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Exode 21:20-21
(Annotée Neuchâtel)
20 Lorsqu'un homme frappe son serviteur ou sa servante du bâton et que celui-ci meurt sous les coups, il doit être vengé ; 21 toutefois, s'il survit un jour ou deux jours, il ne sera pas vengé, car il est sa propriété.

Références croisées

21:20 Ex 21:26-27, Dt 19:21, Pr 29:19, Es 58:3-4, Gn 9:6, Nb 35:30-33, Gn 4:15, Gn 4:24, Nb 35:19, Rm 13:4
Réciproques : Ex 20:13, Ex 21:18, Lv 19:20, Dt 17:8, Jb 31:13
21:21 Lv 25:45-46
Réciproques : Gn 37:27, Ex 23:9, Lv 19:20, Jb 31:13

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Exode 21
  • 21.20 Du bâton : Ce mot prouve qu'il ne s'agit point ici d'une querelle, mais d'un châtiment proprement dit infligé par le maître, comme tel. Ce n'est que dans l'exercice de son droit de punir qu'il est au bénéfice du verset 21.
    Son serviteur... Les Juifs rapportent ceci (comme aussi les versets 26 et 32) aux serviteurs non israélites; il est plus probable, en effet, que là où la loi ne spécifie pas, elle veut parler des esclaves étrangers.
    Il doit être vengé. Comment? La loi ne le dit pas. Les interprètes juifs disent que la peine ne peut être que la mort. Mais la plupart des interprètes chrétiens pensent que par la substitution du terme vague de venger à l'expression de mettre à mort (versets 12,15,16,17), le législateur a voulu laisser ici la fixation de la peine à l'appréciation des juges.
    Un jour ou deux jours : vingt-quatre heures et quelque chose de plus. Ce temps écoulé, sans que la mort fût survenue, le maître était hors de cause. Si l'esclave frappé survit de plus de vingt-quatre heures au châtiment infligé par son maître, cela prouve que le maître n'avait point l'intention de le tuer, et que cet acte rentre dans la catégorie des châtiments : la mort de son esclave est pour lui une punition suffisante.
    Sa propriété, littéralement : son argent.