance, comment cela peut-il être, puisqu'il est dit que connaître Dieu, c'est la vie éternelle, (Jean 17.3) et que la connaissance est identifiée avec l'amour même, qui ne périt jamais ? (1Jean 4.7,8)
    A cette question, qui n'est pas sans difficulté, on peut au moins répondre :
    1° Que l'apôtre parle ici de la connaissance comme don extraordinaire de l'Esprit, (1Corinthiens 12.8) et que, si cette science ne peut pas être abolie relativement à son objet, qui est Dieu, elle le sera, et même l'a déjà été, sous le rapport du mode par lequel l'homme l'acquiert.
    2° Que, même à prendre ce mot dans son sens ordinaire et général, notre connaissance actuelle n'est rien, comparativement à ce que sera la contemplation immédiate de son objet. Dans cette mesure, la déclaration de l'apôtre reste vraie, sans être absolue, et l'on peut dire la même chose des autres dons qui seront abolis : ainsi les langues cesseront, (verset 8) soit comme don de l'Esprit, soit comme faculté naturelle ; et pourtant il y aura dans la perfection un langage quelconque, un moyen supérieur de communication.
    Ainsi encore la prophétie, cette inspiration immédiate de Dieu, (1Corinthiens 14) sera abolie, mais la communion parfaite avec Dieu sera la plus haute prophétie. De même la connaissance ; ses moyens pénibles et lents feront place à la vue immédiate ; ses résultats fragmentaires (en partie) disparaîtront devant la plénitude de la vérité, dans la pure lumière. Ce qui prouve que telle est la pensée de l'apôtre, ce sont les deux comparaisons par lesquelles il l'explique. (versets 11,12)
    En un sens, la science de l'enfant subsiste certainement encore dans celle de l'homme fait ; mais, d'un autre côté, on peut dire qu'il n'est pas une de ces notions puériles qui n'ait été abolie par la science de l'âge mûr.
    Notre vie ici-bas, en comparaison de la vie du ciel, est infiniment moins encore que la première enfance à l'égard de la plus mûre expérience ; car, entre la terre et le ciel, il n'y a pas seulement la distance de la foi à la vue, mais surtout la distance du péché à la sainteté. Or, même au plus haut degré de développement possible, le chrétien marche par la foi, une foi souvent obscurcie, et non par la vue. (2Corinthiens 5.7)
  • 13.12 Car maintenant nous voyons dans un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été aussi connu. Cette image aussi, comme celle de verset 11 (voir la note qui précède), que l'apôtre n'entend pas l'abolition de la connaissance actuelle d'une manière absolue, car un miroir peut bien ne montrer les objets que d'une manière très imparfaite, défigurée, ne présenter que des formes indécises et obscures (c'était surtout le cas des miroirs métalliques des anciens) ; mais pourtant ces objets ainsi vus sont bien les mêmes qui existent dans la nature, et que le miroir reflète si mal.
    Le chrétien compare les vérités révélées avec son expérience, avec ses besoins, avec le monde extérieur, et voilà pour lui le miroir où se réfléchit l'image des choses divines ; mais comme ni le monde extérieur, qui est plein de mystères, ni son propre cœur, qui est obscurci par le péché, ne lui rendent purement et nettement cette image, il voit obscurément, "en une énigme" (Grec :), énigme dont il cherche le mot, qui lui est donné tantôt d'une manière, tantôt d'une autre ; et ainsi il avance, de degré en degré, laissant derrière lui mille questions sans réponse, jusqu'au jour où il verra face à face, immédiatement, sans le moyen du miroir.
    Comme j'ai été connu : de Dieu. (Comparer 1Corinthiens 8.3, note.) Cette connaissance mutuelle sera une mutuelle pénétration par l'amour ; en d'autres mots, une communion parfaite : (voir 1Jean 3.2) "Nous le verrons tel qu'il est" en lui-même, tandis qu'ici-bas nous le voyons seulement tel qu'il est en nous. (Comparer Jean 17.21)
  • 13.13 Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande est la charité. Maintenant, pour tout le temps de l'épreuve, bien que les autres dons doivent cesser, demeurent ces trois éléments de la vie chrétienne : la foi, qui, dans les choses religieuses, est la source de toute connaissance vraie, saisit comme présents les biens qui nous sont révélés et offerts en Jésus-Christ, et possède dès icibas, dans la mesure de son développement, ce dont nous jouirons complètement quand cette foi aura été changée en vue.
    L'espérance, qui repose sur la foi, n'en diffère qu'en tant qu'elle est entièrement dirigée vers l'avenir, vers la délivrance, vers la perfection. Elle est le vif sentiment que "ce que nous serons n'a pas encore été manifesté," et que cette "manifestation des enfants de Dieu" est aussi nécessaire à notre perfection qu'elle est certaine d'après les promesses de Dieu. La foi rassasie ; (Jean 6.35) l'espérance donne la faim ; (Romains 8.19-25) l'une et l'autre sont nécessaires à notre avancement dans la vie intérieure. Par la foi, nous avons communion avec Christ, paix avec Dieu, accès auprès de lui ; l'espérance maintient en nous le sentiment que nous n'avons encore que les arrhes de ce qui nous est réservé, (2Corinthiens 1.22, note) elle est un perpétuel soupir vers l'infini et la perfection.
    La charité est au-dessus de l'une et de l'autre, non seulement parce qu'elle subsistera quand la foi sera changée en vue et que l'espérance sera accomplie ; (verset 8, note) mais encore parce que la charité est l'âme, la vie de l'espérance et de la foi. La charité, c'est Dieu en nous ; et Dieu sera tout en tous.
    - Par cette exposition, le but de l'apôtre est admirablement rempli : la foi, par où il n'entend plus ici (comme 1Corinthiens 12.9 ; 13.2) un don extraordinaire et passager, mais le moyen permanent de la vie chrétienne ; l'espérance, qui est comme la jouissance anticipée du ciel, sont certainement supérieures aux dons miraculeux les plus distingués. Et pourtant la charité est plus grande encore que la foi et que l'espérance ! Quelle leçon pour ces Corinthiens qui s'élevaient à leurs propres yeux par l'excellence de leurs dons, en oubliant les uns envers les autres les plus simples obligations de la charité ! Cette leçon, au reste, est indispensable à recueillir dans tous les temps.
    - Quelques exégètes prennent le mot maintenant, non comme une désignation du temps présent, mais comme une conclusion logique, et pensent que le verbe demeurent assigne une durée perpétuelle, éternelle à la foi et à l'espérance, aussi bien qu'à la charité. Ces trois dons de la grâce seraient, même dans le ciel, les éléments d'un développement indéfini de l'âme. Mais qui peut concevoir la foi et l'espérance là où est la vue et la possession ? Paul lui-même n'a-t-il pas répondu à cette question ? (Romains 8.24)
  • 1 Corinthiens 14

  • 14.1 Recherchez la charité. Désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser. Chapitre 14.
    1 à 25 La prophétie est préférable au don des langues.
    Cette conclusion de tout le chapitre 1Corinthiens 13 emprunte la plus grande force de versets 1-3, et de verset 13. La charité n'est pas seulement l'âme de tous les autres dons desquels l'apôtre va parler ; mais elle en dirige l'appréciation et l'usage, selon qu'ils peuvent le mieux servir à l'édification des autres.
    Paul revient ainsi à son exhortation. (1Corinthiens 12.31) interrompue par le chapitre 1Corinthiens 13 ; il y revient, parce qu'il a de graves instructions à donner sur ces dons spirituels, et parce qu'il ne voudrait pas qu'on pût conclure de ce qui précède qu'il n'en fait pas le plus grand cas.
    - Au lieu du mot ordinaire de charismes, dons de la grâce, il emploie ici (verset 1) celui de pneumatica, dons spirituels, par où il entend les dons et les opérations de l'Esprit. Ainsi encore ci-dessus, 1Corinthiens 12.1.
  • 14.2 Car celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu ; puisque personne ne l'entend, et qu'il prononce des mystères en esprit. La prophétie et le don de parler en langues, tels sont les deux principaux sujets que Paul traite dans ce chapitre en les appréciant l'un par rapport à l'autre.
    Avant de suivre le détail de ses enseignements, il est bon de chercher à se rendre compte de la nature de ces dons.
    Il faut convenir, dès l'abord, qu'il n'est aucune question de l'antiquité chrétienne qui présente plus de difficultés. Des données historiques nous manquent pour arriver à une entière certitude à cet égard.
    Les instructions de l'apôtre étaient parfaitement claires pour ceux qui les recevaient, mais notre connaissance insuffisante des circonstances laisse subsister pour nous une assez grande obscurité.
    Ceci concerne surtout le don des langues. Dans les premiers passages où il est mentionné, il est appelé le don de parler "de nouvelles langues," (Marc 16.17) "d'autres langues." (Actes 2.4) On voit par Actes 2.8 que les auditeurs de la Pentecôte comprenaient le langage des apôtres de telle sorte qu'il leur semblait que ceux-ci s'exprimaient dans leurs dialectes particuliers. Il n'est pas dit, en effet, que ces "autres langues" fussent des langues étrangères. L'analogie du phénomène qui se produisit plus tard à Corinthe conduit plutôt à la conclusion opposée. En effet, tandis qu'au premier moment de l'effusion de l'Esprit, à Jérusalem, ceux qui parlaient ces langues étaient parfaitement entendus de la foule à laquelle ils s'adressaient, (Actes 2.5-12) à Corinthe, au moment où Paul écrivait notre épître, dix-sept ans plus tard, personne dans l'assemblée ne les comprenait. (versets 2,4,9,11,14,16,23)
    De là même était né par l'Esprit un autre don subsidiaire du premier, celui d'interpréter les langues. (1Corinthiens 12.10 ; 14.5) Ces deux dons n'étaient pas toujours réunis dans la même personne. (versets 13,27,28)
    Du rapprochement de ces faits indubitables on peut conclure :
    1° Non pas, comme l'ont prétendu quelques exégètes modernes, que le don mentionné dans cette épître était tout autre que celui de Actes 2, cela est inadmissible ; mais plutôt que ce don avait subi, dans le laps des années, certaines altérations, perdu de sa force et de sa lucidité. (Voir la note suivante.)
    2° On peut conclure encore que ce don, à Corinthe, s'exerçait dans un état d'âme élevé par l'Esprit jusqu'à une sorte d'extase, où celui qui parlait, ne trouvant plus dans sa langue d'expressions suffisantes pour rendre les sentiments qu'il éprouvait, donnait essor à ces sentiments ("selon que l'Esprit lui donnait d'exprimer," Actes 2.4) par les mots d'un langage inconnu à luimême et aux autres, et dont ensuite il ne gardait point le souvenir, sans quoi il aurait toujours pu l'interpréter.
    Les vives impressions qu'il éprouvait dans cet état, les prières ou les actions de grâces qu'il prononçait, l'édifiaient lui-même ; (versets 2-4,14-16) mais n'ayant pas une conscience claire de ce qui se passait en lui, il ne pouvait pas, revenu à son état naturel, en faire part aux autres pour leur édification. C'est pourquoi Paul veut que, s'il n'y a point d'interprète, celui qui parle en langues garde le silence dans l'assemblée. (verset 28)
    D'après ces observations, qui ressortent de notre chapitre, quelques interprètes modernes, rejetant tout à fait l'idée d'idiomes ou de dialectes, et prenant le mot langue (glossa) dans son sens corporel (le membre, organe de la parole), n'ont voulu voir dans le don en question qu'une force de l'Esprit-Saint faisant mouvoir la langue pour exprimer des actions de grâce et des prières, sans que celui qui en était l'objet eût aucune conscience claire de ce qu'il faisait ou disait.
    Mais, outre que cette action mécanique, matérielle de l'Esprit, est sans analogie dans l'Eglise primitive, il suffit, pour rendre cette idée inadmissible, d'observer que Paul emploie le mot langues tantôt au pluriel, tantôt au singulier ; or, nul homme n'ayant plusieurs langues, ce ne peut être là sa pensée.
    D'un autre côté, comme il est certain qu'à Corinthe ce phénomène avait lieu sans que ni celui qui parlait, ni ceux qui écoutaient en eussent l'intelligence, (versets 2,14,15) il ne s'agit plus ici de langues ou dialectes dans le sens ordinaire du mot, mais bien plutôt de sons ou de chants par lesquels les sentiments de l'âme prenaient leur essor.
    Aussi, avec M. Rilliet, traduisons-nous, non pas : parler une langue ou des langues, mais : parler en langue.
    3° On peut conclure enfin que ce don n'avait point été conféré à l'Eglise primitive pour lui procurer la connaissance des langues étrangères, mais que destiné à remplacer tous les autres symboles qui accompagnèrent l'effusion du Saint-Esprit, (Actes 2.1-4) ce don, force mystérieuse, capable de renverser les barrières qui, de peuple à peuple, rendent captive la pensée, était le symbole précieux de l'union de toutes les nations dans un même esprit, sous l'Evangile de la grâce. Aussi Paul dit-il positivement que c'était un signe pour ceux qui ne croyaient pas encore. (verset 22)
    - Il en était tout autrement du don de prophétie. Le prophète de la nouvelle alliance, qui ne différait de celui de l'ancienne que selon les caractères divers des deux économies, recevait par l'Esprit de Dieu des révélations qui, destinées à toute l'Eglise, pouvaient être exprimées par lui d'une manière claire, impressive et intelligible pour tous. (versets 3,4) Ses discours, d'une puissance irrésistible, étaient surtout des appels et des exhortations propres à réveiller les âmes ou à les consoler. Parfois il lui était donné de pénétrer les besoins et les secrets des cœurs, de les produire au grand jour, et d'amener un pécheur captif et prosterné aux pieds du Seigneur. (versets 24-25)
    Ce don de prophétie était donc de la plus haute importance dans l'Eglise pour la propagation rapide de la vie nouvelle. Aussi l'apôtre range-t-il les prophètes même avant les docteurs, (1Corinthiens 12.28,29 ; Ephésiens 4.11) parce que ceux-là recevaient directement la vérité et la vie divines, tandis que ceuxci y parvenaient par une voie plus lente, et susceptible de les égarer par leurs propres conceptions. A plus forte raison, Paul met-il la prophétie bien au-dessus du don des langues, comme cela paraît dès les premiers mots et dans tout le cours de ce chapitre.
    - Toute cette portion de l'Ecriture a une grande importance historique, puisqu'elle nous permet de jeter un regard sur la vie de la première Eglise, lorsque l'Esprit de Dieu y régnait avec tant d'efficace. Mais on se tromperait en pensant que ces enseignements n'ont plus pour nous d'autre valeur, et tombent tout entiers dans le domaine mort de l'histoire. A toutes les époques de l'Eglise où, sous une effusion abondante de l'EspritSaint, s'opèrent avec puissance des réveils religieux, se reproduisent aussi des phénomènes, sinon semblables, du moins analogues. Or, si ces expériences peuvent, d'une part, jeter un certain jour sur les sujets qui nous occupent ici, ces sujets, traités par la plume de l'apôtre, peuvent à leur tour nous servir de guides précieux dans l'appréciation et le discernement des faits de ce genre qui se manifestent dans le règne du Sauveur.
    En esprit peut s'entendre de l'esprit de celui qui parle, (comme verset 15) ou de l'Esprit de Dieu qui agit en lui. Ce dernier sens est le plus probable. Celui qui parle en langue (langue inintelligible aux auditeurs) parle à Dieu qui l'inspire et le comprend, tandis que dans l'assemblée nul ne l'entend, ne le comprend, ce qui suppose que dans l'Eglise de Corinthe, où il n y avait guère que des Grecs et des Juifs, la langue parlée dans l'état d'extase n'était ni le grec, ni l'hébreu.
    Qu'était-ce donc ? Après toutes les hypothèses qu'on a faites (voir la note précédente), il faut avouer qu'on ne saurait le préciser avec certitude. Seulement on peut admettre que l'impossibilité où étaient les auditeurs de comprendre tenait, non seulement aux mots dont se servait l'orateur, mais aux choses qu'il disait, comme l'apôtre rapporte de lui-même, qu'il entendit dans un état de ravissement "des choses (ou paroles) ineffables, qu'il n'est pas possible à l'homme d'exprimer." (2Corinthiens 12.4)

  • Et cela explique pourquoi l'interprétation était un don de l'Esprit qui élevait l'interprète à la hauteur de celui qui parlait, et non une simple traduction d'une langue dans une autre. Cette opinion est fortement appuyée par notre verset même, qui attire toute l'attention sur les choses exprimées, puisque l'apôtre les appelle des mystères, mot par lequel il désigne toujours des vérités ou des faits qui dépassent la connaissance de l'homme, et qui ont besoin d'une révélation spéciale. (1Corinthiens 2.7, note ; comparez Ephésiens 3.3 et suivants) Car celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu ; puisque personne ne l'entend, et qu'il prononce des mystères en esprit. La prophétie et le don de parler en langues, tels sont les deux principaux sujets que Paul traite dans ce chapitre en les appréciant l'un par rapport à l'autre.
    Avant de suivre le détail de ses enseignements, il est bon de chercher à se rendre compte de la nature de ces dons.
    Il faut convenir, dès l'abord, qu'il n'est aucune question de l'antiquité chrétienne qui présente plus de difficultés. Des données historiques nous manquent pour arriver à une entière certitude à cet égard.
    Les instructions de l'apôtre étaient parfaitement claires pour ceux qui les recevaient, mais notre connaissance insuffisante des circonstances laisse subsister pour nous une assez grande obscurité.
    Ceci concerne surtout le don des langues. Dans les premiers passages où il est mentionné, il est appelé le don de parler "de nouvelles langues," (Marc 16.17) "d'autres langues." (Actes 2.4) On voit par Actes 2.8 que les auditeurs de la Pentecôte comprenaient le langage des apôtres de telle sorte qu'il leur semblait que ceux-ci s'exprimaient dans leurs dialectes particuliers. Il n'est pas dit, en effet, que ces "autres langues" fussent des langues étrangères. L'analogie du phénomène qui se produisit plus tard à Corinthe conduit plutôt à la conclusion opposée. En effet, tandis qu'au premier moment de l'effusion de l'Esprit, à Jérusalem, ceux qui parlaient ces langues étaient parfaitement entendus de la foule à laquelle ils s'adressaient, (Actes 2.5-12) à Corinthe, au moment où Paul écrivait notre épître, dix-sept ans plus tard, personne dans l'assemblée ne les comprenait. (versets 2,4,9,11,14,16,23)
    De là même était né par l'Esprit un autre don subsidiaire du premier, celui d'interpréter les langues. (1Corinthiens 12.10 ; 14.5) Ces deux dons n'étaient pas toujours réunis dans la même personne. (versets 13,27,28)
    Du rapprochement de ces faits indubitables on peut conclure :
    1° Non pas, comme l'ont prétendu quelques exégètes modernes, que le don mentionné dans cette épître était tout autre que celui de Actes 2, cela est inadmissible ; mais plutôt que ce don avait subi, dans le laps des années, certaines altérations, perdu de sa force et de sa lucidité. (Voir la note suivante.)
    2° On peut conclure encore que ce don, à Corinthe, s'exerçait dans un état d'âme élevé par l'Esprit jusqu'à une sorte d'extase, où celui qui parlait, ne trouvant plus dans sa langue d'expressions suffisantes pour rendre les sentiments qu'il éprouvait, donnait essor à ces sentiments ("selon que l'Esprit lui donnait d'exprimer," Actes 2.4) par les mots d'un langage inconnu à luimême et aux autres, et dont ensuite il ne gardait point le souvenir, sans quoi il aurait toujours pu l'interpréter.
    Les vives impressions qu'il éprouvait dans cet état, les prières ou les actions de grâces qu'il prononçait, l'édifiaient lui-même ; (versets 2-4,14-16) mais n'ayant pas une conscience claire de ce qui se passait en lui, il ne pouvait pas, revenu à son état naturel, en faire part aux autres pour leur édification. C'est pourquoi Paul veut que, s'il n'y a point d'interprète, celui qui parle en langues garde le silence dans l'assemblée. (verset 28)
    D'après ces observations, qui ressortent de notre chapitre, quelques interprètes modernes, rejetant tout à fait l'idée d'idiomes ou de dialectes, et prenant le mot langue (glossa) dans son sens corporel (le membre, organe de la parole), n'ont voulu voir dans le don en question qu'une force de l'Esprit-Saint faisant mouvoir la langue pour exprimer des actions de grâce et des prières, sans que celui qui en était l'objet eût aucune conscience claire de ce qu'il faisait ou disait.
    Mais, outre que cette action mécanique, matérielle de l'Esprit, est sans analogie dans l'Eglise primitive, il suffit, pour rendre cette idée inadmissible, d'observer que Paul emploie le mot langues tantôt au pluriel, tantôt au singulier ; or, nul homme n'ayant plusieurs langues, ce ne peut être là sa pensée.
    D'un autre côté, comme il est certain qu'à Corinthe ce phénomène avait lieu sans que ni celui qui parlait, ni ceux qui écoutaient en eussent l'intelligence, (versets 2,14,15) il ne s'agit plus ici de langues ou dialectes dans le sens ordinaire du mot, mais bien plutôt de sons ou de chants par lesquels les sentiments de l'âme prenaient leur essor.
    Aussi, avec M. Rilliet, traduisons-nous, non pas : parler une langue ou des langues, mais : parler en langue.
    3° On peut conclure enfin que ce don n'avait point été conféré à l'Eglise primitive pour lui procurer la connaissance des langues étrangères, mais que destiné à remplacer tous les autres symboles qui accompagnèrent l'effusion du Saint-Esprit, (Actes 2.1-4) ce don, force mystérieuse, capable de renverser les barrières qui, de peuple à peuple, rendent captive la pensée, était le symbole précieux de l'union de toutes les nations dans un même esprit, sous l'Evangile de la grâce. Aussi Paul dit-il positivement que c'était un signe pour ceux qui ne croyaient pas encore. (verset 22)
    - Il en était tout autrement du don de prophétie. Le prophète de la nouvelle alliance, qui ne différait de celui de l'ancienne que selon les caractères divers des deux économies, recevait par l'Esprit de Dieu des révélations qui, destinées à toute l'Eglise, pouvaient être exprimées par lui d'une manière claire, impressive et intelligible pour tous. (versets 3,4) Ses discours, d'une puissance irrésistible, étaient surtout des appels et des exhortations propres à réveiller les âmes ou à les consoler. Parfois il lui était donné de pénétrer les besoins et les secrets des cœurs, de les produire au grand jour, et d'amener un pécheur captif et prosterné aux pieds du Seigneur. (versets 24-25)
    Ce don de prophétie était donc de la plus haute importance dans l'Eglise pour la propagation rapide de la vie nouvelle. Aussi l'apôtre range-t-il les prophètes même avant les docteurs, (1Corinthiens 12.28,29 ; Ephésiens 4.11) parce que ceux-là recevaient directement la vérité et la vie divines, tandis que ceuxci y parvenaient par une voie plus lente, et susceptible de les égarer par leurs propres conceptions. A plus forte raison, Paul met-il la prophétie bien au-dessus du don des langues, comme cela paraît dès les premiers mots et dans tout le cours de ce chapitre.
    - Toute cette portion de l'Ecriture a une grande importance historique, puisqu'elle nous permet de jeter un regard sur la vie de la première Eglise, lorsque l'Esprit de Dieu y régnait avec tant d'efficace. Mais on se tromperait en pensant que ces enseignements n'ont plus pour nous d'autre valeur, et tombent tout entiers dans le domaine mort de l'histoire. A toutes les époques de l'Eglise où, sous une effusion abondante de l'EspritSaint, s'opèrent avec puissance des réveils religieux, se reproduisent aussi des phénomènes, sinon semblables, du moins analogues. Or, si ces expériences peuvent, d'une part, jeter un certain jour sur les sujets qui nous occupent ici, ces sujets, traités par la plume de l'apôtre, peuvent à leur tour nous servir de guides précieux dans l'appréciation et le discernement des faits de ce genre qui se manifestent dans le règne du Sauveur.
    En esprit peut s'entendre de l'esprit de celui qui parle, (comme verset 15) ou de l'Esprit de Dieu qui agit en lui. Ce dernier sens est le plus probable. Celui qui parle en langue (langue inintelligible aux auditeurs) parle à Dieu qui l'inspire et le comprend, tandis que dans l'assemblée nul ne l'entend, ne le comprend, ce qui suppose que dans l'Eglise de Corinthe, où il n y avait guère que des Grecs et des Juifs, la langue parlée dans l'état d'extase n'était ni le grec, ni l'hébreu.
    Qu'était-ce donc ? Après toutes les hypothèses qu'on a faites (voir la note précédente), il faut avouer qu'on ne saurait le préciser avec certitude. Seulement on peut admettre que l'impossibilité où étaient les auditeurs de comprendre tenait, non seulement aux mots dont se servait l'orateur, mais aux choses qu'il disait, comme l'apôtre rapporte de lui-même, qu'il entendit dans un état de ravissement "des choses (ou paroles) ineffables, qu'il n'est pas possible à l'homme d'exprimer." (2Corinthiens 12.4)
    Et cela explique pourquoi l'interprétation était un don de l'Esprit qui élevait l'interprète à la hauteur de celui qui parlait, et non une simple traduction d'une langue dans une autre. Cette opinion est fortement appuyée par notre verset même, qui attire toute l'attention sur les choses exprimées, puisque l'apôtre les appelle des mystères, mot par lequel il désigne toujours des vérités ou des faits qui dépassent la connaissance de l'homme, et qui ont besoin d'une révélation spéciale. (1Corinthiens 2.7, note ; comparez Ephésiens 3.3 et suivants)
  • 14.3 Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte, et console les hommes par ses paroles. Grec : "Mais celui qui prophétise parle aux hommes (pour) l'édification, et l'exhortation et la consolation." La parole lumineuse et puissante du prophète appropriait aux besoins de chaque âme la vérité divine qui lui était donnée de Dieu.
    - L'édification, c'est-à-dire le développement de toute la vie chrétienne, est ici le terme général ; l'exhortation et la consolation en sont le moyen et le fruit.
  • 14.4 Celui qui parle en langue, s'édifie soi-même ; mais celui qui prophétise, édifie l'Eglise. En exprimant, même pour lui seul, devant Dieu, ce dont il était rempli. Ainsi ses pensées et ses sentiments, indistincts encore, gagnaient en clarté et en fermeté.
    On peut recueillir de là cette pensée très pratique que le chrétien, même dans ses prières particulières et dans ses entretiens les plus intimes avec Dieu, doit s'appliquer à trouver le mot qui exprime ce qu'il éprouve ou pense. Le Dieu révélé s'appelle lui-même "la Parole." (Jean 1.1)
    Sans parole l'homme ne peut s'approprier aucune des choses divines ; même "les paroles ineffables" entendues par Paul dans un monde supérieur sont encore des paroles.
    Par elles, les idées et les sentiments, jusque-là vagues et stériles, prennent du corps et de la réalité pour nous-mêmes et pour les autres. De là, le don d'interprétation dans la primitive Eglise ; de là aussi l'interdiction de parler "en langues" lorsqu'il n'y a point d'interprète. (verset 28)
  • 14.5 Or je désire que vous parliez tous en langues ; mais encore plus que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise est préférable à celui qui parle en langues, à moins qu'il ne les interprête, afin que l'Eglise en reçoive de l'édification. On voit par ces paroles que l'apôtre n'entendait point déprécier ou désapprouver le don des langues, mais seulement le mettre à sa vraie place, parce que les Corinthiens y attachaient une valeur exagérée par des motifs très humains.
    Pour cela Paul prouve dans tout ce chapitre la supériorité de la prophétie, qui, en effet, était d'une tout autre importance pour l'Eglise. (versets 1-5,24,25)
  • 14.6 Et maintenant, frères, si je venais à vous parlant en langues, à quoi vous serais-je utile, si je ne vous parlais par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine ? Ces quatre manifestations de la vérité divine sont intimement liées l'une à l'autre, mais diverses dans leur mode de communication à l'homme.
    Elles forment deux lignes parallèles :
    une révélation, source de la prophétie ; une connaissance, source de la doctrine.
    Amener les hommes à Dieu par tous ces dons de l'Esprit, tel était le but de l'Evangile ; tels aussi les moyens d'action des apôtres : s'ils avaient voulu convertir les peuples et fonder et édifier des Eglises en parlant des langues, quels eussent été les résultats ?
    C'est là la question pleinement concluante que pose l'apôtre et que les deux comparaisons suivantes rendront plus frappante encore. (versets 7-11)
  • 14.10 Combien de sortes de mots n'y a-t-il pas dans le monde ? Et il n'y en a aucun qui ne signifie quelque chose. Grec : "Qui soit muet, sans voix," inintelligible à ceux qui l'entendent.
  • 14.11 Si donc je ne sais ce que le mot signifie, je serai barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera barbare pour moi. Grec : Si donc je ne sais pas la force du mot. C'est ainsi que, dans les langues anciennes, surtout en latin, on exprimait signification.
    Mais il est évident que force dit davantage ; ce terme indique la puissance de l'Esprit qui est dans le mot, que le mot porte avec soi. (Comparer verset 4, note.) S'il en est ainsi dans les langues humaines, combien plus dans la langue de l'Esprit de Dieu ! C'est pourquoi il n'y a rien de moins philosophique, rien de plus faux que la distinction que l'on cherche perpétuellement à faire entre le mot et l'idée, entre la parole et la pensée.
    Les Grecs appelaient barbares tous les hommes étrangers à leur nation ; ils entendaient par là des gens sans culture, que l'on ne comprend pas.
  • 14.12 Ainsi, vous aussi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l'édification de l'Eglise. Grec : "Puisque vous êtes pleins de zèle pour les esprits." L'apôtre considère ici les dons de l'Esprit comme étant eux-mêmes des esprits, des forces divines agissant dans l'homme. (versets 14,32, note.)
    Voir versets 4,5.
  • 14.13 C'est pourquoi, que celui qui parle en langue, prie, afin qu'il puisse interpréter. Grec : "Prie, afin qu'il interprète," ce que les uns entendent : qu'il interprète par sa prière même, en y exprimant aussi, pour les auditeurs, les pensées qui le remplissent ; d'autres comprennent ainsi : que l'objet de sa prière soit d'obtenir de Dieu le don d'interprétation.
    C'est le sens rendu par notre version. Si l'orateur n'avait pas ce don, un autre devait interpréter. (verset 27 ; comparez verset 2, note.)
  • 14.14 Car si je prie en langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit. Sans fruit pour les autres.
    Par l'esprit, l'apôtre entend la plus haute intuition spirituelle, seule saisie et active dans l'état d'extase, tandis que l'intelligence, cette faculté claire et nette qui se rend compte et juge, reste passive et devient inutile pour l'édification des autres.
    Ou bien, l'intelligence peut signifier le sens des paroles prononcées, comme s'il y avait ma pensée. L'une et l'autre signification sont également admissibles à versets 15,19. La première est toutefois la plus probable.
  • 14.15 Quoi donc ? Je prierai en esprit ; mais je prierai aussi par l'intelligence ; je chanterai en esprit ; mais je chanterai aussi par l'intelligence. La prière et le chant (Grec : "psalmodier") paraissent avoir été à Corinthe les deux principales formes que revêtait le don des langues. (versets 15,16,26, où "un psaume" est indiqué comme l'un des objets de l'inspiration divine.)
    - La liaison de verset 14 et de verset 15 ne permet pas, dans ce dernier, d'entendre par ce mot en esprit ou "par l'esprit," l'Esprit de Dieu. Il est évident que l'apôtre met en opposition l'une avec l'autre deux facultés de l'âme humaine. De même verset 16.
  • 14.16 Autrement si tu bénis en esprit, comment celui qui est du simple peuple répondra-t-il Amen, à ton action de grâces, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis ? Il paraît donc que, dès les temps apostoliques, toute l'assemblée s'associait à la prière publique en la confirmant par un amen (en vérité !) prononcé à haute voix ; bien plus, que tout membre du troupeau pouvait prendre la parole pour l'édification des autres, et que cela avait ordinairement lieu. (versets 26-31)
    Mais l'apôtre prouve par là même l'inconvénient de "parler en langues" sans interprétation, puisque cette sainte communion de pensées et de prière était interrompue et troublée par le manque d'intelligence.
    - Bénir et rendre grâces sont ici synonymes. La prière, dans ceux qui étaient remplis de l'Esprit, et par là même de joie, devait tout naturellement revêtir le caractère de la louange et de l'action de grâces.
    - Pour celui qui est du commun peuple, il y a dans le grec : "Celui qui remplit la place du simple particulier," ou de l'homme sans culture, de l'homme du peuple, de l'ignorant (Actes 4.13, et ci-dessous, 1Corinthiens 14.23,24 ; 2Corinthiens 11.6), qui devait nécessairement former la plus grande partie de l'auditoire, et qui n'entendait pas ce qui était dit "en langues."
  • 14.18 Je rends grâce à Dieu, je parle en langue plus que vous tous ; Paul tient à prévenir le reproche qu'on aurait pu lui faire de parler contre un don qu'il n'aurait pas possédé lui-même. Il s'agit bien ici de ce don de l'Esprit qu'il avait reçu au plus haut degré, dont il rend grâce à Dieu, et non de langues, dans le sens ordinaire du mot.
    Mais Paul donne à entendre qu'il l'employait pour son édification particulière et non en public, comme le prouve l'opposition qui suit : mais dans l'Eglise.
    On voit par 2Corinthiens 12 qu'il avait été favorisé de communications divines bien supérieures au don des langues, et pour lesquelles il n'y avait aucune expression.
    Ainsi, le même homme qui était distingué entre tous par la profondeur et la lucidité de l'intelligence, de la pensée, de la sagesse pratique, qui déploya constamment au dehors la plus étonnante activité, avait en même temps une vie intérieure, une communion avec Dieu qui atteignait le plus haut degré possible sur la terre ! L'un n'exclut donc pas l'autre : c'est là au contraire le secret de tant de force dans cet "instrument choisi."
  • 14.19 mais dans l'Eglise j'aime mieux prononcer cinq paroles par mon intelligence, afin d'instruire les autres, que dix mille paroles en langue. Voir verset 14, note.
    - Il serait inconcevable qu'en présence de telles déclarations une Eglise entière eût pu conserver jusqu'à ce jour une langue inconnue du peuple pour son culte, si depuis longtemps cette Eglise n'avait, sur tant d'autres points, et même en principe, répudié l'autorité de la Parole de Dieu.
  • 14.20 Frères, ne soyez pas des enfants en raison ; mais à l'égard de la malice soyez des enfants, et pour ce qui est de la raison, soyez des hommes faits. Se rattachant au principe exprimé à verset 15 (quoiqu'il y emploie un autre mot qu'ici), l'apôtre combat la tendance qui régnait dans l'Eglise de Corinthe, et qui consistait à rechercher surtout ceux des dons spirituels qui, comme "les langues," mettaient l'homme, pour ainsi dire, hors de lui-même et de ses facultés naturelles, exaltant le sentiment et l'imagination, au détriment du jugement et de la raison. Ils croyaient que plus ils se perdaient eux-mêmes plus ils étaient près de Dieu.
    Puis, semblables à des enfants, ils prenaient un plaisir tout particulier à ce qu'il y avait de merveilleux dans le don des langues.
    Les prophètes eux-mêmes (verset 29) n'étaient pas restés étrangers à ces aberrations, si voisines du fanatisme païen. L'apôtre les avertit donc que renouvellement de l'homme par le Saint-Esprit doit comprendre ses facultés intellectuelles, non moins que tout le reste, et que renoncer à ces facultés pour devenir un enfant en raison, est un degré inférieur de la vie chrétienne. Nous devons grandir en connaissance jusqu'à la mesure de l'homme fait, et devenir des enfants à l'égard du mal.
    Ce principe, aussi vrai que profond, peut trouver partout aujourd'hui son application, aussi bien qu'à Corinthe aux jours de saint Paul.
  • 14.21 II est écrit dans la loi : Je parlerai à ce peuple par des gens d'une autre langue, et par des lèvres étrangères, et même ainsi ils ne m'écouteront point, dit le Seigneur. Citation libre, mais profondément significative, de Esaïe 28.11,12
    L'exhortation que vient de faire entendre l'apôtre, de n'être pas des enfants en raison, lui rappelle une parole du prophète Esaïe, dans laquelle Dieu reproche aux Juifs de ne vouloir pas être instruits dans la vraie science, mais d'avoir besoin, comme des enfants à peine sevrés, d'être enseignés "ligne après ligne, commandement après commandement, un peu ici, un peu là." (Esaïe 28.9-10)
    Puis, immédiatement, il ajoute : "C'est pourquoi il parlera à ce peuple avec des lèvres qui bégaieront (comme les sons d'une langue qu'on ne comprend pas), et avec une langue étrangère,...mais ils n'ont point voulu écouter."
    Cette langue étrangère était celle des nations ennemies qui devaient exécuter sur Israël les jugements de Dieu, après que ce peuple n'avait point voulu écouter les paroles de grâce qui lui étaient adressées dans sa propre langue. Image des dispensations de Dieu à toutes les époques de son règne.
    La paix, le repos de la nouvelle alliance a été d'abord annoncé à Israël dans sa propre langue (Esaïe 28.12 ; comparez Matthieu 11.29) ; mais il n'a point voulu écouter.
    Au jour de la Pentecôte les merveilles de Dieu furent encore annoncées aux Juifs dans les langues étrangères des peuples parmi lesquels ils demeuraient : signe que désormais "le royaume allait leur être ôté," et donné aux nations païennes. (Matthieu 21.43) Ainsi, ce qui, en soi, était un miracle de la grâce, fut, pour Israël, un miracle de la justice divine. Et la diversité des langues, ces barrières nombreuses qui séparent les peuples, restent, dès l'origine, (Genèse 11) un signe du jugement de Dieu sur le péché, jugement qui se renouvelle de diverses manières dans les Eglises, et sur les peuples qui n'ont pas voulu écouter la parole de l'Evangile dans leur propre langue.
    De même, dans une grande partie de la chrétienté (l'Eglise romaine, l'Eglise grecque, les Eglises d'Orient), le culte, jadis rendu en esprit et en vérité, a lieu en langues étrangères au peuple, langues aujourd'hui mortes, triste symbole de la mort de ces Eglises. Et tandis que les clergés gardent superstitieusement une langue prétendue sacrée, les peuples à leur tour, les peuples qui leur échappent, parlent "en langues," relativement à eux.
    Aussi, l'apôtre conclut-il (verset 22) que les langues sont "un signe, non pour les croyants, mais pour les incrédules," pour ceux qui, s'obstinant dans l'infidélité comme Israël, forcent le Seigneur à se retirer d'eux.
    Les langues, en effet, ne produisant chez plusieurs qu'un stérile étonnement, peut-être même un jugement faux, (verset 23) ne sauraient seules convertir l'infidèle ; tandis que la prophétie, pénétrant les consciences et les cœurs de sa lumière et de sa puissance, amène les plus rebelles à l'obéissance de Christ. Quels arguments pour les Corinthiens, si ardents à désirer le don des langues, et qui par là pouvaient s'exposer aussi à transformer ce signe de grâce en un signe de jugement !
  • 14.22 Ainsi donc, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les infidèles ; au lieu que la prophétie est un signe, non pour les infidèles, mais pour les croyants. Le don des langues était un signe ou un miracle de l'Esprit, non pour les croyants qui les écoutaient sans rien comprendre, mais pour les infidèles, dans le sens des paroles d'Esaïe exposées dans la note précédente, c'est-à-dire un signe des jugements de Dieu.
    La prophétie, au contraire, est un signe puissant pour les croyants, c'est-à-dire pour tous ceux qu'elle pouvait rendre tels. (verset 24)
  • 14.23 Si donc toute l'Eglise s'assemble en un même lieu, et que tous parlent en langues, et que des gens du commun peuple, ou des infidèles y entrent, ne diront-ils pas que vous avez perdu le sens ? Exactement comme Actes 2.13.
    Ainsi ceux que Paul suppose entrant dans une assemblée où tous (les uns après les autres) parlent en langue, soit des gens sans culture (Grec : "idiotai"), soit des infidèles (Juifs ou païens), recevront de ce qu'ils entendront cette impression fâcheuse, tandis que si tous prophétisent...(verset 24)
  • 14.24 Mais si tous prophétisent, et qu'il entre quelque infidèle, ou quelqu'un du commun peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous ; Convaincu ne signifie pas seulement ici une action exercée sur l'intelligence, mais sur la conscience, convaincu du péché, comme Jean 16.8-11, note.
    Jugé doit être traduit par discerné, c'est-à-dire que la prophétie exerce en même temps sur cette âme le "discernement des esprits" (1Corinthiens 12.10 et verset 2, note), et lui révélera les choses cachées au dedans d'elle, (verset 25) d'où pourra résulter son humiliation et sa conversion.
    Tous veut dire : tous ceux qui ont le don de prophétie, et quand l'apôtre s'exprime ainsi : "Si tous prophétisent," c'est une simple supposition destinée a rendre plus frappant son raisonnement : "lors même que tous prophétiseraient, il n'en résulterait pas l'inconvénient du don des langues, (verset 23) mais au contraire..." (Comparer aussi, pour ce qu'il y aurait à faire, même dans ce cas, versets 29,30)
  • 14.25 les secrets de son cœur seront manifestés ; de sorte que, tombant la face en terre, il adorera Dieu, et il publiera que Dieu est véritablement parmi vous. Ou en vous.
    Lorsque la vérité divine révèle à un pécheur les secrets de son cœur, elle lui fournit la preuve la plus immédiate et la plus intime de la présence et de l'action de Dieu, et, à moins qu'il ne se réfugie dans l'impénitence et dans l'inimitié, il est vaincu et comme forcé de se rendre au souverain Maître. (Apocalypse 3.9)
  • 14.26 Quoi donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun de vous a-t-il un psaume, a-t-il une instruction, a-t-il une révélation, a-t-il une langue, a-t-il une interprétation ? que tout se fasse pour l'édification. 26 à 40 Conséquences : Instructions sur l'usage des dons dans les assemblées.
    Qu'y a-t-il donc à faire ? Par cette question, l'apôtre passe à l'application pratique des principes qu'il vient de poser. Telle était à Corinthe la surabondante richesse des dons de l'Esprit, qu'il fallait des directions claires et positives pour que l'Eglise sût les exercer sans en abuser ; leur plénitude même en rendait l'usage difficile. C'est tout l'opposé, hélas ! de la pauvreté et de la sécheresse de l'Eglise de nos jours.
    Dans un tel état de choses, où l'Esprit de Dieu agissait en plusieurs avec tant de puissance, la tentation était bien prochaine pour la faiblesse de l'homme, de vouloir se produire et briller dans les assemblées en se recherchant soi-même !
    Que chacun donc se demande avant tout s'il a en vue l'édification de ses frères, et voie de quelle manière il y contribuera le plus. Paul cite ici quelques-uns de ces moyens qui devaient être employés, selon que Dieu les donnait.
    Un psaume était un chant, une psalmodie, (verset 15) forme poétique et musicale que revêtait facilement le don des langues ou la prophétie sous l'impulsion joyeuse de l'Esprit de Dieu ; c'est ainsi que déjà les écrits prophètiques de l'Ancien Testment sont, pour le fond et la forme, remplis de la plus sublime poésie, et que le chant est resté dans le culte chrétien comme la plus haute expression du sentiment religieux.
    Une instruction, ou plutôt une doctrine, était quelque vérité nouvelle, quelque application spéciale du principe chrétien, qu'un membre de l'Eglise se sentait pressé de communiquer à ses frères, et qui lui était inspirée à lui-même par le "don de connaissance." (1Corinthiens 12.8)
    Une révélation n'est qu'un autre nom pour désigner le don de prophétie ; elle le précédait et en provoquait l'exercice. (verset 2, note.)
    Une langue est l'expression abrégée du don de "parler en langues," don qui se manifestait subitement en quelqu'un au sein de l'assemblée.
    Une interprétation, enfin, avait lieu lorsqu'un membre présent, élevé par l'Esprit à la hauteur de celui qui venait de "parler en langues," avait compris le sens de ses paroles, et se sentait appelé à en faire part à l'assemblée.
    - Le mot chacun de vous ne signifie pas que tous eussent quelque don de l'Esprit, mais que, parmi ceux qui les avaient reçus, ces dons si divers se manifestaient, chez l'un d'une manière, chez l'autre d'une autre.
  • 14.28 mais s'il n'y a point d'interprète, qu'il se taise dans l'Eglise, et qu'il parle à lui-même, et à Dieu. Voir verset 2, seconde note, et verset 4, note.
  • 14.29 Quant aux prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent. Grec : "Que les autres discernent."
    Le discernement comme don était à la prophétie ce que l'interprétation était aux langues ; (1Corinthiens 12.10) il avait pour but, non seulement de déterminer si celui qui parlait était un vrai prophète, mais encore de retenir soigneusement ce qu'il avait dit de la part de Dieu.
    L'apôtre peut avoir ici en vue ce don spécial du "discernement des esprits," et alors, par les autres, il entend ceux qui en étaient doués (comme à verset 37) ; ou bien, il veut parler de cette lumière générale que l'Ecriture suppose en tout chrétien, et dans ce cas les autres, c'est toute l'assemblée. (Ainsi 1Jean 4.1 ; Philippiens 1.10 ; 1Thessaloniciens 5.19-21)
    Ici, la pierre de touche du discernement, c'est la Parole de Dieu et l'analogie de la foi. (Romains 12.6, note.)
  • 14.30 Mais si un autre, qui est assis, reçoit une révélation, que le premier se taise. Après avoir dit ce qu'il avait à dire. De cette manière, en observant le bon ordre, tous ceux qui s'y sentaient poussés pouvaient avoir la parole à leur tour, pour l'utilité de tous. (verset 31)
  • 14.31 Car vous pouvez tous prophétiser l'un après l'autre, afin que tous apprennent, et que tous soient exhortés ; Par les esprits des prophètes, les uns entendent les esprits divins ou les forces spirituelles dont ils sont inspirés, comme verset 12, note.
    D'autres admettent qu'il s'agit de leurs propres esprits, inspirés par l'Esprit de Dieu, comme s'il y avait leur esprit, au singulier, terme qui se trouve réellement dans une variante assez autorisée.
    Quoi qu'il en soit, l'apôtre répond par ces mots à ceux qui auraient objecté aux recommandations précédentes, qu'il ne leur était pas possible de résister aux mouvements de l'Esprit.
    Il pose par là un principe profond en lui-même et d'une immense portée pratique, sur lequel il fonde toutes les directions qu'il donne ici, et sans lequel elles n'auraient point de sens possible ; car les chrétiens de Corinthe auraient pu objecter, comme le font tous les fanatiques, que l'Esprit les poussait ainsi, et qu'ils ne pouvaient lui résister.
    Or, l'apôtre enseigne que jamais Dieu ne veut, par son Esprit, détruire en l'homme ni la liberté, ni la responsabilité, ni, par conséquent, la claire conscience de sa raison, pour le mettre, en quelque sorte, hors de lui-même ; car alors, il pourrait facilement être le jouet de son imagination, de ses passions, ou même de la puissance des ténèbres, tout en se disant inspiré de Dieu, et peut-être en le croyant de bonne foi.
    Lorsque, pour ne citer qu'un exemple saillant, les prophètes des Cévennes commettaient des crimes qu'ils prétendaient leur être commandés par l'Esprit, c'est qu'ils méconnaissaient ce principe. Appliquée à la prédication de l'Evangile, cette vérité apprendra au prédicateur le plus abondant combien il lui importe de rester toujours en pleine possession de lui-même et de sa parole.
    L'apôtre prouve son principe par une raison souveraine, tirée de la nature de Dieu même : Dieu ne peut jamais se contredire ; or, il n'est pas un Dieu de confusion, mais de paix, c'est-à-dire d'ordre et d'harmonie. (verset 33 ; comparez verset 40)
  • 14.34 Comme dans toutes les Eglises des saints, que vos femmes se taisent dans les Eglises ; car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu'elles soient soumises, comme aussi la loi le dit. Grec : "pas permis de parler, mais d'être soumises."
    Il y a de l'ironie dans la tournure dont l'apôtre se sert.
    - La loi qu'invoque ici l'apôtre n'est pas autre chose que l'ordre établi par Dieu après la chute, et selon lequel la femme est placée sous la domination de son mari. (Genèse 3.16 ; comparez 1Timothée 2.12 ; Ephésiens 5.22)
    Or, il y a, dans la parole en public, une domination morale contraire à cet ordre, aussi bien qu'à la nature de la femme. D'autant plus qu'ici l'apôtre parle de l'exercice des dons spirituels, qui supposent cette domination au plus haut degré, et qui requièrent des facultés (verset 32, note) dont les femmes ne sont, en général, pas douées.
    Tout s'unit ici pour motiver cette défense absolue, (verset 35) même l'expérience de quelques sectes qui, comme celles des Amis (quakers), ont cru pouvoir n'en tenir aucun compte, en se fondant sur le silence de l'apôtre au 1Corinthiens 11.5.
    Toutefois, Paul restreint positivement sa défense par ces mots : dans les Eglises (assemblées) ; car l'action chrétienne, missionnaire, de la femme, dans la vie privée, auprès des personnes de son sexe, n'est pas seulement un droit, mais un devoir aussi sacré que celui des hommes. Paul lui-même en jugeait ainsi. (Romains 16.1-6)
    Ce champ est assez vaste, même pour l'application des dons extraordinaires de l'Esprit, qui, dans la primitive Eglise, étaient parfois accordés aux femmes ; (Actes 21.9) en sorte qu'il n'y a pas contradiction entre ce fait et la défense de l'apôtre.
  • 14.36 Ou bien est-ce de chez vous que la Parole de Dieu est sortie, ou n'est-elle parvenue qu'à vous seuls ? "Etes-vous les auteurs et le dernier but de la Parole évangélique ? Ne pouvez-vous pas, aussi bien que tous les autres qui en sont participants comme vous, vous soumettre à ses prescriptions ?"
    L'apôtre, sans en appeler ici à son autorité apostolique, la laisse pourtant sentir et l'assimile aux commandements du Seigneur. (verset 37)
    L'insistance qu'il met sur ce point ferait penser qu'il ne s'attendait pas à une soumission très prompte de la part des chrétiennes de Corinthe, ni de la part des chrétiens qui s'enorgueillissaient de tous les dons de leur Eglise.
  • 14.37 Si quelqu'un pense être prophète, ou spirituel, qu'il reconnaisse que les choses que je vous écris sont un commandement du Seigneur ; On a vu à 1Corinthiens 7 que Paul distingue soigneusement ce qu'il ordonne ou conseille, de ce qu'il a reçu comme un commandement du Seigneur, soit par l'Ecriture, soit par révélation.
    Or, ici on s'est demandé dans quel sens il entendait ce mot, et la difficulté de l'expliquer a fait naître dans les divers manuscrits diverses variantes.
    Ainsi, on lit dans le texte reçu : des commandements du Seigneur ; ailleurs : de Dieu ; ailleurs : un commandement du Seigneur ; ailleurs enfin : les choses que je vous dis sont du Seigneur.
    En tout cas, il en appelle à l'autorité divine, et la trouve, soit dans la loi qu'il vient de rappeler concernant la femme, (verset 34) soit dans sa propre inspiration, bien supérieure à celle de ceux qui prétendaient être prophètes ou spirituels.
  • 14.38 et si quelqu'un l'ignore, qu'il l'ignore. Plus un homme était prophète ou spirituel, plus il devait reconnaître clairement que les préceptes de l'apôtre étaient conformes à la volonté expresse du Seigneur ; (verset 37) mais si quelqu'un l'ignore, s'il est ou veut être dans l'incertitude sur ce point, qu'il ignore à ses périls et risques !
    - Ou bien, s'il est de bonne foi, qu'il se contente d'ignorer, et garde au moins le silence.
  • 14.40 Mais que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre. Tel est le résumé de tout ce sujet : il faut désirer de prophétiser, parce que la prophétie est de beaucoup supérieure au don des langues ; (versets 1-5) mais il ne faut pas, pour cela, supprimer ce dernier, pourvu que tout se fasse d'une manière digne de Dieu. (verset 33)
  • 1 Corinthiens 15

  • 15.1 Or, je vous fais connaître, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez aussi reçu, dans lequel aussi vous demeurez fermes, Chapitre 15.
    1 à 11 Les témoins de la résurrection de Jésus-Christ.
  • 15.2 par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé ; à moins que vous n'ayez cru en vain. Paul, tout rempli du grand sujet qu'il va traiter, recommence pour ainsi dire de nouveau à faire connaître aux Corinthiens l'Evangile qu'il leur a annoncé, et par lequel seul ils peuvent être sauvés. Il leur rend le témoignage qu'ils l'ont reçu, qu'ils s'y sont tenus fermes jusqu'ici, mais déjà il jette un regard inquiet et triste sur l'erreur qu'il va attaquer relativement à la résurrection.
    De là, cette restriction conditionnelle : si vous le retenez... non seulement tel, mais (Grec :) "selon la parole par laquelle je vous l'ai annonce." Paul oppose la certitude et le contenu de cette parole divine aux objections des adversaires, qui, tout en retenant l'Evangile, le faussaient. De là, pour eux, le danger d'avoir cru en vain. (Comparer verset 14)
  • 15.3 Car je vous ai transmis, avant toutes choses, ce que j'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; Voir, sur ces expressions, 1Corinthiens 11.23, et surtout 1Corinthiens 7.40.
  • 15.4 et qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures ; Voilà donc l'Evangile que Paul avait transmis aux Corinthiens. Ce n'est pas un système religieux, c'est un fait, le fait de la rédemption du monde par la mort et la résurrection du Sauveur. Si ce fait est nié, que reste-t-il ?
    - Rien n'est plus frappant, relativement à l'autorité divine des Ecritures, que le soin avec lequel Jésus-Christ et ses apôtres en appellent sans cesse à cette autorité, même lorsqu'il s'agit d'un fait dont ils sont eux-mêmes les témoins, comme ici la mort et la résurrection du Sauveur. (Voir leurs citations de l'Ecriture sur ce fait, entre autres : Matthieu 12.40 ; 26.31 ; Luc 22.37 ; 24.25,27,44-47 ; Jean 19.36,37 ; Actes 2.25-28,34-35 ; 3.22 ; 4.25 et suivants, 1Pierre 1.10-11 comparer 1Pierre 2.24,25)
  • 15.5 et qu'il a été vu de Céphas, ensuite des douze. Cette apparition du Seigneur à Céphas, ou Pierre, est mentionnée Luc 24.34.
    Quant aux douze apôtres, ils l'ont vu très souvent après sa résurrection. (Jean 20.19 et suivants ; Luc 24.36 et suivants ; Actes 1.3) Ils n'étaient plus que onze ; mais cette dénomination les douze était devenue si habituelle, qu'elle resta même après la chute de Judas.
  • 15.6 Après cela, il a été vu de plus de cinq cents frères, en une seule fois, dont la plupart vivent encore jusqu'à présent, et dont quelques-uns aussi se sont endormis. Cette apparition à plus de cinq cents frères à la fois n'est pas rapportée par les évangélistes, elle eut lieu sans doute en Galilée, (Matthieu 28.10,16,17) où le Sauveur avait plus de disciples que partout ailleurs.
    Ces témoins vivaient encore au temps de Paul, il en appelle à eux, malgré la certitude divine de son propre témoignage. (verset 3) Il n'est aucun fait de l'histoire plus inébranlablement confirmé que celui de la résurrection de JésusChrist.
  • 15.7 Puis il se fit voir à Jacques, et ensuite à tous les apôtres. Encore un fait dont Paul a seul conservé le souvenir. (verset 3)
    1Corinthiens 15.5 ; Luc 24.36 et suivants ; Jean 20.19 et suivants ; verset 25. Paul revient ici à tous les apôtres pour rappeler les nombreuses communications qu'ils eurent avec le Seigneur pendant les quarante jours de son séjour parmi eux.
  • 15.9 car je suis le moindre des apôtres, et je ne suis même pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu. Voilà le motif de cette expression énergique de mépris contre luimême. (verset 8)
    Le terrible souvenir d'avoir persécuté Christ dans les siens, accompagna Paul durant toute sa vie comme une cause d'humiliation et de tristesse ; (Ephésiens 3.8 ; 1Timothée 1.13) mais aussi ce souvenir même, joint au sentiment de la miséricorde immense dont il avait été l'objet, devint en lui un motif toutpuissant de consacrer ses forces et sa vie, jusqu'à son dernier soupir, à l'avancement de la sainte cause qu'il avait eu le malheur de méconnaître. C'est ainsi que la grâce de Dieu transforme en bien même l'erreur et le péché. (verset 10)
  • 15.10 Mais c'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n'a point été vaine ; mais j'ai travaillé plus qu'eux tous ; non pas moi, pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Par ces mots travaillé plus qu'eux tous, faut-il entendre plus que tous ensemble, ou plus que chacun d'eux ? Les opinions des exégètes sont divisées sur cette question. Quoi qu'il en soit, Paul se hâte d'expliquer sa pensée en attribuant à la grâce ses travaux et ses succès, mais à la grâce qui est avec lui, ce qui exprime l'action de Dieu et de l'homme dans leur pleine harmonie. Plusieurs manuscrits lisent en effet : "la grâce de Dieu avec moi."
    - L'humilité chrétienne a un caractère absolument différent de ce qui porte ce nom, ou le nom de modestie dans la morale du monde. Le chrétien, profondément convaincu qu'il n'est rien en lui-même, rien qu'un pécheur digne de condamnation, et que tout ce qu'il possède, il le doit uniquement à la miséricorde divine, peut, néanmoins, sans blesser aucunement cette humilité, sans que, pour ainsi dire, cela le regarde, avouer hautement tout ce que Dieu a accompli en lui et par lui.
    C'est ce que fait Paul ici et ailleurs, (Romains 15.18 et suivants, par exemple) mais toujours en attribuant tout le bien de sa vie à la grâce de son Dieu, pour le glorifier, et s'accusant de tout le mal qu'il avait fait avant sa conversion. L'homme du monde, au contraire, réduit à sa propre valeur morale dans le bien comme dans le mal, a intérêt à voiler l'un et l'autre ; le mal, parce qu'il en serait accablé sans remède devant Dieu et devant les hommes ; le bien, parce que le bon ton lui commande de ne pas se glorifier lui-même, et que la modestie est une gloire de meilleur aloi.
  • 15.11 Soit donc moi, soit eux, c'est là ce que nous prêchons, et ce que vous avez cru. Grec : "Ainsi nous prêchons, et ainsi vous avez cru," c'est-à-dire, comme il l'a exposé, (versets 1-4) et comme prêchent tous les témoins qu'il a énumérés jusqu'à verset 8.
  • 15.12 Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns d'entre vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ? 12 à 34 S'il n'y a point de résurrection des morts, qu'en résulte-t-il ?
    Voilà donc, exprimée en termes très clairs, la grossière et funeste erreur contre laquelle Paul dirige tout cet admirable chapitre.
    Il y avait à Corinthe, et cela dans l'Eglise (entre vous), des docteurs de mensonge qui niaient la résurrection des morts. Observons d'abord que cette erreur n'était point universelle : quelques-uns ; et ensuite, que ces docteurs ne niaient pas tous la résurrection de Jésus-Christ, puisque l'apôtre part de ce fait pour prouver la résurrection en général.
    Deux questions se posent ici, sur lesquelles on a fait maintes hypothèses :
    1° qui étaient ces quelques-uns ? On a supposé en eux d'anciens saducéens, ou des épicuriens convertis, ou des chrétiens judaïsants, autant d'idées très improbables. C'étaient plutôt des païens convertis, imbus encore de certains principes philosophiques incompatibles avec l'idée de la résurrection, comme on en voit un exemple Actes 17.32. On a fait également diverses suppositions pour déterminer auquel des quatre partis qui divisaient l'Eglise de Corinthe (Introduction et 1Corinthiens 1.11,12), pouvaient appartenir ceux qui niaient la résurrection. Mais il n'est pas possible d'arriver à un résultat certain.
    2° La seconde question, plus importante pour l'intelligence de ce chapitre, est celle-ci : en quel sens ces faux docteurs niaient-ils la résurrection des morts ? Admettaient-ils, comme d'autres hérétiques, (2Timothée 2.18) une résurrection purement spirituelle déjà accomplie dans ce monde, et qui permît d'espérer une vie à venir, mais pour l'esprit seulement, sans le corps ? Ou bien, leur négation emportait-elle l'anéantissement de l'homme dans la mort, un pur matérialisme, dont, toutefois, ils ne se rendaient pas clairement compte ?
    La réfutation de l'apôtre semble admettre cette dernière opinion. (Voir surtout versets 18,19,32, et cette sévère répréhension, versets 33,34) Quoi qu'il en soit, l'erreur qu'il combat emportait à ses yeux l'anéantissement de l'espérance chrétienne et de la vie éternelle. (versets 14-18)
  • 15.13 Mais, s'il n'y a point de résurrection des morts, Christ aussi n'est point ressuscité. De ce principe général : la résurrection des morts est impossible, résulte nécessairement cette conséquence de fait que Jésus, homme, n'a pu ressusciter.
    Mais il y a deux manières d'entendre ce raisonnement, qui divisent les interprètes :
    1° Les uns y voient une simple conclusion logique : si le général est supprimé (la résurrection des morts), le particulier l'est aussi (la résurrection de Christ). Car enfin, l'homme Jésus, une fois mort, était dans la même condition naturelle que tous les autres hommes.
    2° A cela, d'autres commentateurs répondent : Non, car Jésus, comme Fils de Dieu, avait une puissance surnaturelle sur la mort, et il se pourrait qu'il fût ressuscité, sans que les autres morts dussent nécessairement sortir du tombeau après lui. Ainsi l'argumentation de l'apôtre serait défectueuse.
    - Dès lors, ces mêmes interprètes voient ici un raisonnement fondé sur la signification dogmatique de la résurrection de Jésus-Christ. Dans le plan divin de la rédemption, Jésus n'est ni mort ni ressuscité pour lui-même, mais pour nous, et dans une solidarité absolue avec notre humanité. Or, ce but suprême serait manqué si les morts ne ressuscitaient point, et, de fait, Christ ne serait pas ressuscité.
    Ainsi Christ, homme, n'est pas ressuscité parce que, en tant que Dieu, il avait une puissance surnaturelle sur la mort, mais parce que Dieu ne pouvait permettre que "son Saint" sentit la corruption, (Actes 2.24-27) et parce que "l'Esprit de sainteté" a vaincu en lui le péché et sa suite naturelle, la mort. (Romains 1.4)
    Nul ne peut comprendre la doctrine de l'Ecriture touchant la résurrection s'il n'a clairement présent à l'esprit le rapport intime et indissoluble qu'il y a entre le péché et la mort, aussi bien qu'entre la justification et la sanctification, d'une part, la résurrection et la glorification du corps, d'autre part.
  • 15.15 Et même nous sommes trouvés de faux témoins à l'égard de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage contre Dieu, qu'il a ressuscité Christ, lequel il n'a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Les apôtres ont été dans le monde les témoins de Dieu.
    L'objet principal de leur témoignage étant la résurrection de JésusChrist, fondement de la résurrection des siens, ils ne seraient pas seulement de faux témoins si cette doctrine n'est pas vraie, mais ils auraient témoigné contre Dieu et contre sa vérité en prenant son nom en vain.
    Il y a donc une triple gradation dans ces conséquences que tire l'apôtre : la prédication est vaine ; donc la foi qui s'appuie sur elle est vaine aussi ; enfin, les prédicateurs sont des imposteurs.
  • 15.16 Car si les morts ne ressuscitent point, Christ n'est point non plus ressuscité ; L'apôtre pose une seconde fois le principe erroné exprimé déjà verset 13, afin d'en rendre les conséquences d'autant plus claires et impressives.
    On voit par ce chapitre, comme par l'Evangile tout entier, que Jésus-Christ, dans sa mort et dans sa résurrection, est absolument identifié avec les croyants. (verset 17, note.)
    Et c'est pour avoir ignoré cette profonde vérité qu'on a pu accuser ici l'apôtre d'avoir fait un faux raisonnement, et, ce qui est bien pire, que d'autres se sont imaginé qu'ils pouvaient nier la résurrection de Jésus-Christ ou la déclarer indifférente, sans ruiner de fond en comble le christianisme même.
  • 15.17 et si Christ n'est point ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés ; Voilà une quatrième conséquence de l'erreur qu'il combat ; il en indique (verset 18) une cinquième, non moins terrible ; et enfin, (verset 19) une sixième qui les résume toutes.
    - Etre dans ses péchés, (comparez Jean 8.21) c'est non seulement n'en avoir point le pardon, être condamné par la justice de Dieu, mais être livré à toutes les conséquences du péché non vaincu, à l'esclavage de la corruption, à la mort temporelle et éternelle. Preuve que, dans la pensée de l'apôtre, ce n'est que la résurrection de Jésus-Christ qui a consommé toute son œuvre de rédemption ; de là aussi la conséquence de verset 18.
  • 15.18 ceux donc aussi qui se sont endormis en Christ sont perdus. Perdus, parce qu'ils restent dans leurs péchés (verset 17) et dans la mort. Paul ne connaît pas ou n'admet pas l'idée païenne d'une immortalité sans rédemption et sans résurrection. Ce faux spiritualisme est aussi contraire à une vraie philosophie l'Evangile.
    - Quelle douloureuse émotion devait produire cette conséquence chez ceux qui pleuraient leurs morts endormis en Christ, c'est-à-dire, en fondant leurs espérances sur sa résurrection !
  • 15.19 Si c'est dans cette vie seulement que nous avons espéré en Christ, nous sommes les plus misérables de tous les hommes. Dernière conséquence que l'apôtre tire de la triste supposition qu'il combat et qui complète la pensée de verset 18.
    On pourrait objecter que, même pour cette vie, le chrétien est plus heureux que l'homme du monde. Sans aucun doute une heure de la paix de Dieu vaut mieux que toutes les jouissances que le monde peut offrir. Mais il ne faut pas oublier que nulle communion véritable avec Dieu n'existerait si l'erreur que combat l'apôtre était vraie.
    Jouet d'une vaine illusion, se nourrissant d'un mensonge, le chrétien n'aurait réellement en partage ici-bas que ses renoncements et ses combats, et, dans l'avenir, une déception pour toute espérance. Ou plutôt il n'y aurait jamais eu de chrétiens sur la terre, et ainsi la supposition de l'apôtre devient un argument irréfutable pour toute sa démonstration.
  • 15.22 Car, comme en Adam tous meurent, de même aussi en Christ tous revivront. Avec un sentiment évident de soulagement et de triomphe, et par ces mots : mais maintenant, (verset 20) l'apôtre oppose à la triste négation dont il a déduit les conséquences l'affirmation du grand fait sur lequel il va fonder la résurrection des croyants. (versets 20-28)
    Christ est les prémices de la résurrection et de la vie, (Apocalypse 1.5) comme ces premiers fruits de la saison, consacrés à Dieu dans le temple, étaient les gages certains de la récolte.
    L'Ecriture enseigne fréquemment la vérité profonde d'une humanité une et solidaire, dont chaque membre, malgré son individualité, "ne vit pas pour lui même."
    Ainsi, comme du péché d'Adam est venue la mort pour sa race, (Romains 5.12) de même le second Adam, le représentant de l'humanité nouvelle, n'est pas mort et ressuscité pour lui seul, mais de lui émanent la justice et la vie. (Voir le développement de ce contraste dans Romains 5.12-21)
    - Paul considère ici cette doctrine uniquement par son côté objectif ; c'est pourquoi il dit : "tous seront rendus vivants par Christ," sans faire de distinction entre "une résurrection de vie" et une "résurrection de jugement." (Jean 5.29) Il est bien évident, d'après la nature même des choses, que Christ n'est la justice et la vie que pour ceux en qui cette justice et cette vie s'accomplissent réellement par leur union avec lui. (verset 23)
  • 15.23 Mais chacun en son propre rang : d'abord Christ, qui est les prémices ; ensuite ceux qui sont à Christ, à son avènement ; Ceux qui sont à Christ seront rendus vivants à sa venue.
    Ici encore l'apôtre ne parle que de ceux-là, parce que, pour eux seuls, la doctrine de la résurrection qu'il enseigne sera une délivrance, la rédemption parfaite.
    Le rang ou l'ordre de ces solennels événements, qui s'accompliront au retour de Christ, n'est pas un ordre chronologique, distingué par des intervalles dans le temps ; mais plutôt un ordre de dignité, partant de Christ, les prémices, l'auteur du royaume et du salut, et aboutissant à Dieu le Père, source éternelle à qui toute gloire doit être rendue. (verset 28)
  • 15.24 ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, et qu'il aura détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. La fin sera celle du monde actuel de l'économie présente, par le jugement définitif qui suivra la résurrection et qui séparera du royaume toute puissance ennemie. (verset 25 ; comparez Matthieu 13.30,41,49 ; 25.32)
    - Le royaume que Christ remet au Dieu et Père, c'est l'Eglise des rachetés, dont il a été le Médiateur, le Fondateur, par son incarnation, son sacrifice, sa résurrection, en un mot par toute son œuvre. C'est la domination divine confiée au Sauveur pour reconquérir l'empire sur le péché et la puissance des ténèbres, (Matthieu 11.27 ; 28.18 ; Jean 13.3 ; 17.2) et que le Fils rend à Dieu son Père, comme fruit de sa victoire. Dès que le péché et la révolte sont détruits, son œuvre, comme Médiateur, est achevée, et Dieu est tout en tous.
    Il y a un autre règne universel de Dieu, la création, que Dieu a tirée du néant et conservée par la Parole éternelle ; (Jean 1.3 ; Hébreux 1.2) ce n'est pas ce royaume-là qui doit lui être remis, car il ne s'en est jamais départi.
  • 15.25 Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. Psaumes 110.1. Tel est le terme du règne du Médiateur.
    Tous les êtres créés à l'image de Dieu devaient ne former qu'un royaume sous la domination de son amour. Le péché et tous les maux qui en sont la suite, ont rendu nécessaire le règne de Christ sur la terre, et ce règne dure jusqu'à ce que le Fils de Dieu n'ait plus d'adversaires à soumettre.
  • 15.26 Le dernier ennemi sera détruit, la mort. Ou plus littéralement : "comme dernier ennemi, la mort est détruite."
    - La puissance du péché et de Satan a été vaincue par la rédemption, et cette victoire s'accomplit sans cesse en chaque fidèle ; mais la mort, virtuellement détruite par la résurrection de Christ, exerce pourtant encore ses ravages sans distinction du croyant et de l'infidèle ; c'est pourquoi elle sera le dernier ennemi à soumettre par la résurrection finale, et par la manifestation complète de la vie de Christ dans les siens.
    - Ceux qui niaient la résurrection de Jésus-Christ ne pouvaient donc pas admettre que tous les ennemis seraient vaincus par lui, ni que son œuvre de rédemption fût parfaite, puisque la mort aurait conservé sa victoire et ses victimes.
  • 15.27 Car il a assujetti toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses sont assujetties, il est évident que Celui qui lui a assujetti toutes choses est excepté ! Psaumes 8.7. Voir sur cette citation Hébreux 1.2 et suivants, notes.
    Celui qui lui a assujetti toutes choses ne peut être que Dieu. Cette remarque sert à préparer l'idée de la subordination du Christ au Père. (verset 28)
  • 15.28 Et quand toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à Celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. Nous retrouvons évidemment ici encore la même pensée qu'à verset 24. Christ remet le royaume à Dieu son Père, et c'est en ce sens qu'il lui est assujetti, c'est-à-dire dans sa dignité de Messie ou de Médiateur. Jusque-là Dieu règne par lui, dès lors il règne immédiatement.
    Comme Parole éternelle (Logos), Christ reste, après son dernier triomphe sur le mal, comme avant son incarnation, dans un rapport d'inaltérable unité avec Dieu. Le changement de relation qui est ici indiqué aura lieu lorsque son œuvre de rédemption sera achevée.
    Tant que le péché ou la mort règnent encore sur ses rachetés, leur combat continue sous la conduite de Christ, leur Chef, leur Roi ; mais quand tout péché aura été détruit en eux, quand leur corps même aura été rendu conforme à son corps glorieux, alors ils lui seront semblables, (1Jean 3.2) étant parvenus à l'état d'homme parfait. (Ephésiens 4.13) Alors ils n'auront plus besoin de la médiation de l'Homme-Dieu, parce qu'ils seront participants de la nature divine, (2Pierre 1.4) et que Dieu sera toutes choses en tous.
    "Ce que l'apôtre a voulu exprimer ici, c'est cette idée sublime : que le terme de l'histoire et le but de l'existence de l'humanité est la formation d'une société d'êtres intelligents et libres, amenés par Christ à une parfaite communion avec Dieu et rendus par là capables d'exercer, comme Jésus lui-même ici-bas, une activité inaltérablement sainte et bienfaisante. Cette intuition écarte d'un côté le panthéisme qui refuse toute existence propre et toute activité libre à la créature, - le en tous (en chacun d'eux) s'y oppose, - et de l'autre le déisme, qui attribue à l'homme une activité dans le bien isolément de Dieu, ce qu'exclut le toutes choses en de saint Paul." Godet.
    Ce passage (versets 24-28) a été invoqué dans les temps modernes, et non sans raison, pour appuyer la doctrine d'un rétablissement universel, du salut final de tous les hommes, car si le but de l'humanité est un état de choses dans lequel Dieu soit tout en tous, il est difficile de concevoir que, ce but une fois atteint, il subsiste une classe d'êtres séparés de Dieu. Ils constitueraient à perpétuité l'empire du Prince des ténèbres, dont Paul (versets 24-26) annonce la destruction.
    Toutefois, il faut reconnaître que dans ce chapitre, l'apôtre ne traite pas directement ce sujet de l'avenir des incrédules. Il parle seulement de ceux "qui se sont endormis en Christ," (verset 18) et il établit, par la résurrection du Sauveur, qu'ils ne resteront point la proie de la mort, mais en seront délivrés tout entiers, corps et âme, par la plénitude de la vie. Cela lui suffisait pour répondre victorieusement aux négations qu'il savait être répandues dans l'Eglise de Corinthe.
  • 15.29 Autrement, que feront ceux qui sont baptisés pour les morts, si absolument les morts ne ressuscitent point ? Pourquoi aussi sont-ils baptisés pour eux ? Après la digression de versets 20-28 sur le fait de la résurrection de Jésus-Christ et ses suites jusqu'au dernier triomphe, l'apôtre revient à son argumentation interrompue à verset 19. Il reprend la supposition que les morts ne ressuscitent point, pour en développer les conséquences désastreuses et réduire à l'absurde cette supposition, d'abord aux versets 14-19, puis ici, versets 29-32.
    Ce verset verset 29, certainement très clair pour les premiers lecteurs de l'épître, parce qu'il suppose un usage du baptême qui leur était connu, est pour nous d'une interprétation tout à fait incertaine, l'usage auquel il fait allusion n'étant pas mentionné ailleurs. On est donc réduit à des suppositions.
    L'une consiste à croire que les chrétiens se faisaient administrer le baptême pour des morts (parents ou amis), qui n'avaient pas pu le recevoir de leur vivant, ou à leur place ; mais outre que cet usage, adopté plus tard dans certaines sectes, probablement d'après ce passage même, ne pouvait guère exister au temps des apôtres, peut-on admettre que Paul eût approuvé une telle superstition et argumenté d'une erreur pour établir une vérité ? D'ailleurs, l'emploi de l'article défini : les morts, montre qu'il avait en vue, non certains cas accidentels, mais la généralité des morts.
    D'autres estiment qu'il fait allusion à l'usage d'administrer le baptême sur les morts, c'est-à-dire sur les tombeaux des chrétiens, spécialement des martyrs, ce qui n'est pas plus admissible, bien que le sens grammatical permette cette version.
    Enfin, M. Godet et quelques interprètes pensent qu'il ne s'agit pas ici du baptême d'eau, mais d'un baptême de sang, c'est-à-dire de chrétiens qui subissaient le martyre, et qui étaient ainsi introduits dans l'Eglise glorifiée.
    Passant sur les nombreuses interprétations qui ont été proposées encore, nous nous arrêtons à celle qui nous paraît la plus probable.
    Le baptême, outre sa signification intérieure, était, au dehors, le moyen de l'introduction dans l'Eglise. On sait que, dès les temps les plus anciens, on le demandait fréquemment aux approches de la mort seulement, soit dans une maladie dangereuse, soit dans les persécutions, (verset 32) surtout avec l'idée de ne plus pécher après l'avoir reçu. Celui qui recevait le baptême en de telles circonstances était baptisé, non pour les vivants, mais pour les morts, c'est-à-dire était introduit dans l'Eglise déjà glorifiée, et non plus dans celle qui combattait sur la terre.
    Mais s'il n'y a point de résurrection des morts, ce besoin du cœur, cette vive espérance n'était qu'une déception de plus ; à quoi bon ce baptême qui trompe ? Que feront-ils ? Qu'ont-ils à attendre ? Ce raisonnement est déjà tout entier dans le verset 18 et se reproduit sous une autre forme dans versets 30-32. On peut ponctuer ainsi : "Que feront ceux qui sont baptisés pour les morts ? Si absolument les morts ne ressuscitent point, pourquoi aussi sont-ils baptisés pour les morts (variante préférable : pour eux) ?"
  • 15.31 Je meurs tous les jours ; j'en atteste, frères, le sujet que j'ai de me glorifier de vous, en Jésus-Christ notre Seigneur. Ces exemples, tirés de la vie de l'apôtre, s'unissent intimement à verset 29, dans le sens que nous lui avons donné. Lui aussi reçoit chaque jour un baptême de souffrances, de dangers, de renoncements, (Matthieu 20.22 ; Luc 12.50) qui constitue pour lui une mort de chaque jour (non seulement le danger de mort, mais une mort intérieure, progressive, la mort en détail) ; à quoi bon tout cela, sans l'espérance d'une résurrection glorieuse ? Une telle vie serait le comble de la folie.
    Mais où est la conscience chrétienne que ne révolte une telle pensée ? Pour l'apôtre, c'est son sujet de gloire et par conséquent d'espérance. Aussi en appelle-t-il solennellement à la conscience des Corinthiens, qui tous pouvaient comprendre un tel sujet de gloire et de joie éternelle.
  • 15.32 Si c'est selon l'homme que j'ai combattu contre les bêtes à Ephèse, quel avantage m'en revient-il ? Si les morts ne ressuscitent point, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. On exposait les criminels (et plus tard les martyrs chrétiens) aux combats du cirque contre des bêtes féroces, jusqu'à ce qu'ils en fussent dévorés pour l'amusement du peuple. C'est à cet usage barbare que Paul compare les dangers et les mauvais traitements qu'il avait subis à Ephèse de la part des méchants ; on ignore à quelle époque et dans quelles circonstances, car l'émeute soulevée contre lui (Actes 19.23 et suivants) n'avait pas encore eu lieu. Peut-être faut-il voir une mention de ces souffrances dans Romains 16.4.
    Quoi qu'il en soit, il n'est pas probable que Paul entende ce combat contre les bêtes dans son sens littéral : sa qualité de citoyen romain le protégeait contre cette ignominie, et il y a toute apparence que les chrétiens n'y furent pas exposés avant la persécution plus générale qui eut lieu sous Néron.
    - Selon l'homme signifie dans des vues humaines, sans espérances plus élevées que celles des hommes terrestres.
    Ces mots : Si les morts ne ressuscitent pas, peuvent se joindre à la phrase qui précède ou à celle qui suit. L'apôtre, en exprimant ce principe charnel du matérialisme dans des termes empruntés à Esaïe, (Esaïe 22.13) ne voulait pas dire qu'il y eût dans l'Eglise de Corinthe des hommes qui tinssent ce langage, mais bien que la négation de la résurrection y conduisait logiquement.
    Quiconque abandonne l'espérance d'une entière délivrance du péché par la glorification de tout l'homme, doit nécessairement chercher icibas la plus grande mesure possible de jouissances. Pourquoi s'imposerait-il des renoncements ? Aussi, est-ce dans les temps d'incrédulité que l'on voit renaître sous toutes ses formes la doctrine de la "réhabilitation de la chair."
  • 15.33 Ne vous abusez point, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Cette dernière sentence est, selon saint Jérôme, un vers emprunté au poète grec Ménandre, et qui était devenu un proverbe populaire. Il paraît que la négation de la résurrection était propagée par de faux docteurs, étrangers à l'Eglise de Corinthe, et dont Paul voulait que celle-ci évitât la société.
  • 15.34 Réveillez-vous, pour vivre justement, et ne péchez point ; car il y en a qui sont sans connaissance de Dieu ; je vous le dis à votre honte. Grec : "Devenez sobres justement," comme vous le devez ; exhortation qui suppose déjà un certain degré d'enivrement par les séductions de l'erreur et d'une fausse liberté.
    Afin d'humilier des hommes enflés de leur propre sagesse, l'apôtre prononce cette énergique accusation d'ignorance de Dieu (Grec :), qui n'a rien d'exagéré ; car en ceux qui possèdent l'Evangile toute erreur volontaire de doctrine et de morale obscurcit la vérité divine tout entière et trouble leur communion avec Dieu.
  • 15.35 Mais quelqu'un dira : Comment ressuscitent les morts, et avec quels corps reviennent-ils ? 35 à 49 Comment ressusciteront les morts ?
    L'apôtre, après avoir prouvé qu'il y a une résurrection des morts, en vient au comment de cette doctrine et traduit par sa question une objection que l'on faisait sans doute à Corinthe contre la doctrine de la résurrection.
    Les faux docteurs en niaient la possibilité, parce qu'ils se représentaient le corps ressuscité comme étant de même nature matérielle que le corps terrestre ; et c'est là, aujourd'hui encore, à l'égard de cette doctrine, la cause d'ignorance la plus fréquente, ou le prétexte d'incrédulité le plus répandu.
    Aussi Paul, appelant à son secours diverses analogies de la nature, enseigne-t-il que la résurrection est une complète glorification du corps. (versets 36-44)
  • 15.37 Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le corps qui doit naître, mais un grain nu, comme il se rencontre, soit de blé, soit de quelque autre semence. Comment ressusciterait un corps entièrement dissous par la corruption ? Voilà l'objection. (verset 35)
    L'apôtre y répond par l'exemple analogue du grain de semence, que Jésus-Christ avait employé avant lui. (Jean 12.24, note.)
    Voici quel est ici le point principal de la comparaison : le grain jeté en terre et la plante qui en sort sont bien identiques, et ils sont pourtant si complètement divers, que tout ce qu'il y a de visible dans le grain semé périt. Ainsi, même dans la nature, la mort conduit à la vie, et la destruction de tout ce qu'il y a de visible dans un être n'est pas une raison de douter qu'un corps nouveau ne puisse émaner de l'ancien.
    L'application de l'image au corps humain se fait d'elle-même. Un germe de nature psychique (verset 46, note) se revêtira du corps glorifié. Toutefois, il ne s'agit point uniquement d'un procédé naturel : la résurrection est un acte direct de la toutepuissance divine, un fruit de la grâce en Jésus-Christ.
  • 15.38 Mais c'est Dieu qui lui donne un corps, comme il l'a voulu, et à chaque semence le corps qui lui est propre. Le laboureur n'a pas semé le corps qui naîtra du grain ; (verset 37) c'est Dieu qui se donne, c'est-à-dire qui le crée, comme il l'a voulu, déterminé d'avance au jour de la création, et c'est toujours un corps de même nature que la semence.
    Pourquoi ne recevrions-nous pas de même un corps approprié à notre état futur ? pourquoi nous laisserions-nous arrêter par l'idée du corps matériel qui se dissout ? pourquoi douterions-nous de la puissance de Dieu, visible dans la création ?
  • 15.41 Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles ; car une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Cette seconde image élève la pensée au-dessus de notre horizon borné. Nous sommes trop tentés d'envisager avec une sorte de mépris ce qu'il y a en nous de corporel, parce que nous n'y voyons qu'une masse grossière de chair et de sang.
    Mais il n'en sera pas toujours ainsi. La diversité infinie des corps dans la nature devrait suffire à nous en avertir. C'est là ce que veut dire l'apôtre : "Voyez combien le corps de l'homme est déjà plus noble plus admirablement organisé que celui des bêtes, et quelle diversité il y a entre ces dernières ! Elevez-vous plus haut encore : ce ne sont là que des corps terrestres : mais contemplez ces corps célestes, si éthérés, si lumineux ! Là aussi se retrouve la diversité ; vous pouvez concevoir des corps plus immatériels encore : d'où vient donc cet aveuglement qui vous fait juger du corps glorifié par ce corps d'argile ?"
    - Les corps terrestres (verset 40) sont ceux des hommes et des animaux ; mais qu'est-ce que les corps célestes ?
    Plusieurs interprètes entendent par là les corps des anges. Sans doute, cette idée conviendrait très bien, en tant qu'exemple, à l'argumentation de Paul. Mais comme lui-même parle aussitôt après du soleil, de la lune, des étoiles, n'est-il pas plus probable que c'est là ce qu'il entend par corps célestes ?
  • 15.44 il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il existe un corps animal, il en existe aussi un spirituel ; Dans ces versets versets 42-44,1'apôtre applique à la fois les deux comparaisons qui précédent ; celle du grain se retrouve dans les termes : il est semé, et celle de la diversité des corps, dans tous ces glorieux contrastes entre notre corps actuel et celui dont nous serons revêtus après le triomphe final de Christ.
    - Afin de peindre plus vivement à nos regards les scènes de cette dernière victoire sur la mort, l'apôtre parle au présent "Le corps est semé ; il ressuscite," ainsi, à cinq reprises successives.
    - Sur ces mots : corps animal (qu'il faudrait pouvoir traduire par corps psychique) et corps spirituel, voir la note suivante, et l'opposition de ces deux mêmes épithètes, 1Corinthiens 2.14,15, note.
  • 15.45 aussi est-il écrit : Le premier homme, Adam, a été fait avec une âme vivante ; mais le dernier Adam est un esprit vivifiant. Pour bien comprendre ces paroles qui nous ouvrent une vue profonde sur la nature de l'homme et sur les rapports de la création et de la rédemption, il faut se souvenir que, selon l'Ecriture, l'homme est composé de l'esprit, de l'âme et du corps dans une indivisible unité. (1Thessaloniciens 5.23)
    L'esprit est la faculté la plus élevée, celle qui met l'homme en rapport avec Dieu ; l'âme (Grec : psyché) est l'élément de la vie, que nous avons en commun avec tous les animaux de là, la traduction corps animal, doué d'âme (en latin anima, voir 1Corinthiens 2.14, note), avec l'immense différence toutefois, que chez l'homme cette âme est unie à un esprit immortel qui la rend intelligente et en fait le siège, non seulement de sensations et d'instincts, mais de sentiments dont nous avons la conscience et la responsabilité.
    Le corps enfin est l'organe matériel de l'esprit et de l'âme. Dieu, en créant l'homme en âme vivante (verset 45, Grec : pour une âme vivante, c'est-à-dire pour grandir toujours plus dans la vie véritable dont la source lui était ouverte, Genèse 2.7-9), voulait que le développement graduel de sa créature se fit par un progrès ascendant vers la spiritualité.
    L'esprit de l'homme, en communion vivante avec l'esprit de Dieu, aurait pénétré l'âme, et par elle le corps, l'être tout entier. Ainsi, l'esprit aurait dominé sur toutes les facultés de l'homme, comme l'homme devait dominer sur la nature entière, et il serait parvenu à sa destination glorieuse sans passer par la mort et la résurrection.
    Mais, par la chute, toute cette harmonie a été brisée : la communion avec Dieu, source de la vie, fut interrompue ; l'esprit, au lieu de régner, tomba sous la domination de l'âme et du corps, c'est-à-dire des passions et des sens ; l'ordre du progrès fut interverti ; l'homme, destiné à être spirituel, devint charnel et terrestre, et le roi de la création fut l'esclave du péché et de la mort.
    - Tel est le premier homme Adam, auquel l'apôtre oppose, dans un puissant contraste, le dernier Adam, (verset 45) Jésus-Christ. Né dans notre nature, Christ était sans doute susceptible de souffrir et de mourir ; mais ayant, par cette souffrance même, par son obéissance et par sa mort, "accompli toute justice," il rétablit en sa personne et en sa vie l'harmonie détruite ; l'esprit qui, en lui, était le temple de l'Esprit de Dieu, pénétra de sa vie l'âme et le corps ; aussi "les liens de la mort ne purent-ils le retenir ;" il fut "vivifié en esprit," (1Pierre 3.18) il ressuscita "par l'Esprit de sainteté" (Romains 1.4) avec un corps glorifié.
    Il a donc été fait, pour lui-même et pour les siens en esprit vivifiant, (verset 45) ce que Paul oppose à l'âme vivante du premier Adam.
    Christ, en demeurant dans ses rachetés, les rend semblables à lui en toutes choses. (1Corinthiens 15.48,49 ; Romains 8.11 ; comparez 1Corinthiens 6.5) Leur corps nouveau, "conforme au corps glorieux du Christ," (Philippiens 3.21) est ici appelé corps spirituel, par opposition au corps animal (ou psychique) d'Adam, (verset 44) parce qu'il sera entièrement pénétré, glorifié par l'Esprit, manifestant au dehors ce que cet esprit est en lui-même, et reflétant l'éternelle sagesse, la sainteté, la beauté morale, l'amour.
  • 15.46 Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier ; mais ce qui est animal ; ensuite vient ce qui est spirituel. Devait venir après en Adam lui-même, et vient après dans l'enfant de Dieu régénéré et ressuscité ; d'où l'on peut conclure que la glorification future sera infiniment supérieure à ce qu'était l'innocence primitive d'Adam. (versets 45-47)
  • 15.47 Le premier homme, étant de la terre, est terrestre ; et le second homme est du ciel. Le premier homme, par l'origine terrestre de son corps, est poussière (Grec :) et condamné à retourner en poudre.
    Le second homme (ici le texte reçu ajoute à tort le Seigneur) est du ciel, et communique aux siens sa nature céleste. (versets 48,49)
  • 15.49 Et comme nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste. Ces versets versets 47-49 sont l'application aux chrétiens du grand principe posé au verset 45. Paul revient souvent à cette pensée très profonde d'une solidarité étroite entre le premier homme et sa postérité, d'une part, et entre Christ et ses rachetés, d'autre part. (Voir surtout Romains 5.12-21)
    Adam et Jésus-Christ sont, dans un sens directement opposé, la souche de deux humanités différentes. La seule question pour nous est de savoir à laquelle nous appartenons.
    Quant à la résurrection et à la glorification du corps, rien n'est plus propre à nous en donner l'idée que d'en montrer le type accompli en Jésus-Christ. C'est ce que Paul fait, ici et dans toutes ses épîtres. (Voir, par exemple, Philippiens 3.21)