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1 Jean 2:1-2 (Annotée Neuchâtel)

   1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste ; 2 et il est lui-même propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Références croisées

2:1 1Jn 2:12-13, 1Jn 3:7, 1Jn 3:18, 1Jn 4:4, 1Jn 5:21, Jn 13:33, Jn 21:5, 1Co 4:14-15, Ga 4:19, 1Jn 1:3-4, 1Tm 3:14, Ps 4:4, Ez 3:21, Jn 5:14, Jn 8:11, Rm 6:1-2, Rm 6:15, 1Co 15:34, Ep 4:26, Tt 2:11-13, 1P 1:15-19, 1P 4:1-3, 1Jn 1:8-10, Rm 8:34, 1Tm 2:5, He 7:24-25, He 9:24, Lc 10:22, Jn 5:19-26, Jn 5:36, Jn 6:27, Jn 10:15, Jn 14:6, Ep 2:18, Jc 1:27, Jc 3:9, 1Jn 2:29, 1Jn 3:5, Za 9:9, 2Co 5:21, He 7:26, 1P 2:22, 1P 3:18
Réciproques : Gn 23:8, Ex 40:5, Ex 40:26, Lv 5:16, Lv 6:7, Lv 14:29, Lv 16:13, Nb 11:2, Nb 16:46, Nb 19:19, 2S 12:13, Jb 9:33, Ps 119:154, Ps 130:7, Pr 7:24, Pr 23:15, Es 6:7, Es 53:11, Es 53:12, Jr 30:13, Ez 33:12, Ez 33:16, Mt 1:21, Mt 12:31, Mt 27:19, Mc 10:24, Lc 22:32, Jn 8:29, Jn 14:16, Jn 15:10, Jn 16:23, Jn 17:9, Ac 3:14, Ac 7:52, Ac 13:38, Ac 22:14, 2Co 5:14, 2Co 5:19, 2Co 6:13, Ga 2:16, Ga 3:13, 1Tm 2:6, He 8:12, He 10:19, 1Jn 1:7, 1Jn 2:18, 1Jn 2:28, 1Jn 4:14, 1Jn 5:13, Ap 8:3
2:2 1Jn 1:7, 1Jn 4:10, Rm 3:25-26, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 4:14, 1Jn 5:19, Jn 1:29, Jn 4:42, Jn 11:51-52, 2Co 5:18-21, Ap 12:9
Réciproques : Gn 23:8, Ex 25:17, Ex 37:6, Ex 40:5, Ex 40:6, Ex 40:20, Lv 1:4, Lv 4:20, Lv 4:35, Lv 5:10, Lv 5:16, Lv 6:7, Lv 14:29, Lv 16:10, Lv 16:13, Lv 17:11, Lv 23:28, Nb 11:2, Nb 15:25, Nb 16:46, Nb 19:19, Nb 25:13, 1R 8:59, Jb 9:33, Ps 130:7, Es 6:7, Es 53:4, Jr 30:21, Za 3:9, Za 13:7, Mt 1:21, Mt 12:31, Mt 20:28, Mt 26:28, Lc 14:22, Lc 22:32, Jn 3:17, Jn 6:51, Jn 10:15, Jn 12:19, Jn 12:32, Jn 15:10, Jn 17:9, Ac 13:38, Rm 4:25, Rm 5:15, Rm 8:34, Rm 14:15, 1Co 15:3, 2Co 5:14, 2Co 5:19, 2Co 5:21, Ga 1:4, Ga 2:16, Ga 3:13, Ep 1:7, Ep 2:18, Col 1:14, 1Tm 2:6, 1Tm 4:10, He 2:9, He 7:25, He 7:26, He 8:12, He 9:24, He 10:19, 1P 1:19, Ap 5:9, Ap 8:3

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Jean 2
  • 2.1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste ; Chapitre 2.
    Mes petits enfants, expression de tendresse. Le vieil apôtre considère comme des enfants ceux auxquels il écrit, parce qu'ils sont d'une autre génération.
    Le but de Jean, lorsqu'il présente la sainteté de la conduite comme un effet nécessaire de la communion avec Dieu, (1Jean 1.5-7) et qu'il insiste sur le devoir du chrétien de confesser ses péchés avec une humble repentance, (1Jean 1.8-10) est d'inspirer à ses frères une sainte horreur du péché : Je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point.
    Il sait, toutefois, et il a déclaré hautement, que les plus avancés ont toujours besoin de pardon, (1Jean 1.8-10) et comme il a déjà indiqué le moyen d'obtenir ce pardon, le sang de Jésus, (1Jean 1.7) il revient sur ce moyen pour l'exposer plus complètement. Quiconque a péché est par là même accusé devant Dieu, et serait infailliblement condamné si son péché restait sur lui. Jean présente à l'homme convaincu de péché et de condamnation le Sauveur et son œuvre sous un double aspect.
    D'abord, il lui montre en Jésus un défenseur auprès de Dieu, plaidant par son intercession Romains 8.34 ; Hébreux 2.17,18, notes ; comparez Hébreux 7.25 ; 9.21, notes, ensuite verset 2, il lui fait envisager le sacrifice de Christ.
    Le terme que nous rendons par défenseur, et d'autres par avocat, est le même que Jésus, dans les discours de la chambre haute, applique au Saint-Esprit, et que la plupart des versions traduisent là par consolateur. Ce mot est formé d'un verbe qui signifie appeler auprès de soi, et aussi encourager, consoler. L'adjectif substantif dérivé de ce verbe désigne l'avocat ou l'intercesseur qu'on appelle à son aide devant un juge ou un maître. On a cru, à tort, y trouver le sens de consolateur ce serait plutôt consolé. (Voir Jean 14.16, note.)
    Quant à la différence qu'il y a entre l'intercession du Sauveur et celle du Saint-Esprit, dont il est dit aussi qu'il "prie pour les saints selon Dieu" voir Romains 8.26, 2e note.
    - Ce défenseur, Jean le nomme Jésus-Christ juste, épithète qui le caractérise comme celui qui est saint, sans tache, le seul membre de notre humanité qui soit exempt de péché : c'est là son titre auprès de Dieu pour intercéder en notre faveur. Dieu regarde à lui, à sa justice, et non à nous, à nos injustices, et il "l'exauce toujours." (Jean 11.42 ; 2Corinthiens 5.21 ; 1Pierre 3.18)
  • 2.2 et il est lui-même propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Par la conjonction et, qui a, ici comme ailleurs, (1Jean 1.2) la valeur d'un car, Jean introduit le second et principal aspect de l'œuvre de Christ, sa propitiation, qui donne à son intercession une efficacité infinie et porte le calme et la paix dans les âmes des pécheurs.
    Le mot propitiation désigne l'action de rendre Dieu propice en couvrant le péché au moyen d'un sacrifice. (Comparer sur ce mot 1Jean 4.10, et sur la doctrine elle-même Romains 3.25, note ; Romains 5.10, note ; 2Corinthiens 5.19-21 et Hébreux 10, notes.)
    Une vérité importante ressort encore de l'expression que l'apôtre donne à sa pensée : il ne dit pas que Jésus a fait la propitiation par un acte spécial, mais qu'il est propitiation ; il l'est par sa personne sainte, par toute sa vie d'abaissement volontaire et d'obéissance, dont sa mort sur la croix a été le couronnement, (Jean 17.19) par la position d'intercesseur qu'il occupe auprès de Dieu depuis sa glorification.
    Et Jean accentue encore cette idée en employant le terme abstrait propitiation au lieu du terme concret victime propitiatoire (que lui prêtent à tort nos versions). Il veut faire sentir que le Sauveur n'a accompli notre réconciliation avec Dieu par aucun moyen extérieur mais qu'il est lui-même propitiation. (1Corinthiens 1.30)
    - Enfin, pour exprimer la valeur infinie de ce sacrifice, et pour que tous puissent y avoir recours dans leur angoisse, l'apôtre affirme que son efficacité s'étend, non seulement à ceux qui déjà ont cru, ou même aux élus de Dieu, comme le prétend une certaine théologie, mais expressément au monde entier.
    Il peut et doit être présenté à tous comme l'unique moyen de salut. Non seulement Dieu "veut que tous les hommes soient sauvés," (1Timothée 2.4) mais Jésus a souffert et est mort comme le second Adam, le représentant de notre race ; celle-ci a tout entière le bénéfice de la rédemption qu'il a accomplie. (1Corinthiens 15.22,45 ; Romains 5.12-21)