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1 Pierre 1-5 (Annotée Neuchâtel)

   1 Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie ; 2 qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, dans la sanctification de l'Esprit, pour qu'ils deviennent obéissants et qu'ils aient part à l'aspersion du sang de Jésus-Christ : la grâce et la paix vous soient multipliées !
   3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, 4 pour un héritage qui ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir, conservé dans les cieux pour vous, 5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour le salut qui est prêt à être révélé dans les derniers temps ! 6 C'est là ce qui vous fait tressaillir d'allégresse, bien que maintenant, pour un peu de temps, s'il le faut, vous soyez attristés par diverses tentations ; 7 afin que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que celle de l'or périssable, qui cependant est éprouvé par le feu, tourne à votre louange, et à votre gloire, et à votre honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ ; 8 lui que vous aimez, sans l'avoir vu ; à l'égard duquel, sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d'une joie ineffable et glorieuse ; 9 remportant, ce qui est le but de votre foi, le salut des âmes.
   10 C'est au sujet de ce salut que les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était destinée, ont fait leurs recherches et leurs investigations, 11 scrutant pour quel temps et quelles circonstances l'Esprit de Christ qui était en eux, indiquait, en les attestant d'avance, les souffrances destinées à Christ, et les gloires dont elles seraient suivies. 12 Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils administraient ces choses, qui vous ont été maintenant annoncées par l'entremise de ceux qui vous ont prêché l'Evangile par l'Esprit-Saint envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.
   13 C'est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, étant sobres, espérez parfaitement en la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus-Christ. 14 Comme des enfants obéissants, ne vous conformant point aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance, 15 mais comme Celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ; 16 attendu qu'il est écrit : Vous serez saints, parce que je suis saint.
   17 Et, si vous invoquez comme Père Celui qui, sans acception de personnes, juge selon l'oeuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre ; 18 sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vos pères vous avaient transmise, 19 mais par un sang précieux, comme celui d'un agneau sans défaut et sans tache, par le sang de Christ, 20 préconnu avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps à cause de vous ; 21 qui par lui croyez en Dieu, qui l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance soient en Dieu.
   22 Ayant donc purifié vos âmes dans l'obéissance à la vérité, pour avoir un amour fraternel sans hypocrisie, aimez-vous ardemment les uns les autres, du fond du coeur ; 23 ayant été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, vivante et permanente. 24 Car toute chair est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe ; l'herbe a séché et la fleur est tombée, 25 mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Or c'est là la parole qui vous a été annoncée.

1 Pierre 2

   1 Ayant donc rejeté toute malice, et toute fraude, et la dissimulation, et l'envie, et toute médisance, 2 désirez avec ardeur, comme des enfants nouveau-nés, le lait pur qui se trouve dans la Parole, afin que, par lui, vous croissiez pour le salut, 3 si vous avez goûté que le Seigneur est bon.
   4 Vous approchant de lui, pierre vivante, réprouvée, il est vrai, par les hommes, mais devant Dieu choisie et précieuse, 5 vous aussi, comme des pierres vivantes, soyez édifiés en maison spirituelle, pour former une sacrificature sainte, pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. 6 Car il est dit dans l'Ecriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie et précieuse ; et celui qui croit en elle, ne sera point confus. 7 A vous donc qui croyez, l'honneur ; mais pour les incrédules, la pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient, est devenue la principale pierre de l'angle, et une pierre d'achoppement et un rocher de scandale ; 8 ils s'y heurtent, n'obéissant pas à la Parole, à quoi aussi ils ont été destinés. 9 Mais vous, vous êtes une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple que Dieu s'est acquis ; afin que vous annonciez les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; 10 vous qui autrefois n'étiez point un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde.
   11 Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles, qui font la guerre à l'âme ; 12 ayant une bonne conduite parmi les païens, afin que, tandis qu'ils vous calomnient comme des gens qui font le mal, en vous observant, à cause de vos bonnes oeuvres, ils glorifient Dieu au jour de la visitation. 13 Soyez soumis à tout ordre humain, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme souverain ; 14 soit aux gouverneurs, comme délégués par lui pour punir ceux qui font le mal et pour louer ceux qui font le bien. 15 Car telle est la volonté de Dieu, qu'en faisant le bien vous fermiez la bouche à l'ignorance des hommes dépourvus de sens ; 16 vous conduisant en hommes libres, et non en hommes qui font de la liberté un voile pour couvrir leur méchanceté, mais en esclaves de Dieu. 17 Honorez tous les hommes ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi.
   18 Domestiques, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement aux bons et équitables, mais aussi aux mauvais. 19 Car c'est une grâce si quelqu'un, par motif de conscience envers Dieu, endure des afflictions, en souffrant injustement. 20 En effet, quelle gloire y a-t-il si, étant frappés pour avoir commis des fautes, vous l'endurez ? Mais si vous souffrez tout en faisant le bien et que vous l'enduriez, c'est une grâce devant Dieu. 21 C'est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; 22 lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude ; 23 qui, outragé, ne rendait point d'outrage, souffrant, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à Celui qui juge justement ; 24 qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu'étant morts au péché, nous vivions pour la justice ; lui, par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. 25 Car vous étiez errants comme des brebis ; mais vous êtes maintenant retournés au berger et gardien de vos âmes.

1 Pierre 3

   1 Pareillement, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, s'il y en a qui sont rebelles à la Parole, ils soient gagnés, sans parole, par la conduite de leurs femmes, 2 en considérant votre conduite pure et respectueuse. 3 Que votre parure ne soit pas cette parure extérieure qui consiste à se tresser les cheveux, et à se couvrir d'ornements d'or, ou à revêtir des habits somptueux ; 4 mais l'être caché du coeur, dans la parure incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. 5 Car c'est ainsi que se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs propres maris ; 6 comme Sara, qui obéissait à Abraham, l'appelant son Seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les enfants, en faisant le bien, sans vous effrayer de rien.
   7 Vous, maris, de même, conduisez-vous avec prudence envers vos femmes, comme envers un sexe plus faible, ayant des égards pour elles, puisqu'elles doivent hériter avec vous la grâce de la vie ; afin que rien ne fasse obstacle à vos prières.
   8 Enfin, soyez tous d'un même sentiment, pleins de compassion et d'amour fraternel, miséricordieux, humbles ; 9 ne rendant point mal pour mal, ni injure pour injure ; mais, au contraire, bénissant ; car c'est à cela que vous avez été appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. 10 Car celui qui veut aimer la vie et voir de bons jours, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres de proférer aucune parole fausse ; 11 mais qu'il se détourne du mal et fasse le bien ; qu'il recherche la paix et la poursuive. 12 Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
   13 Et qui vous fera du mal, si vous êtes zélés pour le bien ? 14 Mais, si même vous souffriez pour la justice, vous seriez bienheureux. Ne les craignez point et ne soyez point troublés ; 15 mais sanctifiez le Seigneur, Christ, dans vos coeurs, étant toujours prêts à répondre pour votre défense, mais avec douceur et modestie, à tous ceux qui vous demandent raison de l'espérance qui est en vous ; 16 ayant une bonne conscience, afin qu'en cela même où vous êtes calomniés, ceux qui diffament votre bonne conduite en Christ soient confus.
   17 En effet, il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien, qu'en faisant le mal. 18 Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, un juste pour des injustes, afin qu'il vous amenât à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été vivifié quant à l'esprit ; 19 par cet esprit aussi, étant allé, il prêcha aux esprits en prison, 20 qui furent rebelles autrefois, lorsque, aux jours de Noé, la patience de Dieu attendait, pendant que se construisait l'arche, dans laquelle un petit nombre, c'est-à-dire huit personnes, furent sauvées au travers de l'eau ; 21 c'était une figure dont l'accomplissement, le baptême, vous sauve aussi maintenant ; non le baptême qui consiste dans le dépouillement des souillures de la chair, mais celui qui est la demande adressée à Dieu d'une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ ; 22 qui est à la droite de Dieu, étant allé au ciel, anges, autorités et puissances lui ayant été soumis.

1 Pierre 4

   1 Christ donc ayant souffert quant à la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée, que celui qui a souffert quant à la chair a été libéré du péché ; 2 pour vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui vous reste à passer en la chair. 3 Car c'est assez d'avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans les débauches, les convoitises, l'ivrognerie, les excès de table, les orgies et les idolâtries criminelles ; 4 et en cela ils trouvent étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de dissolution, et ils blasphèment, 5 eux qui rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. 6 Car c'est pour cela que l'Evangile a été annoncé aussi aux morts, afin que d'une part ils fussent jugés comme des hommes quant à la chair, et que d'autre part ils vivent comme Dieu quant à l'esprit.
   7 Or, la fin de toutes choses est proche : soyez donc modérés et sobres en vue des prières. 8 Avant tout, ayez entre vous une ardente charité ; car la charité couvre une multitude de péchés. 9 Exercez l'hospitalité les uns envers les autres, sans murmure. 10 Selon que chacun de vous a reçu un don, employez-le au service les uns des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. 11 Si quelqu'un parle, que ce soit comme exposant des oracles de Dieu ; si quelqu'un exerce un ministère, qu'il le fasse comme usant d'une force que Dieu fournit ; afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, auquel appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen !
   12 Bien-aimés, ne trouvez point étrange la fournaise qui est allumée au milieu de vous pour votre épreuve, comme s'il vous arrivait quelque chose d'étrange ; 13 mais dans la mesure où vous avez part aux souffrances de Christ, réjouissez-vous, afin qu'aussi en la révélation de sa gloire vous vous réjouissiez en tressaillant d'allégresse. 14 Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l'Esprit de la gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. 15 En effet, que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui ; 16 mais s'il souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point de honte, qu'au contraire il glorifie Dieu à cause de ce nom-là. 17 Car le moment est venu où le jugement va commencer par la maison de Dieu : et s'il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui sont rebelles à l'Evangile de Dieu ? 18 Et si c'est à grand'peine que le juste est sauvé, que deviendront l'impie et le pécheur ? 19 Que ceux donc aussi qui souffrent selon la volonté de Dieu, lui remettent leurs âmes, comme au fidèle Créateur, en faisant le bien.

1 Pierre 5

   1 J'exhorte donc les anciens parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, et témoin des souffrances de Christ, qui aussi ai part à la gloire qui doit être révélée : 2 paissez le troupeau de Dieu qui est parmi vous, non par contrainte, mais de bon gré ; non en vue d'un gain sordide, mais par dévouement ; 3 non en dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. 4 Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne de la gloire, qui ne se peut flétrir.
   5 De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens ; et tous, les uns à l'égard des autres, revêtez-vous d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. 6 Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève quand il en sera temps, 7 rejetant sur lui tous vos soucis, parce que c'est lui qui prend soin de vous. 8 Soyez sobres, veillez ; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant à dévorer quelqu'un. 9 Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances s'accomplissent en vos frères qui sont dans le monde. 10 Mais le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en Christ, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables ! 11 A lui, le pouvoir aux siècles des siècles ! Amen.
   12 Par Silvain, le frère fidèle, comme j'estime, je vous ai écrit en peu de mots, exhortant et attestant que c'est la vraie grâce de Dieu à laquelle vous êtes attachés. 13 L'Eglise qui est à Babylone, élue avec vous, vous salue, ainsi que Marc, mon fils. 14 Saluez-vous les uns les autres par un baiser d'amour fraternel. La paix soit avec vous tous qui êtes en Christ.

Références croisées

1:1 Mt 4:18, Mt 10:2, Jn 1:41-42, Jn 21:15-17, 1P 2:11, Ac 2:5-11, Ep 2:12, Ep 2:19, He 11:13, Lv 26:33, Dt 4:27, Dt 28:64, Dt 32:26, Est 3:8, Ps 44:11, Ez 6:8, Jn 7:35, Jn 11:52, Ac 8:4, Jc 1:1, Ac 2:5, Ac 2:9, Ac 2:10, Ac 18:2, Ac 16:6, Ac 18:23, Ga 1:2, Ac 2:9, Ac 6:9, Ac 16:6, Ac 19:10, Ac 20:16-18, 1Co 16:19, 2Co 1:8, 2Tm 1:15, Ap 1:11, Ac 16:7
Réciproques : Es 56:3, Es 56:7, Os 2:23, So 3:10, Lc 22:32, Jn 17:6, Rm 1:7, 2P 1:1, 2P 3:1, 2P 3:16, Ap 1:4
1:2 1P 2:9, Dt 7:6, Es 65:9, Es 65:22, Mt 24:22, Mt 24:24, Mt 24:31, Mc 13:20, Mc 13:22, Mc 13:27, Lc 18:7, Jn 15:16-19, Rm 8:29, Rm 8:33, Rm 11:2, Rm 11:5-7, Rm 11:28, Ep 1:4-5, Col 3:12, 2Tm 2:10, Tt 1:1, 2Jn 1:1, 2Jn 1:13, Ac 2:23, Ac 15:18, Rm 8:29-30, Rm 9:23-24, Rm 11:2, Ac 20:32, Rm 15:16, 1Co 1:30, 1Co 6:11, 2Th 2:13, 1P 1:22, Rm 1:5, Rm 8:13, Rm 16:19, Rm 16:26, 2Co 10:5, He 5:9, He 9:19-22, He 11:28, He 12:24, Rm 1:7, 2Co 13:14, Es 55:7, Dn 4:1, Dn 6:25, 2P 1:2, Jud 1:2
Réciproques : Ex 12:7, Ex 12:22, Ex 24:6, Ex 24:8, Ex 29:20, Lv 1:5, Lv 1:16, Lv 3:13, Lv 7:2, Lv 8:30, Lv 14:7, Lv 14:17, Lv 17:11, Nb 6:23, Nb 19:4, Ps 125:5, Es 52:15, Es 56:7, Ez 36:27, Os 2:23, Jn 1:16, Jn 3:5, Jn 8:35, Ac 18:27, Rm 11:7, Rm 16:15, 1Co 8:6, 2Co 3:8, Ga 2:16, Ep 5:26, Ph 1:2, Ph 1:6, Ph 2:1, Col 1:2, Col 1:6, Col 1:12, 1Th 1:4, 1Th 4:3, 1Th 5:23, 2Th 1:8, 1Tm 1:2, He 10:22, 1P 5:14, 2P 1:10, 2P 3:1, 1Jn 2:19, 1Jn 5:6, Ap 1:4
1:3 1R 8:15, 1Ch 29:10-13, 1Ch 29:20, Ps 41:13, Ps 72:18-19, 2Co 1:3, Ep 1:3, Ep 1:17, Ep 3:20, Ex 34:6, Ps 86:5, Ps 86:15, Jon 4:2, Rm 5:15-21, Ep 1:7, Ep 2:4, Ep 2:7-10, 1Tm 1:14, Tt 3:4-6, 1P 1:23, 1P 2:2, Jn 1:13, Jn 3:3-8, Jc 1:18, 1Jn 2:29, 1Jn 3:9, 1Jn 4:7, 1Jn 5:1, 1Jn 5:4, 1Jn 5:18, Rm 5:4-5, Rm 8:24, Rm 12:12, Rm 15:13, 1Co 13:13, Col 1:23, Col 1:27, 1Th 1:3, Tt 2:13, He 3:6, He 6:18-19, 1Jn 3:3, 1P 3:21, Es 26:19, Rm 4:25, Rm 5:10, Rm 8:11, 1Co 15:20, Ep 2:6, 1Th 4:13
Réciproques : Gn 14:20, Ex 18:10, Nb 34:2, Dt 12:9, 1R 1:48, 1Ch 16:36, 2Ch 2:12, 2Ch 31:8, Ne 8:6, Ne 9:5, Jb 5:11, Ps 72:17, Ps 108:7, Ps 119:50, Ps 138:8, Es 42:16, Jr 3:19, Jr 31:3, Jr 33:6, Mt 16:17, Mt 18:14, Mt 25:34, Lc 1:68, Lc 12:32, Lc 24:26, Lc 24:46, Jn 20:17, Ac 3:26, Ac 18:27, Rm 5:2, Rm 6:23, Rm 15:6, 1Co 8:6, 1Co 15:13, 1Co 15:17, 2Co 11:31, Ep 1:18, Ep 1:20, Ep 2:12, Ep 4:4, Ph 1:6, Ph 2:13, Ph 3:10, Ph 3:14, Ph 3:20, Col 1:5, Col 1:6, Col 3:3, 1Th 1:5, 1Th 1:10, 1Th 5:8, 2Th 2:16, Tt 1:2, Tt 3:5, He 1:9, He 6:11, He 6:17, He 9:15, Jc 3:9, 1P 1:13, 1P 3:15, 1P 5:1, Ap 21:7, Ap 22:5
1:4 1P 3:9, Mt 25:34, Ac 20:32, Ac 26:18, Ga 3:18, Ep 1:11, Ep 1:14, Ep 1:18, Col 1:12, He 9:15, 1Co 9:25, 1Co 15:52-54, Ap 21:27, 1P 5:4, Es 40:7-8, Ez 47:12, Jc 1:11, Ps 31:19, Col 1:5, Col 3:3-4, 2Tm 4:8
Réciproques : Gn 14:20, Gn 21:10, Lv 25:28, Nb 34:2, Dt 12:9, Ps 37:18, Ps 47:4, Ps 73:24, Ps 92:15, Ps 119:111, Pr 8:21, Es 66:22, Jr 3:19, Mt 6:20, Mc 10:21, Lc 10:42, Lc 16:12, Rm 5:2, Rm 6:23, Rm 8:17, 1Co 15:42, 2Co 5:1, Ep 4:4, Ph 3:14, Ph 3:20, Ph 4:7, Col 1:27, 2Th 2:14, 1Tm 6:19, Tt 1:2, He 1:14, He 10:34, He 12:28, Jc 2:5, Jc 5:2, 1P 1:13, 1P 3:15, Ap 21:7, Ap 22:5
1:5 1S 2:9, Ps 37:23-24, Ps 37:28, Ps 103:17-18, Ps 125:1-2, Pr 2:8, Es 54:17, Jr 32:40, Jn 4:14, Jn 5:24, Jn 10:28-30, Jn 17:11-12, Jn 17:15, Rm 8:31-39, Ph 1:6, Jud 1:1, Jud 1:24, Rm 11:20, 2Co 1:24, Ga 2:20, Ep 2:8, Ep 3:17, 2Tm 3:15, He 6:12, Es 45:17, Es 51:6, 1Th 1:3-4, 2Th 2:13-14, He 9:28, 1P 1:13, 1Tm 6:14-15, Tt 2:13, 1Jn 3:2, Jb 19:25, Jn 12:48
Réciproques : Gn 7:16, Ex 15:13, Ex 39:15, Ex 40:18, Lv 25:28, Lv 26:5, Nb 6:24, Nb 23:20, Dt 33:3, Dt 33:27, 1S 25:29, Jb 1:10, Jb 17:9, Ps 12:7, Ps 26:1, Ps 31:19, Ps 34:22, Ps 36:10, Ps 37:18, Ps 51:12, Ps 55:22, Ps 73:24, Ps 92:15, Ps 94:18, Ps 97:10, Ps 119:117, Ps 121:3, Ps 145:20, Pr 1:33, Ec 9:1, Ct 4:4, Es 63:1, Es 66:22, Jr 23:4, Ez 41:6, Mi 5:4, Mt 7:25, Mt 13:21, Mt 14:31, Mt 24:24, Mt 25:34, Mt 26:75, Mc 10:21, Lc 10:42, Lc 15:5, Lc 16:12, Lc 22:32, Jn 6:39, Ac 20:32, Rm 8:35, Rm 14:4, 1Co 10:13, Ph 4:7, Col 1:23, 2Th 2:16, 2Tm 1:8, 2Tm 1:12, 2Tm 4:18, Phm 1:6, He 10:39, He 12:28, 1P 1:7, 1P 4:13, 2P 1:10, 1Jn 2:17, 1Jn 2:18
1:6 1P 1:8, 1P 4:13, 1S 2:1, Ps 9:14, Ps 35:10, Ps 95:1, Es 12:2-3, Es 61:3, Es 61:10, Mt 5:12, Lc 1:47, Lc 2:10, Lc 10:20, Jn 16:22, Rm 5:2, Rm 5:11, Rm 12:12, 2Co 6:10, 2Co 12:9-10, Ga 5:22, Ph 3:3, Ph 4:4, 1Th 1:6, Jc 1:2, Jc 1:9, 1P 4:7, 1P 5:10, 2Co 4:17, 1P 1:7, Ps 119:75, Lm 3:32-33, He 12:7-11, Jb 9:27-28, Ps 69:20, Ps 119:28, Es 61:3, Mt 11:28, Mt 26:37, Rm 9:2, Ph 2:26, He 12:11, Jc 4:9, Ps 34:19, Jn 16:33, Ac 14:22, 1Co 4:9-13, 2Co 4:7-11, 2Co 11:23-27, He 11:35-38, Jc 1:2
Réciproques : Ex 15:25, 1S 30:3, Ps 66:10, Ps 73:14, Pr 15:15, Pr 18:14, Es 25:9, Es 27:8, Dn 11:35, Za 13:9, Lc 6:21, Jn 16:20, Jn 21:17, Ac 13:52, Ac 16:25, Ac 16:34, Ac 20:19, Rm 5:4, Rm 8:18, 1Co 10:13, 2Co 4:8, 2Co 5:2, Ph 2:1, Ph 3:1, He 11:17, He 11:25, Jc 1:12, Jc 5:11, 1P 5:9, Ap 2:10
1:7 1P 4:12, Jb 23:10, Ps 66:10-12, Pr 17:3, Es 48:10, Jr 9:7, Za 13:9, Ml 3:3, Rm 5:3-4, Jc 1:3-4, Jc 1:12, Ap 2:10, Ap 3:10, 1P 2:4, 1P 2:7, Pr 3:13-15, Pr 8:19, Pr 16:16, 2P 1:1, 2P 1:4, Ec 5:14, Jr 48:36, Lc 12:20-21, Lc 12:33, Ac 8:20, Jc 5:2-3, 2P 3:10-12, Ap 18:16-17, 1P 4:12, Jb 23:10, Ps 66:10, Pr 17:3, Es 48:10, Za 13:9, 1Co 3:13, Ap 3:18, 1S 2:30, Mt 19:28, Mt 25:21, Mt 25:23, Jn 5:44, Jn 12:26, Rm 2:7, Rm 2:29, 1Co 4:5, 2Th 1:7-12, Jud 1:24, 1P 1:5, Ap 1:7
Réciproques : Gn 22:1, Ex 15:25, Ex 37:4, Nb 5:28, Nb 31:23, Dt 8:2, Dt 8:16, Jg 3:1, 1S 30:3, 1R 17:13, 1R 17:17, 2Ch 32:31, Jb 1:22, Jb 2:3, Jb 7:18, Jb 28:1, Ps 11:5, Ps 17:3, Ps 37:34, Ps 94:19, Ps 111:10, Ps 139:23, Pr 21:21, Pr 25:3, Pr 25:4, Pr 27:21, Pr 31:30, Es 11:10, Es 24:15, Es 43:4, Jr 6:29, Jr 30:19, Ez 39:13, Dn 11:35, Dn 12:10, Mt 6:18, Mt 7:25, Lc 19:17, Jn 12:43, Rm 2:10, Rm 8:18, Rm 8:23, Rm 8:28, Rm 16:10, 1Co 3:12, 1Co 10:13, 2Co 4:8, 2Co 4:17, 2Co 5:2, 2Co 10:18, 2Co 12:10, Ph 1:19, 2Th 1:12, 1Tm 6:14, 2Tm 2:21, 2Tm 4:1, Tt 2:13, He 11:1, He 11:17, He 11:25, Jc 5:11, 1P 1:6, 1P 1:18, 1P 5:10, 1Jn 2:28, Ap 15:2
1:8 Jn 20:29, 2Co 4:18, 2Co 5:7, He 11:1, He 11:27, 1Jn 4:20, 1P 2:7, Ct 1:7, Ct 5:9, Ct 5:16, Mt 10:37, Mt 25:35-40, Jn 8:42, Jn 14:15, Jn 14:21, Jn 14:24, Jn 21:15-17, 1Co 16:22, 2Co 5:14-15, Ga 5:6, Ep 6:24, 1Jn 4:19, 1P 1:6, Ha 3:17-18, Ac 16:34, Rm 14:17, Rm 15:13, Ph 1:25, Ph 3:3, Ph 4:4, Jn 16:22, 2Co 9:15, 2Co 12:4, 1P 5:4, 2Co 1:22, Ga 5:22, Ep 1:13-14
Réciproques : Lv 23:40, Jg 5:31, 1S 2:1, Ps 4:7, Ps 37:4, Ps 68:3, Ps 94:19, Ps 97:10, Ps 108:7, Ps 119:111, Ps 149:5, Pr 14:10, Pr 29:6, Ct 1:4, Ct 3:1, Es 9:3, Es 25:9, Es 30:33, Es 51:3, Es 58:14, Es 61:10, Za 10:7, Mt 25:21, Lc 1:46, Lc 24:52, Jn 6:36, Jn 6:40, Jn 12:43, Jn 14:28, Jn 15:11, Jn 16:27, Rm 2:7, Rm 5:11, Rm 8:28, 1Co 8:3, 2Co 4:17, Ga 1:14, Ga 2:16, Ga 2:20, Col 2:1, 1Th 1:6, 2Th 1:12, He 3:6, Jc 1:12, 1P 4:13, 2P 2:1
1:9 Rm 6:22, He 11:13, Jc 1:21
Réciproques : Mt 25:34, Jn 6:36, Jn 20:31, Ga 2:16, He 10:36
1:10 Gn 49:10, Dn 2:44, Ag 2:7, Za 6:12, Mt 13:17, Lc 10:24, Lc 24:25-27, Lc 24:44, Ac 3:22-24, Ac 7:52, Ac 10:43, Ac 13:27-29, Ac 28:23, 2P 1:19-21, 1P 1:11, Pr 2:4, Dn 9:3, Jn 5:39, Jn 7:52, Ac 17:11, He 11:13, He 11:40
Réciproques : Gn 45:13, Ps 40:7, Ps 111:2, Ct 2:9, Ct 8:2, Es 42:9, Es 48:6, Jr 33:14, Dn 8:15, Dn 9:2, Mt 11:11, Mc 9:4, Lc 7:28, Lc 8:10, Jn 8:56, Jn 10:1, Jn 16:14, Ac 3:18, Rm 3:21, Rm 8:24, Rm 16:25, 1Co 13:9, Ep 3:5, 2Tm 1:18, 2Tm 3:15, Tt 2:11, He 1:1, He 3:5, He 11:32, 2P 3:2, Ap 19:10
1:11 1P 3:18-19, Rm 8:9, Ga 4:6, 2P 1:21, Ap 19:10, Ps 22:1-21, Ps 69:1-21, Ps 88:1-18, Es 52:13-14, Es 53:1-10, Dn 9:24-26, Za 13:7, Lc 24:25-27, Lc 24:44, Gn 3:15, Gn 49:10, Ps 22:22-31, Ps 69:30-36, Ps 110:1-6, Es 9:6-7, Es 49:6, Es 53:11-12, Dn 2:34-35, Dn 2:44, Dn 7:13-14, Za 8:18-21, Za 14:9, Jn 12:41, Ac 26:22-23
Réciproques : Ne 9:30, Ps 40:7, Ps 110:7, Es 55:5, Dn 8:15, Dn 12:8, Za 7:12, Mt 13:35, Mt 26:24, Mc 10:37, Mc 12:36, Lc 9:22, Lc 9:31, Lc 10:24, Lc 22:22, Lc 23:42, Lc 24:26, Jn 1:16, Jn 4:38, Jn 5:39, Jn 15:15, Ac 1:16, Ac 2:31, Ac 3:18, Ac 7:52, Ac 8:35, Ac 10:17, Ac 10:43, Ac 24:14, Ac 26:6, Rm 1:4, Rm 8:24, 1Co 2:7, 1Co 15:3, 1Co 15:4, Ga 3:17, Ga 3:23, Ph 1:19, Ph 4:5, Col 3:16, 1Tm 1:11, He 2:6, He 9:9, He 10:15, He 11:26, He 12:2, 1P 1:10, 1P 1:21, Ap 3:1, Ap 22:6
1:12 Es 53:1, Dn 2:19, Dn 2:22, Dn 2:28, Dn 2:29, Dn 2:47, Dn 10:1, Am 3:7, Mt 11:25, Mt 11:27, Mt 16:17, Lc 2:26, Rm 1:17, 1Co 2:10, Ga 1:12, Ga 1:16, Dn 9:24, Dn 12:9, Dn 12:13, He 11:13, He 11:39, He 11:40, Mc 16:15, Lc 9:6, Ac 8:25, Ac 16:10, Rm 1:15, Rm 10:15, Rm 15:19, 1Th 2:9, He 4:2, Jn 15:26, Jn 16:7-15, Ac 2:4, Ac 2:33, Ac 4:8, Ac 4:31, Ac 10:44, 2Co 1:22, 2Co 6:6, 1Th 1:5-6, He 2:4, Pr 1:23, Es 11:2-6, Es 32:15, Es 44:3-5, Jl 2:28, Za 12:10, Jn 15:26, Ac 2:17-18, Ex 25:20, Dn 8:13, Dn 12:5-6, Lc 15:10, Ep 3:10, Ap 5:11
Réciproques : Ex 37:9, Nb 7:89, 2S 6:2, 1R 6:23, Ps 89:5, Ps 97:7, Ps 110:2, Za 4:6, Za 7:12, Mt 10:20, Mt 13:35, Mt 28:2, Mc 13:11, Lc 1:70, Lc 2:13, Lc 9:31, Lc 19:38, Jn 4:38, Jn 8:54, Jn 10:3, Jn 14:26, Ac 2:31, Ac 5:32, Ac 8:35, Ac 15:28, Ac 21:11, Ac 26:6, Rm 15:16, 1Co 2:4, 1Co 2:9, 1Co 2:13, 2Co 1:20, 2Co 4:6, Ga 3:2, Ga 3:17, Ga 3:23, Ep 2:7, Col 3:16, 1Th 4:8, 1Tm 1:11, 1Tm 3:16, He 1:14, He 2:10, He 9:5, He 9:9, He 10:15, 1P 1:25, 1P 3:19, 1P 5:1, Ap 22:6
1:13 Ex 12:11, 1R 18:46, 2R 4:29, Jb 38:3, Jb 40:7, Es 11:5, Jr 1:17, Lc 12:35, Lc 17:8, Ep 6:14, 1P 4:7, 1P 5:8, Lc 21:34-35, Rm 13:13, 1Th 5:6-7, 1P 1:3-5, 1P 3:15, Rm 15:4-13, 1Co 13:13, 1Th 5:8, He 3:6, He 6:19, 1Jn 3:3, 1P 1:4-9, Lc 17:30, 1Co 1:7, 2Th 1:7, 2Tm 4:8, Tt 2:11-13, He 9:28, He 10:35
Réciproques : Ex 28:8, Ex 39:27, 2R 9:1, Jb 4:6, Jb 7:6, Ps 71:14, Ps 119:49, Ps 119:112, Ps 147:11, Pr 31:17, Ec 7:8, Lm 3:26, Za 8:16, Ml 3:17, Mt 20:4, Mt 25:10, Lc 22:32, Jn 13:1, Rm 8:18, Rm 12:3, Ep 4:23, Ph 3:14, 2Tm 2:19, Tt 2:2, Jc 5:11, 1P 1:5, 1P 4:13
1:14 Ep 2:2, Ep 5:6, 1P 4:2-3, Rm 6:4, Rm 12:2, Ep 4:18-22, Col 3:5-7, Ac 17:30, 1Th 4:5, Tt 3:3-5
Réciproques : Lv 10:10, Lv 14:14, Dt 27:10, Es 35:8, Es 52:11, Ez 18:31, Os 14:8, Mt 5:9, Lc 1:75, Lc 10:6, Lc 18:17, Jn 3:7, Jn 15:16, Ac 26:20, Rm 6:2, Rm 6:12, 2Co 5:15, 2Co 10:5, Ga 5:16, Ep 2:3, Ph 2:15, Col 3:6, Col 3:10, 1Th 4:7, Tt 2:12, Jc 4:1, 1Jn 2:16
1:15 1P 2:9, 1P 5:10, Rm 8:28-30, Rm 9:24, Ph 3:14, 1Th 2:12, 1Th 4:7, 2Tm 1:9, 2P 1:3, 2P 1:10, Es 6:3, Ap 3:7, Ap 4:8, Ap 6:10, Mt 5:48, Lc 1:74-75, 2Co 7:1, Ep 5:1-2, Ph 1:27, Ph 2:15-16, 1Th 4:3-7, Tt 2:11-14, Tt 3:8, Tt 3:14, He 12:14, 2P 1:4-10, 1P 2:12, 1P 3:16, Ph 3:20, 1Tm 4:12, He 13:5, Jc 3:13, 2P 3:11-14
Réciproques : Ex 15:11, Ex 19:6, Ex 22:31, Ex 28:36, Lv 11:44, Lv 14:14, Lv 19:2, Lv 20:7, Lv 20:26, Nb 15:40, Dt 10:12, Ps 50:23, Ps 99:9, Es 35:8, Ha 1:13, Lc 6:36, Jn 17:11, Ac 17:30, Rm 1:7, 1Co 1:2, 2Co 5:15, 2Co 10:5, Ga 1:6, Col 3:10, He 12:10, 1P 3:2, 1Jn 2:1, 1Jn 3:7
1:16 Lv 11:44, Lv 19:2, Lv 20:7, Am 3:3
Réciproques : Ex 15:11, Ex 19:6, Ex 20:26, Ex 22:31, Ex 28:36, Lv 6:18, Lv 20:26, Nb 15:40, Dt 10:12, Dt 14:21, 1S 2:2, Ps 99:9, Es 5:16, Ha 1:13, Mt 5:48, Lc 6:36, Rm 3:10, 1Co 1:2, Ep 5:1, 1Th 2:12, 2Tm 1:9, He 12:10, He 12:14, 1Jn 3:7, Ap 15:4
1:17 So 3:9, Mt 6:9, Mt 7:7-11, 2Co 1:2, Ep 1:17, Ep 3:14, Dt 10:17, 2Ch 19:7, Jb 34:19, Mt 22:16, Ac 10:34-35, Rm 2:10-11, Ga 2:6, Ep 6:9, Col 3:25, Gn 47:9, 1Ch 29:15, Ps 39:12, He 11:13-16, 1P 2:11, Pr 14:16, Pr 28:14, Rm 11:20, 2Co 5:6, 2Co 7:1, 2Co 7:11, Ph 2:12, He 4:1, He 12:28
Réciproques : Lv 19:14, Dt 1:17, Dt 6:2, Dt 10:12, 2S 14:14, Jb 4:6, Jb 34:11, Ps 5:7, Ps 62:12, Ps 147:11, Pr 23:17, Pr 24:23, Ez 18:30, So 3:5, Ml 1:6, Ml 1:9, Mt 16:27, Mt 26:35, Jn 4:21, Ac 5:11, Ep 2:18, Ap 2:23
1:18 Ps 49:7-8, 1Co 6:20, 1Co 7:23, 1P 1:7, Ps 39:6, Ps 62:10, Jr 4:11, Rm 1:21, 1Co 3:20, 1P 4:3, Jr 9:14, Jr 16:19, Jr 44:17, Ez 20:18, Am 2:4, Za 1:4-6, Mt 15:2-3, Ac 7:51-52, Ac 19:34-35, Ga 1:4
Réciproques : Ex 12:5, Ex 30:12, Ex 37:4, Lv 1:3, Lv 4:32, Lv 4:34, Lv 4:35, Lv 12:6, Lv 15:27, Nb 3:46, Nb 3:50, Nb 7:15, 2S 21:4, 1R 15:12, 1R 20:39, 2R 14:3, 2R 16:10, Jb 33:24, Ps 19:14, Ps 26:11, Ps 31:5, Ps 34:22, Ps 107:2, Ps 111:9, Pr 13:8, Pr 14:18, Es 1:27, Es 29:22, Es 35:9, Es 44:22, Es 45:13, Es 52:3, Es 62:12, Es 63:16, Jr 2:11, Jr 10:3, Ez 18:14, Os 7:13, Za 13:7, Mt 20:28, Mc 7:3, Mc 8:37, Lc 24:21, Ac 20:28, Rm 3:24, Rm 3:25, Rm 4:25, Rm 12:2, 1Co 1:30, 1Co 12:2, Ga 2:16, Ga 3:13, Ga 4:5, Ep 1:7, Ep 2:13, Ep 4:22, Ep 5:25, Col 2:8, 1Tm 2:6, He 9:12, 1P 2:1, 1Jn 3:16, Ap 5:9
1:19 1P 2:22-24, 1P 3:18, Dn 9:24, Za 13:7, Mt 20:28, Mt 26:28, Ac 20:28, Ep 1:7, Col 1:14, He 9:12-14, 1Jn 1:7, 1Jn 2:2, Ap 1:5, Ap 5:9, Ex 12:5, Es 53:7, Jn 1:29, Jn 1:36, Ac 8:32-35, 1Co 5:7-8, Ap 5:6, Ap 7:14, Ap 14:1
Réciproques : Gn 4:4, Gn 22:8, Gn 22:13, Ex 24:6, Ex 29:1, Ex 29:38, Ex 30:12, Ex 37:4, Lv 1:3, Lv 1:17, Lv 4:35, Lv 12:6, Lv 14:10, Lv 15:27, Lv 22:19, Lv 23:12, Nb 3:46, Nb 6:14, Nb 7:15, Nb 7:39, Nb 19:2, Nb 28:3, Nb 28:19, Dt 16:6, Dt 17:1, 2S 21:4, 1R 20:39, Jb 33:24, Ps 19:14, Ps 26:11, Ps 31:5, Ps 34:22, Ps 107:2, Pr 13:8, Es 1:27, Es 29:22, Es 44:22, Es 45:13, Es 62:12, Ez 43:22, Ez 45:18, Ez 46:13, Os 7:13, Za 13:1, Mt 25:34, Mt 27:4, Mc 8:37, Mc 10:45, Mc 15:14, Lc 23:4, Lc 23:22, Lc 23:41, Lc 24:21, Jn 14:30, Jn 18:38, Jn 19:4, Rm 3:24, Rm 4:25, 1Co 1:30, 1Co 7:23, Ep 2:13, Ep 5:27, 1Tm 2:6, 1Tm 6:14, He 7:26, He 9:14, He 9:23, 1P 2:4, Ap 13:8
1:20 Gn 3:15, Pr 8:23, Mi 5:2, Rm 3:25, Rm 16:25-26, Ep 1:4, Ep 3:9, Ep 3:11, Col 1:26, 2Tm 1:9-10, Tt 1:2-3, Ap 13:8, Ac 3:25-26, Col 1:26, 1Jn 1:2, 1Jn 3:5, 1Jn 3:8, 1Jn 4:9-10, Ga 4:4, Ep 1:10, He 1:2, He 9:26
Réciproques : Gn 4:4, Gn 22:8, Gn 22:13, Nb 28:3, Dt 16:6, Ps 8:5, Es 49:1, Ez 46:13, Mt 13:35, Mt 25:34, Jn 1:36, Jn 17:5, Ac 2:23, Ac 15:18, Rm 5:6, Rm 8:29, 1Co 5:7, Ga 3:17, Col 1:14, 1Tm 4:1, 2Tm 1:12, He 2:16, He 4:3, 1P 2:21, 1Jn 2:18, Ap 5:6, Ap 17:8
1:21 Jn 5:24, Jn 12:44, Jn 14:6, He 6:1, He 7:25, Ac 2:24, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 4:10, 1P 1:11, 1P 3:22, Mt 28:18, Jn 3:34, Jn 5:22-23, Jn 13:31-32, Jn 17:1, Ac 2:33, Ac 3:13, Ep 1:20-23, Ph 2:9-11, He 2:9, Ps 42:5, Ps 146:3-5, Jr 17:7, Jn 14:1, Ep 1:12-13, Ep 1:15, Col 1:27, 1Tm 1:1
Réciproques : Ps 2:12, Ps 7:1, Ps 8:5, Ps 16:11, Ps 31:24, Ps 78:7, Ps 91:15, Ps 119:49, Ps 125:1, Ps 146:5, Pr 22:19, Pr 29:25, Ct 8:5, Jr 39:18, Lm 3:24, Dn 3:28, So 3:12, Mt 13:35, Mc 16:16, Jn 8:54, Jn 11:4, Ac 10:40, Rm 4:24, Rm 4:25, Rm 8:11, Rm 8:24, Rm 10:9, Rm 14:9, Rm 15:12, 1Co 8:6, 1Co 13:13, 1Co 15:17, 1Co 15:19, Ga 1:1, Ep 2:12, Ep 2:18, Ep 4:4, Ph 2:11, Ph 2:19, Col 1:4, 1Th 1:10, 1Tm 4:10, 2Tm 1:10, 2Tm 1:12, Tt 3:8, He 1:3, He 6:11, He 13:20, 1Jn 2:8
1:22 Jn 15:3, Jn 17:17, Jn 17:19, Ac 15:9, Rm 6:16-17, 2Th 2:13, Jc 4:8, 1P 3:1, 1P 4:17, Ac 6:7, Rm 1:5, Rm 2:8, Ga 3:1, Ga 5:7, He 5:9, He 11:8, Rm 8:13, Ga 5:5, 2Tm 1:14, He 9:14, 1P 2:17, 1P 3:8, 1P 4:8, Jn 13:34-35, Jn 15:17, Rm 12:9-10, 2Co 6:6, Ep 4:3, 1Th 4:8-9, 1Tm 1:5, He 6:10, He 13:1, Jc 2:15-16, 2P 1:7, 1Jn 3:11, 1Jn 3:14-19, 1Jn 3:23, 1Jn 4:7, 1Jn 4:12, 1Jn 4:20, 1Jn 4:21, 1Jn 5:1-2, Ph 1:9, 1Th 3:12, 2Th 1:3, Ap 2:4, 1Tm 1:3, 1Tm 4:12, 1Tm 5:2
Réciproques : Gn 13:8, Nb 11:17, Ps 51:10, Pr 16:6, Pr 21:8, Ez 18:31, Ez 36:27, Dn 12:10, So 2:3, Mt 5:8, Mt 25:40, Lc 17:5, Jn 3:7, Jn 3:21, Jn 4:14, Jn 15:12, Jn 18:37, Ac 9:17, Rm 10:16, Rm 12:11, Rm 16:1, Rm 16:14, 1Co 6:11, 2Co 7:1, 2Co 8:7, 2Co 8:8, 2Co 10:5, Ga 3:14, Ga 5:16, Ga 5:22, Ep 1:15, Ep 4:15, Ep 4:16, Ep 5:15, Ep 5:26, Ph 2:1, Ph 4:8, Col 1:8, Col 3:23, 1Th 5:15, 2Tm 1:5, 2Tm 1:7, 2Tm 2:21, Tt 2:14, Phm 1:16, He 9:13, He 12:25, Jc 3:17, 1P 1:2, 2P 3:1, 1Jn 3:18, 2Jn 1:1, 2Jn 1:5, Ap 3:15
1:23 1P 1:3, Jn 1:3, Jn 3:5, Ml 2:3, Rm 1:23, 1Co 15:53-54, 1Jn 3:9, 1Jn 5:18, 1P 1:25, Jr 23:28, Mt 24:35, Jn 6:63, He 4:12, Jc 1:18
Réciproques : Lv 11:37, Ps 87:5, Ps 119:93, Ps 119:144, Pr 21:8, Es 55:11, Mt 13:24, Mt 13:38, Mc 4:14, Mc 4:26, Lc 8:11, Lc 17:5, Jn 1:13, Jn 3:3, Jn 17:17, Ac 9:17, Rm 10:8, Rm 10:17, Rm 16:1, Rm 16:14, 1Co 4:15, Ep 5:26, Ph 2:1, Ph 2:16, Ph 3:3, 1Th 2:13, Phm 1:16, He 8:10, 1P 2:2, 1P 3:4, 1Jn 2:27, 1Jn 2:29, 1Jn 3:15, 2Jn 1:1, 2Jn 1:2, 2Jn 1:5
1:24 2R 19:26, Ps 37:2, Ps 90:5, Ps 92:7, Ps 102:4, Ps 103:15, Ps 129:6, Es 40:6-8, Jc 1:10-11, Jc 4:14, 1Jn 2:17
Réciproques : Gn 31:1, 2S 21:15, Jb 4:19, Jb 7:6, Jb 8:12, Jb 14:2, Ps 49:12, Ps 87:5, Ps 102:11, Pr 31:30, Ec 3:18, Es 37:27, Es 51:12, Es 64:6, Mt 4:8, Mt 6:30, Lc 4:6, Lc 12:28, Jn 6:27, Ac 25:23, 1Co 7:29, 1Co 7:31, 2Co 11:18, Ap 8:7
1:25 1P 1:23, Ps 102:12, Ps 102:26, Ps 119:89, Es 40:8, Mt 5:18, Lc 16:17, 1P 1:12, 1P 2:2, Jn 1:1, Jn 1:14, 1Co 1:21-24, 1Co 2:2, 1Co 15:1-4, Ep 2:17, Ep 3:8, Tt 1:3, 2P 1:19, 1Jn 1:1, 1Jn 1:3
Réciproques : 2S 21:15, Es 64:6, Mt 24:35, Lc 21:33, Rm 10:8, 1Th 2:13, 1Jn 2:17
1:1 1P 1:18-25, 1P 4:2, Es 2:20, Es 30:22, Ez 18:31-32, Rm 13:12, Ep 4:22-25, Col 3:5-8, He 12:1, Jc 1:21, Jc 5:9, 1P 2:16, 1Co 5:8, 1Co 14:20, Ep 4:31, Tt 3:3-5, 1P 2:22, 1P 3:10, Ps 32:2, Ps 34:13, Jn 1:47, 1Th 2:3, Ap 14:5, Jb 36:13, Mt 7:5, Mt 15:7, Mt 23:28, Mt 24:51, Mc 12:15, Lc 6:42, Lc 11:44, Lc 12:1, Jc 3:17, 1S 18:8-9, Ps 37:1, Ps 73:3, Pr 3:31, Pr 14:30, Pr 24:1, Pr 24:19, Rm 1:29, Rm 13:13, 1Co 3:2-3, 2Co 12:20, Ga 5:21-26, Jc 3:14, Jc 3:16, Jc 4:5, 1P 4:4, Ep 4:31, Col 3:8, 1Tm 3:11, Tt 2:3, Jc 4:11
Réciproques : Gn 35:2, Lv 2:4, Lv 19:16, Lv 19:18, Nb 11:29, Ps 15:3, Ps 119:101, Pr 4:24, Ec 5:1, Es 1:16, Es 29:19, Es 58:2, Jr 9:4, Mt 13:23, Mt 19:14, Mc 4:8, Mc 9:43, Lc 8:15, Lc 8:18, Lc 9:47, Lc 10:21, Jn 3:12, Jn 10:5, Ac 5:17, Ac 8:31, Ac 10:33, Rm 10:17, 1Co 13:4, Ph 2:3, Col 2:4, 1Tm 6:4, Tt 3:2
1:2 1P 1:23, Mt 18:3, Mc 10:15, Rm 6:4, 1Co 3:1, 1Co 14:20, Ps 19:7-10, 1Co 3:2, He 5:12-13, 2S 23:5, Jb 17:9, Pr 4:18, Os 6:3, Os 14:5, Os 14:7, Ml 4:2, Ep 2:21, Ep 4:15, 2Th 1:3, 2P 3:18
Réciproques : Gn 35:2, Jb 23:12, Ps 15:3, Ps 32:2, Ps 34:8, Ps 119:30, Ps 119:50, Ps 119:101, Ps 119:131, Ps 119:140, Ec 5:1, Ct 4:5, Es 28:9, Es 55:1, Es 58:2, Es 66:11, Jr 3:15, Jr 9:4, Mt 13:23, Mt 19:14, Mc 4:24, Mc 10:14, Lc 8:15, Lc 8:18, Lc 9:47, Lc 10:21, Lc 18:16, Jn 1:13, Jn 21:15, Ac 8:31, Ac 10:33, Ac 17:11, Rm 2:20, Rm 10:17, Rm 13:13, 1Co 5:8, 2Co 7:11, Ep 4:22, Ep 4:24, Ph 2:3, Col 1:5, 1Th 2:13, 1Tm 3:6, 1Tm 4:6, 1Tm 6:4, Jc 3:14, 1P 1:3, 1P 1:25
1:3 Ps 9:10, Ps 24:8, Ps 63:5, Ct 2:3, Za 9:17, He 6:5-6
Réciproques : 2S 19:35, Jb 12:11, Ps 34:8, Rm 12:2, 2Co 12:16
1:4 Es 55:3, Jr 3:22, Mt 11:28, Jn 5:40, Jn 6:37, Jn 5:26, Jn 6:57, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Jn 14:19, Rm 5:10, Col 3:4, Es 28:16, Dn 2:34, Dn 2:45, Za 3:9, Za 4:7, Ps 118:22-23, Es 8:14-15, Mt 21:42, Mc 12:10-11, Lc 20:17-18, Ac 4:11-12, Es 42:1, Mt 12:18, 1P 2:7, 1P 1:7, 1P 1:19, 2P 1:1, 2P 1:4
Réciproques : Gn 49:24, Ex 26:6, Ex 36:13, Lv 4:31, Nb 12:7, 1S 16:7, 1S 18:30, 1S 20:27, Ps 87:1, Ct 1:17, Es 49:7, Es 54:11, Jr 12:16, Ag 2:23, Za 6:12, Za 6:15, Mt 12:6, Mt 22:42, Mt 26:68, Mc 6:3, Lc 3:22, Lc 6:47, Lc 6:48, Lc 23:35, Jn 1:14, Jn 2:21, Jn 6:51, Jn 15:5, 2Co 13:5, Ep 2:20, Ep 2:22, Col 2:7, He 4:12, 1P 2:6
1:5 1Co 3:16, 1Co 6:19, 2Co 6:16, Ep 2:20-22, He 3:6, Ap 3:12, 1P 2:9, Es 61:6, Es 66:21, Ap 1:6, Ap 5:10, Ap 20:6, Ps 50:14, Ps 50:23, Ps 141:2, Os 14:2, Ml 1:11, Jn 4:22-24, Rm 12:1, Ph 2:17, Ph 4:18, He 13:15-16, 1P 4:11, Ph 1:11, Ph 4:18, Col 3:17
Réciproques : Gn 4:7, Gn 6:9, Gn 8:20, Ex 19:6, Ex 26:6, Ex 26:24, Ex 28:38, Ex 36:13, Ex 37:25, Ex 38:1, Lv 3:5, Lv 4:31, Lv 7:12, Lv 8:13, Lv 14:14, Lv 22:29, Nb 5:10, Nb 12:7, Nb 16:5, Nb 25:13, Dt 7:6, Dt 18:2, Dt 26:3, Dt 26:19, Dt 33:19, 2S 7:13, 2S 24:23, 1R 6:1, 1R 6:7, 1R 7:11, 1R 7:29, 1Ch 16:35, Ps 19:14, Ps 20:3, Ps 27:6, Ps 51:17, Ps 69:31, Ps 96:8, Ps 107:22, Ps 118:3, Ps 145:10, Pr 9:1, Ct 1:17, Ct 4:16, Es 19:21, Es 52:11, Es 56:7, Es 58:5, Es 60:6, Es 66:20, Jr 17:26, Jr 33:18, Ez 20:40, Ez 41:1, Ez 43:19, Ez 43:27, Za 6:12, Za 6:15, Za 14:20, Ml 3:3, Mt 12:6, Jn 2:21, Jn 14:13, Rm 1:8, Rm 6:11, Rm 7:25, Rm 14:18, Rm 15:16, Rm 16:27, 1Co 3:9, 2Co 13:5, Ga 6:16, Ep 1:6, Ep 2:22, Ep 3:21, Ep 5:10, Ep 5:20, 1Tm 2:3, 1Tm 3:15, 2Tm 2:20, He 3:3, He 4:12, He 12:10, He 12:28, He 13:21, Ap 11:1
1:6 Dn 10:21, Mc 12:10, Jn 7:38, Ac 1:16, 2Tm 3:16, 2P 1:20, 2P 3:16, 1P 2:4, Es 28:16, Za 10:4, Rm 9:32-33, Ep 2:20, Ps 89:19, Es 42:1, Mt 12:18, Lc 23:35, Ep 1:4, Ps 40:14, Es 41:11, Es 45:16-17, Es 50:7, Es 54:4
Réciproques : Dt 32:4, 1R 5:17, 1R 8:1, Ps 2:12, Ps 22:5, Ps 25:2, Ps 36:7, Ps 71:1, Ps 119:116, Ps 119:165, Pr 9:1, Ct 5:16, Es 46:13, Es 49:23, Jr 12:17, Jl 2:27, So 3:11, Lc 23:42, Ac 4:11, Rm 10:11, 1Co 3:11, Jc 2:23
1:7 1P 1:8, Ct 5:9-16, Ag 2:7, Mt 13:44-46, Jn 4:42, Jn 6:68-69, Ph 3:7-10, Es 28:5, Lc 2:32, 1P 2:8, Ac 26:19, Rm 10:21, Rm 15:31, Tt 3:3, He 4:11, He 11:31, Ps 118:22-23, Mt 21:42, Mc 12:10-11, Lc 20:17, Ac 4:11-12, Za 4:7, Col 2:10
Réciproques : Nb 5:10, 1S 18:30, 1R 5:17, Ps 2:3, Ps 36:7, Ct 1:7, Ct 5:16, Es 19:13, Es 28:13, Dn 2:34, Os 14:9, Ml 3:2, Mc 8:29, Lc 2:34, Lc 7:23, Lc 23:42, Jn 16:14, Ac 4:28, Rm 9:33, 1Co 16:22, 2Co 2:16, Ep 2:20, Ph 3:8, 1Tm 1:9, 1P 1:7, 1P 2:4, 2P 1:1
1:8 Es 8:14, Es 57:14, Lc 2:34, Rm 9:32-33, 1Co 1:23, 2Co 2:16, 1P 2:7, Ex 9:16, Rm 9:22, 1Th 5:9, 2P 2:3, Jud 1:4
Réciproques : Ex 4:21, Dt 32:35, 2R 18:12, 2Ch 25:20, Jb 23:14, Ps 2:3, Ps 69:22, Pr 4:12, Pr 16:4, Pr 19:21, Pr 21:30, Es 28:13, Es 37:26, Jr 6:21, Jr 13:16, Ez 3:20, Ez 14:3, Os 14:9, Ml 3:2, Mt 5:30, Mt 11:6, Mt 21:44, Mc 12:10, Lc 7:23, Lc 20:17, Jn 3:19, Jn 16:1, Ac 2:23, Ac 4:28, Rm 10:16, Rm 10:21, Ga 5:11, Ep 2:20, Ep 5:6, He 11:31, 1P 4:17, 2P 3:16, Ap 2:14
1:9 1P 1:2, Dt 10:15, Ps 22:30, Ps 33:12, Ps 73:15, Es 41:8, Es 44:1, Ex 19:5-6, Es 61:6, Es 66:21, Ap 1:6, Ap 5:10, Ap 20:6, Ps 106:5, Es 26:2, Jn 17:19, 1Co 3:17, 2Tm 1:9, Dt 4:20, Dt 7:6, Dt 14:2, Dt 26:18-19, Ac 20:28, Ep 1:14, Tt 2:14, 1P 4:11, Es 43:21, Es 60:1-3, Mt 5:16, Ep 1:6, Ep 3:21, Ph 2:15-16, Es 9:2, Es 60:1-2, Mt 4:16, Lc 1:79, Ac 26:28, Rm 9:24, Ep 5:8-11, Ph 3:14, Col 1:13, 1Th 5:4-8
Réciproques : Gn 8:20, Gn 34:7, Ex 10:23, Ex 15:16, Ex 28:36, Lv 6:18, Lv 8:13, Lv 11:44, Lv 14:14, Lv 20:24, Lv 21:6, Nb 5:10, Nb 15:41, Nb 16:7, Nb 23:9, Nb 25:13, Dt 18:2, Dt 28:9, Dt 32:9, Dt 32:21, 1S 8:20, 2S 7:23, 1R 8:53, 1Ch 16:13, 1Ch 16:35, 1Ch 17:22, Ps 4:3, Ps 14:5, Ps 18:28, Ps 24:6, Ps 31:21, Ps 36:9, Ps 45:13, Ps 45:16, Ps 50:14, Ps 50:23, Ps 86:9, Ps 100:3, Ps 102:18, Ps 102:21, Ps 105:6, Ps 107:14, Ps 107:22, Ps 118:2, Ps 118:27, Ps 135:4, Ps 145:7, Ps 145:10, Ps 146:8, Ps 147:20, Ps 148:14, Pr 30:11, Ct 4:16, Es 4:3, Es 19:21, Es 29:18, Es 32:16, Es 35:8, Es 42:6, Es 42:7, Es 43:4, Es 43:7, Es 43:20, Es 44:5, Es 48:12, Es 49:3, Es 49:9, Es 51:4, Es 55:13, Es 60:6, Es 61:3, Es 61:11, Es 62:1, Es 62:12, Es 63:18, Es 65:15, Jr 2:3, Jr 13:11, Jr 17:26, Jr 31:14, Jr 33:18, Jr 51:19, Ez 36:23, Ez 38:8, Ez 43:19, Dn 4:37, Dn 12:7, Os 1:10, Os 2:23, Os 14:2, Za 2:11, Za 14:20, Ml 3:3, Ml 3:17, Mt 21:43, Mc 5:30, Mc 8:25, Lc 1:17, Lc 4:18, Lc 6:19, Lc 8:46, Lc 16:8, Lc 18:43, Jn 4:23, Jn 9:39, Jn 12:23, Jn 15:19, Jn 17:10, Ac 13:17, Ac 15:14, Ac 26:18, Ac 26:20, Ac 27:23, Rm 1:5, Rm 1:6, Rm 1:21, Rm 5:17, Rm 6:17, Rm 7:25, Rm 8:30, Rm 9:16, Rm 15:8, 1Co 6:20, 2Co 4:6, 2Co 4:15, 2Co 6:14, 2Co 9:13, Ga 5:11, Ep 1:4, Ph 1:11, Col 3:17, 1Th 2:12, 1Th 4:7, 1Th 5:8, 2Th 1:10, 1Tm 2:2, He 3:1, He 8:10, He 12:10, Jc 1:9, Jc 2:8, Jc 3:13, 1P 1:15, 1P 2:5, 1P 5:3, 2P 1:3, Ap 11:1, Ap 14:4, Ap 17:14
1:10 Os 1:9-10, Rm 9:25-26, Os 2:23, Rm 11:6-7, Rm 11:30, 1Co 7:25, 1Tm 1:13, He 4:16
Réciproques : Ex 6:7, Lv 14:14, Nb 15:41, Dt 27:9, Dt 32:9, Dt 32:21, 2S 7:24, Ps 18:43, Ps 102:18, Ps 118:2, Ps 145:7, Ps 147:20, Ct 4:16, Es 19:25, Es 35:8, Es 55:13, Es 62:4, Es 65:1, Es 65:15, Jr 17:26, Dn 4:37, Os 1:6, Os 2:1, Za 2:11, Mt 5:7, Mt 28:20, Lc 15:6, Lc 19:9, Jn 10:16, Jn 12:23, Ac 15:14, Ac 27:23, Rm 1:5, Rm 4:17, Rm 9:16, Rm 10:19, Rm 12:1, Rm 15:8, 2Co 4:1, 2Co 6:14, Ep 1:13, Ep 2:3, 1Th 5:4, 1Th 5:9, 2Tm 2:10, Tt 3:5, Phm 1:11, He 4:9, He 11:25
1:11 Rm 12:1, 2Co 5:20, 2Co 6:1, Ep 4:1, Phm 1:9-10, 1P 1:1, 1P 1:17, Gn 23:4, Gn 47:9, Lv 25:23, 1Ch 29:15, Ps 39:12, Ps 119:19, Ps 119:54, He 11:13, 1P 4:2, Lc 21:34, Ac 15:20, Ac 15:29, Rm 8:13, Rm 13:13-14, 2Co 7:1, Ga 5:16-21, 2Tm 2:22, 1Jn 2:15-17, Rm 7:23, Rm 8:13, Ga 5:17, Ga 5:24, 1Tm 6:9-10, Jc 4:1
Réciproques : Gn 21:34, Gn 39:10, Gn 39:12, Ex 18:3, Lv 15:16, Lv 15:18, Lv 15:24, Dt 27:9, Pr 7:26, Es 52:11, Jr 35:6, Jr 35:7, Rm 6:12, 1Co 1:10, 1Co 6:18, 1Co 9:27, 1Co 10:14, 2Co 10:1, Ep 2:3, Ph 2:12, Col 3:5, Tt 2:12, Jc 1:21, 1Jn 2:16
1:12 1P 3:2, Ps 37:14, Ps 50:23, 2Co 1:12, Ep 2:3, Ep 4:22, Ph 1:27, 1Tm 4:12, He 13:5, Jc 3:13, 2P 3:11, Rm 12:17, Rm 13:13, 2Co 8:21, 2Co 13:7, Ph 4:8, 1Th 4:12, 1Tm 2:2, He 13:18, Gn 13:7-8, Ph 2:15-16, 1P 3:1, 1P 3:16, 1P 4:14-16, Mt 5:11, Mt 10:25, Lc 6:22, Ac 24:5-6, Ac 24:13, Ac 25:7, Mt 5:16, Tt 2:7-8, 1P 4:11, Ps 50:23, Rm 15:9, 1Co 14:25, Lc 1:68, Lc 19:44, Ac 15:14
Réciproques : Gn 31:37, Gn 43:21, Ex 3:16, Rt 1:6, Rt 3:14, 1S 29:6, Ne 5:9, Ne 6:6, Ps 8:4, Ec 9:12, Ct 2:2, Ct 8:8, Es 10:3, Dn 6:4, Za 10:3, Mt 26:10, Mc 14:6, Jn 15:8, Ac 28:22, Ep 2:10, Ep 4:29, Ph 1:11, 1Tm 2:10, 1Tm 5:10, 1Tm 6:1, 2Tm 2:9, Tt 2:10, Tt 2:12, Tt 2:14, Phm 1:6, 1P 1:15, 1P 2:15, 1P 4:4, 2P 2:2
1:13 Pr 17:11, Pr 24:21, Jr 29:7, Mt 22:21, Mc 12:17, Lc 20:25, Rm 13:1-7, Ep 5:21, 1Tm 2:1-2, Tt 3:1, 2P 2:10, Jud 1:8-10
Réciproques : Nb 16:12, Dt 17:11, Js 1:16, 1S 10:25, 2Ch 19:5, Esd 4:12, Ne 6:6, Ec 8:2, Mt 6:18, Lc 21:12, Rm 13:2, Rm 13:3, Rm 13:5, Ep 6:1, Col 3:23, Jc 4:7
1:14 Rm 13:3-4
Réciproques : Nb 16:12, Jg 18:7, 1S 10:25, 2Ch 19:5, Ne 13:21, Es 53:2, Dn 6:1, 1Co 11:17, 1Th 2:2, 2Tm 2:9, 1P 4:2, 2P 2:10
1:15 1P 4:2, Ep 6:6-7, 1Th 4:3, 1Th 5:18, 1P 2:12, Jb 5:16, Ps 107:42, Tt 2:8, 1Tm 1:13, 2P 2:12, Jud 1:10, Dt 32:6, Jb 2:10, Ps 5:5, Pr 9:6, Jr 4:22, Mt 7:26, Mt 25:2, Rm 1:21, Ga 3:1, Tt 3:3
Réciproques : Gn 30:29, Es 5:16, Mt 6:10, Mt 7:21, Mc 7:22, Ac 17:7, Ga 6:9, Col 1:9, Col 3:23, 1P 4:19
1:16 Jn 8:32-36, Rm 6:18, Rm 6:22, 1Co 7:22, Ga 5:1, Ga 5:13, Jc 1:25, Jc 2:12, 2P 2:19, Jud 1:4, Mt 23:14, Jn 15:22, 1Th 2:5, Ep 6:6, Col 3:24
Réciproques : Lv 25:10, Ps 119:32, Ac 16:17, 1Co 8:9, Ga 2:4, Ga 4:26, 1P 2:1
1:17 1P 5:5, Ex 20:12, Lv 19:32, 1S 15:30, Rm 12:10, Rm 13:7, Ph 2:3, 1Tm 6:1, 1P 1:22, Jn 13:35, He 13:1, Za 11:14, Gn 20:11, Gn 22:12, Gn 42:18, Ps 111:10, Pr 1:7, Pr 23:17, Pr 24:21, Ec 8:2, Mt 22:21, Rm 13:7, 2Co 7:1, Ep 5:21, 1S 15:30, 1Ch 29:20, Pr 24:21
Réciproques : Gn 9:23, Gn 13:8, Gn 13:11, Gn 47:7, Ex 22:28, Lv 19:14, 1S 24:8, 2S 15:3, 2S 16:9, 1R 1:23, 1R 18:8, 1R 18:46, Jb 29:8, Jb 34:18, Ec 12:13, Ml 1:6, Mc 12:17, Jn 15:17, 1Th 5:15, 1Tm 5:3, Tt 3:2, 1P 3:8, 2P 1:7, Ap 16:10
1:18 Ep 6:5-7, Col 3:22-25, 1Tm 6:1-3, Tt 2:9-10, 2Co 10:1, Ga 5:22, Tt 3:2, Jc 3:17, Ps 101:4, Pr 3:32, Pr 8:13, Pr 10:32, Pr 11:20
Réciproques : Gn 16:9, Gn 30:29, Gn 31:6, Gn 31:35, 1R 18:8, Ps 85:13, Pr 12:26, Pr 27:18, Rm 13:7, 1Co 7:21
1:19 1P 2:20, Lc 6:32, Ac 11:23, 1Co 15:10, 2Co 1:12, 2Co 8:1, 1P 3:14-17, Mt 5:10-12, Jn 15:21, Rm 13:5, 2Tm 1:12, Jb 21:27, Ps 35:19, Ps 38:19, Ps 69:4, Ps 119:86
Réciproques : Gn 39:20, Ex 9:16, Lc 6:22, Ac 24:5, Ac 24:16, Rm 12:12, 1Co 6:7, Col 3:22, 1P 3:16, 1P 4:14
1:20 1P 3:14, 1P 4:14-16, Mt 5:47, Mt 26:67, Mc 14:65, 1Co 4:11, 1P 2:19, Mt 5:10-12, Rm 12:1-2, Ep 5:10, Ph 4:18, 1P 2:19, Lc 6:32
Réciproques : Gn 39:14, Dt 25:2, 1S 25:21, Ps 89:51, Ps 119:22, Ps 119:78, Ec 7:8, Mt 5:39, Mt 5:46, Lc 6:22, Lc 23:34, Jn 18:23, Rm 12:12, Rm 14:18, 1Tm 2:3, 2Tm 1:9, 2Tm 3:12, He 12:28, 1P 3:9, 1P 4:15, 3Jn 1:6
1:21 Mt 10:38, Mt 16:24, Mc 8:34-35, Lc 9:23-25, Lc 14:26-27, Jn 16:33, Ac 9:16, Ac 14:22, 1Th 3:3, 1Th 4:2, 2Tm 3:12, 1P 2:24, 1P 3:18, 1P 4:1, Lc 24:26, Ac 17:3, He 2:10, 1P 1:20, Ps 85:13, Jn 13:15, Rm 8:29, 1Co 11:1, Ep 5:2, Ph 2:5, 1Jn 2:6, 1Jn 3:16, Ap 12:11
Réciproques : Dt 21:4, 1S 25:21, Ps 89:51, Ps 119:47, Pr 26:4, Pr 27:18, Ec 7:8, Dn 9:26, Mt 3:15, Mt 11:29, Mt 12:15, Mt 26:52, Mc 6:46, Lc 2:51, Lc 9:56, Lc 10:37, Lc 22:51, Jn 5:41, Jn 10:4, Ac 1:1, Ac 8:32, Ac 26:25, Rm 1:6, Rm 4:12, Rm 12:14, 2Co 12:18, Col 3:13, 1Th 1:10, 1Th 4:7, 2Th 3:9, 2Tm 1:9, 1P 3:9, 1P 5:9, 2P 1:3
1:22 Es 53:9, Mt 27:4, Mt 27:19, Mt 27:23, Mt 27:24, Lc 23:41, Lc 23:47, Jn 8:46, 2Co 5:21, He 4:15, He 7:26-27, He 9:28, 1Jn 2:1, 1Jn 3:5, Jn 1:47, Ap 14:5
Réciproques : Lv 2:4, Lv 4:32, Lv 4:35, Lv 6:17, Lv 22:19, Nb 19:2, Jb 31:30, Ps 34:13, Ps 35:20, Ps 35:24, Ps 64:4, Ps 69:4, Es 42:4, Mt 27:39, Jn 14:30, Jn 18:38, Jn 19:4, Ac 22:14, Ac 28:19, 2Co 10:1, 1Th 4:7, 1Th 5:15, He 9:14, Jc 5:6, 1P 1:19, 1P 2:1, 1P 3:10
1:23 Ps 38:12-14, Es 53:7, Mt 27:39-44, Mc 14:60-61, Mc 15:29-32, Lc 22:64-65, Lc 23:9, Lc 23:34-39, Jn 8:48-49, Jn 19:9-11, Ac 8:32-35, He 12:3, Ac 4:29, Ac 9:1, Ep 6:9, 1P 4:19, Ps 10:14, Ps 31:5, Ps 37:5, Lc 23:46, Ac 7:59, 2Tm 1:12, Gn 18:25, Ps 7:11, Ps 96:13, Ac 17:31, Rm 2:5, 2Th 1:5, 2Tm 4:8, Ap 19:11
Réciproques : 1S 24:12, 2S 16:10, 1Ch 12:17, Jb 5:8, Jb 9:15, Jb 31:30, Ps 9:4, Ps 35:20, Ps 38:13, Ps 40:17, Ps 43:1, Ps 64:4, Ps 69:13, Ps 69:19, Ps 119:43, Pr 11:12, Pr 20:22, Es 42:2, Jr 11:20, Jr 20:12, Lm 3:59, Mt 5:11, Mt 5:22, Mt 5:44, Mt 26:63, Mt 27:12, Lc 22:63, Jn 9:28, Jn 18:38, Ac 28:19, 1Co 4:12, 2Co 10:1, 1Th 5:15, He 12:2, He 12:23, Jc 5:6
1:24 Ex 28:38, Lv 16:22, Lv 22:9, Nb 18:22, Ps 38:4, Es 53:4-6, Es 53:11, Mt 8:17, Jn 1:29, He 9:28, Dt 21:22-23, Ac 5:30, Ac 10:39, Ac 13:29, Ga 3:13, 1P 4:1-2, Rm 6:2, Rm 6:7, Rm 6:11, Rm 7:6, Col 2:20, Col 3:3, 2Co 6:17, He 7:26, Mt 5:20, Lc 1:74-75, Ac 10:35, Rm 6:11, Rm 6:16, Rm 6:22, Ep 5:9, Ph 1:11, 1Jn 2:29, 1Jn 3:7, Es 53:5-6, Mt 27:26, Mc 15:15, Jn 19:1, Ps 147:3, Ml 4:2, Lc 4:18, Ap 22:2
Réciproques : Gn 22:6, Gn 22:9, Lv 3:8, Lv 3:13, Lv 4:32, Lv 4:34, Lv 4:35, Lv 5:1, Lv 7:18, Lv 9:3, Lv 10:17, Lv 16:17, Lv 17:16, Lv 22:16, Nb 7:15, Nb 15:31, Nb 18:1, Nb 28:30, Dt 25:2, Jg 14:14, 2S 24:17, Ps 69:4, Ps 88:7, Es 53:10, Jr 30:13, Jr 30:17, Ez 4:4, Ez 18:20, Ez 45:17, Dn 9:26, Za 13:7, Mt 20:28, Mt 26:38, Mc 15:24, Lc 16:22, Lc 22:19, Lc 23:33, Jn 10:11, Jn 10:15, Jn 11:51, Jn 12:32, Ac 16:22, Rm 4:8, Rm 4:25, Rm 6:13, Rm 7:4, Rm 8:3, 1Co 13:7, 1Co 15:3, Ga 1:4, Ga 2:16, Ga 2:19, Ga 6:2, Ep 1:7, Ph 2:8, 1Th 5:10, 1Tm 2:6, He 9:14, He 9:26, He 12:2, 1P 2:21, 1Jn 3:5, 1Jn 3:16, 1Jn 4:10
1:25 Ps 119:176, Es 53:6, Jr 23:2, Ez 34:6, Mt 9:36, Mt 18:12, Lc 15:4-6, 1P 5:4, Ps 23:1-3, Ps 80:1, Ct 1:7-8, Es 40:11, Ez 34:11-16, Ez 34:23, Ez 34:24, Ez 37:24, Za 13:7, Jn 10:11-16, He 13:20, He 3:1, Ac 20:28
Réciproques : Nb 4:16, Nb 27:17, Dt 22:1, 2S 24:17, Ps 95:7, Ps 100:3, Jr 50:6, Jr 50:17, Mt 10:6, Lc 15:6, Jn 10:2, Jn 10:16, Jn 21:15, Jn 21:16, Ac 3:19, Ac 26:18, Rm 3:12, Ep 5:9, Ph 1:1, 1Tm 3:1
1:1 Gn 3:16, Est 1:16-20, Rm 7:2, 1Co 11:3, 1Co 14:34, Ep 5:22-24, Ep 5:33, Col 3:18, 1Tm 2:11-12, Tt 2:3-6, 1P 1:22, 1P 4:17, Rm 6:17, Rm 10:16, 2Th 1:8, He 5:9, He 11:8, 1Co 7:16, Col 4:5, Pr 11:30, Pr 18:19, Mt 18:15, 1Co 9:19-22, Jc 5:19-20
Réciproques : Gn 2:24, Nb 30:13, 2R 4:9, Est 1:12, Est 1:20, Pr 31:11, Pr 31:26, Mt 5:16, Rm 2:8, Ep 4:29, 1Th 4:12, Tt 2:5, Phm 1:6, Jc 3:13, 1P 2:12, 1P 3:16
1:2 1P 3:16, 1P 1:15, 1P 2:12, Ph 1:27, Ph 3:20, 1Tm 4:12, 2P 3:11, 1P 3:5-6, 1P 3:15, Ep 5:33, Ep 6:5, Col 3:22
Réciproques : Mt 6:29, Jn 15:16, 1Co 7:16, Jc 3:13
1:3 1Tm 2:9-10, Tt 2:3-15, Rm 12:2, Gn 24:22, Gn 24:47, Gn 24:53, Ex 3:22, Ex 32:2, Ex 33:4, Ex 35:22, Ex 38:8, 2R 9:30, Est 5:1, Ps 45:9, Es 3:18-24, Es 52:1, Es 61:10, Jr 2:32, Jr 4:30, Ez 16:7-13, Ez 23:40
Réciproques : Ex 28:40, Jg 8:24, 2S 1:24, Ps 45:13, Ps 144:12, Pr 1:9, Pr 11:22, Pr 31:22, Es 3:21, Ez 16:10, Ez 23:26, Lc 7:25, 1P 5:5, Ap 9:8
1:4 Ps 45:13, Ps 51:6, Mt 23:26, Lc 11:40, Rm 2:29, Rm 6:6, Rm 7:22, 2Co 4:16, Ep 4:22-24, Col 3:3, Col 3:9, Col 3:10, 1P 1:23, 1P 3:15, Ps 25:9, Ps 147:6, Ps 149:4, Es 11:4, Es 29:19, Es 57:15, Es 61:1, Mt 5:5, Mt 11:29, Mt 21:5, 2Co 10:1, Ga 5:23, Ep 4:2, Col 3:12, 2Tm 2:25, Tt 3:2, Jc 1:21, Jc 3:13-17, Ps 131:2, Jr 51:59, 1Th 4:11, 2Th 3:12, 1Tm 2:2, 1S 16:7, Ps 147:10-11, Ps 149:4, Lc 16:15
Réciproques : Ex 26:7, Ex 28:40, Nb 12:3, Ps 76:9, Pr 1:9, Pr 4:9, Pr 11:22, Pr 31:26, Pr 31:30, Ct 1:10, Ct 2:14, Es 3:21, Ez 16:10, Ez 23:26, So 2:3, Lc 7:25, Jn 12:43, Ep 3:16, 1Th 1:3, 1P 5:5
1:5 Pr 31:10, Pr 31:30, Lc 8:2-3, Ac 1:14, Ac 9:36, 1Tm 2:10, 1Tm 5:10, Tt 2:3-4, 1S 2:1, Jr 49:11, Lc 2:37, 1Tm 2:15, 1Tm 5:5, He 11:11, 1P 3:2-4
Réciproques : Pr 31:26, 1Co 11:3, 1Tm 2:11, He 3:1, He 6:12
1:6 Gn 18:12, Rm 9:7-9, Ga 4:22-26, 1P 3:14-15, Gn 18:15, Es 57:11, Dn 3:16-18, Mt 26:69-75, Ac 4:8-13, Ac 4:19
Réciproques : Gn 17:16, Gn 31:35, Gn 32:4, Jg 19:26, 2S 6:9, 1R 1:17, Ct 1:8, 1Co 11:3, 2Th 1:8, 1Tm 2:11, He 6:12, He 11:11, 1P 3:2
1:7 Gn 2:23-24, Pr 5:15-19, Ml 2:14-16, Mt 19:3-9, 1Co 7:3, Col 3:19, Ep 5:25-28, Ep 5:33, 1Co 12:22-24, 1Th 4:4, Ep 3:6, Tt 3:7, He 1:14, Jb 42:8, Mt 5:23-24, Mt 18:19, Rm 8:26-27, Ep 4:30, Ep 6:18
Réciproques : Gn 2:18, Gn 3:1, Gn 16:6, Est 4:11, Rm 13:7, 1Co 7:33, 1Co 14:35, 1Tm 2:8, 1Tm 5:3, He 6:17, 1P 4:7, 2P 1:5
1:8 Ac 2:1, Ac 4:32, Rm 12:16, Rm 15:5, 1Co 1:10, Ph 3:16, Za 7:9, Mt 18:33, Lc 10:33, Rm 12:15, 1Co 12:26, Jc 2:13, Jc 3:17, 1P 1:22, 1P 2:17, Rm 12:10, He 13:1, 2P 1:7, 1Jn 3:14, 1Jn 3:18, 1Jn 3:19, Ps 103:13, Pr 28:8, Mt 18:33, Jc 5:11, Ac 27:3, Ac 28:7, Ep 4:31-32, Ep 5:1-2, Ph 4:8-9, Col 3:12
Réciproques : Gn 13:8, Gn 13:9, Gn 23:7, Gn 24:18, Gn 24:22, Gn 24:44, Ex 2:6, Js 7:19, 1S 30:21, 2S 1:12, 2S 9:1, 2Ch 11:4, Ps 133:1, Pr 12:20, Pr 31:26, Mi 6:8, Mt 5:24, Mt 20:34, Mc 9:50, Jn 13:34, Jn 15:12, Jn 17:21, 1Co 13:4, 2Co 7:13, 2Co 13:11, Ep 6:10, Ph 2:2, Ph 4:2, Col 2:19, 1Th 4:9, 2Tm 2:24, Tt 3:2, He 13:3, 1Jn 3:11, 1Jn 4:21
1:9 1P 2:20-23, Pr 17:13, Pr 20:22, Mt 5:39, Mt 5:44, Lc 6:27-29, Rm 12:14, Rm 12:17, Rm 12:19-21, 1Co 4:12-13, Ep 4:32, 1Th 5:15, 1P 2:21, 1P 5:10, Rm 8:28, Rm 8:30, Mt 19:29, Mt 25:34, Mc 10:17, Lc 10:25, Lc 18:18
Réciproques : Gn 42:25, Gn 50:21, Lv 9:22, Js 7:19, Jg 1:15, 1S 17:29, 1S 25:21, Jb 31:30, Ps 3:8, Ps 24:5, Ps 115:15, Pr 26:4, Pr 31:26, Mt 5:22, Mt 26:52, Lc 6:28, Lc 9:55, Lc 23:34, Jn 13:34, Jn 17:21, Ac 3:26, Ac 26:25, Rm 12:10, Rm 12:21, 1Co 1:10, 1Co 6:7, Ep 1:11, Ep 1:18, Ep 4:1, Ph 2:2, 1Th 2:12, 1Tm 6:12, Jc 3:10, 1P 1:4, 2P 1:3, Ap 21:7
1:10 Ps 34:12-16, Dt 32:47, Jb 2:4, Pr 3:2, Pr 3:18, Pr 4:22, Pr 8:35, Mt 19:17, Mc 8:35, Jn 12:25, Jb 7:7-8, Jb 9:25, Jb 33:28, Ps 27:13, Ps 49:19, Ps 106:5, Ec 2:3, Mt 13:16-17, Jc 1:26, Jc 3:1-10, 1P 2:1, 1P 2:22, Jn 1:47, Ap 14:5
Réciproques : Gn 43:31, Dt 6:2, Dt 25:15, Ps 25:13, Ps 119:101, Pr 19:8, Mt 15:8, Rm 12:9, Tt 3:2, Jc 3:2
1:11 Jb 1:1, Jb 2:3, Jb 28:28, Ps 34:14, Ps 37:27, Pr 3:7, Pr 16:6, Pr 16:17, Es 1:16-17, Mt 6:13, Jn 17:15, Ps 125:4, Mt 5:45, Mc 14:7, Lc 6:9, Lc 6:35, Rm 7:19, Rm 7:21, Ga 6:10, 1Tm 6:18, He 13:16, Jc 4:17, 3Jn 1:11, Ps 120:6-7, Mt 5:9, Lc 1:79, Rm 5:1, Rm 8:6, Rm 12:18, Rm 14:17, Rm 14:19, Ga 5:22, Col 3:15, He 12:14, Jc 3:17-18
Réciproques : Dt 6:2, Jg 11:14, Ps 34:12, Ps 119:101, Jn 5:29, Rm 12:9, 1Co 14:1, 2Co 13:11, Ph 2:14, Ph 3:12, 1Th 5:15, 1Tm 6:11, 2Tm 2:22
1:12 Dt 11:12, 2Ch 16:9, Ps 11:4, Pr 15:3, Za 4:10, 2Ch 7:15, Ps 65:2, Pr 15:8, Pr 15:29, Jn 9:31, Jc 5:16, Lv 17:10, Lv 20:3, Lv 20:6, Lv 26:17, Ps 80:16, Jr 21:10, Ez 15:7
Réciproques : 2Ch 14:7, Esd 5:5, Esd 8:22, Jb 36:7, Ps 5:1, Ps 10:17, Ps 11:7, Ps 33:18, Ps 34:15, Ps 55:1, Es 37:17, Jr 23:30, Jr 24:6, Jr 39:12, Ez 13:8, Ez 34:10
1:13 Pr 16:7, Rm 8:28, Rm 13:3, Ps 38:20, Pr 15:9, 1Co 14:1, Ep 5:1, 1Th 5:15, 1Tm 5:10, 3Jn 1:11
Réciproques : Gn 39:21, Ec 8:5, Jr 39:12, Dn 3:25, Mt 5:10, 1Th 1:6, He 12:14
1:14 1P 2:19-20, 1P 4:13-16, Jr 15:15, Mt 5:10-12, Mt 10:18-22, Mt 10:39, Mt 16:25, Mt 19:29, Mc 8:35, Mc 10:29, Lc 6:22-23, Ac 9:16, 2Co 12:10, Ph 1:29, Jc 1:12, Es 8:12-13, Es 41:10-14, Es 51:12, Jr 1:8, Ez 3:9, Mt 10:28, Mt 10:31, Lc 12:4-5, Jn 14:1, Jn 14:27, Ac 18:9-10
Réciproques : Gn 39:14, Gn 39:21, Ps 27:3, Pr 3:25, Ec 8:5, Es 40:9, Ez 2:6, So 3:13, Mt 10:26, Mt 24:6, Ac 18:14, Rm 5:3, Rm 13:3, 1Co 4:12, 2Tm 3:12, 1P 3:6, 1P 3:17, 1P 4:14, 1P 5:9, Ap 21:8
1:15 Nb 20:12, Nb 27:14, Es 5:16, Es 29:23, Ps 119:46, Jr 26:12-16, Dn 3:16-18, Am 7:14-17, Mt 10:18-20, Lc 21:14-15, Ac 4:8-12, Ac 5:29-31, Ac 21:39-40, Ac 22:1, Ac 22:2-5, Col 4:6, 2Tm 2:25, 1S 12:7, Es 1:18, Es 41:21, Ac 24:25, 1P 1:3-4, Col 1:5, Col 1:23, Col 1:27, Tt 1:2, He 3:6, He 6:1, He 6:18, He 6:19, 1P 3:2, 1P 3:4, 2Tm 2:25-26
Réciproques : Dt 6:7, Js 22:21, Jb 11:4, Ps 25:9, Pr 15:28, Pr 22:21, Pr 26:16, Es 8:12, Es 24:15, Ez 20:41, Ez 36:23, Mt 5:5, Mt 24:6, Jn 15:16, Ac 4:9, Ac 10:29, Ac 18:14, Ac 24:10, Ac 26:25, Ga 6:1, Ep 2:12, Ep 4:2, 1Tm 1:19, 2Tm 4:16, Jc 3:13, 1P 1:13, 1P 3:6, Ap 21:8
1:16 1P 3:21, 1P 2:19, Ac 24:16, Rm 9:1, 2Co 1:12, 2Co 4:2, 1Tm 1:5, 1Tm 1:19, 2Tm 1:3, He 9:14, He 13:18, 1P 2:12, Tt 2:8, Mt 5:11, 1P 3:1-2
Réciproques : Gn 31:37, Gn 43:21, Ex 23:1, 1S 12:20, 1S 22:15, 1S 29:3, 1S 29:6, Ne 6:6, Ps 89:51, Ps 119:22, Pr 12:17, Es 26:11, Jr 37:14, Dn 6:4, Mt 5:16, Mt 26:60, Mc 14:55, Lc 13:17, Lc 23:2, Ac 23:1, Ac 24:13, Ac 26:31, Ac 28:22, Rm 3:8, Rm 12:17, Rm 13:5, Rm 14:18, 1Th 4:12, 1Tm 6:1, 2Tm 2:9, Tt 2:10, Phm 1:6, Jc 3:13, 1P 1:15, 1P 4:4, 1P 4:14, 1Jn 4:17
1:17 1P 4:19, Mt 26:39, Mt 26:42, Ac 21:14, 1P 3:14
Réciproques : Gn 39:21, Gn 40:15, 1S 21:5, 1S 22:15, 1S 25:21, Jb 36:21, Ps 38:20, Ps 119:22, Mc 15:31, Jn 13:15, Rm 3:8, Ga 6:9, 1Th 4:12, 1P 4:16
1:18 1P 2:21-24, 1P 4:1, Es 53:4-6, Rm 5:6-8, Rm 8:3, 2Co 5:21, Ga 1:4, Ga 3:13, Tt 2:14, He 9:26, He 9:28, Za 9:9, Mt 27:19, Mt 27:24, Ac 3:14, Ac 22:14, Jc 5:6, 1Jn 1:9, Ep 2:16-18, 1P 4:1, Dn 9:26, Rm 4:25, 2Co 1:24, 2Co 13:4, Col 1:21-22, Rm 1:4, Rm 8:11
Réciproques : Gn 6:3, Gn 40:15, Ex 28:38, Lv 1:17, Lv 3:13, Lv 4:4, Lv 4:32, Lv 4:34, Lv 4:35, Lv 5:8, Lv 8:14, Lv 9:3, Lv 16:17, Lv 22:19, Nb 3:50, Nb 7:15, Nb 28:30, Dt 21:4, Ps 38:20, Ps 40:12, Ps 69:4, Ps 73:28, Pr 21:18, Es 53:5, Es 53:6, Es 53:8, Es 53:11, Ez 45:17, Za 13:7, Mt 20:28, Mt 26:38, Mc 15:31, Lc 23:4, Lc 23:22, Jn 1:29, Jn 2:19, Jn 5:19, Jn 6:63, Jn 10:15, Jn 11:51, Jn 12:32, Jn 13:15, Jn 14:6, Jn 19:4, Rm 4:8, Rm 5:2, Rm 5:8, Rm 6:10, Rm 8:34, Rm 10:7, 1Co 7:23, 1Co 15:3, 2Co 3:6, Ga 2:16, Ga 4:5, Ep 1:7, Ep 2:13, Ep 2:18, Ph 2:8, Col 1:14, 1Th 1:10, 1Th 5:10, 1Tm 2:6, 1Tm 3:16, He 9:14, He 9:15, He 10:20, He 12:2, 1P 1:11, 1P 1:19, 1P 4:16, 1Jn 2:1, 1Jn 2:2, 1Jn 2:29, 1Jn 3:5, 1Jn 3:16, 1Jn 4:10
1:19 1P 1:11-12, 1P 4:6, Ne 9:30, Ap 19:10, Es 42:7, Es 49:9, Es 61:1, Ap 20:7
Réciproques : Gn 6:12, Jb 22:16, Lc 12:58, Lc 17:26, Ph 3:9, 2P 2:5
1:20 Gn 6:3, Gn 6:5, Gn 6:13, Es 30:18, Rm 2:4-5, Rm 9:22, 2P 3:15, Mt 24:37-39, Lc 17:26-30, Gn 6:14-22, He 11:7, Gn 7:1-7, Gn 7:13, Gn 7:23, Gn 8:1, Gn 8:18, Mt 7:14, Lc 12:32, Lc 13:24-25, 2P 2:5, Gn 7:17-23, 2Co 2:15-16, Ep 5:26
Réciproques : Gn 5:29, Gn 6:12, Gn 6:17, Gn 6:18, Gn 7:7, Jb 22:16, Dn 4:29, Lc 3:36, Ac 27:37, Rm 15:5, Ph 3:9, 1Tm 1:9, 1Tm 1:16, He 6:2, He 11:31, 2P 3:9, Ap 2:21
1:21 Rm 5:14, 1Co 4:6, He 9:24, He 11:19, Mt 28:19, Mc 16:16, Ac 2:38, Ac 22:16, Rm 6:3-6, 1Co 12:13, Ga 3:27, Ep 5:26, Col 2:12, Tt 3:5-7, Ez 36:25-26, Za 13:1, 2Co 7:1, Ac 8:37, Rm 10:9-10, 2Co 1:12, 1Tm 6:12, 1P 1:3
Réciproques : Ex 29:4, Lv 11:25, Lv 14:8, Nb 8:7, Nb 31:23, Dt 23:11, 1S 4:3, 2R 5:13, Ps 113:7, Mt 3:6, Mt 7:14, Mt 24:37, Jn 3:5, Jn 3:25, Jn 6:63, Jn 13:9, Jn 19:34, Ac 8:12, Ac 24:16, Rm 2:28, Rm 6:4, 1Co 6:11, 1Co 10:6, Ep 4:5, 1Tm 1:5, He 6:2, He 9:9, He 10:22, He 13:18, Jc 4:8, 1P 3:16, 2P 1:9, 1Jn 5:6, 1Jn 5:8
1:22 Mc 16:19, Ac 1:11, Ac 2:34-36, Ac 3:21, He 6:20, He 8:1, He 9:24, Ps 110:1, Mt 22:44, Mc 12:36, Lc 20:42, Rm 8:34, Ep 1:20, Col 3:1, He 1:3, He 1:13, He 8:1, He 10:12, He 12:2, Rm 8:38, 1Co 15:24, Ep 1:21
Réciproques : Ex 25:20, Nb 24:19, Ps 8:6, Ps 16:11, Ps 21:5, Ps 24:7, Ps 68:18, Ps 91:15, Ps 103:19, Ps 113:7, Ps 148:13, Es 49:5, Ez 1:26, Ez 10:1, Ez 21:27, Dn 7:14, Dn 10:13, Za 6:13, Mt 11:27, Mt 28:18, Mc 5:13, Lc 2:15, Lc 4:36, Lc 9:51, Lc 19:12, Lc 22:69, Jn 3:31, Jn 3:35, Jn 5:27, Jn 6:62, Jn 13:32, Jn 17:2, Ac 1:2, Ac 2:33, Ac 5:31, Ac 10:36, Rm 10:7, 1Co 15:27, 2Co 13:4, Ep 3:10, Ep 6:12, Ph 2:9, Col 1:16, Col 2:10, 2Th 1:7, 1Tm 3:16, He 1:4, He 1:6, He 2:8, He 7:26, 1P 1:21
1:1 1P 3:18, Rm 13:12-14, Ph 2:5, He 12:3, Rm 6:2, Rm 6:7, Rm 6:11, Ga 2:20, Ga 5:24, Col 3:3-5, Es 1:16, Ez 16:41, He 4:10
Réciproques : Lv 7:5, Dt 27:10, Ps 85:13, Es 11:5, Es 32:16, Es 50:7, Mt 5:29, Mt 16:24, Mc 3:3, Mc 8:33, Mc 8:34, Lc 6:8, Lc 9:51, Lc 19:28, Lc 22:36, Jn 10:4, Jn 13:14, Jn 18:4, Rm 6:4, Rm 8:3, 2Co 10:3, Ga 2:19, Ga 5:16, Ep 2:16, Ph 3:10, Col 2:12, Col 2:20, 2Th 1:7, 2Th 3:5, Tt 3:3, 1P 2:21, 1P 2:24, 1P 4:6, 1P 5:5, 1Jn 2:1, 1Jn 2:8, 1Jn 4:17
1:2 1P 2:1, 1P 2:14, Rm 7:4, Rm 14:7, Ep 4:17, Ep 4:22-24, Ep 5:7-8, Col 3:7-8, Tt 3:3-8, Os 6:7, Mc 7:21, Ep 2:3, 1P 2:15, Ps 143:10, Mt 7:21, Mt 12:50, Mt 21:31, Mc 3:35, Jn 1:13, Jn 7:17, Rm 6:11, Rm 12:2, 2Co 5:15, Ga 2:19-20, Ep 5:17, Ep 6:6, Col 1:9, Col 4:12, 1Th 5:18, He 13:21, Jc 1:18, 1Jn 2:17
Réciproques : Gn 38:26, Lv 2:11, Lv 7:5, Lv 13:23, Lv 18:3, Ps 17:4, Ec 2:2, Es 42:23, Ez 18:31, Ez 36:32, Mt 6:10, Mt 16:24, Mt 20:4, Mc 4:19, Lc 12:30, Ac 26:20, Rm 6:4, Rm 6:12, Rm 6:13, Rm 6:17, Rm 6:19, Rm 7:18, Rm 8:3, Rm 8:12, 1Co 3:3, 1Co 5:8, 1Co 6:11, 2Co 6:14, 2Co 10:3, 2Co 12:21, Ga 5:19, Ep 2:16, Ph 1:22, Ph 3:10, 1Th 4:3, Tt 2:12, He 4:10, He 9:14, He 12:1, Jc 4:1, 1P 1:14, 1P 2:11, 1P 2:24, 1P 4:6, 2P 1:4, 1Jn 2:16
1:3 Ez 44:6, Ez 45:9, Ac 17:30, Rm 8:12-13, 1Co 6:11, 1P 1:14, Dt 12:30-31, Rm 1:20-32, Ep 2:2-3, Ep 4:17, 1Th 4:5, Tt 3:3, Mc 7:22, 2Co 12:21, Ga 5:19, Ep 4:19, Jud 1:4, 2S 13:28, Pr 23:29-35, Es 5:11, Es 28:7, Ep 5:18, Ga 5:21, 1R 21:26, 2Ch 15:8, Es 65:4, Jr 16:18, Ap 17:4-5
Réciproques : Gn 38:26, Lv 13:23, 2R 5:17, Ps 1:1, Ps 17:4, Ps 53:1, Pr 23:20, Pr 28:7, Ec 7:2, Ec 10:19, Ec 11:9, Es 42:23, Jr 16:11, Jr 44:4, Ez 33:26, Ez 36:32, Dn 3:8, Os 3:1, Os 7:5, Os 14:8, Am 6:5, Mt 20:4, Mc 4:19, Mc 6:21, Mc 7:21, Lc 12:19, Lc 15:13, Lc 21:34, Jn 5:14, Jn 15:19, Ac 14:16, Ac 15:20, Rm 1:23, Rm 6:12, Rm 9:30, Rm 13:13, 1Co 12:2, Ga 4:8, Ep 4:22, Ep 5:12, Col 3:7, Jc 4:1, 1P 1:18, 2P 1:4, 1Jn 2:16
1:4 Mt 23:25, Lc 15:13, Rm 13:13, 2P 2:22, 1P 2:12, 1P 3:16, Ac 13:45, Ac 18:6, 2P 2:12, Jud 1:10
Réciproques : Dt 12:30, Js 10:4, Pr 18:3, Pr 23:20, Pr 28:7, Ec 7:2, Ec 10:3, Ec 11:9, Es 51:7, Dn 3:8, Os 7:5, Os 14:8, Jn 17:14, Ac 17:20, Ac 24:25, Ga 5:19, Ep 4:17, Ep 5:18, Col 3:7, Tt 3:2, He 13:13, 1P 4:12, 1P 4:14, 2P 2:13, 1Jn 3:12
1:5 Ml 3:13-15, Mt 12:36, Lc 16:2, Rm 14:12, Jud 1:14-15, Ps 1:6, Ec 12:14, Ez 18:30, Mt 25:31-46, Jn 5:22-23, Jn 5:28, Jn 5:29, Ac 10:42, Ac 17:31, Rm 14:10-12, 1Co 15:51-52, 2Tm 4:1, Jc 5:9
Réciproques : Jn 17:14, Ac 24:25, Rm 2:16, Rm 14:9, 2Co 5:10, 1P 4:14, 1P 5:5
1:6 1P 3:19, Jn 5:25-26, 1P 4:1-2, Mt 24:9, Rm 8:9-11, 1Co 11:31-32, Rm 8:2, Ga 2:19, Ga 5:25, Ep 2:3-5, Tt 3:3-7, Ap 14:18
Réciproques : Rm 6:10, 2Co 5:15, Ga 5:16
1:7 Ec 7:2, Jr 5:31, Ez 7:2-3, Ez 7:6, Mt 24:13-14, Rm 13:12, 1Co 7:29, 1Co 15:24, Ph 4:5, He 10:25, Jc 5:8-9, 2P 3:9-11, 1Jn 2:18-19, 1P 1:13, 1P 5:8, 1Th 5:6-8, Tt 2:12, 1P 3:7, Mt 24:42, Mt 25:13, Mt 26:38-41, Mc 13:33-37, Mc 14:37-38, Lc 21:34, Lc 21:36, Lc 22:46, Rm 12:12, Ep 6:18, Col 4:2, 2Tm 4:5, Ap 16:15
Réciproques : Gn 6:13, Gn 19:35, 2S 11:2, Ps 37:10, Jr 51:13, Ez 21:7, Jl 2:1, Ha 2:6, Mt 24:33, Mt 26:41, Mc 14:34, Lc 12:41, Lc 21:31, Lc 22:40, Rm 12:3, Rm 13:11, 1Co 7:31, 1Co 16:13, 2Co 4:17, Ph 4:6, 1Th 5:17, 1Tm 2:15, 1Tm 3:2, Tt 2:2, He 13:14, Jc 4:14, 1P 1:6, Ap 1:3, Ap 3:2, Ap 14:7, Ap 22:10
1:8 Col 3:14, Jc 5:12, 3Jn 1:2, Pr 10:12, 1P 1:22, 1Co 13:1-13, 1Co 14:1, 1Th 3:12, 1Th 4:9-10, 2Th 1:3, 1Tm 1:5, He 13:1, 2P 1:6-7, Pr 10:12, Pr 12:16, Pr 17:9, Pr 18:13, 1Co 13:7, Jc 5:20
Réciproques : Gn 9:23, Gn 13:8, Gn 24:18, Dn 4:27, Jn 15:12, Rm 12:9, Rm 12:11, 1Co 13:4, 1Co 16:14, Ep 5:2, Ph 4:8, 1Jn 3:11, 1Jn 3:23, 1Jn 4:21, 2Jn 1:5, Ap 2:19
1:9 Rm 12:13, Rm 16:23, 1Tm 3:2, Tt 1:8, He 13:2, He 13:16, 2Co 9:7, Ph 2:14, Phm 1:14, Jc 5:9
Réciproques : Gn 18:2, Gn 18:6, Gn 24:18, Gn 24:19, Gn 24:25, Gn 26:30, Dt 15:9, Jg 19:20, 1S 25:11, 2R 4:10, 1Ch 16:3, Ne 5:17, Jb 31:32, Pr 22:9, Es 21:14, Es 61:3, Mt 25:14, Mt 25:35, Lc 19:13, Ac 10:23, Ac 11:29, Rm 12:8, 1Tm 4:14, 1Tm 5:10
1:10 Mt 25:14-15, Lc 19:13, Rm 12:6-8, 1Co 4:7, 1Co 12:4-11, Mt 20:28, Mt 25:44, Mc 10:45, Lc 8:3, Rm 15:25, Rm 15:27, 2Co 9:1, 2Tm 1:18, He 6:10, Mt 24:45, Mt 24:14, Mt 24:21, Lc 12:42, Lc 16:1-8, 1Co 4:1-2, Tt 1:7, 1Co 3:10, 1Co 12:4, 1Co 15:10, 2Co 6:1, Ep 3:8, Ep 4:11
Réciproques : Gn 47:14, Dt 26:10, 2R 4:10, 1Ch 29:2, Ne 5:17, Mt 20:8, Mt 25:17, Mt 25:35, Lc 16:2, Jn 3:27, Ac 3:6, Rm 15:15, 1Co 3:5, 1Co 7:17, 1Co 12:7, 1Co 16:15, 2Co 8:6, 2Co 8:12, 2Co 8:19, 2Co 9:8, 2Co 10:13, Ga 2:9, Ep 4:7, Ph 1:11, 1Th 4:11, 1Tm 3:13, 2Tm 1:6, 1P 4:11, 3Jn 1:5
1:11 Es 8:20, Jr 23:22, Ep 4:29, Col 4:6, Jc 1:19, Jc 1:26, Jc 3:1-6, Ac 7:38, Rm 3:2, He 5:12, 1P 4:10, 1Ch 29:11-16, Rm 12:6-8, 1Co 3:10, 1Co 12:4, 1P 2:5, 1Co 6:20, 1Co 10:31, 2Co 9:13, Ep 3:20-21, Ep 5:20, 1P 2:5, Ph 1:11, Ph 2:11, 1P 5:11, Rm 16:27, Ep 3:21, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, Jud 1:25, Ap 1:5-6, Ps 145:13, Dn 4:3, Dn 4:34, Dn 7:14, Mt 6:13, Ap 5:12-14
Réciproques : Lv 8:29, Lv 9:21, Dt 15:10, Dt 26:10, 2S 16:23, 1Ch 17:24, 1Ch 26:8, 1Ch 29:2, 2Ch 17:9, Ps 50:15, Ct 7:13, Es 43:7, Es 44:23, Es 55:13, Za 14:20, Ml 2:2, Mt 5:16, Mt 6:2, Mt 20:26, Mt 24:45, Lc 20:25, Jn 3:27, Jn 7:18, Jn 11:4, Jn 13:31, Jn 15:8, Jn 21:19, Ac 4:32, Rm 1:8, Rm 6:11, Rm 12:3, Rm 15:15, 1Co 7:17, 1Co 12:7, 2Co 4:15, 2Co 8:3, 2Co 8:19, Ga 2:9, Ep 1:6, Col 3:17, 1Th 4:11, 1Tm 3:13, 2Tm 1:6, He 13:15, 1P 2:9, 1P 2:12, 1P 5:10, 3Jn 1:5, Ap 5:13
1:12 1P 4:4, Es 28:21, 1P 1:7, Dn 11:35, 1Co 3:13, 1P 5:9, 1Co 10:13, 1Th 3:2-4, 2Tm 3:12
Réciproques : Nb 31:23, Jg 3:1, 2S 16:12, 1R 17:17, Ps 11:5, Ps 34:19, Pr 27:17, Pr 27:21, Es 24:15, Es 43:2, Es 48:10, Es 66:5, Jr 6:29, Jr 9:7, Jr 12:5, Ez 22:15, Dn 3:23, Ha 3:18, Za 13:9, Ml 3:3, Mt 5:10, Mc 8:35, Mc 10:30, Lc 6:22, Lc 21:12, Jn 12:42, Ac 14:22, Rm 8:35, 1Co 4:12, 2Co 4:8, Ph 1:13, Ph 1:28, 1Th 3:3, He 11:17, He 11:25, He 11:34, 1P 4:19, Ap 3:10, Ap 15:2
1:13 1P 1:6, Mt 5:12, Lc 6:22-23, Ac 5:41, Ac 16:25, Rm 5:3, 2Co 4:17, 2Co 12:9-10, Jc 1:2-3, 1P 5:1, 1P 5:10, Rm 8:17, 2Co 1:7, 2Co 4:10, Ph 3:10, Col 1:24, 2Tm 2:12, Ap 1:9, 1P 1:5-6, 1P 1:13, Mt 16:27, Mt 25:31, Mc 8:38, Lc 17:30, 2Th 1:7-10, Ap 1:7, 1P 1:8, Es 25:9, Es 35:10, Es 51:11, Mt 25:21, Mt 25:23, Mt 25:34
Réciproques : Ps 34:19, Pr 15:15, Pr 27:17, Es 43:2, Dn 3:23, Ha 3:18, Ml 3:3, Mc 8:34, Jn 15:21, Jn 16:22, Ac 13:52, Rm 2:7, Rm 3:23, Rm 8:18, Rm 8:30, Rm 12:12, 1Co 1:7, 2Co 6:10, Ph 1:7, Ph 1:29, Ph 4:4, 2Tm 1:8, He 3:14, Jc 1:12, 1P 3:14, 1P 5:9, 1Jn 4:17
1:14 1P 2:19-20, 1P 3:14, 1P 3:16, 1P 4:4-5, Ps 49:9, Ps 89:51, Es 51:7, Mt 5:11, Lc 6:22, Jn 7:47-52, Jn 8:48, Jn 9:28, Jn 9:34, 2Co 12:10, 1R 10:8, Ps 32:1-2, Ps 146:5, Jc 1:12, Jc 5:11, Nb 11:25-26, 2R 2:15, Es 11:2, Ac 13:45, Ac 18:6, 2P 2:2, 1P 2:12, 1P 3:16, Mt 5:16, Ga 1:24, 2Th 1:10-12
Réciproques : Gn 39:14, Gn 39:21, 2S 6:22, Ps 31:11, Ps 38:20, Ps 50:15, Ps 119:22, Ps 119:46, Pr 18:3, Ct 5:7, Es 25:8, Es 43:7, Es 60:1, Es 61:3, Jr 15:15, Jr 20:8, Jr 20:18, Jr 37:14, Dn 6:4, Mt 19:29, Lc 2:34, Lc 9:26, Lc 21:17, Jn 11:4, Jn 16:22, Ac 4:9, Ac 9:16, Ac 11:26, Ac 16:25, Ac 25:7, Ac 26:31, Ac 28:22, Rm 2:7, Rm 8:30, 1Co 4:10, 2Co 6:8, 2Co 12:9, Ph 1:11, Ph 3:10, 2Th 1:5, 2Th 1:12, 1Tm 3:7, 1Tm 4:10, 1Tm 5:14, 2Tm 1:8, He 11:26, He 12:2, He 13:13, 1Jn 4:17
1:15 1P 2:20, Mt 5:11, 2Tm 2:9, 1Th 4:11, 2Th 3:11, 1Tm 5:13
Réciproques : Jb 36:21, Ac 21:39, 1Co 6:10, 1Tm 3:1, 1Tm 4:10, 1Tm 5:14
1:16 1P 4:19, 1P 3:17-18, Ac 11:26, Ac 26:28, Ep 3:13-15, Es 50:7, Es 54:4, Ph 1:20, 2Tm 1:12, He 12:2-3, Es 24:15, Ac 5:41, Rm 5:2-5, Ph 1:29, Jc 1:2-4
Réciproques : Jb 36:21, Mt 24:9, Ac 21:39, Ac 27:35, Rm 1:16, Rm 5:3
1:17 Es 10:12, Jr 25:29, Jr 49:12, Ez 9:6, Ml 3:5, Mt 3:9-10, Lc 12:47-48, Lc 23:31, Mt 11:20-24, Lc 10:12-14, He 2:2, He 2:4, He 12:24-25, 1P 2:8, Ga 3:1, Ga 5:7, 2Th 1:8, He 5:9, He 11:8
Réciproques : Gn 28:17, Lv 10:3, Lv 19:30, Dt 32:51, Jg 2:2, 1S 4:18, 1S 6:19, 1R 2:29, 1R 13:24, 1R 13:26, 2R 18:12, 2Ch 28:10, Pr 11:31, Jr 25:18, Lm 1:9, Ez 7:7, Am 3:2, Ab 1:16, Za 14:21, Mt 7:13, Mt 22:7, Mt 24:8, Mc 13:29, Lc 13:1, Lc 21:23, Ac 13:41, Rm 2:8, Rm 2:9, Rm 5:3, Rm 6:17, Rm 6:21, 1Co 7:26, 1Tm 5:12, He 2:3, 1P 1:22, 1P 3:1
1:18 1P 5:8, Pr 11:31, Jr 25:29, Ez 18:24, Za 13:9, Mt 24:22-24, Mc 13:20-22, Lc 23:31, Ac 14:22, Ac 27:24, Ac 27:31, Ac 27:42-44, 1Co 10:12, He 4:1, He 10:38-39, Ps 1:4-5, Rm 1:18, Rm 5:6, 2P 2:5-6, 2P 3:7, Jud 1:15, Gn 13:13, 1S 15:18, Lc 15:1, Rm 5:8
Réciproques : 1S 4:18, 1R 13:24, 2Ch 28:10, Jr 49:12, Ez 5:3, Ez 9:6, Mt 3:10, Mt 7:13, Mt 22:7, Mt 24:8, Mc 13:29, Lc 7:37, Lc 13:1, Ac 27:10, Ac 27:44, 1Co 3:15, 1Tm 1:9, He 2:3
1:19 1P 4:12-16, 1P 3:17, Ac 21:11-14, Ps 31:5, Ps 37:5, Lc 23:46, Ac 7:59, 2Tm 1:12, 1P 2:15, Est 4:16, Jr 26:11-15, Dn 3:16-18, Dn 6:10-11, Dn 6:22, Rm 2:7, Ps 138:8, Ps 146:5-6, Es 40:27-28, Es 43:7, Es 43:21, Es 51:12-13, Es 54:16-17, Col 1:16-20, He 1:2-3, Ap 4:10-11, Ap 5:9-14
Réciproques : Jb 5:8, Jb 10:3, Jb 14:15, Jb 35:10, Ps 4:5, Ps 7:1, Ps 10:14, Ps 95:6, Ps 100:3, Pr 20:22, Jr 20:12, 1Co 4:12, 1Co 10:13, Ga 6:9, 1P 2:23, 1P 4:16
1:1 Ac 11:30, Ac 14:23, Ac 15:4, Ac 15:6, Ac 15:22, Ac 15:23, Ac 20:17, Ac 20:28, Ac 21:18, 1Tm 5:1, 1Tm 5:19, Tt 1:5, Phm 1:9, 2Jn 1:1, 3Jn 1:1, 1P 1:12, Lc 24:48, Jn 15:26-27, Ac 1:8, Ac 1:22, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 5:30-32, Ac 10:39-41, 1P 5:4, 1P 1:3-5, Ps 73:24-25, Rm 8:17-18, 2Co 5:1, 2Co 5:8, Ph 1:19, Ph 1:21-23, Col 3:3-4, 2Tm 4:8, 1Jn 3:2, Ap 1:9
Réciproques : Ex 3:16, 2S 7:7, Jr 3:15, Jr 23:4, Mt 16:17, Mt 24:45, Lc 1:2, Lc 12:37, Lc 12:42, Jn 19:35, Jn 21:15, Ac 15:32, Rm 3:23, Rm 12:7, 1Co 2:7, 1Co 3:14, 1Co 9:23, 1Co 9:26, 1Co 12:28, 2Co 5:6, Ep 4:11, Ph 1:7, Ph 4:19, Col 1:12, 1Tm 6:2, Phm 1:17, He 2:10, He 3:1, He 3:14, 1P 4:13, 2P 1:1, 1Jn 1:2, 1Jn 1:3
1:2 Ct 1:8, Es 40:11, Ez 34:2-3, Ez 34:23, Mi 5:4, Mi 7:14, Jn 21:15-17, Ac 20:28, Es 63:11, Jr 13:17, Jr 13:20, Ez 34:31, Za 11:17, Lc 12:32, 1Co 9:7, Ps 78:71-72, Ac 20:26-27, He 12:15, Es 6:8, 1Co 9:16-17, Es 56:11, Jr 6:13, Jr 8:10, Mi 3:11, Ml 1:10, Ac 20:33-34, 2Co 12:14-15, 1Tm 3:3, 1Tm 3:8, Tt 1:7, Tt 1:11, 2P 2:3, Ap 18:12-13, Ac 21:13, Rm 1:15, Tt 2:14, Tt 3:1
Réciproques : Gn 31:40, Nb 3:51, Nb 4:16, Nb 24:11, Nb 27:16, Dt 18:1, Dt 18:6, Jg 17:10, 1S 2:16, 1S 12:3, 1R 13:7, 2R 5:20, 2R 12:6, 1Ch 28:9, Ne 6:12, Ps 100:3, Pr 10:21, Pr 27:23, Es 23:17, Jr 3:15, Ez 13:19, Ez 34:4, Ez 44:28, Ez 46:24, Am 7:12, Za 9:16, Mc 6:30, Jn 10:12, Rm 12:8, 2Co 4:5, 2Co 8:3, Ep 5:3, Ph 1:15, Ph 4:17, 1Th 2:5, 1Th 5:12, 1Tm 3:1, Phm 1:14, He 13:17, 1P 5:4, Ap 7:17
1:3 Ez 34:4, Mt 20:25-26, Mt 23:8-10, Mc 10:42-45, Lc 22:24-27, 1Co 3:5, 1Co 3:9, 2Co 1:24, 2Co 4:5, 3Jn 1:9-10, 1P 2:9, Dt 32:9, Ps 33:12, Ps 74:2, Mi 7:14, Ac 20:28, 1Co 11:11, Ph 3:17, Ph 4:9, 1Th 1:5-6, 2Th 3:9, 1Tm 4:12, Tt 2:7
Réciproques : Nb 24:11, Jg 7:17, Jg 8:23, 1S 2:16, Ps 68:10, Ps 86:2, Ez 2:8, Ez 34:31, Mt 24:49, Mc 6:30, Mc 9:34, Lc 9:48, Lc 22:26, Jn 10:4, Rm 12:8, Rm 12:16, 1Co 4:16, 1Th 1:7, 1Th 2:10, 1Th 5:12, 2Th 3:7, Phm 1:14, He 13:17, Jc 3:1, Ap 3:11
1:4 1P 5:2, 1P 2:25, Ps 23:1, Es 40:11, Ez 34:23, Ez 37:24, Za 13:7, Jn 10:11, He 13:20, Mt 25:31-46, Col 3:3-4, 2Th 1:7-10, 1Jn 3:2, Ap 1:7, Ap 20:11-12, 1P 1:4, Dn 12:3, 1Co 9:25, 2Tm 4:8, Jc 1:12, Ap 2:10, Ap 3:11
Réciproques : Ps 80:1, Ps 91:15, Ps 103:4, Pr 4:9, Pr 14:18, Ec 12:11, Es 28:5, Ez 48:11, Mt 5:19, Mt 6:20, Mt 24:47, Lc 9:48, Lc 19:17, Lc 22:29, Jn 10:2, Jn 10:16, Rm 2:10, 1Co 1:7, 1Co 3:8, 1Co 3:14, 1Co 4:5, 1Th 2:19, 2Tm 2:5, 2Tm 4:1, Jc 1:11, 1P 1:8, 1P 5:1, 1Jn 2:28
1:5 Lv 19:32, He 13:17, 1P 4:1, 1P 4:5, Rm 12:10, Ep 5:21, Ph 2:3, 1P 3:3-4, 2Ch 6:41, Jb 29:14, Ps 132:9, Ps 132:16, Es 61:10, Rm 13:14, Col 3:12, Jc 4:6, Jb 22:29, Es 57:15, Es 66:2
Réciproques : Gn 16:9, Gn 32:10, Ex 18:11, Ex 26:7, Ex 28:40, Lv 26:41, Nb 12:2, Dt 8:2, Dt 17:20, Rt 2:7, 2S 22:28, 2R 22:19, 2Ch 25:19, 2Ch 32:25, 2Ch 33:12, Ne 9:10, Jb 8:22, Jb 29:8, Jb 32:6, Jb 40:11, Ps 10:17, Ps 35:26, Ps 71:13, Ps 73:6, Ps 94:2, Ps 101:5, Ps 109:18, Ps 119:21, Ps 138:6, Ps 149:4, Pr 3:34, Pr 6:17, Pr 8:13, Pr 15:25, Pr 15:33, Pr 18:12, Pr 21:4, Pr 25:7, Pr 29:23, Pr 31:25, Ec 7:8, Es 2:11, Es 5:15, Es 9:9, Es 16:6, Es 65:5, Jr 13:9, Jr 43:2, Jr 50:31, Ez 16:49, Ez 26:16, Ez 28:2, Ez 42:14, Dn 4:30, Dn 4:37, Dn 5:22, Dn 11:12, Mi 6:8, Ha 2:4, So 2:10, Za 9:6, Ml 3:15, Mt 3:11, Mt 18:4, Mt 20:24, Mt 23:12, Mt 25:37, Mt 26:33, Mc 7:22, Mc 10:43, Lc 1:51, Lc 14:11, Lc 16:15, Lc 17:10, Lc 18:14, Lc 22:24, Jn 9:34, Jn 13:14, Rm 11:20, Rm 12:3, 1Co 16:16, Ga 5:26, Ep 3:8, 1Tm 3:6, 1Tm 5:1, 2Tm 3:2, Tt 2:6, Tt 2:11, 1P 2:17
1:6 Ex 10:3, Lv 26:41, 1R 21:29, 2R 22:19, 2Ch 12:6-7, 2Ch 12:12, 2Ch 30:11, 2Ch 32:26, 2Ch 33:12, 2Ch 33:19, 2Ch 33:23, 2Ch 36:12, Pr 29:23, Es 2:11, Es 57:15, Jr 13:18, Jr 44:10, Dn 5:22, Mi 6:8, Lc 14:11, Lc 18:14, Jc 4:10, Jc 5:10, Ex 3:19, Ex 32:11, Ps 89:13, 1Co 10:22, Jb 36:22, Ps 75:10, Ps 89:16-17, Es 40:4, Ez 17:21, Ez 21:6, Mt 23:12, Lc 1:52, Jc 1:9-10, Dt 32:35, Rm 5:6, 1Tm 2:6, Tt 1:3
Réciproques : Gn 16:9, Dt 4:34, Dt 8:2, Rt 2:7, 1S 3:18, 2S 6:22, 2S 22:28, 2Ch 32:25, Jb 1:20, Jb 30:21, Jb 40:11, Ps 37:34, Ps 101:5, Ps 138:6, Ps 147:6, Pr 31:25, Ec 7:8, Es 39:8, Dn 4:37, Mt 25:37, Mt 26:33, Mc 10:43, Lc 9:48, Lc 15:19, Lc 17:10, Lc 22:24, Rm 11:20, Ep 3:8, 1Tm 5:1, He 12:9
1:7 1S 1:10-18, 1S 30:6, Ps 27:13-14, Ps 37:5, Ps 55:22, Ps 56:3-4, Mt 6:25, Mt 6:34, Lc 12:11-12, Lc 12:22, Ph 4:6, He 13:5-6, Ps 34:15, Ps 142:4-5, Mt 6:26, Mt 6:33, Mc 4:38, Lc 12:30-32, Jn 10:13
Réciproques : Ps 10:14, Ps 39:6, Ps 40:17, Pr 16:3, Ec 2:22, Es 50:10, Am 6:1, Mt 6:31, Lc 12:26, Jn 18:8, 1Co 7:21
1:8 1P 1:13, 1P 4:7, Mt 24:48-50, Lc 12:45-46, Lc 21:34, Lc 21:36, Rm 13:11-13, 1Th 5:6-8, 1Tm 2:9, 1Tm 2:15, 1Tm 3:2, 1Tm 3:11, Tt 1:8, Tt 2:2, Tt 2:4, Tt 2:6, Tt 2:12, Est 7:6, Jb 1:6, Jb 2:2, Ps 109:6, Es 50:8, Za 3:1, Lc 22:31, Mt 4:1, Mt 4:11, Mt 13:39, Mt 25:41, Jn 8:44, Ep 4:27, Ep 6:11, Jc 4:7, 1Jn 3:8-10, Ap 12:9, Ap 20:2, Ap 20:10, Jg 14:5, Ps 104:21, Pr 19:12, Pr 20:2, Es 5:29-30, Es 14:12-13, Jr 2:15, Jr 51:38, Ez 19:7, Os 11:10, Jl 3:16, Am 1:2, Am 3:4, Am 3:8, Za 11:3, 2Tm 4:17, Ap 12:12, Jb 1:7, Jb 2:2, Ez 22:25, Dn 6:24, Os 13:8
Réciproques : Ne 4:9, Ps 7:2, Ps 17:4, Ps 17:12, Ps 22:13, Ps 22:21, Pr 28:15, Es 21:8, Mt 6:13, Mt 12:43, Mt 13:25, Mt 24:42, Mt 25:5, Mt 25:13, Mt 26:41, Mc 4:15, Mc 5:12, Mc 9:20, Mc 13:33, Mc 14:34, Mc 14:38, Lc 8:33, Lc 9:39, Lc 11:24, Lc 12:41, Lc 22:32, Lc 22:40, Ac 5:3, Ac 10:38, Rm 8:38, Rm 12:3, 1Co 10:13, 1Co 16:13, 2Co 1:24, 2Co 2:11, Ep 6:16, He 11:33, 1P 4:18, 1Jn 2:13, Ap 2:10, Ap 3:2, Ap 12:4, Ap 12:17, Ap 13:2
1:9 Lc 4:3-12, Ep 4:27, Ep 6:11-13, Jc 4:7, Lc 22:32, Ep 6:16, 1Tm 6:12, 2Tm 4:7, He 11:33, 1P 1:6, 1P 2:21, 1P 3:14, 1P 4:13, Jn 16:33, Ac 14:22, 1Co 10:13, 1Th 2:15-16, 1Th 3:3, 2Tm 3:12, Ap 1:9, Ap 6:11, Ap 7:14
Réciproques : Mt 4:10, Lc 4:8, Lc 22:38, Lc 22:40, Rm 11:20, 2Co 1:24, 2Co 5:7, 2Co 13:5, Col 2:5, He 12:8, 1P 4:12, 2P 3:17, 1Jn 2:13
1:10 Ex 34:6-7, Ps 86:5, Ps 86:15, Mi 7:18-19, Rm 5:20-21, Rm 15:5, Rm 15:13, 2Co 13:11, He 13:20, 1P 1:15, Rm 8:28-30, Rm 9:11, Rm 9:24, 1Co 1:9, 1Th 2:12, 2Th 2:14, 1Tm 6:12, 2Tm 1:9, 2P 1:3, 2Co 4:17, 2Tm 2:10, He 9:15, 1Jn 2:25, 1P 1:6-7, 2Co 4:17, 2Co 13:11, 2Th 2:17, He 13:21, Jud 1:24, Col 2:7, 2Th 2:17, 2Th 3:3, Ps 138:7, Za 10:6, Za 10:12, Lc 22:32, Ph 4:13, Col 1:22-23, 1P 4:11
Réciproques : Dt 28:9, 2Ch 17:5, Ne 6:9, Jb 2:3, Jb 5:11, Ps 7:9, Ps 59:10, Ps 138:3, Pr 4:26, Es 11:10, Lc 9:31, Jn 17:23, Ac 2:39, Ac 14:22, Ac 14:23, Ac 15:32, Ac 16:5, Rm 1:11, Rm 3:23, Rm 5:4, Rm 8:30, Rm 16:25, Rm 16:27, 1Co 1:8, 1Co 2:6, 1Co 2:7, 2Co 1:21, 2Co 7:1, 2Co 13:9, Ga 1:15, Ep 1:18, Ep 4:1, Ep 6:10, Ph 1:6, Ph 3:12, Ph 3:14, Ph 4:19, 1Th 3:8, 1Th 3:13, 1Th 5:23, 1Th 5:24, 2Th 1:11, 2Tm 3:12, He 2:10, He 3:1, He 6:1, He 12:8, Jc 1:4, Jc 1:12, Jc 3:2, 1P 3:9, 1P 4:13, 2P 1:12, 2P 3:18
1:11 1P 4:11, Ap 1:6, Ap 5:13
Réciproques : Ps 96:7, Ps 104:31, Rm 11:36, Rm 16:27, Ga 1:5, Ep 3:21, 1Tm 1:17, 2Tm 4:18, He 13:21, 2P 3:18
1:12 2Co 1:19, 1Th 1:1, 2Th 1:1, Ep 6:21, Col 1:7, Col 4:7, Col 4:9, Ep 3:3, He 13:22, He 13:22, Jud 1:3, Jn 21:21, Ac 20:24, 1Jn 5:9-10, 3Jn 1:12, Ac 20:24, 1Co 15:1, Ga 1:8-9, 2P 2:15, Rm 5:2, 2Co 1:24, 2P 1:12
Réciproques : Jn 15:27, Ac 2:40, Ac 8:25, Ac 13:43, Ac 15:22, Ac 15:32, Ac 16:15, Ac 18:5, Rm 1:11, Rm 11:20, Rm 15:15, 1Co 14:3, Ga 5:22, Col 1:6, He 12:1, 1Jn 4:14, 1Jn 5:13
1:13 Ps 87:4, Ap 17:5, Ap 18:2, 2Jn 1:13, Ac 12:12, Ac 12:25
Réciproques : 2Co 13:13, Ph 4:22, Col 4:10, 2Tm 4:11
1:14 Rm 16:16, 1Co 16:20, 2Co 13:12, 1Th 5:26, 1P 1:2, Jn 14:27, Jn 16:33, Jn 20:19, Jn 20:26, Rm 1:7, Ep 6:23, Rm 8:1, 1Co 1:30, 2Co 5:17
Réciproques : Ct 1:2, 2Tm 4:22, 3Jn 1:14

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Pierre 1
  • 1.1 Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie ;
    Grec : aux étrangers élus de la dispersion du Pont, etc., selon la prescience.
    Elus et étrangers sont juxtaposés dans l'original. Il est probable que le premier est adjectif, le second substantif.
    Le mot que nous traduisons, faute de mieux, par étranger, signifie proprement l'étranger en séjour, l'habitant, qui n'a qu'un domicile momentané dans un pays, par opposition au citoyen qui a le droit de bourgeoisie.
    Les noms énumérés sont ceux des provinces romaines de l'Asie Mineure. L'Asie était appelée aussi Asie proconsulaire, et comprenait une partie de la Phrygie, la Mysie, la Lydie, la Carie et plusieurs îles. Les Eglises de ces contrées avaient été fondées par Paul.
    - Ces étrangers, qui vivaient dans la dispersion (diaspora, comparez Jacques 1.1,Jean 7.35) n'étaient pas seulement des Juifs, comme ce terme de diaspora pourrait le faire croire, mais aussi des païens convertis à l'Evangile, (1Pierre 2.10 ; 4.3) et auxquels l'apôtre applique le mot qui d'ordinaire désignait les Juifs vivant hors de la Palestine.
    Il envisage tous ces chrétiens, quelle que soit leur origine, comme l'Israël spirituel, le vrai peuple de Dieu. Ils se sentaient étrangers parmi les païens d'autant plus qu'ils étaient dispersés, ne formant que de petits groupes sans beaucoup de rapports entre eux.
    En tout temps d'ailleurs, les chrétiens ne sont-ils pas dans ce monde des étrangers des habitants de passage ? (1Pierre 2.11 ; Philippiens 3.20 ; Hébreux 11.13 ; 13.14 ; Psaumes 39.13)
  • 1.2 qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, dans la sanctification de l'Esprit, pour qu'ils deviennent obéissants et qu'ils aient part à l'aspersion du sang de Jésus-Christ : la grâce et la paix vous soient multipliées ! Grec : pour l'obéissance et l'aspersion du sang de Jésus-Christ.
    Etrangers et dispersés, ils sont fortifiés dans leur isolement par la pensée que Dieu les a élus. Ce mot est en tête de l'adresse car c'est en leur qualité d'élus que l'apôtre leur écrit. L'élection, sous l'ancienne Alliance, s'appliquait au peuple entier. (Esaïe 41.8 ; 43.20 ; Deutéronome 7.6 ; 9.4-6)
    L'apôtre appelle encore les chrétiens une "race élue ;" cependant, pour eux, l'élection de Dieu est devenue individuelle. Elle se manifeste par l'appel que Dieu, dans sa grâce, selon sa prescience, adresse à chaque âme.
    La prescience de Dieu n'est pas seulement sa connaissance anticipée et passive de ce qui arrivera mais sa volonté déterminée et son amour. On a traduit le terme employé par l'apôtre : "selon une détermination prise d'avance." (Stapfer) Ce caractère actif de la prescience divine ressort de nombreuses déclarations de l'Ecriture. (1Pierre 1.20 ; Romains 8.28,29 ; Ephésiens 1.5)
    Le chrétien fonde sur sa qualité d'élu de Dieu l'assurance de son salut. Celui-ci n'est pas son œuvre, mais l'œuvre de Dieu, qui achèvera ce qu'il a commencé. (Philippiens 1.6)
    "Elus non pas de nous-mêmes, mais selon l'ordre de Dieu, car nous ne nous introduirons pas nousmêmes dans le ciel, pas plus que nous ne créons nous-mêmes la foi dans nos cœurs. Dieu ne laissera pas entrer indistinctement tous les hommes dans le ciel, il comptera exactement les siens. Ici la doctrine du libre arbitre et de nos propres forces ne signifie rien ; il ne s'agit pas de notre propre volonté mais de la volonté de Dieu et de son élection." Luther.
    - Mais Dieu n'élit pas ses enfants pour qu'ensuite ils fassent ce que bon leur semble, qu'ils restent dans leurs péchés. Il les élit dans la sanctification de l'Esprit, (1Thessaloniciens 4.7 ; 2Thessaloniciens 2.13,14) c'est-à-dire que, pour accomplir son dessein de miséricorde en eux, il les renouvelle et les sanctifie par son Saint Esprit. C'est là pour eux le témoignage seul certain de leur élection.
    L'Esprit (de Dieu) est l'auteur de la sanctification. D'autres, avec moins de raison, entendent l'expression de l'esprit de l'homme sur lequel s'exerce l'action sanctifiante : "élus selon la prescience de Dieu et sanctifiés en leur esprit." (Oltramare)
    - Le but en vue duquel Dieu les a élus et les sanctifie par l'Esprit, c'est l'obéissance, non l'obéissance à Jésus-Christ, comme traduisent quelques-uns, car le complément de Jésus-Christ ne se rapporte qu'à l'aspersion du sang ; mais à l'obéissance, au sens absolu, à l'obéissance qui est l'attitude normale de l'enfant de Dieu, (1Pierre 1.14 ; 2.8 ; Hébreux 5.9) et que Paul appelle "l'obéissance de la foi." (Romains 1.5 ; 2Corinthiens 10.5)
    A cette disposition du croyant répond, de la part de Dieu, l'aspersion du sang de Jésus-Christ. Ce dernier terme est emprunté aux usages des sacrifices, où le sacrificateur faisait aspersion du sang de la victime sur ceux qui l'offraient, afin de les rendre participants de l'efficace figurative de ce sacrifice. (Exode 24.7 ; Lévitique 4.6,17 ; 16.14 ; Hébreux 9.19 ; 12.24)
    La mention de l'aspersion après la sanctification de l'Esprit montre qu'il s'agit moins de la justification du pécheur devant Dieu que d'une appropriation perpétuelle des mérites de Jésus Christ et de sa mort, nécessaire à ceux mêmes qui sont régénérés, aussi longtemps qu'ils vivent dans ce monde de péché. (Comparer 1Jean 1.7) Weiss (Lehrbuch der biblischen Theologie, 4e éd., p. 147), prenant le terme de sanctification dans son sens primitif de mise à part, consécration, voit ici une allusion au baptême, par lequel l'élu de Dieu était séparé du monde. Ce baptême, il le recevait "pour le pardon des péchés," (Actes 2.38) et il était par lui consacré à Dieu. Aussi le don du Saint-Esprit suit-il le baptême. (Actes 2.38 ; 10.44)
    La grâce et la paix (Romains 1.7, note) découlent de l'œuvre de Dieu, qui vient d'être décrite ; mais elles peuvent être multipliées dans le cœur du fidèle : que ne sommes-nous plus remplis d'ardeur à les demander à Dieu comme l'apôtre, et pour nous-mêmes, et les uns pour les autres !
  • 1.3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, Comparer 2Corinthiens 1.3 ; Ephésiens 1.3. Pierre ouvre son épître par une ardente action de grâce pour le salut qu'il embrasse ici d'un regard, depuis son origine, qui est la miséricorde éternelle de Dieu, notre Père, jusqu'à son parfait accomplissement. (verset 7)
    C'est sur ce glorieux salut que l'apôtre fonde toutes les consolations qu'il offre à ses lecteurs, (verset 6) aussi bien que les exhortations qu'il leur adresse à mener une vie sainte. Ce salut, dont Dieu n'a pu trouver la raison souveraine que dans son amour, s'accomplit en nous par l'œuvre à la fois divine et humaine de la régénération, (comparez Jean 3.3-5, notes) source d'une vie nouvelle. Celle-ci a pour premier et principal fruit, une espérance vivante.
    L'espérance du chrétien est vivante, d'abord quant à son objet, puisqu'elle est une possession anticipée de la vie éternelle ; (verset 4) elle est vivante surtout en elle-même, parce qu'elle fait partie intégrante de cette vie nouvelle et divine qui commence avec la régénération, et dont la source intarissable est la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts.
    La résurrection du Fils de Dieu, sa victoire sur la mort physique et morale, a ouvert pour lui et pour ses rachetés les sources de la vie éternelle. Christ est entré dans la gloire avec notre humanité : là où est le Chef, la tête, là sont déjà tous les membres, (Ephésiens 2.6) non seulement par la certitude de leur espérance vivante, mais parce qu'en réalité Christ est leur vie.
    L'épithète de vivant est appliquée à tous les attributs de Christ considéré dans ses rapports avec ses rachetés : il est pour eux "la pierre vivante" (2 : 4), "l'eau vivante," (Jean 4.10 ; Jean 7.38) "le pain vivant," (Jean 6.51) "le chemin vivant." (Hébreux 10.20)
    Quelques-uns traduisent "Qui nous a, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, fait renaître à une vivante espérance." Ils pensent que Pierre fait allusion à son expérience personnelle.
    Toutes ses espérances messianiques avaient été ruinées par la mort de Jésus, la honte du triple reniement, dont il s'était rendu coupable, achevait de l'accabler. La vue de Jésus-Christ ressuscité, le pardon que lui accorda le Maître qu'il avait trahi, le firent renaître à une espérance, qu'il peut qualifier de vivante, parce qu'il sent qu'elle ne saurait être détruite, comme les espérances plus ou moins charnelles et chimériques qu'il nourrissait auparavant.
    Cette explication renferme une part de vérité. Il est possible que Pierre ait pensé à sa propre histoire en écrivant ces lignes, c'est même probable Ainsi s'explique le changement de personne : nous à verset 3, vous à verset 4. Mais en traduisant : "nous a fait renaître à l'espérance," on affaiblit le sens du mot grec et l'on ne saisit pas la pensée de l'apôtre dans sa profondeur.
    Le même terme se retrouve à verset 23, où, employé sans régime, il exprime l'idée, complète en elle-même, de la régénération. Dans notre passage déjà, Pierre a cette régénération en vue. La résurrection de Jésus-Christ n'a pas eu seulement pour effet de ranimer son espérance ; elle a régénéré, créé à nouveau tout son être spirituel, et est devenue ainsi le fondement d'une espérance qui est à la fois impérissable et vivifiante.
  • 1.4 pour un héritage qui ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir, conservé dans les cieux pour vous, Le texte reçu porte : pour nous ; cette leçon, très peu autorisée, est une correction provoquée par le nous de verset 3.
    - L'objet de l'espérance, la vie éternelle, est ici représenté sous l'image d'un héritage, désignation tirée de l'Ancien Testament, où elle est appliquée au pays de Canaan promis à Abraham et à sa postérité. (Genèse 13.15 ; 28.4 ; Deutéronome 4.21 ; 12.9 ; Galates 3.18,Ephésiens 5.5 ; Hébreux 9.15)
    Dans l'impossibilité où nous sommes de concevoir la félicité des cieux, l'Ecriture nous en fait des descriptions presque toujours négatives, la mettant en opposition avec les misères de notre vie actuelle (Comparer Apocalypse 7.16 ; 21.4)
    Tel est le but des trois épithètes qui caractérisent l'héritage :
    - incorruptible, (1Pierre 1.23 ; Romains 1.23) car le vrai héritage, c'est Dieu même, la source de la vie éternelle, opposée à la vie humaine qu'attend la corruption du sépulcre,
    - qui ne peut être souillé (Gr "immaculé, sans tache, sans souillure," comparez Hébreux 7.26), par opposition à ce monde de péché où les choses les plus saintes ne sont pas à l'abri de la contagion,
    - qui ne peut se flétrir (Grec : "inflétrissable"), tout l'opposé de ces fleurs auxquelles un seul jour enlève leur grâce, leur fraîcheur, leur parfum. (1Pierre 1.24 ; 5.4)
    L'existence céleste est donc vie éternelle, sainteté parfaite, jeunesse perpétuelle. (Comparer 1Corinthiens 15.42 et suivants, 1Corinthiens 15.53 et suiv)
  • 1.5 qui êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour le salut qui est prêt à être révélé dans les derniers temps ! Double fondement de certitude pour l'espérance vivante : l'héritage est conservé pour nous dans les cieux (verset 4) et nous sommes gardés pour cet héritage qui ne nous serait guère assuré, si nous mêmes n'étions gardés au milieu des épreuves. (versets 6-9)
    La puissance de Dieu est la garde qui nous protège contre les puissances hostiles. (1Pierre 5.8-10,Philippiens 4.7 ; Romains 8.31-39)
    Mais comme l'assentiment et la confiance de l'homme sont toujours la condition de son salut, l'apôtre ajoute : par la foi. C'est dans la mesure où il se confie en la puissance de Dieu que l'homme est sauvé par elle. (verset 9)
  • 1.6 C'est là ce qui vous fait tressaillir d'allégresse, bien que maintenant, pour un peu de temps, s'il le faut, vous soyez attristés par diverses tentations ; Grec : En quoi vous tressaillez d'allégresse.
    - En quoi se rapporte à tout ce qui précède versets 3-5, c'est-à-dire à cette espérance vivante, à cet héritage céleste dont les chrétiens ont l'assurance ; c'est là pour eux un sujet d'allégresse.
    Quelques interprètes pensent que le pronom relatif se rapporte au mot qui précède immédiatement : le dernier temps. (verset 5) Ce serait seulement au dernier temps qu'aurait lieu cette allégresse, "en la révélation de Jésus-Christ ;" (verset 7) le verbe au présent : vous tressaillez, serait pris dans le sens du futur ; (comparer : Matthieu 26.2) c'est ainsi que traduisent Luther et d'autres.
    Mais après avoir décrit le salut assuré aux croyants, après en avoir béni Dieu avec effusion, (versets 3-5) l'apôtre ne doute pas que cette immense grâce ne soit déjà actuellement pour les chrétiens auxquels il écrit le sujet d'une grande et sainte joie, d'une joie qui peut, par sa nature même, subsister au sein des diverses tentations ou épreuves auxquelles ils sont exposés. (1Pierre 4.13 ; Jacques 1.2,3)
    "Il les exhorte plutôt qu'il ne les loue. Car son intention est de montrer quel profit nous revient de cette espérance de salut : à savoir joie spirituelle, par laquelle non seulement est adoucie l'aigreur et âpreté de tous maux, mais aussi toute tristesse est surmontée...Mais les fidèles ne sont point troncs de bois, et ils n'ont tellement dépouillé le sentiment humain, qu'ils ne soient touchés de douleur, qu'ils ne craignent les dangers, que la pauvreté ne leur soit ennuyeuse et les persécutions âpres et difficiles à porter...Mais la tristesse de tous ces maux est tellement adoucie par la foi, qu'ils ne laissent point pourtant de se réjouir. D'autre part, quoique la joie surmonte la tristesse, elle ne l'ôte pas entièrement, d'autant qu'elle ne nous dépouille pas de toute fragilité humaine." Calvin.
    "Bien que vous soyez attristés maintenant, pour un peu de temps," Ces deux termes, qui forment en grec un pléonasme sont destinés à marquer la courte durée des souffrances du chrétien en regard de l'éternelle félicité qui l'attend (1Pierre 5.10) L'auteur ajoute : s'il le faut, car le chrétien n'est pas nécessairement toujours exposé à l'affliction ; mais si elle lui est envoyée, qu'il la considère comme une épreuve qui doit se produire, qui est selon la volonté de Dieu (1Pierre 3.17)
    En appelant les souffrances de ses lecteurs des épreuves ou tentations, (Jacques 1.2) Pierre montre ce qu'elles sont, soit dans l'intention des persécuteurs, qui espèrent par elles ébranler les croyants, soit dans l'intention de Dieu, qui les leur inflige pour les fortifier dans la foi. (verset 7)
  • 1.7 afin que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que celle de l'or périssable, qui cependant est éprouvé par le feu, tourne à votre louange, et à votre gloire, et à votre honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ ; Le mot rendu ici par l'épreuve ne se retrouve, dans le Nouveau Testament, que à Jacques 1.3. (Voir la note) Il est employé par les Septante, dans Proverbes 27.21. Il signifie proprement "le moyen par lequel on éprouve."
    Les plus récents interprètes lui donnent, dans notre passage, ce sens, qui seul se justifie d'après le grec profane.
    D'autres s'en tiennent au sens assez voisin : l'action d'éprouver. La traduction : résultat de l'épreuve, solidité éprouvée, est inadmissible.
    Pierre veut dire : "Il faut que vous soyez attristés par diverses épreuves, (verset 6) afin que ce moyen par lequel votre foi est éprouvée, et qui est beaucoup plus précieux que celui par lequel on éprouve l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), tourne à votre louange." Le feu est pour le fondeur un agent précieux, indispensable pour purifier l'or.
    Bien plus précieuses sont pour Dieu, et pour le croyant qui se place au point de vue de Dieu, les souffrances et les tentations qui éprouvent la foi, pourvu que ce moyen d'éprouver (ou cette action d'éprouver) tourne (grec soit trouvé) à louange et à gloire et à honneur pour le fidèle. Et sans doute plus l'épreuve aura été grande, douloureuse, plus la gloire sera grande aussi.
    Mais tout cela se montrera en la révélation de Jésus-Christ, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui qui seul manifestera les secrets des cœurs. (1Corinthiens 4.5 ; Jacques 1.12) Alors ces persécutions, par lesquelles les lecteurs de l'épître étaient éprouvés et qui pour le présent, les couvraient de honte les couvriront de gloire.
    Et pour nous aussi, les croix que nous avons à porter, si elles sont d'abord un sujet d'humiliation, de renoncement, de mort, deviendront notre suprême honneur à l'avènement de Jésus-Christ. (2Corinthiens 4.17 ; Colossiens 3.3,4 ; 2Timothée 1.12 ; 2.8-13)
    Quel motif, pour le chrétien, de supporter patiemment l'épreuve, mais aussi de sonder avec soin la réalité de sa foi !
  • 1.8 lui que vous aimez, sans l'avoir vu ; à l'égard duquel, sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d'une joie ineffable et glorieuse ; Telle est la leçon de Sin., B. C.
    - A, majuscules, texte reçu, portent : "sans l'avoir connu," c'est-à-dire connu personnellement, selon la chair, car spirituellement ils le connaissaient bien. Le sens des deux leçons est au fond le même.
    L'apôtre revient à la joie que produit l'espérance du salut, (verset 6) pour la rattacher directement à la personne de Christ qui en est la source. Il montre comment cette joie ineffable et glorieuse (qu'on ne peut exprimer en paroles et qui participe déjà par sa nature de la gloire du ciel, car le grec porte : joie ineffable et glorifiée), peut exister dès maintenant, quand même sa pleine manifestation n'aura lieu qu'au retour du Seigneur : elle est produite par deux sentiments qui unissent indissolublement l'âme fidèle au Sauveur, l'amour et la foi.
    Il indique par une double antithèse que ces deux affections du cœur ont le pouvoir de s'attacher à un objet invisible : Vous ne l'avez pas vu et vous l'aimer ; vous ne le voyez pas encore, mais vous croyez, et c'est assez pour tressaillir d'une joie ineffable et glorieuse.
    - "Croire des mystères aussi incroyables que ceux de l'incarnation, de la mort, de la résurrection d'un Dieu homme, aimer un inconnu qui ne prêche qu'humiliation, que croix et que renoncement ; au milieu de tout cela, goûter par avance les joies du ciel et les délices de la gloire : c'est ce que la philosophie humaine ne peut comprendre, et c'est ce que fait la foi dans le cœur d'un homme mortel." Quesnel.
  • 1.9 remportant, ce qui est le but de votre foi, le salut des âmes. Ces mots indiquent pourquoi les chrétiens peuvent dès maintenant se réjouir : "En tant que remportant..."
    Le but de la foi est aussi son résultat définitif, glorieux son dernier triomphe.
    Quoique le mot remporter évoque l'idée de prix, de couronne obtenue par un vainqueur, (1Pierre 5.4 ; 2Timothée 4.8 ; 2Corinthiens 5.10 ; Ephésiens 6.8, etc) on peut lui conserver son sens ordinaire : but, fin.
    Ce but, auquel tend la foi, c'est le salut de l'âme. Et ce salut, dans la pensée de l'apôtre, est présent, actuel, possédé par anticipation. Si les avant-goûts de ce salut sont déjà une joie ineffable, que sera ce quand nous le posséderons pleinement ?
  • 1.11 scrutant pour quel temps et quelles circonstances l'Esprit de Christ qui était en eux, indiquait, en les attestant d'avance, les souffrances destinées à Christ, et les gloires dont elles seraient suivies. L'intention de l'apôtre, dans ce passage, (versets 10-12) est de célébrer la grandeur du salut qui fait la joie des chrétiens, (versets 8,9) en montrant que de tout temps il a été l'objet des désirs, des recherches, des espérances de tous les hommes de Dieu et même des anges du ciel. (verset 12)
    Chaque mot est digne d'arrêter l'attention.
    1° L'apôtre parle de prophètes et d'anges (verset 12) sans article, pour relever la haute dignité dont ces êtres étaient revêtus : "même des prophètes, même des anges."
    2° Il accumule les termes les plus forts pour exprimer l'ardeur, la persévérance, le soin que les prophètes apportaient à leurs recherches et à leurs investigations ; (verset 10, grec) ils recherchaient, scrutaient à fond ce qu'ils désiraient connaître. Comparer Matthieu 13.17.
    3° Ce que les prophètes cherchaient à découvrir, ce n'était pas tant le salut en lui-même, sa certitude, que le temps et les circonstances au milieu desquels il serait accompli, ils désiraient savoir s'ils n'auraient pas le bonheur d'en être les témoins. (Grec : "pour quel temps et quelle espèce de temps manifestait l'Esprit," etc) Comparer Daniel 12.8.
    4° L'Esprit de Christ était dans les prophètes : Il montrait ou manifestait, ce verbe est sans régime : il exprime simplement l'action de l'Esprit, l'objet de celle-ci est introduit par un participe qui se rapporte au mot Esprit et doit être relié au verbe : il manifestait, attestant d'avance les souffrances de Christ.
    Les prophètes distinguaient cette action révélatrice d'avec les opérations de leur propre esprit ; ce qu'ils annonçaient était une parole divine, une révélation donnée de Dieu.
    5° Cet Esprit était l'Esprit de Christ. D'après Jean, la Parole éternelle fut l'agent des révélations divines avant d'être faite chair. Aux yeux de Paul, Christ accompagnait l'ancien peuple de Dieu, auquel il se manifestait dans le désert. (Comparer Jean 1.1,5, notes ; 1Corinthiens 10.4) Pierre enseigne de même que Christ, par son Esprit, dévoilait aux prophètes l'issue de l'économie de l'Ancien Testament et le salut qu'il devait un jour accomplir. Il y a ainsi parfaite harmonie, action une et progressive dans l'œuvre de la rédemption. Sous les deux Alliances, nous avons : objectivement, le même Dieu, le même Sauveur, le même Esprit, subjectivement, la même foi, qui est pour les uns, la foi en un Sauveur devant venir, pour les autres en un Sauveur venu.
    6° Ce qui, selon ces révélations divines, était le centre de toute l'œuvre du salut, ce dont l'Esprit de Christ rendait témoignage à l'avance, c'étaient les souffrances de Christ et les gloires qui les devaient suivre (gr les gloires après celles-ci), c'est-à-dire sa résurrection, son ascension dans la gloire. Il y a dans le grec : les souffrances pour Christ, c'est-à-dire qui lui étaient destinées, qui devaient l'atteindre. Il ne s'agit pas de souffrances endurées par les chrétiens pour lui, comme l'ont pensé quelques interprètes.
    C'est peut-être aussi dépasser la pensée de l'apôtre que de dire : "Il ne sépare point Christ de son corps. Par quoi ceci ne doit être restreint à la personne de Christ...Il ne parle point de ce qui est propre à Christ, mais il traite de tout l'état de l'Église en général." Calvin.
    Les "recherches" des prophètes portaient bien sur les souffrances personnelles du Messie, et il est remarquable que leurs prédictions les plus précises, par exempte, le Psaumes 22 et Esaïe 53, que notre apôtre avait surtout dans la pensée, (1Pierre 2.23-25) renferment d'abord une pathétique description de ses souffrances, puis une vue triomphante de sa glorification. En rappelant ces données de la prophétie, Pierre avait aussi, sans doute, l'intention de consoler ses frères dans leurs propres souffrances, ce qui est le but principal de son épître. (1Pierre 4.1,12-19) Lui-même ne connaît pas de plus beau titre à se donner que celui-ci : "témoin des souffrances de Christ" (1Pierre 5.1)
  • 1.12 Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils administraient ces choses, qui vous ont été maintenant annoncées par l'entremise de ceux qui vous ont prêché l'Evangile par l'Esprit-Saint envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. Il fut révélé aux prophètes (l'apôtre ne dit pas comment, mais on peut en voir un exemple dans Daniel 12.4,9,13) que ce n'était pas en leur temps que s'accompliraient ces choses (les souffrances et les gloires de Christ, verset 11) qu'ils administraient (grec servaient), comme d'humbles instruments, qu'ils annonçaient en fidèles messagers, mais qu'elles étaient pour vous, dit l'apôtre, pour les chrétiens des temps évangéliques, auxquels cette grâce était destinée. (verset 10)
    Ce qui ne veut pas dire que le ministère des prophètes concernant le salut à venir fut sans utilité pour eux mêmes et pour leurs contemporains, au contraire, ils fondaient sur ce salut toute leur espérance et y puisaient toute leur consolation. Mais comment ne pas admirer l'humble renoncement de ces hommes de Dieu, qui, sachant qu'ils employaient leurs forces et enduraient tant d'épreuves pour des générations futures, n'en restaient pas moins infatigables dans leurs travaux, inébranlables dans leur foi et leur fidélité !
    Les prophètes prédisaient les grands faits du salut par l'Esprit-Saint, les apôtres les ont annoncés, après leur accomplissement, par le même Esprit-Saint ; les deux économies du salut sont remplies de cet Esprit. Là est la grandeur divine de ce salut. L'Esprit-Saint est indiqué spécialement comme envoyé du ciel.
    Les uns pensent qu'en ajoutant ces mots l'auteur a l'intention d'évoquer le souvenir de la Pentecôte, (Actes 2.1-4) les autres estiment qu'il fait allusion à l'action de l'Esprit qui s'exerçait partout où l'Évangile était annoncé. (Actes 8.15-17 ; 10.44 ; 19.1-7 ; 1Thessaloniciens 1.6 ; 1Corinthiens 2.4) Il reste encore un trait pour achever le tableau, le désir des anges !
    Grec : désirent s'incliner pour contempler de plus près. (Voir le même mot Jacques 1.25) Peut-être une allusion aux chérubins qui s'inclinaient sur le propitiatoire, dans l'attitude de la contemplation et de l'adoration. (Exode 25.20) La grandeur divine de la rédemption est relevée à nos yeux par la part qu'y prennent les esprits purs qui n'en ont pas besoin pour euxmêmes, mais qui y apprennent à connaître la sagesse de Dieu. (Ephésiens 3.10, note)
    Les anges, qui contemplent la face de Dieu (Matthieu 18.10) et sont à son service, (Hébreux 1.14) sont présents aux plus grands événements de la vie du Sauveur sur la terre (Luc 2.13,14 ; Jean 1.51 ; Matthieu 4.11 ; Luc 22.43 ; 24.4 et suivants ; Actes 1.10,11) ; ils se réjouissent de la conversion d'un pécheur, (Luc 15.10) unissent leurs chants de louange à ceux des rachetés, (Apocalypse 5.11 ; 7.11,12) s'intéressent à la rédemption par amour d'un monde perdu, et parce que cette rédemption glorifie le Dieu qu'ils servent.
    "Ainsi contemplent-ils tous les jours avec grand ébahissement les œuvres magnifiques de Dieu au gouvernement de son Eglise. Combien seront-ils plus étonnés quand ils verront ce dernier et excellent acte de la justice, bonté et sapience divine, lorsque le royaume de Christ s'accomplira ?" Calvin.
    Cette explication justifie la mention des anges dans notre passage. L'auteur n'a pas voulu dire que les anges désirent en vain scruter le mystère du salut, que la connaissance de la rédemption leur est refusée tandis qu'elle est accordée à ses lecteurs dont il ferait ainsi ressortir le privilège unique.
  • 1.13 C'est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, étant sobres, espérez parfaitement en la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus-Christ. EXHORTATION GENERALE A LA SAINTETE ET A L'AMOUR. Ch. 1 :13 à 2 :10
    13 à 21 Se sanctifier est le devoir de ceux que Christ a rachetés.
    Conclusion de tout ce qui précède : parce que vous êtes régénérés pour une espérance vivante, si certaine qu'elle ne peut être ébranlée par aucune épreuve, et si glorieuse qu'elle préoccupe prophètes et anges. Plus l'homme pécheur considère la grandeur du salut dont il a été l'objet, plus il en est assuré, plus aussi il trouve dans cette assurance l'obligation et la force de mener une vie sainte. (versets 13-16)
    Comme les anciens ceignaient leur longue robe (grec ayant ceint en haut, ayant relevé votre robe en vous ceignant) autour des reins pour le voyage ou pour le combat (Ephésiens 6.14, 1re note ; Luc 12.35), ainsi le chrétien doit être préparé à tout ordre du Maître, et de plus rester sobre de corps et d'âme, (1Pierre 5.8 ; 1Thessaloniciens 5.6) se tenant dans un état d'attente qui n'est pas l'appréhension de la crainte, mais qui consiste à espérer parfaitement. (Grec : jusqu'au but ; comparez verset 9)
    Et quel est le fondement sur lequel s'appuie cette espérance ? La grâce qui leur sera apportée à la révélation de Jésus-Christ, c'est à dire la pleine délivrance qui accompagnera le retour de Christ. (1Pierre 1.7 ; 1Corinthiens 1.7 ; 2Thessaloniciens 1.7-10)
    - D'autres entendent par la révélation de Jésus-Christ sa manifestation par l'Évangile. (versets 10-12,20) Ils se fondent sur le fait que le grec porte : "La grâce qui vous est apportée" (au présent).
    Mais, suivant l'usage constant du Nouveau Testament, la révélation de Jésus-Christ est son retour glorieux à la fin des temps.
    Grec : Des enfants d'obéissance, qui obéissent à la vérité, (versets 2,22) et par opposition aux "enfants de rébellion" ou de "désobéissance," ce dernier terme de signant l'état naturel de l'homme inconverti. (Ephésiens 2.2, 2è note) Dans de telles locutions (comparez aussi les expressions : enfants "de lumière," Ephésiens 5.8 "de colère," Ephésiens 2.3 "de malédiction," 2Pierre 2.14), l'accent ne porte pas sur le mot enfants, mais sur le complément qui lui est adjoint.
    Quelques interprètes pensent que l'auteur emploie ici le mot enfant, parce qu'il a déjà en vue la pensée qu'il exprimera au verset 17 "Si vous invoquez comme Père..." Cela est moins probable.
  • 1.14 Comme des enfants obéissants, ne vous conformant point aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance, Quand vous étiez dans l'ignorance, grec dans votre ignorance.
    Les hommes à qui l'apôtre parle ainsi étaient plutôt d'anciens païens que d'anciens juifs, car leur ignorance est celle décrite Ephésiens 4.18 et suivants, non celle mentionnée à Actes 3.17.
  • 1.15 mais comme Celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ; Lévitique 11.44 ; 19.2. La sainteté de Dieu est pour tout homme le plus impérieux motif de devenir saint. S'y refuser, serait s'exclure de la communion avec Dieu, qui, par sa nature même, ne peut avoir aucun contact avec ce qui est souillé.
    Ces paroles, et l'application qu'en fait l'apôtre, prouvent combien il est faux d'admettre que dans l'Ancien Testament le mot saint signifie seulement "mis à part," consacré pour le service de Dieu, et n'implique pas l'idée de la pureté morale.
    Si tous les objets qui servaient au culte étaient appelés saints, s'il était défendu de les employer à aucun usage profane, c'était là un symbole qui devait prêcher aux adorateurs du vrai Dieu la sainteté réelle du cœur et de la vie qu'il exige de ses enfants. (verset 22 et suiv)
  • 1.17 Et, si vous invoquez comme Père Celui qui, sans acception de personnes, juge selon l'œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre ; Comparer Romains 2.6, note ; 1Corinthiens 3.13 ; 2Corinthiens 5.10.
    Le doux nom de Père que nous donnons à Dieu, pas plus que le privilège d'espérer parfaitement en la grâce, (verset 13) n'exclut la crainte, c'est-à-dire le sentiment de notre péché et de la justice de Dieu.
    Les deux dispositions s'accordent très bien dans l'expérience des consciences vraiment délicates. Pour d'autres, au contraire, la confiance en la grâce de Dieu peut les porter à croire que ce Père envisage leurs fautes avec l'indulgence de la faiblesse.
    Aussi l'apôtre nous rappelle-t-il que ce Père reste notre Juge qu'il ne fait pas acception de personnes, qu'il n'y a point devant lui de privilégiés, mais que, pour tous, la foi qui ne produit pas l'amour, l'obéissance, la sainteté, ne saurait les sauver de la condamnation. (Comparer 1Jean 2.6 ; 3.3,Hébreux 12.28 ; Philippiens 2.12)
    - La pensée que notre vie ici-bas n'est qu'un séjour (les mots sur la terre ne sont pas dans le grec) très court, donne plus de force encore à l'exhortation de l'apôtre.
  • 1.19 mais par un sang précieux, comme celui d'un agneau sans défaut et sans tache, par le sang de Christ, Pierre indique à ses lecteurs un nouveau motif de se conduire avec cette crainte sanctifiante dont il vient de parler : (versets 15-17) le prix immense auquel ils ont été rachetés.
    D'après d'autres, les paroles qui suivent sont destinées à montrer la possibilité de la sanctification : vous pouvez être saints, car vous avez été rachetés. La première liaison nous paraît plus naturelle. La croix de Jésus-Christ, démonstration du péché de l'homme et de la justice de Dieu, sera toujours le plus puissant mobile de la sanctification, en même temps qu'elle est la source de la paix. Mais tous les détails de cette parole de l'apôtre ont leur importance.
    Vous avez été rachetés, de quoi ? de votre vaine manière de vivre. Cette expression semble indiquer que l'apôtre a surtout en vue l'asservissement de la volonté, l'esclavage créé par le péché d'habitude, et que le rachat est pour lui ce que Paul, dans Romains 6, appelle l'affranchissement du péché, en d'autres termes la sanctification. (Comparer. 2.14)
    Mais peut-être considère-t-il aussi la malédiction que le péché fait peser sur celui qui l'a commis et envisage-t-il le rachat comme sa réconciliation avec Dieu, d'après Romains 3.24 et suivants ; Hébreux 9.15 ; comparez Hébreux 2.14 et suivants Notre apôtre associe les deux idées dans 1Pierre 2.24. La manière d'être du pécheur est vaine, (comparez Ephésiens 4.17) parce qu'elle est sans réalité, comme les faux dieux que les hommes opposent au Dieu vivant, (Actes 14.15) et parce qu'elle est vouée à la ruine et au néant. (Romains 8.20)
    "Une manière de vivre vaine est celle qui ne laisse aucun fruit quand le temps de la vie est écoulé." Bengel.
    Telle était la manière de vivre des lecteurs avant qu'ils connussent l'Évangile ; elle leur avait été transmise par leurs pères, et ce pouvait être pour eux une raison d'y persévérer.
    "Dans les choses de la religion, les hommes, et les Juifs en particulier, tiennent trop à ce qui leur a été transmis par leurs pères." Bengel.
    Le rachat, la délivrance de cette vie de péché ne pouvait se faire par de l'argent ou de l'or, comme pour des prisonniers de guerre ou des esclaves. Cette antithèse fait ressortir la grandeur de l'œuvre accomplie par Christ, et montre en même temps la signification de son sacrifice.
    Un sang précieux, voilà le prix de notre rédemption. Sous l'ancienne économie, le rachat du pécheur était accompli symboliquement par le sang d'un agneau, qui toujours devait être sans défaut et sans tache. (Lévitique 4.32 ; Exode 12.5)
    La comparaison de Christ avec un agneau est empruntée à la seconde partie du livre d'Esaïe, spécialement à Esaïe 53, où l'image de l'agneau symbolise la patience et l'innocence du serviteur de l'Eternel. (Esaïe 53.7,9) L'idée de la délivrance par voie de rachat est fréquente dans cette prophétie. (Esaïe 44.22,24 ; 51.11 ; 52.3, où il est même dit : "Ce n'est pas à prix d'argent que vous serez rachetés.")
    Pierre s'est inspiré de cette prophétie, qu'il cite textuellement dans 1Pierre 2.22-25. La parfaite sainteté du Christ est ce qui rend le sang de son sacrifice précieux. (2Corinthiens 5.21 ; Hébreux 7.26 ; 9.12 ; 1Jean 3.5)
    Telle est la pensée de l'apôtre, pensée à laquelle il revient à plusieurs reprises, (1Pierre 1.2 ; 2.22 ; 3.18) comme Jésus-Christ lui-même. (Matthieu 20.28 ; 26.28)
  • 1.20 préconnu avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps à cause de vous ; Préconnu signifie aussi prédestiné selon le conseil de Dieu soit que la prescience divine se rapporté à Christ, comme ici, soit qu'elle s'applique aux élus. (verset 2) Dieu avait déterminé dès avant la fondation du monde la rédemption (1Corinthiens 2.7) et ceux qui y auraient part : (Ephésiens 1.4) cela suppose évidemment que le Rédempteur était dès lors aussi préconnu et prédestiné pour cette œuvre. (Jean 17.24 ; Actes 17.31)
    C'est en Christ, son Fils bien-aimé, que Dieu a aimé le monde, (Jean 3.16) l'humanité dont il prévoyait le péché, et qui, sans cet amour, eût été perdue.
    Cet enseignement nous fait entrevoir comment, sous le règne d'un Dieu qui est sainteté et amour, a pu se produire le mystère insondable de la chute. Et comme le Sauveur a été manifesté (grec) au dernier des temps, (Hébreux 1.1 ; 9.26) celui où l'apôtre écrivait, il voit dans ce fait de la miséricorde éternelle de Dieu un nouveau motif d'obéissance et d'amour, qu'il indique à ses lecteurs : à cause de vous.
  • 1.21 qui par lui croyez en Dieu, qui l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance soient en Dieu. Le chrétien n'est arrivé à croire en Dieu, comme en son Père, que par Jésus Christ.
    La résurrection et la glorification de Christ sont, d'après versets 3-5, la condition de cette foi : parce que nous avons un Sauveur vivant auprès de Dieu, nous pouvons nous approcher de lui avec la confiance de la foi. (Ephésiens 3.12 ; Hébreux 4.14-16 ; 6.20)
    Quelques-uns traduisent : "En sorte que votre foi est aussi votre espérance en Dieu." La traduction admise est plus naturelle ; elle rend mieux compte de la position des mots : en Dieu. C'est sur eux, et non sur l'espérance que porte l'accent.
    La phrase ainsi traduite ne fait pas double emploi avec celle qui ouvre le verset : (grec) qui êtes par lui croyants en Dieu. Il y a gradation : parce qu'ils sont devenus tels, leur foi et leur espérance reposent sur Dieu. L'objet de la foi est le présent, celui de l'espérance l'avenir. L'une et l'autre sont vivantes (verset 3) en Dieu.
  • 1.22 Ayant donc purifié vos âmes dans l'obéissance à la vérité, pour avoir un amour fraternel sans hypocrisie, aimez-vous ardemment les uns les autres, du fond du cœur ; 1 :22 à 2 :3 Amour fraternel et croissance spirituelle.
    Dans les versets précédents, l'apôtre a exprimé la pensée que nous sommes enfants du Père céleste. Il en conclut (donc) que nous devons nous aimer comme des frères.
    La purification de l'âme, siège des affections, la destruction de tous ses penchants égoïstes et impurs, n'a lieu que par l'obéissance pratique à la vérité divine, reçue dans le cœur. (Le texte de quelques majuscules ajoute : par l'Esprit)
    Et c'est ce qui seul rend possible un vrai amour fraternel. Pour aimer selon Dieu il faut aimer en Dieu. Lui seul nous rend capables de nous aimer les uns les autres ardemment, d'un amour qui persévère dans son intensité, (Matthieu 24.12 ; Jean 13.1) qui provienne du fond d'un cœur dépris de lui-même, et qui soit absolument sans hypocrisie. (Comparer 1Jean 4.10 et suivants, note)
    Le texte reçu (Sin., C) porte : d'un cœur pur. Cette épithète n'étant pas authentique, il y a simplement dans le grec : "Aimez-vous les uns les autres, de cœur, ardemment."
  • 1.23 ayant été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, vivante et permanente. La régénération est ici envisagée comme motif d'un vrai amour fraternel : elle en fait un devoir sacré, en le rendant possible. Le moyen de ce renouvellement n'est pas terrestre (semence corruptible) ; la vie nouvelle ne vient pas de ce monde, mais de Dieu, c'est sa parole, semence incorruptible, qui agit par le Saint-Esprit et crée la vie dans les âmes.
    Cette Parole est vivante et permanente (les mots pour l'éternité du texte reçu, quoiqu'ils se lisent dans plusieurs majusc, ne sont pas authentiques), et c'est pour cela que la vie qui en provient est impérissable comme tout ce qui est divin. (Comparer Jacques 1.18)
    On pourrait aussi traduire, avec Calvin et Bèze : la parole du Dieu vivant et qui demeure. Daniel 6.26 présente cette formule mais dans Hébreux 4.12, on lit : la parole vivante. Dans notre passage aussi, le grand nombre des interprètes rattachent l'épithète à la parole.
  • 1.25 mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Or c'est là la parole qui vous a été annoncée. Grec : évangélisée.
    Pierre veut encore prouver par une solennelle déclaration de l'Ecriture que la parole de Dieu et la vie qu'elle crée demeurent à toujours, tandis que tout ce qui est chair, humain, périt comme la fleur de l'herbe. Pour cela, il cite Esaïe 40.6. (Le texte reçu, avec quelques majuscules, porte : la gloire de l'homme, au lieu de sa gloire) Mais il ajoute aussitôt que cette parole divine est parvenue à sa plénitude de vérité et de vie par l'Évangile qui a été annoncé.
    Cet Evangile contenu en germe et sous le voile de la prophétie dans l'ancienne Alliance, est maintenant le moyen puissant de régénération et de vie, depuis qu'il a été manifesté au monde.
  • 1 Pierre 2

  • 2.1 Ayant donc rejeté toute malice, et toute fraude, et la dissimulation, et l'envie, et toute médisance, Chapitre 2.
    Cette particule conclusive montre que l'apôtre veut fonder l'exhortation qui va suivre sur ce qu'il a dit précédemment.
    En effet, il a insisté (1Pierre 1.22,23) sur l'amour fraternel, fruit de la régénération par la Parole.
    Il reprend ici cette double idée pour demander aux chrétiens :
    1° de renoncer à tout ce qui est contraire à cet amour ; (verset 1)
    2° de se nourrir de l'aliment qui a opéré leur régénération, afin de croître dans la vie nouvelle. (versets 2,3)
    Dissimulation : grec hypocrisie (B), hypocrisies (majusc) ; l'envie : grec les envies.
    - Autant de vices incompatibles avec l'amour fraternel, (1Pierre 1.22) et que tous les "régénérés" ont rejetés, (gr) déposés, comme un vêtement sale (Zacharie 3.3-5,Romains 13.12,Ephésiens 4.22,Colossiens 3.8,Jacques 1.21) par le fait même qu'ils sont nés de nouveau.
    La malice, ou méchanceté, qui consiste en toute sorte de sentiments contraires à la charité, (1Corinthiens 13.5-7) pousse à la fraude ou à la fausseté dans les procédés dont nous usons envers nos frères ; nous couvrons ceux ci du masque de la bienveillance, c'est l'hypocrisie ou les hypocrisies, le pluriel marquant les diverses occasions de dissimuler.
    L'envie, excitée par la supériorité ou les avantages que possède le prochain, nous porte à proférer sur son compte toute espèce de médisance.
  • 2.2 désirez avec ardeur, comme des enfants nouveau-nés, le lait pur qui se trouve dans la Parole, afin que, par lui, vous croissiez pour le salut, Nés par la régénération. (1Pierre 1.23)
    Cette expression n'implique pas que tous les lecteurs fussent de nouveaux convertis, en effet, quel est le chrétien qui ne doive pas, à certains égards, se considérer toute sa vie comme un faible enfant ? L'état le plus avancé auquel nous puissions atteindre ici-bas est beaucoup moins éloigné de la première enfance spirituelle qu'il ne l'est de la perfection et de la gloire. D'ailleurs, l'image du petit enfant évoque un ensemble de dispositions qui sont l'opposé des vices indiqués à verset 1. (Matthieu 18.3) Cette image convenait admirablement à l'exhortation de rechercher l'aliment spirituel nécessaire à l'âme, puisque le nouveau-né n'a qu'un désir, qu'un instinct, qui est de prendre le lait maternel, dont la vie même lui fait un besoin toujours renaissant. (Voir la note suivante.)
    Pur signifie non falsifié, (2Corinthiens 2.17 ; 4.2) comme le lait que le petit enfant prend au sein de sa mère.
    Quant aux mots : qui se trouvent dans la Parole, ils correspondent dans l'original à un adjectif dérivé de logos, la parole. Par cette épithète, l'apôtre veut probablement indiquer la source où se puise le lait que ses lecteurs doivent désirer. Ce sens devient évident si l'on fait attention que Pierre vient d'attribuer à la Parole la régénération de ces nouveau-nés. (1Pierre 1.23,25) Or, ce qui a produit en eux la vie peut seul l'entretenir, la faire grandir.
    De plus, l'apôtre continue : (verset 3) "Si vous avez goûté que le Seigneur est bon." Jésus, le Sauveur, que leurs âmes ont trouvé dans la Parole de l'Évangile, est lui-même le lait qui les nourrit. La plupart traduisent cet adjectif par spirituel ("le lait spirituel est celui que l'on boit avec l'âme" Luther) ou par "raisonnable" (Calvin), d'après le sens du mot en Romains 12.1. Mais cette interprétation convient beaucoup moins à l'ensemble de notre passage.
    Le lait ne signifie point, comme chez Paul, (1Corinthiens 3 ; 1,2) les premiers éléments de la doctrine, destinés à ceux qui ne peuvent encore supporter une nourriture solide. La Parole est l'aliment des forts comme des faibles. Aussi est-ce d'elle que l'apôtre attend pour tous la croissance, et cela jusqu'au dernier terme, pensée qu'il exprime par ce mot, omis à tort par le texte reçu : pour le salut (la plupart des majuscules).
  • 2.3 si vous avez goûté que le Seigneur est bon. Psaumes 34.9. Le si n'exprime pas précisément un doute, mais plutôt la condition du désir.
    C'est une première expérience du salut, qui seule nous le fait désirer toujours de nouveau, comme l'allaitement réveille, chez l'enfant, le désir de la nourriture qui est sa vie.
  • 2.4 Vous approchant de lui, pierre vivante, réprouvée, il est vrai, par les hommes, mais devant Dieu choisie et précieuse, 4 à 10 Christ, pierre de l'angle ; la maison spirituelle, le peuple de Dieu.
    L'image de la nutrition et de la croissance s'appliquait à la sanctification individuelle ; une nouvelle comparaison va caractériser le développement collectif des chrétiens formant une société.
    Christ est désigné comme la pierre de l'angle, supportant l'édifice. (verset 6) Cette qualification était connue des lecteurs de l'Ancien Testament. (Esaïe 28.16 ; 8.14 ; Psaumes 118.22. Comparer Matthieu 21.42 ; Actes 4.11)
    Mais l'apôtre y ajoute une idée nouvelle par l'épithète pierre vivante : Christ n'est pas seulement la pierre angulaire de son Eglise ; il en est la vie, comme la racine d'un arbre qui, à la fois, le fixe au sol et le nourrit. (Jean 15.1 et suiv) C'est pourquoi aussi ceux qui sont édifiés sur lui sont des "pierres vivantes." (verset 5 ; comparez sur ce mot 1Pierre 1.3, note)
    - Cette pierre est, dans tous les temps, réprouvée des hommes, mais devant Dieu, choisie et précieuse. Pour entrer dans l'édifice que Christ supporte, dont il est la vie, il faut s'approcher de lui, entrer avec lui dans une communion vivante. (verset 5)
    - Notre apôtre lui-même avait été désigné comme "la pierre" sur laquelle Jésus "bâtirait son Eglise ;" (Matthieu 16.18 1re note) mais il ne pouvait en être le fondement vivant, capable de donner la vie aux autres pierres de l'édifice.
    Le terme grec employé dans Matthieu 16.18 n'est pas le même que dans notre épître. Il a plutôt le sens de "roche," tandis qu'ici, et dans les passages de l'Ancien Testament auxquels l'auteur fait allusion, c'est le mot qui signifie proprement pierre.
  • 2.5 vous aussi, comme des pierres vivantes, soyez édifiés en maison spirituelle, pour former une sacrificature sainte, pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. Soyez édifiés ; ou en donnant au verbe le sens réfléchi : édifiezvous.
    D'autres traduisent : vous êtes édifiés. Mais il est plus conforme au ton de l'exhortation, qui domine dans ce morceau, de voir dans ce verbe un impératif et non un indicatif.
    L'ordre : édifiez vous, n'est pas un non sens, puisqu'il à des pierres vivantes, capables par conséquent de s'approcher elles-mêmes de l'édifice.
    - "Combien que un chacun de nous en son endroit soit temple de Dieu, et soit ainsi appelé toutefois, il faut nécessairement que tous soient assemblés en un, afin qu'il se fasse un temple de tous. Cela se fait quand un chacun, se contentant de sa mesure, se contient dedans les limites de son office ; et néanmoins tous ne laissent de rapporter au profit public tout ce qu'ils ont reçu de grâces" Calvin.
    Appuyées sur la pierre angulaire, les pierres du bâtiment se soutiennent aussi l'une l'autre.
    - La maison spirituelle ainsi appelée par opposition au sanctuaire temporaire de l'ancienne Alliance, (Marc 13.1) c'est l'Eglise que l'Esprit de Dieu bâtit, pénètre et sanctifie, et dont tous les membres sont nécessaires les uns aux autres. Cette désignation de l'Église, fréquente dans les épîtres de Paul (1Corinthiens 3.10 et suivants ; Ephésiens 2.22 ; 1Timothée 3.15), était déjà dans la pensée de Jésus. (Matthieu 16.18,19)
    Grec : Pour une sacrificature sainte.
    Le temple de Jérusalem symbolisait l'édifice spirituel de l'Église. Entrant par la pensée dans ce temple, l'apôtre y trouve une sacrificature exercée par ceux-là seuls qui étaient aptes à remplir cette charge.
    Cette sacrificature doit prendre fin. Celui qu'elle prophétisait a accompli le seul vrai sacrifice pour les péchés. Et par là même, il a fait de tous ses rachetés autant de sacrificateurs qui ont le droit de s'approcher de Dieu pour offrir des sacrifices spirituels. Ces sacrifices sont spirituels, comme l'édifice dont vient de parler l'apôtre ; ils sont de nature morale, et offerts par ceux qu'anime l'Esprit de Dieu.
    Le premier sacrifice que ces nouveaux sacrificateurs présentent au Seigneur, c'est euxmêmes. (Comparer sur toute cette pensée Romains 12.1, 3e note) S'ils font ce sacrifice réellement et le renouvellent chaque jour, ils remplissent toutes les fonctions du sacrificateur de l'ancienne Alliance dans leur vraie signification.
    "Tout revient à prêcher l'Evangile. Qui prêche, saigne le veau et égorge le vieil Adam. Tout ce que nous avons de lui doit être déposé ; c'est le seul sacrifice agréable à Dieu." Luther.
    Bien plus, leur être entier étant voué à Dieu, l'accomplissement de leurs devoirs temporels, même des moindres, devient une partie vivante et réelle de ce service de Dieu, de ce culte en esprit qui ne saurait plus être séparé de la vie ordinaire, puisqu'il s'étend à tout, selon ce principe profond : "Soit que vous mangiez, ou que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu." (Comparer verset 9)
    A plus forte raison ne saurait-il y avoir dans l'Église des fonctions quelconques dont cette sacrificature soit exclue. Elle est l'Eglise même, tout y relève d'elle, comme l'Église relève de Jésus-Christ seul. Si, pour le bon ordre et pour le bien de tous, elle délègue quelques unes de ses fonctions à tels de ses membres qui ont sa confiance, en qui elle a reconnu les dons de la grâce pour cela, elle n'y renonce point elle-même : elle ne saurait y renoncer sans abdiquer le caractère que lui a donné son Chef, sans cesser d'être ce qu'elle est. Il n'y a plus d'autre sacrificature sur la terre. Quand le catholicisme en a rétabli une, c'est qu'il était retourné à l'Ancien Testament, c'est que déjà il avait accusé le sacrifice de Christ d'insuffisance, et cela pour élever une caste au-dessus de la vraie sacrificature.
    - Mais l'apôtre ne veut pas qu'on puisse l'oublier : ces sacrifices spirituels ne sauraient être offerts à Dieu que par Jésus-Christ, (Hébreux 13.15) ou, comme d'autres traduisent, ne peuvent être agréables à Dieu (agréés de lui) que par Jésus-Christ.
    Les interprètes diffèrent sur ces deux constructions possibles de la phrase, mais le sens reste le même au fond. Nous ne sommes rendus agréables à Dieu "qu'en son Bien Aimé," et rien de ce qui vient de nous ne saurait être assez pur pour être accepté de lui autrement qu'en Celui qui justifie et sanctifie notre vie entière avec chacune de nos œuvres. (1Pierre 4.11 ; Romains 1.8 ; 7.25 ; 15.30 ; 2Corinthiens 1.5 ; 3.4 ; Colossiens 3.17, etc)
  • 2.6 Car il est dit dans l'Ecriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie et précieuse ; et celui qui croit en elle, ne sera point confus. Il faudrait traduire, pour rendre la préposition grecque : qui croit en s'appuyant sur elle. (Esaïe 28.16)
    Le texte hébreu porte : "n'aura point hâte de fuir."
    La citation dans Romains 9.33 présente la même divergence de traduction, qui provient des Septante.
  • 2.7 A vous donc qui croyez, l'honneur ; mais pour les incrédules, la pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient, est devenue la principale pierre de l'angle, et une pierre d'achoppement et un rocher de scandale ; L'honneur d'être édifiés sur cette pierre précieuse et de posséder les privilèges énumérés verset 9.
    Psaumes 118.22 et Esaïe 8.14 pour les derniers mots : "et une pierre..." Comparer Matthieu 21.42,Actes 4.8-11.
    La pierre de l'angle est destinée à porter et à protéger l'édifice ; mais ceux qui la rejettent la réprouvent, se heurtent contre elle, et tombent. De sorte que la pierre qui devait les porter devient pour eux une pierre d'achoppement et de scandale, c'est-à-dire une occasion de chute et de ruine. (Comparer Luc 2.34 ; 20.17,18)
  • 2.8 ils s'y heurtent, n'obéissant pas à la Parole, à quoi aussi ils ont été destinés. On peut traduire aussi : ils heurtent contre la Parole étant rebelles, c'est-à-dire qu'ils heurtent contre la Parole parce qu'ils sont rebelles ou incrédules. (Esaïe 28.13 ; Matthieu 13.21 ; 15.12)
    Ils sont destinés à se heurter à la pierre angulaire, parce qu'ils désobéissent à la Parole.
    C'est le juste jugement de Dieu sur eux. Mais ce jugement a été précédé de l'offre du salut par la Parole de l'Évangile. Ils ont méprisé ce salut. Alors le jugement de Dieu sur leur incrédulité se manifeste en ce qu'ils deviennent toujours plus incrédules, plus endurcis, pour finir par la condamnation. Ce jugement est donc à la fois leur œuvre et l'œuvre de Dieu, comme la conversion et le salut le sont en ceux qui croient. (Comparer Romains 9.22)
    L'Ecriture enseigne partout de la manière la plus claire l'élection de grâce ; ce passage est le seul peut-être qui paraisse enseigner une élection de réprobation. Mais il est évident, d'après l'ensemble de la pensée apostolique, que cette destination à "se heurter contre la pierre de l'angle," ne repose pas sur le dessein éternel de Dieu, puisqu'il a fait annoncer l'Évangile à ceux-là mêmes qui le repoussent, il ne date au contraire que du moment où ils ont commencé à "ne pas obéir à la Parole."
    Le but de l'apôtre est de leur faire entendre le plus sérieux avertissement en constatant ce fait, que la révolte contre Dieu attire le jugement effrayant d'une révolte nouvelle, dont la fin est la condamnation.
  • 2.9 Mais vous, vous êtes une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple que Dieu s'est acquis ; afin que vous annonciez les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; Grec : Un peuple pour acquisition. (Malachie 3.17)
    On peut traduire aussi : "destiné à être acquis" complètement par Dieu. L'expression présenterait l'entière prise de possession comme étant encore à venir.
    D'autres pensent que c'est le peuple qui est appelé à acquérir : "un peuple appelé à l'héritage." (Oltramare révisé)
    - Toutes ces épithètes qui ne trouvent leur entière réalisation que dans la nouvelle Alliance, ou plutôt qui élèvent nos espérances vers la gloire et la perfection, étaient déjà appliquées au peuple de Dieu sous l'ancienne. (Esaïe 43.20,21 ; Exode 19.6 ; Deutéronome 7.6)
    Alors déjà Dieu avait montré que son peuple était une race élue, choisie librement par lui du sein des nations, un peuple sanctifié, mis à part, acquis par sa volonté expresse, et dont la destination est indiquée dans les paroles qui suivent.
    Mais la plus grande grâce de Dieu envers son peuple a été d'en faire une sacrificature royale, ou, selon l'expression de l'Ancien Testament, "un royaume de sacrificateurs." (Exode 19.6 ; comparez verset 5. note)
    Et ce terme de royal s'est revêtu, par la rédemption, de toute sa glorieuse signification. Christ est, dans toute la plénitude du mot, Sacrificateur et Roi ; et en devenant un avec ses rachetés, il leur communique tout ce qu'il est. Il leur confère la puissance spirituelle de sa royauté et les privilèges de sa sacrificature auprès de Dieu. (Apocalypse 1.6 ; 2.26,27 ; 20.6 ; comparez Romains 8.17 ; 1Corinthiens 3.21 ; 6.2 ; 2Timothée 2.12).
    Telle est, selon l'intention de Dieu l'Église de Jésus-Christ. Dans la pratique, hélas ! c'est à peine, dirait-on, si elle se doute de ses privilèges et de sa haute destination !
    Le fait que Dieu, par une grâce immense, a appelé ses enfants des ténèbres (Ephésiens 5.8-14 ; Colossiens 1.12) de l'ignorance, du péché, de la condamnation, à une lumière que l'apôtre appelle merveilleuse, étonnante, doit leur inspirer l'ardent désir de publier ce qu'il a fait pour eux, afin que d'autres aussi y aient part comme eux.
    Cette lumière merveilleuse, c'est Dieu lui-même, (1Jean 1.5) et c'est pour amener à lui ceux qui sont encore dans les ténèbres que les enfants de Dieu doivent annoncer ses vertus, c'est-à-dire ses perfections, sa justice, sa sainteté, son amour. C'est par leurs œuvres, (Matthieu 5.16) par toute leur vie, aussi bien que par le témoignage de leur parole qu'ils sont appelés à le faire.
  • 2.10 vous qui autrefois n'étiez point un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Afin d'engager par la reconnaissance les chrétiens à tendre vers cette haute destination, Pierre, en citant librement une parole du prophète Osée (Osée 1.6,9 ; comparez Romains 9.25), leur rappelle encore que ce qu'ils sont, ils le doivent à la pure miséricorde de Dieu, sans aucun mérite de leur part.
    La parole même du prophète, à laquelle Pierre fait allusion, est tout ce ou il y a de plus propre à produire cette impression : "Je ferai miséricorde à Lo-Rouhama (qui n'a point obtenu miséricorde) ; et Je dirai à Lo-Ami (qui n'est pas mon peuple) : Tu es mon peuple. Et il me dira : Mon Dieu !"
  • 2.11 Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles, qui font la guerre à l'âme ; LE CHRETIEN, DANS SES DIVERSES RELATIONS AVEC LES HOMMES, DOIT AGIR ET SOUFFRIR COMME CHRIST. Ch. 2 :11 - 4 :19
    11 à 17 Bonne conscience du chrétien parmi les païens. Soumission aux autorités.
    Vous êtes étrangers et voyageurs (comparez 1Pierre 1.1) ici-bas sur la terre ; puisque votre patrie est dans les cieux, vos affections et vos désirs doivent y être aussi. (Psaumes 119.19 ; Philippiens 3.20 ; Hébreux 11.14 et suivants ; Hébreux 13.14)
    Les convoitises charnelles sont tous les désirs terrestres qu'éprouve le vieil homme et qui se manifestent encore chez le régénéré. (Ephésiens 2.3 ; Galates 5.19)
    Un puissant motif pour s'en abstenir, c'est que, comme tous peuvent en faire l'expérience, ces convoitises charnelles font la guerre à l'âme. Ce qui ne veut pas dire seulement qu'en tant que charnelles, elles sont opposées à la raison ou à l'entendement, car, dans ce cas, l'apôtre aurait choisi ce terme (comme Paul, Romains 7.23,25) ; mais elles s'attaquent à l'âme, siège de la vie ; elles sont les ennemies de son repos, de sa paix, de son salut et travaillent à sa ruine. (Matthieu 16.26 ; Romains 8.5-8)
  • 2.12 ayant une bonne conduite parmi les païens, afin que, tandis qu'ils vous calomnient comme des gens qui font le mal, en vous observant, à cause de vos bonnes œuvres, ils glorifient Dieu au jour de la visitation. Le témoignage d'une vie chrétienne excite d'abord les préjugés et les faux jugements des hommes ignorants ; mais pour celui qui persiste dans ce témoignage, le jour vient où ces mêmes hommes reconnaissent dans sa vie sanctifiée la puissance et l'action de Dieu.
    Ce jour, c'est celui de leur visitation, (Luc 19.44) c'est-à-dire le temps où Dieu les visite par des épreuves et par sa grâce. Alors se produira leur conversion, ils loueront ceux qu'ils avaient calomniés, et la gloire en reviendra, non aux chrétiens eux mêmes, mais à Dieu.
    Cette exhortation est la même que celle du Sauveur. (Matthieu 5.16) On peut traduire, en pressant le pronom relatif (grec) en quoi : "dans les choses où ils calomnient,...ils glorifient."
    En vous observant : participe sans régime en grec. Même mot dans 1Pierre 3.2.
  • 2.14 soit aux gouverneurs, comme délégués par lui pour punir ceux qui font le mal et pour louer ceux qui font le bien. Les calomnies dont les chrétiens étaient l'objet les représentaient comme des ennemis de l'État, c'est pourquoi l'apôtre leur recommande, en premier lieu, la soumission aux autorités. Comparer Romains 13.1 et suivants, notes.
    Pierre désigne par un seul mot, l'ordre humain (grec "création humaine," institution, établissement), les autorités auxquelles le chrétien doit obéissance et soumission.
    L'expression : ordre humain n'est pas en contradiction avec l'idée de Paul, que toute autorité est instituée par Dieu lui-même. Seulement, tout en reconnaissant dans les autorités l'ordre établi de Dieu, Pierre marque une différence entre ces institutions humaines et la volonté directe de Dieu exprimée par sa Parole. (Actes 4.19 ; 5.29)
    Et c'est précisément pour cela qu'il requiert l'obéissance des chrétiens, parce que, sous des autorités païennes, ils pouvaient être tentés de méconnaître la soumission qui leur était due. Aussi l'apôtre les exhorte-t-il à cause du Seigneur, parce que Dieu le demande et que sa gloire l'exige ; (verset 12) quelques commentateurs modernes pensent que, par le Seigneur, Pierre désigne Jésus-Christ. Il voudrait dire soit : pour ne pas nuire à la cause de Christ et de son Evangile ; soit : pour suivre le précepte (Matthieu 22.21) et l'exemple (Jean 18.23 ; 19.11) de Jésus.
  • 2.15 Car telle est la volonté de Dieu, qu'en faisant le bien vous fermiez la bouche à l'ignorance des hommes dépourvus de sens ; Comparer verset 12, note.
  • 2.16 vous conduisant en hommes libres, et non en hommes qui font de la liberté un voile pour couvrir leur méchanceté, mais en esclaves de Dieu. Grec : comme libres, et non comme ayant la liberté comme couverture de la méchanceté.
    "C'est à nous que cela est dit, à nous qui connaissons la liberté chrétienne, afin que nous ne courions pas dans une voie où nous abuserions de notre liberté pour faire tout ce qui nous plaît sous ce nom. Si par la grâce de Dieu nous connaissons la vérité, si notre conscience a été affranchie des ordonnances humaines, prenons garde de faire de notre liberté le prétexte de ce qui serait notre honte." Luther.
    Le chrétien est esclave de Dieu mais "servir Dieu est la suprême liberté." Augustin. (Romains 6.17,18,22)
  • 2.17 Honorez tous les hommes ; aimez les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi. On ne distingue pas, au premier abord, l'ordre et la liaison de ces quatre préceptes. L'apôtre a voulu résumer brièvement les dispositions par lesquelles le chrétien se montrera soumis à "tout ordre humain." (verset 13)
    Il doit respect à tous les hommes, amour spécial aux frères (grec aimez la fraternité), crainte à Dieu, et honneur au souverain qui est son représentant sur la terre pour rendre la justice.
  • 2.18 Domestiques, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement aux bons et équitables, mais aussi aux mauvais. 18 à 25 Conduite des domestiques dictée par l'exemple de Christ.
    Domestiques, traduction littérale, ceux qui appartiennent à la maison, à la famille ; désignation plus douce et plus honorable que le terme "d'esclave," qui se lit dans des exhortations analogues (Ephésiens 6.5 ; Colossiens 3.22)
    En toute crainte de Dieu, comme verset 19 le montre.
    Mauvais, grec courbés, obliques, qui ne sont pas droits ; au sens moral : pervers, méchants. Le même mot se trouve Actes 2.40,Philippiens 2.15.
    La traduction courante : d'un caractère difficile, ne se justifie pas d'après l'usage des écrivains grecs.
    Dans ses rapports avec les hommes, le chrétien ne mesure pas l'accomplissement de ses devoirs à la manière dont les autres s'acquittent des leurs envers lui. Il agit par des motifs infiniment supérieurs à cette réciprocité, par des motifs invariables de leur nature. (versets 13,16,19 ; voir surtout Colossiens 3.23)
  • 2.20 En effet, quelle gloire y a-t-il si, étant frappés pour avoir commis des fautes, vous l'endurez ? Mais si vous souffrez tout en faisant le bien et que vous l'enduriez, c'est une grâce devant Dieu. Souffrir injustement, et pourtant l'endurer avec patience, par motif de conscience envers Dieu. (Grec : à cause de conscience de Dieu, ce que quelques-uns rendent ainsi : parce que Dieu en a conscience, qu'il le sait et vous approuve ; mais Dieu est plutôt l'objet que le sujet de ce savoir ; celui qui souffre regarde à Dieu et agit par obéissance envers lui), c'est là une grâce devant Dieu.
    Dans versets 19,20, la patience qui endure l'injustice n'est pas désignée par le mot grâce comme un don de Dieu, comme une œuvre de sa grâce en nous. Ce terme correspond à celui de gloire, au verset 20.
    Une grâce devant Dieu signifie donc : un moyen de nous rendre agréables à Dieu. Comme telle, l'injustice patiemment endurée porte avec elle sa récompense. Comparer Luc 6.32.
  • 2.21 C'est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Appelés à souffrir injustement, à souffrir en faisant le bien, c'est la condition naturelle du chrétien dans ce monde, sans quoi il ne serait pas semblable au grand Modèle que l'apôtre nous remet ici sous les yeux. (versets 21-24)
    Pierre parle à de pauvres esclaves, (verset 18) c'est à eux surtout qu'il aime à retracer l'image des humiliations et des souffrances du Sauveur. de ces souffrances que Jésus a endurées injustement avec patience, et en faisant le bien, puisqu'il les a endurées non pour lui-même, mais pour ceux qu'il voulait racheter.
    Quand l'apôtre propose ce modèle aux esclaves, sa pensée s'étend à tous les croyants. Et il ne leur présente pas seulement l'exemple de Jésus souffrant ; il leur rappelle ce qui rend cet exemple si consolant et si encourageant : Christ a souffert pour vous (Sin., B. A, C ; d'autres manuscrits portent nous), leur dit-il à votre place et pour votre réconciliation avec Dieu.
    Par là seulement l'exemple de Christ se revêt de toute son efficace, parce que son œuvre nous met en communion avec lui, nous rend capables de suivre ses traces, nous transforme à sa ressemblance. Aussi après avoir décrit plus complètement ce Modèle parfait de douceur et de charité, en énumérant les outrages que Jésus endura, (versets 22,23) l'apôtre revient à la valeur expiatoire des souffrances de Christ. (verset 24)
  • 2.23 qui, outragé, ne rendait point d'outrage, souffrant, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à Celui qui juge justement ; Esaïe 53.9. Le Christ devait être parfaitement saint à la fois pour pouvoir servir de modèle aux hommes et pour accomplir par sa mort leur salut. (1Pierre 1.19 ; 2Corinthiens 5.21 ; Hébreux 4.15 ; 7.26 ; 9.14)
    - Jésus remit sa cause à Dieu, à son jugement. Il ne rendit pas outrage pour outrage et ne répondit pas par des menaces aux affreux tourments qu'on lui infligeait. (Comparer Romains 12.17-21 ; 2Thessaloniciens 3.5 ; Hébreux 12.2)
  • 2.24 qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu'étant morts au péché, nous vivions pour la justice ; lui, par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Comparer 1Pierre 1.19, note ; Hébreux 9.28 note.
    Il a pris lui-même, spontanément, nos péchés, et les a portés en son corps sur le bois, sur la croix, instrument de supplice des esclaves. Il les a (gr) portés en haut comme sur un autel. (Jacques 2.21)
    Luther traduit : "Il les a offerts en sacrifice."
    Dans les sacrifices de l'ancienne Alliance, les péchés étaient mis sur la victime ; ici la victime, c'est lui-même ; et pour rendre l'idée plus personnelle encore, l'apôtre ajoute : en son corps.
    Dans tout ce passage, Pierre s'inspire de Esaïe 53, surtout de Esaïe 53.4-6. Dans l'indication de la valeur expiatoire des souffrances du Christ (verset 24), il complète les paroles du prophète en y ajoutant : en son corps sur le bois, deux traits empruntés à la pratique des sacrifices. (Comparer Hébreux 10.10)
    D'autres relèvent plutôt dans l'élévation de Christ sur le bois, l'idée de l'opprobre, (Actes 5.30) du supplice infamant, (Actes 10.39) de la malédiction. (Galates 3.13)
    Ces deux notions ne s'excluent pas, puisque la victime chargée des péchés du peuple était réputée Impure. (Lévitique 16) L'auteur de l'épître aux Hébreux aussi, tout en présentant la mort de Christ comme un sacrifice, fait ressortir son caractère ignominieux. (Hébreux 11.26 ; 13.10-13, notes) Pierre de même rappellera (1Pierre 4.14) ce caractère pour encourager ses lecteurs à supporter les injures.
    La mort de Jésus-Christ atteint dans les croyants un double but. D'une part, l'expiation de leurs péchés et leur réconciliation avec Dieu ; d'autre part, et comme un effet naturel et nécessaire de cette grâce, leur affranchissement personnel de l'esclavage de la chair, la mort au péché, la liberté de vivre à la justice.
    Cette dernière œuvre est accomplie par la première : rentrés en communion avec Dieu, source de toute vie, de toute sainteté, de toute justice, les chrétiens puisent en lui cette vie nouvelle qui les délivre de la servitude intérieure, et fait mourir par degrés en eux le vieil homme, l'homme du péché. C'est cette vue profonde de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, dans son rapport vivant avec la mort et la résurrection spirituelles de ses disciples, que l'apôtre Paul développe dans Romains 6.1-11.
    Par un dernier mot, emprunté à Esaïe 53.5. l'apôtre exprime tout ce que les croyants reçoivent de la mort de Christ : Vous avez été guéris. La guérison implique la cessation de la maladie et le rétablissement de la santé, ou, sans figure, la "mort au péché" et la "vie pour la justice."
  • 2.25 Car vous étiez errants comme des brebis ; mais vous êtes maintenant retournés au berger et gardien de vos âmes. Esaïe 53.6.
    Leçon de Sin., B. A ; les autres majuscules portent : vous étiez comme des brebis errantes.
    Des brebis abandonnées à elles-mêmes sont les plus faibles, les plus misérables créatures, exposées à tous les dangers.
    Tel est l'homme, (Matthieu 9.36,Luc 15.4 ; Jean 10.10-16) tant qu'il n'a pas été ramené à Celui que Pierre nomme ici le berger ou pasteur et gardien (il emploie le mot qui a désigné plus tard l'évêque) des âmes, à celui qui les paît et les garde comme ses brebis. Ce sont là des titres bien choisis pour exprimer les tendres soins que le Sauveur prend de ses rachetés.
    Vous êtes retournés, (grec) vous vous êtes retournés, convertis. (1Thessaloniciens 1.9) Cette conversion est la raison subjective (car) de la guérison que les croyants ont obtenue par la mort du Rédempteur. (verset 24)
  • 1 Pierre 3

  • 3.1 Pareillement, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, s'il y en a qui sont rebelles à la Parole, ils soient gagnés, sans parole, par la conduite de leurs femmes, Chapitre 3.
    1 à 7 Conduite des femmes chrétiennes envers lerus maris. Devoirs des maris.
    Pierre montre par ce mot qu'il poursuit l'exhortation commencée 1Pierre 2.18, et qu'il veut s'adresser aux divers états de la vie sociale, comme le fait l'apôtre Paul dans Ephésiens 5.22 et suivants ; Ephésiens 6.1 et suivants
  • 3.2 en considérant votre conduite pure et respectueuse. Gagner à l'Évangile leurs maris qui lui sont encore étrangers, voilà le saint motif que l'apôtre donne aux femmes chrétiennes pour les porter à la soumission (1Pierre 2.13) et à une conduite pure.
    En effet, une vie sanctifiée par l'Évangile sera toujours le plus puissant témoignage pour la conversion des incrédules, même sans parole. (verset 1)
    Jeu de mots amené par la mention précédente de la Parole de Dieu. L'apôtre veut dire que la parole de la femme ne saurait avoir l'efficace de la Parole de Dieu, que la femme doit prêcher par sa conduite plutôt que par des paroles. Si son mari est encore opposé à l'évangile, c'est en effet la seule prédication capable de le convertir.
    Des exhortations directes à la conversion, surtout si la conduite de la femme n'est pas en pleine harmonie avec ses paroles, seront le plus sûr moyen de l'éloigner toujours davantage. Du reste, on comprendrait mal ce conseil, d'une profonde sagesse chrétienne, si l'on en concluait qu'un sérieux témoignage rendu à la vérité, en parole, soit interdit à la femme, lorsque Dieu lui en fournit l'occasion.
    Pierre veut dire simplement que la conduite agira même plus sûrement sans le secours de la parole.
    - Grec : En ayant considéré votre pure conduite dans la crainte. La crainte dont Pierre parle ici est le respect de la femme pour son mari.
    D'autres y voient, comme dans 1Pierre 1.17 et 1Pierre 2.18, la crainte de Dieu, principe supérieur de la pureté de sa conduite.
  • 3.4 mais l'être caché du cœur, dans la parure incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi, la parure ne doit pas être (gr) celle du dehors, (verset 3) décrite par l'apôtre, mais celle de (gr) l'homme caché du cœur (le cœur, siège des affections, des dispositions morales). Ce terme est à peu près synonyme de "l'homme intérieur ;" (Romains 7.22 ; 2Corinthiens 4.16) mais Pierre choisit à dessein un mot qui exprime le contraire du désir de paraître, la modestie qui se cache et s'efface volontiers.
    En quoi consistera la parure de cet homme caché du cœur ? En un esprit doux et paisible. Mais comme cette douceur, cette paix sont des fruits de l'Esprit de Dieu, qu'ils sont par conséquent permanents, impérissables, et forment le contraste le plus absolu avec la parure extérieure, qui est la vanité et le néant même, l'apôtre les caractérise par ce mot frappant : La parure incorruptible (ou, comme d'autres traduisent : l'incorruptibilité) d'un esprit doux et paisible.
    Cette parure-là, qui est d'un grand prix devant Dieu, ne peut jamais ni se corrompre ni périr. Entre ces deux sortes de parures, quelle est la femme chrétienne qui puisse hésiter ?
  • 3.6 comme Sara, qui obéissait à Abraham, l'appelant son Seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les enfants, en faisant le bien, sans vous effrayer de rien. Exemples de cet "esprit doux et paisible" (verset 4) qui est la parure de la femme.
    - C'est dans Genèse 18.12, que Sara appelle Abraham : Mon seigneur.
    Même les femmes païennes étaient devenues, par leur conversion à l'Evangile, les enfants de Sara, la vraie postérité d'Abraham. (Romains 4.11 ; Galates 4.22 et suivants)
    Elles montrent, en faisant le bien, qu'elles appartiennent à cette filiation spirituelle ; et alors, quoi qu'elles puissent avoir à souffrir pour leur foi, même de la part de maris infidèles, (verset 1) elles peuvent ne craindre aucun sujet de frayeur (sens littéral), expression que l'apôtre emprunte au livre des Proverbes. (Proverbes 3.25)
  • 3.7 Vous, maris, de même, conduisez-vous avec prudence envers vos femmes, comme envers un sexe plus faible, ayant des égards pour elles, puisqu'elles doivent hériter avec vous la grâce de la vie ; afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. Ayez ce même esprit de douceur, de support, d'amour envers vos femmes. (Ephésiens 5.25 et suivants, note)
    Grec : cohabitez ou demeures ensemble c'est-à-dire comportez-vous, conduisez vous dans la vie domestique, (grec) selon la connaissance, soit la connaissance de l'Evangile, soit, plutôt, selon la sagesse, l'esprit de tact et de discernement qu'exigent de telles relations, comme le montre le motif indiqué dans les paroles qui suivent.
    Grec : comme envers un vase, ou instrument plus faible, le féminin.
    Les uns entendent cette expression du corps, de l'être physique, comme contenant et instrument de l'âme. (Comparer 1Thessaloniciens 4.4) Mais, puisque la femme est distincte de l'homme par ses aptitudes intellectuelles et morales aussi, il vaut mieux voir dans ce terme une désignation de l'être entier. (2Corinthiens 4.7 ; Romains 9.21 ; 2Timothée 2.20,21)
    Le fort doit, en raison de sa supériorité déjà, être modéré envers le faible ; mais à ce motif l'apôtre en ajoute un autre beaucoup plus élevé, plus saint : c'est la pensée que la femme, comme le mari est héritière de la grâce de la vie. Cette considération est applicable à tous nos rapports avec nos frères, et propre à sanctifier ces relations. (verset 8)
    Aussi bien les prières particulières que les prières en commun, dans le sein de la famille, sont infailliblement (grec) empêchées là où règnent des passions impérieuses, où manque la modération recommandée à l'époux chrétien. Ces passions font obstacle à la prière elle-même et pas seulement à ses effets. (Comparer Matthieu 5.23,24 ; 1Timothée 2.8 ; Jacques 4.3)
  • 3.8 Enfin, soyez tous d'un même sentiment, pleins de compassion et d'amour fraternel, miséricordieux, humbles ; 8 à 16 Bienveillance envers tous. Une bonne conscience est notre meilleure défense.
  • 3.9 ne rendant point mal pour mal, ni injure pour injure ; mais, au contraire, bénissant ; car c'est à cela que vous avez été appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. Pierre étend à tous les croyants les recommandations qu'il a adressées aux époux. Les devoirs divers de la vie chrétienne, dans nos rapports avec nos frères, se réduisent à une humble et active charité.
    Aimer comme Jésus-Christ a aimé, voilà tout le secret pour rendre ces relations intimes, grandes, saintes. On dirait que l'apôtre a emprunté, trait pour trait au caractère de Jésus les vertus qu'il prescrit ici au chrétien, depuis la compassion pour les plus faibles jusqu'à l'amour des ennemis. (1Pierre 2.21-23 ; Romains 12.17 ; Matthieu 5.44 ; Luc 6.27,28)
  • 3.10 Car celui qui veut aimer la vie et voir de bons jours, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres de proférer aucune parole fausse ; Qui veut pouvoir l'aimer, en jouir dans le vrai sens, ne pas se la rendre amère, y trouver de bons jours, malgré les misères qui en sont inséparables, - qu'il renonce au péché qui y répand son poison.
    La citation de versets 10-12 est empruntée au Psaumes 34.12-17, déjà cité 1Pierre 2.3.
  • 3.12 Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. Dans le Psaume (Psaumes 34) il est ajouté : "pour exterminer leur mémoire de la terre."
    L'apôtre ne transcrit pas ces redoutables paroles, mais il en a dit assez pour montrer qu'elles sont dans sa pensée, comme dans celle du psalmiste.
  • 3.13 Et qui vous fera du mal, si vous êtes zélés pour le bien ? L'apôtre sait bien que le monde peut, dans un sens, faire du mal et beaucoup de mal, au chrétien ; il va le dire lui-même ; (verset 14) mais il ne voit le mal, dans le vrai sens du mot, que dans le péché. (versets 10-12)
    - Pour celui qui est zélé pour le bien (le texte reçu porte : imitateurs du bien), le mal qui peut lui venir du dehors, à cause du nom de Christ, ne saurait que tourner à son bien. (verset 14)
    "Qui est bien avec Dieu n'a rien à craindre des hommes." Quesnel.
  • 3.14 Mais, si même vous souffriez pour la justice, vous seriez bienheureux. Ne les craignez point et ne soyez point troublés ; voir 1Pierre 4.14 ; Matthieu 5.10.
  • 3.15 mais sanctifiez le Seigneur, Christ, dans vos cœurs, étant toujours prêts à répondre pour votre défense, mais avec douceur et modestie, à tous ceux qui vous demandent raison de l'espérance qui est en vous ; Esaïe 8.12,13, cité d'après les Septante, qui portent : "Ne craignez point sa crainte (du peuple) et ne soyez point troublés ; le Seigneur des armées (Zebaoth), lui, sanctifiez-le, et lui sera votre crainte."
    Au lieu des mots : le Seigneur Zebaoth, l'apôtre écrit, selon le texte reçu : "le Seigneur Dieu," et selon une variante (Sin., B. A, C :, versions) : "le Seigneur Christ."
    Puis à ces mots : sanctifiez-le, il ajoute : dans vos cœurs. Admirable contraste ! Pour ne point les craindre, craignez le Seigneur !
    Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte.
    Mais au lieu de dire seulement : craignez le Seigneur, l'apôtre, comme le prophète qu'il cite, exprime la même pensée par ce mot plus énergique encore : sanctifiez-le dans vos cœurs, c'està-dire redoutez-le, adorez-le comme le saint, et ne l'associez dans votre cœur à aucune pensée, à aucun sentiment mauvais.
    La citation (verset 14) porte dans l'original : ne craignez point leur crainte.
    Leur crainte peut s'entendre de la crainte qu'ils éprouvent eux-mêmes ou de la crainte qu'ils inspirent. La première signification est bien celle du passage dans Esaïe, mais la seconde est évidemment celle que Pierre veut exprimer : "Ne redoutez pas leurs menaces" (Oltramare) ; "n'ayez d'eux aucune espèce de crainte." (Stapfer)
    Grec : prêts pour l'apologie (de l'Evangile de votre foi, Philippiens 1.7,17 ; Actes 26.2).
    Le chrétien le plus simple peut et doit être toujours prêt, non pas sans doute à établir la vérité historique des faits évangéliques, ou à réfuter toutes les objections que l'incrédulité peut opposer à sa foi ; mais (grec) prêt pour l'apologie, ou la défense, envers quiconque lui demande raison de son espérance, prêt à dire sur quoi et sur qui elle se fonde, et à montrer les fruits de paix et de joie dont elle est pour lui la source.
    Il suffit pour cela de connaître le Sauveur par sa Parole, et d'avoir éprouvé dans son cœur la puissance régénératrice de sa grâce. Et le plus souvent un tel témoignage, simple, sérieux, fondé uniquement sur une vivante expérience, rendu, comme le veut l'apôtre, avec douceur et modestie, se trouvera être l'apologie la plus vraie, la plus puissante, la plus persuasive de l'Évangile.
    - Grec : avec douceur et crainte.
    Ce dernier mot ne désigne pas, comme le pensent Calvin et plusieurs interprètes récents, la crainte de Dieu. La plupart de nos versions le traduisent par respect ; ce serait la déférence envers ceux qui demandent compte de la foi, qu'ils soient des hommes sincères désireux de s'instruire, ou des juges siégeant dans les tribunaux, devant lesquels les premiers chrétiens étaient souvent appelés. (Comparer verset 16)
    Mais le terme grec ne signifie pas proprement respect. Il faut l'entendre de cette crainte qui est de l'humilité, de la modestie, l'absence de toute présomption, de toute fausse confiance. (Philippiens 2.12 ; 2Corinthiens 7.15 ; Ephésiens 6.5)
    "Quand l'espérance des biens éternels et la foi, qui en est le fondement, sont bien vives dans le cœur, on est toujours prêt d'en parler, d'en instruire, d'en répondre, chacun selon son don et son état." Quesnel. (Comparer 1Pierre 2.9)
  • 3.16 ayant une bonne conscience, afin qu'en cela même où vous êtes calomniés, ceux qui diffament votre bonne conduite en Christ soient confus. Comparer 1Pierre 2.12,20 ; Actes 23.1 ; 24.16 ; 2Corinthiens 1.12 ; 4.2.
    Sans cette bonne conscience et une bonne conduite qui ferme la bouche aux adversaires, il est impossible d'être "prêt pour l'apologie ;" car alors on n'en a pas le courage, et si on l'avait, ce serait la hardiesse de l'hypocrite dont la vie dément les paroles et accuse la foi, au lieu de la justifier.
    Mais le témoignage d'une vie saintement chrétienne rendra toujours confus les diffamateurs, précisément en cela même où leurs victimes sont calomniées, car il se trouve à la fin, et ils sont forcés de le reconnaître, que ce qu'ils condamnaient était conforme à la volonté de Dieu.
    La plupart des critiques admettent la leçon de B : Vous êtes calomniés. Les autres majuscules portent : ils vous calomnient comme malfaiteurs.
  • 3.17 En effet, il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien, qu'en faisant le mal. 17 à 22 Utilité des souffrances prouvée par l'exemple de Christ.
  • 3.18 Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, un juste pour des injustes, afin qu'il vous amenât à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été vivifié quant à l'esprit ; Christ a souffert est la leçon de B. majuscules, adoptée par Weiss.
    La leçon de Sin., A, C, versions, porte : est mort.
    Elle paraît être une correction amenée par les mots : une fois pour les péchés. Ici, comme à 1Pierre 2.21, les souffrances de Jésus-Christ sont présentées en exemple à ceux qui souffrent. Ils souffrent injustement : qu'ils regardent à lui, le Juste qui a souffert pour des injustes.
    Ce qui fait taire tout murmure, ce qui inspire la patience en humiliant, ce qui seul rend capable de souffrir comme Christ, c'est la pensée que ses souffrances ont été expiatoires : Christ a souffert une fois (dans la suprême épreuve de la mort Hébreux 7.27) pour les péchés, c'est-à-dire pour nous tous.
    Celui-là seul qui a trouvé dans ces souffrances de Christ le pardon, la réconciliation avec Dieux la paix, la vie, ou, comme s'exprime l'apôtre, celui qui a été ramené à Dieu par le sacrifice de la croix, celui-là peut souffrir, mourir avec Christ, car le Sauveur n'est plus seulement pour lui un modèle extérieur, mais, demeurant au dedans de lui, il le transforme à sa ressemblance. (Comparer 1Pierre 2.21, 2e note)
    Voir aussi. (Jean 12.32)
    Afin qu'il vous amenât, est la leçon de B. Les autres majuscules portent : nous amenât.
    Ces paroles achèvent le tableau des souffrances de Christ. Son œuvre est complète dans sa mort et sa résurrection. Elles se sont produites dans les deux domaines opposés de la chair et de l'esprit. (Romains 1.3 ; 1Timothée 3.16)
    Le premier de ces termes désigne l'être matériel, corporel, psychique, qui constituait l'humanité réelle du Fils de Dieu, et en vertu duquel il a pu mourir.
    L'esprit, qui est ici opposé à la chair, n'est pas, comme l'ont entendu les anciens interprètes, l'Esprit de Dieu, la puissance divine qui avait été le principe générateur de Jésus, (Luc 1.35) qui, ensuite, le ressuscita d'entre les morts et le glorifia dans le ciel. Il ne s'agit pas non plus de la nature divine de Jésus, par opposition à sa nature humaine ; mais de l'esprit qui se trouve en tout homme et le rend capable de se développer dans la sainteté, d'être en communion avec Dieu et de saisir la vie éternelle. (1Pierre 3.4 ; 4.6)
    Christ a été vivifié quant à l'esprit, en ce que son esprit, dépouillé de son corps charnel par la mort, a reçu un nouvel organe, un corps spirituel. Et dès lors il peut manifester dans ses rachetés la même puissance de résurrection et de vie qui s'est exercée en lui-même. (1Corinthiens 15.42-45 ; 2Corinthiens 3.17,18 ; 4.10)
    Cette grande pensée était propre à encourager et à fortifier des chrétiens appelés à souffrir et à mourir avec leur Sauveur.
  • 3.20 qui furent rebelles autrefois, lorsque, aux jours de Noé, la patience de Dieu attendait, pendant que se construisait l'arche, dans laquelle un petit nombre, c'est-à-dire huit personnes, furent sauvées au travers de l'eau ; Grec : Dans lequel (esprit, verset 18) étant allé, il prêcha...Où et quand ?
    De ces deux questions dépend le sens de ce passage, qui est assurément l'un des plus difficiles du Nouveau Testament.
    Luther pensait que la prédication de Christ dont il est ici question eut lieu par les apôtres, sur la terre, aux hommes considérés comme étant dans une prison, c'est-à-dire dans les liens de la chair et du péché ; qu'elle consista, selon les paroles d'Esaïe, (Esaïe 61.1) à "annoncer aux captifs la liberté, aux prisonniers l'ouverture de leur prison."
    Calvin prend le mot que nous rendons par prison dans le sens qu'il peut avoir aussi de "lieu où l'on veille," ou "d'action de veiller ;" l'apôtre voudrait dire simplement que les âmes des saints de l'ancienne Alliance étaient dans l'attente du salut promis et que Christ alla, après sa mort, en esprit, leur annoncer l'achèvement de son œuvre rédemptrice.
    Dans ces deux interprétations, on ne parvient pas à établir une relation acceptable entre verset 19 et verset 20. De leur rapport, il ressort avec évidence que les esprits en prison (verset 19) sont ceux qui furent autrefois rebelles, lorsque, aux jours de Noé, la patience de Dieu attendait ; en d'autres termes, ce sont les hommes contemporains du déluge.
    Quelques interprètes (Baur, Immer, Spitta) y voient les anges, les "fils de Dieu," dont la chute est racontée Genèse 6.1 et suivants ; comparez 2Pierre 2.4. Mais leur chute se produisit antérieurement à la résolution prise par Dieu de détruire l'humanité, et non lorsque la patience de Dieu attendait. Du reste, il n'est dit nulle part que le déluge ait atteint ces "fils de Dieu."
    - Si donc la prédication dont il est question a été adressée aux hommes de la génération de Noé, deux suppositions sont seules possibles : elle a été faite à ces hommes quand ils vivaient sur la terre, par l'esprit du Christ préexistant ; ou bien ils l'ont ouïe après que le châtiment du déluge les eut réduits à l'état d'esprits en prison, et que Christ, après sa mort, alla leur prêcher dans la prison où ils étaient détenus.
    1° La première interprétation présentée déjà par Augustin, établie avec force par Th. de Bèze et, parmi les théologiens modernes, par Hofmann, Schweizer, J. Bovon (Théologie biblique du N. T., II, p. 464 et suiv), était donnée dans les précédentes éditions de ce commentaire comme la solution la plus vraisemblable. L'activité qu'elle attribue à l'Esprit de Christ, avant son incarnation, est conforme à l'idée exprimée 1Pierre 1.11, que l'Esprit de Christ était dans les prophètes. Il était de même en Noé, qui est appelé (2Pierre 2.5) "prédicateur de la justice."
    L'apôtre rappelle ici cette prédication de Noé, qui fut en réalité l'œuvre de Christ parlant par la bouche du patriarche. S'il désigne ceux qui l'entendirent comme "des esprits en prison," c'est qu'ils le sont devenus par suite de leur désobéissance, ils étaient encore des hommes vivants sur la terre, quand Christ "était allé," du ciel, sa demeure, et leur "avait prêché" Mais pourquoi l'apôtre, après avoir mentionné la mort et la résurrection de Jésus-Christ, remonte-t-il à ce fait lointain de sa prédication aux contemporains de Noé ?
    Voici comment les défenseurs de cette explication établissent l'enchaînement des idées : Pierre craint que les chrétiens auxquels il s'adresse ne se laissent ébranler par les persécutions, il les exhorte à demeurer fermes. (versets 14,15) A l'appui de son exhortation, il leur rappelle d'abord l'exemple de Christ qui a souffert pour nous, (verset 18) puis il évoque le souvenir de l'activité du Rédempteur aux temps de Noé afin de montrer que, si Christ ne devient pas pour les auditeurs de son Evangile la pierre angulaire de leur foi, il est pour eux un rocher de scandale. (1Pierre 2.7,8) Il cherche à réveiller le sentiment de leur responsabilité et à leur inspirer une crainte salutaire en mentionnant le châtiment terrible qui atteignit les rebelles aux jours de Noé. Leur position est la même, car la fin de toutes choses est proche. (1Pierre 4.7,17) Le baptême est pour la génération contemporaine ce que l'eau du déluge était pour les hommes du temps de Noé : instrument de salut pour ceux qui croient, de jugement pour les incrédules. Les idées se suivent ainsi d'une manière très claire.
    Si séduisante que soit cette interprétation, elle se heurte à une difficulté capitale, qui détermine la plupart des exégètes à la rejeter : à verset 19 Pierre dit : "C'est dans l'esprit dans lequel il a été vivifié (verset 18) que Christ alla prêcher ;" à prendre les mots dans leur suite naturelle, la prédication est attribuée au Christ ressuscité, non au Christ préexistant.
    De plus, cette prédication est adressée aux esprits en prison, et non, comme on le suppose, à des esprits maintenant en prison et qui ne l'étaient pas quand ils entendirent la prédication. Pierre l'aurait dit, s'il en avait été ainsi ; car "il aime à préciser l'accessoire." (J. Monnier) Il aurait dû, en tout cas, avec l'idée qu'on lui prête, écrire : "dans cet esprit il était allé autrefois prêcher," et non : étant allé, il prêcha aux esprits en prison, qui furent autrefois rebelles.
    2° La prédication de Christ a eu lieu après sa mort, et, selon l'interprétation la plus probable, après sa résurrection ; elle était adressée aux esprits des rebelles contemporains de Noé, détenus dans la prison ; (Apocalypse 20.7) c'est là que Christ en esprit est allé et leur a prêché, non pour leur annoncer la condamnation définitive (prêcher n'a jamais ce sens dans le Nouveau Testament), mais pour leur offrir le salut.
    Leur position exceptionnelle justifiait une telle offre, car ils n'avaient pu, comme les descendants de Noé et d'Abraham, saisir par la foi la promesse de Dieu, (comparez Hébreux 11.13 et suiv) puisque, de leur temps, Dieu n'avait pas encore établi son alliance de grâce avec les hommes. (Genèse 9.8 et suiv)
    Cette idée d'une activité du Ressuscité, qui se serait étendue à l'empire des trépassés, n'est pas sans analogie dans le Nouveau Testament. Le sens de Ephésiens 4.9 est incertain (voir la note) ; mais Philippiens 2.10 montre incontestablement que le règne de Christ doit s'établir au séjour des morts.
    Des apocryphes fort anciens parlent de la prédication aux morts. (Evangile de Pierre 41 ; évangile de Nicodème 18-26)
    Enfin la pensée que cette interprétation attribue à l'apôtre n'est pas sans lien avec le contexte.
    Voici comment on peut, en l'admettant, concevoir la suite des idées. Pour encourager chrétiens à souffrir patiemment, Pierre leur dit que les souffrances endurées dans l'innocence ne sont pas inutiles, (versets 16,17) et il le leur prouve par l'exemple de Christ qui, en souffrant, a fait beaucoup de bien puisqu'il a accompli ainsi la rédemption des pécheurs ; (verset 18) celle-ci, envisagée dans toute son ampleur, comprend l'offre du salut à la génération qui périt par le déluge. (versets 19,20)
    Ici, il faut le reconnaître, l'apôtre abandonne l'idée principale et s'engage dans des détours, dont sa pensée est coutumière. S'attachant aux souvenirs qu'il évoque, il montre dans la délivrance de Noé le type du salut offert à ceux qui croient en Jésus. Eux aussi ne sont qu'un petit nombre, et comme les habitants de l'arche furent sauvés au travers des eaux du déluge, ils le sont en passant par l'eau du baptême.
    Cette allégorie était propre à confirmer leur assurance du salut, en dépit du peu de succès que rencontrait la prédication de l'Évangile, et à les rendre inébranlables au milieu de l'opposition du monde.
  • 3.21 c'était une figure dont l'accomplissement, le baptême, vous sauve aussi maintenant ; non le baptême qui consiste dans le dépouillement des souillures de la chair, mais celui qui est la demande adressée à Dieu d'une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ ; Il faut recourir à cette périphrase pour rendre d'une manière exacte et complète la pensée du texte grec, qui est extraordinairement concis.
    La proposition commence par un pronom relatif ou neutre, que les uns rapportent à l'eau du déluge, (verset 20) les autres, avec plus de raison, à l'idée "d'avoir été sauvé dans l'arche au travers de l'eau."
    Cela trouve son antitype dans le baptême qui vous sauve vous aussi maintenant. Les mots soulignés se lisent seuls dans l'original.
    Les faits historiques rapportés par l'Ancien Testament étaient revêtus, aux yeux des Juifs du siècle apostolique, d'un caractère prophétique ; ils constituaient des types ou des modèles de ce qui devait apparaître aux temps du Messie. On appelait antitype l'événement ou l'institution qui réalisait le type précurseur.
    L'apôtre voit dans le salut, dont le baptême est le signe et le moyen, l'antitype, l'accomplissement parfait de ce qui était préfiguré dans la délivrance de Noé et de sa famille.
    Ce ne fut pas seulement leur vie corporelle que Dieu préserva de la destruction. Noé avait cru la Parole divine qui lui annonçait le jugement. "Par la foi" (Hébreux 11.7) il bâtit l'arche et "trouva grâce devant Dieu," tandis que le monde incrédule périt. Cet événement fut ainsi pour Noé une profonde expérience spirituelle, une sorte de régénération. Il ressortit de cette épreuve avec une vie nouvelle qu'il consacra à Dieu, comme nous le montre son sacrifice. (Genèse 8.20,21)
    Or, il y a de même, dans le baptême, un jugement exercé sur l'homme pécheur qui, s'unissant par la foi avec Jésus Christ meurt avec lui, est enseveli avec lui (baptême par immersion), se relève avec lui, pour vivre d'une vie nouvelle et consacrée à Dieu. (Romains 6.1-11)
    Dans le racheté de Christ se répète et se réalise tout ce qui s'est passé dans la personne du Maître, "mis à mort quant à la chair mais vivifié quant à l'esprit." (verset 18) Par là, il est séparé du monde incrédule qui périt sous le jugement divin.
    Paul rapproche de même le baptême d'un autre fait de l'histoire sainte quand il dit : (1Corinthiens 10.1,2) "Nos pères ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé à travers la mer ; ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer." Et ainsi, ils échappèrent à la mort, tandis que les Egyptiens périrent par leur aveugle endurcissement.
    Afin que nul ne se glorifie d'avoir reçu le baptême et ne se croie sauvé par une cérémonie tout extérieure, l'apôtre indique en deux mots ce que n'est pas et ce qu'est le baptême.
    Il n'est pas l'action de déposer la souillure de la chair, c'est à dire un simple lavage d'eau, comme l'étaient les ablutions rituelles des païens et des Juifs, et comme le serait le baptême, si l'on s'arrêtait à l'acte matériel, qui n'est qu'un signe.
    Mais il est la demande adressée à Dieu d'une bonne conscience. Le mot, que nous rendons ici par demande, ne se trouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament. Il signifie, d'après l'étymologie, interrogation (version de Lausanne), ou examen (Calvin) ; mais on ne saurait y voir la mention des questions posées au catéchumène, car, dans notre contexte, c'est celui qui reçoit le baptême qui fait la demande.
    La plupart de nos versions portent : l'engagement d'une bonne conscience, il s'agirait des résolutions prises par celui qui reçoit le baptême, des promesses qu'il fait à Dieu d'un cœur sincère, de l'alliance qu'une bonne conscience fait avec Dieu. (Stapfer, d'après Luther)
    Mais le sens d'engagement, contrat, alliance, est difficile à prouver. Le mot de l'original ne se trouve, avec cette signification, que dans la langue juridique au temps de Justinien. L'usage que le Nouveau Testament (Matthieu 16.1) et les Septante (Psaumes 137.3) font du verbe de même racine conduit plutôt au sens de demande, requête.
    Une bonne conscience peut être le sujet qui fait la demande à Dieu ; il faut alors sous entendre comme régime : le salut, ou traduire par un terme plus vague : l'aspiration d'une bonne conscience vers Dieu. (Oltramare.) Mais il nous paraît plus indiqué, dans notre contexte, de prendre une bonne conscience comme l'objet de la demande adressée à Dieu par celui qui est baptisé.
    Dans la proposition correspondante, "les souillures de la chair" sont l'objet du "dépouillement ;" de même, la "bonne conscience" est l'objet de la "demande."
    Demander à Dieu une bonne conscience, c'est pour le chrétien implorer le pardon de ses péchés au nom du sacrifice offert par Christ (Hébreux 9.14 ; Hébreux 10.22) et le secours du Saint-Esprit, qui lui permette de conserver une conscience sans reproche dans tout le cours de sa vie et spécialement en vue du témoignage qu'il doit rendre devant ceux qui "lui demandent raison de son espérance." (Comparer verset 16, note.)
    Ainsi l'apôtre ramène la pensée de ses lecteurs à ce qui fait la signification profonde et vivante du baptême : la régénération par la résurrection de Jésus-Christ. (1Pierre 1.3)
    Mourir avec Christ au monde, au péché, à soi-même, ressusciter avec lui à une vie nouvelle, par la même puissance divine qui l'a ramené d'entre les morts, c'est là le vrai sens du baptême. (Romains 6.3 et suivants, note ; Ephésiens 2.5,6 ; Colossiens 2.12)
  • 3.22 qui est à la droite de Dieu, étant allé au ciel, anges, autorités et puissances lui ayant été soumis. Voilà le terme glorieux de ce chemin que Christ a parcouru au travers de la souffrance et de la mort. Rien de plus encourageant pour ceux qui le suivent dans cette même voie.
    En lui, ils sont "déjà ressuscités, déjà assis dans les lieux célestes ;" (comp Ephésiens 1.19-23) car sa toute-puissance au-dessus de toute créature leur est un garant que rien ne saurait leur nuire ni les arracher de sa main.
  • 1 Pierre 4

  • 4.1 Christ donc ayant souffert quant à la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée, que celui qui a souffert quant à la chair a été libéré du péché ; Chapitre 4.
    1 à 6 Utilité des souffrances prouvée par l'expérience des chrétiens.
  • 4.2 pour vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui vous reste à passer en la chair. Ces paroles sont intimement liées à tout ce qui précède. (1Pierre 3.18-22)
    Christ a souffert (B. C, omettent les mots pour nous, qui se lisent dans majuscules, versions) selon la chair, il est mort, il est ressuscité, il a été glorifie : or, ce qui a eu lieu dans le Chef a lieu aussi dans les membres par leur union vivante avec lui.
    Conclusion (donc) : Armez-vous, car c'est d'un combat qu'il s'agit pour quiconque veut suivre Christ, de la même pensée qui a soutenu Christ dans ses souffrances, la pensée que ces souffrances n'étaient pas inutiles, mais opéraient le salut des hommes.
    Cette pensée, Pierre la formule, pour Christ comme pour le croyant, en ces termes : que celui qui a souffert selon la chair a été libéré du péché.
    Pour Christ, la mort qu'il a soufferte l'a libéré du péché des hommes de la condamnation qu'il avait acceptée ; (Romains 6.7,10) pour le croyant aussi, souffrir est le moyen de mourir au péché, dans la communion de son Sauveur et par là même d'être délivré du péché. (Romains 6.5-7,11)
    Le verbe que nous traduisons : a été libéré du péché, signifie à l'actif : retenir, faire cesser, d'où libérer quelqu'un d'un emploi, d'une obligation. Au moyen, il se rencontre souvent dans le sens de se reposer ou cesser, et plusieurs le traduisent dans notre passage par : a cessé de pécher.
    Mais nous pensons plutôt qu'il est employé au passif : celui qui, avec Christ, a souffert quant à la chair, a éprouvé que le péché ne domine plus sur lui. Et dès lors il vit, non plus, comme auparavant, selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu.
    L'apôtre Paul s'exprime en des termes semblables en traitant le même sujet. (Romains 6.5-14 ; comparez ci dessus 1Pierre 3.20,21, note)
    La traduction littérale de verset 2 est : pour ne plus vivre le reste du temps en chair selon les convoitises des hommes.
    La plupart de nos versions rattachent cette proposition à la seconde partie de verset 1 et la considèrent comme faisant partie de la "pensée" dont les lecteurs doivent "s'armer", elles sous-entendent alors le pronom lui : "Le temps qu'il lui reste à vivre dans la chair"
    Mais comment une telle pensée a-t-elle pu être celle de Christ ? Il est plus naturel de voir dans les mots : pour ne plus vivre,...l'indication du but en vue duquel l'apôtre dit aux chrétiens : Armez-vous ! et de traduire : "Le temps qui vous reste à passer en la chair."
    On a proposé aussi de traduire : "Christ ayant souffert dans la chair, armez-vous de cette pensée là (Stapfer), ou de la même disposition (Weizsäcker) ; car celui qui a souffert..." Cette manière de construire est moins naturelle.
  • 4.3 Car c'est assez d'avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans les débauches, les convoitises, l'ivrognerie, les excès de table, les orgies et les idolâtries criminelles ; Le texte reçu (majusc) porte : C'est assez pour nous.
    B, A omettent pour nous.
    En effet, l'apôtre ne peut se compter au nombre des païens, dont il décrit les vices et les idolâtries.
    Ce passage prouve que l'épître n'a pas été adressée à des chrétiens sortis du judaïsme. Le souvenir douloureux des années passées dans le péché et perdues pour Dieu est, pour le chrétien, un bien puissant motif de ne plus perdre un jour : C'est assez !
  • 4.4 et en cela ils trouvent étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de dissolution, et ils blasphèment, Grec : En quoi, parce que dans le temps passé vous avez vécu comme des païens, (verset 3) ils trouvent étrange que vous ne couriez pas avec eux pour vous jeter dans le même débordement de dissolution.
    La conduite seule des chrétiens, leur abandon du monde et des relations formées dans le péché, sont déjà sans le témoignage de leurs paroles, une accusation et une condamnation pour ceux qui persévèrent dans les voies du mal. Aussi ces derniers manifestent-ils leur déplaisir par des paroles de blasphème.
    Le grec porte un simple participe, sans particule de liaison ni régime : blasphémant. Ce verbe, employé sans complément, désigne à la fois des calomnies contre les chrétiens et des blasphèmes contre Dieu. C'est en restreindre la signification que de traduire : "ils vous calomnient."
  • 4.5 eux qui rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. Dieu, d'après 1Pierre 1.17. S'en remettre au souverain Juge, c'est agir selon l'exemple de Jésus, 1Pierre 2.23.
    Les vivants et les morts sont tous les hommes sans exception, à quelque époque qu'ils aient vécu.
    On ne doit pas prendre cette locution courante (Actes 10.42,2Timothée 4.1) au sens figuré, comme désignant les chrétiens et leurs adversaires.
    "Celui qui a devant les yeux le jugement de Dieu ne se met guère en peine de celui des hommes. Plus le monde nous est contraire, plus il augmente son jugement et diminue le nôtre. Abandonnons-le à Dieu, qui le va juger, et préparons-nous nous-mêmes à son jugement, en profitant des persécutions par la patience. Craignons ce tribunal terrible que personne n'évitera..." Quesnel.
  • 4.6 Car c'est pour cela que l'Evangile a été annoncé aussi aux morts, afin que d'une part ils fussent jugés comme des hommes quant à la chair, et que d'autre part ils vivent comme Dieu quant à l'esprit. Les interprètes établissent de deux manières la relation de verset 6 avec verset 5.
    Pour les uns, il confirme l'imminence du jugement : "Le juge est prêt, car l'Evangile ayant été annoncé, il ne reste plus que la fin." Bengel.
    Les autres y voient une confirmation de l'idée que le jugement s'étendra aux morts : les morts eux-mêmes seront jugés, car l'Évangile leur a été annoncé ; ils ont été mis en demeure d'accepter ou de repousser le salut.
    Cette dernière relation nous paraît la plus naturelle, car après la pensée énoncée à verset 5, il importait à l'apôtre d'affirmer l'universalité du jugement, plutôt que son imminence.
    Une autre question qui divise les interprètes est de savoir si les morts, auxquels l'Évangile a été annoncé, vivaient encore sur la terre quand cette prédication leur fut faite, ou s'ils l'entendirent dans le séjour des trépassés. La plupart de ceux qui estiment que dans 1Pierre 3.19,20 il est question d'une activité de Christ exercée dans l'empire des morts, retrouvent ici la même pensée, précisée et développée : l'Evangile est nommé expressément comme le sujet de la prédication de Christ, et cette prédication ne s'adresse plus seulement aux morts du temps de Noé, mais à tous les morts, car ce terme a probablement la même valeur qu'à verset 5. (Comparer la note précédente)
    Plusieurs interprètes, même parmi ceux qui voient dans 1Pierre 3.19,20, une prédication faite aux morts (Bengel, Usteri, von Soden), se refusent à admettre une relation entre ce passage et celui qui nous occupe. Suivant eux, cette tournure impersonnelle : (grec) il a été évangélisé, ne saurait s'appliquer à la prédication faite par Christ, (1Pierre 3.19) mais désigne la proclamation du message évangélique dans le monde par les chrétiens, et, par conséquent, ceux à qui ce message a été annoncé étaient alors encore au nombre des vivants.
    On pourrait rendre la pensée de l'apôtre ainsi : "l'Evangile a été annoncé même à des gens qui, depuis qu'ils l'ont entendu, sont morts." Son intention serait de répondre à cette objection : que leur sert-il d'avoir embrassé l'Evangile, de l'avoir professé fidèlement malgré les persécutions, puisqu'ils sont morts avant le retour de Christ ? (Comparer 1Thessaloniciens 4.13 et suivants ; 1Corinthiens 15.12,29 et suiv)
    Eux aussi peuvent attendre avec espérance le jugement suprême, où justice leur sera rendue ; (verset 5) car, du moment que l'Évangile leur a été annoncé, la mort physique n'a été pour eux qu'un jugement atteignant leur chair, et ils sont assurés de la vie divine pour leur esprit.
    Cette explication (von Soden) est ingénieuse, mais n'introduit-elle pas dans le texte une idée qui lui est étrangère ? et n'y a-t-il pas inconséquence à ne voir dans les morts de verset 6 que des chrétiens tandis que ceux de verset 5 sont tous les trépassés ?
    - L'Évangile a été annoncé aux morts non seulement pour que le jugement universel pût avoir lieu (verset 6 début du verset), mais aussi afin d'amener par ce jugement même le triomphe de la vie divine (verset 6 fin du verset).
    Les termes dans lesquels ce but de la prédication évangélique est indiqué présentent quelque obscurité : afin qu'ils fussent jugés comme des hommes (grec selon les hommes, comme il arrive à tous les hommes) quant à la chair, et qu'ils vivent comme Dieu (grec selon Dieu, comme il appartient à Dieu) quant à l'esprit.
    Au premier abord, il semble que les deux verbes de la proposition sont coordonnés et expriment le double but en vue duquel l'Évangile a été annoncé aussi aux morts. Mais cela est inadmissible, car ce but ne peut être exprimé par les mots : afin qu'ils fussent jugés quant à la chair. Ils ne sauraient s'entendre, comme l'admettaient nos précédentes éditions, du jugement intérieur et spirituel que l'Evangile exerce dans la conscience de l'homme, pendant qu'il est en la chair, et qui a pour effet de le sauver du jugement dernier. (Jean 3.18,16.8-11 ; 1Corinthiens 11.32)
    Tous les interprètes s'accordent à voir dans le jugement quant à la chair selon les hommes une désignation de la mort physique. Or comment la mort serait-elle le but de la prédication de l'Évangile ? Celle-ci ne peut avoir qu'un but : afin qu'ils vivent quant à l'esprit.
    Les mots : afin qu'ils fussent jugés quant à la chair n'expriment que la condition préalable à laquelle l'homme doit se soumettre pour atteindre ce but. On pourrait paraphraser avec la plupart de nos versions : "afin que, après avoir été jugés comme des hommes quant à la chair, ils vivent comme Dieu quant à l'esprit."
    Si l'apôtre ne s'est pas exprimé ainsi, s'il a préféré une construction qui prête à équivoque c'est probablement qu'il désirait accentuer l'antithèse : qu'ils fussent jugés quant à la chair, qu'ils vivent quant à l'esprit.
  • 4.7 Or, la fin de toutes choses est proche : soyez donc modérés et sobres en vue des prières. 7 à 11 L'approche de la fin, motif de vigilance, de charité, de fidélité.
    Etre modéré, terme qui s'applique également au corps, à l'esprit et au cœur ; être sobre (1Pierre 1.13) en vue des prières : voilà les saintes précautions que les chrétiens doivent observer pour n'être pas surpris par la journée prochaine du jugement. (1Thessaloniciens 5.4-6 ; comparez Ephésiens 6.18)
    - La fin de toutes choses est proche. Voir à ce sujet les notes sur 1Thessaloniciens 4.15 ; 2Thessaloniciens 2.1-3,Matthieu 24.36 et suivants ; 2Pierre 3.8-11.
  • 4.8 Avant tout, ayez entre vous une ardente charité ; car la charité couvre une multitude de péchés. Les péchés des autres, comme il paraît par Proverbes 10.12, d'où ces paroles sont tirées.
    "Couvrir les péchés doit s'entendre à l'égard du prochain, non à l'égard de Dieu. Personne ne peut couvrir les péchés devant Dieu, sinon la foi. Mais ma charité doit couvrir les péchés de mon prochain, comme la charité de Dieu couvre mes propres péchés, si j'ai la foi." Luther.
    - Couvrir les fautes d'un frère c'est, dans ce sens, les cacher à d'autres, les pardonner, les oublier, si elles ont été commises contre nous.
    - Le futur du texte reçu (Sin) : couvrira, qui fait penser au jugement dernier, a été corrigé d'après B. A. (Comparer Jacques 5.20, où les mêmes paroles se retrouvent)
  • 4.9 Exercez l'hospitalité les uns envers les autres, sans murmure. Romains 12.13. Quiconque murmure dans l'accomplissement de ce devoir, n'est pas animé de l'amour qui doit l'inspirer. (verset 8)
  • 4.10 Selon que chacun de vous a reçu un don, employez-le au service les uns des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Grec : de la grâce variée de Dieu. Romains 12.6 et suivants ; 1Corinthiens 12.4 et suivants, note.
  • 4.11 Si quelqu'un parle, que ce soit comme exposant des oracles de Dieu ; si quelqu'un exerce un ministère, qu'il le fasse comme usant d'une force que Dieu fournit ; afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, auquel appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen ! Application du précepte donné à verset 10.
    Grec : Si quelqu'un parle, comme oracles de Dieu.
    Parler doit s'entendre de la parole prononcée en public, dans les assemblées de l'Église. Les paroles qui s'y feront entendre ne doivent être que des vérités divines révélées, des oracles de Dieu. (Romains 3.2)
    Tout discours qui ne reproduit pas ceux-ci fidèlement est sans utilité pour l'édification, tout discours qui proclame la vérité divine sans le sérieux et l'onction qui lui conviennent, la profane.
    - Exercer un ministère (grec service, remplir les fonctions de diacre) ! ne peut se faire avec bénédiction que si on l'exerce (gr) comme par une force que Dieu fournit, de quelque nature que soit du reste le service, quelque humble qu'il puisse être.
    Cette doxologie, dans l'original, peut se rapporter à Dieu ou à Jésus-Christ.
    Tout ce que dit ou fait le chrétien doit avoir pour but la gloire de Dieu par Jésus-Christ, qui rend son œuvre acceptable devant Dieu. Ce principe, bien appliqué, sanctifierait la vie tout entière.
  • 4.12 Bien-aimés, ne trouvez point étrange la fournaise qui est allumée au milieu de vous pour votre épreuve, comme s'il vous arrivait quelque chose d'étrange ; 12 à 19 Soyez heureux de souffrir avec Christ, car le jugement commence par la maison de Dieu.
    Comparer Jacques 1.2, note.
    Un des principaux buts de l'apôtre était d'offrir à ses frères des consolations efficaces dans les jours d'épreuves et de persécutions.
    Il l'a fait dès l'abord, (1Pierre 1.6 ; 2.19) puis il a montré l'utilité des afflictions dans la conformité du chrétien avec son Sauveur. (1Pierre 3.18 ; 4.1)
    Maintenant il revient (versets 12-16) à cette pensée, si propre à ôter à la souffrance tout ce qui nous la fait paraître étrange, puisqu'au contraire ce qu'il y aurait vraiment d'étrange, ce serait que les disciples d'un Maître crucifié ne souffrissent pas.
    En même temps Pierre prépare ainsi ses lecteurs à ce qu'il a à leur dire sur le jugement de Dieu, qui doit commencer par sa propre maison. (versets 17-19)
  • 4.13 mais dans la mesure où vous avez part aux souffrances de Christ, réjouissez-vous, afin qu'aussi en la révélation de sa gloire vous vous réjouissiez en tressaillant d'allégresse. 1Pierre 1.7.
    Les souffrances de Christ ne sont pas les épreuves endurées pour l'amour de lui, pour sa cause, mais les souffrances qu'il a lui-même endurées et par lesquelles il soutient celui qui souffre pour lui.
    (Comparer 2Corinthiens 1.5,7 ; 4.10 et suivants ; Philippiens 3.10 ; surtout Colossiens 1.24)
  • 4.14 Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l'Esprit de la gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. Aux mots : l'Esprit de la gloire, Sin. ajoute : et de sa puissance.
    Quel contraste entre les outrages du monde et le glorieux Esprit qui anime et fortifie les chrétiens ! Voilà pourquoi ils sont proclamés bienheureux.
    Cette consolation est si puissante, qu'elle a soutenu et rendu joyeux beaucoup de martyrs.
    Le texte reçu ajoute : il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Il s'agit de Christ que le monde blasphème, tandis que les chrétiens le glorifient en souffrant pour lui.
    - Ces mots manquent dans Sin., B A.
  • 4.15 En effet, que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui ; S'ingérer dans les affaires d'autrui (grec surveiller autrui) peut s'appliquer à toute fausse activité déployée par quelqu'un sans y être appelé. (Comparer 1Thessaloniciens 4.11 ; 2Thessaloniciens 3.11,12)
    Il peut s'entendre d'un prosélytisme indiscret. (2Timothée 3.6)
    Le reproche de jeter le trouble et la division dans les familles fut, dès l'origine, adressé aux chrétiens. (Actes 17.4-6 ; comparez Luc 12.51-53)
    Nul ne méconnaîtra la profonde sagesse toute pratique de cet avertissement.
  • 4.16 mais s'il souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point de honte, qu'au contraire il glorifie Dieu à cause de ce nom-là. Le nom de chrétien, (Actes 11.26 ; 26.28) dont tout le monde se glorifie aujourd'hui, était alors une injure.
    Mais comme il était donné aux croyants en haine du beau nom de Christ, l'apôtre engage ses frères à s'en faire gloire et à rendre grâces à Dieu de ce qu'ils partageaient l'opprobre de leur Sauveur. (Actes 5.41)
    - Le texte reçu porte : "qu'il glorifie Dieu à cet égard, ou en cette partie" de la souffrance.
    Le vrai texte (Sin., B. A) porte : (grec) en ce nom-là, le nom de chrétien, qui est celui de Christ, l'Oint de l'Eternel.
  • 4.17 Car le moment est venu où le jugement va commencer par la maison de Dieu : et s'il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui sont rebelles à l'Evangile de Dieu ? Grec : Et si premièrement par nous.
    Le jugement de Dieu sur l'humanité, annoncé par le Sauveur, devait en effet commencer par la persécution de ses enfants, (Matthieu 24.9 et suiv) Dieu ne voulant châtier les nations qu'après qu'elles auraient mis le comble à leur endurcissement par la réjection de sa grâce.
    Mais si les chrétiens eux-mêmes devaient tant avoir à souffrir de ces temps terribles, que sera ce de ceux qui resteront rebelles à tous les appels de Dieu ?
    De plus, jugement signifie séparation, triage, et l'un des résultats de ces temps d'épreuves devait être de séparer entièrement les chrétiens de la nation juive et du monde.
    Dans ce sens aussi le jugement devait commencer par la maison de Dieu.
  • 4.18 Et si c'est à grand'peine que le juste est sauvé, que deviendront l'impie et le pécheur ? Grec : où paraîtra l'impie et le pécheur. Comparer Proverbes 11.31.
    "Le juste c'est celui qui croit. Pourtant il a bien de la peine et du travail dans sa foi, car il faut qu'il traverse la fournaise : que fera donc celui qui ne croit pas ?" Luther.
    - "C'est un grand sujet de craindre que de ne craindre point, quand on voit les saints trembler à la vue des jugements de Dieu, et en éprouver même la sévérité." Quesnel.
  • 4.19 Que ceux donc aussi qui souffrent selon la volonté de Dieu, lui remettent leurs âmes, comme au fidèle Créateur, en faisant le bien. Grec : Remettent leurs âmes à un fidèle Créateur.
    Conclusion de versets 12-16, bien consolante pour ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu. (versets 15,16)
    - L'apôtre exhorte les chrétiens souffrants à recommander à Dieu leurs âmes, parce qu'elles étaient exposées à bien des dangers dans ces temps mauvais et que Dieu, le fidèle Créateur des âmes, saurait déployer sa toute-puissance pour les préserver de tout dommage.
    "Que ce soit là ta grande consolation : Dieu a créé ton âme quand tu n'existais pas encore ; et sans tes inquiétudes et ton activité, il saura bien te la conserver." Luther
  • 1 Pierre 5

  • 5.1 J'exhorte donc les anciens parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, et témoin des souffrances de Christ, qui aussi ai part à la gloire qui doit être révélée : DERNIERES INSTRUCTIONS. SALUTATIONS.
    Chapitre 5.
    1 à 11 Exhortations aux anciens, aux jeunes ges, à tous.
    Donc se lit dans Sin. B, A.
    Voir sur la charge d'ancien Actes 11.30 ; Philippiens 1.1,1Timothée 3.1 et suivants ; 1.5,7 notes.
    Pierre prend ce titre par humilité, bien que son apostolat lui donnât plus d'autorité que n'en avaient les anciens.
    "Il fait lui-même ce qu'il va recommander aux autres, en traitant de collègues ses inférieurs mêmes. Il agit avec eux, non en usant de commandement comme un maître, mais en priant et exhortant comme un frère." Quesnel.
    On s'est demandé de quel droit Pierre prend le titre de témoin des souffrances de Christ, lui qui avait renié son Maître pendant qu'il était condamné et ne l'avait pas suivi au Calvaire.
    Mais il avait été témoin des souffrances de Jésus pendant son ministère (Luc 22.28,29) et au commencement de sa passion, (Matthieu 26.36-67) et sa chute n'empêcha pas que Jésus lui-même ne l'investit de cet office de témoin, (Actes 1.8) qui est inséparable de celui d'apôtre ; (Actes 1.21-22) et dans la suite il s'en acquitta fidèlement. (Actes 3.15)
    Tout son ministère est dans ce titre, de même que toute son espérance repose sur les souffrances de Christ, grâce auxquelles aussi il est (grec) participant de la gloire qui doit être révélée.
    Dans la mesure où l'on a part aux souffrances de Christ, on peut espérer d'avoir part à sa gloire. (Comparer 1Pierre 4.13, note)
  • 5.2 paissez le troupeau de Dieu qui est parmi vous, non par contrainte, mais de bon gré ; non en vue d'un gain sordide, mais par dévouement ; Le texte reçu ajoute : surveillant, participe d'un verbe qui rappelle l'office de l'évêque. Ce mot, qui manque dans Sin., B. est retranché par la plupart des éditeurs modernes.
    - Le troupeau qui est parmi vous, c'est-à-dire en chaque pays, chaque ville où vous êtes est le troupeau de Dieu ; c'est à lui qu'il appartient, non aux anciens ou pasteurs.
    La traduction : qui est en vos mains, qui vous est confié, est, de toutes manières, difficile à justifier.
    Après de bon gré Sin., A, versions, ajoutent selon Dieu. Leçon admise par Lachmann, Tischendorf, Nestle.
    Par dévouement, littéralement, avec promptitude de cœur, c'est-à-dire par amour.
    - Nul n'est contraint à exercer le ministère d'ancien, mais ceux qui l'exercent sans amour en remplissent les devoirs comme une contrainte souvent bien dure. (Hébreux 13.17)
    - Tout attachement à l'argent en fait un gain sordide, même quand il n'est pas acquis par des moyens malhonnêtes. (Actes 20.33 et suivants)
  • 5.3 non en dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. Au lieu de dominer, devenir les modèles, cela est plus difficile ! (Comparer Matthieu 20.25 et suivants ; 1Timothée 4.12 ; 2.7 ; Hébreux 13.7)
    - Ceux qui vous sont échus en partage, grec les lots, par où les uns entendent la portion de l'Église confiée en chaque lieu aux anciens, leur lot d'autres, d'après Deutéronome 9.29, y voient la désignation de l'Eglise comme le lot de Dieu, son peuple. (2 : 10 ; comparez Ephésiens 1.11 ; Colossiens 1.13)
    Le mot étant employé au pluriel, il vaut mieux l'entendre dans le premier sens plus rapproché de sa signification étymologique, qui est "sort." (Actes 1.26)
    Le terme de troupeau a été appliqué à l'Eglise par Jésus. (Luc 12.32 ; Jean 10.16) Israël était appelé déjà le "troupeau de l'Eternel." (Jérémie 13.17)
  • 5.4 Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne de la gloire, qui ne se peut flétrir. Grec : aura été manifesté.
    Le Pasteur (berger) à qui seul appartiennent et les troupeaux et les pasteurs ; c'est dans son esprit que ces derniers doivent remplir leurs fonctions. (Hébreux 13.20)
    La couronne des vainqueurs, décrite par le même terme que l'héritage éternel : (1Pierre 1.4) qui ne peut se flétrir, ou inflétrissable.
    C'est l'opposé d'une couronne de feuillage, comme le laurier, qui se flétrit.
  • 5.6 Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève quand il en sera temps, Le texte reçu porte : Et tous (soyez) vous soumettant les uns aux autres.
    Le participe vous soumettant manque dans Sin., B. A, versions.
    Quelques-uns ponctuent la phrase comme suit : "soyez soumis aux anciens, et tous les uns aux autres. Revêtez vous d'humilité."
    Le verbe traduit par se revêtir signifie d'après les uns : "mettre un tablier d'esclave" (comparez l'acte de Jésus, Jean 13.4 ; Luc 22.27) ; d'après d'autres : "attacher avec un ruban." Proverbes 3.34 ; Jacques 4.6.
    Pierre, que la présomption a fait tomber, insiste sur l'humilité. Il sait combien cette vertu est difficile à acquérir et à pratiquer, surtout dans la jeunesse.
    Grec : Dans le temps convenable, et pas avant.
    A, versions, portent : dans le temps de la visitation. (comparez 1Pierre 2.12)
    "Nous humilier sous la main de Dieu, c'est soumettre notre esprit à sa lumière, notre volonté à la sienne, nos desseins et notre vie à la disposition adorable de sa providence, reconnaître que tout le mal qui est en nous vient de notre propre fonds, et tout le bien de son opération divine, que sans sa miséricorde rien ne nous est dû que l'enfer, et que tout ce que nous souffrons en cette vie est toujours au-dessous de ce que nous devons à sa justice." Quesnel.
    (Comparer Matthieu 23.12 ; Luc 14.11 ; 18.14)
  • 5.7 rejetant sur lui tous vos soucis, parce que c'est lui qui prend soin de vous. On ne connaît cette pleine et filiale confiance en Dieu qu'autant qu'on s'humilie sous sa main puissante. (verset 6)
    - Ces paroles sont une application de celles ci : "Rejette ta charge sur l'Eternel, et il te soulagera ; il ne permettra jamais que le juste tombe." (Psaumes 55.23)
  • 5.8 Soyez sobres, veillez ; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant à dévorer quelqu'un. 1Pierre 1.13 ; 4.7. Ici, l'apôtre a spécialement en vue les dangers spirituels qu'il va décrire, et auxquels il est impossible d'échapper sans vigilance.
    L'ancien et redoutable adversaire (Genèse 3) nous guette comme sa proie.
    L'image du lion rugissant est empruntée à Psaumes 22.14 ; comparez 2Timothée 4.17.
    - Sur la lutte que nous avons à soutenir contre lui, comparez Ephésiens 6.11-20, notes.
    Le texte reçu porte : qui pourra dévorer. Quelques-uns croient trouver ce sens aussi, moyennant un changement d'accent, dans la leçon de Sin., majuscules, que nous adoptons. B porte : cherchant à dévorer.
  • 5.9 Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances s'accomplissent en vos frères qui sont dans le monde. La foi, telle est notre force contre toutes les tentations, parce qu'elle nous revêt de la puissance de Dieu même.
    - En vos frères, grec en la fraternité de vous, comparez 1Pierre 2.17.
    Il semble au premier abord que la pensée des souffrances de nos frères dispersés dans le monde et exposés aux mêmes tentations que nous, ne saurait être une consolation. C'en est une pourtant.
    Nous sommes disposés à croire que nos épreuves sont exceptionnelles, et notre imagination les augmente d'autant plus. Savoir qu'il ne nous arrive rien d'extraordinaire, (1Pierre 4.12) que les mêmes souffrances sont le partage de tous les enfants de Dieu, et que cependant ils ne succombent pas, parce que Dieu les garde et les délivre dans sa fidélité, c'est assurément un puissant encouragement.
  • 5.10 Mais le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en Christ, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables ! Vous rendra inébranlables, grec "vous fondera." Ce mot manque dans B. A.
    Le texte reçu porte : gloire éternelle en Christ Jésus. (A, majusc)
    L'encouragement tiré des souffrances de nos frères (verset 9) ne suffit pas. Pierre regarde à Celui qui est puissant pour délivrer, et fait en son nom une promesse propre à relever les plus timides : le Dieu de toute grâce les a appelés, d'une vocation efficace, à sa gloire éternelle en Christ. Or, Dieu ne commence pas une telle œuvre de grâce pour l'abandonner.
    Lui-même se charge de la poursuivre jusqu'à la perfection. (Philippiens 1.6)
    - En promettant à ses frères que Dieu les affermira, Pierre accomplit l'ordre qu'il avait reçu de son Maître. (Luc 22.32)
    - Le texte reçu a tous ces verbes sous la forme de l'optatif et ainsi leur fait exprimer un veau, une prière, au lieu d'une promesse. Le futur (Sin., B. A) convient mieux à l'exergue et à l'assurance de la pensée.
  • 5.11 A lui, le pouvoir aux siècles des siècles ! Amen. Le texte reçu (Sin., majusc) porte : la gloire et la force ; leçon empruntée à 1Pierre 4.11.
  • 5.12 Par Silvain, le frère fidèle, comme j'estime, je vous ai écrit en peu de mots, exhortant et attestant que c'est la vraie grâce de Dieu à laquelle vous êtes attachés. 12 à 14 Indications relatives à cette lettre. Salutations.
    Le compagnon d'œuvre de l'apôtre Paul, appelé aussi Silas. (Actes 15.32 ; 18.5 ; 2Corinthiens 1.19 ; 1Thessaloniciens 1.1 ; 2Thessaloniciens 1.1) Il fut probablement le secrétaire de l'apôtre, et son collaborateur dans la composition de cette épître. S'il en avait été seulement le porteur, on ne comprendrait pas que Pierre eût jugé utile de lui donner un témoignage formel de fidélité. (Comparer Introduction.)
    Les chrétiens auxquels écrit l'apôtre n'ayant pas été instruits par lui-même, il devait être précieux pour leur foi de recevoir de lui cette confirmation relative à la grâce de Dieu, fondement de toutes leurs espérances. Elle leur montrait l'unité de la foi et la communion vivante qui existent entre les divers serviteurs de Dieu.
    Grec : la coélue qui est à Babylone, par où il faut entendre l'Eglise de cette ville, comme le font quelques-unes des versions les plus célèbres de l'antiquité dans le texte desquelles le mot église est inséré.
    D'autres ont pensé que ce pouvait être la femme de Pierre, ou quelque autre chrétienne éminente. Cette idée n'a aucune probabilité.
    - Babylone est une désignation allégorique de Rome. Les chrétiens donnaient à la capitale de l'empire le nom de la cité de l'Euphrate, qui avait été le siège de la puissance hostile à l'ancien peuple de Dieu, et que les prophètes d'Israël avaient stigmatisée dans leurs discours. (Apocalypse 17 à Apocalypse 19,Esaïe 13 ; Jérémie 50)
    Quelques interprètes prennent le nom de Babylone au propre, et l'entendent soit d'une ville de ce nom en Egypte soit de l'antique cité de l'Euphrate. Mais la tradition n'a pas conservé le souvenir d'une mission de Pierre en Egypte ni en Babylonie, tandis qu'elle affirme sa venue à Rome. (Voir l'Introduction.)
    De plus, il est probable que Babylone au bord de l'Euphrate n'existait plus qu'à l'état de ruine. Le géographe Strabon, au commencement de l'ère chrétienne, l'appelle un "vaste désert." Il y avait bien des colonies juives en Babylonie ; mais nous ne savons quand elles reçurent l'Évangile, et il n'y eut probablement jamais "d'Eglise de Babylone."
  • 5.13 L'Eglise qui est à Babylone, élue avec vous, vous salue, ainsi que Marc, mon fils. Il s'agit très probablement de Marc l'évangéliste, qui, au dire des Pères, s'attacha à Pierre après avoir été le compagnon d'œuvre de Paul.
    Pierre lui donne le nom de fils par affection, et peut-être parce qu'il l'avait amené à la foi.
  • 5.14 Saluez-vous les uns les autres par un baiser d'amour fraternel. La paix soit avec vous tous qui êtes en Christ. Fraternel n'est pas dans le texte grec.
    Le mot amour est le même que l'on traduit par charité.
    Comparer, sur ce baiser, Romains 16.16, note.
    Voir, sur cette expression intime et profonde être en Christ, Romains 8.1 ; 1Corinthiens 1.30, 1ere note ; Ephésiens 2.13. Ce n'est que ceux qui sont en lui qui possèdent véritablement la paix, vœu précieux de l'apôtre pour ses frères.
    Le texte reçu (Sin., majusc) porte : Christ Jésus, et ajoute : Amen. Les deux mots manquent dans B. A.