Exode 21:7
(Annotée Neuchâtel)
Exode 21:7
Et lorsque quelqu'un aura vendu sa fille pour être servante, elle ne sortira point comme sortent les serviteurs.
Références croisées
21:7 Ne 5:5, Ex 21:2-3Réciproques : Gn 31:15, Dt 21:14, Es 50:1
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsExode 21
- 21.7 7 à 14 C'est ici la seconde partie du premier groupe; elle concerne spécialement les jeunes servantes. Leur condition diffère de celle des esclaves en général, qui, d'après le verset 2, recouvrent leur liberté après la sixième année. Ou bien le maître auquel la jeune fille a été vendue par son père pour devenir la servante, c'est-à-dire, comme on le voit par ce qui suit, la femme ou la concubine de l'acheteur ou de son fils, n'est pas satisfait d'elle après l'achat. Dans ce cas, elle ne doit pas sortir comme sortent les serviteurs, c'est-à-dire être libérée simplement la septième année (verset 7). De deux choses l'une : Ou bien l'acheteur ne l'a pas prise pour femme, et dans ce cas, il peut la revendre, mais seulement à des Israélites (verset 8). On peut traduire aussi les premiers mots de ce verset 8 dans ce sens : Si elle a déplu à son maître qui se l'était destinée. Ou bien il l'a donnée à son fils, et dans ce cas il doit la traiter comme on traite ses filles, c'est-à-dire la garder toujours et ne pas la renvoyer (verset 9). Si même le père prend plus tard pour son fils une autre femme (verset 10), il doit toujours fournir à la première l'entretien, résumé en ces trois points : vivre, vêtement et couvert.
Vivre ; en hébreu : viande; pas simplement le pain; l'auteur a en vue des gens aisés.
Le couvert : l'habitation. S'il lui refuse ces trois choses, le vivre, le vêtement et le couvert, il devra l'affranchir sans rançon; il perd ainsi la somme d'achat.