Exode 17:10-12
(Annotée Neuchâtel)
10
Et Josué fit comme Moïse le lui avait dit : il combattit contre Amalek. Or Moïse, Aaron et Hur étaient montés au sommet de la colline.
11
Et il arriva que, lorsque Moïse tenait la main levée, Israël avait le dessus, et lorsqu'il laissait tomber sa main, Amalek avait le dessus.
12
Et les mains de Moïse s'étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils mirent sous lui et sur laquelle il s'assit, et Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; ainsi ses mains furent fermes jusqu'au coucher du soleil,
Références croisées
17:10 Js 11:15, Mt 28:20, Jn 2:5, Jn 15:14, Ex 17:9, Ex 17:12, Ex 24:14Réciproques : 2S 18:3
17:11 Ps 56:9, Lc 18:1, 1Tm 2:8, Jc 5:16
Réciproques : Js 8:18, Js 8:26, 1S 15:33, 2R 13:18, 1Ch 5:20
17:12 Mt 26:40-45, Mc 14:37-40, Ep 6:18, Col 4:2, Ps 35:3, Es 35:3, 2Co 1:11, Ph 1:19, 1Th 5:25, He 12:12, Jc 1:6
Réciproques : Ex 17:10, Ex 24:14, Js 8:26
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsExode 17
- 17.10 Hur est nommé dans un autre passage (
24.14
), duquel il résulte qu'il était avec Aaron l'homme jouissant de la plus grande autorité parmi les Israélites. Il était, suivant le savant Raschi, fils de Marie, sœur de Moïse, et, d'après l'historien Josèphe, son mari. L'Ecriture nous dit seulement qu'il était de la tribu de Juda et de la branche de Hetsron, et qu'il fut aïeul de Betsaléel, le constructeur du Tabernacle (31.2; 1Chroniques 2.18
). - 17.11 Lorsque Moïse tenait la main levée. On entend ordinairement ceci de la prière, suivant l'usage des anciens de prier en élevant les mains vers le ciel. Cependant, si tel était le sens, il serait parlé des mains et non de la main. Puis, s'il s'agissait de prière, on ne comprendrait pas bien ce que signifierait le bâton dans la main de Moïse.
Le nom donné par Moïse à l'autel qui fut élevé en souvenir de la victoire : L'Eternel mon étendard, nous met sur une voie un peu différente. Il fait sans doute allusion à cette circonstance que les combattants israélites regardaient pendant le combat à ce bâton comme à leur étendard. C'était le signe divin auquel s'attachait leur foi, comme plus tard dans une autre situation le serpent d'airain (Nombres 21.9
). Voilà la raison pour laquelle Moïse était monté au sommet de la montagne et pour laquelle il devait tenir constamment élevée la main qui portait cet étendard. La vue de ce symbole du secours divin remplissait d'un courage et d'une force surnaturelle la troupe des combattants israélites, comme le font aujourd'hui les promesses divines chez le croyant à l'heure de la détresse; tandis que sa disparition momentanée les laissait retomber dans leur frayeur et leur faiblesse naturelles. - 17.12 Et les mains de Moïse... Jusqu'ici il n'avait été parlé que de sa main, celle par laquelle il tenait le bâton élevé; mais il avait sans doute plus d'une fois changé de main. Enfin, ses deux mains étant fatiguées, il lui faut un appui. Il s'assied, et dans cette position ses deux bras peuvent être soutenus alternativement par les deux aides qui sont à sa droite et à sa gauche. C'est ainsi, nous paraît-il, que les termes du récit s'expliquent le plus naturellement.