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Exode 2:5-10
(Annotée Neuchâtel)
5 Or la fille de Pharaon vint faire ses ablutions sur le bord du fleuve et ses femmes marchaient le long du fleuve. Elle vit l'arche au milieu des joncs et envoya sa servante pour le prendre.
6 Et elle l'ouvrit et vit l'enfant : c'était un petit garçon qui pleurait. Et elle eut pitié de lui et dit : C'est un des enfants des Hébreux.
7 Et la soeur de l'enfant dit à la fille de Pharaon : Dois-je aller te chercher une nourrice d'entre les femmes des Hébreux pour qu'elle t'allaite ce petit garçon ?
8 Et la fille de Pharaon lui dit : Va. Et la jeune fille alla chercher la mère de l'enfant.
9 Et la fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant-là et allaite-le moi ; c'est moi qui te donnerai ton salaire. Et la femme prit l'enfant et l'allaita.
10 Quand l'enfant eut grandi, elle l'amena à la fille de Pharaon et il devint son fils, et elle lui donna le nom de Moïse. Car, dit-elle, je l'ai tiré de l'eau.

Références croisées

2:5 Ac 7:21, 1R 17:6, Ps 9:9, Ps 12:5, Ps 46:1, Ps 76:10, Pr 21:1, Jon 1:17, Jon 2:10
Réciproques : Gn 12:15, Ex 7:15
2:6 1R 8:50, Ne 1:11, Ps 106:46, Pr 21:1, Ac 7:21, 1P 3:8
Réciproques : Gn 14:13, Jr 34:9, Lc 10:33
2:7 Ex 2:4, Ex 15:20, Nb 12:1, Nb 26:59
Réciproques : Nb 20:1, 1Ch 6:3
2:8 Ps 27:10, Es 46:3-4, Ez 16:8, Ex 6:20
Réciproques : 2S 19:35, Es 7:15
2:9 Jg 13:8
2:10 Gn 48:5, Ac 7:21-22, Ga 4:5, He 11:24, 1Jn 3:1, Gn 4:25, Gn 16:11, 1S 1:20, Mt 1:21
Réciproques : Gn 3:20, Ex 2:21, Ex 2:22, Ps 18:16

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Exode 2
  • 2.5 Sur le bord du fleuve (et non dans le fleuve, comme le disent toutes les versions, en opposition avec le texte). Il n'est donc pas question ici d'un bain, mais d'ablutions religieuses faites au bord du fleuve sacré, comme celles que Pharaon lui-même parait, avoir faites quotidiennement (8.20).
    On peut supposer que Jokébed savait quelque chose des habitudes de la princesse et de son caractère, et que c'était à dessein qu'elle avait choisi cet endroit-là pour exposer son enfant.
  • 2.7 D'entre les femmes des Hébreux. Ces mots n'étaient point, comme on l'a dit, une imprudence de la jeune fille. Ils devaient paraître très naturels à la princesse, puisque, grâce à l'édit barbare de Pharaon, il y avait alors chez les Hébreux mainte nourrice n'ayant plus d'enfant à allaiter.
  • 2.10 L'enfant fut adopté par la princesse et, en conséquence, instruit dans toute la science des Egyptiens (Actes 7.22).
    Le nom de Moïse. On a quelquefois dérivé le nom de Moïse (Mosché) des mots égyptiens mo (eau) et udsché (sauver). C'est l'explication que paraissent avoir admise les LXX, qui vivaient Egypte et qui appellent Moïse Moüsès (d'où la forme de ce nom dans notre langue), et non Moses d'après l'hébreu.
    Les égyptologues les plus récents pensent cependant que le nom primitif doit avoir été Mesou ou Masi, nom déjà en usage en Egypte et qui signifie proprement tiré hors de et de là simplement fils. La princesse explique le choix qu'elle fait de ce nom : C'est, dit-elle parce que je l'ai tiré hors de l'eau. La racine hébraïque à laquelle se rattache le nom de Moïse a le même sens que la racine égyptienne (ce qui n'est pas rare), mais la forme de ce nom en hébreu a un sens actif (celui qui tire dehors) et a sans doute été préférée par les Israélites, parce qu'elle rappelait ce que Moïse était pour eux, celui qui les avait fait sortir d'Egypte.
    Les légères modifications d'un nom propre pour lui donner un sens nouveau et plus relevé sont très fréquentes chez les Hébreux; il suffit de rappeler les noms d'Abraham (pour Abram), Sara (pour Saraï).