Lueur.org - Un éclairage sur la foi

1 Jean 1-5 (Annotée Neuchâtel)

   1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la Parole de la vie ; 2 (et la vie a été manifestée, et nous l'avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons cette vie éternelle qui était avec le Père et qui nous a été manifestée), 3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous ayez, vous aussi, communion avec nous ; et notre communion à nous est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ ; 4 et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit accomplie.
   5 Et c'est ici le message que nous avons entendu de lui, et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, et il n'y a point en lui de ténèbres. 6 Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. 7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
   8 Si nous disons que nous n'avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est pas en nous. 9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner les péchés, et pour nous purifier de toute iniquité. 10 Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous.

1 Jean 2

   1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste ; 2 et il est lui-même propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
   3 Et à ceci nous connaissons que nous l'avons connu : si nous gardons ses commandements. 4 Celui qui dit : Je l'ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui ; 5 mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui ; à ceci nous connaissons que nous sommes en lui. 6 Celui qui dit demeurer en lui, doit marcher aussi lui-même comme lui a marché.
   7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien, celui que vous aviez dès le commencement ; ce commandement ancien, c'est la parole que vous avez entendue. 8 Toutefois, c'est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous ; parce que les ténèbres se dissipent, et que la véritable lumière luit déjà. 9 Celui qui dit être dans la lumière, et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu'à présent. 10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a rien en lui qui le fasse broncher. 11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
   12 Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous ont été pardonnés à cause de son nom. 13 Je vous écris, pères, parce que vous avez connu Celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. Je vous ai écrit, petits enfants, parce que vous avez connu le Père. 14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu Celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. 15 N'aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui ; 16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. 17 Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
   18 Petits enfants, c'est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire qu'un antéchrist vient, aussi y a-t-il maintenant beaucoup d'antéchrists ; par là nous connaissons que c'est la dernière heure. 19 Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres ; car s'ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c'est afin qu'il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. 20 Et vous, vous avez une onction de la part du Saint, et vous savez toutes choses. 21 Je vous ai écrit, non parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et que vous savez que nul mensonge ne provient de la vérité. 22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils. 23 Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père.
   24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez, vous aussi, dans le Fils et dans le Père. 25 Et voici la promesse que lui-même nous a faite : la vie éternelle. 26 Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. 27 Et quant à vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous ; et vous n'avez pas besoin que personne vous instruise : mais comme sou onction vous instruit de toutes choses, et qu'elle est véritable, et n'est pas un mensonge, selon qu'elle vous a instruits, demeurez en lui.
   28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui ; afin que, lorsqu'il sera manifesté, nous ayons de l'assurance, et que nous ne soyons pas confus loin de lui, à son avènement. 29 Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que tout homme aussi qui pratique la justice est né de lui.

1 Jean 3

   1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. C'est pour cela que le monde ne nous connaît point, parce qu'il ne l'a point connu. 2 Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie soi-même, comme lui est pur. 4 Quiconque commet le péché, transgresse aussi la loi ; et le péché est la transgression de la loi. 5 Et vous savez que celui-là a été manifesté afin qu'il ôtât les péchés, et il n'y a point en lui de péché. 6 Quiconque demeure en lui ne pèche point : quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu. 7 Petits enfants, que personne ne vous égare ; celui qui pratique la justice est juste, comme celui-là est juste. 8 Celui qui commet le péché est du diable ; car dès le commencement le diable pèche. Voici pourquoi le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu'il détruisît les ouvres du diable. 9 Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché ; parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. 10 En ceci sont manifestés les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est point de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère.
   11 Car c'est ici le message que vous avez entendu dès le commence- ment, que nous nous aimions les uns les autres ; 12 que nous ne soyons point comme Gain, qui était du malin et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. 14 Pour nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères : celui qui n'aime pas, demeure dans la mort. 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. 16 En ceci nous avons connu l'amour, c'est que celui-là a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner nos vies pour les frères. 17 Or si quelqu'un possède de quoi vivre dans le monde, et voit son frère dans le besoin, et lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? 18 Petits enfants, n'aimons pas en paroles, ni avec la langue, mais en oeuvre et en vérité.
   19 Et en cela nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous persuaderons notre coeur devant lui 20 que si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et qu'il connaît toutes choses. 21 Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne point, nous avons de l'assurance pour nous adresser à Dieu ; 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable devant lui. 23 Et c'est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon qu'il nous en a donné le commandement. 24 Et celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et à ceci nous connaissons qu'il demeure en nous, à l'Esprit qu'il nous a donné.

1 Jean 4

   1 Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu ; car beaucoup de faux prophètes ont paru dans le monde. 2 Reconnaissez l'Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu ; et cet esprit est celui de l'antéchrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et maintenant il est déjà dans le monde. 4 Vous, vous êtes de Dieu, petits enfants, et vous les avez vaincus ; parce que Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. 5 Eux, ils sont du monde, c'est pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. 6 Nous, nous sommes de Dieu : celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'est point de Dieu ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.
   7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n'aime point, n'a point connu Dieu ; car Dieu est amour. 9 En ceci l'amour de Dieu a été manifesté en nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 10 En ceci est l'amour, non en ce que nous avons aimé Dieu, mais que lui nous a aimés, et qu'il a envoyé son Fils comme propitiation pour nos péchés. 11 Bien-aimés, si Dieu nous a aimés ainsi, nous aussi nous devons nous aimer les uns les autres. 12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
   13 A ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c'est qu'il nous a donné de son Esprit. 14 Et nous avons vu et nous rendons témoignage que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. 15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui demeure en Dieu. 16 Et nous, nous avons connu et nous avons cru l'amour que Dieu manifeste en nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
   17 C'est en cela que l'amour est rendu parfait chez nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement, car tel il est, tels nous sommes dans ce monde. 18 Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. 19 Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. 20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne peut aimer Dieu, qu'il ne voit pas. 21 Et nous avons reçu de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.

1 Jean 5

   1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime Celui qui l'a engendré, aime aussi celui qui est né de lui. 2 A ceci nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 3 Car voici en quoi consiste l'amour de Dieu : que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont point pénibles ; 4 parce que tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire sur le monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi. 5 Qui est celui qui remporte la victoire sur le monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
   6 C'est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang ; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et le sang ; et c'est l'Esprit qui en rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l'Esprit, l'eau et le sang ; et ces trois sont unanimes. 9 Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c'est là le témoignage de Dieu, puisqu'il a rendu témoignage à son Fils. 10 Celui qui croit au Fils de Dieu, a ce témoignage au dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur, parce qu'il n'ajoute pas foi au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. 11 Et voici ce témoignage : c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est en son Fils. 12 Qui a le Fils, a la vie ; qui n'a pas le Fils de Dieu, n'a pas la vie. 13 Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
   14 Et c'est ici l'assurance que nous avons pour nous adresser à lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 15 Et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que nous lui demandions, nous le savons, parce que nous possédons les choses que nous lui avons demandées. 16 Si quelqu'un voit son frère pécher d'un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et il lui donnera la vie ; il la donnera à ceux qui pèchent d'un péché qui ne mène pas à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas qu'il doive prier pour ce péché-là. 17 Toute iniquité est un péché ; et il y a tel péché qui ne mène pas à la mort. 18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche point. 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. 20 Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. 21 Petits enfants, gardez- vous des idoles.

Références croisées

1:1 1Jn 2:13, Pr 8:22-31, Es 41:4, Mi 5:2, Jn 1:1, Jn 1:2-18, Jn 8:58, Ap 1:8, Ap 1:11, Ap 1:17, Ap 1:18, Ap 2:8, 1Jn 4:14, Lc 1:2, Jn 1:14, Ac 1:3, Ac 4:20, 2P 1:16-18, Lc 24:39, Jn 20:27, 1Jn 5:7, Jn 1:14, Jn 5:26, Ap 19:13
Réciproques : Gn 1:1, Ps 34:8, Pr 8:23, Mc 1:1, Mc 4:22, Jn 3:11, Jn 5:37, Jn 6:33, Jn 6:40, Jn 11:25, Jn 12:46, Jn 14:6, Jn 14:19, Jn 14:21, Jn 15:27, Jn 19:35, Jn 20:20, Jn 21:24, Ac 1:13, Ac 5:20, 1Co 15:45, 2Co 3:6, Ph 2:16, Col 1:18, Col 3:4, He 12:2, 1P 1:25, 1Jn 1:3, 1Jn 5:11, 1Jn 5:13, 1Jn 5:20, Ap 1:2
1:2 1Jn 5:11, 1Jn 5:20, Jn 1:4, Jn 11:25-26, Jn 14:6, 1Jn 3:5, 1Jn 3:8, Rm 16:25-26, 1Tm 3:16, 2Tm 1:10, Tt 1:2, Jn 15:27, Jn 21:14, Ac 1:22, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 5:32, Ac 10:41, 1P 5:1, 1Jn 5:20, Jn 17:3, Pr 8:22-30, Jn 1:1-2, Jn 1:18, Jn 3:13, Jn 7:29, Jn 8:38, Jn 16:28, Jn 17:5, Rm 8:3, Ga 4:4
Réciproques : Ps 72:15, Pr 8:23, Es 44:8, Mt 19:16, Lc 24:48, Jn 1:14, Jn 5:37, Jn 6:33, Jn 17:2, Jn 20:27, Jn 21:24, Col 3:4, 1P 1:20, 1Jn 2:25, 1Jn 5:13
1:3 1Jn 1:1, Ac 4:20, 1Jn 1:5, Ps 2:7, Ps 22:22, Es 66:19, Jn 17:25, Ac 13:32, Ac 13:41, Ac 20:27, 1Co 15:1, He 2:12, Ac 2:42, Rm 15:27, Ep 3:6, Ph 1:7, Ph 2:1, 1Tm 6:2, He 3:1, 1P 5:1, 1Jn 1:7, 1Jn 2:23-24, Jn 14:20-23, Jn 17:3, Jn 17:11, Jn 17:21, 1Co 1:9, 1Co 1:30, 2Co 13:14, Ph 2:1, Ph 3:10, He 3:14, 1Jn 5:10-11, Col 1:13, 1Th 1:10
Réciproques : Lv 3:1, Nb 10:32, Dt 12:12, Jb 13:1, Ps 66:16, Ps 119:63, Ct 2:3, Mt 10:2, Lc 24:48, Jn 1:41, Jn 16:24, Jn 17:22, Jn 17:23, Jn 20:30, Rm 1:3, 1Co 9:23, 1Co 10:16, 2Co 1:19, Ga 2:9, Ph 1:5, Ph 2:2, Ph 2:28, Ph 3:8, Col 1:12, Phm 1:17, He 1:9, 1P 1:25, 1Jn 1:6, 1Jn 2:1, 2Jn 1:9
1:4 Es 61:10, Ha 3:17-18, Jn 15:11, Jn 16:24, 2Co 1:24, Ep 3:19, Ph 1:25-26, 2Jn 1:12
Réciproques : Dt 12:12, Pr 29:6, Ct 2:3, Mt 10:2, Jn 17:13, Jn 20:30, Ph 2:2, Ph 2:28, 2Tm 1:4, 1Jn 2:1, 1Jn 2:12, 1Jn 5:13
1:5 1Jn 3:11, 1Co 11:23, Ps 27:1, Ps 36:9, Ps 84:11, Es 60:19, Jn 1:4, Jn 1:9, Jn 8:12, Jn 9:5, Jn 12:35-36, 1Tm 6:16, Jc 1:17, Ap 21:23, Ap 22:5
Réciproques : Gn 1:3, Ps 94:20, Ps 104:2, Es 9:2, Dn 2:22, Dn 7:9, Mt 5:16, Lc 1:79, Rm 13:12, 2Co 6:14, 1Jn 1:3, 1Jn 1:7, 1Jn 4:8
1:6 1Jn 1:8, 1Jn 1:10, 1Jn 2:4, 1Jn 4:20, Mt 7:22, Jc 2:14, Jc 2:16, Jc 2:18, Ap 3:17-18, 1Jn 1:3, Ps 5:4-6, Ps 94:20, 2Co 6:14-16, 1Jn 2:9-11, Ps 82:5, Pr 2:13, Pr 4:18-19, Jn 3:19-20, Jn 11:10, Jn 12:35, Jn 12:46, 1Jn 1:10, 1Jn 4:20, Jn 8:44-45, 1Tm 4:2, Jn 3:21
Réciproques : Ez 36:27, Za 10:12, Jn 19:34, 1Th 2:12, 1Jn 2:6, 1Jn 2:22, 2Jn 1:4
1:7 1Jn 2:9-10, Ps 56:13, Ps 89:15, Ps 97:11, Es 2:5, Jn 12:35, Rm 13:12, Ep 5:8, 2Jn 1:4, 3Jn 1:4, 1Jn 1:5, Ps 104:2, 1Tm 6:16, Jc 1:17, 1Jn 1:3, Am 3:3, 1Jn 2:1-2, 1Jn 5:6, 1Jn 5:8, Za 13:1, Jn 1:29, 1Co 6:11, Ep 1:7, He 9:14, 1P 1:19, Ap 1:5, Ap 7:14
Réciproques : Gn 5:22, Gn 5:24, Ex 12:13, Ex 30:18, Ex 40:7, Ex 40:31, Lv 4:5, Lv 4:20, Lv 4:31, Lv 4:35, Lv 6:7, Lv 7:29, Lv 11:24, Lv 11:25, Lv 11:40, Lv 13:6, Lv 15:16, Lv 15:27, Lv 16:12, Lv 16:30, Lv 17:11, Nb 19:19, Dt 5:10, 2S 12:13, 1R 7:38, 2Ch 4:6, Esd 10:2, Esd 10:11, Ne 9:2, Ps 19:12, Ps 26:3, Ps 36:9, Ps 51:2, Ps 51:7, Ps 65:3, Ps 103:12, Pr 30:12, Es 6:7, Es 33:24, Jr 14:20, Jr 33:8, Ez 36:25, Ez 36:27, Ez 37:23, Os 14:2, Za 10:12, Mt 1:21, Mt 6:12, Mc 7:4, Lc 7:47, Jn 5:4, Jn 13:5, Jn 13:10, Ac 2:42, Rm 5:9, Rm 7:15, 1Co 1:9, 1Co 10:16, 2Co 7:1, Ga 2:16, Ga 2:20, Ep 2:10, Ph 1:5, Col 2:13, 1Th 2:12, 1Th 5:8, He 1:3, He 8:12, 2P 1:9, 1Jn 1:9, 1Jn 2:6, 1Jn 2:12, 1Jn 2:24, 1Jn 3:5, Ap 5:9
1:8 1Jn 1:6, 1Jn 1:10, 1Jn 3:5-6, 1R 8:46, 2Ch 6:36, Jb 9:2, Jb 14:4, Jb 15:14, Jb 25:4, Ps 143:2, Pr 20:9, Ec 7:20, Es 53:6, Es 64:6, Jr 2:22-23, Rm 3:23, Jc 3:2, 1Co 3:18, Ga 6:3, 2Tm 3:13, Jc 1:22, Jc 1:26, 2P 2:13, 1Jn 2:4, 1Tm 6:5, 2Jn 1:2, 3Jn 1:3
Réciproques : Gn 12:12, Gn 18:15, Gn 32:10, Lv 5:5, Lv 13:12, Lv 26:40, Nb 5:7, Js 7:19, Jg 10:15, 2S 12:13, 2R 20:15, 1Ch 15:13, Esd 10:1, Jb 9:3, Jb 9:30, Jb 31:33, Jb 33:27, Ps 32:5, Ps 119:29, Pr 28:13, Pr 30:12, Es 39:2, Jr 2:35, Jr 3:13, Dn 9:4, Dn 9:20, Mc 1:5, Lc 7:41, Lc 11:4, Lc 15:18, Lc 15:29, Lc 18:13, Lc 23:41, Jn 1:9, Jn 9:41, Jn 14:6, Rm 3:10, Rm 5:12, Rm 7:15, Ga 2:11, Ga 3:11, Ga 5:17, Ga 6:7, Ep 2:3, Ph 3:9, 1Jn 2:1, 1Jn 3:19
1:9 Lv 26:40-42, 1R 8:47, 2Ch 6:37-38, Ne 1:6, Ne 9:2-37, Jb 33:27-28, Ps 32:5, Ps 51:2-5, Pr 28:13, Dn 9:4-20, Mt 3:6, Mc 1:5, Ac 19:18, Dt 7:9, Lm 3:23, 1Co 1:9, 1Tm 1:15, He 10:23, He 11:11, Es 45:21, Za 9:9, Rm 3:26, He 6:10, Ap 15:3, 1Jn 1:7, Ps 19:12, Ps 51:2, Jr 33:8, Ez 36:25, Ez 37:23, 1Co 6:11, Ep 5:26, Tt 2:14
Réciproques : Gn 42:21, Ex 34:7, Ex 40:31, Lv 3:2, Lv 6:7, Dt 30:2, 2S 12:13, 2S 24:10, 1Ch 21:8, 2Ch 33:19, Ne 9:8, Jb 7:21, Jb 25:4, Ps 116:5, Ps 143:1, Es 11:5, Es 39:4, Dn 9:16, Mi 6:5, Mt 12:31, Lc 22:57, Lc 23:41, Ac 26:18, Rm 6:13, 1Co 10:13, 1Co 11:31, 2Co 7:1, Ep 4:32, Col 1:14, 1P 3:18, 1Jn 2:12
1:10 1Jn 1:8, Ps 130:3, 1Jn 5:10, Jb 24:25, 1Jn 1:8, 1Jn 2:4, 1Jn 4:4, Col 3:16, 2Jn 1:2
Réciproques : Lv 3:2, Ps 143:2, Os 7:13, Rm 3:25, He 6:18, 1Jn 1:6
1:1 1Jn 2:12-13, 1Jn 3:7, 1Jn 3:18, 1Jn 4:4, 1Jn 5:21, Jn 13:33, Jn 21:5, 1Co 4:14-15, Ga 4:19, 1Jn 1:3-4, 1Tm 3:14, Ps 4:4, Ez 3:21, Jn 5:14, Jn 8:11, Rm 6:1-2, Rm 6:15, 1Co 15:34, Ep 4:26, Tt 2:11-13, 1P 1:15-19, 1P 4:1-3, 1Jn 1:8-10, Rm 8:34, 1Tm 2:5, He 7:24-25, He 9:24, Lc 10:22, Jn 5:19-26, Jn 5:36, Jn 6:27, Jn 10:15, Jn 14:6, Ep 2:18, Jc 1:27, Jc 3:9, 1Jn 2:29, 1Jn 3:5, Za 9:9, 2Co 5:21, He 7:26, 1P 2:22, 1P 3:18
Réciproques : Gn 23:8, Ex 40:5, Ex 40:26, Lv 5:16, Lv 6:7, Lv 14:29, Lv 16:13, Nb 11:2, Nb 16:46, Nb 19:19, 2S 12:13, Jb 9:33, Ps 119:154, Ps 130:7, Pr 7:24, Pr 23:15, Es 6:7, Es 53:11, Es 53:12, Jr 30:13, Ez 33:12, Ez 33:16, Mt 1:21, Mt 12:31, Mt 27:19, Mc 10:24, Lc 22:32, Jn 8:29, Jn 14:16, Jn 15:10, Jn 16:23, Jn 17:9, Ac 3:14, Ac 7:52, Ac 13:38, Ac 22:14, 2Co 5:14, 2Co 5:19, 2Co 6:13, Ga 2:16, Ga 3:13, 1Tm 2:6, He 8:12, He 10:19, 1Jn 1:7, 1Jn 2:18, 1Jn 2:28, 1Jn 4:14, 1Jn 5:13, Ap 8:3
1:2 1Jn 1:7, 1Jn 4:10, Rm 3:25-26, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 4:14, 1Jn 5:19, Jn 1:29, Jn 4:42, Jn 11:51-52, 2Co 5:18-21, Ap 12:9
Réciproques : Gn 23:8, Ex 25:17, Ex 37:6, Ex 40:5, Ex 40:6, Ex 40:20, Lv 1:4, Lv 4:20, Lv 4:35, Lv 5:10, Lv 5:16, Lv 6:7, Lv 14:29, Lv 16:10, Lv 16:13, Lv 17:11, Lv 23:28, Nb 11:2, Nb 15:25, Nb 16:46, Nb 19:19, Nb 25:13, 1R 8:59, Jb 9:33, Ps 130:7, Es 6:7, Es 53:4, Jr 30:21, Za 3:9, Za 13:7, Mt 1:21, Mt 12:31, Mt 20:28, Mt 26:28, Lc 14:22, Lc 22:32, Jn 3:17, Jn 6:51, Jn 10:15, Jn 12:19, Jn 12:32, Jn 15:10, Jn 17:9, Ac 13:38, Rm 4:25, Rm 5:15, Rm 8:34, Rm 14:15, 1Co 15:3, 2Co 5:14, 2Co 5:19, 2Co 5:21, Ga 1:4, Ga 2:16, Ga 3:13, Ep 1:7, Ep 2:18, Col 1:14, 1Tm 2:6, 1Tm 4:10, He 2:9, He 7:25, He 7:26, He 8:12, He 9:24, He 10:19, 1P 1:19, Ap 5:9, Ap 8:3
1:3 1Jn 2:4-6, 1Jn 3:14, 1Jn 3:19, 1Jn 4:13, 1Jn 5:19, Es 53:11, Jn 17:3, 2Co 4:6, 1Jn 3:22-23, 1Jn 5:3, Ps 119:6, Ps 119:32, Lc 6:46, Jn 14:15, Jn 14:21-24, Jn 15:10, Jn 15:14, 1Th 4:1-2, He 5:9, Ap 22:14
Réciproques : 1Ch 22:12, Ps 9:10, Ps 119:166, Pr 7:2, Pr 19:16, Jr 22:16, Ez 18:5, Dn 11:32, Os 5:4, Os 6:6, Mt 7:24, Mt 28:20, Lc 1:6, Lc 6:49, Lc 8:15, Jn 7:28, Jn 15:21, 1Co 7:19, Ga 4:9, Ep 1:17, Ph 3:10, Col 3:10, Jc 1:22, 1Jn 2:5, 1Jn 2:13
1:4 1Jn 2:9, 1Jn 1:6, 1Jn 1:8, 1Jn 1:10, 1Jn 4:20, Jc 2:14-16, Os 8:2-3, Tt 1:16, 1Jn 1:6, 1Jn 1:8
Réciproques : Ps 119:29, Ps 119:166, Pr 7:2, Pr 19:16, Jr 22:16, Dn 11:32, Os 5:4, Mt 28:20, Lc 6:49, Jn 7:28, Jn 8:55, Jn 15:21, 1Co 7:19, Ga 4:9, Ep 1:17, 1Jn 2:3, 1Jn 2:5, 1Jn 2:6, 1Jn 2:13, 1Jn 2:22, 1Jn 3:6, 1Jn 4:8
1:5 1Jn 2:3-4, Ps 105:45, Ps 106:3, Ps 119:2, Ps 119:4, Ps 119:146, Pr 8:32, Pr 28:7, Ec 8:5, Ez 36:27, Lc 11:28, Jn 14:21, Jn 14:23, Ap 12:17, Ap 14:12, 1Jn 4:12, 1Jn 4:18, Jc 2:22, 1Jn 2:27-28, 1Jn 3:24, 1Jn 4:13, 1Jn 4:15, 1Jn 4:16, 1Jn 5:20, Jn 6:56, Jn 15:5, Rm 8:1, 1Co 1:30, 2Co 5:17, 2Co 5:21, Col 2:9-10
Réciproques : Jn 13:35, Jn 15:10, Ph 3:10, Ph 3:15, Col 3:10, 1Jn 4:17
1:6 1Jn 2:4, 1Jn 1:6, 1Jn 2:28, 1Jn 3:6, Jn 15:4-6, 1Jn 1:7, Ps 85:13, Mt 11:29, Jn 13:15, 1Co 11:1, Ep 5:2, 1P 2:21
Réciproques : Ps 15:2, Ez 37:24, Mt 3:15, Rm 6:4, Rm 13:13, Ep 2:10, Ph 2:5, Col 2:6, 1Th 2:12, Tt 2:12, 1Jn 3:3, 1Jn 3:16, 1Jn 5:20, 2Jn 1:4
1:7 1Jn 3:11, Ac 17:19, 2Jn 1:5, Lv 19:18, Lv 19:34, Dt 6:5, Mt 5:43, Mt 22:37-40, Mc 12:29-34, Rm 13:8-10, Ga 5:13-14, Jc 2:8-12
Réciproques : Mt 13:52, Jn 15:12, 1Jn 2:12, 1Jn 2:24
1:8 1Jn 4:21, Jn 13:34, Jn 15:12, 1Jn 3:14-16, 1Jn 4:11, Jn 15:12-15, 2Co 8:9, Ep 5:1-2, 1P 1:21, 1P 4:1-3, Ct 2:11-12, Es 9:2, Es 60:1-3, Mt 4:16, Lc 1:79, Jn 12:46, Ac 17:30, Ac 26:18, Rm 13:12, 2Co 4:4-6, Ep 5:8, 1Th 5:5-8, Ps 27:1, Ps 36:9, Ps 84:11, Ml 4:2, Jn 1:4-5, Jn 1:9, Jn 8:12, Jn 12:35, 2Tm 1:10
Réciproques : Gn 1:3, Ct 4:6, Mt 13:52, Lc 4:18, Ac 17:19, Ga 6:2, Ep 2:3, Col 1:13, 1Th 5:4, 1Jn 3:11, 1Jn 3:23, 2Jn 1:5
1:9 1Jn 2:4, 1Jn 1:6, Jn 9:41, Rm 2:18-21, 1Jn 3:13-17, 1Jn 2:11, Ps 82:5, 1Co 13:1-3, 2P 1:9
Réciproques : Gn 13:8, Lv 19:17, Js 23:12, Mt 5:22, Jn 12:36, Jn 12:46, Ac 26:18, Rm 12:10, Rm 13:12, 1Co 6:6, Ep 5:8, He 13:1, 1Jn 1:7, 1Jn 3:10, 1Jn 3:14, 1Jn 4:8
1:10 1Jn 3:14, Os 6:3, Jn 8:31, Rm 14:13, 2P 1:10, Mt 13:21, Mt 18:7, Lc 17:1-2, Rm 9:32-33, Ph 1:10
Réciproques : Pr 4:12, Jr 13:16, Jn 11:10, Jn 13:35, 1Co 13:13, 1Th 4:9, He 13:1, 1Jn 1:7, 1Jn 3:10, 1Jn 4:7, 1Jn 5:1
1:11 1Jn 2:9, Jn 12:35, Tt 3:3, Pr 4:19, Jn 12:35, Jn 12:40, 2Co 3:14, 2Co 4:4, Ap 3:17
Réciproques : Gn 37:4, Lv 19:17, Jb 12:25, Ps 82:5, Pr 4:12, Ec 2:14, Es 59:10, Jr 13:16, Jr 23:12, So 1:17, Mt 6:23, Jn 9:39, Jn 11:10, Ep 4:18, 1Jn 3:14
1:12 1Jn 2:7, 1Jn 2:13, 1Jn 2:14, 1Jn 2:21, 1Jn 1:4, 1Jn 2:1, 1Jn 1:7, 1Jn 1:9, Ps 32:1-2, Lc 5:20, Lc 7:47-50, Lc 24:47, Ac 4:12, Ac 10:43, Ac 13:38, Rm 4:6-7, Ep 1:7, Col 1:14, Ps 25:11, Ps 106:8, Jr 14:7, Ep 4:32
Réciproques : Es 53:12, Ac 26:18, Rm 15:15, 1Co 3:1, 2Co 6:13, Ga 4:19, Col 2:13, He 6:20
1:13 1Jn 2:14, 1Tm 5:1, 1Jn 2:3-4, 1Jn 5:20, Ps 91:14, Lc 10:22, Jn 8:19, Jn 14:7, Jn 17:3, 1Jn 1:1, Ps 90:2, 1Jn 2:14, Ps 148:12, Pr 20:29, Jl 2:28, Za 9:17, Tt 2:6, 1Jn 4:4, 1Jn 5:4-5, Ep 6:10-12, 1P 5:8-9, 1Jn 3:12, 1Jn 5:18, Mt 13:19, Mt 13:38, 1Jn 2:1, 1Jn 2:12, Mt 11:27, Lc 10:22, Jn 8:54-55, Jn 14:7, Jn 14:9, Jn 16:3, Jn 17:21, 2Co 4:6
Réciproques : Ps 37:40, Jn 21:5, Ac 21:16, 2Th 2:8, 1Jn 5:13, Ap 3:12, Ap 12:11
1:14 1Jn 2:13, Ep 6:10, Ph 4:13, Col 1:11, 2Tm 2:1, Ps 119:11, Jn 5:38, Jn 8:31, Jn 15:7, Col 3:16, He 8:10, 2Jn 1:2, 3Jn 1:3, Ap 2:7, Ap 3:22
Réciproques : Ps 37:40, Pr 20:29, Mt 13:19, Ac 21:16, Rm 15:1, 1Co 13:13, 1Jn 2:12, 1Jn 3:12, 1Jn 5:13, 1Jn 5:18, Ap 3:12, Ap 12:11
1:15 1Jn 4:5, 1Jn 5:4-5, 1Jn 5:10, Jn 15:19, Rm 12:2, Ga 1:10, Ep 2:2, Col 3:1-2, 1Tm 6:10, Mt 6:24, Lc 16:13, Jc 4:4, 1Jn 3:17
Réciproques : Gn 13:10, Lv 11:20, Dt 10:12, Js 7:21, Jg 16:15, Ps 10:3, Ps 119:10, Ec 11:9, Jr 22:17, Os 10:2, Mt 4:8, Mt 6:19, Mt 13:22, Mt 22:5, Mc 4:7, Mc 4:19, Mc 8:33, Mc 10:22, Lc 4:5, Lc 8:14, Lc 14:18, Lc 14:33, Lc 16:25, Lc 18:23, Jn 5:42, Jn 8:23, Rm 1:25, Rm 6:12, Rm 7:7, Rm 8:7, Rm 13:14, Ga 1:4, Ga 5:16, Ga 6:14, 1Tm 6:9, 2Tm 4:10, Tt 2:12, He 12:1, Jc 1:27, Jc 4:1, 1P 2:11, 2P 1:4
1:16 Nb 11:4, Nb 11:34, Ps 78:18, Ps 78:30, Pr 6:25, Mt 5:28, Rm 13:14, 1Co 10:6, Ga 5:17, Ga 5:24, Ep 2:3, Tt 2:12, Tt 3:3, 1P 1:14, 1P 2:11, 1P 4:2-3, 1P 4:2, 1P 4:3, 2P 2:10, 2P 2:18, Jud 1:16-18, Gn 3:6, Gn 6:2, Js 7:21, Jb 31:1, Ps 119:36-37, Ec 5:10-11, Mt 4:8, Lc 4:5, Est 1:3-7, Ps 73:6, Dn 4:30, Ap 18:11-17, Jc 3:15
Réciproques : Gn 13:10, Gn 39:7, Nb 32:1, Jg 14:1, Jg 16:15, 2S 11:2, Ps 37:27, Pr 17:24, Pr 21:10, Pr 23:5, Pr 23:31, Pr 27:20, Ec 2:10, Ec 2:11, Ec 4:8, Ec 11:9, Jr 22:17, Mt 6:19, Mt 6:24, Mt 13:22, Mt 22:5, Mc 4:7, Mc 10:22, Lc 14:18, Lc 14:33, Lc 16:13, Jn 8:23, Ac 25:23, Rm 1:25, Rm 7:7, Rm 8:7, 1Co 6:2, 2Co 4:18, Ga 5:16, 2Tm 4:10, He 12:1, Jc 4:4, 2P 1:4, 2P 2:14, Ap 18:14
1:17 Ps 39:6, Ps 73:18-20, Ps 90:9, Ps 102:26, Es 40:6-8, Mt 24:35, 1Co 7:31, Jc 1:10-11, Jc 4:14, 1P 1:24, Ps 143:10, Mt 7:21, Mt 21:31, Mc 3:35, Jn 7:17, Rm 12:2, Col 1:9, Col 4:12, 1Th 4:3, 1Th 5:18, He 10:36, 1P 4:2, Ps 125:1-2, Pr 10:25, Jn 4:14, Jn 6:58, Jn 10:28-30, 1P 1:5, 1P 1:25
Réciproques : Ps 37:27, Ec 2:11, Mt 12:50, 1Co 6:2, 1Co 7:29, 2Co 4:18, Ep 6:6, He 13:21, 2Jn 1:2, Ap 18:14, Ap 21:4
1:18 1Jn 2:1, Jn 21:5, 2Tm 3:1, He 1:2, 1P 1:5, 1P 1:20, 2P 3:3, Jud 1:18, 1Jn 4:3, Mt 24:5, Mt 24:11, Mt 24:24, Mc 13:6, Mc 13:21, Mc 13:22, Ac 20:29-30, 2Th 2:3-12, 1Tm 4:1-3, 2Tm 3:1-6, 2Tm 4:3-4, 2P 2:1, 1Jn 2:22, 1Jn 4:3, 2Jn 1:7, 1Tm 4:1, 2Tm 3:1
Réciproques : Gn 14:14, Dn 11:34, Mt 13:47, 1Co 10:11, 2Co 11:3, 2Co 11:13, Ga 1:7, Ga 5:10, Col 2:4, 2Th 2:7, 2Tm 3:8, Tt 1:10, 1P 4:7, 2P 2:2, 1Jn 4:1
1:19 Dt 13:13, Ps 41:9, Mt 13:20-21, Mc 4:5-6, Mc 4:16, Mc 4:17, Lc 8:13, Jn 15:2, Ac 15:24, Ac 20:30, 2P 2:20-21, Jud 1:19, Jb 17:9, Ps 37:28, Ps 125:1-2, Jr 32:38-40, Mt 24:24, Mc 13:22, Jn 4:14, Jn 6:37-39, Jn 10:28-30, 2Tm 2:10, 2Tm 2:19, 1P 1:2-5, Jud 1:1, Rm 9:6, Rm 11:5-6, 1Co 11:19, 2Tm 3:9, He 10:39
Réciproques : Gn 21:10, Dt 13:3, Rt 1:15, 2R 2:2, Jb 23:12, Jb 24:13, Ps 18:21, Ps 36:3, Ps 94:15, Ps 101:3, Ps 119:33, Ps 119:102, Pr 2:13, Pr 15:31, Pr 21:16, Ct 1:7, Ez 3:20, Ez 18:24, Ez 33:13, Dn 11:34, Mt 7:25, Mt 12:30, Mt 12:44, Mt 13:47, Mt 22:10, Mt 25:2, Lc 2:35, Lc 6:49, Lc 22:32, Jn 6:66, Jn 8:31, Jn 10:5, Jn 13:21, Jn 15:6, Jn 17:12, Ac 2:42, Rm 11:22, Rm 16:17, Ga 1:7, Ep 4:14, Ph 3:8, 1Tm 1:19, 1Tm 5:15, 2Tm 2:18, He 10:38, 1P 4:7, 2P 2:1, Ap 2:26
1:20 1Jn 2:27, 1Jn 4:13, Ps 23:5, Ps 45:7, Ps 92:10, Es 61:1, Lc 4:18, Ac 10:38, 2Co 1:21-22, He 1:9, Ps 16:10, Ps 71:22, Es 43:3, Mc 1:24, Lc 4:34, Ac 3:14, Ap 3:7, Ap 4:8, Pr 28:5, Jn 10:4-5, Jn 14:26, Jn 16:13, 1Co 2:15, He 8:11
Réciproques : Ex 28:41, Ex 30:26, Ex 37:29, Ex 40:9, Ex 40:13, Lv 2:1, Lv 7:35, Lv 14:15, Nb 18:8, Jg 9:9, Ps 104:15, Ps 119:33, Pr 9:9, Es 10:27, Es 30:21, Es 32:3, Es 35:8, Es 54:13, Jr 31:34, Ez 16:9, Mt 13:21, Mt 25:4, Ac 2:27, Rm 5:18, 1Co 2:10, 1Co 2:12, 1Co 2:14, Ga 5:18, 1Th 4:9, Ap 3:18
1:21 Pr 1:5, Pr 9:8-9, Rm 15:14-15, 2P 1:12
Réciproques : 1R 17:24, Ps 119:118, Pr 11:9, Es 32:3, Jn 10:5, 1Jn 2:12, 1Jn 2:27, 1Jn 5:13, 2Jn 1:1, Ap 2:2
1:22 1Jn 2:4, 1Jn 1:6, 1Jn 4:20, Jn 8:44, Ap 3:9, 1Jn 2:23, 1Jn 4:3, 1Co 12:2-3, 2Jn 1:7, Jud 1:4, 1Jn 2:18
Réciproques : Mt 10:40, Mt 16:20, Jn 8:55, 2Tm 2:12, 1Jn 5:1, 2Jn 1:9, Ap 2:2, Ap 3:8, Ap 21:8
1:23 1Jn 2:22, 1Jn 4:15, Mt 11:27, Lc 10:22, Jn 5:23, Jn 8:19, Jn 10:30, Jn 14:9-10, Jn 15:23-24, 2Jn 1:9-11
Réciproques : Jb 31:28, Mt 10:33, Mt 10:40, Mc 8:38, Lc 12:8, Lc 12:9, Jn 1:34, Jn 14:6, Jn 20:31, Col 3:17, 2Tm 2:12, Tt 1:1, 1Jn 1:3, 1Jn 5:1, 1Jn 5:12, 2Jn 1:3, Ap 3:8
1:24 Ps 119:11, Pr 23:23, Lc 9:44, Jn 15:7, Col 3:16, He 2:1, He 3:14, 2Jn 1:2, 3Jn 1:3, Ap 3:3, Ap 3:11, 1Jn 2:7, Lc 1:2, Jn 8:25, Ph 4:15, 2Jn 1:5-6, 1Jn 1:3, 1Jn 1:7, 1Jn 4:13, 1Jn 4:16, Jn 14:23, Jn 15:9-10, Jn 17:21-24
Réciproques : Pr 3:21, Jn 8:31, Jn 14:1, Jn 15:4, 1Co 13:13, 2Co 1:20, Jc 1:25, 1Jn 5:12, 1Jn 5:20, 2Jn 1:3
1:25 1Jn 1:2, 1Jn 5:11-13, 1Jn 5:20, Dn 12:2, Lc 18:30, Jn 5:39, Jn 6:27, Jn 6:47, Jn 6:54, Jn 6:68, Jn 10:28, Jn 12:50, Jn 17:2-3, Rm 2:7, Rm 5:21, Rm 6:23, Ga 6:8, 1Tm 1:16, 1Tm 6:12, 1Tm 6:19, Tt 1:2, Tt 3:7, Jud 1:21
Réciproques : Ps 37:18, Ps 133:3, Mt 19:16, Mt 25:46, Mc 10:17, Mc 10:30, Jn 3:15, Jn 6:40, 2Co 1:20, 2Co 4:18, Ga 3:22, Ep 3:6, 1Tm 4:8, 2Tm 1:1, He 6:12, He 9:15, 1P 5:10, 2P 1:4
1:26 1Jn 3:7, Pr 12:26, Ez 13:10, Mc 13:22, Ac 20:29-30, 2Co 11:13-15, Col 2:8, Col 2:18, 1Tm 4:1, 2Tm 3:13, 2P 2:1-3, 2Jn 1:7
Réciproques : Dt 13:6, Mt 24:11, Ga 1:7, Ep 4:14, Col 2:4, 1Jn 5:13
1:27 1Jn 2:20, 1Jn 3:24, Jn 4:14, 1P 1:23, 2Jn 1:2, 1Jn 2:20-21, Jr 31:33-34, Jn 14:26, Jn 16:13, He 8:10-11, 1Co 2:13, Ep 4:21, 1Th 2:13, 1Tm 2:7, 2P 1:16-17, 1Jn 2:28, Jn 8:31-32, Jn 15:4-7, Col 2:6
Réciproques : Ex 28:41, Ex 29:7, Ex 30:26, Ex 37:29, Ex 40:13, Lv 1:15, Lv 2:1, Lv 7:35, Lv 8:30, Nb 7:43, Nb 18:8, Dt 13:6, Js 2:19, 2S 7:3, 1Ch 16:22, Ps 23:5, Ps 25:5, Ps 25:12, Ps 105:15, Ps 119:12, Ps 119:33, Ps 119:102, Ps 143:10, Pr 3:21, Pr 11:9, Pr 28:5, Es 10:27, Es 30:21, Es 35:8, Es 54:13, Ez 16:9, Mt 13:11, Mt 25:4, Jn 3:21, Jn 14:17, Jn 15:7, Ac 11:26, 1Co 2:10, 1Co 2:12, 1Co 2:14, 2Co 1:21, 2Co 9:1, Ep 4:20, Col 1:23, Col 3:16, Tt 2:12, 1Jn 2:5
1:28 1Jn 2:1, 1Jn 3:2, Mc 8:38, Col 3:4, 1Tm 6:14, 2Tm 4:8, Tt 2:13, He 9:28, 1P 1:7, 1P 5:4, Ap 1:7, 1Jn 3:21, 1Jn 4:17, Es 25:9, Es 45:17, Rm 9:33, Ml 3:2, Ml 4:5, 1Co 1:7, 1Co 15:23, 1Th 3:13, 1Th 5:23, 2P 3:4-12
Réciproques : Js 2:19, Jb 11:15, Jb 14:15, Ps 62:8, Ps 119:6, Ps 119:31, Ps 119:46, Ps 119:80, Jl 2:26, Lc 1:17, Lc 6:48, Lc 12:9, Lc 21:36, Jn 1:13, Jn 15:9, Ac 11:23, Ac 13:43, Rm 6:21, 1Co 11:26, Ph 1:20, 1Th 2:19, 2Tm 4:1, 1Jn 2:5, 1Jn 2:6, 1Jn 2:27, 1Jn 3:6
1:29 1Jn 2:1, 1Jn 3:5, Za 9:9, Ac 3:14, Ac 22:14, 2Co 5:21, He 1:8-9, He 7:2, He 7:26, 1P 3:18, 1Jn 3:7, 1Jn 3:10, Jr 13:23, Mt 7:16-18, Ac 10:35, Tt 2:12-14, 1Jn 3:9, 1Jn 4:7, 1Jn 5:1, Jn 1:13, Jn 3:3-5, Jc 1:18, 1P 1:3, 1P 1:23, 2P 1:4
Réciproques : Ps 15:2, Ps 53:3, Ps 112:4, Ps 119:17, Pr 12:28, Pr 21:8, Ez 14:20, Ez 18:5, Ez 18:9, Lc 1:6, Lc 6:47, Lc 8:21, Jn 3:5, Jn 3:8, Rm 2:13, Ep 5:9, 1P 2:24, 1Jn 5:18, 3Jn 1:11
1:1 1Jn 4:9-10, 2S 7:19, Ps 31:19, Ps 36:7-9, Ps 89:1-2, Jn 3:16, Rm 5:8, Rm 8:32, Ep 2:4-5, Ep 3:18-19, Jr 3:19, Os 1:10, Jn 1:12, Rm 8:14-17, Rm 8:21, Rm 9:25-26, 2Co 6:18, Ga 3:26, Ga 3:29, Ga 4:5-6, Ap 21:7, Jn 15:18-19, Jn 16:3, Jn 17:25, Col 3:3
Réciproques : Gn 23:6, Ex 2:10, Dt 7:7, Dt 14:1, Dt 32:6, 1S 18:23, 1R 8:27, Est 2:7, Ct 1:5, Es 56:5, Es 64:4, Ml 3:17, Mt 7:11, Mt 22:30, Mt 23:9, Mc 10:30, Jn 1:10, Jn 1:26, Jn 11:36, Jn 14:21, Jn 17:23, Ac 9:21, Rm 1:7, Rm 5:2, Rm 9:8, Rm 12:12, Ga 4:8, Ga 4:31, Ep 1:5, Ep 1:18, Ep 2:19, Ep 4:6, Ep 5:1, Ph 2:15, Col 1:12, Col 1:23, 1Th 3:11, 1Th 5:8, He 2:10, He 6:11, Jc 1:9, 1Jn 3:2, 1Jn 4:16
1:2 1Jn 3:1, 1Jn 5:1, Es 56:5, Rm 8:14-15, Rm 8:18, Ga 3:26, Ga 4:6, Ps 31:19, Rm 8:18, 1Co 2:9, 1Co 13:12, 2Co 4:17, Ps 17:15, Rm 8:29, 1Co 15:49, Ph 3:21, 2P 1:4, Ml 3:2, Col 3:4, He 9:28, Jb 19:26, Ps 16:11, Mt 5:8, Jn 17:24, 1Co 13:12, 2Co 3:18, 2Co 5:6-8
Réciproques : Gn 23:6, Ex 28:2, Ex 29:43, Nb 14:14, Dt 14:1, 1R 10:7, 2Ch 9:6, Jb 37:19, Ps 63:3, Ps 73:25, Ps 90:17, Es 33:17, Es 64:4, Os 1:10, Mt 13:38, Mt 17:4, Mt 22:30, Mc 9:5, Mc 12:25, Lc 9:32, Lc 20:36, Jn 14:3, Jn 20:17, Rm 8:4, Rm 8:19, Rm 8:23, Rm 9:8, 1Co 1:7, 1Co 13:9, 1Co 15:53, 2Co 5:1, 2Co 5:8, 2Co 6:18, Ga 4:31, Ep 4:24, Ep 5:1, Col 3:3, 2Th 2:16, 1Tm 6:14, Tt 1:2, Tt 2:13, Tt 2:14, He 2:10, He 10:34, He 12:14, 1P 1:5, 1P 5:1, 1P 5:4, 1Jn 2:28, 1Jn 3:6, Ap 1:7, Ap 22:4
1:3 Rm 5:4-5, Col 1:5, 2Th 2:16, Tt 3:7, He 6:18, Ac 15:9, 2Co 7:1, He 12:14, 2P 1:4, 2P 3:14, 1Jn 2:6, 1Jn 4:17, Mt 5:48, Lc 6:36, He 7:26
Réciproques : Ps 17:15, Ps 71:14, Pr 21:8, Mt 5:8, Jn 14:3, Jn 15:18, Rm 8:24, 1Co 13:13, Ep 2:12, Ep 4:4, Ep 4:24, Ph 4:8, 1Th 1:3, 1Th 2:13, 1Tm 1:5, 2Tm 2:21, Tt 1:2, Tt 2:13, Jc 3:17, Jc 4:8, 1P 1:3, 1P 1:13, 1Jn 3:7, 1Jn 5:18, Ap 22:4, Ap 22:14
1:4 1Jn 3:8-9, 1R 8:47, 1Ch 10:13, 2Co 12:21, Jc 5:15, Nb 15:31, 1S 15:24, 2Ch 24:20, Es 53:8, Dn 9:11, Rm 3:20, Rm 4:15, Jc 2:9-11, 1Jn 5:17, Rm 7:7-13
Réciproques : Lv 11:4, Es 42:21, Rm 5:13, Rm 7:5, Ph 3:9
1:5 1Jn 1:2, 1Jn 4:9-14, Jn 1:31, 1Tm 3:16, 1P 1:20, 1Jn 1:7, Es 53:4-12, Os 14:2, Mt 1:21, Jn 1:29, Rm 3:24-26, Ep 5:25-27, 1Tm 1:15, Tt 2:14, He 1:3, He 9:26, He 9:28, 1P 2:24, Ap 1:5, 1Jn 2:1, Lc 23:41, Lc 23:47, Jn 8:46, Jn 14:30, 2Co 5:21, He 4:15, He 7:26, He 9:28, 1P 2:22, 1P 3:18
Réciproques : Jb 7:21, Ps 130:8, Es 42:21, Es 53:9, Jn 19:4, Ac 3:26, Ga 2:17, He 9:14, He 10:4, 1Jn 1:8, 1Jn 2:29, 1Jn 3:8
1:6 1Jn 2:28, Jn 15:4-7, 1Jn 3:2, 1Jn 3:9, 1Jn 2:4, 1Jn 4:8, 1Jn 5:18, 2Co 3:18, 2Co 4:6, 3Jn 1:11
Réciproques : Ez 3:21, Os 6:6, 1Jn 1:8, 1Jn 2:6
1:7 1Jn 2:26, 1Jn 2:29, Rm 2:13, 1Co 6:9, Ga 6:7-8, Ep 5:6, Jc 1:22, Jc 2:19, Jc 5:1-3, Ps 106:3, Ez 18:5-9, Mt 5:20, Lc 1:75, Ac 10:35, Rm 2:6-8, Rm 2:13, Rm 6:16-18, Ep 5:9, Ph 1:11, 1P 2:24, 1Jn 3:3, 1Jn 2:1, Ps 45:7, Ps 72:1-7, He 1:8, He 7:2, 1P 1:15-16
Réciproques : Ex 38:8, Ps 15:2, Ps 112:4, Pr 11:19, Pr 12:28, Es 5:7, Es 26:7, Es 33:15, Ez 14:20, Ez 18:9, Ez 18:22, Lc 1:6, Lc 6:47, Ac 24:25, 2Co 6:13, 2Tm 2:19, 1Jn 3:10
1:8 1Jn 3:10, 1Jn 5:19, Mt 13:38, Jn 8:44, Ep 2:2, 2P 2:4, Jud 1:6, 1Jn 3:5, Gn 3:15, Es 27:1, Mc 1:24, Lc 10:18, Jn 12:31, Jn 16:11, Rm 16:20, Col 2:15, He 2:14, Ap 20:2-3, Ap 20:10, Ap 20:15
Réciproques : Nb 21:9, Jg 14:6, Es 5:7, Es 40:10, Es 49:25, Dn 9:24, Mi 7:19, Za 3:2, Mt 6:13, Mt 12:29, Mc 3:27, Mc 5:7, Mc 7:29, Mc 7:30, Lc 1:71, Lc 3:7, Lc 4:34, Lc 8:28, Lc 8:35, Lc 11:22, Jn 1:34, Jn 3:8, Jn 6:70, Jn 8:34, Jn 8:38, Ac 10:38, Ac 13:10, Ac 26:18, Rm 1:3, Ga 2:17, Col 1:13, 1Tm 1:15, Jc 3:15, 1P 1:20, 1P 5:8, 1Jn 1:2, 1Jn 3:4, 1Jn 3:12, Ap 12:9
1:9 1Jn 2:29, 1Jn 4:7, 1Jn 5:1, 1Jn 5:4, 1Jn 5:18, Jn 1:13, Jb 19:28, 1P 1:23, Mt 7:18, Ac 4:20, Rm 6:2, Ga 5:17, Tt 1:2
Réciproques : Gn 39:9, Lv 11:37, Ps 119:3, So 3:13, Mt 5:45, Mt 13:38, Jn 3:3, Jn 3:6, Jn 3:8, 1Co 13:13, Ga 1:10, Ep 5:9, Jc 1:18, 1P 1:3, 1Jn 3:4, 1Jn 3:6, 1Jn 4:4
1:10 1Jn 5:2, Lc 6:35, Rm 8:16-17, Ep 5:1, Mt 13:38, Jn 8:44, Ac 13:10, 1Jn 3:7-8, 1Jn 2:29, 1Jn 4:3-4, 1Jn 4:6, 1Jn 5:19, Jn 8:47, 3Jn 1:11, 1Jn 3:14-15, 1Jn 2:9-10, 1Jn 4:8, 1Jn 4:21
Réciproques : Gn 3:15, Gn 4:2, Gn 37:4, Dt 13:13, Dt 14:1, Ps 112:4, Pr 11:19, Es 26:7, Es 57:3, Ez 14:20, Ez 16:3, So 3:13, Mt 3:7, Mt 5:22, Mt 6:14, Mt 7:18, Mt 12:34, Mt 25:41, Lc 16:8, Jn 13:35, Ac 24:25, Rm 12:10, Ep 2:2, Ep 5:9, He 13:1, 1Jn 4:7
1:11 1Jn 1:5, 1Jn 2:7-8, 1Tm 1:5, 1Jn 4:7, 1Jn 4:21, Jn 13:34-35, Jn 15:12, Ga 6:2, Ep 5:2, 1Th 4:9, 1P 1:22, 1P 3:8, 1P 4:8, 2Jn 1:5
Réciproques : 2Ch 11:4, Es 59:15, Mt 23:35, Ac 7:26, 1Co 6:6, 1Th 3:12, He 11:4, 1Jn 3:23
1:12 Gn 4:4-15, Gn 4:25, He 11:4, Jud 1:11, 1Jn 3:8, 1Jn 2:13-14, Mt 13:19, Mt 13:38, 1S 18:14-15, 1S 19:4-5, 1S 22:14-16, Ps 37:12, Pr 29:27, Mt 27:23, Jn 10:32, Jn 15:19-25, Jn 18:38-40, Ac 7:52, 1Th 2:14, 1P 4:4, Ap 17:6, Mt 23:35, Lc 11:51, He 11:4, He 12:24
Réciproques : Gn 4:1, Gn 4:8, Gn 27:41, Gn 37:4, Ex 20:13, Lv 19:17, 1S 18:29, 1S 19:2, 2S 4:11, 2Ch 21:4, 2Ch 21:13, Ps 37:14, Ps 38:20, Pr 27:3, Pr 27:4, Pr 29:10, Ec 4:4, Es 59:15, Ez 18:10, Mt 5:10, Mt 25:45, Mt 27:4, Mc 15:10, Jn 7:7, Jn 8:40, Jn 8:44, Jn 17:11, Jn 17:14, 2Co 6:14, Ep 4:31, Ep 5:2, 2Th 2:8, Jc 3:16, 1Jn 5:18
1:13 Ec 5:8, Jn 3:7, Ac 3:12, Ap 17:7, Mt 10:22, Mt 24:9, Mc 13:13, Lc 6:22, Lc 21:17, Jn 7:7, Jn 15:18-19, Jn 16:2, Jn 16:33, Jn 17:14, Rm 8:7, 2Tm 3:12, Jc 4:4
Réciproques : Pr 29:10, Pr 29:27, Es 66:5, Rm 12:2, Ga 6:10, 1Jn 2:9
1:14 1Jn 2:3, 1Jn 5:2, 1Jn 5:13, 1Jn 5:19, 1Jn 5:20, 2Co 5:1, Lc 15:24, Lc 15:32, Jn 5:24, Ep 2:1, Ep 2:5, 1Jn 2:10, 1Jn 3:23, 1Jn 4:7-8, 1Jn 4:12, 1Jn 4:21, 1Jn 5:2, Ps 16:3, Mt 25:40, Jn 13:35, Jn 15:12, Jn 15:17, Ga 5:22, Ep 1:15, Col 1:4, 1Th 4:9, He 6:10-11, He 13:1, 1P 1:22, 1P 3:8, 2P 1:7, 1Jn 2:9, 1Jn 2:11, 1Jn 4:20, Pr 21:16
Réciproques : Gn 13:8, Ps 15:4, Ps 119:63, Ps 122:6, Ps 133:1, Mt 5:22, Mt 25:42, Lc 7:5, Jn 3:36, Jn 13:34, Jn 18:37, Ac 6:3, Rm 5:13, Rm 16:8, Ga 5:6, Ph 1:7, Col 1:13, Col 3:12, Tt 1:8, 1Jn 2:8, 1Jn 3:10, 1Jn 3:19, 2Jn 1:5
1:15 Gn 27:41, Lv 19:16-18, 2S 13:22-28, Pr 26:24-26, Mt 5:21-22, Mt 5:28, Mc 6:19, Ac 23:12, Ac 23:14, Jc 1:15, Jc 4:1-2, Jn 4:14, Ga 5:21, 1P 1:23, Ap 21:8
Réciproques : Gn 4:2, Dt 15:9, 1S 19:4, Za 7:10, Jn 3:36, Ep 4:31, 1Jn 3:10
1:16 1Jn 4:9-10, Mt 20:28, Jn 3:16, Jn 10:15, Jn 15:13, Ac 20:28, Rm 5:8, Ep 5:2, Ep 5:25, Tt 2:13, 1P 1:18, 1P 2:24, 1P 3:18, Ap 1:5, Ap 5:9, 1Jn 2:6, 1Jn 4:11, Jn 13:34, Jn 15:12-13, Rm 16:4, Ph 2:17, Ph 2:30
Réciproques : Gn 44:33, Lv 16:10, Dt 15:7, Dt 15:11, Dt 15:15, Jg 5:18, 1Ch 21:17, Ps 112:9, Pr 24:11, Ct 5:4, Ez 18:7, Mt 5:42, Mt 25:35, Mc 8:34, Mc 14:7, Lc 10:31, Lc 10:37, Lc 11:41, Lc 12:17, Jn 14:24, Jn 21:17, Ac 2:44, Ac 20:24, Rm 5:7, 1Co 13:4, 1Co 13:5, 2Co 4:12, 2Co 8:4, 2Co 13:14, Ga 1:4, Ga 4:15, Ga 5:13, Ep 6:20, 1Th 2:8, 2Th 2:16, Jc 2:16, 1P 2:21, 2P 1:7, 1Jn 4:16
1:17 Dt 15:7-11, Pr 19:17, Es 58:7-10, Lc 3:11, 2Co 8:9, 2Co 8:14, 2Co 8:15, 2Co 9:5-9, 1Tm 6:17-18, He 13:16, Pr 12:10, Pr 28:9, 1Jn 4:20, 1Jn 5:1
Réciproques : Gn 43:30, Lv 25:35, Dt 10:19, Dt 24:19, Dt 26:13, Rt 2:16, 1R 3:26, 2Ch 28:15, Jb 31:17, Ps 25:6, Ps 77:9, Ps 125:4, Pr 3:9, Pr 14:21, Pr 14:31, Pr 17:5, Pr 19:7, Pr 24:11, Ec 11:3, Ct 5:4, Es 63:15, Ez 33:31, Mt 6:2, Mt 26:11, Mc 12:31, Mc 12:44, Lc 1:78, Lc 11:41, Jn 5:42, Ac 2:45, Rm 12:13, 1Co 13:5, 1Co 16:1, 2Co 6:12, 2Co 7:15, 2Co 8:8, 2Co 9:12, Ga 2:10, Ep 1:15, Ph 1:8, Col 3:12, Phm 1:20, He 6:10, Jc 1:27, 1Jn 2:15, 1Jn 4:11
1:18 1Jn 2:1, Ex 33:21, Mt 25:41-45, Rm 12:9, 1Co 13:4-7, Ga 5:13, Ga 6:1-2, Ep 4:1-3, Ep 4:15, 1Th 1:3, Jc 2:15-16, 1P 1:22
Réciproques : Dt 10:19, Jg 19:20, Rt 2:16, 2Ch 28:15, Jb 31:19, Pr 3:9, Pr 19:7, Es 32:17, Es 58:7, Ez 33:31, Lc 7:5, Lc 7:47, Lc 10:27, Jn 14:21, Jn 19:27, Ac 9:39, Ac 16:34, Rm 15:18, 1Co 5:8, 2Co 6:6, 2Co 6:13, Ph 4:8, Col 3:17, 2Th 2:17, He 6:10, He 10:24, Jc 3:17, 1P 3:8, 1Jn 4:21, 2Jn 1:1, 3Jn 1:1
1:19 1Jn 3:14, 1Jn 1:8, Jn 13:35, Jn 18:37, 1Jn 3:21, Es 32:17, He 6:10-11, He 10:22, Rm 4:21, Rm 8:38, 2Tm 1:12, He 11:13
Réciproques : Jb 8:6, Jb 11:15, Jb 31:37, Ps 119:56, Pr 20:27, Dn 6:22, Mt 28:20, Lc 7:5, Jn 19:27, Rm 2:15, Rm 8:16, Rm 9:1, Rm 14:5, 2Co 1:12, 2Co 5:1, Ga 6:4, Col 2:2, He 10:19, 1P 3:8, 2P 1:10, 1Jn 2:3, 1Jn 4:17
1:20 Jb 27:6, Jn 8:9, Ac 5:33, Rm 2:14-15, 1Co 4:4, 1Co 14:24-25, Tt 3:11, 1Jn 4:4, Jb 33:12, Jn 10:29-30, He 6:13, Ps 44:20-21, Ps 90:8, Ps 139:1-4, Jr 17:10, Jr 23:24, Jn 2:24-25, Jn 21:17, He 4:13, Ap 2:23
Réciproques : Gn 3:10, 1S 3:13, 1S 24:5, 2S 24:10, 1R 2:44, Jb 9:3, Jb 9:21, Jb 9:32, Jb 13:15, Jb 22:26, Ps 66:19, Ps 119:2, Ps 119:6, Ps 145:18, Jr 12:3, Mt 21:25, 1Co 11:28, 2Co 13:5, 1Th 3:13, 1Tm 2:8, He 10:22
1:21 1Jn 2:28, 1Jn 4:17, Jb 22:26, Jb 27:6, Ps 7:3-5, Ps 101:2, 1Co 4:4, 2Co 1:12, 1Tm 2:8, He 4:16, He 10:22
Réciproques : 1S 20:1, 1S 24:5, 2S 24:10, 2R 20:3, Ps 17:1, Ps 99:7, Ps 119:6, Es 38:3, Es 58:9, Jr 12:3, Mt 7:21, Lc 11:28, Jn 9:31, Jn 15:10, Rm 8:27, Rm 14:22, 1Co 11:28, 2Co 13:5, 1Th 1:3, 1Th 3:13, 1Jn 3:19, 1Jn 5:14
1:22 1Jn 5:14, Ps 10:17, Ps 34:4, Ps 34:15-17, Ps 50:15, Ps 66:18-19, Ps 145:18-19, Pr 15:29, Pr 28:9, Es 1:15, Es 55:6-7, Jr 29:12-13, Jr 33:3, Mt 7:7-8, Mt 21:22, Mc 11:24, Lc 11:9-13, Jn 9:31, Jn 14:13, Jn 15:7, Jn 16:23-24, Jc 1:5, Jc 5:16, 1Jn 3:23-24, Mt 7:24-25, Mt 17:5, Jn 15:10, Ac 17:30, Ac 20:21, Jn 6:29, Jn 8:29, Jn 9:31, Ph 4:18, Col 1:10, He 13:21
Réciproques : Lv 19:37, 2R 20:3, Ps 78:7, Ps 99:7, Pr 16:7, Pr 19:16, Es 38:3, Es 58:9, Ez 18:11, Mt 18:19, Mc 3:35, Lc 8:21, Rm 8:8, Rm 8:27, 1Co 7:19, Ph 4:9, 1Th 4:1, He 10:22, He 11:5, Jc 4:3, 1Jn 2:3, 1Jn 5:2
1:23 Dt 18:15-19, Ps 2:12, Mc 9:7, Jn 6:29, Jn 14:1, Jn 17:3, Ac 16:31, 1Tm 1:15, 1Jn 3:11, 1Jn 2:8-10, 1Jn 4:21, Mt 22:39, Jn 13:34, Jn 15:12, Ep 5:2, 1Th 4:9, 1P 1:22, 1P 4:8
Réciproques : Lv 19:37, Dt 30:15, Mt 12:50, Mc 3:35, Lc 8:21, Lc 10:37, Jn 1:12, Jn 12:50, Jn 16:14, Rm 1:3, Ga 3:22, Col 1:4, Col 3:14, 1Th 3:6, 1Tm 1:5, Phm 1:5, He 13:1, 1Jn 2:3, 1Jn 3:14, 1Jn 3:22, 1Jn 4:11, 1Jn 5:13, 2Jn 1:5, Ap 2:26, Ap 22:14
1:24 1Jn 3:22, Jn 14:21-23, Jn 15:7-10, 1Jn 4:7, 1Jn 4:12, 1Jn 4:15, 1Jn 4:16, Jn 6:54-56, Jn 17:21, 1Co 3:16, 1Co 6:19, 2Co 6:16, 2Tm 1:14, 1Jn 4:13, Rm 8:9-17, Ga 4:5-6
Réciproques : Ez 36:27, Ez 39:29, Mt 12:50, Lc 10:37, Jn 6:56, Jn 12:50, Jn 14:17, Jn 16:14, Jn 17:22, Jn 17:26, 2Co 5:5, 2Co 13:14, Ga 3:22, Ep 2:22, Ep 4:6, Ph 2:1, 1Th 4:8, 1Jn 2:5, 1Jn 2:27, 1Jn 4:4, 1Jn 5:19, Ap 22:14
1:1 Dt 13:1-5, Pr 14:15, Jr 5:31, Jr 29:8-9, Mt 7:15-16, Mt 24:4-5, Rm 16:18, 2P 2:1, Lc 12:57, Ac 17:11, Rm 16:19, 1Co 14:29, 1Th 5:21, Ap 2:2, 1Jn 2:18, Mt 24:5, Mt 24:23-26, Mc 13:21, Lc 21:8, Ac 20:29, 1Tm 4:1, 2Tm 3:13, 2P 2:1, 2Jn 1:7
Réciproques : Lv 13:34, Dt 13:3, Dt 18:21, 1R 13:18, Ne 6:12, Jb 26:4, Pr 19:27, Es 9:15, Jr 23:16, Jr 27:14, Dn 11:34, Mi 2:11, So 3:4, Za 13:2, Mt 13:47, Mt 24:11, Mc 4:24, Mc 13:5, Mc 13:6, Jn 6:45, Jn 8:47, Jn 10:1, Jn 16:14, Ac 13:6, 1Co 2:15, 1Co 12:10, 1Co 14:32, 2Co 2:17, 2Co 11:3, 2Co 11:13, Ga 1:7, Ga 2:4, Ep 4:14, Ep 5:6, Ph 1:10, Ph 4:8, Col 2:4, Col 2:18, 2Th 2:2, 1Tm 3:10, 2Tm 3:8, Tt 1:10, He 13:9, 1Jn 4:6, Ap 16:13
1:2 1Jn 5:1, Jn 16:13-15, 1Co 12:3, 1Jn 4:3, Jn 1:14, 1Tm 3:16
Réciproques : Za 13:2, Jn 12:42, Rm 1:3, Rm 10:9, Ga 4:4, Ph 2:11, Col 2:18, 2Th 2:2, He 9:11, He 10:5, He 10:20, 1Jn 4:15, 1Jn 5:20, 2Jn 1:7
1:3 1Jn 2:18, 1Jn 2:22, 2Th 2:7-8, 2Jn 1:7
Réciproques : Jn 1:14, Rm 1:3, Rm 10:9, 1Co 12:3, He 5:7, He 9:11, He 10:5, 1Jn 3:10, 1Jn 4:2
1:4 1Jn 4:6, 1Jn 4:16, 1Jn 3:9-10, 1Jn 5:19, 1Jn 2:13, 1Jn 5:4, Rm 8:37, Ep 6:10, Ep 6:13, Ap 12:11, 1Jn 4:13, 1Jn 4:16, 1Jn 3:24, Jn 10:28-30, Jn 14:17-23, Jn 17:23, Rm 8:10-11, 1Co 6:13, 2Co 6:16, Ep 3:17, 1Jn 5:19, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, 1Co 2:12, 2Co 4:4, Ep 2:2, Ep 6:12
Réciproques : Ex 7:12, Dt 13:3, 2R 6:16, 2Ch 32:7, 2Ch 32:8, Ps 17:14, Ps 55:18, Es 8:10, Mt 12:29, Mt 12:44, Mc 3:27, Mc 10:24, Lc 8:32, Lc 11:22, Jn 13:33, Jn 14:23, Jn 15:19, Jn 16:33, Rm 8:9, Rm 8:31, Rm 12:2, Col 1:27, 1Jn 1:10, 1Jn 3:20, Ap 3:12, Ap 9:11
1:5 Ps 17:4, Lc 16:8, Jn 3:31, Jn 7:6-7, Jn 8:23, Jn 15:19-20, Jn 17:14, Jn 17:16, Ap 12:9, Es 30:10-11, Jr 5:31, Jr 29:8, Mi 2:11, Jn 15:19, Jn 17:14, 2Tm 4:3, 2P 2:2-3
Réciproques : Ne 6:19, Ps 17:14, Pr 17:4, Pr 28:4, Dn 11:34, Os 7:3, Lc 6:26, Jn 10:5, Ac 17:11, Rm 12:2, 1Co 2:12, 1Co 5:10, 1Jn 2:15, 1Jn 5:19
1:6 1Jn 4:4, Mi 3:8, Rm 1:1, 1Co 2:12-14, 2P 3:2, Jud 1:17, 1Jn 4:8, Lc 10:22, Jn 8:19, Jn 8:45-50, Jn 10:27, Jn 13:20, Jn 18:37, Jn 20:21, 1Co 14:37, 2Co 10:7, 2Th 1:8, 1Jn 4:1, Es 8:20, Jn 14:17, Jn 15:26, Es 29:10, Os 4:12, Mi 2:11, Rm 11:8, 2Th 2:9-11
Réciproques : 1R 22:22, 2Ch 18:21, Os 2:20, Lc 6:26, Jn 8:23, Jn 10:5, Jn 10:26, Jn 16:13, Jn 17:3, Jn 17:14, Ac 17:11, 1Jn 3:10, 1Jn 4:12, 1Jn 5:18
1:7 1Jn 4:20-21, 1Jn 2:10, 1Jn 3:10-23, 1Jn 5:1, 1Jn 4:8, Dt 30:6, Ga 5:22, 1Th 4:9-10, 2Tm 1:7, 1P 1:22, 1Jn 4:12, 1Jn 2:29, 1Jn 3:14, 1Jn 5:1, Jn 17:3, 2Co 4:6, Ga 4:9
Réciproques : Gn 13:8, Ps 26:3, Ps 34:8, Ps 52:1, Mt 22:40, Mt 25:40, Mc 12:31, Lc 6:35, Jn 1:13, Jn 13:34, Jn 15:13, 1Co 5:10, 1Co 13:13, 1Co 16:14, Ph 2:1, Col 3:14, 1Th 3:12, 1Tm 1:5, He 13:1, 1P 1:3, 1Jn 3:9, 1Jn 3:11, 1Jn 3:24, 2Jn 1:5
1:8 1Jn 2:4, 1Jn 2:9, 1Jn 3:6, Jn 8:54-55, 1Jn 1:5, Ex 34:6-7, Ps 86:5, Ps 86:15, 2Co 13:11, Ep 2:4, He 12:29
Réciproques : Ps 52:1, Na 1:7, Za 9:17, Mt 19:17, Mc 10:18, Mc 12:31, Jn 16:3, 1Co 13:2, 1Co 16:14, Ph 2:1, Jc 2:13, 1Jn 3:10, 1Jn 3:14, 1Jn 4:6, 1Jn 4:7, 1Jn 4:10, 1Jn 4:16
1:9 1Jn 3:16, Jn 3:16, Rm 5:8-10, Rm 8:32, 1Jn 4:10, Lc 4:18, Jn 5:23, Jn 6:29, Jn 8:29, Jn 8:42, Ps 2:7, Mc 12:6, Jn 1:14-18, Jn 3:18, He 1:5, 1Jn 5:11, Jn 6:51, Jn 6:57, Jn 10:10, Jn 10:28-30, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Col 3:3-4
Réciproques : Gn 22:2, Gn 22:12, Ex 40:6, Lv 4:31, Lv 4:35, Dt 15:15, Ps 36:7, Ps 47:4, Ps 86:5, Pr 8:24, Es 53:10, Es 63:9, Za 2:8, Za 13:7, Mc 9:7, Lc 1:78, Lc 2:14, Lc 19:10, Lc 20:13, Jn 1:18, Jn 1:34, Jn 7:29, Jn 10:36, Jn 11:36, Jn 11:42, Rm 1:3, Rm 4:25, Rm 5:15, Rm 8:39, 2Co 5:15, 2Co 9:15, Ga 2:20, Ga 4:4, Ep 3:19, Col 1:20, 2Th 2:16, 1Tm 1:15, He 1:6, He 2:9, 1P 1:20, 1Jn 3:5, 1Jn 4:16
1:10 1Jn 4:8-9, 1Jn 3:1, 1Jn 4:19, Dt 7:7-8, Jn 15:16, Rm 5:8-10, Rm 8:29-30, 2Co 5:19-21, Ep 2:4-5, Tt 3:3-5, 1Jn 2:2, Dn 9:24, Rm 3:25-26, 1P 2:24, 1P 3:18
Réciproques : Gn 22:2, Gn 22:12, Ex 40:6, Lv 4:31, Lv 4:35, Lv 23:28, Dt 24:22, Ps 36:7, Ps 47:4, Es 9:6, Es 53:10, Es 63:9, Es 64:4, Za 2:8, Za 13:7, Mt 7:11, Mc 9:7, Lc 1:78, Lc 2:14, Lc 10:37, Jn 1:29, Jn 3:12, Jn 3:16, Jn 8:42, Jn 11:36, Jn 11:42, Rm 1:3, Rm 4:25, Rm 5:15, Rm 8:28, Rm 8:32, Rm 8:37, Rm 8:39, 2Co 5:18, 2Co 9:15, Ga 2:20, Ga 3:13, Ga 4:4, Ep 1:7, Col 1:20, 2Th 2:13, 2Th 2:16, 1Tm 1:14, 1Tm 1:15, 1Tm 2:6, He 2:9, Jc 1:17, 1P 1:20, 1Jn 3:16, 1Jn 4:14, 1Jn 4:16, 1Jn 5:6, 2Jn 1:3, Ap 1:5
1:11 1Jn 3:16-17, 1Jn 3:23, Mt 18:32-33, Lc 10:37, Jn 13:34, Jn 15:12-13, 2Co 8:8-9, Ep 4:31-32, Ep 5:1-2, Col 3:13
Réciproques : Dt 24:22, Rm 12:10, 1Co 13:4, 1Jn 2:8, 1Jn 4:21
1:12 1Jn 4:20, Gn 32:30, Ex 33:20, Nb 12:8, Jn 1:18, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, He 11:27, 1Jn 4:6, 1Jn 3:24, 1Jn 4:17-18, 1Jn 2:5, 1Co 13:13
Réciproques : Ex 24:10, Ps 31:2, Jn 3:21, Jn 5:37, Jn 6:46, Jn 6:56, Jn 14:17, Jn 14:20, Jn 17:23, 1Co 3:16, 2Co 6:16, Ep 4:6, Ph 2:1, Col 2:2, He 6:1, 1P 1:22, 1Jn 3:14, 1Jn 4:7, 1Jn 4:15, 1Jn 4:16
1:13 1Jn 4:15-16, 1Jn 3:24, Jn 14:20-26, Rm 8:9-17, 1Co 2:12, 1Co 3:16-17, 1Co 6:19, Ga 5:22-25, Ep 2:20-22
Réciproques : Jn 3:21, Jn 14:17, Jn 16:14, Jn 17:26, Rm 8:16, Rm 16:7, 1Co 1:9, Ep 2:22, Col 2:2, 1Jn 2:3, 1Jn 2:5, 1Jn 2:20, 1Jn 2:24, 1Jn 4:4
1:14 1Jn 1:1-3, 1Jn 5:9, Jn 1:14, Jn 3:11, Jn 3:32, Jn 5:39, Jn 15:26-27, Ac 18:5, 1P 5:12, 1Jn 4:10, Jn 3:34, Jn 5:36-37, Jn 10:36, 1Jn 2:1-2, Jn 1:29, Jn 3:16-17, Jn 4:42, Jn 12:47
Réciproques : Es 43:11, Es 63:8, Za 2:8, Mc 16:15, Lc 2:11, Jn 1:34, Jn 6:51, Jn 7:29, Jn 8:42, Jn 11:42, Jn 16:14, Jn 17:3, Jn 17:8, Jn 17:26, Ac 5:31, Ac 9:20, Ac 13:23, 1Co 2:1, Ga 2:20, Ga 4:4, Ga 5:3, 1Tm 1:1, 1Tm 4:10, 2Tm 1:8, 2Tm 1:10, Tt 2:13, 2P 1:16, 1Jn 5:1, 1Jn 5:20, Ap 1:2
1:15 1Jn 4:2, 1Jn 5:1, 1Jn 5:5, Mt 10:32, Lc 12:8, Rm 10:9, Ph 2:11, 2Jn 1:7, 1Jn 4:12, 1Jn 3:24
Réciproques : Ps 31:2, Ps 91:1, Es 45:17, Mt 16:16, Mt 16:17, Mc 8:29, Jn 1:34, Jn 3:21, Jn 6:56, Jn 9:35, Jn 12:42, Jn 14:23, Jn 17:3, Jn 20:31, Ac 8:37, Ac 9:20, Rm 1:3, Rm 10:10, Rm 14:11, 1Co 3:16, 2Co 6:16, 1Jn 2:5, 1Jn 2:23, 1Jn 4:13
1:16 1Jn 4:9-10, 1Jn 3:1, 1Jn 3:16, Ps 18:1-3, Ps 31:19, Ps 36:7-9, Es 64:4, 1Co 2:9, 1Jn 4:8, 1Jn 4:12, 1Jn 4:13, 1Jn 4:12, 1Jn 3:24
Réciproques : Dt 30:6, Ps 31:2, Ps 90:1, Ps 91:1, Pr 15:17, Es 32:18, Mt 19:17, Mc 10:18, Jn 3:21, Jn 6:56, Jn 14:23, Rm 8:39, 1Co 3:16, Ep 1:4, Ep 2:22, Ep 3:17, Ep 4:16, Ph 2:1, Col 1:4, 1Jn 2:5, 1Jn 2:24, 1Jn 4:4, 1Jn 5:20
1:17 1Jn 4:12, 1Jn 2:5, Jc 2:22, 1Jn 2:28, 1Jn 3:19-21, Jc 2:13, Mt 10:15, Mt 11:22, Mt 11:24, Mt 12:36, 2P 2:9, 2P 3:7, 1Jn 3:3, Mt 10:25, Jn 15:20, Rm 8:29, He 12:2-3, 1P 3:16-18, 1P 4:1-3, 1P 4:13, 1P 4:14
Réciproques : Es 32:17, Mc 6:11, He 10:19, Jc 1:4, 1Jn 3:21
1:18 Lc 1:74-75, Rm 8:15, 2Tm 1:7, He 12:28, Jb 15:21, Ps 73:19, Ps 88:15-16, Ps 119:120, Jc 2:19, 1Jn 4:12
Réciproques : Ex 14:10, Lc 19:21, Ga 5:6, Jc 1:4, Jc 2:13, Jc 2:22, 1Jn 2:5
1:19 1Jn 4:10, Lc 7:47, Jn 3:16, Jn 15:16, 2Co 5:14-15, Ga 5:22, Ep 2:3-5, Tt 3:3-5
Réciproques : Ex 20:6, Dt 7:8, Dt 10:12, Dt 33:3, Jg 5:31, 1R 3:3, Ps 18:1, Ps 26:3, Ps 97:10, Ps 116:1, Pr 8:17, Jr 31:3, Mt 22:40, Jn 1:43, Jn 13:1, Jn 14:15, Jn 16:27, Jn 17:23, Jn 21:15, Rm 5:5, Rm 8:28, Rm 8:37, Rm 8:39, Rm 10:20, 1Co 2:9, 1Co 8:3, 1Co 16:22, Col 3:12, 2Th 2:13, 2Th 3:5, Jc 1:12, Jc 2:13, 1P 1:8
1:20 1Jn 2:4, 1Jn 3:17, 1Jn 4:12
Réciproques : Gn 13:8, Gn 37:4, Dt 10:12, 1R 3:3, Mt 5:22, Mt 25:40, Mt 25:42, Lc 3:11, Lc 11:42, Jn 1:18, Jn 5:37, Jn 5:42, Jn 13:35, Jn 14:15, Rm 12:10, 1Co 13:2, Ep 5:2, He 13:1, 1P 1:8, 1P 1:22, 1Jn 1:6, 1Jn 2:22, 1Jn 3:14, 1Jn 4:7, 1Jn 5:1, 2Jn 1:5
1:21 1Jn 4:11, 1Jn 3:11, 1Jn 3:14, 1Jn 3:18, 1Jn 3:23, Lv 19:18, Mt 22:37-39, Mc 12:29-33, Lc 10:37, Jn 13:34-35, Jn 15:12, Rm 12:9-10, Rm 13:9-10, Ga 5:6, Ga 5:14, 1Th 4:9, 1P 3:8, 1P 4:8
Réciproques : Gn 13:8, Pr 14:31, Mt 5:22, Mt 25:40, Mc 12:31, 1Co 13:2, Ga 6:2, Ep 1:15, Ep 5:2, Col 3:14, He 13:1, 1P 1:22, 2P 1:7, 1Jn 2:8, 1Jn 3:10, 1Jn 4:7, 1Jn 5:2
1:1 1Jn 2:22-23, 1Jn 4:2, 1Jn 4:14, 1Jn 4:15, Mt 16:16, Jn 1:12-13, Jn 6:69, Ac 8:37, Rm 10:9-10, 1Jn 5:4, 1Jn 2:29, 1Jn 3:9, 1Jn 4:7, 1Jn 2:10, 1Jn 3:14, 1Jn 3:17, 1Jn 4:20, Jn 15:23, Jc 1:18, 1P 1:3, 1P 1:22, 1P 1:23
Réciproques : Pr 7:2, Mt 16:20, Mt 25:40, Mt 25:45, Mc 8:29, Lc 2:11, Lc 7:5, Lc 9:20, Lc 23:42, Jn 3:3, Jn 3:5, Jn 3:15, Jn 5:24, Jn 6:29, Jn 8:42, Jn 8:47, Jn 11:27, Jn 13:34, Jn 20:31, Jn 21:15, Ac 20:21, Ac 24:24, Rm 1:3, Rm 12:10, 1Co 13:13, 1Co 16:22, Ga 6:10, 1Th 4:9, Tt 1:8, Phm 1:5, Phm 1:16, He 13:1, 1Jn 3:2, 1Jn 5:5, 1Jn 5:10, 1Jn 5:18, 1Jn 5:20
1:2 1Jn 3:22-24, 1Jn 4:21, Jn 13:34-35, Jn 15:17
Réciproques : Lv 11:9, Dt 5:10, Dt 10:12, Dt 11:22, Dt 14:1, Dt 26:16, Dt 30:16, Js 22:5, Jg 5:31, 1R 3:3, Ps 97:10, Ps 116:1, Ez 18:5, Dn 9:4, Mt 22:37, Mt 25:40, Jn 8:42, Jn 14:15, Rm 8:28, Rm 12:10, 1Co 7:19, 1Co 8:3, Phm 1:5, 1P 1:22, 1Jn 3:10, 1Jn 3:14, Ap 12:17
1:3 Ex 20:6, Dt 5:10, Dt 7:9, Dt 10:12-13, Dn 9:4, Mt 12:47-50, Jn 14:15, Jn 14:21-24, Jn 15:10, Jn 15:14, 2Jn 1:6, Ps 19:7-11, Ps 119:45, Ps 119:47, Ps 119:48, Ps 119:103, Ps 119:104, Ps 119:127, Ps 119:128, Ps 119:140, Pr 3:17, Mi 6:8, Mt 11:28-30, Rm 7:12, Rm 7:22, He 8:10
Réciproques : Gn 6:22, Dt 6:5, Dt 11:22, Dt 26:16, Dt 30:6, Dt 30:16, Js 22:5, Jg 5:31, Jg 16:15, 1R 3:3, 1R 12:4, 2R 18:6, 2Ch 10:4, Ps 1:2, Ps 78:7, Ps 97:10, Ps 116:1, Ps 119:17, Ps 119:35, Pr 19:16, Mt 7:24, Mt 11:30, Lc 7:47, Jn 12:26, Rm 8:28, 1Co 7:19, 1Co 8:3, 1Th 1:3, 1Jn 2:3, Ap 22:14
1:4 1Jn 5:1, 1Jn 3:9, 1Jn 5:5, 1Jn 2:13-17, 1Jn 4:4, Jn 16:33, Rm 8:35-37, 1Co 15:57, Ap 2:7, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:26, Ap 3:5, Ap 3:12, Ap 3:21, Ap 12:11, Ap 15:2
Réciproques : Gn 6:22, Dt 30:6, Ps 119:17, Jn 1:13, Rm 8:37, Ga 1:4, Ga 6:14, Ep 2:2, Ep 6:16, 1Th 2:13, 2Tm 4:10, Jc 1:27, Jc 2:14, 1P 1:3, 1Jn 2:15, 1Jn 5:18, Ap 21:6, Ap 21:8
1:5 1Jn 5:1, 1Jn 4:15
Réciproques : Gn 3:15, Dt 10:12, Mt 16:16, Jn 9:35, Ac 8:37, Ac 20:21, Rm 1:3, Rm 8:37, 1Co 15:57, Ga 1:4, Ga 6:14, Ep 6:16, 1Th 2:13, 2Tm 4:10, He 10:39, Jc 1:27, Jc 2:14, 1Jn 2:13, 1Jn 2:15, 1Jn 5:4, Ap 2:7, Ap 2:26, Ap 3:21, Ap 12:11, Ap 21:6, Ap 21:8
1:6 Jn 19:34-35, Es 45:3-4, Ez 36:25, Jn 1:31-33, Jn 3:5, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 7:38-39, Ac 8:36, Ep 5:25-27, Tt 3:5, 1P 3:21, 1Jn 1:7, 1Jn 4:10, Lv 17:11, Za 9:11, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, Jn 6:55, Rm 3:25, Ep 1:7, Col 1:4, He 9:7, He 9:14, He 10:29, He 12:24, He 13:20, 1P 1:2, Ap 1:5, Ap 5:9, Ap 7:14, 1Jn 5:7-8, Jn 14:17, Jn 15:26, 1Tm 3:16, Jn 14:6, Jn 16:13
Réciproques : Lv 14:7, Lv 14:29, Lv 23:28, Jb 42:8, Ps 117:2, Za 13:1, Jn 3:11, Jn 5:32, Jn 8:18, Jn 13:5, Jn 16:14, Jn 21:24, 1Co 1:30, Ep 5:26, He 10:10, He 13:12
1:7 1Jn 5:10-11, Jn 8:13-14, Ps 33:6, Es 48:16-17, Es 61:1, Mt 3:16-17, Mt 17:5, Mt 28:19, Jn 5:26, Jn 8:18, Jn 8:54, Jn 10:37-38, Jn 12:28, 1Co 12:4-6, 2Co 13:14, Ap 1:4-5, 1Jn 1:1, Jn 1:1, Jn 1:32-34, He 4:12-13, Ap 19:13, 1Jn 5:6, Mt 3:16, Jn 1:33, Ac 2:33, Ac 5:32, He 2:3-4, Dt 6:4, Mt 28:19, Jn 10:30
Réciproques : Gn 1:26, Gn 41:26, Mt 18:16, Jn 14:10, Jn 14:26, Jn 17:21, Col 2:2, Col 2:9, 1Jn 5:8, Ap 1:2
1:8 1Jn 5:7, 1Jn 5:6, Mt 26:26-28, Mt 28:19, Jn 15:26, Rm 8:16, He 6:4, Ac 2:2-4, 2Co 1:22, He 13:12, 1P 3:21, Mc 14:56, Ac 15:15
Réciproques : Ez 16:9, Mt 18:16, Jn 19:34, 1Jn 1:7
1:9 1Jn 5:10, Jn 3:32-33, Jn 5:31-36, Jn 5:39, Jn 8:17-19, Jn 10:38, Ac 5:32, Ac 17:31, He 2:4, He 6:18, Mt 3:16-17, Mt 17:5
Réciproques : Ps 19:7, Ps 78:5, Ps 81:8, Ps 93:5, Es 8:16, Jn 1:34, Jn 5:36, Jn 12:17, Ac 11:14, Rm 1:9, Rm 9:32, 2Co 1:19, 1P 5:12, 1Jn 4:14
1:10 1Jn 5:1, Jn 3:16, Ps 25:14, Pr 3:32, Rm 8:16, Ga 4:6, Col 3:3, 2P 1:19, Ap 2:17, Ap 2:28, 1Jn 1:10, Nb 23:19, Jb 24:25, Es 53:1, Jr 15:18, Jn 3:33, Jn 5:38, He 3:12
Réciproques : Ps 78:22, Es 7:9, Jr 5:12, Ha 2:4, Mc 16:16, Jn 3:18, Jn 3:36, Jn 7:28, Jn 8:55, Jn 9:25, Jn 9:35, Jn 11:26, Jn 14:1, Jn 20:31, Ac 8:37, Ac 16:31, Rm 1:3, Rm 3:4, Ga 2:20, Ep 2:8, Ep 4:21, 1Tm 4:10, Tt 3:8, He 3:19, He 6:1, He 6:18, 1P 5:12, 1Jn 1:3, 1Jn 2:15, 1Jn 5:7, 1Jn 5:9, 1Jn 5:11, 1Jn 5:13, 1Jn 5:19, Ap 12:17, Ap 19:10, Ap 21:8
1:11 1Jn 5:7, 1Jn 5:10, Jn 1:19, Jn 1:32-34, Jn 8:13-14, Jn 19:35, 3Jn 1:12, Ap 1:2, 1Jn 5:13, 1Jn 2:25, Mt 25:46, Jn 3:15-16, Jn 3:36, Jn 4:4, Jn 4:36, Jn 6:40, Jn 6:47, Jn 6:68, Jn 10:28, Jn 12:50, Jn 17:2-3, Rm 5:21, Rm 6:23, 1Tm 1:16, Tt 1:2, Jud 1:21, 1Jn 5:12, 1Jn 5:20, 1Jn 1:1-3, 1Jn 4:9, Jn 1:4, Jn 5:21, Jn 5:26, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Col 3:3-4, Ap 22:1
Réciproques : Dt 30:15, Ps 133:3, Pr 8:35, Es 45:17, Mt 13:46, Mt 19:16, Mt 26:63, Mc 1:1, Mc 9:7, Mc 12:6, Lc 10:42, Lc 23:42, Jn 5:24, Jn 5:36, Jn 5:40, Ac 3:15, Ac 4:12, Ac 5:20, Ac 20:21, Rm 3:27, Rm 5:15, 1Co 1:6, 1Co 2:1, 1Co 15:45, 2Co 1:20, 2Co 6:15, 2Co 9:15, Ga 3:22, Col 2:6, Col 3:11, 1Tm 1:15, 1Tm 2:6, 2Tm 1:1, 2Tm 1:8, 2Tm 3:15, Jc 1:17, 1Jn 1:2, 1Jn 1:3, Ap 20:15
1:12 1Jn 2:23-24, Jn 1:12, Jn 3:36, Jn 5:24, 1Co 1:30, Ga 2:20, He 3:14, 2Jn 1:9, Mc 16:16, Jn 3:36
Réciproques : Dt 30:15, Pr 8:35, Mt 13:46, Mt 25:46, Mc 1:1, Mc 9:7, Mc 12:6, Lc 10:42, Jn 3:18, Jn 5:36, Jn 6:47, Jn 6:53, Jn 11:25, Jn 14:6, Jn 17:3, Ac 3:15, Ac 4:12, Ac 5:20, Rm 3:27, Rm 6:23, 1Co 15:45, 2Co 9:15, Col 2:6, Col 3:4, Col 3:11, 1Tm 1:16, 1Tm 2:6, 2Tm 1:8, 2Tm 3:15, Jc 1:17, 1Jn 5:11, Ap 20:15
1:13 1Jn 1:4, 1Jn 2:1, 1Jn 2:13, 1Jn 2:14, 1Jn 2:21, 1Jn 2:26, Jn 20:31, Jn 21:24, 1P 5:12, 1Jn 3:23, Jn 1:12, Jn 2:23, Jn 3:18, Ac 3:16, Ac 4:12, 1Tm 1:15-16, 1Jn 5:10, 1Jn 1:1-2, Rm 8:15-17, 2Co 5:1, Ga 4:6, 2P 1:10-11
Réciproques : Pr 9:9, Pr 22:21, Jn 2:11, Jn 3:15, Jn 6:47, Jn 9:35, Jn 10:28, Jn 11:15, Jn 19:35, Jn 20:30, Rm 15:15, Ga 3:22, 1Jn 3:14, 1Jn 5:11, 1Jn 5:19
1:14 1Jn 3:21, Ep 3:12, He 3:6, He 3:14, He 10:35, 1Jn 3:22, Jr 29:12-13, Jr 33:3, Mt 7:7-11, Mt 21:22, Jn 14:13, Jn 15:7, Jn 16:24, Jc 1:5-6, Jc 4:3, Jc 5:16, Jb 34:28, Ps 31:22, Ps 34:17, Ps 69:33, Pr 15:29, Jn 9:31, Jn 11:42
Réciproques : Ex 33:17, Nb 14:19, 1R 3:5, 1R 3:12, 1R 9:3, 2R 19:20, 1Ch 17:25, 2Ch 1:7, 2Ch 7:12, Jb 22:27, Ps 5:1, Ps 20:4, Ps 37:4, Ps 65:2, Pr 10:24, Es 30:19, Es 38:5, Es 65:24, Ez 36:37, Mi 7:7, Mt 18:19, Mc 11:24, Lc 11:9, Jn 16:23, Ac 12:12, Rm 8:27, Rm 12:12, 2Co 6:13, Tt 1:4, Jc 5:15
1:15 Pr 15:29, Jr 15:12-13, Mc 11:24, Lc 11:9-10
Réciproques : Gn 18:32, Ex 33:17, 1S 1:27, 1R 3:5, 1R 3:12, 2R 19:20, 1Ch 17:25, 2Ch 1:7, 2Ch 7:12, Jb 22:27, Ps 5:1, Ps 20:4, Ps 37:4, Ps 65:2, Ps 145:19, Pr 10:24, Es 30:19, Es 38:5, Es 65:24, Mi 7:7, Mt 7:7, Mt 21:22, Ac 12:12, Rm 8:27, Rm 12:12, 2Co 6:13, Jc 1:5, 2Jn 1:6
1:16 Gn 20:7, Gn 20:17, Ex 32:10-14, Ex 32:31, Ex 32:32, Ex 34:9, Nb 12:13, Nb 14:11-21, Dt 9:18-20, 2Ch 30:18-20, Jb 42:7-9, Ps 106:23, Ez 22:30, Am 7:1-3, Jc 5:14-15, Nb 15:30, Nb 16:26-32, 1S 2:25, Jr 15:1-2, Mt 12:31-32, Mc 3:28-30, Lc 12:10, 2Tm 4:14, He 6:4-6, He 10:26-31, 2P 2:20-22, Jr 7:16, Jr 11:14, Jr 14:11, Jr 18:18-21, Jn 17:9
Réciproques : Gn 2:17, Gn 18:32, Ex 23:21, Nb 11:2, 1S 12:19, 1S 16:1, Ne 6:14, Ez 18:24, Mt 5:22, Mt 12:45, Lc 11:26, 1Co 5:5, Ga 6:1, 2Tm 2:25, He 10:39, 1Jn 5:17
1:17 1Jn 3:4, Dt 5:32, Dt 12:32, 1Jn 5:16, Es 1:18, Ez 18:26-32, Rm 5:20-21, Jc 1:15, Jc 4:7-10
Réciproques : Mt 12:45
1:18 1Jn 5:1, 1Jn 5:4, 1Jn 2:29, 1Jn 3:9, 1Jn 4:6, Jn 1:13, Jn 3:2-5, Jc 1:18, 1P 1:23, 1Jn 5:21, 1Jn 3:3, Ps 17:4, Ps 18:23, Ps 39:1, Ps 119:101, Pr 4:23, Jn 15:4, Jn 15:7, Jn 15:9, Ac 11:23, Jc 1:27, Jud 1:21, Jud 1:24, Ap 2:13, Ap 3:8-10, 1Jn 2:13-14, 1Jn 3:12
Réciproques : Lv 11:37, Lv 22:25, Rt 2:9, Ps 37:40, Ps 97:10, Ps 119:3, Pr 22:5, So 3:13, Mt 6:13, Mt 13:19, Mt 24:24, Jn 3:3, Jn 10:28, Jn 17:15, 2Th 2:8, 1P 1:3, 1Jn 3:6, 1Jn 5:19
1:19 1Jn 5:10, 1Jn 5:13, 1Jn 5:20, 1Jn 3:14, 1Jn 3:24, 1Jn 4:4-6, Rm 8:16, 2Co 1:12, 2Co 5:1, 2Tm 1:12, 1Jn 4:4-5, Jn 15:18-19, Rm 1:28-32, Rm 3:9-18, Ga 1:4, Tt 3:3, Jc 4:4, 1Jn 5:18, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, 2Co 4:4, Ep 2:2, Ap 12:9, Ap 13:7-8, Ap 20:3, Ap 20:7, Ap 20:8
Réciproques : Gn 8:21, Es 26:18, Es 35:7, Dn 3:7, Mt 6:13, Mt 7:13, Mt 11:27, Mt 12:26, Jn 8:23, Jn 17:9, Jn 17:11, Jn 17:14, Jn 17:25, Ac 19:27, Ac 26:18, Rm 12:2, 1Co 2:12, 1Co 5:10, 1Co 11:32, 2Co 5:14, Col 2:20, Tt 2:12, 1Jn 2:2, 1Jn 2:3, 1Jn 3:8, 1Jn 3:10, Ap 9:11, Ap 16:14
1:20 1Jn 5:1, 1Jn 4:2, 1Jn 4:14, Mt 13:11, Lc 21:15, Lc 24:45, Jn 17:3, Jn 17:14, Jn 17:25, 1Co 1:30, 2Co 4:6, Ep 1:17-19, Ep 3:18, Col 2:2-3, Jn 14:6, Jn 17:3, Ap 3:7, Ap 3:14, Ap 6:10, Ap 15:3, Ap 19:11, 1Jn 2:6, 1Jn 2:24, 1Jn 4:16, Jn 10:30, Jn 14:20, Jn 14:23, Jn 15:4, Jn 17:20-23, 2Co 5:17, Ph 3:9, 1Jn 5:11-13, 1Jn 1:1-3, Es 9:6, Es 44:6, Es 45:14-15, Es 45:21-25, Es 54:5, Jr 10:10, Jr 23:6, Jn 1:1-3, Jn 14:9, Jn 20:28, Ac 20:28, Rm 9:5, 1Tm 3:16, Tt 2:13, He 1:8
Réciproques : Ex 20:3, Ex 20:23, Dt 4:35, 1S 17:26, 2Ch 15:3, Esd 8:16, Ps 9:10, Ps 85:11, Ps 100:3, Ps 119:73, Ps 119:144, Pr 2:5, Pr 9:10, Es 35:7, Es 40:9, Es 43:11, Jr 9:24, Jr 31:34, Ez 20:42, Ez 36:11, Ez 39:22, Dn 11:32, Dn 12:10, Os 2:20, Mt 11:27, Mt 13:19, Mt 13:23, Mt 13:51, Mt 16:16, Mt 16:17, Mt 19:16, Mt 22:16, Mc 4:11, Mc 9:7, Lc 10:22, Jn 1:9, Jn 1:18, Jn 1:34, Jn 3:15, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 4:15, Jn 6:32, Jn 6:55, Jn 6:69, Jn 8:19, Jn 8:23, Jn 9:35, Jn 10:6, Jn 10:14, Jn 11:27, Jn 12:45, Jn 12:50, Jn 15:19, Jn 16:3, Jn 16:14, Jn 17:6, Jn 18:37, Jn 20:31, Ac 3:15, Ac 17:23, Rm 1:3, Rm 1:25, Rm 3:4, Rm 3:11, Rm 16:7, Rm 16:26, 1Co 2:12, 1Co 2:14, 2Co 1:18, 2Co 1:19, 2Co 6:16, 2Co 12:1, Ga 1:4, Ga 2:20, Ga 4:9, Ep 4:13, Ep 4:21, Ph 3:8, Col 1:9, Col 1:10, Col 2:6, Col 2:9, Col 3:11, 2Tm 2:7, Tt 1:2, He 5:9, He 8:11, He 9:11, 2P 1:2, 1Jn 1:2, 1Jn 2:5, 1Jn 2:13, 1Jn 2:25, 1Jn 3:14, 1Jn 5:19, Ap 22:9
1:21 1Jn 2:1, Ex 20:3-4, 1Co 10:7, 1Co 10:14, 2Co 6:16-17, Ap 9:20, Ap 13:14-15, Ap 14:11, Mt 6:13
Réciproques : Ex 20:23, Lv 19:4, Dt 4:35, Dt 5:7, Dt 6:14, Dt 11:16, Dt 13:8, Js 6:18, Ps 85:11, Ps 119:144, Es 40:9, Es 43:11, Mc 10:24, Jn 13:33, Ac 1:13, Ac 15:29, Ga 4:19, 2P 1:2, 1Jn 5:18, Ap 19:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Jean 1
  • 1.1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la Parole de la vie ;
    Chapitre 1. 1 à 4 Le témoignage apostolique concernant la Parole de la vie.
  • 1.3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous ayez, vous aussi, communion avec nous ; et notre communion à nous est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ ; Les quatre premiers versets ne forment qu'une seule phrase, dans laquelle l'apôtre donne essor aux sentiments de son cœur débordant de reconnaissance.
    Il désigne par un pronom neutre, quatre fois répété, le grand sujet dont il va parler : la manifestation de la vie en Celui qu'il appelle la Parole de la vie ; (verset 1) puis, dans une parenthèse où les pensées se pressent également, il affirme que la vie a été manifestée, (verset 2) et enfin il déclare quel est le but de son écrit : associer ses frères à la vie qu'il possède dans la communion du Père et du Fils. (versets 3,4)
    - La Parole de la vie est celle que Jean caractérise dans le prologue de son évangile : c'est Dieu se révélant et s'unissant à notre humanité en la personne de son Fils.
    Ce Fils de Dieu, Jean préfère ne pas le nommer, tout en laissant sentir au lecteur l'ardent amour dont son cœur brûle pour lui. Dans la suite de l'épître, il mettra souvent, à la place de son nom, un simple pronom. Ici, il ne dit pas même : Celui qui était dès le commencement, mais ce qui était ; et par ce pronom neutre il désigne tout ce qu'impliquent ces termes d'une portée infinie : la Parole de la vie, la vie, la vie éternelle qui était auprès du Père dès le commencement. (Comparer, sur le sens de ces mots, Jean 1.1 et suivants, notes.)
    Cette manifestation de la vie éternelle, de la vie de Dieu en Jésus-Christ, est pour Jean d'une certitude absolue, car il l'a ressentie dans son être entier : il déclare l'avoir perçue par tous ses sens.
    Ce que Dieu a révélé, l'apôtre l'a entendu : les enseignements de Celui qui était la Parole de la vie ont retenti à ses oreilles et pénétré dans son esprit. Il a vu de ses yeux : ceux-ci éclairés par la lumière d'en haut, ont reconnu en Jésus-Christ la grâce et la vérité données aux hommes ; (Jean 1.16,17) il s'est arrêté longuement à contempler celui en qui Dieu se communiquait aux hommes, et par cette contemplation il est devenu toujours plus un avec lui. Enfin, telle était la réalité de cet être en qui Dieu se manifestait, que Jean l'a touché de ses mains.
    Et il n'a pas été seul à connaître ainsi la révélation de Dieu en son Fils. Cette expérience personnelle et intime a été faite par tous ceux qui ont suivi Jésus aux jours de sa chair. C'est en leur nom que l'apôtre parle quand il dit : nous.
    - Arrivé là, Jean s'aperçoit qu'il n'a pas dit encore comment la Parole de la vie est parvenue jusqu'à lui. Il ouvre donc une parenthèse, (verset 2) pour déclarer (comme dans l'Evangile où il suit la même marche, Jean 1.1-3 comparez Jean 1.14) que la vie a été manifestée en Jésus-Christ, qu'elle a été ainsi vue et s'est communiquée à ceux qui ont cru, de sorte que le témoignage qu'ils en rendent est celui d'hommes tout remplis de cette vie, qu'ils annoncent comme la vie éternelle qui était auprès du Père.
    Enfin, reprenant sa pensée, (verset 3) Jean proclame hautement que son but, toute sa mission est d'annoncer cette vie, par la prédication ou par ses écrits, (verset 4) d'en rendre témoignage, de l'annoncer à vous aussi (Sin., B. A, C), afin que vous aussi, dit-il à ses lecteurs, ayez communion avec nous. (Voir la note suivante.)
    De la même manière que la vie éternelle, qui était auprès du Père, s'est communiquée, en Jésus-Christ, à ceux qui suivirent ses pas sur la terre et furent les témoins de sa mort et de sa résurrection, de même qu'elle se communique encore à toute âme qui, morte dans ses fautes et ses péchés, embrasse par la foi le Sauveur, de même quiconque a été une fois pénétré de cette vie peut et doit en faire part à d'autres.
    Il les attire ainsi dans une même communion d'esprit et de cœur, que cette vie nouvelle rétablit entre les hommes naturellement divisés par l'égoïsme. Mais cette communion ne lie pas seulement les chrétiens entre eux ; remontant jusqu'à la source d'où elle est descendue, elle les unit à Jésus-Christ, et par lui, à Dieu son Père.
    Cette double communion, résultat de la prédication apostolique, est le fruit que l'Evangile doit produire dans tous les temps. Ce que les apôtres ont entendu, vu, contemplé, touché, nous le possédons par eux aussi bien qu'ils l'ont possédé, de sorte que le dernier homme pécheur qui se convertira sur la terre avant la fin des temps aura communion avec les apôtres et, par leur témoignage, communion avec le Père et son Fils bien-aimé.
  • 1.4 et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit accomplie. Tout ce qui émane de Jésus-Christ, toute communion avec lui, est une source de vie et de joie ; cette joie devient plus accomplie à proportion que notre communion avec lui devient le partage d'un plus grand nombre de nos frères. "Nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit accomplie."
    Tel est le texte de Sin., B ; tandis que d'après le texte de A, C, majuscules : "afin que votre joie soit accomplie," l'apôtre voudrait dire qu'il est animé du saint désir de faire part à ses lecteurs de la joie que procure le salut.
    Au reste, ces paroles sont un écho de celles du Maître (Jean 15.11 ; 16.24) et une preuve que sa promesse, faite en des heures de tristesse, n'a pas trompé les disciples.
  • 1.5 Et c'est ici le message que nous avons entendu de lui, et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, et il n'y a point en lui de ténèbres. DIEU EST LUMIERE. LA VIE DANS SA COMMUNION. Ch. 1 :5 à 2 :27
    5 à 2 :2 Conditions de la communion avec Dieu.
    Deux fois, Jean dit : (versets 2,3) nous annonçons.
    Le mot que nous traduisons par message est un substantif de même racine que ce verbe, et signifie ce qui est annoncé, prêché. Le texte reçu porte : la promesse. Cette leçon est condamnée par les principaux documents. (B, A, majuscules) On ne peut d'ailleurs appeler promesse la vérité annoncée : Dieu est lumière.
    La leçon que nous suivons et qui est admise dans toutes les éditions modernes a le sens de nouvelle (Rilliet, Oltramare, Segond), ou plutôt encore de message. (Pau-Vevey, Stapfer, Oltramare révisé, révision synodale) Ce message, les apôtres l'ont entendu de lui, de Jésus Christ, le Fils du Père (verset 3) et son parfait révélateur.
    L'apôtre vient d'énoncer (verset 3) que la prédication apostolique a pour but et pour effet d'amener l'homme pécheur à la communion avec Dieu.
    Mais à quelle condition peut-il obtenir et conserver cette communion ? Dans sa réponse, Jean s'élève à la plus grande hauteur, et puise ses motifs dans la nature même de Dieu. Dieu est lumière ; il est vérité parfaite, pureté parfaite, sainteté parfaite.
    L'apôtre redit la même chose dans un sens négatif pour la rendre plus sensible : (grec) il n'y a en lui aucunes ténèbres, aucune ombre ni d'erreur ni de mal. Quelle sera la conséquence de ce fait, quant à notre communion avec lui ? Elle est exprimée au verset suivant.
    - En déclarant que cette grande vérité : Dieu est lumière, il l'a entendue de Jésus-Christ, Jean ne veut pas dire que celui-ci l'ait énoncée dans ces mêmes termes. Mais toute la révélation de Dieu en Christ a été la manifestation de la lumière de Dieu au sein des ténèbres de ce monde. Jésus s'est appelé lui-même "la lumière du monde."
    Dans sa sainteté et dans son amour resplendissait la lumière qui est l'essence même de Dieu. (Jean 14.10) Dieu est lumière parce qu'il est "amour.." (1Jean 4.8,16)
    Comparer sur ces mots lumière et ténèbres, pris dans un sens moral : (Jean 1.4,5 ; 3.19-21 ; 8.12 ; 11.9,10 ; 12.35,36 ; Romains 13.12 ; 2Corinthiens 6.14 ; Ephésiens 5.8 et suivants ; 1Thessaloniciens 5.4,5)
  • 1.6 Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Grec : "Nous ne faisons pas la vérité."
    Le Dieu qui est lumière a créé l'homme à son image pour refléter comme un miroir sa lumière, ses perfections, et l'a régénéré en Jésus-Christ pour la même fin.
    Quiconque donc demeure en communion vivante avec Dieu, est, par degrés, toujours plus entièrement pénétré de cette lumière, jusqu'à ce que les ténèbres soient vaincues et dissipées. Prétendre à cette communion et marcher dans les ténèbres, est une contradiction et un mensonge.
    Seulement cette expression : marcher dans les ténèbres, ne signifie pas tomber involontairement dans quelque faute, quelque péché ; car, à ce prix, nul ne serait en communion avec Dieu ; mais elle signifie soustraire sciemment et volontairement à la lumière divine quelque partie de notre être ou de notre vie, par une secrète préférence pour l'erreur et le péché (Jean 3.19 et suivants) Ainsi profonde horreur pour tout péché reconnu tel, vigilance et combat pour l'éviter, voilà ce qui découle nécessairement de la communion avec le Dieu qui est lumière.
  • 1.7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. Dans l'exacte mesure où ils marchent dans la lumière comme Dieu lui-même est dans la lumière, dans la mesure où la vérité, la sainteté, l'amour qui sont l'essence de Dieu, se reflètent dans leur vie, les chrétiens ont communion les uns avec les autres.
    D'après verset 6, on attendait : "Nous avons communion avec lui (Dieu)," et dans A et quelques Pères on lit en effet : avec lui. Mais cette pensée est si évidente, que Jean la sous-entend pour ne mentionner que ce fruit de notre union avec Dieu, la communion des croyants les uns avec les autres. Ils ne la réaliseront que s'ils marchent dans la lumière, car l'erreur et le péché agissent sur les relations des hommes entre eux comme le dissolvant le plus actif. (Jean 17.21)
    Cette purification par le sang de Jésus (le texte reçu porte Jésus-Christ, contre Sin., B. C), que Jean enseigne avec toute l'Ecriture, (1Jean 2.2 ; 4.10) n'est pas l'effet de la première appropriation que le pécheur se fait du sacrifice de Christ, et par lequel il est justifié et réconcilié avec Dieu, car il s'agit, dans notre passage, d'hommes qui marchent dans la lumière et sont déjà en communion avec Dieu.
    Mais Jean leur montre, dans la puissante et perpétuelle efficace du sacrifice de la croix, un moyen de conserver cette communion, en obtenant toujours de nouveau le pardon des fautes dans lesquelles ils tombent journellement. C'est pourquoi il emploie le verbe au présent : son sang nous purifie, indignant l'action permanente du sacrifice de Christ. Cet immense privilège leur est assuré, si d'autre part ils sont sincères dans leurs efforts pour se tourner constamment vers la lumière.
    Du reste, le sang de Jésus, le sacrifice de la croix, en tant qu'il est un moyen de pardon et de réconciliation avec Dieu, est en même temps un moyen de purification intérieure du péché, ou de sanctification, et de la sorte il contribue aussi à affermir l'âme dans la communion avec Dieu.
  • 1.10 Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous. Pour que le sang de Jésus nous purifie de tout péché, (verset 7) il faut que chacun de ces péchés soit reconnu et confessé dans une humble repentance.
    Il n'y a point d'exception à cette loi du règne de Dieu, qui est fondée aussi bien dans la nature de Dieu que dans celle de l'homme.
    L'apôtre s'adresse à des chrétiens qui déjà marchent dans la lumière et sont en communion avec Dieu : si, aveuglés sur eux-mêmes, sur la nature du péché et les conditions de la vraie sainteté, ils s'imaginent l'avoir atteinte, ils se séduisent eux-mêmes ; (verset 8) ils font Dieu menteur, car il déclare tout le contraire ; (verset 10) ils n'ont ni la vérité ni sa parole en eux-mêmes. (versets 8,10)
    En effet, cette vérité, cette parole, si elles étaient vivantes en en eux, les convaincraient de péché en faisant ressortir par un contraste criant la souillure naturelle de leur cœur et de leurs pensées, (Marc 7.21) en rendant leur conscience plus sensible aux moindres transgressions de la loi divine, (Psaumes 19.13) en leur reprochant tous les moments qu'ils passent loin de Celui qui leur a dit : "Demeurez en moi, hors de moi vous ne pouvez rien faire." (Jean 15.4,5)
    Mais autant l'apôtre rabaisse l'orgueil du chrétien qui se croit exempt de tout péché, autant il relève l'humilité de celui qui poursuit et condamne le péché avec une sincère et profonde repentance : il prend à témoin le Dieu fidèle et juste ; Dieu est incapable de faillir à aucune de ses promesses ; ses perfections mêmes sont une garantie qu'il fera toujours cette double œuvre de grâce dans une âme vraiment humiliée : Il lui pardonnera les péchés et la purifiera de toute injustice, c'est-à-dire de tout ce qui en elle n'est pas conforme à la justice à l'ordre voulu de Dieu et constitué par la loi morale qui est l'expression de la volonté divine. (Comparer Matthieu 5.20)
  • 1 Jean 2

  • 2.1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste ; Chapitre 2.
    Mes petits enfants, expression de tendresse. Le vieil apôtre considère comme des enfants ceux auxquels il écrit, parce qu'ils sont d'une autre génération.
    Le but de Jean, lorsqu'il présente la sainteté de la conduite comme un effet nécessaire de la communion avec Dieu, (1Jean 1.5-7) et qu'il insiste sur le devoir du chrétien de confesser ses péchés avec une humble repentance, (1Jean 1.8-10) est d'inspirer à ses frères une sainte horreur du péché : Je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point.
    Il sait, toutefois, et il a déclaré hautement, que les plus avancés ont toujours besoin de pardon, (1Jean 1.8-10) et comme il a déjà indiqué le moyen d'obtenir ce pardon, le sang de Jésus, (1Jean 1.7) il revient sur ce moyen pour l'exposer plus complètement. Quiconque a péché est par là même accusé devant Dieu, et serait infailliblement condamné si son péché restait sur lui. Jean présente à l'homme convaincu de péché et de condamnation le Sauveur et son œuvre sous un double aspect.
    D'abord, il lui montre en Jésus un défenseur auprès de Dieu, plaidant par son intercession Romains 8.34 ; Hébreux 2.17,18, notes ; comparez Hébreux 7.25 ; 9.21, notes, ensuite verset 2, il lui fait envisager le sacrifice de Christ.
    Le terme que nous rendons par défenseur, et d'autres par avocat, est le même que Jésus, dans les discours de la chambre haute, applique au Saint-Esprit, et que la plupart des versions traduisent là par consolateur. Ce mot est formé d'un verbe qui signifie appeler auprès de soi, et aussi encourager, consoler. L'adjectif substantif dérivé de ce verbe désigne l'avocat ou l'intercesseur qu'on appelle à son aide devant un juge ou un maître. On a cru, à tort, y trouver le sens de consolateur ce serait plutôt consolé. (Voir Jean 14.16, note.)
    Quant à la différence qu'il y a entre l'intercession du Sauveur et celle du Saint-Esprit, dont il est dit aussi qu'il "prie pour les saints selon Dieu" voir Romains 8.26, 2e note.
    - Ce défenseur, Jean le nomme Jésus-Christ juste, épithète qui le caractérise comme celui qui est saint, sans tache, le seul membre de notre humanité qui soit exempt de péché : c'est là son titre auprès de Dieu pour intercéder en notre faveur. Dieu regarde à lui, à sa justice, et non à nous, à nos injustices, et il "l'exauce toujours." (Jean 11.42 ; 2Corinthiens 5.21 ; 1Pierre 3.18)
  • 2.2 et il est lui-même propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Par la conjonction et, qui a, ici comme ailleurs, (1Jean 1.2) la valeur d'un car, Jean introduit le second et principal aspect de l'œuvre de Christ, sa propitiation, qui donne à son intercession une efficacité infinie et porte le calme et la paix dans les âmes des pécheurs.
    Le mot propitiation désigne l'action de rendre Dieu propice en couvrant le péché au moyen d'un sacrifice. (Comparer sur ce mot 1Jean 4.10, et sur la doctrine elle-même Romains 3.25, note ; Romains 5.10, note ; 2Corinthiens 5.19-21 et Hébreux 10, notes.)
    Une vérité importante ressort encore de l'expression que l'apôtre donne à sa pensée : il ne dit pas que Jésus a fait la propitiation par un acte spécial, mais qu'il est propitiation ; il l'est par sa personne sainte, par toute sa vie d'abaissement volontaire et d'obéissance, dont sa mort sur la croix a été le couronnement, (Jean 17.19) par la position d'intercesseur qu'il occupe auprès de Dieu depuis sa glorification.
    Et Jean accentue encore cette idée en employant le terme abstrait propitiation au lieu du terme concret victime propitiatoire (que lui prêtent à tort nos versions). Il veut faire sentir que le Sauveur n'a accompli notre réconciliation avec Dieu par aucun moyen extérieur mais qu'il est lui-même propitiation. (1Corinthiens 1.30)
    - Enfin, pour exprimer la valeur infinie de ce sacrifice, et pour que tous puissent y avoir recours dans leur angoisse, l'apôtre affirme que son efficacité s'étend, non seulement à ceux qui déjà ont cru, ou même aux élus de Dieu, comme le prétend une certaine théologie, mais expressément au monde entier.
    Il peut et doit être présenté à tous comme l'unique moyen de salut. Non seulement Dieu "veut que tous les hommes soient sauvés," (1Timothée 2.4) mais Jésus a souffert et est mort comme le second Adam, le représentant de notre race ; celle-ci a tout entière le bénéfice de la rédemption qu'il a accomplie. (1Corinthiens 15.22,45 ; Romains 5.12-21)
  • 2.3 Et à ceci nous connaissons que nous l'avons connu : si nous gardons ses commandements. 3 à 11 Pour connaître Dieu, garder ses commandements, en particulier celui de l'amour fraternel.
  • 2.6 Celui qui dit demeurer en lui, doit marcher aussi lui-même comme lui a marché. Connaître, (versets 3,4,13,14) dans l'Ecriture et surtout dans le style de Jean, ne signifie jamais une connaissance intellectuelle, théorique, mais une connaissance expérimentale du cœur.
    Connaître est presque synonyme d'aimer, (verset 5) ou de ces autres termes être en lui (verset 5) demeurer en lui. (verset 6) C'est-à-dire que chacune de ces expressions, entendue dans son sens complet, rend, par un de ses côtés, l'idée de "communion avec Dieu," (1Jean 1.3,6) dont Jean traite dans cette première partie de sa lettre.
    Ici, en effet, il veut donner à ses frères les signes auxquels ils reconnaîtront s'ils sont dans cette communion : négativement, ne pas garder ses commandements, (verset 4) de même que "marcher dans les ténèbres," (1Jean 1.6) et prétendre vivre dans cette communion, c'est mentir ; positivement, garder ses commandements (verset 3 ; comparez Jean 14.15,21 ; 15.10), c'est-à-dire toute sa parole, et y conformer sa conduite ; (verset 5) marcher comme il a marché, c'est-à-dire suivre Jésus, l'imiter, lui ressembler en toutes choses et en particulier dans cette communion permanente avec Dieu qui a été le principe de sa vie, (Jean 5.19,30 ; 14.10 ; 17.21) c'est la démonstration seule évidente que nous sommes en communion avec lui, et que l'amour de Dieu, notre amour pour Dieu, est véritablement parfait en nous (verset 5) car cet amour seul se plaît dans la volonté de Dieu, et seul il peut l'accomplir. (Comparer versets 7-11)
    - Il est bien évident, du reste, que Jean considère ici la vie chrétienne à son point de vue idéal ; car il ne peut pas se mettre en contradiction avec ce qu'il vient de dire. (1Jean 1.8-10) Mais cet idéal, quiconque le reconnais et y tend de toutes ses forces, avec la grâce de Dieu, celui-là connaît Dieu. (versets 3,4,13)
  • 2.7 Bien-aimés, je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien, celui que vous aviez dès le commencement ; ce commandement ancien, c'est la parole que vous avez entendue. Expression du tendre amour de l'apôtre, qui doit faire pénétrer ses paroles au fond du cœur de ses lecteurs.
    - Au lieu de : Bien-aimés (Sin., B. A, C, versions), le texte reçu porte : Frères.
  • 2.8 Toutefois, c'est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous ; parce que les ténèbres se dissipent, et que la véritable lumière luit déjà. Ce commandement qui n'est pas nouveau, qui est ancien, et qui toutefois, sous un autre rapport, est nouveau, c'est évidemment le commandement de l'amour, ainsi nommé par Jésus. (Jean 13.34 ; comparez ci-dessous 1Jean 2.9-11 ; 3.11 ; 4.7 ; Jean 15.12).
    Il est ancien, car les chrétiens auxquels écrit Jean l'avaient dès le premier moment où ils ont connu l'Evangile, dès le commencement. (verset 7) C'était même là l'essence de la parole évangélique qu'ils ont entendue (Le texte reçu répète ici les mots : dès le commencement, contre le témoignage de Sin., B. A, C.)
    Et pourtant ce commandement est nouveau, non pas seulement, selon l'interprétation de Calvin, parce qu'il faut le pratiquer toujours de nouveau, mais parce que, comme l'exprime clairement notre apôtre, les ténèbres passent et que la véritable lumière luit déjà.
    Les ténèbres, c'est l'état de l'humanité avant l'apparition de Christ, (Jean 1.5) c'est la vie de l'homme naturel, où domine l'égoïsme ; (Matthieu 6.22,23) la lumière, c'est la révélation de Dieu qui est lumière, (1Jean 1.5) et spécialement celui qui est le porteur de cette révélation, Jésus-Christ, (Jean 1.8,9,8.12,Romains 13.12-14 ; 2Corinthiens 4.6 ; Ephésiens 5.8-13 ; Colossiens 1.12,13) qui nous rend capables d'aimer.
    On peut connaître l'Evangile sans avoir encore éprouvé dans son cœur toute la portée, la beauté, la douceur du commandement de l'amour ; mais que le cœur change, que la vie chrétienne se développe dans la communion du Sauveur et du Dieu qui est amour, alors ce commandement divin devient tout nouveau ; il le devient tous les jours davantage, et il le deviendra surtout quand l'amour aura atteint la perfection.
    - Ce qui prouve encore que cette interprétation est la vraie, ce sont les mots qu'ajoute l'apôtre : ce qui est vrai en lui et en vous, en lui, car Christ a vécu de cette vie nouvelle de l'amour, il l'a créée dans le monde, et en vous, car les chrétiens peuvent et doivent la vivre dans la communion avec Christ.
    - Il est d'autres interprétations de ce passage qui nous paraissent moins en harmonie avec l'ensemble du texte. Ainsi par le commandement nouveau les uns entendent le devoir de vivre comme Christ a vécu (verset 6) d'autres l'ensemble de la doctrine et de la vie chrétiennes.
    En admettant qu'il s'agit du commandement de l'amour quelques exégètes pensent qu'il est ancien, parce qu'il a été donné par Moïse, (Lévitique 19.18) et nouveau depuis l'Evangile. Bien plus, on a dit qu'il était ancien, parce que Dieu l'a implanté au cœur de l'homme, en créant celui-ci à son image. (Comparer Jean 13.34, note.)
  • 2.11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. Le contraste entre la lumière et les ténèbres désignait ci-dessus (1Jean 1.5-7) 1'opposition absolue qu'il y a entre Dieu et le péché dans toutes ses manifestations. (Comparer Jean 3.19-21, notes.)
    Aimer ses frères, être avec les enfants de Dieu dans une communion intime, vivante, dévouée, c'est, avec yeux de Jean, une preuve qu'on est et demeure en communion avec Dieu, qui est lumière et amour.
    La lumière divine nous pénètre elle éclaire notre chemin et nous ôte toute (grec) occasion de chute, toute occasion de pécher, dans nos rapports avec nos frères. Tel est le sens de ce mot. (Jean 11.9,10)
    D'autres l'entendent, avec moins de raison, du scandale que nous donnons au prochain. (Matthieu 18.7)
    A côté de l'amour, Jean ne connaît que la haine, car pour lui l'indifférence de l'égoïsme n'est pas autre chose que la communion avec les ténèbres. L'une ou l'autre de ces dispositions décident de la vie morale : celle-ci sera tout entière lumière ou ténèbres, selon que l'une ou l'autre domine.
    Celui qui marche dans les ténèbres, et risque ainsi de faire une chute, (verset 10) ne sait, d'une manière générale, où il va ; (Jean 12.35) parce qu'il refuse de voir, il est peu à peu privé de la faculté de percevoir la lumière : les ténèbres ont aveuglé ses yeux. (Jean 12.40 ; Esaïe 6.10)
  • 2.12 Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous ont été pardonnés à cause de son nom. 12 à 17 Se garder de l'amour du monde.
  • 2.14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu Celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. L'appellation : Petits enfants, répétée de verset 1, s'applique à tous les chrétiens, sans distinction.
    Ils ont obtenu le pardon de leurs péchés à cause de son nom, du nom de Jésus-Christ, de ce nom par lequel il s'est révélé à eux comme le Sauveur.
    Ensuite, pour rendre son exhortation plus incisive, l'apôtre interpelle ses lecteurs selon leurs divers âges : pères, jeunes gens. Ces termes sont pris au sens propre, et non comme désignant divers degrés de l'expérience chrétienne.
    - Jean dit trois fois : je vous écris, et trois fois : je vous ai écrit (selon Sin., B. majuscules).
    Quelques interprètes pensent que le verbe au passé se rapporte à ce qui précède dans l'épître, le verbe au présent à ce qui va suivre.
    D'autres voient dans ce changement de temps, comme dans la répétition des assurances données aux pères et aux jeunes gens, l'intention de l'auteur de confirmer ce qu'il vient de dire pour l'affermissement de leur foi : "Je vous l'écris et je n'ai rien à en retrancher, je vous l'ai écrit, cela subsiste." (Comparer une expression semblable dans Jean 19.22).
    Quelques interprètes pensent que le mot j'écris se rapporte à cette lettre, et le mot j'ai écrit, à un autre ouvrage de l'apôtre, à l'Evangile ou à une lettre perdue.
    Beaucoup plus naturelle est l'explication qui admet que le présent se rapporte à la lettre dans son ensemble ou à l'acte même d'écrire, (1Jean 1.4 ; 2.1) et le passé à ce qu'il a déjà écrit dans cette lettre et spécialement aux dernières paroles, (versets 3-11) qui présentent l'obéissance aux commandements de Dieu, notamment à celui de l'amour fraternel, comme la condition essentielle de la vie en Dieu. Pour posséder celle-ci, les chrétiens doivent remplir une autre condition, négative, que Jean va indiquer. (versets 15-17)
    - Quant aux grâces spéciales que l'apôtre rappelle a ses frères pour leur affermissement, il présente d'abord à tous (mes petits enfants, verset 12) l'assurance du pardon de leurs péchés à cause du nom de Jésus ; car cette assurance seule, avec la paix et la liberté qu'elle procure, peut élever le chrétien audessus de tous les doutes, le préserver de tous les dangers, en lui donnant un filial accès auprès de Dieu qui est sa force.
    Aux pères, l'apôtre rappelle deux fois (versets 13,14) qu'ils ont eu le bonheur de connaître (versets 5,6, note) depuis longtemps le Sauveur, Celui qui est dès le commencement, (1Jean 1.1) et de faire déjà l'expérience de sa fidélité et de son amour. Comment donc ne pas se confier en lui jusqu'à la fin ?
    Aux jeunes gens, il redit deux fois (versets 13,14) que, malgré la puissance des tentations qui assaillent leur âge, ils ont vaincu le malin, (1Jean 3.12 ; 5.18,19) qu'ils sont forts en Dieu (Luc 11.21 ; Ephésiens 6.10) et par sa parole qui demeure en eux. (2Timothée 2..) Comment maintenant deviendraient-ils lâches pour le combat, perdant ainsi tous les fruits de leurs victoires ?
    Enfin, aux chrétiens de tout âge, qu'il embrasse de nouveau dans ce terme de tendresse : petits enfants, l'apôtre aime à rappeler qu'ils ont eu, dès leur entrée dans la vie, l'immense privilège de connaître Dieu comme un tendre Père dont l'amour réclame justement tout leur cœur, toute leur vie. Que ces paroles devaient être puissantes pour tous, venant d'un apôtre qui avait vieilli dans les combats où il encourage ses frères !
  • 2.16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Voici maintenant l'exhortation qui découle de ce qui précède, et qui, selon le contexte et selon la nature des choses, s'adresse surtout aux jeunes gens. (verset 14)
    Le monde, l'amour du monde, le Père, l'amour du Père : telle est la grande antithèse que l'apôtre établit ici et dont les deux termes, considérés comme les objets de notre amour, s'excluent absolument.
    Mais pour ne pas abuser de ce précepte, ce qui arrive si fréquemment, il faut se faire une idée juste de ce que Jean appelle le monde. Il n'entend point par là l'univers créé, œuvre de Dieu, où se manifestent sa sagesse, sa puissance et sa bonté ; (Romains 1.20) car nous pouvons, nous devons l'aimer, comme les hommes de Dieu qui le chantent dans leurs cantiques. (Psaumes 19 ; Psaumes 104)
    Il ne désigne point non plus les hommes qui sont encore du monde ; (1Jean 3.13,5.19) car, dans ce sens, Dieu lui-même "a aimé le monde," (Jean 3.16) et nous devons l'aimer comme il l'aime, c'est-à-dire nous efforcer de le sauver, ce qui ne peut avoir lieu sans amour.
    Par ce mot, de même que Paul par l'expression "le siècle présent," (Romains 12.2 ; Galates 1.4 ; 2Timothée 4.10, etc.) Jean entend l'esprit charnel, mauvais, corrompu, qui, depuis la chute, règne parmi les hommes du monde, avec toutes les choses indifférentes en elles mêmes que cet esprit rend funestes en les pénétrant et en les assujettissant à son service.
    Le même objet, la même action, la même jouissance peuvent être du monde ou n'en être pas, selon l'esprit qu'on y apporte. En un mot, tout est monde, même les choses les plus saintes en apparence, là où n'est pas l'amour de Dieu, occupant la première place ; et là où est cet amour, rien n'est monde, car il exclut naturellement, nécessairement, tout ce qui, par sa nature, est incompatible avec lui.
    Mais l'apôtre lui-même précise sa pensée (verset 16) en réduisant à trois chefs principaux les choses qui sont dans le monde, qu'il a prescrit à ses lecteurs de ne point aimer ; et ces trois chefs ne sont pas trois objets particuliers de nos affections, mais trois passions ou convoitises, qui donnent à tout ce qu'elles affectent ce caractère de mondanité.
    D'abord, la convoitise de la chair, par où il faut entendre, toute action, tout désir, toute pensée tendant à la jouissance des sens, et dont est remplie l'âme vide de l'amour de Dieu. (Comparer le développement de cette antithèse dans Galates 5.16-25) Celui qui cherche dans la satisfaction de la chair son trésor (son souverain bien), y met tout son cœur. (Matthieu 6.21)
    Ensuite, la convoitise des yeux, qui éveille, par le moyen de la vue, la convoitise de la chair. En effet, par cela seul que le mal règne dans le monde aussi bien que dans le cœur, tout ce que l'homme voit est propre à exciter la convoitise, et ainsi il y a perpétuellement action et réaction entre la double puissance du mal en nous et hors de nous. Même quand elle n'aboutit pas au péché de la chair, la convoitise des yeux est coupable au jugement de Dieu. (Matthieu 5.8) D'autres interprètes entendent la convoitise des yeux de tout désir du bien d'autrui (Exode 20.17) et l'identifient avec l'amour de l'argent.
    - Les biens de ce monde non seulement excitent les désirs de l'homme et lui fournissent le moyen de satisfaire ses convoitises ; mais, quand il les possède il en tire vanité, il se fait un piédestal de sa fortune, de ses talents, de sa beauté. C'est là ce que l'apôtre appelle l'orgueil de la vie.
    Le mot que nous traduisons par orgueil, se retrouve, au pluriel, Jacques 4.16, dans le sens de "pensées orgueilleuses ;" un substantif de la même racine signifie : vain, vantard. (Romains 1.30 ; 2Timothée 3.2) Quant au terme rendu par vie, il désigne proprement ce qui sert à entretenir la vie. (1Jean 3.17 ; Marc 12.44)
    La disposition contre laquelle l'apôtre met en garde est donc la fausse sécurité, l'orgueilleuse assurance de l'homme qui possède des biens en abondance. (Luc 12.19) Elle est à la fois dangereuse et coupable, parce qu'elle nous porte à croire que nous pouvons nous passer de Dieu, à oublier par conséquent Dieu et la vie éternelle, à faire des biens terrestres des idoles, à nous adorer nous-mêmes, à rendre hommage, en un mot, au prince de ce monde.
    - Que tout ce qui est dans le monde, et qui porte ces caractères, ne soit pas du Père, c'est là une vérité évidente en elle-même ; par conséquent, quiconque aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui.
    - On retrouve, en quelque mesure, ces trois convoitises dans la tentation en Eden (Genèse 3.6) et dans la tentation de Jésus au désert (Matthieu 4.3-10)
  • 2.17 Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. Le monde passe, (1Corinthiens 7.31) tout ce qu'il renferme, tout ce dont l'homme jouit et s'enorgueillit, périt, et sa convoitise aussi ; ce mot de convoitise est pris ici pour l'objet de la convoitise, des désirs terrestres et charnels.
    "Or si, lorsque tout ce que l'homme a aimé sur la terre passe et périt, il se sent saisi déjà de cette solitude, de cet abandon sans consolation et sans espérance qui est si horrible, que sera ce quand lui-même, livré sans retour à une misère sans espérance, portant en lui sa convoitise sans objet, il sera comme dévoré d'une soif ardente que rien ne pourra étancher !"
    - Le triste sort que se préparent ceux qui s'attachent à un monde périssable est mis en évidence par le terme opposé du contraste : celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement ; car il a sa vie en Dieu même, en qui rien ne passe et rien ne périt.
  • 2.18 Petits enfants, c'est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire qu'un antéchrist vient, aussi y a-t-il maintenant beaucoup d'antéchrists ; par là nous connaissons que c'est la dernière heure. 18 à 27 Se garder des antéchrists.
    Les pensées que Jean vient d'exprimer sur l'amour du monde et sur le renoncement à un monde qui passe, (versets 15-17) reportent naturellement son esprit sur les derniers temps, et sur les adversaires de la vérité qui, entraînés précisément par l'amour du monde, doivent faire alors leur œuvre de ténèbres.
    L'apôtre se sent pressé d'avertir sérieusement ses lecteurs des dangers qui les menacent et de décrire, dans leurs traits principaux, les séducteurs qui déjà sont parmi eux, afin qu'étant sur leurs gardes ils ne s'y laissent pas tromper.
    - Par la dernière heure ou les derniers jours, (Hébreux 1.1 ; 1Pierre 1.20) expression non moins fréquemment usitée dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, (Esaïe 2.2 ; Actes 2.16 et suivants) les auteurs sacrés entendent toujours l'économie du règne de Dieu qui s'ouvre avec l'établissement de l'Evangile, et dont la durée était inconnue des apôtres, Jésus-Christ ayant refusé de la leur révéler. (Marc 13.32 ; Actes 1.7)
    La plupart des interprètes actuels estiment que la dernière heure comme "le dernier jour," (Jean 6.39) désigne, d'une manière précise, la fin de l'économie présente et le jugement dernier. Jean, comme Pierre, (1Pierre 4.7) croyait que cette dernière heure allait venir.
    Ils en jugeaient ainsi par "les signes des temps," et en particulier par celui que Jean décrit ici, la venue d'antichrists ; (comparez 2Thessaloniciens 2) et ils insistaient sur le devoir des chrétiens d'attendre, dans une sainte vigilance, la venue du Maître, de l'attendre chaque jour.
    Se sont-ils trompés en attendant, comme imminent le retour du Seigneurs ? Si l'on veut ; mais leur ignorance des desseins de Dieu sur l'avenir les a entretenus dans une vigilante attente, et ils ont été en cela les modèles de l'Eglise entière, dont telle est la situation naturelle et nécessaire jusqu'à la venue du juste Juge. (Voir sur ce sujet 1Thessaloniciens 4.15, note.)
    Un antechrist (Sin., B. C ; texte reçu, majuscules : l'antechrist) vient, les chrétiens auxquels écrit Jean le savaient, l'avaient entendu, soit par la prédication de Paul dans l'Asie Mineure, soit par celle de Jean luimême.
    Ces deux apôtres enseignaient que, avant le retour du seigneur, toutes les puissances ennemies du Christ et de son règne se personnifieront en un seul homme qui ne sera pas seulement un adversaire du Christ, mais prétendra jouer le rôle du Christ, être le Sauveur et le roi de l'humanité, mais en attendant l'esprit d'apostasie et de mensonge se manifeste sous les formes les plus diverses ; il paraissait déjà au temps de l'apôtre en des docteurs hérétiques : (grec) plusieurs antéchrists sont devenus, se sont produits.
    Jean les caractérise dans ce qui suit. (versets 19,22,23) De ces signes avant-coureurs il conclut que la dernière heure approche : par là nous connaissons que c'est la dernière heure. L'antechrist (1Jean 4.3) est celui que Paul nomme "l'homme du péché, le fils de perdition." (Voir 2Thessaloniciens 2.1-12, notes.)
  • 2.19 Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres ; car s'ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c'est afin qu'il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. L'apôtre enseigne, comme Paul, (2Thessaloniciens 2.1 et suivants) que l'antéchrist et ceux qui sont animés de son esprit sortent du milieu de l'Eglise même.
    Jésus appelle les faux docteurs des loups revêtus de peaux de brebis. (Matthieu 7.15 ; Actes 20.29,30)
    Cette circonstance les rend plus dangereux. Les âmes peu éclairées, mal affermies dans la grâce, se laissent prendre à des apparences de science ou de piété, tandis qu'elles n'éprouveraient que répulsion pour une incrédulité ou une impiété déclarées. Jean exprime encore une double vérité bien importante.
    D'une part, les vrais membres de l'Eglise, qui est le corps de Christ, ne l'abandonnent jamais, Ils ne succombent point dans les temps d'épreuve où le Seigneur crible le froment : douce et puissante consolation pour eux à la vue des défections !
    Mais, d'autre part, il faut que ces défections aient lieu afin qu'il soit manifesté avec évidence qu'il y a dans l'Eglise des membres qui en sont les ennemis secrets, et que les âmes sincères soient excitées à la vigilance et à la prière. (1Corinthiens 11.19)
    Grec : "afin qu'ils fussent manifestés, que tous ne sont pas des nôtres." Dieu veut qu'ils soient ainsi connus, démasqués. Leurs chutes sont des jugements anticipés, qui annoncent le grand triage du dernier jour, après lequel il n'y aura plus ni mélange, ni confusion ni séduction possible.
  • 2.20 Et vous, vous avez une onction de la part du Saint, et vous savez toutes choses. Voilà le vrai préservatif contre les séductions des faux docteurs : l'onction du Saint, administrée par le Saint, (verset 27) c'est-à-dire par Dieu (Jean 17.11) ou par Christ, (Apocalypse 3.7) qui, en donnant l'Esprit, donne la vie, la réalité divine, l'expérience personnelle de la vérité révélée par la Parole.
    L'huile sainte, (Exode 29.7 ; 30.31) dont on oignait, sous l'ancienne alliance, les prophètes les sacrificateurs, les rois, était l'image de l'Esprit de Dieu. Christ, l'Oint par excellence a reçu l'Esprit dans sa plénitude ; (Actes 10.38 ; Matthieu 3.13, note) et ce même Esprit, qu'il possède sans mesure, il en oint aussi ceux qui lui sont unis par une foi vivante, (Jean 1.16) en sorte que, par cette onction, ils savent toutes choses, tout ce qui appartient au salut éternel de l'âme, et acquièrent un discernement sûr de la vérité et de l'erreur.
    Vous savez toutes choses, est la leçon de la plupart des majuscules, des versions et des Pères.
    - Sin., B. portent : Vous savez tous, vous avez tous la connaissance.
    Les critiques modernes adoptent généralement cette dernière leçon. Mais n'est elle pas une correction provenant de ce que l'autre expression paraissait trop hyperbolique ? D'autre part, il se pourrait aussi qu'on ait écrit : vous savez toutes choses, pour que le verbe ne fût pas sans objet, et parce que tous paraissait inutile.
  • 2.21 Je vous ai écrit, non parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et que vous savez que nul mensonge ne provient de la vérité. On trouve dans les premiers mots de ce verset la même tournure qu'aux verset 12 et suivants Je vous écris ces choses non parce que vous ignorez la vérité, mais parce que vous la connaissez, et qu'ainsi je n'ai qu'à vous la rappeler pour vous mettre sur la conscience d'agir en conséquence et vous faire sentir votre responsabilité.
    - Aucun mensonge (grec) n'est de la vérité, ne peut venir de la même source, ni être inspiré par le même Esprit (Jean 8.44) que la vérité. Vous reconnaîtrez donc les conséquences fausses qu'on voudrait déduire de la vérité, ce qui est la méthode la plus subtile, la plus dangereuse des séducteurs.
  • 2.22 Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Le menteur par excellence, auquel l'apôtre pensait en disant : "Vous savez que nul mensonge ne vient de la vérité," c'est l'antéchrist ; mais ceux qui sont animés de son esprit (verset 18) sont menteurs comme lui.
    Le Christ, l'Oint, le Messie divin, la Parole éternelle faite chair en Jésus de Nazareth. (Jean 20.31)
    Plus tard, (1Jean 4.2) l'apôtre précisera davantage cette négation de la vérité divine concernant la personne de Christ.
    Dès les temps de l'apôtre, et à travers tous les âges de l'Eglise jusqu'à nos jours, il y a eu deux manières, qui paraissent opposées, mais qui proviennent au fond de la même erreur, de nier que Jésus soit le Christ ou de "nier le Fils." (verset 23)
    L'une consiste à admettre sa divinité, en niant son humanité réelle (ainsi, dès les temps apostoliques, de faux docteurs enseignaient qu'il n'avait éprouvé nos besoins, nos souffrances et la mort qu'en apparence, prétendant que le contraire eût été indigne de Dieu), l'autre consiste à admettre son humanité vraie, mais en niant, à des degrés divers, sa divinité.
    Avec l'une ou l'autre de ces erreurs, on supprime la personne de l'Homme-Dieu, et dés lors on n'a plus réellement en Jésus, le Christ le Sauveur, le Médiateur entre Dieu et les hommes. L'Evangile est sapé par sa base ; Jean appelle cela un mensonge.
  • 2.23 Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. Il n'y a donc ni connaissance de Dieu comme Père ni communion avec lui pour quiconque nie le Fils ; de fait, il nie aussi le Père : car le Fils est le seul chemin qui conduise au Père. (Jean 14.6)
    - Les mots : celui qui confesse le Fils a aussi le Père, qui ne sont pas dans le texte reçu, se lisent dans la plupart des documents.
    Il faut bien remarquer cette expression : avoir le Père, le posséder par une communion vivante, ce qui est plus que le connaître. (Jean 14.23)
  • 2.24 Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez, vous aussi, dans le Fils et dans le Père. Ce verset dit d'une manière positive ce que le précédent exprimait négativement, et de plus l'apôtre applique directement à ses lecteurs cette profonde vérité.
    Si ce qu'ils ont entendu dès le commencement, (comparez verset 7) savoir que la Parole éternelle a été faite chair en Jésus Christ, (1Jean 1.1-4,Jean 1.18) demeure en eux par une foi vivante, cette vérité ne sera point une croyance stérile, une spéculation de leur intelligence, mais elle deviendra en eux une communion réelle et intime avec le Fils et par lui avec le Père. (Jean 14.20-24 ; 17.21)
    "Dieu manifesté en chair" est le "grand mystère de piété." (1Timothée 3.16)
  • 2.25 Et voici la promesse que lui-même nous a faite : la vie éternelle. Cette remarque confirme et complète ce qui précède : demeurer dans le Fils et dans le Père, c'est obtenir l'accomplissement de la promesse faite par le Père ou par le Fils, c'est posséder la vie, la vie éternelle, qui commence dès ici-bas par cette communion divine, pour s'épanouir dans la perfection à venir.
    On peut se demander s'il faut rattacher le pronom lui-même au Père (Jacques 1.12) ou au Fils, (Jean 3.15 ; 6.40 ; 10.28 ; 17.2) cette dernière attribution est plus conforme à la pensée de Jean.
  • 2.27 Et quant à vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous ; et vous n'avez pas besoin que personne vous instruise : mais comme sou onction vous instruit de toutes choses, et qu'elle est véritable, et n'est pas un mensonge, selon qu'elle vous a instruits, demeurez en lui. A tous les artifices des faux docteurs, (verset 26) l'apôtre se contente d'opposer une fois encore, (comparez verset 20) l'onction que ses lecteurs ont reçue de Dieu.
    Elle suffira pleinement à les préserver, car elle demeure en eux. Cette onction, réalité divine, fait d'expérience qui a transformé leur cœur et leur vie, est véritable. Elle n'est pas un mensonge. Ils en ont le vivant témoignage en eux-mêmes.
    Son onction (grec l'onction de lui, Sin., B. C ; le texte reçu, avec A et quelques majuscules, porte : cette même onction) les instruit ; (Jean 14.26 ; 16.13 ; 1Corinthiens 2.12 ; 12.10) ils n'ont pas besoin d'autre enseignement.
    Mais, ajoute l'apôtre, comme elle vous instruit de toutes choses et selon qu'elle vous instruit, demeureZ en lui.
    Telle est la leçon de Sin., B. A, C ; le texte reçu porte : Vous demeurerez en lui. La leçon des principaux manuscrits peut aussi se traduire par l'indicatif : Vous demeurez en lui. Ce serait une affirmation répondant à celle qui précède : L'onction demeure en vous.
    - Demeurer en lui, tout est là.
  • 2.28 Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui ; afin que, lorsqu'il sera manifesté, nous ayons de l'assurance, et que nous ne soyons pas confus loin de lui, à son avènement. EN VUE DE L'AVENEMENT DU SEIGNEUR, LES ENFANTS DE DIEU DOIVENT PRATIQUER LA JUSTICE ET L'AMOUR FATERNEL. Ch. 2 :28 à 4 :6
    2 :28 à 3 :10 Enfants de Dieu, nous devons avoir une vie sans péché.
    Et maintenant, à la "dernière heure." (verset 18)
    - Afin que nous ne soyons pas confus loin de lui à son avènement, que nous ne soyons pas rejetés avec honte loin de lui, ou : "que nous n'ayons pas à nous éloigner de lui, couverts de honte." (Stapfer, Weiss.)
    L'apôtre pense à l'avènement de Christ, à son retour glorieux pour le jugement, (comparez Colossiens 3.4) et non à la présence de Dieu comme plusieurs interprètes le concluent de verset 29, où Dieu est sujet.
    Il veut que nous ayons alors une pleine assurance. (1Jean 4.17 ; Philippiens 1.20 ; Ephésiens 3.12)
    Lorsqu'il sera manifesté ; le texte grec (Sin., B, A, C) porte : S'il est manifesté, mais cette tournure ne met pas en doute que la manifestation ait lieu, elle fait ressortir son imminence.
  • 2.29 Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que tout homme aussi qui pratique la justice est né de lui. La perspective du jugement, qu'il vient d'entrouvrir, (verset 28) élève la pensée de l'apôtre vers Dieu qui est juste.
    La justice, qui est l'essence de Dieu, confond le pécheur et ne lui permet pas d'avoir de l'assurance. (verset 28)
    Mais les chrétiens doivent reconnaître que tout homme aussi (Sin, A C.) qui pratique la justice est né de lui.
    Or ils font la justice ; ils sont donc des enfants de Dieu, nés de lui, ressemblant à leur Père qui est juste (la même vérité intime et profonde est exprimée au sujet de l'amour : 1Jean 4.7), et, par conséquent, ils n'ont pas à craindre d'être confus à l'avènement du juste Juge.
    Plusieurs interprètes entendent ici par celui qui est juste, non Dieu le Père, mais Christ, dont l'apôtre parle au verset précédent comme du Juge. Mais l'expression nés de lui, se rapporte toujours, à Dieu. (Jean 1.13)
    Cette consolante assurance conduit maintenant Jean à parler de "l'amour du Père et des glorieux privilèges des enfants de Dieu."
  • 1 Jean 3

  • 3.1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. C'est pour cela que le monde ne nous connaît point, parce qu'il ne l'a point connu. Chapitre 3.
    Sin. porte : "Nous a témoigné, c'est pourquoi le monde ne vous connaît pas."
    B porte : vous la première fois, nous la seconde.
    - Voyez ! Il faut considérer fréquemment la beauté, la douceur, la gloire d'un tel titre, la grandeur d'un tel privilège.
    Et pour concevoir quelque chose de l'amour que le Père nous a témoigné (grec nous a donné), en nous appelant de ce nom, il faut nous demander :
    Qui éprouve cet amour ? le Dieu saint et juste.
    Qui en est l'objet ? des pécheurs, "enfants de colère." (Ephésiens 2.3 ; Romains 5.8)
    Qui nous a assuré cette grâce ? Jésus, en nous aimant jusqu'à la mort de la croix, et en nous régénérant par l'Esprit, de sorte que nous sommes "nés de Dieu", (1Jean 2.29 ; Jean 1.12,13) et que notre titre d'enfants de Dieu exprime une réalité intime et profonde.
    - C'est cette réalité qu'affirment les mots : et nous le sommes qui se lisent dans Sin, B. A, C, après ceux-ci : que nous soyons appelés enfants de Dieu. Cette leçon est admise par tous les critiques. Nous n'avons pas seulement le titre, mais la qualité qu'il énonce. (Romains 8.16) Au reste, la même pensée se retrouve à verset 2.
    - Jean a été conduit à parler de ce grand privilège des enfants de Dieu par la parole du verset qui précède : (1Jean 2.29) "il est né de Dieu," et il déduit plus loin la conséquence pratique de ce privilège, savoir la régénération et l'entière sanctification de ceux que Dieu a ainsi aimés et qui sont destinés à lui devenir semblables et à le voir tel qu'il est. (verset 2 et versets 3-10)
    Par là, l'apôtre rentre dans son sujet : la communion avec Dieu, au moyen de la sainteté et de l'amour. (1Jean 1.3-10 ; 2.1-17)
    Que le monde (1Jean 2.15,16, note) ne nous connaisse point, cela est naturel puisqu'il n'a point connu Dieu, (Jean 17.26) il ne saurait donc connaître ceux qui, nés de lui, portent son image et sont animés de son Esprit.
    Et cette profonde opposition entre le monde et Dieu (1Jean 2.15-17 ; Jean 14.17 ; 15.18-21) doit leur faire sentir plus encore la grandeur de l'amour dont leur Père céleste les a aimés.
  • 3.2 Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. L'intime félicité d'être enfants de Dieu, n'est pas un bien qui nous soit promis dans un lointain indéterminé : nous le sommes maintenant, par la foi en Jésus et par la régénération du cœur ; (Jean 1.12,13 ; Romains 8.15,16) et cependant nous sommes, non seulement ignorés, méconnus du monde, (verset 1) mais environnés de ténèbres, soumis à bien des misères ; notre glorieuse destination n'a pas encore été manifestée ; (Romains 8.24,25 ; 1Corinthiens 2.9) nous avons de plus grandes choses à attendre.
    Le texte reçu porte : Mais nous savons...Cette particule manque dans Sin., B. A C.
    On peut traduire : quand il sera manifesté, (1Jean 2.28) et alors il s'agit de Jésus-Christ, que nous verrons tel qu'il est, ou bien : "quand cela sera manifesté," c'est-à-dire ce que nous serons et alors, Celui que nous verrons tel qu'il est, c'est Dieu, le Père qui nous a aimés comme ses enfants. (verset 1)
    Même si, à cause de la proposition qui précède, on traduit : quand cela aura été manifesté les mots : nous le verrons tel qu'il est et nous lui serons semblables, peuvent se rapporter à Christ. La mention du retour de Christ (1Jean 2.28) rend cette explication probable.
    Paul (Romains 8.17,29 ; 1Corinthiens 15.49 ; Philippiens 3.21) enseigne de même que nous serons transformés à la ressemblance de Christ. Il faut remarquer du reste que dans maint passage, (1Jean 2.3-6,8,20,28,29) on ne saurait dire si Jean parlé du Père ou du Fils, tellement les deux sont unis dans sa pensée. Ce sera la gloire et la félicité des enfants de Dieu de voir tel qu'il est, face à face, dans la plus intime et la plus parfaite communion, Celui qu'ils ne voient ici-bas que des yeux de la foi, comme dans un miroir, obscurément (Jean 17.24 ; 1Corinthiens 13.12 ; 2Corinthiens 5.7 ; Apocalypse 22.3,4 ; comparez Matthieu 5.8)
    Mais à cela l'apôtre ajoute une pensée admirable de vérité et de profondeur : c'est que la contemplation immédiate de Dieu nous rendra semblables à lui. "Semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est ;" c'est le principe même de notre transformation, non pas le fait seulement duquel nous pouvons conclure que cette transformation aura lieu.
    Par cette contemplation et cette communion, notre être tout entier se pénétrera si bien de la nature divine, que nous serons par degrés transformés à sa ressemblance, (comparez 2Corinthiens 3.18) sans jamais cesser d'être distincts de lui, dans une vivante personnalité.
    "Dieu est la vie, ainsi nous vivrons ; Dieu est amour, donc nous aimerons ; Dieu est juste, nous serons remplis de justice ; Dieu est éternellement bienheureux, nous jouirons d'un bonheur pareil." Luther.
  • 3.3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie soi-même, comme lui est pur. La joie d'être enfant de Dieu et héritier de sa gloire pourrait demeurer stérile pour la vie chrétienne ; l'apôtre a soin de rappeler qu'un chrétien, avec cette espérance de voir Dieu, ne saurait rester asservi au péché.
    Ce qu'il espère, c'est d'arriver à la ressemblance avec Dieu ? qui est incompatible avec toute souillure du péché. (2Corinthiens 7.1 ; 2Pierre 3.13,14)
    "Commençons dès maintenant à former les traits de cette ressemblance qui nous est promise, si nous voulons la porter dans le ciel." Quesnel.
    L'expression : se purifier, est empruntée aux usages du culte israélite ; (Jean 11.55) le chrétien s'approche du vrai sanctuaire et participe au sacrifice seul efficace. (Jean 17.17,.)
  • 3.4 Quiconque commet le péché, transgresse aussi la loi ; et le péché est la transgression de la loi. Grec : Quiconque fait le péché, fait aussi la transgression, et le péché est la transgression.
    Celui qui fait le péché a beau se rattacher à l'Eglise et se prétendre enfant de Dieu : il y a incompatibilité absolue entre la communion de Dieu et le péché ; (Matthieu 7.23) car Dieu, loin de laisser à l'homme le jugement arbitraire de ce qui lui déplaît ou lui est agréable, a manifesté sa sainte volonté par la loi.
    Comment donc, en transgressant volontairement cette loi, en foulant aux pieds cette volonté, espérer être en communion avec Dieu, être enfant de Dieu ? C'est au contraire se mettre en pleine révolte contre lui.
    Le Nouveau Testament tout entier suppose ou proclame la valeur permanente de la loi, comme expression de la sainte volonté de Dieu.
  • 3.5 Et vous savez que celui-là a été manifesté afin qu'il ôtât les péchés, et il n'y a point en lui de péché. Nouveau motif de ne point pécher : le but de toute l'œuvre de la rédemption, aussi bien que la parfaite sainteté dont le Rédempteur a donné l'exemple, (verset 3) nous pressent d'avancer dans la sanctification.
    - La pensée du Sauveur occupe tellement l'esprit de Jean, qu'il parle de lui sans le nommer. (Lui, celui-là : 1Jean 2.6 ; 3.3,7,16)
    - L'expression : a été manifesté, s'applique à la première apparition de Jésus sur la terre, à toute sa vie ici bas. (verset 8) Jean emploie le même terme pour désigner sa seconde venue. (verset 2)
    - Les péchés est la leçon de B. A, admise par les éditeurs modernes. Sin., C, majuscules portent, avec le texte reçu : nos péchés.
    Jésus a ôté les péchés en les portant, en les expiant sur la croix. (Jean 1.29, 2e note.) Mais il les ôte aussi du cœur et de la vie de ceux qui s'approprient son sacrifice. (verset 6 ; comparez 1Pierre 2.24)
  • 3.6 Quiconque demeure en lui ne pèche point : quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu. Ces affirmations absolues, de même que celles de versets 8,9, paraissent être en contradiction directe avec 1Jean 1.8,9, non moins qu'avec le reste des Ecritures et toute l'expérience des chrétiens les plus avancés.
    Mais il faut remarquer que le mot pécher signifie proprement "manquer le but," et peut s'appliquer, non à un acte mais à l'état habituel de l'âme : celui qui pèche, c'est celui qui a manqué sa destination, qui n'est point en communion avec Dieu, qui vit dans le péché.
    Qu'est-ce qui "règne" dans l'âme (Romains 6.12,14) et domine dans la vie ? Si c'est le péché, c'est-à-dire les actes contraires à la volonté de Dieu, à sa loi, (verset 4) l'homme n'a point vu le Sauveur des yeux de la foi ; il ne l'a point connu ; (1Jean 2.2-6, note) il est "du diable," dont Jésus-Christ a détruit les œuvres (verset 8)
    Pécher, dans ce sens ce n'est donc pas commettre involontairement, par faiblesse, par surprise, quelque acte contraire à la loi de Dieu, car alors les paroles de Jean ne laisseraient à aucun chrétien la moindre espérance de salut sans compter que l'apôtre se contredirait luimême.
    Pécher c'est vivre dans une révolte habituelle contre la volonté de Dieu, ou du moins transgresser sa loi sciemment, volontairement, et en y trouvant son plaisir. Toutefois, comme la limite entre les deux sens du mot pécher n'est pas tracée d'une manière bien précise dans la pratique de la vie, comme il y a toujours lieu à de funestes illusions, il est probable que Jean s'est, à dessein, exprimé en termes absolus, sans aucune restriction, afin de prévenir toutes les erreurs possibles. (Voir la note qui suit.)
    Le caractère absolu de cette affirmation : il ne pèche point, se trouve du reste tempéré par la désignation du sujet : quiconque demeure en lui. En tant que le pécheur demeure en son Sauveur, il ne pèche plus ; dès qu'il sort de la communion de Christ, il retombe dans le péché. (Comparer verset 9, note.)
  • 3.7 Petits enfants, que personne ne vous égare ; celui qui pratique la justice est juste, comme celui-là est juste. Ainsi, point d'illusions : celui-là seul qui fait la justice (grec comme verset 10 et 1Jean 2.29, note), c'est-à-dire qui exerce et pratique dans toute sa plénitude, en pensées et en actions, la volonté de Dieu telle qu'il nous l'a révélée par sa loi, celui là seul est juste, comme le Sauveur lui en a donné l'exemple, et le chrétien ne doit se contenter de rien moins que cela. (verset 3)
    C'est le but, l'idéal qu'il est appelé à poursuivre constamment. (1Jean 2.6)
    - Il ne s'agit point ici de ce qui rend l'homme juste ou le justifie devant Dieu, mais de la justice intérieure, de la sainteté.
  • 3.8 Celui qui commet le péché est du diable ; car dès le commencement le diable pèche. Voici pourquoi le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu'il détruisît les œuvres du diable. Est conduit par lui, animé de son esprit. (Jean 8.44, 1re note.)
    Depuis que le péché est dans le monde. (Genèse 3.1 et suivants ; Jean 8.44, 2e note).
    Le Fils de Dieu et le diable sont en lutte c'est à l'action du diable que Jésus lui-même a attribué l'hostilité des Juifs, (Jean 8.41) la trahison de Judas, (Jean 6.70) les souffrances de sa passion, (Jean 14.30) etc.
    Comment donc appartiendrait-on à Christ, si l'on fait les œuvres du diable ? L'un détruit l'autre, il faut choisir, et ne pas chercher à unir Christ et Bélial.
  • 3.9 Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché ; parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. Comparer verset 6, note.
    Jean indique ici pourquoi le chrétien régénéré ne peut plus pécher : il est né de Dieu, il y a en lui une vie qui exclut le péché, qui procède d'une tout autre source puisqu'elle a Dieu pour auteur.
    De plus, la même cause qui a opéré en lui cette transformation, cette création nouvelle, y est encore agissante ; Jean la nomme la semence de Dieu ; il entend par là sa Parole et son Esprit, moyens de la régénération. (Comparer 1Pierre 1.23, note.)
    Parce que cette semence demeure en lui, le chrétien ne peut pécher. Il est né de Dieu, il est une nouvelle création de son Esprit ; le péché apparaît dès lors dans sa vie comme une œuvre "du vieil homme, qui a été crucifié avec Christ afin que le corps du péché fût détruit," (Romains 6.6) comme un fait contraire à sa vraie nature, restaurée par le Sauveur et qui n'a que de saints désirs, des affections célestes.
    Sans doute cette affirmation : il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu, est une affirmation de la foi, plus qu'une donnée de l'expérience. Mais dans la mesure où le chrétien persévère dans cette foi, par laquelle il "se regarde comme mort au péché et comme vivant pour Dieu en Jésus-Christ," (Romains 6.11) et demeure humblement sous l'action de l'Esprit qui le sanctifie, il éprouve que la domination du péché sur son âme est brisée, que sa constitution spirituelle elle même est modifiée qu'il lui devient moralement impossible de commettre telle faute grossière, de succomber à telle tentation qui lui était autrefois habituelle, de redevenir l'esclave de tel vice dont le joug a été brisé définitivement.
    Et s'il doit encore lutter contre des manifestations plus subtiles du péché, contre une sensualité raffinée, contre l'orgueil et l'égoïsme, - cette lutte se prolonge aussi longtemps qu'il demeure dans ce "corps de mort," - il sait que la semence de Dieu demeure en lui, et qu'elle renferme une puissance infinie de vie qui finira par triompher de tout péché.
    L'assurance que ces paroles donnent à l'enfant de Dieu est bien consolante. On peut en conclure aussi que lorsqu'un homme retombe dans le péché et y persévère, cet homme n'était pas né de Dieu.
  • 3.10 En ceci sont manifestés les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est point de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. Grec : "ne fait pas la justice." (Voir verset 7, note.)
    C'est-à-dire "né de Dieu," animé de son Esprit (verset 9)
    Au-dessus de tous les autres commandements est le commandement de l'amour, qui en est l'âme ; c'est pourquoi Jean ajoute ici ce signe infaillible pour discerner si nous sommes de Dieu, oui ou non.
  • 3.11 Car c'est ici le message que vous avez entendu dès le commence- ment, que nous nous aimions les uns les autres ; 11 à 24 Enfants de Dieu, nous devons nous aimer les uns les autres.
    Ce message, (1Jean 1.5) ils l'ont entendu dès le commencement, (1Jean 2.7) c'est-à-dire dès le moment où ils eurent connaissance de l'Evangile de Jésus-Christ.
    En effet, ce commandement de s'aimer les uns les autres a été donné par le Sauveur, avant qu'il fût répété par ses disciples. (Jean 13.15,34 ; 15.12)
    - L'apôtre, pour confirmer (car) l'idée qu'il vient d'énoncer (verset 10) que "celui qui n'aime pas son frère n'est pas de Dieu," va insister, dans les versets qui suivent, sur ce côté essentiel de la vie chrétienne, non moins énergiquement qu'il ne l'a fait (versets 3-10) sur la sainteté. C'est que toute sainteté, relativement à nos frères, est renfermée dans l'amour que nous leur portons. (Romains 13.8-10)
  • 3.12 que nous ne soyons point comme Gain, qui était du malin et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Grec : Non comme Caïn était issu du malin et tua son frère. Comparer verset 8, 1e note, et Jean 8.44.
    La seule mention du crime de Caïn (Genèse 4.1-16) ne suffit pas à l'apôtre pour faire ressortir par contraste l'amour qu'il recommande ; il s'enquiert encore des causes morales de ce crime : pourquoi le tua-t-il ?
    Il l'attribue, non à la jalousie, comme le ferait attendre le récit de la Genèse, ni à la haine, comme semblerait l'exiger le contexte, (Genèse 4.13-15) mais à la valeur différente des œuvres de Caïn et d'Abel, qui tenait elle-même à ce que le premier était du malin et accomplissait les œuvres de son père. (Comparer Jean 8.38,41,44)
    Par là, l'apôtre remonte à la cause première des mauvais sentiments de Caïn contre son frère ; il rattache aussi son explication aux paroles divines qui furent adressées au meurtrier avant son crime, (Genèse 4.7) et qui indiquaient clairement pourquoi Dieu mit une si grande différence entre le sacrifice des deux frères.
    Cette différence une fois manifestée tout le reste suivit naturellement, et Caïn ne put accuser que lui-même de tout ce qui était arrivé, depuis la première cause de son péché jusqu'au châtiment qu'il attira sur lui. Dans ces deux frères se distinguent déjà les deux lignes parallèles de sentiments opposés qui se retrouveront toujours dans le monde : foi et incrédulité ; amour pour Dieu, œuvres qui lui sont agréables, et amour du péché, souvent uni à des œuvres de propre justice ; royaume de Dieu et empire du monde ; enfants de Dieu et enfants du diable.
    C'est ainsi que Jean généralise immédiatement (verset 13 et suivants) l'exemple qu'il vient de citer.
  • 3.13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. Cette haine dont ils sont les objets de la part du monde (voir sur le sens de ce mot 1Jean 2.15,16, note) ne doit pas les étonner ; elle leur montre qu'ils sont de Dieu, puisqu'ils rencontrent la même hostilité à laquelle Abel fut exposé de la part de Caïn.
    Les paroles et surtout l'exemple de leur divin Maître les avertissaient de cette opposition absolue du monde. (Jean 15.18,19)
  • 3.15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. Jean c'est si absolu dans l'énoncé des vérités qu'il exprime que parce qu'il prend ces vérités à leurs dernières profondeurs.
    Ainsi, aimer, c'est le signe certain qu'on est passé de le mort à la vie, (Jean 5.24) ou plutôt c'est la vie elle même, car celui qui aime "est né de Dieu," (1Jean 4.7) du Dieu qui est amour. (1Jean 4.8)
    Ne pas aimer, ou, ce qui est la même chose, haïr, (versets 13,15) c'est demeurer dans la mort spirituelle et morale. (verset 14)
    Et comme la haine souhaite le mal du prochain, comme elle peut conduire tout homme, aussi bien que Caïn, jusqu'au meurtre, comme Dieu regarde au cœur, siège des sentiments, et non seulement à la main qui en est l'instrument, celui qui hait son frère est réellement, aux yeux de Dieu, un meurtrier.
    Jésus-Christ a exprimé la même vérité sous une autre forme : il voit dans la haine une violation du sixième commandement. (Matthieu 5.21,22)
  • 3.16 En ceci nous avons connu l'amour, c'est que celui-là a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner nos vies pour les frères. Celui qui hait peut en venir à sacrifier à sa haine la vie du prochain ; (verset 15) celui qui aime est rendu capable de sacrifier sa propre vie à ses frères, car son amour n'est pas autre que celui de Jésus vivant dans le cœur de son disciple.
    Or Jésus (grec) a mis sa vie pour nous. Son dévouement nous a révélé l'amour, un amour inconnu à la terre.
    Jésus lui-même l'a affirmé et a présenté l'amour dont il faisait preuve comme la norme de celui qu'il prescrivait à ses disciples. (Jean 15.12,13)
    Mais l'exemple du Sauveur n'est pas seulement un modèle extérieurement proposé à l'imitation de ses rachetés ; par l'Esprit, Christ rétablit l'image divine en eux, de sorte que leur obligation est, à tous égards, de lui ressembler, même en ce qui paraît le plus impossible à la nature humaine (1Jean 2.6 ; 3.3)
    Nous pouvons être appelés à donner nos vies pour nos frères, dans le sens le plus absolu du mot, mais, en tout cas, nous devons dépenser notre vie à leur service, "la leur donner en détail" Vinet.
  • 3.18 Petits enfants, n'aimons pas en paroles, ni avec la langue, mais en œuvre et en vérité. Celui qui par la puissance de l'amour peut donner le plus, sa propre vie, (verset 16) ne saurait refuser le moins, ce qu'il possède pour vivre dans le monde (grec la subsistance du monde, comparez sur le sens de ce mot 1Jean 2.16, note) ; (verset 17) autrement il aurait en cela même la preuve que son prétendu amour n'est qu'en parole et avec la langue. (verset 18. Comparer Jacques 2.15,16 ; Deutéronome 15.7-11 ; Esaïe 58.10)
  • 3.20 que si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et qu'il connaît toutes choses. Le mot et, au commencement de verset 19, manque dans B. A ; plusieurs éditeurs le retranchent.
    Le texte reçu porte : nous connaissons, le futur se lit dans Sin., B. A, C, etc.
    - Les mots en cela de verset 19, indiquant le signe auquel nous connaîtrons que nous sommes de la vérité (voir sur cette expression Jean 18.37, 3e note), ne sauraient se rapporter qu'à ce qui précède ; (versets 10-18) ce qui prouve que nous sommes "nés de Dieu," c'est l'amour.
    L'amour seul nous permet de persuader notre cœur (notre conscience) devant Dieu (en nous examinant sous son regard et en nous soumettant à son jugement) que si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur.
    D'autres interprètes traduisent : Nous rassurerons notre cœur devant Dieu. Bien que le verbe grec puisse avoir le sens "d'apaiser," (Matthieu 28.14) il est plus naturel de lui laisser ici sa signification habituelle. L'auteur suppose une sorte de dialogue que nous avons avec notre cœur (Sin., C portent nos cœurs), et dans lequel nous cherchons à le persuader.
    Ceux qui traduisent, à verset 19 "nous rassurerons notre cœur," prennent la conjonction laquelle s'ouvre le verset 20 dans son sens causal : "parce que, car, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur."
    Mais, dans le texte grec, cette conjonction est répétée devant les mots : Dieu est plus grand ; or il est vraisemblable que l'auteur l'a employée les deux fois dans le même sens, et une reprise du que s'explique mieux qu'une reprise du parce que : "Nous persuaderons notre cœur que, - si notre cœur nous condamne, - que Dieu est plus grand que notre cœur."
    Pour éviter cette répétition de la conjonction, beaucoup d'interprètes, depuis Bengel, ont proposé de traduire, en distribuant autrement les lettres grecques du commencement de la phrase (dans les manuscrits majuscules les mots ne sont pas séparés par un intervalle) : en quelque chose que notre cœur nous condamne, "nous le persuaderons que Dieu est plus grand," ou "nous le rassurerons, parce que Dieu est plus grand." Cette traduction, qui ne se justifie pas entièrement au point de vue de la syntaxe grecque, doit être rejetée, parce que la proposition parallèle de verset 21 porte : "Si notre cœur ne nous condamne pas," et n'établit aucune distinction entre les sujets de condamnation.
    - Avec la traduction que nous avons adoptée, comment interpréterons-nous la pensée de Jean ? Quelle est son intention en nous invitant à nous persuader que Dieu est plus grand que notre cœur et qu'il sait toutes choses ?
    Veut-il aggraver la condamnation prononcée par notre cœur, et nous inspirer un effroi salutaire en invoquant la plus grande sévérité de ce Dieu qui sonde nos cœurs et nos reins et connaît nos fautes cachées ? (Psaumes 19.13 ; 90.8)
    Veut-il dire : Si notre cœur nous condamne, en nous convainquant que nous n'avons point encore le vrai amour, (versets 18,19) que nous ne sommes point réellement nés de Dieu ; si notre cœur, malgré ses illusions et son aveuglement naturel, ne peut pas se rassurer devant Dieu, que sera ce du jugement de Dieu, de ce Dieu plus grand, plus saint, plus Juste que notre cœur, et dont les yeux sont trop purs pour voir le mal ? (Comparer 1Corinthiens 4.4)
    D'éminents interprètes, de saint Augustin et Calvin jusqu'à Lücke, de Wette et Neander, ont expliqué ainsi la pensée de l'apôtre. Mais avec cette explication, admise dans nos précédentes éditions, il est difficile de comprendre l'enchaînement des idées.
    Jean nous a montré dans l'amour fraternel un signe auquel nous reconnaîtrons que nous sommes de la vérité (verset 19) début du verset, qui nous permettra d'acquérir, en consultant notre cœur, l'assurance de notre salut ; et il viendrait aussitôt après détruire cette assurance en évoquant la pensée d'un Dieu plus sévère que notre cœur ?
    Et comment pourrait-il continuer, à verset 21, en disant : "Si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu ?" L'absolution que nous donne notre cœur ne signifierait rien, si le jugement de Dieu est plus rigoureux que le sien.
    - Le contexte nous oblige ainsi à reconnaître, avec Luther, Bengel et la plupart des interprètes contemporains, que l'apôtre en appelle à la miséricorde de Dieu, qui est infiniment plus grande que celle des hommes, (2Samuel 24.14) et qui surpasse même les pensées de notre cœur. (Esaïe 55.7-9)
    Ou plus exactement encore, ce que Jean invoque, c'est la toute science de ce Dieu devant lequel nous avons à nous examiner. Il la désigne expressément, quand il dit : "Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses."
    Ces derniers mots précisent la pensée de l'auteur ; ils montrent en quoi consiste la grandeur de Dieu, qu'il vient de rappeler. (Weiss.) Dieu est plus grand que notre cœur en ce qu'il connaît toutes choses.
    Notre regard est borné : le moment présent existe seul pour nous. Quand nous venons de commettre une faute, nous ne voyons qu'elle ; le remords qu'elle nous cause nous fait douter de notre relèvement et de notre salut final, nous oublions les délivrances dont nous avons été l'objet, les grâces reçues.
    Dieu connaît toutes choses, notre vie entière est découverte devant lui. Il sait les origines de notre foi, de notre amour, puisqu'il les a créés dans notre cœur. Il voit comment nous sortirons des difficultés, des tentations dans lesquelles nous nous débattons et qui nous désespèrent, puisque c'est "en lui, qui nous a aimés, que nous sommes plus que vainqueurs." (Romains 8.37)
    En vertu de sa toute science, il nous a attirés à lui, (Jean 6.44) aimés le premier, (1Jean 4.10) "prédestinés à être semblables à l'image de son Fils ;" (Romains 8.29) il nous a élus parce qu'il savait que nous persévérerions jusqu'à la fin.
    Cette pensée de la toute science de Dieu est un sérieux avertissement pour ceux qui ne sont pas nés de Dieu et n'aiment pas "en vérité ;" (verset 18) ils peuvent, en feignant la charité, en copiant ses manifestations extérieures, (1Corinthiens 13.2,3) tromper les hommes et se faire illusion à eux-mêmes ; (Matthieu 7.22) ils ne sauraient échapper au jugement de Celui qui connaît toutes choses.
    Mais pour ceux qui possèdent réellement en Dieu la vie de l'amour, la certitude que Dieu connaît toutes choses les rassure : quand le souvenir de leurs chutes les accable, quand ils sont assaillis de tentations ou d'épreuves et que leur foi chancelle, ils peuvent en appeler avec confiance à Celui qui sait quel est leur amour. (Jean 21.17)
    Ainsi comprise, la pensée de Jean s'accorde avec celle de Paul. Paul fonde l'assurance de notre salut sur la foi en JésusChrist, par laquelle nous sommes justifiés (Romains 5.1 et suivants ; Romains 8.31-39) ; mais il n'a garde d'oublier que cette foi doit être "agissante par la charité." (Galates 5.6) Jean indique cette dernière comme le signe incontestable d'une foi authentique, d'une vie vraiment créée et entretenue par l'Esprit de Dieu. (versets 23,24)
  • 3.22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable devant lui. Jean présente à ses bien-aimés, avec une tendre affection, le cas opposé à celui qu'il vient d'indiquer. (verset 20) Il suppose que leur cœur, examine devant Dieu ne les accuse pas de manquer de charité il leur déclare qu'ils ont alors une grande assurance (grec) envers Dieu, et il ajoute cette consolante pensée que l'assurance (grec la liberté de tout dire) avec laquelle ils s'adressent à Dieu dans la prière, comme des enfants à leur Père, n'est pas une vaine illusion et ne reste pas stérile mais leur obtient de son amour toutes les grâces nouvelles qu'ils lui demandent ; car ils sont avec lui dans un rapport filial de parfaite obéissance, qui les rend agréables à ses yeux. (Comparer Jean 5.19,20,30 ; 11.42)
    - Dans quel sens profond et vivant Jean entend ce mot garder ses commandements, c'est ce qu'il nous apprend à versets 23,24, et ainsi il revient au vrai fondement de notre assurance devant Dieu, d'où il était parti. (Comparer fin de la note précédente.)
  • 3.23 Et c'est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon qu'il nous en a donné le commandement. L'âme de toute la vie chrétienne, c'est croire et aimer.
    Telle est la volonté souveraine de Dieu envers l'homme, (Jean 6.40) ce que Jean appelle le commandement qu'il nous a donné, ces mots se rapportent probablement au commandement de l'amour fraternel, que Jésus a répété avec insistance à ses disciples dans les entretiens de la chambre haute. (Jean 13.34 ; 15.12,13)
    En un sens, il faut convenir que ni la foi ni l'amour ne se commandent, mais quand on considère que l'objet de la foi c'est le nom du Fils de Dieu, Jésus-Christ, le Sauveur dont notre âme a un si profond besoin et que Dieu "marqué de son sceau," pour que tout homme le reconnaisse et mette en lui sa confiance ; que l'incrédulité à son égard est une révolte intérieure contre le Saint de l'Eternel et une méconnaissance aveugle de ce qu'il faut à un pauvre pécheur, (Jean 16.9) on conçoit que la foi soit aux yeux de Dieu un acte moral qu'il peut commander, et Jean ne fait guère que répéter ici une parole profonde de son Maître. (Jean 6.29)
    Quant à l'amour, fruit nécessaire de la foi, l'amour dont l'objet est "Celui qui nous a aimés le premier" et, en lui, nos frères, qui sont nés de lui, un tel amour peut d'autant plus être commandé à l'homme, que l'absence de cet amour n'est en lui qu'une coupable ingratitude ajoutée à tous ses péchés.
    - Ces deux commandements sont placés ici dans leur ordre naturel : ce n'est qu'en croyant véritablement en Jésus-Christ que nous parvenons à nous aimer les uns les autres.
  • 3.24 Et celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et à ceci nous connaissons qu'il demeure en nous, à l'Esprit qu'il nous a donné. Grec : Et celui qui garde ses commandements demeure en Lui et Lui en lui.
    Jean ne craint pas de multiplier ces pronoms pour exprimer la communion la plus vivante, la plus intime de l'homme avec Dieu. Pour la première fois dans l'épître, il affirme que Dieu, à son tour, demeure dans l'homme quand l'homme, en gardant ses commandements, demeure en Dieu.
    L'homme est avec Dieu dans le même rapport que Jésus-Christ avec son Père. (Jean 10.38 ; 14.10 ; 1Jean 4.16 ; 2.3-6, note.)
    A ceci se rapporte, non à ce qui précède, mais à ce qui suit.
    Nous connaissons que nous demeurons en lui, à quoi ? à l'Esprit qu'il nous a donné. Et par là, l'apôtre déclare qu'il n'y a de communion avec Dieu qu'en ce même Esprit, par lequel Dieu fait naître de nouveau ses enfants, met en eux le sceau de leur adoption, et répand son amour dans leur cœur. (1Jean 2.20,27 ; Romains 8.14-16 ; 5.5)
  • 1 Jean 4

  • 4.1 Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu ; car beaucoup de faux prophètes ont paru dans le monde. Chapitre 4.
    1 à 6 L'Esprit de Dieu nous prémunit contre l'esprit de l'antéchrist.
    C'est-à-dire à tout docteur ou prophète qui parle et enseigne en se donnant pour inspiré de Dieu. (Comparer 1Corinthiens 14.32 ; 12.3,10 ; 2Thessaloniciens 2.2 ; 1Timothée 4.1) L'apôtre vient d'invoquer le témoignage du Saint-Esprit en nous, comme preuve que nous sommes en communion avec Dieu ; (1Jean 3.24) mais il se souvient que plusieurs prétendent à ce témoignage, tout en étant dans de mortelles erreurs, et il met ses frères en garde contre ces faux docteurs. Il répète ici des avertissements déjà donnés. (1Jean 2.18 et suivants) On remarque d'ailleurs (Krüger), dans le mouvement de la pensée de Jean, un parallélisme frappant entre les deux premières parties de l'épître. (1Jean 1.5-2.17 et 1Jean 2.28-3.18) Les deux développements, après des exhortations à l'amour fraternel, aboutissent à la question christologique. (1Jean 2.18-27 et versets 1-6)
    Il y a des faux prophètes sous la nouvelle Alliance, comme il y en eut sous l'ancienne. Ils sont (grec) sortis dans le monde ; (2Jean 7) poussés par l'esprit de mensonge qui les anime, ils vont répandre leurs erreurs. Il est donc nécessaire d'éprouver les esprits (comparez 1Thessaloniciens 5.21) pour savoir s'ils sont de Dieu, c'est-à-dire si c'est Dieu qui les envoie, si l'Esprit de Dieu (verset 2) parle en eux. La doctrine qu'ils annoncent est le signe certain de la présence ou de l'absence de l'Esprit de Dieu.
  • 4.3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu ; et cet esprit est celui de l'antéchrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et maintenant il est déjà dans le monde. Comparer 1Jean 2.22,23, notes.
    Ici l'apôtre dit plus explicitement que dans le premier passage ce qu'il entend par confesser Jésus-Christ venu en chair : c'est professer la foi au Christ historique comme Fils de Dieu, comme Parole de Dieu qui est devenue chair, qui a revêtu notre humanité d'une manière réelle et définitive. Cette dernière pensée est exprimée par le participe parfait, qui indique un fait accompli dont les conséquences demeurent. (Voir sur l'incarnation Jean 1.14, 1re note et sur le mot chair appliqué à Jésus-Christ, Romains 1.3,4, note.)
    La confession de Jésus-Christ, venu en chair est le principal signe auquel les chrétiens pourront discerner les esprits et savoir s'ils viennent de Dieu. Ce grand fait de l'incarnation implique celui de la rédemption.
    "La divinité du Christ, l'incarnation, est le christianisme lui-même, et il est assez clair qu'elle ne saurait être rien de moins. Pour qui admet"Emmanuel"ou"la Parole faite chair,"tout est là, et cette doctrine est dès lors à celle de la rédemption ce que le contenant est au contenu." Vinet.
    Ce fait entièrement reconnu nous prémunit contre toute erreur essentielle et montre que nous possédons la vérité sur Dieu, sur l'homme, sur le péché, sur l'œuvre de la grâce en nous. Aussi Paul, quoique à un autre point de vue, tient-il le même langage que Jean. (2Corinthiens 5.19 ; Colossiens 1.13-20)
    - Selon son habitude, Jean exprime sa pensée, d'abord positivement à verset 2, puis négativement au verset 3. Dans ce dernier verset, la leçon de B. A, que nous avons admise avec tous les critiques actuels, porte seulement les mots : "Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus." En grec, ce dernier nom est précédé de l'article : le Jésus, qui vient d'être défini comme "venu en chair"
    Le texte reçu porte : "Qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair." On suppose que cette formule a passé, par inadvertance, du verset 2 au verset 3. Mais il faut reconnaître que ces mots se lisent à verset 3 dans la Peschito et que le Sinaïticus les renferme, avec cette seule différence qu'il porte : "Jésus le Seigneur venu en chair."
    Enfin la leçon complète se trouve déjà dans Polycarpe. (Ep. aux Philip. ch. 7) Elle est aussi plus en harmonie avec le style de Jean, qui aime ces antithèses symétriques. Si malgré ces raisons qu'on peut alléguer en sa faveur, les critiques s'accordent à admettre le texte plus simple : le Jésus, c'est, entre autres, à cause du témoignage de l'historien ecclésiastique Socrate (vers 440), qui rapporte que d'anciens manuscrits portaient : "Et tout esprit qui dissout Jésus, n'est point de Dieu." Cette variante se retrouve chez Irénée, Origine, Augustin et dans la Vulgate. Elle n'est probablement pas authentique, mais elle rend très bien la pensée contenue dans l'expression vague : qui ne confesse pas.
    L'intention de Jean est de combattre l'erreur, naissante alors, qui consistait à dissoudre, à détruire Jésus, en séparant l'homme d'avec le Christ divin, qui ne se serait uni à lui que pour un temps, erreur appelée plus tard docétisme. Voilà pourquoi Jean unit étroitement ces deux termes : Jésus-Christ, venu en chair.
    voir 1Jean 2.18, 2e note. D'autres traduisent : ne pas confesser Jésus, c'est là l'esprit ou le propre ou l'action de l'antechrist. Il faut du discernement pour reconnaître l'esprit de l'antechrist, parce qu'il se produit sous les dehors de la vérité. "Satan se déguise en ange de lumière." (2Corinthiens 11.14)
  • 4.4 Vous, vous êtes de Dieu, petits enfants, et vous les avez vaincus ; parce que Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Celui qui est en vous, c'est Dieu qui habite, par son Saint-Esprit, dans l'âme de ceux qui sont "nés de lui." (1Jean 2.20,27 ; comparez 1Jean 3.9)
    Par sa présence il leur atteste qu'ils sont de Dieu (versets 1,3) et il leur donne l'assurance d'une pleine victoire, puisque lui, qui est en eux, est plus grand, plus puissant que le prince de ce monde.
    Cette victoire sur les prophètes de mensonge, ils l'ont déjà remportée et ils la remporteront jusqu'au bout, c'est ce qu'implique le verbe au parfait. (Comparer 1Jean 2.12,13 ; Jean 16.33)
  • 4.5 Eux, ils sont du monde, c'est pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. Grec : disent des choses venant du monde.
  • 4.6 Nous, nous sommes de Dieu : celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'est point de Dieu ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur. Quand nous avons à "éprouver les esprits," voici le signe certain auquel nous discernerons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur : ceux qui ont le second, sont du monde et se trahissent par leur langage.
    Ils parlent comme étant du monde, c'est-à-dire que, tout en prétendant avoir la vérité de Dieu, ils la proposent dans un esprit et sous des formes qui plaisent au monde, et c'est pour cela que le monde les écoute. Et cela même est un nouveau piège pour les enfants de Dieu, trop souvent tentés de voir dans le succès un signe de vérité.
    Jean relève donc l'opposition irréductible qu'il y a entre l'esprit du monde et l'esprit de Dieu, entre le langage des faux docteurs qui recueille l'approbation du monde et le témoignage des chrétiens qui n'est reçu que par celui qui obéit à Dieu : Qui connaît Dieu nous écoute, qui n'est point de Dieu ne nous écoute pas. Et cette opposition, le Maître l'a exprimée aussi vivement que le disciple. (Jean 3.31 ; 8.23,47 ; 10.2-5 ; 18.37)
    Quiconque donc veut l'affaiblir, l'effacer par un enseignement qui flatte les penchants du monde, n'a pas l'esprit de la vérité, mais l'esprit de l'erreur (grec de l'égarement).
  • 4.7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. DIEU EST AMOUR. L'AMOUR ET LA FOI Ch. 4 :7 à 5 :21
    7 à 21 L'amour dont Dieu nous a aimé nous pousse à l'aimer et à aimer nos frères, et nous donne ainsi l'assurance de notre salut.
    Par ces paroles, l'apôtre revient au sujet qu'il affectionne avant tout, l'amour fraternel, dans lequel il voit l'essence de la vie chrétienne. (Comparer 3 : 11-23.) Il l'envisage ici sous des aspects nouveaux. Deux commentateurs récents traduisent par l'indicatif, comme à verset 19 "Nous nous aimons les uns les autres, parce que l'amour est de Dieu." L'impératif plus naturel dans ce contexte où l'exhortation domine. (1Jean 4.11 ; 3.11 et suivants)
    Cette pensée est complétée dans 1Jean 5.1 ; elle est de la plus haute importance pour l'intelligence de ce qui suit. L'amour dont l'apôtre parle n'est point de l'homme naturel, il est de Dieu, il vient de lui, car c'est Dieu qui l'a manifesté au monde en donnant son Fils unique, (1Jean 4.9,Jean 3.16) et celui-là seul l'éprouve qui est né de Dieu, et à qui Dieu a fait ainsi part de sa propre nature, qui est l'amour. (Comparer 1Jean 3.9 ; Jean 1.12,13 ; 3.5)
    Toute affection qui n'est pas inspirée et sanctifiée par l'Esprit de Dieu, n'est point cet amour qui, aux yeux de Jean, comme de tous les apôtres (1Corinthiens 13.1 et suivants) est l'essence de la vie chrétienne, parce qu'il est le fruit de la foi, ou plutôt qu'il est Dieu même dans ses enfants nés de lui. (Comparer Romains 5.5)
    Voir sur cette vraie connaissance de Dieu, 1Jean 2.3-6, note, et plus spécialement, sur le rapport intime entre connaître et aimer, le verset suivant. L'amour est le signe de la vraie connaissance de Dieu et de la naissance d'en haut. (verset 8)
  • 4.8 Celui qui n'aime point, n'a point connu Dieu ; car Dieu est amour. Dieu est amour. Il n'y a pas lieu de commenter ce mot insondable, cette sublime définition de Dieu, inspirée par son Esprit à un cœur qui vivait dans la plus intime communion avec lui. Mais il faut noter le but que se propose Jean quand il donne cette définition de Dieu.
    Il avait affirmé que "Dieu est lumière," afin de faire sentir que quiconque "marche dans les ténèbres" ne peut avoir aucune communion avec lui ; (1Jean 1.5-7) il proclame maintenant que Dieu est amour, pour démontrer sans réplique que celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, et n'est pas "né de lui," puisqu'il ne lui ressemble pas.
    De sorte que cette parole, qui respire tout ce qu'il y a de plus profond et de plus tendre dans l'amour divin, est en même temps d'entre les plus sévères et les plus exclusives du Nouveau Testament.
    Le verbe aimer, dans versets 7,8, est sans régime. Sans doute, il ressort de l'exhortation par laquelle débute le verset 7, que l'objet de l'amour, ce sont nos frères. Mais l'important, aux yeux de l'apôtre, c'est l'amour lui-même, indépendamment de son objet. Selon qu'un homme possède ou non le véritable amour, il connaît Dieu ou ne le connaît pas, il est né de Dieu ou est encore dans son état naturel. (Comp verset 7, 2e note.)
  • 4.10 En ceci est l'amour, non en ce que nous avons aimé Dieu, mais que lui nous a aimés, et qu'il a envoyé son Fils comme propitiation pour nos péchés. Ces deux versets (versets 9,10) ne paraissent, au premier abord, que la répétition l'un de l'autre, mais la même pensée d'abord indiquée, est reprise par l'apôtre pour être contemplée dans de nouvelles profondeurs. "Dieu est amour," comment a-t-il témoigné son amour ?
    Si aimer, c'est se donner, Dieu a aimé de cette manière quand il nous a donné cet autre lui même, son Fils unique. Par ce don, son amour a été manifesté, il l'a été en nous (Weiss), car pour le connaître parfaitement, il ne suffit pas de considérer l'apparition historique du Fils ; il faut que l'Esprit le glorifie en nous. (Jean 16.14 ; Galates 1.16)
    C'est ce qu'indique aussi le verbe au parfait qui exprime une manifestation permanente.
    D'autres traduisent : parmi nous. La traduction : son amour envers nous doit être rejetée.
    Pourquoi cette manifestation de l'amour de Dieu par l'envoi du Fils dans le monde ? Afin que nous vivions par lui, qui est la vie. (Comparer Jean 3.16)
    Mais ce n'est pas tout : ceux que Dieu a ainsi aimés l'avaient-ils prévenu par leur amour ? Nullement ; ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu. En étaient-ils dignes du moins par leur sainteté ? Bien moins encore : Dieu a dû envoyer son Fils comme propitiation pour nos péchés ; ces péchés faisaient de l'homme un être opposé à la nature du Dieu qui est lumière. De sorte que non seulement l'amour de Dieu est tout à fait gratuit, non mérité, mais que, pour nous rendre capables de le comprendre et d'y répondre, il a fallu le profond mystère de propitiation (même terme que 1Jean 2.2), nouvelle et insondable manifestation de l'amour de Dieu.
    - Sous une forme différente, ces pensées sont en parfaite harmonie avec celles que Paul expose Romains 5.6-10.
  • 4.11 Bien-aimés, si Dieu nous a aimés ainsi, nous aussi nous devons nous aimer les uns les autres. 1Jean 3.11 ; Jean 13.34. L'amour des enfants de Dieu les uns pour les autres doit être de même nature que l'amour de Dieu envers eux ; il est produit par la connaissance de cet amour. (verset 9)
  • 4.12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. Le Dieu invisible, inaccessible, s'est manifesté à nous par son Fils unique, (1Jean 4.9,10 ; Jean 1.18) et il se manifeste en nous par la communion de l'amour fraternel qui est une preuve sensible de sa présence, de sa communion intime avec nous.
    Son amour est alors parfait (ou accompli, consommé, Hébreux 5.9) en nous, parce que nul ne peut aimer véritablement ses frères, sinon celui en qui Dieu a répandu son amour ; or, là où il a déjà accompli cette œuvre de grâce par la régénération d'un cœur qui s'est ouvert pour recevoir l'amour de Dieu, il la poursuivra jusqu'à sa perfection.
  • 4.13 A ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c'est qu'il nous a donné de son Esprit. 1Jean 3.24. Ce signe de notre communion avec Dieu n'est pas différent de celui que donne l'apôtre au verset précédent, car, comme Dieu est amour, son Esprit ne peut produire que l'amour.
    Seulement ici Jean indique le moyen par lequel l'homme arrive à la communion de l'amour avec Dieu, à savoir son Saint-Esprit, qui régénère et purifie le cœur pour verser ensuite le trésor de ses grâces. (Comparer Romains 5.5)
    D'autres traduisent : à ceci (à ce développement de l'amour fraternel par la communication de l'amour divin, verset 12) nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, parce qu'il nous a donné de son Esprit, qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16.13) et qui, par conséquent, nous apprend à connaître l'amour, manifesté dans le don de Christ, comme l'essence de Dieu, (versets 8,9) la source de tout amour, et nous rend certains de la présence de Dieu en nous. (versets 12,13)
  • 4.14 Et nous avons vu et nous rendons témoignage que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. voir versets 9,10, note. En exprimant encore la même pensée, Jean insiste sur la certitude du témoignage qu'il rend en sa qualité d'apôtre et de témoin oculaire. (Comparer 1Jean 1.1)
  • 4.15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui demeure en Dieu. La confession du nom de Jésus, comme Fils de Dieu, Sauveur du monde, dans le sens exposé à versets 9,10, cette confession, fruit de la foi et de l'amour, est aussi un signe très important de notre communion avec Dieu. Là où ce signe manque, il n'y a certainement ni foi, ni amour, ni communion avec Dieu.
  • 4.16 Et nous, nous avons connu et nous avons cru l'amour que Dieu manifeste en nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui. L'apôtre résume dans ces profondes paroles tout ce qu'il a dit depuis verset 8.
    L'amour vient de Dieu qui est amour ; connaître et croire cet amour, y croire pour le connaître par expérience, pour le connaître tel que Dieu le manifeste (grec l'a) en nous, (versets 9,10, note) enfin y demeurer, en faire sa vie habituelle et intime, c'est demeurer en Dieu et avoir Dieu en nous, expression la plus complète de la communion d'une âme avec Dieu.
  • 4.17 C'est en cela que l'amour est rendu parfait chez nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement, car tel il est, tels nous sommes dans ce monde. C'est en cela, dans le fait que nous demeurons en Dieu et Dieu en nous (verset 16) fin du verset, que l'amour est rendu parfait (est accompli, consommé) chez (grec avec) nous, non seulement en nous personnellement, mais dans nos relations avec nos frères, dans la communauté des croyants.
    Le but en vue duquel l'amour est ainsi accompli en nous, c'est que nous ayons de l'assurance au jour du jugement.
    D'autres traduisent : "L'amour est rendu parfait en nous en ce que nous aurons de l'assurance." D'autres encore : "Voici comment l'amour est rendu parfait en nous (afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement), c'est que tel il est, tels nous sommes."
    Jean revient à l'idée déjà énoncée dans 1Jean 2.28 et 1Jean 3.19-21. Cette assurance devant Dieu, nous l'aurons au jour du jugement, au grand jour où notre destinée éternelle sera arrêtée.
    Dans 1Jean 2.28, Jean exhortait ses frères à demeurer en Dieu pour avoir cette assurance. Dans 1Jean 3.18-21, il la faisait dépendre d'un véritable amour fraternel. Dans notre passage, elle est le privilège de celui qui demeure dans l'amour et par là même demeure en Dieu et a Dieu demeurant en lui. (verset 16)
    Enfin, cette assurance est motivée par le fait que notre position devient ainsi semblable à celle de Jésus, notre Sauveur : tel il est, tels nous sommes en ce monde. Tel il est, maintenant dans la gloire du ciel, et non tel il était pendant son séjour sur la terre. Le verbe au présent montre que Jean dirige les regards de ses frères vers le Christ glorifié, parfaitement uni à son Père, et les invite à réaliser, dans l'amour, une semblable union entre eux, au sein de ce monde, qui leur est hostile, mais qu'ils ont pour mission d'amener à la foi en lui donnant le spectacle de leur parfaite unité. (Jean 17.21)
  • 4.18 Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. La pleine assurance dont Jean vient de parler, même à la pensée du jugement, (verset 17) est incompatible avec la crainte.
    L'amour, en effet, loin de redouter son objet, le désire et ne demande qu'une communion toujours plus intime avec lui ; plus l'amour grandit et s'approche de la perfection, plus il bannit la crainte.
    La raison qu'en donne l'apôtre est tout à fait conforme à la nature des choses : la crainte implique châtiment, c'est-à-dire qu'elle résulte de la séparation de l'âme et de Dieu, elle est le sentiment de culpabilité qui saisit le pécheur, ce malaise, ce tourment de sa conscience qui est le premier châtiment du péché, (Genèse 3.10) et qui restera son châtiment éternel, à moins qu'il n'y ait pardon et réconciliation.
    Or, il est bien évident que là où cette crainte subsiste encore, la réconciliation n'a pas eu lieu ou n'a pas été pleinement saisie par la foi, la communion n'a pas été rétablie, l'amour ne règne pas, n'est pas parfait.
  • 4.19 Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. Le texte reçu (majuscules) porte : "Nous l'aimons." Sin. porte : Nous aimons Dieu. Mais le verbe sans régime est probablement la leçon originale (B. A.) Notons enfin les var. de A : "Nous donc, aimons, parce que Dieu nous a aimés le premier.".
    - Quant à la pensée de ce verset, elle résume admirablement la doctrine chrétienne.
    "Si d'être aimé, c'est toute la dogmatique de l'Evangile, aimer c'en est toute la morale." A. Monod.
    Mais ce que Jean relève surtout, c'est que l'amour de Dieu nous a prévenus, nous prévient toujours. Nous serions incapables d'aimer, si Dieu n'inspirait l'amour à notre cœur en nous aimant le premier.
  • 4.20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne peut aimer Dieu, qu'il ne voit pas. Comparer verset 12, note.
    L'amour pour Dieu et pour nos frères est tellement le même amour, qu'il est impossible d'aimer l'un sans aimer les autres. Prétendre aimer Dieu quand on hait le prochain, c'est mentir, expression énergique, par laquelle Jean veut dissiper les illusions qu'on se fait si facilement à cet égard.
    Il en donne pour preuve le fait qu'il nous est plus facile d'aimer ce qui se voit que ce qui ne se voit pas.
    Le frère dans lequel Dieu habite par son Esprit, par son amour, est une manifestation visible de Dieu : (verset 12) comment donc prétendre aimer Dieu dans son Etre invisible, si nous ne l'aimons pas dans ses enfants ? Quelle contradiction et quel mensonge !
    "Nous avons tous les Jours sous nos yeux des occasions de témoigner à Dieu notre amour en la manière qu'il le veut, et nous en désirons peut-être d'autres qu'il ne veut pas : Tromperie et illusion !" Quesnel. (Comparer 1Jean 5.1,2)
  • 4.21 Et nous avons reçu de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
    Autre raison pour laquelle l'amour du prochain est inséparable de l'amour de Dieu : Dieu lui-même nous a commandé d'aimer nos frères.
    Le commandement de l'amour fraternel est donc impliqué dans le commandement d'aimer Dieu, et il est directement exprimé dans le sommaire de la loi. (Marc 12.31) Il est aussi écrit par l'Esprit de Dieu en tout cœur chrétien.
    Plusieurs interprètes rapportent à Jésus-Christ les mots : Nous avons reçu de lui, d'après 1 : 5 et 2 : 25, où se trouve une tournure semblable. Nous aurions ici une parole de Jésus qui n'a pas été conservée dans les évangiles. (Comparer cependant Luc 10.26-37)
  • 1 Jean 5

  • 5.1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime Celui qui l'a engendré, aime aussi celui qui est né de lui. Chapitre 5.
    1 à 13 La foi en Jésus-Christ, victorieuse du monde, fondée sur le témoignage de Dieu qui nous donne la vie éternelle.
    Croire que Jésus est le Christ n'est pas simplement, dans la pensée de l'apôtre, croire en Jésus-Christ ; par ces mots, il reprend sa polémique contre ceux qui séparaient l'homme Jésus du Christ divin. (Comparer 1Jean 2.22 ; 4.2,3, note, 1Jean 4.15, note.)
    Mais ici comme partout, il revient immédiatement aux présuppositions et aux conséquences pratiques de cette foi. Ainsi la foi en Jésus comme Christ prouve la régénération. Celui qui la possède est né de Dieu ; et comme celui qui est né de Dieu aime, cela va sans dire, Celui qui l'a engendré, il aime aussi celui qui est né de lui. Sa foi est la source de son amour pour ceux qui sont les enfants du même Père. (1Jean 4.20,21)
    Dans toute cette exhortation à l'amour fraternel (1Jean 3.11 et suivants ; 1Jean 4.7 et suivants), Jean suppose constamment que cet amour est le fruit de la foi. (1Jean 4.7, 2e note.) Mais ici il affirme de manière à écarter toute erreur, qu'il entend un amour spécial et d'une nature toute divine, qu'éprouvent ceux qui sont nés de Dieu, pour leurs frères également nés de lui, pour ceux qu'il appelle, au verset suivant : les enfants de Dieu.
  • 5.2 A ceci nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Jusqu'ici l'apôtre a fait de l'amour fraternel un signe du véritable amour pour Dieu ; (1Jean 4.20,21) maintenant il énonce la proposition inverse.
    L'amour pour Dieu qui consiste à pratiquer ses commandements est la pierre de touche de l'amour fraternel.
    L'amour qui n'accomplit pas toute la volonté de Dieu envers nos frères n'est qu'un vain et stérile sentiment, qui fait plus de mal que de bien, parce qu'il ne nous porte pas à aimer "en œuvre et en vérité." (1Jean 3.18)
    Nous n'aimons vraiment nos frères que lorsque nous aimons Dieu, et dans la proportion où nous l'aimons et lui obéissons. Et tout cela n'a lieu que lorsque nous sommes "nés de lui." (verset 1)
  • 5.3 Car voici en quoi consiste l'amour de Dieu : que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont point pénibles ; 1Jean 2.3,4,Jean 14.15,21. L'amour produit toujours l'obéissance.
  • 5.5 Qui est celui qui remporte la victoire sur le monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? Comparer Matthieu 11.30.
    Les commandements de Dieu sont très pénibles à ceux qui ne l'aiment pas, (verset 3) et qui sont incapables de les accomplir. (Romains 8.7)
    Quant aux enfants de Dieu, la seule chose qui pourrait les leur rendre pénibles (Grec : "pesants"), ce serait l'opposition du monde, (1Jean 2.15,16, note) soit au dehors, soit au dedans d'eux ; mais tout ce qui est né de Dieu, (verset 1) ce qui est animé de son Esprit, pénétré de son amour, remporte la victoire sur le monde, sur ses séductions ou ses menaces. (1Jean 4.4)
    Et le moyen par lequel nous remportons cette victoire, c'est notre foi, (verset 4) mais une foi qui a pour objet le Fils de Dieu (verset 1, comparez Jean 20.31), le tout-puissant Sauveur auquel elle nous unit intimement. Notre chef a déjà vaincu le monde et il nous rend participants de sa victoire. (Jean 16.33)
    - Par ces mots, Jean revient au grand principe exprimé à verset 1, et, après avoir ainsi attribué toutes choses à la foi, il va en montrer le fondement.
  • 5.6 C'est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang ; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et le sang ; et c'est l'Esprit qui en rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. Grec : Celui-ci, ce Jésus présenté à verset 5 comme l'objet de la foi, est celui qui est venu avec (grec moyennant) de l'eau et du sang ; non avec (ou dans) l'eau seulement, mais avec (ou dans) l'eau et le sang.
    En ces termes, Jean caractérise le Sauveur auquel notre foi doit s'attacher pour être victorieuse du monde.
    Celui qui est venu, ce participe passé montre que l'apôtre pense au fait historique de l'apparition de Jésus. C'est ce fait qu'exprime toujours le verbe venir dans la langue de notre apôtre.
    Les mots : avec de l'eau et avec du sang doivent donc s'entendre de faits qui ont marqué dans la carrière terrestre du Christ ; ils désignent son baptême et sa mort sur la croix. On a voulu y voir la mention du baptême et de la cène institués par Christ. Si telle avait été la pensée de Jean, il aurait dû écrire : Celui qui vient avec de l'eau et avec du sang ; et même ce dernier terme serait bien insolite pour désigner la cène.
    Enfin, il n'y a pas lieu d'admettre, avec Augustin et les anciens interprètes, une allusion au trait de la Passion du Sauveur rapporté Jean 19.34. Si l'apôtre relève spécialement le baptême de Jésus et son supplice sanglant, c'est que le premier a inauguré son œuvre rédemptrice, le second l'a consommée. Et dans ces deux circonstances, Dieu l'a proclamé son Fils et l'a fait connaître comme tel. (Jean 1.31-34 ; 8.28 ; 19.32-36)
    Jean ajoute : non avec l'eau seulement, mais avec le sang ; le Christ n'a pas seulement reçu le baptême, il a subi la mort de la croix.
    Cette affirmation est opposée aux enseignements des faux docteurs que Jean combat (1Jean 2.22 ; 4.1-3) Ceux-ci prétendaient qu'au moment du baptême, le Christ, le Fils de Dieu s'était uni à l'homme Jésus, mais l'avait abandonné avant sa mort. L'apôtre affirme, au contraire que le Fils de Dieu est mort, que sa mort, aussi bien que son baptême, fait partie de l'œuvre messianique, que la foi qui sauve, c'est la foi au Fils de Dieu, qui s'est solidarisé, par le baptême, avec notre humanité pécheresse et qui a donné pour elle sa vie sur la croix.
    Et qu'est ce qui certifie au croyant l'efficacité de l'œuvre accomplie par le Fils de Dieu ? Le témoignage du Saint-Esprit. C'est l'Esprit que en rend témoignage, dit Jean. Il entend par l'Esprit non la vie spirituelle du croyant, mais l'Esprit de Dieu tel qu'il a agi dès la Pentecôte dans le cœur des disciples de Christ pour les régénérer, en faisant de la vie et de la mort de leur Sauveur les moyens de produire en eux une vie nouvelle. En la créant et en l'entretenant en eux, l'Esprit rend témoignage de l'efficacité de l'œuvre de Christ, il l'atteste aux yeux du monde et il édifie la foi des disciples sur le fondement inébranlable d'une expérience intime.
    L'Esprit rend ce témoignage, il le rend avec une puissance irrésistible, parce que l'Esprit est la vérité, Il l'est, comme Christ l'est lui-même, (Jean 14.6) en tant qu'il est "la vie," la vie de Dieu manifestée et communiquée aux hommes, et, par conséquent, la réalité suprême.
  • 5.8 l'Esprit, l'eau et le sang ; et ces trois sont unanimes. Confirmation du verset précédent (car).
    Notre foi repose sur le triple témoignage de l'Esprit, de l'eau et du sang (voir la note précédente).
    Et ces trois sont unanimes, (grec) sont pour le seul et même but, tendent à un but unique ; leur témoignage se rapporte au même fait, il fonde la certitude que Jésus est le Fils de Dieu et le Sauveur qui nous rend victorieux du monde. (verset 5)
    - Dans le texte reçu la teneur de versets 7,8 est accrue par une interpolation célèbre dans l'histoire du texte du Nouveau Testament : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."
    - Les mots en italique sont inauthentiques. Ils ont leur origine dans une fausse interprétation de versets 6,7 (début du verset).
    Quelques écrivains anciens (Cyprien) ont vu dans les trois qui rendent témoignage, une allusion à la Trinité. Cette interprétation, d'abord écrite en marge d'un manuscrit, aura été admise dans le texte par un copiste ignorant.
    Ces paroles ne se trouvent dans aucun manuscrit grec, excepté dans un qui date du seizième siècle, et dans un gréco-latin du quinzième siècle. Elles manquent également dans presque toutes les versions anciennes, dans tous les Pères de l'Eglise grecque, qui auraient eu tant d'intérêt à les produire dans les controverses ariennes, et chez beaucoup d'écrivains de l'Eglise latine, tels que Tertullien, Hilaire, Ambroise, Augustin, Jérôme.
    Elles apparaissent pour la première fois vers la fin du cinquième siècle dans des versions latines en Afrique, puis, dès le dixième siècle dans les manuscrits de la Vulgate.
    Dans le Nouveau Testament grec imprimé par Erasme, elles ne furent point admises pour les éditions de 1516 et 1519 ; elles ne jouirent de cette faveur que dans l'édition de 1622, d'où elles passèrent dans les éditions de Robert Etienne, de Bèze et des Elzévir, c'est-à-dire dans le texte reçu dès lors.
    Luther ne les a jamais acceptées dans sa version allemande et ce ne fut que longtemps après sa mort, en 1581, qu'elles y furent introduites.
    Calvin adopte cette leçon tout en reconnaissant combien elle est contestable, mais le commentaire qu'il en donne montre assez combien elle est peu en harmonie avec la pensée de l'apôtre. Elle l'interrompt, en effet, et cela pour y ajouter une idée dogmatique qui, ici, n'a aucun sens. Enfin, on sait que jamais la doctrine de la Trinité n'a été formulée de cette manière pendant l'ère apostolique. C'est par ces raisons historiques et exégétiques que tous les critiques de nos jours rejettent du texte la glose qui nous occupe.
  • 5.9 Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c'est là le témoignage de Dieu, puisqu'il a rendu témoignage à son Fils. D'après une disposition de la loi, à laquelle Jean pensait sans doute déjà en parlant des trois témoins, (verset 7) et qu'il rappelle positivement ici, le témoignage des hommes, solennellement rendu en justice, était reçu lorsque les déclarations de deux ou trois témoins concordaient. (Deutéronome 17.6 ; 19.15,Matthieu 18.16 ; Jean 8.17)
    Or, si le témoignage des hommes nous inspire une confiance qui forme notre conviction, que sera-ce du témoignage de Dieu qu'il a rendu de son Fils, et qui repose sur le triple fondement indiqué par l'apôtre ? (verset 6)
    D'autres traduisent : "car voici le témoignage de Dieu, c'est qu'il a rendu témoignage à son Fils ;" le témoignage de Dieu consiste dans le témoignage qu'il a rendu à son Fils.
  • 5.10 Celui qui croit au Fils de Dieu, a ce témoignage au dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur, parce qu'il n'ajoute pas foi au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu n'a pas seulement le témoignage que Dieu a rendu au Sauveur à son baptême, dans toute sa vie sur la terre, et à sa mort, (versets 6,9) mais il a ce témoignage au dedans de lui, vivant, intime, personnel. Il fait l'expérience du témoignage que le Saint Esprit rend à Jésus-Christ comme Sauveur. (verset 6, note.)
    Aucune négation ne saurait ébranler, aucun doute faire défaillir sa foi. Toutes les autres preuves peuvent avoir leur utilité, mais il n'en a plus besoin pour son salut (Comparer Romains 8.16, note)
    C'est se mettre en contradiction directe avec Dieu, le faire menteur, (1Jean 1.10) que de ne pas croire après avoir connu le témoignage qu'il a rendu de son Fils. Cette incrédulité volontaire est un péché qui entraîne la condamnation. (Jean 3.18)
  • 5.12 Qui a le Fils, a la vie ; qui n'a pas le Fils de Dieu, n'a pas la vie. Ce témoignage, dont Jean indique le magnifique contenu, (verset 11) n'est pas un autre que celui dont il a parlé jusqu'ici. (versets 6-9) Il le considère seulement à un autre point de vue, c'est a dire dans l'expérience des croyants.
    Pour eux, le témoignage de Dieu est irrécusable, évident, parce qu'il porte sur un fait actuellement accompli en eux : Dieu nous a donné la vie éternelle : (verset 11) celui qui a le Fils a la vie, il le sait, il ne peut en douter. (verset 12) Mais comme cette vie éternelle est tout entière et exclusivement en son Fils, (verset 11) il en résulte nécessairement que quiconque n'a pas le Fils de Dieu ne saurait avoir la vie.
  • 5.13 Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Le texte reçu (majuscules) place les mots : à vous qui croyez au Fils de Dieu, après : je vous ai écrit ; et à la fin du verset il porte : et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu.
    - Par ces paroles l'apôtre résume tout ce qu'il vient de dire (versets 6-12) et indique clairement le but de toute son épître, comme il le fait à la fin de son Evangile. (Jean 20.31)
    Il écrit afin d'affermir ceux qui croient dans l'assurance de la vie éternelle. Ils savent qu'ils la possèdent actuellement : ils le savent, d'une part, par le témoignage de Dieu, (versets 6-9) d'autre part, par l'expérience qu'ils en ont en eux mêmes. (verset 10) Cette affirmation est répétée trois fois solennellement ci-dessous : nous savons. (versets 18,19,20)
  • 5.14 Et c'est ici l'assurance que nous avons pour nous adresser à lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 14 à 21 Puissance de la prière et assurance du chrétien dans le Dieu véritable.
  • 5.15 Et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que nous lui demandions, nous le savons, parce que nous possédons les choses que nous lui avons demandées. La possession de la vie éternelle (versets 6-12) nous donne l'assurance (grec) envers Dieu qu'il nous écoute, et qu'il accorde à ses enfants toutes les grâces qu'ils lui demandent, pourvu que ce soit selon sa volonté. (verset 14)
    En effet, comment Celui qui a donné le plus, ne donnerait-il pas aussi le moins ?
    Mais, malgré la puissance de cette raison, l'apôtre en produit une plus immédiate encore, celle de l'expérience, ou des faits : nous savons que Dieu écoute ou exauce la prière, parce que, si souvent déjà et de toutes manières, il nous a accordé ce que nous lui avons demandé. (verset 15)
    - Tel nous paraît être le sens de verset 15. D'autres le traduisent ainsi : "Et si nous savons qu'il nous écoute, nous savons (aussi) que nous avons (recevrons, le présent mis pour le futur) les choses que nous lui avons demandées." Raisonnement par trop naïf !
  • 5.16 Si quelqu'un voit son frère pécher d'un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et il lui donnera la vie ; il la donnera à ceux qui pèchent d'un péché qui ne mène pas à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas qu'il doive prier pour ce péché-là. La prière du chrétien pour lui-même (versets 14,15) devient nécessairement prière pour ses frères, au moyen de la communion intime et vivante qui les unit et qui confond leurs intérêts éternels dans un même amour.
    Ainsi tout fidèle qui voit son frère pécher et qui l'aime, deviendra son intercesseur auprès de Dieu ; et il a ici la miséricordieuse promesse qu'il rendra à cette âme la pardon et la vie. Il demandera et il lui donnera la vie.
    Quel est le sujet de ce dernier verbe ? Les uns répondent : Dieu, et la plupart de nos versions introduisent ce mot dans le texte. Mais il est plus naturel de donner aux deux verbes le même sujet : le frère qui prie, dont il est encore question à la fin du verset. Il donnera la vie à celui pour qui il intercédera, en lui procurant par sa prière le pardon et le secours de Dieu. (Comparer Jacques 5.15) Telle est, d'après l'apôtre, la puissance de la prière, qu'elle met le croyant, pour ainsi dire, en possession de la toute-puissance de Dieu. A une condition toutefois : c'est que le pécheur pour lequel on prie ne pèche pas d'un péché à la mort.
    Que faut-il entendre par là ? Non pas un acte isolé, une transgression quelque grave qu'elle soit de la loi de Dieu, et dans laquelle un chrétien serait tombé par faiblesse, par manque de vigilance, ou par l'entraînement d'une tentation ; mais ce péché à la mort révèle un état de mort spirituelle où est arrivée une âme qui a connu la vérité et commencé de vivre la vie nouvelle.
    Une longue suite de péchés volontaires, la négligence des moyens de grâce, les séductions du monde, peuvent amener un tel état, qui a beaucoup de rapport avec le péché contre le SaintEsprit. (Matthieu 12.31,32) Alors, toute communion avec Dieu ayant cessé par l'abandon du Sauveur, l'âme devient étrangère aussi à la communion fraternelle et échappe aux influences bénies de l'intercession.
    Jean ne défend pas de prier pour ce péché-là mais il ne le commande pas : Je ne dis pas (grec) qu'il prie pour ce péché-là. Et comme il arrive rarement que l'homme ait une connaissance suffisante et une conviction bien fondée d'un tel état d'âme chez son frère, il convient de ne faire usage de cet avertissement de l'apôtre qu'avec une extrême prudence et selon les conseils d'une vraie charité.
    Pour rassurer les chrétiens sincères, mais toujours faillibles, l'apôtre ajoute : (verset 17) Sans doute, toute iniquité, tout ce qui est contraire à la volonté de Dieu, (1Jean 2.29 ; 3.7) est péché, et le chrétien, qui pratique la justice selon que son Dieu Sauveur est "juste," (1Jean 3.7) ne doit pas le tolérer dans sa vie ; mais il peut, malgré tout, se trouver chez lui tel péché, qu'il reconnaît, dont il se repent, que Dieu pardonne et qui dès lors ne détruit point le principe de la vie, n'est point à la mort. (1Jean 1.9 ; 2.1)
  • 5.18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche point. A la redoutable alternative du pèche qui mène à la mort, (verset 16) l'apôtre oppose la certitude (nous savons) du salut assuré à quiconque est né de Dieu. (Comparer Hébreux 6.4 et suivants avec Hébreux 6.9 et suivants)
    Il ne pèche point, et par conséquent, il n'est pas exposé à commettre le péché qui mène à la mort. Cette affirmation absolue : il ne pèche point, est en contradiction avec ce que l'apôtre vient de concéder, (verset 17) que dans toute vie chrétienne il y a des iniquités qui sont des péchés. Il n'est pas nécessaire, pour lever la contradiction, de sous-entendre : il ne pèche point "d'un péché qui mène à la mort," et par une conclusion inverse : celui qui commet ce péché n'est pas né de Dieu.
    Il suffit de considérer que celui qui est né de Dieu l'est par la foi et ne jouit de l'immunité que lui confère cette naissance de Dieu que pour autant qu'il demeure par la foi en Dieu. (Comparer 1Jean 3.6,9, notes.)
    Mais si, par la foi, il se maintient dans sa position d'enfant de Dieu, il se garde lui-même (texte reçu, Weiss, d'après Sin., majuscules) ou : le garde, s'attache à lui, c'est-à-dire à Dieu, (Tischendorf, Westcott-Hort Nestle d'après B. A).
    Et le malin, c'est-à-dire le diable, ne le touche point, ou, comme d'autres traduisent, il n'a aucune prise sur lui. On peut dire de lui ce que le Maître disait de soi-même. (Jean 14.30)
  • 5.19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nouvelle expression de l'assurance que possèdent ceux qui sont de Dieu, nés de lui ; (verset 18) mais aussi, dans l'état du monde corrompu, un sérieux motif de vigilance et d'humilité.
    - Grec : le monde gît dans le mal. Ce dernier mot peut signifier en grec le mal moral, ou le malin, le démon. Plusieurs lui donnent cette signification, qu'il a à verset 18, et dans 1Jean 2.13,14 ; 3.12, ils traduisent : est au pouvoir du malin.
    D'autres estiment que le verbe : être gisant dans est plus favorable au premier sens.
  • 5.20 Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Le monde gît dans le mal, mais nous savons que le Fils de Dieu est venu ! Grand et consolant contraste, qui subsisterait même s'il fallait admettre la variante de A : Et nous savons. Il est venu et il est là : telle est la signification précise du verbe grec qui se retrouve Jean 8.42.
    De même que les sens sont pour nous le moyen de percevoir le monde visible, que la raison est l'organe par lequel nous nous mettons en possession des vérités qui appartiennent à ce monde, de même le Fils de Dieu, venu sur la terre, a donné à ceux qui lui ouvrent leur cœur un sens nouveau, l'intelligence (spirituelle) pour connaître le Véritable et tout ce qui vient de lui.
    Ce sens intime, c'est la foi, opérée par le Saint-Esprit, et qui nous met en communion avec Dieu. Jean appelle cette communion être dans le Véritable. Mais nous ne sommes dans ce Véritable que parce que nous sommes en Jésus-Christ, seul Médiateur de notre communion avec Dieu. Jean, qui avait, comme Israélite, connu le vrai Dieu dès son enfance, confesse n'avoir reçu l'intelligence pour le connaître comme le Véritable, que depuis qu'il est en Jésus-Christ. (Jean 14.6,9,10)
    - Ces paroles se relient aussi à ce qui précède (versets 18,19) concernant la précieuse assurance que nous avons de la vie éternelle. (verset 13) L'apôtre exprime cette assurance par ce mot trois fois répété : (versets 18,19,20) "Nous savons !"
    Dans la note qui précède, nous avons deux fois appliqué à Dieu, le Père, l'épithète : le Véritable, et pour maintenir l'harmonie de la pensée de Jean nous inclinons à rattacher au même sujet la troisième déclaration : C'est lui, Dieu, qui est le Dieu véritable, etc.
    Ceux qui la rapportent à Jésus-Christ en donnent pour raisons :
    1° Que le pronom désigne plus naturellement le sujet nommé en dernier lieu.
    2° Que cette déclaration : lui est le Dieu véritable, appliquée au Père, après que l'épithète de Véritable lui a déjà été appliquée deux fois, n'est plus qu'une répétition traînante et inutile.
    3° Que les mots la vie, la vie éternelle sont habituellement attribués, non à Dieu, mais au Fils de Dieu. (1Jean 1.2 ; Jean 1.4 ; 11.25)
    - De son côté, l'opinion contraire s'appuie sur les observations suivantes :
    1° Le ton solennel de toute la pensée exige que la troisième déclaration se rapporte au même sujet que les deux premières. Or ce sujet, c'est Dieu le Père, non Jésus Christ, qui n'est nommé ici qu'incidemment et comme Médiateur de notre communion avec Dieu.
    2° Ce qualificatif : le Dieu véritable, n'est jamais appliqué à JésusChrist, quoique comme Parole il soit appelé Dieu ; (Jean 1.1) mais il est appliqué, par Jésus lui-même, à Dieu, et cela en des termes qui le lui réservent exclusivement : seul Dieu véritable. (Jean 17.3)
    3° Jean distingue toujours soigneusement le Père et le Fils par les attributs qu'il leur donne, il le fait même dans notre passage, par ce mot son Fils, Jésus Christ. Or, si la troisième déclaration s'appliquait au Fils, l'apôtre introduirait dans sa pensée une confusion d'idées qu'il évite toujours.
    4° L'exhortation qui suit, relative aux idoles, suppose que l'apôtre leur oppose le Dieu, Dieu véritable.
  • 5.21 Petits enfants, gardez- vous des idoles. Ce dernier avertissement, plein d'une tendre et paternelle affection, n'est pas dirigé contre le retour à l'idolâtrie extérieure, dans le culte païen. Le danger d'une telle rechute ne devait guère exister pour des chrétiens aussi avancés que l'étaient les destinataires de l'épître. Ces idoles sont opposées au Dieu véritable. (verset 20)
    Ce sont donc les fausses idées de Dieu que les hommes se font en tout temps. Celui qui n'a pas le Fils de Dieu pour Sauveur n'a point Dieu ; (1Jean 2.23) et l'être imaginaire qu'il croit adorer dans le ciel, n'est qu'une idole.
    Mais il ne faudrait pas limiter au domaine de la pensée le péril contre lequel l'apôtre met ses frères en garde. Les idoles n'étaient pas seulement des représentations erronées de Dieu, mais les passions diverses qui les poussaient à transgresser les commandements divins, (1Jean 2.4) à haïr leurs frères, (1Jean 2.9) à aimer le monde. (1Jean 2.16)
    "On n'a guère à se défendre des idoles de pierre ; mais combien il y en a dans notre cœur auxquelles nous ne sommes que trop attachés. Tout ce que nous aimons contre la loi de Dieu est l'idole que nous adorons. Où nous cherchons notre bonheur, c'est là qu'est notre Dieu." Quesnel.