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1 Jean 3:1-3 (Annotée Neuchâtel)

   1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. C'est pour cela que le monde ne nous connaît point, parce qu'il ne l'a point connu. 2 Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie soi-même, comme lui est pur.

Références croisées

3:1 1Jn 4:9-10, 2S 7:19, Ps 31:19, Ps 36:7-9, Ps 89:1-2, Jn 3:16, Rm 5:8, Rm 8:32, Ep 2:4-5, Ep 3:18-19, Jr 3:19, Os 1:10, Jn 1:12, Rm 8:14-17, Rm 8:21, Rm 9:25-26, 2Co 6:18, Ga 3:26, Ga 3:29, Ga 4:5-6, Ap 21:7, Jn 15:18-19, Jn 16:3, Jn 17:25, Col 3:3
Réciproques : Gn 23:6, Ex 2:10, Dt 7:7, Dt 14:1, Dt 32:6, 1S 18:23, 1R 8:27, Est 2:7, Ct 1:5, Es 56:5, Es 64:4, Ml 3:17, Mt 7:11, Mt 22:30, Mt 23:9, Mc 10:30, Jn 1:10, Jn 1:26, Jn 11:36, Jn 14:21, Jn 17:23, Ac 9:21, Rm 1:7, Rm 5:2, Rm 9:8, Rm 12:12, Ga 4:8, Ga 4:31, Ep 1:5, Ep 1:18, Ep 2:19, Ep 4:6, Ep 5:1, Ph 2:15, Col 1:12, Col 1:23, 1Th 3:11, 1Th 5:8, He 2:10, He 6:11, Jc 1:9, 1Jn 3:2, 1Jn 4:16
3:2 1Jn 3:1, 1Jn 5:1, Es 56:5, Rm 8:14-15, Rm 8:18, Ga 3:26, Ga 4:6, Ps 31:19, Rm 8:18, 1Co 2:9, 1Co 13:12, 2Co 4:17, Ps 17:15, Rm 8:29, 1Co 15:49, Ph 3:21, 2P 1:4, Ml 3:2, Col 3:4, He 9:28, Jb 19:26, Ps 16:11, Mt 5:8, Jn 17:24, 1Co 13:12, 2Co 3:18, 2Co 5:6-8
Réciproques : Gn 23:6, Ex 28:2, Ex 29:43, Nb 14:14, Dt 14:1, 1R 10:7, 2Ch 9:6, Jb 37:19, Ps 63:3, Ps 73:25, Ps 90:17, Es 33:17, Es 64:4, Os 1:10, Mt 13:38, Mt 17:4, Mt 22:30, Mc 9:5, Mc 12:25, Lc 9:32, Lc 20:36, Jn 14:3, Jn 20:17, Rm 8:4, Rm 8:19, Rm 8:23, Rm 9:8, 1Co 1:7, 1Co 13:9, 1Co 15:53, 2Co 5:1, 2Co 5:8, 2Co 6:18, Ga 4:31, Ep 4:24, Ep 5:1, Col 3:3, 2Th 2:16, 1Tm 6:14, Tt 1:2, Tt 2:13, Tt 2:14, He 2:10, He 10:34, He 12:14, 1P 1:5, 1P 5:1, 1P 5:4, 1Jn 2:28, 1Jn 3:6, Ap 1:7, Ap 22:4
3:3 Rm 5:4-5, Col 1:5, 2Th 2:16, Tt 3:7, He 6:18, Ac 15:9, 2Co 7:1, He 12:14, 2P 1:4, 2P 3:14, 1Jn 2:6, 1Jn 4:17, Mt 5:48, Lc 6:36, He 7:26
Réciproques : Ps 17:15, Ps 71:14, Pr 21:8, Mt 5:8, Jn 14:3, Jn 15:18, Rm 8:24, 1Co 13:13, Ep 2:12, Ep 4:4, Ep 4:24, Ph 4:8, 1Th 1:3, 1Th 2:13, 1Tm 1:5, 2Tm 2:21, Tt 1:2, Tt 2:13, Jc 3:17, Jc 4:8, 1P 1:3, 1P 1:13, 1Jn 3:7, 1Jn 5:18, Ap 22:4, Ap 22:14

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Jean 3
  • 3.1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. C'est pour cela que le monde ne nous connaît point, parce qu'il ne l'a point connu. Chapitre 3.
    Sin. porte : "Nous a témoigné, c'est pourquoi le monde ne vous connaît pas."
    B porte : vous la première fois, nous la seconde.
    - Voyez ! Il faut considérer fréquemment la beauté, la douceur, la gloire d'un tel titre, la grandeur d'un tel privilège.
    Et pour concevoir quelque chose de l'amour que le Père nous a témoigné (grec nous a donné), en nous appelant de ce nom, il faut nous demander :
    Qui éprouve cet amour ? le Dieu saint et juste.
    Qui en est l'objet ? des pécheurs, "enfants de colère." (Ephésiens 2.3 ; Romains 5.8)
    Qui nous a assuré cette grâce ? Jésus, en nous aimant jusqu'à la mort de la croix, et en nous régénérant par l'Esprit, de sorte que nous sommes "nés de Dieu", (1Jean 2.29 ; Jean 1.12,13) et que notre titre d'enfants de Dieu exprime une réalité intime et profonde.
    - C'est cette réalité qu'affirment les mots : et nous le sommes qui se lisent dans Sin, B. A, C, après ceux-ci : que nous soyons appelés enfants de Dieu. Cette leçon est admise par tous les critiques. Nous n'avons pas seulement le titre, mais la qualité qu'il énonce. (Romains 8.16) Au reste, la même pensée se retrouve à verset 2.
    - Jean a été conduit à parler de ce grand privilège des enfants de Dieu par la parole du verset qui précède : (1Jean 2.29) "il est né de Dieu," et il déduit plus loin la conséquence pratique de ce privilège, savoir la régénération et l'entière sanctification de ceux que Dieu a ainsi aimés et qui sont destinés à lui devenir semblables et à le voir tel qu'il est. (verset 2 et versets 3-10)
    Par là, l'apôtre rentre dans son sujet : la communion avec Dieu, au moyen de la sainteté et de l'amour. (1Jean 1.3-10 ; 2.1-17)
    Que le monde (1Jean 2.15,16, note) ne nous connaisse point, cela est naturel puisqu'il n'a point connu Dieu, (Jean 17.26) il ne saurait donc connaître ceux qui, nés de lui, portent son image et sont animés de son Esprit.
    Et cette profonde opposition entre le monde et Dieu (1Jean 2.15-17 ; Jean 14.17 ; 15.18-21) doit leur faire sentir plus encore la grandeur de l'amour dont leur Père céleste les a aimés.
  • 3.2 Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. L'intime félicité d'être enfants de Dieu, n'est pas un bien qui nous soit promis dans un lointain indéterminé : nous le sommes maintenant, par la foi en Jésus et par la régénération du cœur ; (Jean 1.12,13 ; Romains 8.15,16) et cependant nous sommes, non seulement ignorés, méconnus du monde, (verset 1) mais environnés de ténèbres, soumis à bien des misères ; notre glorieuse destination n'a pas encore été manifestée ; (Romains 8.24,25 ; 1Corinthiens 2.9) nous avons de plus grandes choses à attendre.
    Le texte reçu porte : Mais nous savons...Cette particule manque dans Sin., B. A C.
    On peut traduire : quand il sera manifesté, (1Jean 2.28) et alors il s'agit de Jésus-Christ, que nous verrons tel qu'il est, ou bien : "quand cela sera manifesté," c'est-à-dire ce que nous serons et alors, Celui que nous verrons tel qu'il est, c'est Dieu, le Père qui nous a aimés comme ses enfants. (verset 1)
    Même si, à cause de la proposition qui précède, on traduit : quand cela aura été manifesté les mots : nous le verrons tel qu'il est et nous lui serons semblables, peuvent se rapporter à Christ. La mention du retour de Christ (1Jean 2.28) rend cette explication probable.
    Paul (Romains 8.17,29 ; 1Corinthiens 15.49 ; Philippiens 3.21) enseigne de même que nous serons transformés à la ressemblance de Christ. Il faut remarquer du reste que dans maint passage, (1Jean 2.3-6,8,20,28,29) on ne saurait dire si Jean parlé du Père ou du Fils, tellement les deux sont unis dans sa pensée. Ce sera la gloire et la félicité des enfants de Dieu de voir tel qu'il est, face à face, dans la plus intime et la plus parfaite communion, Celui qu'ils ne voient ici-bas que des yeux de la foi, comme dans un miroir, obscurément (Jean 17.24 ; 1Corinthiens 13.12 ; 2Corinthiens 5.7 ; Apocalypse 22.3,4 ; comparez Matthieu 5.8)
    Mais à cela l'apôtre ajoute une pensée admirable de vérité et de profondeur : c'est que la contemplation immédiate de Dieu nous rendra semblables à lui. "Semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est ;" c'est le principe même de notre transformation, non pas le fait seulement duquel nous pouvons conclure que cette transformation aura lieu.
    Par cette contemplation et cette communion, notre être tout entier se pénétrera si bien de la nature divine, que nous serons par degrés transformés à sa ressemblance, (comparez 2Corinthiens 3.18) sans jamais cesser d'être distincts de lui, dans une vivante personnalité.
    "Dieu est la vie, ainsi nous vivrons ; Dieu est amour, donc nous aimerons ; Dieu est juste, nous serons remplis de justice ; Dieu est éternellement bienheureux, nous jouirons d'un bonheur pareil." Luther.
  • 3.3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie soi-même, comme lui est pur. La joie d'être enfant de Dieu et héritier de sa gloire pourrait demeurer stérile pour la vie chrétienne ; l'apôtre a soin de rappeler qu'un chrétien, avec cette espérance de voir Dieu, ne saurait rester asservi au péché.
    Ce qu'il espère, c'est d'arriver à la ressemblance avec Dieu ? qui est incompatible avec toute souillure du péché. (2Corinthiens 7.1 ; 2Pierre 3.13,14)
    "Commençons dès maintenant à former les traits de cette ressemblance qui nous est promise, si nous voulons la porter dans le ciel." Quesnel.
    L'expression : se purifier, est empruntée aux usages du culte israélite ; (Jean 11.55) le chrétien s'approche du vrai sanctuaire et participe au sacrifice seul efficace. (Jean 17.17,.)