Lueur.org - Un éclairage sur la foi

1 Timothée 1-3 (Annotée Neuchâtel)

   1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, selon le commandement de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance, 2 à Timothée, mon légitime enfant en la foi : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur !
   3 Comme je t'exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Ephèse, afin que tu recommandasses à certaines personnes de n'enseigner point une autre doctrine, 4 et de ne point s'attacher à des fables et à des généalogies interminables, qui produisent des disputes plutôt qu'elles n'avancent la dispensation de Dieu, qui est dans la foi... 5 Or le but de la recommandation, c'est une charité qui procède d'un coeur pur et d'une bonne conscience et d'une foi sincère ; 6 dont quelques-uns s'étant détournés, se sont égarés dans de vains raisonnements ; 7 prétendant être docteurs de la loi, et ne sachant ni ce qu'ils disent ni ce qu'ils affirment. 8 Or, nous savons que la loi est bonne, pourvu qu'on en use légitimement, 9 sachant ceci, que ce n'est pas pour le juste que la loi est établie, mais pour les iniques et les rebelles, les impies et les pécheurs, les immoraux et les profanes, les meurtriers de père et de mère, les homicides ; 10 les fornicateurs, les abominables, les voleurs d'hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, 11 selon l'Evangile de la gloire du Dieu bienheureux, qui m'a été confié.
   12 Je rends grâces à Celui qui m'a fortifié, Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu'il m'a estimé fidèle, en m'établissant dans le ministère, 13 moi qui étais auparavant un blasphémateur et un persécuteur et un homme violent ; mais j'ai obtenu miséricorde parce que j'ai agi par ignorance, dans l'incrédulité ; 14 mais la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. 15 Cette parole est certaine, et digne de toute acceptation, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 16 Mais à cause de ceci j'ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiront en lui pour la vie éternelle. 17 Or, au Roi des siècles, incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire, aux siècles des siècles. Amen !
   18 La recommandation que je t'adresse, Timothée, mon enfant, c'est que, conformément aux prophéties qui ont été faites autrefois de toi, tu combattes par elles le bon combat, 19 conservant la foi, et une bonne conscience, laquelle quelques-uns ayant rejetée, ils ont fait naufrage quant à la foi, 20 du nombre desquels sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer.

1 Timothée 2

   1 J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes ; 2 pour les rois, et pour tous ceux qui sont en dignité : afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. 3 Car cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, 4 qui veut que tous les hommes soient sauvés, et parviennent à la connaissance de la vérité. 5 Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes Jésus-Christ, homme, 6 qui s'est donné lui-même en rançon pour tous ; c'est le témoignage rendu en son propre temps ; 7 pour lequel j'ai été établi prédicateur et apôtre (je dis la vérité, je ne mens point ), docteur des païens dans la foi et dans la vérité. 8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère et sans contestation.
   9 Que de même aussi les femmes, dans un vêtement décent, avec pudeur et modestie, se parent non de tresses et d'or ou de perles ou d'habits somptueux ; 10 mais de bonnes oeuvres comme il est séant à des femmes qui font profession de servir Dieu. 11 Que la femme reçoive l'instruction dans le silence avec une entière soumission ; 12 car je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur son mari, mais elle doit être dans le silence. 13 Car Adam fut formé le premier, Eve ensuite. 14 Et ce ne fut pas Adam qui fut séduit ; mais ce fut la femme qui, séduite, tomba dans la transgression. 15 Mais elle sera sauvée par l'enfantement, si elle persévère dans la foi et dans la charité et dans la sainteté, avec modestie.

1 Timothée 3

   1 Cette parole est certaine : Si quelqu'un aspire à être évêque, il désire une oeuvre excellente. 2 Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme, sobre, prudent, convenable, hospitalier, propre à enseigner ; 3 qu'il ne soit pas adonné au vin, ni violent, mais doux, non querelleur, n'aimant pas l'argent ; 4 gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, avec toute honnêteté ; 5 car, si quelqu'un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Eglise de Dieu ? 6 Qu'il ne soit point nouvellement converti ; de peur que, étant enflé d'orgueil, il ne tombe dans le jugement du diable. 7 Il faut aussi qu'il ait un bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu'il ne tombe dans l'opprobre et dans le piège du diable.
   8 De même que les diacres soient honnêtes, n'étant ni doubles en paroles, ni adonnés à beaucoup de vin, ni portés au gain déshonnête ; 9 conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. 10 Qu'eux aussi soient premièrement éprouvés ; qu'ensuite ils servent, s'ils sont trouvés sans reproche. 11 Il faut de même que les femmes soient honnêtes, point médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. 12 Que les diacres soient maris d'une seule femme, gouvernant bien leurs enfants et leurs propres maisons. 13 Car ceux qui ont bien servi s'acquièrent un rang honorable et une grande liberté dans la foi qui est en Jésus-Christ.
   14 Je t'écris ceci, espérant d'aller vers toi bientôt ; 15 afin que, si je tarde, tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité. 16 et de l'aveu de tous, grand est le mystère de la piété : Dieu a été manifesté en chair, justifié en esprit, vu des anges, prêché parmi les nations, cru dans le monde, élevé dans la gloire.

Références croisées

1:1 Rm 1:1, 1Co 1:1, 1Tm 2:7, Ac 9:15, Ac 26:16-18, 1Co 9:17, Ga 1:1, Ga 1:11, 2Tm 1:11, Tt 1:3, 1Tm 2:3, 1Tm 4:10, Ps 106:21, Es 12:2, Es 43:3, Es 43:11, Es 45:15, Es 45:21, Es 49:26, Es 60:16, Es 63:8, Os 13:4, Lc 1:47, Lc 2:11, 2Tm 1:10, Tt 1:3, Tt 2:10, Tt 2:13, Tt 3:4, Tt 3:6, 2P 1:1, 1Jn 4:14, Jud 1:25, Rm 15:12-13, Col 1:27, 2Th 2:16, 1P 1:3, 1P 1:21
Réciproques : Jr 14:8, Jr 17:13, Jr 50:7, Ac 20:4, 2Co 1:1, Ep 2:12, Ep 4:4, 2Tm 1:9, Tt 1:4, He 6:18, He 7:19
1:2 Ac 16:1-3, 1Th 3:2, 1Tm 1:18, 1Co 4:14-17, Ph 2:19-22, 2Tm 1:2, 2Tm 2:1, Tt 1:4, Rm 1:7, Ga 1:3, 2Tm 1:2, Tt 1:4, 1P 1:2
Réciproques : Gn 43:14, Gn 43:29, Dn 4:1, Rm 16:21, 1Co 4:17, Ga 4:19, Ph 1:1, Ph 2:20, Ph 2:22, 1Th 1:1, Phm 1:10, Phm 1:19, 2Jn 1:3
1:3 Ac 19:1-10, Ac 20:1-3, Ph 2:24, 1Tm 4:6, 1Tm 4:11, 1Tm 5:7, 1Tm 6:3, 1Tm 6:10, 1Tm 6:17, Ga 1:6-7, Ep 4:14, Col 2:6-11, Tt 1:9-11, 2Jn 1:7, 2Jn 1:9, 2Jn 1:10, Ap 2:1-2, Ap 2:14, Ap 2:20
Réciproques : Lv 8:35, Ac 17:14, Ac 18:19, 2Co 11:3, Ep 6:23, 1Th 5:27, 1Tm 4:16, 2Tm 1:18, 2Tm 3:10, 2Tm 4:12, Tt 1:5, Tt 3:9, 1P 1:22, Ap 1:11
1:4 1Tm 4:7, 1Tm 6:4, 1Tm 6:20, 2Tm 2:14, 2Tm 2:16-18, 2Tm 4:4, Tt 1:14, 2P 1:16, Tt 3:9, 1Tm 6:4-5, 2Tm 2:22, 1Tm 3:16, 1Tm 6:3, 1Tm 6:11, 2Co 1:12, 2Co 7:9-10, Ep 4:12-16, Tt 1:1, He 13:9
Réciproques : Lv 8:35, Mt 15:9, Ac 9:31, Ac 18:15, Rm 14:19, 1Co 10:23, 1Co 14:3, 2Co 11:13, 1Th 5:11, 2Tm 2:23, Tt 1:10
1:5 Rm 10:4, Rm 13:8-10, Ga 5:13-14, Ga 5:22, 1Jn 4:7-14, Mc 12:28-34, Rm 14:15, 1Co 8:1-3, 1Co 13:1-13, 1Co 14:1, 1P 4:8, 2P 1:7, Ps 24:4, Ps 51:10, Jr 4:14, Mt 5:8, Mt 12:35, Ac 15:9, 2Tm 2:22, Jc 4:8, 1P 1:22, 1Jn 3:3, 1Tm 1:19, 1Tm 3:9, Ac 23:1, Ac 24:16, Rm 9:1, 2Co 1:12, 2Tm 1:3, Tt 1:15, He 9:14, He 10:22, He 13:18, 1P 3:16, 1P 3:21, Ga 5:6, 2Tm 1:5, He 11:5-6, 1Jn 3:23
Réciproques : Mt 7:12, Mt 22:40, Mc 12:29, Rm 12:9, 1Co 8:2, 1Co 13:13, 1Co 16:14, Ep 1:15, Ep 4:16, Col 3:14, 1Th 3:6, 1Tm 2:15, Tt 2:2, Tt 3:15, Jc 1:27, Jc 2:14, Jc 2:17, Jc 2:18, 1Jn 3:11, Ap 2:19
1:6 1Tm 6:21, 2Tm 2:18, 1Tm 4:10, 1Tm 5:15, 1Tm 6:4-5, 1Tm 6:20, 2Tm 2:23-24, Tt 1:10, Tt 3:9
Réciproques : 1Tm 6:3, 2Tm 2:14, Jc 2:20
1:7 Ac 15:1, Rm 2:19-21, Ga 3:2, Ga 3:5, Ga 4:21, Ga 5:3-4, Tt 1:10-11, 1Tm 6:4, Es 29:13-14, Jr 8:8-9, Mt 15:14, Mt 21:27, Mt 23:16-24, Jn 3:9-10, Jn 9:40-41, Rm 1:22, 2Tm 3:7, 2P 2:12
Réciproques : Jb 32:12, Jb 38:2, Col 2:18, 2Tm 1:11
1:8 Dt 4:6-8, Ne 9:13, Ps 19:7-10, Ps 119:96-105, Ps 119:127, Ps 119:128, Rm 7:12-13, Rm 7:16, Rm 7:18, Rm 7:22, Rm 12:2, Ga 3:21, 2Tm 2:5
Réciproques : Ga 3:19
1:9 Rm 4:13, Rm 5:20, Rm 6:14, Ga 3:10-14, Ga 3:19, Ga 5:23, 2Th 2:8, Rm 1:30, Tt 1:16, Tt 3:3, He 11:31, 1P 2:7, 1P 3:20, 1P 4:18, Jr 23:11, Ez 21:25, He 12:16, Lv 20:9, Dt 27:16, 2S 16:11, 2S 17:1-4, 2R 19:37, 2Ch 32:21, Pr 20:20, Pr 28:24, Pr 30:11, Pr 30:17, Mt 10:21, Gn 9:5-6, Ex 20:13, Ex 21:14, Nb 35:30-33, Dt 21:6-9, Pr 28:17, Ga 5:21, Ap 21:8, Ap 22:15
Réciproques : Ex 21:15, Za 5:3, Lc 7:37, Rm 3:10, Rm 5:6, 1Co 6:9, 1Co 14:22, Ga 5:19, 1Tm 6:9, 2P 1:20, 2P 2:8
1:10 Mc 7:21-22, 1Co 6:9-10, Ga 5:19-21, Ep 5:3-6, He 13:4, Gn 19:5, Lv 18:22, Lv 20:13, Rm 1:26, Jud 1:7, Gn 37:27, Gn 40:15, Ex 21:16, Dt 24:7, Ap 18:13, Jn 8:44, Ap 21:8, Ap 21:27, Ap 22:15, Ex 20:7, Ez 17:16-19, Os 4:1-2, Os 10:4, Za 5:4, Za 8:17, Ml 3:5, Mt 5:33-37, 1Tm 6:3, 2Tm 1:13, 2Tm 4:3, Tt 1:9, Tt 2:1
Réciproques : Ex 20:16, Lv 19:11, Dt 23:17, Js 9:20, 1R 22:46, Ps 24:4, Jr 5:2, Jr 23:10, Rm 3:10, 1Co 7:35, Ep 4:25, Col 3:9, 1Tm 4:6
1:11 Rm 2:16, Ps 138:2, Lc 2:10-11, Lc 2:14, 2Co 3:8-11, 2Co 4:4, 2Co 4:6, Ep 1:6, Ep 1:12, Ep 2:7, Ep 3:10, 1P 1:11-12, 1Tm 6:15, 1Tm 2:7, 1Tm 6:20, 1Co 4:1-2, 1Co 9:17, 2Co 5:18-20, Ga 2:7, Col 1:25, 1Th 2:4, 2Tm 1:11, 2Tm 1:14, 2Tm 2:2, Tt 1:3
Réciproques : Ps 119:12, Mc 14:61, Lc 12:48, Rm 1:1, Rm 1:5, Rm 1:16, Rm 1:25, Rm 15:15, Rm 15:16, 1Co 2:1, 1Co 3:10, 2Co 3:6, 2Co 3:18, 2Co 4:3, 2Co 10:14, 2Co 11:31, Ga 1:1, Ep 3:2, Ph 1:27, 1Th 2:9, 1Tm 1:12, 1Tm 1:18, 2Tm 2:8
1:12 Jn 5:23, Ph 2:11, Ap 5:9-14, Ap 7:10-12, 1Co 15:10, 2Co 3:5-6, 2Co 4:1, 2Co 12:9-10, Ph 4:13, 2Tm 4:17, Ac 16:15, 1Co 7:25, 1Tm 1:11, Ac 9:15, Col 1:25
Réciproques : Gn 32:10, 1S 3:20, Ne 9:8, Ne 13:13, Pr 13:17, Jr 23:28, Mt 20:4, Mt 24:45, Lc 10:2, Lc 18:11, Ac 26:16, Rm 1:1, Rm 1:5, 1Co 1:14, 1Co 4:7, Ga 1:15, Ep 4:12, Col 1:23, 1Th 2:4, 1Tm 1:18, 1Tm 2:7, 1Tm 3:11, 2Tm 2:2, He 3:2, He 3:5, Ap 11:17
1:13 Ac 8:3, Ac 9:1, Ac 9:5, Ac 9:13, Ac 22:4, Ac 26:9-11, 1Co 15:9, Ga 1:13, Ph 3:6, 1Tm 1:16, Os 2:23, Rm 5:20-21, Rm 11:30-31, He 4:16, 1P 2:10, Nb 15:30, Lc 12:47, Lc 23:34, Jn 9:39-41, Ac 3:17, Ac 26:9, He 6:4-8, He 10:26-29, 2P 2:21-22
Réciproques : Gn 20:5, Lv 4:2, Lv 4:13, Lv 13:16, Lv 24:11, Lv 24:16, Nb 15:27, Dt 9:7, Ne 9:8, Jb 42:6, Ps 68:18, Es 29:24, Ez 18:21, Os 2:1, Mt 5:7, Mt 9:10, Mt 9:13, Mt 12:31, Mt 12:32, Mt 15:27, Mt 20:4, Mt 21:31, Mc 2:10, Lc 7:43, Lc 8:38, Lc 12:10, Lc 12:48, Lc 15:19, Lc 19:10, Lc 22:32, Lc 22:65, Jn 16:3, Jn 16:9, Ac 6:11, Ac 13:27, Ac 16:32, Ac 22:7, Rm 4:5, Rm 5:16, Rm 6:17, 1Co 2:8, 2Co 4:1, Ga 1:23, Ep 3:8, Col 3:8, 1Th 5:9, 1Tm 1:15, 2Tm 2:10, He 5:2, Jc 2:7, 1P 2:15, Ap 2:9
1:14 Ac 15:11, Rm 16:20, 2Co 8:9, 2Co 13:14, Ap 22:21, Ex 34:6, Es 55:6-7, Rm 5:15-20, 1Co 15:10, Ep 1:7-8, 1P 1:3, Lc 7:47-50, 1Th 5:8, 2Tm 1:13, 1Jn 4:10
Réciproques : Gn 19:19, Ps 111:4, Ps 116:5, Es 63:7, Mt 20:9, Lc 22:65, Jn 1:14, Jn 6:65, Jn 20:27, Ac 9:6, Rm 5:17, Rm 12:3, 1Co 1:4, 1Co 15:9, 2Co 9:14, 2Co 12:9, Ga 1:6, Ep 1:6, Ep 1:15, Ep 2:4, Ep 3:7, Ep 3:18, Ep 3:20, Ep 6:23, 2Tm 2:10, Tt 2:11, 2Jn 1:3
1:15 1Tm 1:19, 1Tm 3:1, 1Tm 4:9, 2Tm 2:11, Tt 3:8, Ap 21:5, Ap 22:6, Jn 1:12, Jn 3:16-17, Jn 3:36, Ac 11:1, Ac 11:18, 1Jn 5:11, Mt 1:21, Mt 9:13, Mt 18:11, Mt 20:28, Mc 2:17, Lc 5:32, Lc 19:10, Jn 1:29, Jn 12:47, Ac 3:26, Rm 3:24-26, Rm 5:6, Rm 5:8-10, He 7:25, 1Jn 3:5, 1Jn 3:8, 1Jn 4:9-10, Ap 5:9, 1Tm 1:13, Jb 42:6, Ez 16:63, Ez 36:31-32, 1Co 15:9, Ep 3:8
Réciproques : 2S 6:22, Jb 36:9, Jb 40:4, Ps 34:2, Ps 40:10, Ps 66:16, Pr 2:1, Pr 4:10, Pr 25:25, Ec 12:10, Es 55:7, Mt 12:32, Lc 7:37, Lc 7:41, Lc 9:56, Lc 15:1, Lc 18:13, Lc 23:43, Jn 6:33, Jn 8:11, Jn 10:10, Jn 11:27, Jn 12:27, Jn 16:27, Rm 1:1, Rm 3:25, 1Co 15:10, Ep 3:7, Col 1:5, Tt 1:9, Tt 2:14, He 2:3, 1Jn 1:9, 1Jn 3:23, 1Jn 5:13, Ap 19:9
1:16 Nb 23:3, Ps 25:11, Es 1:18, Es 43:25, Ep 1:6, Ep 1:12, Ep 2:7, 2Th 1:10, 1Tm 1:13, 2Co 4:1, Ex 34:8, Rm 2:4-5, 1P 3:20, 2P 3:9, 2P 3:15, 2Ch 33:9-13, 2Ch 33:19, Es 55:7, Lc 7:47, Lc 15:10, Lc 18:13-14, Lc 19:7-9, Lc 23:43, Jn 6:37, Ac 13:39, Rm 5:20, Rm 15:4, He 7:25, Jn 3:15-16, Jn 3:36, Jn 5:24, Jn 6:40, Jn 6:54, Jn 20:31, Rm 5:21, Rm 6:23, 1Jn 5:11-12
Réciproques : Gn 43:14, Ps 32:6, Ps 34:2, Ps 66:16, Ct 8:10, Es 54:8, Ez 20:44, Mt 5:7, Mt 19:16, Mc 2:17, Lc 5:32, Lc 7:41, Jn 8:11, Jn 10:28, Jn 11:27, Jn 12:47, Jn 12:50, Jn 17:2, Rm 1:1, Rm 5:8, 1Co 15:10, Ga 6:8, 1Th 5:9, 1Jn 2:25, 1Jn 5:13, Ap 19:1
1:17 1Tm 6:15-16, Ps 10:16, Ps 45:1, Ps 45:6, Ps 47:6-8, Ps 90:2, Ps 145:13, Jr 10:10, Dn 2:44, Dn 7:14, Mi 5:2, Ml 1:14, Mt 6:13, Mt 25:34, Rm 1:23, He 1:8-13, Ap 17:14, Ap 19:16, Jn 1:18, Rm 1:20, Col 1:15, He 11:27, 1Jn 4:12, Rm 16:27, Jud 1:25, 1Ch 29:11, Ne 9:5, Ps 41:13, Ps 57:11, Ps 72:18-19, Ps 106:48, Dn 4:34, Dn 4:37, Ep 3:20-21, 1P 5:11, 2P 3:18, Ap 4:8-11, Ap 5:9-14, Ap 7:12, Ap 19:1, Ap 19:6, Mt 6:13, Mt 28:20
Réciproques : Gn 21:33, Gn 24:27, Dt 4:16, Dt 33:27, 1Ch 29:10, Ps 29:10, Ps 89:52, Es 40:28, Es 43:13, Es 57:15, Jr 46:18, Lm 5:19, Ha 1:12, Lc 19:38, Jn 4:24, Jn 5:26, Jn 5:37, Ac 17:23, Rm 1:25, Rm 11:36, Rm 16:26, 1Co 8:4, 2Co 11:31, Ga 1:5, Ep 2:7, Ph 2:6, Ph 4:20, 2Tm 4:18, He 9:14, He 13:21, 1P 4:11, Ap 5:12
1:18 1Tm 1:11-12, 1Tm 4:14, 1Tm 6:13-14, 1Tm 6:20, 2Tm 2:2, 2Tm 4:1-3, 1Tm 1:2, Ph 2:22, 2Tm 1:2, 2Tm 2:1, Tt 1:4, Phm 1:10, 1Tm 4:4, 1Tm 6:12, 2Co 10:3-4, Ep 6:12-18, 2Tm 2:3-5, 2Tm 4:7
Réciproques : Ex 6:13, Lv 8:35, Lv 21:24, Nb 3:25, Nb 4:3, Nb 4:23, Nb 8:24, Nb 18:5, 1R 2:1, Rm 11:30, 1Co 9:7, 1Th 5:27
1:19 1Tm 1:5, 1Tm 3:9, Tt 1:9, He 3:14, 1P 3:15-16, Ap 3:3, Ap 3:8, Ap 3:10, Ph 3:18-19, 2Tm 3:1-6, 2P 2:1-3, 2P 2:12-22, Jud 1:10-13, 1Tm 4:1-2, 1Co 11:19, Ga 1:6-8, Ga 5:4, 2Tm 4:4, He 6:4-6, 1Jn 2:19, 1Tm 6:9, Mt 6:27
Réciproques : Lc 8:13, Ac 20:30, Ac 24:16, 2Co 1:12, 2Co 2:17, Ga 1:8, Ph 1:27, Ph 3:2, 1Tm 1:15, 1Tm 6:21, 2Tm 1:3, 2Tm 2:18, 2Tm 3:8, Tt 3:11, Jc 2:1
1:20 2Tm 2:17, Ac 19:33, 2Tm 2:14, 2Tm 4:14-15, Mt 18:17, 1Co 5:4-5, 2Co 10:6, 2Co 13:10, 1Co 11:32, 2Th 3:15, Ap 3:19, Ac 13:45, 2Tm 3:2, Ap 13:1, Ap 13:5, Ap 13:6
Réciproques : Lv 13:3, Lv 14:41, Ez 31:11, Jn 20:23, Ac 20:30, 2Co 1:12, 2Co 1:23, 2Co 2:17, 2Co 13:8, Ga 1:8, Ga 5:10, Col 3:8, 1Tm 5:20, 2Tm 2:26, Tt 3:11
1:1 2Co 8:6, Ep 3:13, He 6:11, 1Co 15:3, 1Tm 5:5, Gn 18:23-32, 1R 8:41-43, Ps 67:1-4, Ps 72:19, Mt 6:9-10, Jc 5:16, Rm 1:8, Rm 6:17, Ep 5:20, Ph 1:3, 2Th 1:3, 1Tm 2:4, Ac 17:30, 1Th 3:12, 2Tm 2:24, Tt 2:11, Tt 3:2
Réciproques : Gn 18:22, Js 1:17, 2S 24:23, Esd 6:10, Jr 29:7, Ac 15:32, Ep 6:18, Col 3:15, 1P 2:13
1:2 Esd 6:10, Ne 1:11, Ps 20:1-4, Ps 72:1, Jr 29:7, Rm 13:1-7, 1P 2:13, Gn 49:14-15, 2S 20:19, Pr 24:21, Ec 3:12-13, Ec 8:2-5, Rm 12:18, 1Th 4:11, He 12:14, Lc 1:6, Lc 2:25, Ac 10:22, Ac 24:16, Ph 4:8, Tt 2:10-14, 1P 2:9-13, 2P 1:3-7
Réciproques : Js 1:17, 1S 10:25, 2S 24:23, 2Co 13:7, 2Th 3:12, 2Tm 3:12, Tt 3:1, 1P 2:12, 1P 3:4, 2P 1:6
1:3 1Tm 5:4, Rm 12:1-2, Rm 14:18, Ep 5:9-10, Ph 1:11, Ph 4:18, Col 1:10, 1Th 4:1, He 13:16, 1P 2:5, 1P 2:20, 1Tm 1:1, Es 45:21, Lc 1:47, 2Tm 1:9
Réciproques : Ez 3:9, Jn 5:34, Ac 4:19, 1Th 1:3, Tt 1:3, Tt 3:4
1:4 Es 45:22, Es 49:6, Es 55:1, Ez 18:23, Ez 18:32, Ez 33:11, Lc 14:23, Jn 3:15-17, Jn 6:37, Rm 3:29-30, 2Co 5:17-19, 1Th 2:15-16, Tt 2:11, 2P 3:9, Mt 28:19, Mc 16:15, Lc 24:47, Rm 10:12-15, Ap 14:6, Es 53:11, Ha 2:14, Lc 1:77, Jn 14:6, Jn 17:17, 2Tm 2:25, 2Tm 3:7, He 10:26
Réciproques : Pr 8:4, Za 10:8, Jn 1:7, Jn 5:34, Rm 5:18, Rm 11:32, Ga 3:14, Col 2:19, 2Th 2:10, 1Tm 2:1, 1Tm 4:3, 1Tm 4:10, 2Jn 1:1
1:5 Dt 6:4, Es 44:6, Mc 12:29-33, Jn 17:3, Rm 3:29-30, Rm 10:12, 1Co 8:6, Ga 3:20, Ep 4:6, Jb 9:33, He 7:25, He 8:6, He 9:15, He 12:24, Mt 1:23, Lc 2:10-11, Jn 1:14, 1Co 15:45-47, Ph 2:6-8, He 2:6-13, Ap 1:13
Réciproques : Ex 34:3, Lv 4:10, Lv 4:21, Lv 5:18, Lv 8:26, Lv 16:17, Nb 3:50, Nb 4:16, Nb 16:48, Dt 18:15, Dt 18:18, 1S 2:25, Ps 130:7, Es 53:12, Jr 30:13, Za 3:9, Lc 14:22, Jn 3:17, Jn 10:15, Jn 16:23, Ac 4:12, 1Co 8:4, 2Co 11:4, Tt 1:3, Jc 2:19, 1Jn 2:1
1:6 Jb 33:24, Es 53:6, Mt 20:28, Mc 10:45, Jn 6:51, Jn 10:15, 2Co 5:14-15, 2Co 5:21, Ep 1:7, Ep 1:17, Ep 5:2, Tt 2:14, He 9:12, 1P 1:18-19, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 2:1-2, 1Jn 4:10, Ap 1:5, Ap 5:9, 1Co 1:6, 2Th 1:10, 2Tm 1:8, 1Jn 5:11-12, 1Tm 6:15, Rm 5:6, Rm 16:26, Ga 4:4, Ep 1:9-10, Ep 3:5, Tt 1:3
Réciproques : Ex 30:12, Lv 4:10, Lv 4:21, Lv 5:18, Nb 3:41, Nb 3:50, Nb 7:15, Nb 16:48, Jb 36:18, Ps 49:7, Ps 130:7, Es 35:10, Es 53:12, Jr 30:13, Za 3:9, Mt 26:13, Lc 14:22, Jn 1:29, Jn 3:17, Jn 12:32, Jn 16:23, Ac 4:12, Rm 3:24, 1Co 8:6, Ga 1:4, Ep 5:25, Col 1:14, 1Th 5:10, 1Tm 4:10, He 2:9, 1P 5:6
1:7 1Tm 1:11-12, Ec 1:1-2, Ec 1:12, Ec 7:27, Ec 12:8-10, Rm 10:14, Ep 3:7-8, 2Tm 1:11, 2P 2:5, Rm 1:9, Rm 9:1, 2Co 11:31, Ga 1:20, Jn 7:35, Ac 9:15, Ac 22:21, Ac 26:17-18, Ac 26:20, Rm 11:13, Rm 15:16, Ga 1:16, Ga 2:9, Ac 14:27, Ga 2:16, Ga 3:9, Ps 111:7
Réciproques : Jn 3:27, Jn 15:16, Ac 13:2, Ac 15:35, Rm 1:1, Rm 12:7, 1Co 1:1, 1Co 9:1, 2Co 11:10, Ga 2:7, Ep 3:2, Ph 1:17, Col 1:23, 2Tm 2:8, Tt 1:3, Jc 3:1, 1Jn 2:27
1:8 1Tm 5:14, 1Co 7:7, Tt 3:8, 2Ch 33:11-12, Ps 130:1-2, Lm 3:55-56, Jon 2:1-2, Ml 1:11, Lc 23:42-43, Jn 4:21, Jn 4:23, Jn 4:24, Ac 21:5, Jb 16:17, Ps 26:6, Ps 66:18, Ps 134:2, Pr 15:8, Pr 21:27, Es 1:15, Es 58:7-11, Jr 7:9-10, Ml 1:9-10, Ac 10:2, Ac 10:4, Ac 10:31, He 10:22, Jc 4:8, 1Jn 3:20-22, 1R 3:11, Ps 35:13, Mt 5:22-24, Mt 5:44, Mt 6:12, Mt 6:14, Mt 6:15, Mc 11:25, Lc 23:34, Ac 7:60, 1P 3:7, Mt 21:21, Mc 11:23-24, Jc 1:6-8
Réciproques : Gn 13:18, Ex 17:11, Ex 20:24, 1R 8:22, 2Ch 6:12, Ne 8:6, Jb 8:6, Jb 11:15, Jb 22:30, Ps 24:4, Ps 28:2, Ps 141:2, Es 56:7, Lm 2:19, So 2:11, Mt 5:24, Mt 14:31, Mt 18:22, Ac 10:9, 2Tm 2:22, 1Jn 3:21
1:9 1P 3:3-5, Pr 7:10, Es 3:16, Tt 2:3-5, Gn 24:53, Ex 35:22-23, 2R 9:30, Est 5:1, Ps 45:13-14, Ps 149:4, Pr 31:22, Es 3:18-24, Es 61:4, Jr 2:32, Jr 4:30, Ez 16:9-16, Mt 6:28, Mt 6:29, Mt 11:8, 1P 3:3
Réciproques : Gn 24:22, Gn 24:65, Ex 28:40, Dt 25:11, Rt 3:3, 2S 1:24, Jb 28:18, Pr 1:9, Pr 4:9, Es 3:21, Ac 9:36, Rm 12:3, 1Th 5:6, 1Tm 2:15, 1P 5:8, Ap 9:8
1:10 1P 3:3-5, 2P 3:11, 1Tm 5:6-10, Pr 31:31, Ac 9:36, Ac 9:39, Ep 2:10, Tt 2:14, Tt 3:8, 1P 2:12, 2P 1:6-8, Ap 2:19
Réciproques : Gn 24:22, Gn 24:44, Ex 28:40, Rt 3:3, 2S 1:24, 2R 9:30, Pr 1:9, Pr 4:9, Pr 31:25, Es 3:21, Mt 5:16, Mt 6:29, Rm 16:2, Ep 5:3, 1Tm 4:7, 1Tm 5:10, Tt 2:3, 1P 3:5
1:11 Gn 3:16, Est 1:20, 1Co 11:3, 1Co 14:34-35, Ep 5:22-24, Col 3:18, 1P 3:1, 1P 3:5, 1P 3:6
Réciproques : Gn 2:18, Ep 5:21, Tt 2:5
1:12 Réciproques : Gn 3:16, Est 1:22, 1Co 11:3, 1Co 14:34, Ep 5:22, Col 3:18, Tt 2:5, 1P 3:1
1:13 Gn 1:27, Gn 2:7, Gn 2:18, Gn 2:22, 1Co 11:8-9
1:14 Gn 3:6, Gn 3:12, 2Co 11:3
Réciproques : Gn 3:4, Gn 3:13, Lv 12:5, Ap 12:9
1:15 Gn 3:15, Es 7:14, Es 9:6, Jr 31:22, Mt 1:21-25, Lc 2:7, Lc 2:10, Lc 2:11, Ga 4:4-5, Gn 3:16, 1Tm 1:5, 1Tm 2:9, Tt 2:12, 1P 4:7
Réciproques : Gn 35:16, Lv 12:5, Jn 8:31, Rm 12:3, 2Co 6:4, 2Co 13:5, 1Th 5:6, Jc 1:25, 1P 3:5, 1P 5:8
1:1 1Tm 1:15, 1Tm 4:9, 2Tm 2:11, Tt 3:8, 1Tm 3:2-7, Ac 1:20, Ph 1:1, Tt 1:7, 1P 2:25, Ac 20:28, He 12:15, 1P 4:15, 1P 5:2, Pr 11:30, Lc 15:10, Rm 11:13, Ep 4:12, 1Th 5:14, Jc 5:19-20
Réciproques : Nb 4:3, Dt 18:6, 1Ch 15:16, Mt 26:10
1:2 Tt 1:6-9, 1Tm 3:10, Lc 1:6, Ph 2:15, 1Tm 4:3, 1Tm 5:9, He 3:14, Es 56:10, 1P 4:7, 1P 5:8, Rm 12:13, Tt 1:8, He 13:2, 1P 4:9, 2Tm 2:24
Réciproques : Lv 21:17, Lv 21:18, 2Ch 15:3, Esd 7:10, Ez 44:22, Mt 8:14, Lc 14:13, Jn 10:2, Ac 20:28, Rm 12:7, 1Co 9:5, Ph 1:1, Col 1:28, 1Th 5:6, 1Tm 3:11, 1Tm 3:12, 1Tm 3:15, Tt 1:7, Tt 2:2, He 13:4
1:3 1Tm 3:8, Lv 10:9, Es 5:11-12, Es 28:1, Es 28:7, Es 56:12, Ez 44:21, Mi 2:11, Mt 24:45-51, Lc 12:42-46, Lc 21:34-36, Ep 5:18, Tt 1:7, Tt 2:3, 2Tm 2:24-25, Tt 1:7, Pr 1:19, Pr 15:27, Es 56:11, Jud 1:11, 1Tm 3:8, 1S 8:3, Tt 1:7, Tt 1:11, 1P 5:2, 1Tm 6:11, Ec 7:8, 1Th 5:14, 2Tm 2:24, Ap 1:9, Tt 3:2, Jc 4:1, 1S 2:15-17, 2R 5:20-27, Jr 6:13, Jr 8:10, Mi 3:5, Mi 3:11, Ml 1:10, Mt 21:13, Jn 10:12-13, Jn 12:5-6, Ac 8:18-21, Ac 20:33, Rm 16:18, 2P 2:3, 2P 2:14, 2P 2:15, Ap 18:11-13
Réciproques : Ex 18:21, Lv 21:18, Jg 18:4, Ne 6:12, Es 23:17, Ez 22:12, Ez 44:15, Mt 26:15, 1Co 5:11, Ep 4:31, Ep 5:3, Ph 4:17, 1Th 2:5, 1Tm 5:23, 1Tm 6:5, He 13:5
1:4 1Tm 3:12, Gn 18:19, Js 24:15, Ps 101:2-8, Ac 10:2, Tt 1:6, Ph 4:8, Tt 2:2, Tt 2:7
Réciproques : Lv 21:9, Ez 44:22, Ml 2:15, Mc 10:45, Rm 12:8, Ep 5:21, 1Tm 3:8, 1Tm 3:11, He 13:4
1:5 1S 2:29-30, 1S 3:13, 1Tm 3:15, Ac 20:28, Ep 1:22, Ep 5:24, Ep 5:32
Réciproques : Gn 18:19, Lv 21:9, 1R 13:11, Ps 101:2, Ez 44:22, Ml 2:15, Mt 16:18, Rm 12:8, 1Co 7:34, 1Co 10:32, 1Co 11:22, 2Co 7:12, 1Tm 3:12, 1Tm 5:17, Tt 1:6, He 12:23, He 13:7
1:6 1Co 3:1, He 5:12-13, 1P 2:2, Dt 8:14, Dt 17:20, 2R 14:10, 2Ch 26:16, 2Ch 32:25, Pr 16:18-19, Pr 18:12, Pr 29:23, Es 2:12, 1Co 4:6-8, 1Co 8:1, 2Co 12:7, 1P 5:5, Es 14:12-14, Lc 10:18, 2P 2:4, Jud 1:6
Réciproques : Nb 4:3, Nb 4:35, Ez 28:2, Dn 5:23, Dn 11:12, Mt 4:9, Mt 13:52, 1Co 4:1, Ep 4:14, 1Tm 3:10, 1Tm 5:22, 1Tm 6:4, Ap 12:9
1:7 1Tm 5:24-25, 1S 2:24, Ac 6:3, Ac 10:22, Ac 22:12, 3Jn 1:12, 1Co 5:12, Col 4:5, 1Th 4:12, 1Tm 5:14, 1Co 10:32, 2Co 6:3, 2Co 8:21, 1Th 5:22, Tt 2:5, Tt 2:8, 1P 4:14-16, 1Tm 6:9, 2Tm 2:26
Réciproques : Lv 21:18, Jb 18:8, Ps 119:39, Mc 4:11, Ac 16:2, 2Co 6:8, Ph 4:8, 1Tm 5:10, Ap 12:9
1:8 Ac 6:3-6, Ph 1:1, 1Tm 3:4, Ps 5:9, Ps 12:2, Ps 50:19, Ps 52:2, Rm 3:13, Jc 3:10, 1Tm 3:3, Lv 10:9, Ez 44:21
Réciproques : Es 23:17, Es 56:11, Jn 10:12, Ep 5:32, Ph 4:8, 1Th 2:5, 1Tm 6:5, Tt 1:7, Tt 2:2, Tt 2:3, 1P 5:2, 2P 2:3
1:9 1Tm 1:5, 1Tm 1:19, 1Tm 3:16, 2Jn 1:9-10
Réciproques : Mt 13:11, Ac 24:16, 1Co 4:1, 1Co 14:2, Ep 3:4
1:10 1Tm 3:6, 1Tm 5:22, 1Jn 4:1, 1Tm 3:13, Ac 6:1-2, 1Tm 3:2, 1Co 1:8, Col 1:22, Tt 1:6-7
Réciproques : Ne 13:13, Ac 6:3, Rm 16:10, Ph 1:1, Ph 2:15
1:11 Lv 21:7, Lv 21:13-15, Ez 44:22, Lc 1:5-6, Tt 2:3, 1Tm 3:4, Ps 15:3, Ps 50:20, Ps 101:5, Pr 10:18, Pr 25:13, Jr 9:4, Mt 4:1, Jn 6:70, 2Tm 3:3, Tt 2:3, Ap 12:9-10, 1Tm 3:2, 1Th 5:6-8, 2Tm 4:5, Tt 3:2, 1P 5:8, 1Tm 1:12, 1Tm 6:2
Réciproques : Lv 19:16, Esd 10:18, Ml 2:15, Ga 5:22, Ep 4:31, Ph 4:8, Tt 2:2, Jc 4:11, 1P 2:1
1:12 1Tm 3:2, 1Tm 3:4, 1Tm 3:5
Réciproques : Gn 18:19, Ez 44:22, Ml 2:15, Ph 1:1, 1Tm 5:9, Tt 1:6, He 13:4
1:13 Mt 25:21, Lc 16:10-12, Lc 19:17, Mt 20:28, Rm 12:7-8, 1Co 16:15, He 6:10, 1P 4:10-11, Ac 21:35, Ac 6:5, Ac 6:8, Ac 6:15, Ac 7:1-53, Ph 1:14, 1Th 2:2, 2Tm 2:1
Réciproques : 2Co 3:12, 1Tm 3:10
1:14 1Tm 4:13, 1Co 11:34, 1Co 16:5-7, 2Co 1:15-17, 1Th 2:18, Phm 1:22, He 13:23, 2Jn 1:12, 3Jn 1:14
Réciproques : 1Jn 2:1, Ap 1:20
1:15 1Tm 3:2, Dt 31:23, 1R 2:2, 1R 2:4, 1Ch 22:13, 1Ch 28:9-21, Ac 1:2, Ep 2:21-22, 2Tm 2:20, He 3:2-6, 1P 2:5, 1Tm 3:5, 1Tm 4:10, 1Tm 6:16, Dt 5:26, Js 3:10, 1S 17:26, 1S 17:36, 2R 19:4, Ps 42:2, Ps 84:2, Jr 10:10, Jr 23:36, Dn 6:26, Os 1:10, Mt 16:16, Jn 6:69, Ac 14:15, Rm 9:26, 2Co 3:3, 2Co 6:16, 1Th 1:9, He 3:12, He 9:14, He 12:22, Ap 7:2, Jr 1:18, Mt 16:18-19, Mt 18:18, Rm 3:2, Ga 2:9, 1Tm 3:16, Jn 1:17, Jn 14:6, Jn 18:37, 2Co 6:7, Ga 3:1, Ep 4:21, Col 1:5
Réciproques : Gn 28:17, Ex 35:35, Ex 40:18, Nb 12:7, Nb 18:5, Pr 9:1, Ct 1:17, Ct 3:10, Es 56:5, Ez 44:24, Ez 48:15, Za 14:21, Mt 13:52, Lc 12:42, Ac 20:28, 1Co 1:2, 1Co 3:9, 1Co 10:32, 1Co 11:22, Ep 1:22, 1Tm 4:13, 1Tm 6:17, He 3:6, He 10:21
1:16 He 7:7, 1Tm 3:9, Mt 13:11, Rm 16:25, 1Co 2:7, Ep 1:9, Ep 3:3-9, Ep 6:19, Col 2:2, 2Th 2:7, Ap 17:5, Ap 17:7, Es 7:14, Es 9:6, Jr 23:5-6, Mi 5:2, Mt 1:23, Jn 1:1-2, Jn 1:14, Ac 20:28, Rm 8:3, Rm 9:5, 1Co 15:47, Ga 4:4, Ph 2:6-8, Col 1:16-18, He 1:3, He 2:9-13, 1Jn 1:2, Ap 1:17-18, 1Jn 3:5, Es 50:5-7, Mt 3:16, Jn 1:32-33, Jn 15:26, Jn 16:8-9, Ac 2:32-36, Rm 1:3-4, 1P 3:18, 1Jn 5:6-8, Ps 68:17-18, Mt 4:11, Mt 28:2, Mc 1:13, Mc 16:5, Lc 2:10-14, Lc 22:43, Lc 24:4, Jn 20:12, Ac 1:10-11, Ep 3:10, 1P 1:12, Lc 2:32, Ac 10:34, Ac 13:46-48, Rm 10:12, Rm 10:18, Ga 2:8, Ep 3:5-8, Col 1:27, Ac 14:27, Col 1:6, Col 1:23, Ap 7:9, Mc 16:19, Lc 24:51, Jn 6:62, Jn 13:3, Jn 16:28, Jn 17:5, Ac 1:1-9, Ac 1:19, Ep 4:8-10, He 1:3, He 8:1, He 12:2, 1P 3:22
Réciproques : Gn 22:14, Ex 37:9, Ps 45:6, Ps 47:5, Ct 1:17, Ct 3:10, Ct 5:15, Ct 8:1, Es 12:2, Es 32:2, Es 40:9, Es 44:6, Es 50:8, Es 64:4, Ag 2:9, Za 12:8, Mt 13:52, Mt 22:45, Mc 12:11, Mc 12:37, Lc 1:1, Lc 2:9, Lc 8:10, Lc 9:51, Lc 18:19, Lc 20:44, Jn 1:51, Jn 3:12, Jn 10:30, Jn 16:10, Jn 20:28, Ac 1:2, 1Co 4:1, 1Co 13:2, 1Co 14:2, 2Co 5:19, Ep 3:4, Ep 3:9, Ep 3:18, Ep 4:10, Ep 5:32, Ph 1:15, Col 1:28, Col 2:9, 1Tm 1:4, 1Tm 3:15, 1Tm 4:7, 2Tm 3:12, Tt 1:1, He 1:8, He 2:14, He 5:7, He 6:1, He 10:5, He 10:20, 2P 1:6, 2P 3:11, 1Jn 4:2, 1Jn 5:20, 2Jn 1:7

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Timothée 1
  • 1.1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, selon le commandement de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance, Chapitre 1.
    1 à 11 Le véritable but de la Loi. Pourquoi Paul a laissé Timothée à Ephèse. Salutation.
    Paul rappelle l'origine et l'autorité de son apostolat alors même qu'il s'adresse à un frère qui ne sera point tenté de révoquer en doute cette mission divine. (Actes 9.15 ; comparez Galates 1.1, note.)
    - Dans les épîtres pastorales il donne souvent à Dieu le beau et doux nom de Sauveur, (1Timothée 2.3 ; 4.10 ; 1.3 ; 3.4) parce qu'il voit en lui la cause première du salut. (Comparer : Jean 3.16) Quant à celui qui l'accomplit, Jésus-Christ, Paul l'appelle notre espérance, parce qu'il en est seul le fondement, ou plutôt l'objet. Il devait trouver dans toutes ces expressions une consolation dont son cœur avait besoin lorsque, parvenu aux derniers temps de sa vie, fatigué de sa course, de ses travaux, de ses souffrances, il ne pouvait que soupirer après la délivrance finale. C'est ainsi encore qu'il emploie dans le vœu qu'il adresse à Dieu pour son disciple (1Timothée 1.2) ce terme de miséricorde, qui ne paraît pas habituellement dans ses salutations apostoliques, mais qui trahit un sentiment toujours plus profond des misères humaines dont il avait tant souffert, et que ses derniers combats lui rendaient plus douloureuses encore. (Comparer 1Timothée 1.13-16)
  • 1.2 à Timothée, mon légitime enfant en la foi : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Ce titre si rempli de paternelle affection confirme la pensée que c'était bien l'apôtre qui avait amené Timothée à la foi (Voir l'introduction 1 ; comparez 1Corinthiens 4.17.) Il y a dans cette paternité spirituelle une profonde réalité.
    Voir Romains 1.7, note.
  • 1.4 et de ne point s'attacher à des fables et à des généalogies interminables, qui produisent des disputes plutôt qu'elles n'avancent la dispensation de Dieu, qui est dans la foi... L'apôtre n'a pas achevé cette longue phrase (1Timothée 1.3,4) que nous rendons telle qu'il l'a laissée. Il s'agit de bien saisir les pensées qui se pressent sous sa plume et qui souvent le détournent d'une construction rigoureusement grammaticale.
    - Il rappelle d'abord (1Timothée 1.3) à son disciple qu'il l'a exhorté à rester à Ephèse dans un but important qu'il va indiquer. (1Timothée 1.3,4) Cela eut lieu lorsqu'il partit d'Ephèse pour la Macédoine. Or, on cherche en vain dans la vie de Paul, selon le récit des Actes, le voyage ici mentionné. On cite Actes 20.1-4, mais plusieurs circonstances ne coïncident pas.
    D'autres ont imaginé un voyage, qui ne serait pas raconté par Luc, mais sans aplanir les difficultés. Il est donc très probable qu'il s'agit d'une époque postérieure qui doit se placer après la première captivité de l'apôtre. (Voir l'introduction 2.)
    - Le but de l'apôtre, en laissant Timothée à Ephèse, était qu'il recommandât à certaines personnes (bien connues de lui) de ne pas enseigner une autre doctrine (Grec : "enseigner autrement") que celle de Paul. C'est ce qu'il appelle ailleurs "prêcher un autre Evangile." (Galates 1.6 ; comparez 2Corinthiens 11.4) Ces fausses doctrines, il les désigne comme des fables et des généalogies interminables. Timothée savait certainement ce qu'il devait entendre par là.
    Aujourd'hui, les exégètes proposent les explications les plus diverses de ces termes.
    Les uns pensent qu'il s'agit des traditions fabuleuses par lesquelles les Juifs prétendaient expliquer l'Ancien Testament et qui ont formé peu à peu la science talmudique, aussi bien que des recherches généalogiques sur les ancêtres du Messie.
    Les autres appliquent ces mots aux vaines spéculations sur les ordres divers des anges, dont on trouve déjà des traces dans de précédentes épîtres. (Ephésiens 1.21 ; Colossiens 1.16 ; 2.10-15)
    D'autres encore veulent retrouver ici les premiers germes des notions gnostiques sur des émanations successives d'êtres spirituels, toutes les perfections de Dieu s'engendrant les unes les autres dans une succession infinie, interminable.
    - Quel que fût le sens précis de ces erreurs, il est certain que l'imagination des fidèles n'ayant pour guide ni la raison ni la révélation, ne pouvait produire que des disputes, et non la dispensation de Dieu, qui est dans la foi. Le texte reçu lit ici l'édification de Dieu. Dans ce sens, l'apôtre voudrait parler d'une édification selon Dieu, opérée par lui, dont la foi est le vrai élément, et qu'il opposerait aux vaines spéculations. Mais au lieu de ce mot édification, la plupart des manuscrits portent l'expression que nous rendons par la dispensation, ou l'économie ou l'administration et qui désigne tout ce que Dieu a fait pour le salut des hommes. (Comparer Ephésiens 1.10 ; 3.2-9 ; ou encore 1Corinthiens 9.17)
    L'apôtre veut dire que cette dispensation de Dieu dans l'Evangile de sa grâce doit être reçue par la foi et n'est pas favorisée, avancée au milieu des hommes pour les faux systèmes qu'il combat, mais tout au contraire. Ou bien, s'il prend ce mot dans le sens de 1Corinthiens 9.17, (Comparer 1Timothée 4.1) c'est-à-dire comme signifiant l'administration du ministère évangélique, il entend que ceux qui sont revêtus par Dieu de cette charge doivent s'en acquitter dans la foi et non dans l'esprit de ces systèmes humains.
  • 1.5 Or le but de la recommandation, c'est une charité qui procède d'un cœur pur et d'une bonne conscience et d'une foi sincère ; Ou de l'avertissement, de l'exhortation, de la prédication. (Comparer 1Timothée 1.18 ; 4.11 ; 5.7 ; 6.13)
    L'apôtre reprend la pensée de 1Timothée 1.3, où se trouve le même mot, pour indiquer ce que Timothée devait faire à Ephèse.
    La charité, qui est l'accomplissement de la loi, (Romains 13.10) est le but suprême de la rédemption, par conséquent aussi de toute proclamation de la vérité. Cet amour de Dieu et des hommes n'est compatible qu'avec un cœur pur de tout mauvais motif, de tout égoïsme, et avec une conscience qui a la paix de Dieu.
    L'homme ne peut aimer qu'un Dieu réconcilié, qui a pardonné ; et tout péché nouveau, dont on n'aurait pas obtenu le pardon, trouble la bonne conscience. Mais la principale source de cet amour, c'est la foi, une foi sincère (Grec : "sans hypocrisie") qui ne se contente pas des apparences sans la réalité. C'est cette foi qui produit aussi la bonne conscience. (Voy. 1Timothée 1.19 ; 3.9 ; 2Timothée 1.3 ; 2)
  • 1.6 dont quelques-uns s'étant détournés, se sont égarés dans de vains raisonnements ; Ou "vains discours ;" par où l'on peut entendre les vaines questions dont l'apôtre a parlé à 1Timothée 1.4.
    - Ils se sont détournés, non seulement de la "foi sincère," (1Timothée 1.5) mais de tout ce qui constitue un vrai caractère chrétien, tel que Paul vient de le dépeindre.
  • 1.7 prétendant être docteurs de la loi, et ne sachant ni ce qu'ils disent ni ce qu'ils affirment. Ce titre pompeux de docteur de la loi était sans doute celui que s'attribuaient les faux docteurs ; ce qui montre qu'ils étaient des chrétiens judaïsants.
    Plusieurs autres passages de nos épîtres confirment cette opinion. Et cependant ils n'entendaient ni la loi, ni les question (1Timothée 1.4,6) sur lesquelles ils parlaient avec tant d'assurance, et dont ils prétendaient trouver la solution dans l'Ancien Testament. S'ils avaient mieux compris la loi, ils auraient aussi mieux compris l'Evangile. (1Timothée 1.8)
  • 1.8 Or, nous savons que la loi est bonne, pourvu qu'on en use légitimement, Par cette antithèse dans les mots : "la loi est bonne si quelqu'un en use légitimement," l'apôtre veut dire que la loi atteint son but quand l'homme pénètre jusqu'à son essence même, et la saisit dans sa profonde spiritualité, quand il en éprouve la sainte influence, quand il est amené par elle à la connaissance de son péché et de sa corruption. (Romains 7.7,10,14, notes.)
    Le Sauveur faisait appel à cet usage de la loi quand il y renvoyait ses auditeurs et leur disait qu'ils auraient la vie s'ils pouvaient l'accomplir. (Luc 10.28 ; 18.20 et suivants ; comparez Romains 10.5, note.)
    Mais la loi cessait d'être bonne quand elle devait servir à de vaines spéculations, et surtout lorsque, interprétée dans un sens extérieur et matériel, à la manière des pharisiens, elle ne servait plus qu'à nourrir l'illusion d'une orgueilleuse propre justice. (Voir Matthieu 19.20)
  • 1.10 les fornicateurs, les abominables, les voleurs d'hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, Pour comprendre ce passage sur la destination de la loi, il faut se rappeler l'enseignement apostolique touchant la justification.
    Celui que l'apôtre nomme le juste, (1Timothée 1.9) n'est jamais l'homme qui est parvenu à un certain degré de justice propre par l'observation de la loi, (Romains 3.20, note) mais le croyant qui est justifié devant Dieu par la foi. (Romains 1.17, note ; Romains 3.24, note.)
    Cette justification, fruit de sa réconciliation avec Dieu, rend le chrétien capable d'aimer la loi de Dieu, parce qu'il aime Dieu ; or, "l'amour est l'accomplissement de la loi." (Romains 13.10)
    L'Esprit de Dieu, répandu dans ce cœur régénéré, y devient une loi vivante ; la loi écrite, avec ses prescriptions et ses condamnations, ne le régit plus, si ce n'est pour exercer toujours plus complètement en lui son ministère de mort, (Romains 7.10, note) et pour le rejeter plus complètement dans la foi. Le but de la loi est atteint quand elle s'est rendue superflue par son action même. (Romains 6.14, note ; Galates 5.18)
    Mais il n'en est pas ainsi pour l'homme inconverti, à qui la loi n'a point encore fait sentir son péché ; la loi est là spécialement pour lui. Et l'apôtre choisit à dessein les termes les plus forts, cite les transgressions les plus grossières, afin de faire sentir d'autant plus vivement l'erreur des faux docteurs qui se glorifiaient de la loi, tout en en méconnaissant la spiritualité, et qui la considéraient comme supérieure à l'Evangile de la grâce, par lequel seul pourtant l'homme parvient à accomplir réellement la volonté de Dieu.
    En même temps, Paul laisse entrevoir (comme Romains 2.17, suivants) que ceux qui, dans leur aveuglement et leur orgueil, se glorifient de la loi, sont les premiers violateurs de la loi.
    - On peut remarquer que, dans ce triste catalogue des transgresseurs de la loi, l'apôtre nomme d'abord (en six termes divers) ceux qui pèchent contre Dieu et les choses saintes, puis ceux qui violent leurs obligations à l'égard du prochain. Dans cette dernière énumération, il suit à peu près l'ordre de la seconde table du décalogue.
    - Sur ce mot voleurs d'hommes, comparez Exode 21.16, où il s'agit d'hommes qu'on dérobait pour les vendre comme esclaves. Ce crime n'a pas encore disparu de la terre.
    On n'attendait pas ici ce mot de saine doctrine, mais plutôt quelque expression se rapportant à la morale et à la pratique du bien. Mais, pour les écrivains sacrés, la doctrine, ou la vérité, est inséparable de la sainteté, et l'erreur intimement unie au péché.
    Ainsi le terme même de saine doctrine, qui revient souvent dans les épîtres pastorales, (1Timothée 6.3 ; 2Timothée 1.13 ; 4.3 ; 1.9-13 ; 2.1,2) suppose qu'il peut y avoir une doctrine moralement malsaine, nuisible à la santé de l'âme. (1Timothée 6.4 ; 2Timothée 2.16,17)
    C'est aussi pour cela qu'on trouve si souvent dans ces lettres l'idée que la foi ne saurait exister sans la bonne conscience. (1Timothée 1.5, note.)
  • 1.11 selon l'Evangile de la gloire du Dieu bienheureux, qui m'a été confié. Ces mots : selon l'Evangile, ne se rapportent pas seulement à ce qui précède immédiatement, comme s'ils devaient caractériser "la sainte doctrine," mais à toute la pensée exprimée aux 1Timothée 1.8-11 sur la vraie destination de la loi. L'Evangile confirme cette destination en mettant la loi à sa vraie place, en montrant que l'homme, humilié, condamné par cette loi, ne peut ensuite être sauvé que par la grâce.
    - C'est pour cela même que cet Evangile est si glorieux aux yeux de l'apôtre : l'Evangile de la gloire du Dieu bienheureux. Il proclame la gloire, la miséricorde, l'amour de ce Dieu souverainement heureux, qui veut, par l'Evangile, faire part de ce bonheur suprême à de pauvres et misérables créatures.
  • 1.12 Je rends grâces à Celui qui m'a fortifié, Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu'il m'a estimé fidèle, en m'établissant dans le ministère, 12 à 17 L'efficacité de la grâce prouvée par l'expérience de Paul.
    Grec : "pour le service."
    - La mention de l'Evangile qui lui a été confié (1Timothée 1.11) conduit Paul à proclamer la parfaite gratuité de ce don, qu'il oppose aux mérites acquis au moyen de la loi. (1Timothée 1.8 et suivants) Or, la manière la plus frappante d'exprimer cette vérité, c'est assurément de la montrer réalisée dans un fait, dans sa propre histoire qu'il rappelle ici., (1Timothée 1.12-17) pour en conclure la grande affirmation de 1Timothée 1.15.
    Ainsi s'explique et se justifie cette apparente digression qui rentre parfaitement dans l'ensemble de la pensée de l'apôtre.
    - Par cette action de grâces, Paul attribue à Jésus-Christ son Seigneur, toute la force qu'il a mise ensuite au service de son Maître. S'il mentionne sa propre fidélité, c'est assurément pour la faire remonter à la même source, comme le prouve abondamment la profonde humilité, la douloureuse repentance avec laquelle il va parler de lui-même.
  • 1.13 moi qui étais auparavant un blasphémateur et un persécuteur et un homme violent ; mais j'ai obtenu miséricorde parce que j'ai agi par ignorance, dans l'incrédulité ; Blasphémateur envers Dieu et l'Evangile de sa grâce ; persécuteur à l'égard des enfants de Dieu ; violent dans son caractère charnel et orgueilleux. Paul nomme ses péchés par le nom qui leur est propre, sans aucun ménagement. Plus il s'humilie, plus il exalte la grâce gratuite qui l'a sauvé. (1Timothée 1.14)
    Grec : "Parce que, ignorant, je l'ai fait par incrédulité." Si l'ignorance atténue son péché, l'incrédulité l'aggrave. Paul ne veut donc pas s'excuser par ces mots, mais au contraire, il veut décrire plus vivement encore sa profonde misère. (1Timothée 1.15)
    L'ignorance comporte la possibilité du salut. (Luc 23.34, note.) Le salut ne devient impossible que lorsque l'homme reconnaissant la Parole et l'œuvre de Dieu comme étant de Dieu, les blasphème et les foule aux pieds. C'est là la péché contre le Saint-Esprit. (Matthieu 12.31,32)
  • 1.14 mais la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Plus sa culpabilité était grande, plus il a fallu que la grâce surabondât en lui pour y produire la foi au lieu de l'incrédulité, (1Timothée 1.13) et l'amour au lieu de la haine et de la violence du persécuteur. Toute cela, il ne se lasse pas de le répéter, il l'a trouvé en Jésus-Christ.
  • 1.15 Cette parole est certaine, et digne de toute acceptation, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Grec : "Cette parole est fidèle," ou littéralement "fidèle est cette parole," belle expression propre à nos épîtres pastorales. (1Timothée 3.1 ; 4.9 ; 2Timothée 2.11 ; 3.8)
    Et parce que cette parole est fidèle, elle est digne d'être acceptée, reçue par tous à cœur ouvert, avec la plus vive reconnaissance.
    Ils ignorent absolument la nature de la repentance ceux qui trouvent exagérée cette expression de l'humilité de l'apôtre. Si chaque chrétien a plus ou moins le sentiment qu'à tout prendre il est le plus misérable de tous les pécheurs, et doit "estimer les autres plus excellents que lui-même," combien plus Paul, avec le terrible souvenir qu'il vient d'exprimer, d'avoir haï, persécuté son Sauveur, et blasphémé contre Dieu ! (Comparer Ephésiens 3.8, note.)
    - Quant à la grande et magnifique vérité dans ce verset, elle ne fait que redire, dans un style qui rappelle celui de saint Jean, la parole du Sauveur lui-même. (Matthieu 18.11 ; Luc 19.10)
  • 1.16 Mais à cause de ceci j'ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiront en lui pour la vie éternelle. La miséricorde qui a été faite à l'apôtre, avait pour but de l'établir comme un exemple qui pût servir éternellement à la consolation et à l'encouragement des pécheurs les plus disposés à désespérer.
    En s'exprimant ainsi, l'apôtre montre encore une profonde humilité, puisqu'il donne à entendre que le but de cette divine miséricorde n'était pas son salut, à lui, mais le salut des autres.
    Et en même temps qu'aurait-il pu dire de plus persuasif, de plus émouvant pour prouver les richesses de la grâce de Dieu, manifestées dans l'Evangile ?
    "Un exemple nous fera mieux sentir ce qu'il a voulu exprimer. Représentez-vous une cité populeuse dont tous les habitants se sont rendus criminels envers leur prince, les uns plus, les autres moins. Parmi eux, il en est un qui est, plus que tous, coupable et digne de condamnation. On annonce à tous que le roi fait grâce ; nul ne le croit entièrement jusqu'à ce qu'ils voient que celui-là aussi a obtenu son pardon, qui est le plus criminel de tous ; mais après ce fait, il n'y a plus de doute. Ainsi, dit Paul, Dieu, voulant prouver à tous les hommes qu'il fait grâce, choisit le plus coupable de tous, exerce envers lui sa pleine miséricorde : qui pourra douter désormais ?" Chrysostome.
  • 1.17 Or, au Roi des siècles, incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire, aux siècles des siècles. Amen ! Ce chant de louange, auquel l'apôtre donne essor en finissant, a le même motif et le même sens que celui de Romains 11.32 et suivants
    C'est un regard sur le merveilleux décret de Dieu, de sauver le pécheur par sa pure et libre grâce, qui arrache à l'âme de Paul ces hymnes d'adoration. Ici, il donne à Dieu des attributs qui tous ont un rapport profond avec cette œuvre de sa grâce : il le nomme Roi des siècles, ou "des éternités," parce qu'avant tous les âges il a tout préparé dans le conseil de sa miséricorde pour se glorifier, par le salut des pécheurs, jusque dans l'éternité ; incorruptible (non immortel, selon nos versions), parce que les desseins de son amour sont invariables, et que ses promesses ne trompent jamais ; invisible, parce que, "habitant une lumière inaccessible de gloire," (1Timothée 6.16) ses voies sont insondables ; (Romains 11.33) seul Dieu (le texte reçu lit seul sage, contre les meilleures autorités), parce que nul ne peut s'opposer à sa volonté, et qu'il restera le souverain bien de ses enfants, tout en tous.
    L'apôtre se montre jaloux de donner à Dieu seul toute la gloire, et il redouterait de s'en attribuer la moindre partie.
    - Après avoir exposé ainsi les trésors de l'Evangile, il presse son disciple de combattre pour cette vérité divine, en lui mettant sous les yeux l'exemple de ceux qui se perdent en la falsifiant.
  • 1.18 La recommandation que je t'adresse, Timothée, mon enfant, c'est que, conformément aux prophéties qui ont été faites autrefois de toi, tu combattes par elles le bon combat, Il paraît qu'il y avait eu, dans les Eglises d'Asie, des chrétiens doués du don de prophétie, qui avaient annoncé par le SaintEsprit que Timothée deviendrait un serviteur de Dieu distingué. C'est là ce que rappelle l'apôtre, ici et ailleurs. (1Timothée 4.14 ; 6.12)
    Grec : "Que tu fasses en (ou : par) elles la bonne guerre," dans ces prophéties ; ce qui peut vouloir dire : que tu combattes de manière à accomplir ce qu'elles annonçaient ; ou bien : que tu combattes avec le courage qu'elles t'inspireront.
    - C'est par cette recommandation que l'apôtre revient à sa pensée de 1Timothée 1.3. (Comparer 1Timothée 1.5, note.)
  • 1.19 conservant la foi, et une bonne conscience, laquelle quelques-uns ayant rejetée, ils ont fait naufrage quant à la foi, La foi et la bonne conscience sont unies comme la cause et l'effet ; mais il y a toujours action et réaction de l'une sur l'autre.
    La foi est le gouvernail du vaisseau, la bonne conscience en est l'ancre ; l'une ou l'autre manquant au jour de la tempête, il y a danger terrible de faire naufrage.
    Il est de la plus haute importance, pour les chrétiens de tous les temps, de ne jamais considérer une doctrine indépendamment de la disposition morale qui l'a produite, ou qu'elle peut engendrer. (Comparer 1Timothée 1.5, note.)
  • 1.20 du nombre desquels sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer. Grec : "Afin qu'ils soient châtiés pour ne plus blasphémer." (Voir sur Alexandre 2Timothée 4.14 ; et sur Hyménée 2Timothée 2.17)
    Livrer à Satan est une expression déjà employée par l'apôtre Paul (1Corinthiens 5.5, note) et qui signifie excommunier, bannir du corps de l'Eglise. Il applique cette mesure de rigueur, soit afin que ces faux docteurs ne répandent pas leur poison parmi les fidèles, soit dans l'espoir de les ramener, en réveillant en eux le sentiment de leur chute.
    Dans l'un et l'autre cas, c'était mettre un terme à leur action nuisible sur l'Eglise. Cette action, l'apôtre la désigne comme blasphématoire, soit que ces hommes parlassent mal de la sine doctrine, soit que leurs principes continssent véritablement des blasphèmes contre Dieu.
  • 1 Timothée 2

  • 2.1 J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes ; Chapitre 2.
    1 à 8 L'intercession pour tous les hommes.
    Paul ne voulait pas seulement donner des conseils à Timothée sur son attitude à l'égard des fausses doctrines ; il avait diverses recommandations à lui faire concernant la vie intérieure de l'Eglise elle-même.
    Il passe à ce sujet par un donc qui n'introduit pas précisément une conclusion logique de ce qui précède, mais qui rattache le nouveau sujet qu'il aborde à ce qu'il a dit (1Timothée 1.3 suivants) de la raison pour laquelle il a laissé son disciple à Ephèse.
    Il commence par des instructions relatives aux assemblées.
    Les prières doivent y tenir la principale place. Ce sont elles que l'apôtre recommande en premier lieu.
    - Il désigne ces prières à faire par des noms divers qui répondent à tous les besoins, selon les circonstances. (Comparer Philippiens 4.6) Aux prières ordinaires, aux supplications qui sont des demandes positives et plus instantes auprès de Dieu dans les temps mauvais, l'apôtre veut qu'on ajoute des intercessions, non seulement pour des frères en la foi, mais pour tous les hommes.
    Les chrétiens doivent être animés de cette charité qui ne connaît pas de limites, de cette sympathie pour tous les maux, à qui rien d'humain ne reste étranger. Et si une Eglise plaide ainsi devant Dieu la cause de tous, lui demandant le salut de tous, (1Timothée 2.4) elle doit aussi, sensible aux bénédictions que d'autres reçoivent, adresser à Dieu au nom de tous des actions de grâces.
    "Il veut unir tous les hommes, non seulement par la prière, mais par des actions de grâces. Celui, en effet, qui peut bénir Dieu de tout le bien qui arrive au prochain, doit l'aimer et l'envisager comme un ami." Chrysostome.
    On comprendra mieux l'importance de ces préceptes, si l'on se représente l'état du monde d'alors. La connaissance d'un seul Dieu, qui aime tous les hommes, qui les appelle tous au salut (1Timothée 2.3 et 1Timothée 2.5) ; le sentiment d'une misère commune qui ne pouvait trouver de remède que dans la grâce d'un Sauveur mort pour les péchés du monde entier : (1Jean 2.2) c'étaient là des vérités parfaitement ignorées, en dehors du christianisme.
    Même les Juifs, dans leur étroit particularisme, n'avaient pas su les trouver dans les Ecritures de l'Ancien Testament, où elles sont pourtant clairement énoncées ; et les faux docteurs judaïsants, qui cherchaient à propager leurs erreurs dans les Eglises d'Asie, ne pouvaient qu'obscurcir encore ces grandes et précieuses vérités. L'Eglise devait les mettre en évidence, et cela par des actes solennels de son culte, par ses prières, plus impressives que tous les enseignements.
    Mais qui ne voit combien ces recommandations sont nécessaires pour tous les temps, en présence de l'égoïsme du cœur humain, si porté à les oublier ? Elles sont inspirées par un esprit missionnaire qui se manifestera avec puissance dans toutes les Eglises où elles seront fidèlement mises en pratique.
  • 2.2 pour les rois, et pour tous ceux qui sont en dignité : afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. On ne saurait prier "pour tous les hommes" sans le faire spécialement pour ceux qui les gouvernent, et desquels dépend dans une si grande mesure le bonheur ou le malheur de tous.
    L'ordre extérieur, maintenu par les autorités, est un bienfait de Dieu ; c'est le seul moyen de mener une vie paisible et tranquille et le chrétien doit apprécier hautement ce bien. Il doit prier pour ceux qui le dispensent, alors même qu'ils ne lui paraîtraient que fort peu dignes de son intérêt, ce qui était bien le cas des autorités païennes du temps de l'apôtre. Au reste, il est évident que le premier objet de ces prières pour les rois et ceux qui sont en dignité, doit être leur conversion à Dieu (1Timothée 2.4)
  • 2.4 qui veut que tous les hommes soient sauvés, et parviennent à la connaissance de la vérité. Ces prières pour tous sont une chose bonne et agréable à Dieu.
    Cette pensée est pour le chrétien le motif suprême de toutes ses actions. Mais l'apôtre ajoute à cette considération la raison pour laquelle cela est agréable à Dieu : c'est que, dans sa miséricorde infinie, il veut le salut de tous les hommes, et qu'ainsi il daigne associer à son amour et à son œuvre ceux que déjà il a sauvés. (Dieu notre Sauveur, 1Timothée 1.1, note.)
    - Cet enseignement si clair et si beau que Dieu veut le salut de tous les hommes, il faut se garder de lui faire violence pour l'accommoder à l'esprit d'aucun système. (Comparer 2.11)
    Dire avec nos réformateurs que Paul a en vue ici tous les peuples, toute les classes (parce qu'il vient de parler des rois), et non les individus, c'est se mettre en opposition avec la recommandation renfermée à 1Timothée 2.1 et briser l'unité de la pensée apostolique.
    Distinguer un conseil universel de Dieu, qui se manifeste par l'appel adressé à tous au moyen de l'Evangile, et un conseil particulier, qui nous reste caché, c'est une pure contradiction, qui ôte à ces paroles toute leur vérité et leur sincérité.
    Mais puisque, d'une autre côté, il est bien évident que les hommes ne parviennent pas tous à la connaissance de la vérité, ces paroles nous obligent à reconnaître que la condamnation des impies, comme toute opposition à la volonté de Dieu, comme la première chute de l'homme, renferme pour nous un mystère impénétrable.
    Mais au-dessus de ce mystère plane une double vérité, qui ressort clairement de la pensée de notre passage, c'est que, d'une part, ceux qui se perdent ne pourront attribuer leur ruine qu'à eux-mêmes, et non à Dieu ; et que, d'autre part, le salut des élus de Dieu sera reconnu comme l'œuvre de sa libre grâce. De toutes manières, à Dieu sera la gloire, et à l'homme pécheur la confusion.
  • 2.5 Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes Jésus-Christ, homme, Dieu unique, Dieu de tous également. (Romains 3.29,30) Cette pensée doit motiver la précédente, comme l'indique le car.
    Médiateur pour tous. Comment il l'a été, l'apôtre l'enseigne ici même. (1Timothée 2.6 ; comparez Hébreux 9.14,15) Etablir entre Dieu et les homes d'autres médiateurs, soit sur la terre, soit dans le ciel, c'est donner un démenti à cette parole, et renier en partie JésusChrist et son œuvre.
    Ce mot de Médiateur ne se trouve, sous la plume de Paul, qu'ici et Galates 3.19,20. Mais l'épître aux Hébreux l'emploie plusieurs fois. (Hébreux 8.6 ; 9.15 ; 12.24)
    L'apôtre accentue particulièrement l'humanité de Jésus-Christ, parce qu'il ne pouvait être médiateur qu'en étant homme. Il fallait qu'il appartint à la fois aux deux parties qu'il devait réconcilier dans sa personne. (Hébreux 2.14 ; 4.15) Par son humanité, il est le second Adam, la souche d'une humanité nouvelle, "le Fils de l'homme." (Matthieu 8.20, note.)
    Ainsi encore l'apôtre confirme l'idée d'un salut pour tous, accompli en Jésus-Christ.
  • 2.6 qui s'est donné lui-même en rançon pour tous ; c'est le témoignage rendu en son propre temps ; Matthieu 20.28. La rançon était le prix que l'on payait pour racheter les esclaves ou les prisonniers de guerre. Celle que Christ a payée, c'est sa propre vie. ( 2.14 ; 1Pierre 1.18,19, etc.)
    - Encore ici l'apôtre répète que la rançon payée par Christ, selon l'intention de Dieu (1Timothée 2.4) est suffisante pour tous.
    Grec : "Témoignage (réservé) à ses propres temps" Le rachat de l'humanité, par la rançon de Jésus-Christ, ne pouvait être témoigné, prêché qu'en son temps, c'est-à-dire après qu'il eut été accompli selon le plan de Dieu. (1Timothée 6.15 ; 1.3 ; Galates 6.9 ; Actes 17.26 ; Ephésiens 3.5)
  • 2.7 pour lequel j'ai été établi prédicateur et apôtre (je dis la vérité, je ne mens point ), docteur des païens dans la foi et dans la vérité. Le texte reçu ajoute à ces mots : je dis la vérité, ceux-ci : en Christ, empruntés à Romains 9.1.
    - Cette affirmation solennelle de son apostolat n'était pas nécessaire pour Timothée, mais bien pour les adversaires.
    Pour les instruire dans la foi et dans la vérité. D'autres pensent que ces mots caractérisent la fidélité et la véracité avec laquelle Paul s'acquitte de son apostolat. Cette interprétation n'est pas admissible. Il s'agit de la foi comme élément subjectif de la vie chrétienne et de la vérité révélée, qui en est l'élément objectif. Paul en appelle à sa vocation comme prédicateur, apôtre et docteur (termes accumulés à dessein) des païens, pour prouver l'universalité du salut offert par l'Evangile, (1Timothée 2.3) de même qu'il en appelait naguère (1Timothée 1.12-16) à sa conversion pour établir la gratuité de la miséricorde de Dieu envers les plus grands pécheurs.
    Ce genre d'argumentation a beaucoup de force ; car dans toute l'histoire de son règne, c'est par des faits que Dieu manifeste ses desseins et sa volonté.
  • 2.8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère et sans contestation. Les hommes seuls, par opposition aux femmes, (1Timothée 2.9) selon la signification du mot grec. Il s'agit ici des assemblées publiques. (1Timothée 2.12)
    - Par ces mots l'apôtre revient à sa recommandation de 1Timothée 2.1.
    Dans toutes les assemblées, et partout où ils se trouvent, puisque Dieu est partout présent pour les entendre.
    - Ces paroles prouvent aussi que dans l'Eglise apostolique tous les hommes, tous ceux qui avaient le don de la prière, étaient admis à offrir à Dieu les requêtes de l'assemblée. On ne connaissait point encore l'office exclusif du prêtre ou du pasteur.
    Elever les mains en priant, comme pour recevoir de Dieu ce qu'on lui demande, était un usage israélite. (Psaumes 28.2 ; 44.21 ; Psaumes 141.2)
    Ces paroles semblent indiquer que les premiers chrétiens avaient la même coutume. Mais, ce qui est plus important, ces mains doivent être pures (Grec : "saintes") et le cœur libre de passions. La prière est parfaitement incompatible avec les mauvais sentiments du cœur, et avec les divisions au sein d'un troupeau.
    "C'est la charité qui écoute la prière, c'est elle qui la doit former." Quesnel.
  • 2.9 Que de même aussi les femmes, dans un vêtement décent, avec pudeur et modestie, se parent non de tresses et d'or ou de perles ou d'habits somptueux ; 9 à 15 Tenue des femmes dans l'Eglise.
  • 2.10 mais de bonnes œuvres comme il est séant à des femmes qui font profession de servir Dieu. Selon les mœurs orientales, c'était déjà une grande liberté pour les femmes que de paraître dans des assemblées publiques.
    Les apôtres avaient donc raison de désirer qu'elles évitassent dans leur mise tout ce qui aurait pu prêter à la calomnie de la part des adversaires de la foi, (1Pierre 3.3-5) et qu'en général leur vie fût ornée, non des objets de luxe, aliments de la vanité, mais de bonnes œuvres, servant à l'édification.
    Il serait peu conforme à l'Evangile, qui est la loi de la liberté, de vouloir astreindre les femmes chrétiennes à observer à la lettre ces préceptes qui peuvent varier selon les temps, les mœurs et les positions ; mais très certainement l'esprit de ces recommandations est universellement violé en nos temps Il est tout simplement scandaleux de voir une femme faisant profession de piété, qui cherche à attirer sur elle les regards par son luxe et qui se montre esclave de la mode.
  • 2.12 car je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur son mari, mais elle doit être dans le silence. Voir 1Corinthiens 14.34, note.
  • 2.13 Car Adam fut formé le premier, Eve ensuite. L'apôtre montre la destination de la femme dans ce que la Genèse (Genèse 2) nous raconte de sa création. Comme aide et compagne de l'homme, elle devait, dès l'origine et selon l'intention du Créateur, être dans la dépendance de son mari. Le même argument se retrouve ailleurs sous la plume de Paul. (1Corinthiens 11.8)
  • 2.14 Et ce ne fut pas Adam qui fut séduit ; mais ce fut la femme qui, séduite, tomba dans la transgression. Dans l'histoire de la chute, (Genèse 3) plus encore que dans celle de la Création apparaît cette nature de la femme, plus faible, plus mobile, plus facilement ébranlée, qui justifie sa dépendance. (Comparer 2Corinthiens 11.3)
  • 2.15 Mais elle sera sauvée par l'enfantement, si elle persévère dans la foi et dans la charité et dans la sainteté, avec modestie. L'apôtre ne permet pas à la femme d'enseigner dans l'Eglise, ni d'y déployer aucune activité publique. (1Timothée 2.11,12)
    En revanche, il lui assigne sa vraie place, soit dans le cercle de la famille, soit dans la vie chrétienne.
    Etre mère, élever ses enfants pour le ciel, leur donner l'exemple de la foi, de la charité, de la sainteté, de la modestie, voilà sa destination. Par là, elle est affranchie de la malédiction prononcée sur elle après la chute ; (Genèse 3.1) ses douleurs, ses humiliations, ses renoncements deviennent pour elle des bénédictions, et elle sera sauvée quoiqu'elle soit le premier auteur du péché. (1Timothée 2.14)
    Telle est l'explication la plus habituelle de cette parole obscure : "La femme sera sauvée par l'enfantement."
    D'autres commentateurs pensent qu'il s'agit ici spécialement d'Eve. (1Timothée 2.13,14) dont la postérité écrasera la tête du serpent. (Genèse 3.15)
    "La femme produira le salut pour l'homme, tout en le recueillant pour ellemême par l'enfantement de la semence qui lui fut promise." Monod.
    Ce qu'il dit d'Eve, le type de la femme, l'apôtre l'étend à tout son sexe. Cette transition est marquée dans l'original par le passage subit du singulier au pluriel : "Elle (la femme) sera sauvée par l'enfantement, pourvu qu'elles (les femmes) persévèrent dans la foi."
    - Quoi qu'il en soit, il est évident que l'apôtre ne voit pas la cause du salut de la femme dans sa vocation de mère, puisqu'il lui montre, comme à tout pécheur, le chemin du salut dans la foi, la charité, la sainteté et qu'il lui demande de persévérer dans ces vertus en y joignant la modestie.
    Il a recommandé celle-ci à propos du vêtement ; (1Timothée 2.9) il la mentionne de nouveau, parce qu'elle doit imprimer son caractère à tout l'être moral de la femme, à sa piété, à son activité chrétienne.
  • 1 Timothée 3

  • 3.1 Cette parole est certaine : Si quelqu'un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Chapitre 3.
    1 à 7 Ce que doivent être les anciens ou évêques.
    Grec : "Fidèle" (voir 1Timothée 1.15, note.)
    Grec : "Si quelqu'un aspire à un épiscopat," c'est-à-dire, littéralement, à une surveillance dans l'Eglise. Le mot d'évêque (1Timothée 3.2) signifie surveillant.
    D'après Actes 20.17,28 ; 1.5,7, il est de toute évidence que les titres d'évêque et d'ancien désignaient les mêmes personnes et la même charge ; (voir Actes 20.17, note) et, d'après Philippiens 1.1 ; 1Timothée 4.14, il n'est pas moins évident qu'il y avait dans chaque Eglise plusieurs de ces évêques ou anciens ou Presbytère (de presbyteros, ancien).
    C'est seulement après le siècle apostolique que l'on voit apparaître une différence entre ces deux charges et une supériorité de l'évêque sur les anciens. Les instructions de l'apôtre consignées ici pour l'évêque s'adressaient donc à tout membre du corps des anciens.
    Plus la charge était excellente (Grec : "belle ou bonne"), élevée et sainte, plus il était nécessaire d'en écarter tous ceux qui y auraient prétendu par des mauvais motifs, et d'insister sur les qualités requises des vrais serviteurs de l'Eglise.
  • 3.2 Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme, sobre, prudent, convenable, hospitalier, propre à enseigner ; Cette prescription paraît dirigée contre la polygamie, admise par les païens, et dont il y avait encore alors des exemples parmi les Juifs. Elle condamne également le divorce, suivi d'un second mariage du vivant de la première femme, et plus généralement toutes relations illégitimes avec des personnes d'un autre sexe. (1Corinthiens 9.5, note.)
    - Plusieurs commentateurs modernes se refusent à voir dans cette parole l'interdiction de la polygamie ou des relations illicites, parce qu'une telle interdiction serait trop évidente pour n'être pas superflue. Ils pensent que Paul exige de l'évêque qu'il n'ait pas contracté un second mariage après la mort de sa première femme.
    Mais dans notre épître même, (1Timothée 5.14) l'apôtre exhorte les jeunes veuves à se remarier. Il ne voit donc rien de blâmable dans une seconde union. La recommandation qu'il fait au sujet de l'évêque (ici et 1.6), des diacres (1Timothée 3.12) et des veuves (1Timothée 5.9) paraîtra moins superflue, si l'on considère l'extrême licence des mœurs de ce temps et la fréquence des divorces. (Comparer 1Timothée 3.3, note.)
    - Quel que soit d'ailleurs le sens que l'on donne à cette parole, elle est opposée au célibat des prêtres, tel que l'a institué l'Eglise catholique. Aussi des commentateurs catholiques ont-ils prétendu que mari d'une seule femme signifiait "pasteur d'une seule Eglise."
    - L'Eglise grecque voit dans ce passage l'interdiction d'un second mariage pour l'évêque ; mais elle y voit aussi pour lui l'ordre positif d'être marié.
    Ce mot signifie aussi vigilant. (1Thessaloniciens 5.6 ; 1Pierre 5.8) Mais ici, dans sa relation avec le mot suivant (prudent), il indique la sobriété du corps et de l'esprit. (1Timothée 3.11 ; 2.2)
    Modéré, sage, exempt de ces passions qui troublent la justesse du jugement.
    Posé, d'une conduite décente.
    "Cette qualité est, à l'extérieur, ce que la prudence est au dedans." Bengel.
    Exercer l'hospitalité était regardé chez les anciens comme un devoir sacré ; pour les premiers chrétiens, souvent déplacés par la persécution, souvent en voyage pour répandre l'Evangile, il était précieux de trouver en tous lieux des frères pour les accueillir. Les membres des Eglises avaient ainsi fréquemment l'occasion d'exercer l'hospitalité ; les apôtres leur rappellent souvent ce devoir. (Romains 12.13 ; 1Pierre 4.9 ; Hébreux 13.2 ; comparez Matthieu 25.35)
    Aujourd'hui la facilité des voyages a trop fait oublier cette obligation, qui peut être accompagnée de bénédictions bien supérieures au bienfait matériel de l'hospitalité elle-même.
    Comparer 1Timothée 5.17, note ; 1.9, note, et surtout 2Timothée 2.24, où se retrouve le même terme. Bien que la parole fût permise dans les assemblées à tous ceux qui avaient un don à exercer pour l'édification commune, Paul exige ici de l'évêque autre chose, à savoir l'instruction et le talent de la communiquer, qualités sans lesquelles nul n'est propre à enseigner.
  • 3.3 qu'il ne soit pas adonné au vin, ni violent, mais doux, non querelleur, n'aimant pas l'argent ; Pour comprendre que l'apôtre ne dédaigne pas de mentionner des vices grossiers, comme l'ivrognerie, la violence (Grec : "prompt à frapper"), il faut se souvenir que les chrétiens d'alors étaient entourés de toutes les immoralités du paganisme, et qu'ils y avaient vécu eux-mêmes jusqu'à leur conversion, en sorte que les mœurs parmi eux ne pouvaient s'élever tout d'un coup à une hauteur qui aurait rendu superflues de telles recommandations.
    - Le texte reçu ajoute ces mots : "ni porté au gain déshonnête" (comparez 1Timothée 3.8 et 1.7) qui ne sont pas authentiques. Mais l'idée se retrouve dans notre verset même.
    Ces dernières qualifications indiquent précisément le contraire des vices condamnés dans les paroles qui précèdent, et se trouvent recommandées à tous les chrétiens dans 3.2. (Comparer 2Timothée 2.24)
  • 3.4 gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, avec toute honnêteté ; Il est souvent beaucoup plus facile à un pasteur de bien gouverner une Eglise que sa propre maison, où la vue journalière de ses propres défauts frappe tous ceux qui l'entourent, les scandalise et ruine son influence.
    Mais celui qui n'est pas fidèle dans les petites choses ne saurait l'être dans les grandes. (Luc 16.10) Dans ce cas, la fidélité apparente apportée dans les devoirs de l'Eglise vient bien plus d'un zèle charnel et du désir de plaire aux hommes, que de l'amour de Dieu et de nos frères.
    Souvent aussi, à force de donner tous ses soins, son temps, ses forces aux choses du dehors, on néglige celles du dedans, et l'on détruit d'une main le bien que l'on voudrait faire de l'autre. Ce précepte apostolique est donc de la plus haute importance.
  • 3.6 Qu'il ne soit point nouvellement converti ; de peur que, étant enflé d'orgueil, il ne tombe dans le jugement du diable. Grec : "néophyte ;" littéralement : "nouvellement planté." (Comparer 1Corinthiens 3.6-9)
    Au moment de la fondation des Eglises, il eût été difficile d'exclure de tout emploi les nouveaux convertis.
    Mais les troupeaux que Paul a ici en vue subsistaient depuis de longues années. Après la mort des premiers anciens, que les apôtres eux-mêmes avaient institué, Paul voulait qu'ils fussent remplacés par des hommes éprouvés, et que les troupeaux qui se formaient encore reçussent aussi des conducteurs semblables.
    Quelle sagesse dans ce conseil ! Même pour la vie intérieure de tous les chrétiens, il faut que la tribulation produise la patience, et la patience l'expérience, ou l'était d'une âme éprouvée ; (Romains 5.4) combien plus cela est-il nécessaire à l'homme qui doit être le conducteur de ses frères ! Ces prescriptions apostoliques sont tout particulièrement indispensables dans les temps de réveil au sein de l'Eglise.
    "Ce que Paul dit ici, écrivait Calvin, nous l'éprouvons aujourd'hui. Non seulement les nouveaux convertis sont d'une ardeur à tout oser, mais enflés d'une folle confiance en eux-mêmes, comme s'ils pouvaient voler sur les nuées. Ce n'est donc pas sans raison qu'ils doivent être éloignés de l'épiscopat, jusqu'à ce qu'ils soient redescendus de la hauteur de leur esprit."
    Qu'il ne lui arrive, à cause de son orgueil, comme à Satan qui fut précipité de sa hauteur dans l'abîme, par le jugement de Dieu. Ou bien : qu'il ne tombe sous le jugement, c'est-à-dire sous les calomnies que le diable (le calomniateur) exerce par les ennemis de l'Evangile. (Comparer 1Timothée 3.7) Comme les deux faits sont possibles, l'une et l'autre de ces interprétations sont admissibles.
  • 3.7 Il faut aussi qu'il ait un bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu'il ne tombe dans l'opprobre et dans le piège du diable. Même ceux du dehors (1Corinthiens 5.12,13, note ; Colossiens 4.5) doivent être forcés en voyant la vie d'un évêque de lui rendre un bon témoignage.
    Sans cela l'opprobre de sa conduite retomberait sur son ministère et sur l'Evangile, et ce serait pour lui-même, à plus d'un égard, un piège du démon qui pourrait entraîner sa ruine.
    Les nouveaux convertis (1Timothée 3.6) dont la vie précédente a donné du scandale, doivent trouver dans cette considération un motif de ne point se hâter d'occuper dans l'Eglise une place qui les mette en évidence, mais de rechercher plutôt le silence et la retraite dans une humble communion avec Dieu, qui seul connaît les cœurs.
  • 3.8 De même que les diacres soient honnêtes, n'étant ni doubles en paroles, ni adonnés à beaucoup de vin, ni portés au gain déshonnête ; 8 à 13 Ce que doivent être les diacres.
    On voit dans Actes 6 quelle fut l'institution et l'office des diacres.
    Bien que spécialement chargés du soin des pauvres et de la distribution des aumônes, il était dans la nature des choses que leur foi, leur piété, leur charité en fissent les compagnons d'œuvre des évêques ou anciens dans la direction des âmes et, en général, dans tout ce qui avait rapport à l'édification de l'Eglise.
    Dans leurs relations avec leurs frères, ils ne devaient pas se borner à une œuvre tout extérieure, à des secours d'argent, qui ne sont que les moyens de la vraie charité. De là l'importance que l'apôtre attache aux qualités requises pour cette charge.
    La charge des diacres les conduisant sans cesse dans l'intérieur des familles, ils devaient inspirer à tous une entière confiance par la droiture et la candeur de leurs paroles. Etre double en paroles, c'est dire tantôt une chose, tantôt le contraire.
    Voir 1Timothée 3.3.
  • 3.9 conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. La foi, soit dans sa nature, soit dans son objet, est un mystère pour la raison humaine et pour le monde. (Comparer 1Timothée 3.16 et 1Corinthiens 2.7, note.)
    Plus ce précieux trésor échappe aux regards, plus il est nécessaire de le conserver dans une conscience pure, comme dans un vase digne de ce qu'il contient. (Comparer sur ce rapport de la foi et d'une bonne conscience 1Timothée 1.5,19, notes.)
  • 3.10 Qu'eux aussi soient premièrement éprouvés ; qu'ensuite ils servent, s'ils sont trouvés sans reproche. Voir 1Timothée 3.6, note.
  • 3.11 Il faut de même que les femmes soient honnêtes, point médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. Nos versions ordinaires (Calvin, Luther) traduisent : "leurs femmes" et entendent ainsi les femmes des diacres, auxquels l'apôtres revient ensuite. (1Timothée 3.12)
    Ce sens est d'autant plus admissible que très probablement les femmes des diacres assistaient leurs maris dans le soin des pauvres, surtout des personnes de leur sexe.
    Les Pères de l'Eglise, et quelques exégètes modernes, pensent que l'apôtre parle ici des diaconesses proprement dites (Romains 16.1) et en donnent pour raison :
    1° que Paul ne dit par leurs femmes ;
    2° que ces exhortations ne concernent que des personnes exerçant des charges dans l'Eglise ;
    3° cette recommandation d'être fidèles en toutes choses, c'est-à-dire dans leurs devoirs spéciaux.
    Médisantes serait mieux rendu par calomniatrices ; sobres pourrait se traduire par vigilantes. (1Timothée 3.2, note.)
  • 3.12 Que les diacres soient maris d'une seule femme, gouvernant bien leurs enfants et leurs propres maisons. Voir 1Timothée 3.2, note.
    Voir 1Timothée 3.5, note.
  • 3.13 Car ceux qui ont bien servi s'acquièrent un rang honorable et une grande liberté dans la foi qui est en Jésus-Christ. Un rang honorable peut désigner la considération et la confiance dont jouissait auprès de l'Eglise ceux qui avaient bien servi ; ou un emploi plus élevé. Il était naturel qu'on choisît les évêques ou anciens parmi les diacres qui avaient prouvé leur fidélité et acquis une précieuse expérience dans leur charge.
    Une grande liberté dans la foi est cette ferme assurance du salut auprès de Dieu, qui augmente avec les expériences et la fidélité dans la vie chrétienne. (Comparer 1Jean 3.21)
    - Tel est, croyons-nous, le sens le plus naturel de ces deux pensées de 1Timothée 3.13.
    D'autres interprètes les appliquent l'une et l'autre aux fonctions bien remplies des diacres : un degré honorable dans l'Eglise et une liberté d'action d'autant plus grande.
    D'autres, au contraire, n'y voient qu'un progrès dans leur vie spirituelle.
    Ainsi :
    1° un degré supérieur dans la félicité future et
    2° plus de liberté devant Dieu. La première de ces deux pensées est tout à fait étrangère au texte.
  • 3.14 Je t'écris ceci, espérant d'aller vers toi bientôt ; 14 à 16 L'Eglise de Dieu. Le grand mystère de piété.
  • 3.15 afin que, si je tarde, tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité. Cette lettre devait servir à Timothée à la fois d'instruction pour lui-même et de légitimation auprès des Eglises, afin que, de toutes manières, il pût réformer les abus, s'opposer à l'erreur, confirmer la vérité, jusqu'à l'arrivée de Paul, qui exprime l'espoir de revenir bientôt en Asie. Il est douteux, toutefois, qu'il ait pu le faire. (voir l'Introduction)
    - L'Eglise est appelée la maison de Dieu, (Ephésiens 2.19-22 ; 1Pierre 2.5) parce que Dieu y fait sa demeure, réalisant en elle ce dont le temple de Jérusalem offrait le symbole. (2Corinthiens 6.16) Le peuple de Dieu est son temple vivant sur la terre. (Hébreux 3.6 ; 1Pierre 4.17 ; 1Corinthiens 3.16)
    Si nous admettons comme la vraie construction celle d'après laquelle ces glorieuses épithètes de colonne et d'appui de la vérité s'appliquent à l'Eglise du Dieu vivant, il est évident que Paul s'en sert pour inspirer à Timothée et à tous les serviteurs de cette Eglise le plus profond sentiment de l'importance de leurs fonctions et de la terrible responsabilité qui pèse sur eux.
    Si la Parole de Dieu est seule la source de la vérité, l'Eglise du Dieu vivant, la société et la communion de ses enfants sur la terre en est la colonne et l'appui, non seulement parce que l'Eglise est dépositaire de ce trésor divin, mais parce que la vérité, rendue vivante dans l'Eglise par le Saint-Esprit, se propage au moyen de ce témoignage perpétuel, qui correspond à celui de la parole révélée, l'explique et le confirme.
    Ainsi, par le ministère que Dieu a établi dans son sein, et par le vivant témoignage qu'elle rend au milieu du monde, "la vraie Eglise de Jésus-Christ est la mère de tous les hommes pieux, puisqu'elle les régénère par le moyen de la parole de Dieu, les éduque toute leur vie, les affermit et les conduit jusqu'à la perfection." Calvin.
    - Tel est le sens de ce passage dans sa construction ordinaire, qui attribue à l'Eglise cette grande mission d'être "la colonne et l'appui de la vérité ;" mais il en est une autre, soutenue par d'excellents interprètes, et d'après laquelle ces derniers mots s'appliqueraient non à l'Eglise, mais au mystère de piété. (1Timothée 3.16)
    Voici, dans cette pensée, comment il faudrait construire les versets 1Timothée 3.15,16 "Afin que, si je tarde, tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant. Colonne et appui de la vérité, et, de l'aveu de tous, grand est le mystère de piété : Dieu manifesté en chair, justifié en Esprit, etc."
    Que la manifestation de Dieu en chair soit la colonne et le fondement de la vérité, c'est ce qui est évident et partout confirmé dans les Ecritures. (1Jean 4.2) Cette image est plus rigoureusement vraie et d'un sens plus profond appliquée au mystère de piété que si elle est appliquée à l'Eglise.
    On reproche à cette construction de rendre la phrase moins coulante ; mais le style de Paul offre bien d'autres exemples de cette rudesse. On objecte encore que cette construction détache la pensée de ce qui précède ; cela est vrai, mais c'est ici le commencement d'un nouvel enseignement, qui se poursuit dans le chapitre suivant, où il est destiné à combattre des erreurs tendant à nier ou à fausser le grand mystère de piété, colonne et appui de la vérité. L'une et l'autre interprétation peuvent se défendre et renferment une grande pensée à méditer.
  • 3.16 et de l'aveu de tous, grand est le mystère de la piété : Dieu a été manifesté en chair, justifié en esprit, vu des anges, prêché parmi les nations, cru dans le monde, élevé dans la gloire. Avant d'expliquer ce passage important (voir la note suivante), il faut remarquer qu'il présente trois variantes qui ont beaucoup occupé la critique : la première, celle du texte reçu, porte : "Dieu manifesté en chair ;" la seconde s'exprime ainsi : "Celui qui a été manifesté en chair..." Le sens reste exactement le même, à l'exception du nom de Dieu donné à Jésus-Christ ; car lui seul a été manifesté en chair ; (Jean 1.14 ; Romains 8.3 ; 1Jean 4.2) l'homme n'apparaît pas en chair, il est né de la chair. (Jean 3.6) Aussi tout le reste du passage ne peut s'appliquer qu'à Jésus-Christ.
    Enfin, la troisième variante donnerait cette construction à la phrase entière : "Grand est le mystère de piété qui a été manifesté en chair." Cette dernière leçon, bien qu'elle soit adoptée par la Vulgate, n'a pas pour elle les témoignages des manuscrits et des Pères. Elle ne facilite pas l'explication du passage ; elle l'obscurcit au contraire.
    Les deux premières variantes, qui seules méritent considération, se partagent les témoignages d'une manière à peu près égale. Les critiques les plus célèbres, Wettstein, Griesbach, Lachmann, Tischendorf se déclarent pour la seconde.
    Après tous les travaux de la critique sur ce passage, la question reste forcément indécise.
    Pour comprendre comment ces deux leçons, Dieu et Celui, ont pu surgir, il suffit de rappeler qu'en grec Dieu (Theos) s'écrit ainsi "0ç" en abrégé et que le pronom Celui s'écrit "Oç," deux signes extrêmement sembalbles.
    L'apôtre n'hésite pas à convenir, et même à proclamer bien haut que la manifestation de Dieu dans notre humanité est un mystère, (1Corinthiens 2.7, note) mystère insondable, mais mystère de piété.
    Le fait de l'incarnation, avec ses suites pour le salut du monde, est la source de toute vérité divine, de toute vie religieuse, en un mot de toute piété. En y regardant de près, on se convaincra facilement, qu'en dehors de la foi à ce mystère, il n'y a point de piété véritable. Ce mystère, de l'aveu de tous, d'un aveu unanime (tel est le sens du mot grec), est grand, profond, immense, d'une importance infinie.
    Après avoir ainsi caractérisé l'incarnation, l'apôtre en déroule à grands traits les principales phases en six propositions consécutives, sans s'astreindre à suivre l'ordre dans lequel les faits se sont succédé. (Ainsi l'élévation de Christ dans la gloire, qui termine ce tableau, a précédé, dans le temps, la prédication de son nom parmi les nations.)
    - L'apôtre voulait décrire d'abord toutes les suites de l'incarnation sur la terre avant de montrer la glorification de Christ dans le ciel, glorification qui renferme déjà virtuellement celle de toute son Eglise. Chacune de ces propositions, ou de ces grandes phases de la rédemption, forme, avec celle qui la suit, une antithèse destinée à relever la grandeur de cette œuvre, malgré ses apparences de petitesse et d'humilité.
    Ainsi : "Dieu a été manifesté en chair," mais "justifié en èEsprit." Le contraste de ces deux mots doit être entendu dans le même sens que celui développé Romains 1.3,4, note. Le premier indique la nature humaine de Christ, soumise à toutes les infirmités qui sont la suite du péché ; le second désigne sa nature divine, par laquelle il a été de toutes manières justifié "comme Fils de Dieu en puissance, selon l'Esprit de sanctification, par sa résurrection d'entre les morts." (Romains 1.4)
    Sans doute, toutes les marques de divinité que Christ a fait éclater dans sa personne et dans sa vie entière appartiennent à cette "justification en Esprit ;" mais sa résurrection en a été le couronnement, parce que ce fait glorieux a, pour ainsi dire, anéanti toutes les apparences qui étaient contre lui, aux yeux de la chair. (Comparer 1Pierre 3.18, note.)
    Dans son état d'humiliation, puis de gloire, le Fils de Dieu a été vu des anges (Grec : "est apparu aux anges") : ce qui doit rappeler, non seulement la part que les anges de Dieu ont prise à tous les grands moments de sa vie terrestre, à sa naissance, à sa tentation, à son agonie en Gethsémané, à sa résurrection ; mais surtout la manifestation de sa gloire aux anges du ciel, après l'achèvement de son œuvre ici-bas.
    En sorte que la rédemption du monde a été pour les anges une révélation nouvelle des perfections divines. (Voir Ephésiens 1.10 ; 3.9,10, notes ; Colossiens 1.20, et surtout 1Pierre 1.12)
    Christ n'est apparu durant sa vie terrestre qu'au peuple d'Israël ; mais, son œuvre accomplie, le conseil de la miséricorde divine a été manifesté à d'autres peuples, prêché aux nations, pour accomplir la parole du Sauveur lui-même. (Matthieu 24.14)
    Et ce n'a pas été en vain ; partout où est parvenue la bonne nouvelle du salut en Christ crucifié, les élus de Dieu l'on reçue par la foi ; il a été cru dans le monde, malgré l'opposition du cœur de l'homme et de toutes les puissances du siècle.
    Enfin, l'homme Jésus, le représentant et le chef de notre humanité, a été élevé dans la gloire que le Fils de Dieu possédait auprès du Père "avant que le monde fût fait," (Jean 17 ; 5) et par lui, en lui, qui est la tête, comme même gloire est acquise et assurée à tous ceux qui sont ses membres.
    Ainsi l'apôtre déroule en peu de mots l'œuvre immense de notre rédemption, dont chaque fait particulier élève nos pensées vers un monde nouveau de sagesse et d'amour divins. L'Eglise de Jésus-Christ retient d'une main ferme cette profession de sa foi par laquelle elle surmonte le monde et repousse toutes les falsifications de la parole du salut.
    - Quelques interprètes admettent même que ces sentences détachées, qui glorifient Christ et son œuvre, sont empruntées par l'apôtre à quelque antique confession de foi ou à un hymne de l'Eglise primitive. Quoi qu'il en soit, il a ainsi opposé la grande vérité de l'Evangile aux erreurs qu'il va combattre au chapitre suivant.