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Colossiens 2:10-17
(Annotée Neuchâtel)
10 Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le Chef de toute principauté et de toute autorité ; 11 en qui aussi vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, par le dépouillement du corps de la chair, par la circoncision de Christ ; 12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. 13 Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos offenses dans l'incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés avec lui, nous ayant pardonné toutes les offenses, 14 ayant effacé l'obligation qui était contre nous par les ordonnances, et nous était contraire ; et il l'a entièrement annulée, l'ayant clouée à la croix ; 15 ayant dépouillé les principautés et les autorités qu'il a publiquement exposées en spectacle, triomphant d'elles en la croix.
   16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou à propos d'une fête, ou d'une nouvelle lune, ou des sabbats, 17 choses qui ne sont que l'ombre de celles qui devaient venir, mais le corps en est en Christ.

Références croisées

2:10 Col 3:11, Jn 1:16, 1Co 1:30-31, Ga 3:26-29, He 5:9, Col 1:16-18, Ep 1:20-23, Ep 4:15-16, Ph 2:9-11, 1P 3:22, Ap 5:9-13
Réciproques : Ex 25:20, Lv 8:35, Ez 37:27, Dn 10:13, Lc 10:42, Jn 17:23, Jn 17:26, Rm 3:30, Rm 10:4, 1Co 11:3, Ga 3:27, Ep 1:21, Ep 1:22, Ep 1:23, Ep 2:14, Ep 3:19, Col 1:18, Col 1:28, 2Th 1:12, He 1:4, He 7:11, 1P 2:7, 1Jn 2:5
2:11 Dt 10:16, Dt 30:6, Jr 4:4, Rm 2:29, Ph 3:3, Mc 14:58, Ac 7:48, Ac 17:24, 2Co 5:1, Ep 2:11, He 9:11, He 9:24, Col 3:8-9, Rm 6:6, Ep 4:22, Lc 2:21, 2Co 5:17, Ga 2:20, Ga 4:4-5, Ep 2:10-18
Réciproques : Gn 17:10, Lv 12:3, Lv 26:41, Js 5:2, Ez 44:7, Jn 3:6, Jn 3:10, Ac 7:51, Ac 15:1, Rm 2:26, Rm 3:30, Rm 6:4, Rm 7:24, 1Co 12:13, Ga 5:16, He 8:2
2:12 Rm 6:4-5, Rm 6:3, 1Co 12:13, Ga 3:27, Ep 4:5, Tt 3:5-6, He 6:2, 1P 3:21, Col 3:1-2, Rm 6:8-11, Rm 7:4, 1Co 15:20, Ep 1:20, Ep 2:4-6, Ep 5:14, 1P 4:1-3, Lc 17:5, Jn 1:12-13, Jn 3:3-7, Ac 14:27, Ep 1:19, Ep 2:8, Ep 3:7, Ep 3:17, Ph 1:29, He 12:2, Jc 1:16-17, Ac 2:24, Rm 4:24, He 13:20-21
Réciproques : Gn 17:10, Mt 3:6, Mc 11:22, Jn 2:19, Jn 6:44, Jn 19:42, Ac 15:1, Ac 18:27, Rm 2:29, Rm 6:6, 1Co 15:4, 2Co 4:7, 2Co 5:15, Ep 2:6, Ph 1:6
2:13 Ez 37:1-10, Lc 9:60, Lc 15:24, Lc 15:32, Rm 6:13, 2Co 5:14-15, Ep 2:1, Ep 2:5, Ep 2:6, Ep 5:14, 1Tm 5:6, He 6:1, He 9:14, Jc 2:17, Jc 2:20, Jc 2:26, Ep 2:11, Ps 71:20, Ps 119:50, Jn 5:21, Jn 6:63, Rm 4:17, Rm 8:11, 1Co 15:36, 1Co 15:45, 2Co 3:6, 1Tm 6:13, Ps 32:1, Es 1:18, Es 55:7, Jr 31:34, Ac 13:38-39, 2Co 5:19, He 8:10-12, 1Jn 1:7-9, 1Jn 2:12
Réciproques : Gn 2:17, Nb 12:12, Ps 85:2, Mt 8:22, Jn 5:25, Ac 10:45, Rm 5:6, Rm 6:4, Rm 11:17, Rm 12:3, Ga 2:20, Ep 1:7, Ph 3:10, Col 1:14, Col 3:1, Col 3:7, Ap 3:1
2:14 Nb 5:23, Ne 4:5, Ps 51:1, Ps 51:9, Es 43:25, Es 44:22, Ac 3:19, Col 2:20, Est 3:12, Est 8:8, Dn 5:7-8, Lc 1:6, Ga 4:1-4, Ep 2:14-16, He 7:18, He 8:13, He 9:9-10, He 10:8-9, Es 57:14, 2Th 2:7
Réciproques : Dn 5:5, Dn 9:24, Jn 13:31, Jn 19:30, Ac 10:45, Rm 7:4, Ga 4:4, Ep 2:15, Ep 2:16, He 7:16
2:15 Gn 3:15, Ps 68:18, Es 49:24-25, Es 53:12, Mt 12:29, Lc 10:18, Lc 11:22, Jn 12:31, Jn 16:11, Ep 4:8, He 2:14, Ap 12:9, Ap 20:2-3, Ap 20:10, Col 1:16, 2Co 4:4, Ep 6:12, Lc 23:39-43, Jn 12:32, Jn 19:30, Ac 2:23-24, Ac 2:32-36
Réciproques : Ex 15:1, Jg 16:30, 2S 23:21, Ps 18:29, Ps 24:8, Ps 41:11, Ps 98:1, Es 25:11, Mc 3:27, Jn 13:31, Ac 16:18, Rm 8:38, Ep 1:21, 1Jn 3:8
2:16 Rm 14:3, Rm 14:10, Rm 14:13, 1Co 10:28-31, Ga 2:12-13, Jc 4:11, Lv 11:2-47, Lv 17:10-15, Dt 14:3-21, Ez 4:14, Mt 15:11, Ac 11:3-18, Ac 15:20, Rm 14:2, Rm 14:6, Rm 14:14-17, Rm 14:20, Rm 14:21, 1Co 8:7-13, 1Tm 4:3-5, He 9:10, He 13:9, Lv 23:1-44, Nb 28:1, Nb 29:40, Dt 16:1-17, Ne 8:9, Ne 10:31, Ps 42:4, Rm 14:5-6, Nb 10:10, Nb 28:11, Nb 28:14, 1S 20:5, 1S 20:18, 2R 4:23, 1Ch 23:31, Ne 10:33, Ps 81:3, Es 1:13, Ez 45:17, Ez 46:1-3, Am 8:5, Ga 4:10, Lv 16:31, Lv 23:3, Lv 23:24, Lv 23:32, Lv 23:39
Réciproques : Gn 9:3, Lv 11:8, Lv 11:24, 2Ch 31:3, Es 66:23, Ez 20:12, Mt 5:17, Mc 2:27, Ac 15:1, Rm 14:17, Ga 5:1, Col 2:18, Col 2:20
2:17 Jn 1:17, He 8:5, He 9:9, He 10:1, Mt 11:28-29, He 4:1-11
Réciproques : Lv 11:24, 2Ch 31:3, Ct 2:9, Es 66:23, Mt 5:17, Jn 14:6, Rm 10:4, Rm 14:3, Rm 14:5, Rm 14:17, 1Co 10:4, 2Co 3:13, Ga 3:24, Ga 4:10, He 9:23

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Colossiens 2
  • 2.10 Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le Chef de toute principauté et de toute autorité ; Cette version rend bien la pensée de l'apôtre et motive l'avertissement de verset 8. Mais l'original est plus expressif encore ; il porte "Vous êtes en lui remplis," mot formé de la même racine que celui de plénitude. (verset 9)
    Par son union vivante avec Christ, le croyant devient moralement et spirituellement participant de la plénitude de la divinité qui habite en Christ. (Jean 1.16 ; Ephésiens 3.19) C'est pourquoi cette union avec le Sauveur par la foi peut seule remplir tous les besoins de notre âme. (Jean 4.13,14 ; 6.35)
    Comparer Colossiens 1.16, note ; Ephésiens 1.21,22, note.
  • 2.11 en qui aussi vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, par le dépouillement du corps de la chair, par la circoncision de Christ ; La circoncision, à laquelle les docteurs judaïsants de Colosses attachaient sans doute une haute importance, mais sans en reconnaître la signification spirituelle, était le symbole de la purification de la chair, du renouvellement de l'homme pécheur.
    Tout cela se réalise dans le croyant par son union vivante avec Christ, sans que le signe opéré par la main des hommes soit encore nécessaire. Cette régénération de notre être entier par le dépouillement du vieil homme, que l'apôtre appelle ici le corps de la chair, et par la naissance de l'homme nouveau, est plus complètement développée Colossiens 3.9,10, et dans sa causalité intime, ici même, verset 12.
    - Le texte reçu porte : "le corps des péchés de la chair ;" les mots soulignés, non authentiques ici, ont été empruntés à Romains 6.6, où l'idée est à peu près la même. (Voir la note.)
    - C'est ce renouvellement moral, dont la circoncision était l'image, que Paul appelle circoncision de Christ, parce que c'est lui qui l'opère.
  • 2.12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Toute cette profonde pensée : le chrétien enseveli avec Christ par le baptême et ressuscité avec lui, par la même puissance de résurrection et de vie qui a ramené Christ d'entre les morts, se trouve développée Romains 6.1-11. (Voir les notes et comparez Ephésiens 2.6)
    Seulement l'apôtre indique ici le moyen qui nous unit personnellement à Christ, de manière que cette transformation de notre être en lui ne soit pas seulement une image, une idée, mais une vivante réalité ; ce moyen, c'est la foi ; cette foi, à son tour ; n'est point une notion de l'intelligence, mais une opération de Dieu en nous. C'est ainsi qu'il faut entendre ces mots : la foi de l'efficace de Dieu, mots que Luther traduit : "la foi que Dieu opère." Bengel, Olshausen, de Wette adoptent ce sens. (Comparer Colossiens 1.29 ; Ephésiens 1.19 ; 3.7 ; Philippiens 3.21)
    D'autres interprètes Chrysostome, Meyer, Oltramare, préfèrent le sens exprimé dans la version d'Ostervald : "la foi que vous avez en la puissance de Dieu."
    - Il faut remarquer encore que Paul, en substituant ici le baptême chrétien à la circoncision juive, (versets 11,12) en nous montrant dans le premier la réalisation spirituelle de la seconde, autorise assurément le rapport souvent établi entre ces deux signes d'admission à l'alliance de grâce, bien que ce rapport ait été nié de nos jours, et nié plutôt dans un intérêt dogmatique relatif au baptême que par une connaissance approfondie du sujet.
  • 2.13 Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos offenses dans l'incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés avec lui, nous ayant pardonné toutes les offenses, Grec : "Dans le prépuce de votre chair," n'ayant pas même, comme païens, reçu le signe extérieur de la circoncision, étant étrangers au peuple de Dieu, (Ephésiens 2.12) ce qui rend d'autant plus grande la grâce qui vous a été faite.
    Voir sur la pensée de ce verset Ephésiens 2.1,5,6, notes.
    - "Il vous a vivifiés avec lui," lui désigne Jésus-Christ ; le sujet de cette proposition, comme aussi des suivantes jusqu'au verset 15, c'est Dieu.
    - Le pardon des offenses, de tous les péchés, est noté ici, et partout dans l'Ecriture, aussi bien que dans l'expérience de tous les chrétiens, comme le point de départ, la source de la vie nouvelle. Et cela est dans la nature des choses. Paul écrit : "nous ayant pardonné" (et non : vous, comme dit le texte reçu), se considérant lui-même et tous les chrétiens comme les objets de ce pardon.
    "Cette manière fait mieux sentir l'étendue et la grandeur du pardon de Dieu." Oltramare.
  • 2.14 ayant effacé l'obligation qui était contre nous par les ordonnances, et nous était contraire ; et il l'a entièrement annulée, l'ayant clouée à la croix ; Grec : "Il l'a ôtée du milieu, l'ayant clouée à la croix."
    Cette obligation contre nous et qui nous était contraire, c'est la loi ; Paul l'indique clairement en rappelant ces ordonnances (Grec : "ces dogmes, décrets," verset 20, note), ces commandements qui nous condamnaient, parce que nous les avons tous violés. Dieu a effacé cette obligation ; comment il l'a fait, par quel acte surtout, c'est ce que Paul indique assez par cette énergique figure : il l'a clouée à la croix. (Comparer pour la pensée générale Ephésiens 2.15, note.)
  • 2.15 ayant dépouillé les principautés et les autorités qu'il a publiquement exposées en spectacle, triomphant d'elles en la croix. Il a vaincu toutes les puissances des ténèbres qui s'opposent à son règne. C'est ainsi qu'il faut entendre ces principautés et autorités. (1Jean 3.8. Comparer Ephésiens 6.12)
    Il les a dépouillées de leur puissance, et exposées, non seulement en spectacle, mais à la honte, à l'ignominie. (Comparer Matthieu 1.19 ; Hébreux 6.6, où se trouve le même verbe grec.) Et ce triomphe sur elles, il l'a remporte en et par la croix de son Fils.
    Nous traduisons : en la croix, bien qu'il n'y ait ici qu'un pronom (en elle, la croix de verset 14) ; d'autres traduisent : en lui (Christ), avec moins de raison.
  • 2.16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou à propos d'une fête, ou d'une nouvelle lune, ou des sabbats, 16 à 23 Conclusion de l'enseignement qui précède : la vraie liberté et la fausse sainteté.
    Par ces mots l'apôtre, après avoir exposé sa doctrine de la personne de Christ et de son œuvre, (versets 9-15) revient à 1'exhortation directe, commencée à. verset 8, contre les erreurs qui menaçaient d'envahir l'Eglise de Colosses. Il conclut (donc) du fait que la loi a été abolie par la croix de Christ (verset 14) et que nous avons tout pleinement en lui, (verset 10) que personne ne doit voir dans l'observation de préceptes et de règles ascétiques la marque de la piété et de la vie chrétienne. (versets 16-21)
    Quant à la nature des erreurs que Paul combat, les versets suivants ne la déterminent pas clairement, parce que cela n'était pas nécessaire pour des lecteurs qui les connaissaient très bien. Il est évident, toutefois, que Paul a en vue des docteurs judaïsants, qui unissaient un faux spiritualisme à une légalité servile, également contraires à la vérité et à la liberté chrétiennes. (Voir les notes qui suivent, et comparez verset 8, note, ainsi que 1'introduction à cette épître.)
    Qu'il s'agisse ici des prescriptions mosaïques, c'est ce que montre évidemment verset 17. Mais le but des faux docteurs n'était pas, comme précédemment chez les Galates et ailleurs, d'imposer la loi de Moïse aux chrétiens d'origine païenne, comme une condition de leur salut ; ils prétendaient enseigner une sainteté supérieure qui consistait dans l'observance de certains préceptes et il paraît qu'ils ne s'en tenaient pas même aux dispositions légales de l'Ancien Testament ; car, tandis que la loi renfermait des directions sur les aliments (Lévitique 7.10 et suivants ; Lévitique 11.1 et suivants), on n'y trouve point de règles relatives aux boissons, si ce n'est dans le vœu du naziréat. (Nombres 6.3)
    C'était donc à quelque système juif ou païen, à tendance ascétique et dualiste, que les faux docteurs empruntaient leurs idées à cet égard. Quelques interprètes pensent à la secte des Esséniens, qui vivaient retirés du monde dans des couvents au bord de la mer Morte. Mais il n'est nullement prouvé que leur influence se soit étendue jusqu'en Asie Mineure. Quoi qu'il en soit, l'apôtre rejette, comme contraires à la liberté évangélique, ces règles humaines qui devaient nécessairement ramener les âmes sous le joug de la légalité ou les entretenir dans une spiritualité trompeuse. (Comparer 1Timothée 4.3 ; Hébreux 13.9) Paul traite ailleurs (Romains 14) la même question à un point de vue tout différent.
    L'apôtre désigne trois espèces des fêtes juives : d'abord, les grandes solennités de Pâques, de Pentecôte et des Tabernacles ; puis les fêtes mensuelles (nouvelle lune, Nombres 28.11-15), et enfin les sabbats ordinaires. (Comparer Romains 14.5,6 ; Galates 4.10)
    S'il s'agit ici de la simple observation des sabbats ordinaires, l'apôtre la rangeait au nombre de ces institutions judaïques à l'égard desquelles le chrétien est entièrement libre. Telle est l'opinion la plus généralement admise par les interprètes modernes, même par des hommes pleins de foi, Gerlach, Olshausen, Neander.
    Calvin lui-même écrit dans son commentaire sur ce passage : "Mais dira quelqu'un, nous retenons encore quelque observation de jours. Je réponds, que nous ne gardons point les jours, comme s'il y avait quelque religion ou sainteté des jours de fête, ou comme s'il n'était loisible de travailler en eux : mais qu'on a égard à la police, et à l'ordre, et non pas aux jours."
    Il est certain que le sabbat juif ne peut subsister avec l'Evangile et la liberté chrétienne. Comme tous les moyens de grâce, l'institution divine et permanente d'un jour de repos est pour le chrétien un privilège et non une obligation légale.
  • 2.17 choses qui ne sont que l'ombre de celles qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. Grec : "Le corps est de Christ." C'est-à-dire la réalité (par opposition à l'ombre) vient de Christ, lui appartient, se trouve tout entière dans sa personne et dans son œuvre.
    L'ombre, l'image, était vraie, exacte, mais en soi-même de nulle valeur sans le corps qu'elle devait révéler, auquel elle devait conduire.
    Telles sont toutes les institutions de l'ancienne alliance dans leur relation avec la nouvelle. (Comparer Jean 1.17 ; Hébreux 8.5 ; 9.8,9 ; 10.1)