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Exode 6:14
(Annotée Neuchâtel)
Exode 6:14 Ce sont ici leurs patriarches : Fils de Ruben, premier-né d'Israël : Hénoc et Pallu, Hetsron et Carmi. Telles sont les branches de la tribu de Ruben.

Références croisées

6:14 Ex 6:25, Js 14:1, Js 19:51, 1Ch 5:24, 1Ch 7:2, 1Ch 7:7, 1Ch 8:6, Gn 46:9, Gn 49:3-4, Nb 26:5-6, 1Ch 5:3, Nb 26:7, Js 13:15, Js 13:23
Réciproques : Gn 35:22, Gn 46:8, Ex 1:1, Nb 1:2, Js 21:1, 1Ch 5:1

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Exode 6
  • 6.14 Leurs patriarches : les chefs des principales branches dans chaque tribu. La généalogie des tribus de Ruben et de Siméon n'est indiquée que sommairement et seulement pour marquer la place de la tribu de Lévi ou, plus exactement encore, celle de la famille d'Aaron et de Moïse.
    D'après le document généalogique, il semblerait qu'Aaron ait été l'arrière-petit-fils de Lévi, ce qui est incompatible avec le chiffre des descendants de Kéhath, fils de Lévi, indiqué Nombres 3.27 et suivants. D'après ce passage, en effet, les quatre branches descendant de Lévi comptaient au temps de Moïse 8600 hommes et enfants, ce qui, en attribuant le quart de ce chiffre aux Kéhathites, fait un nombre de 2450. Moïse ne peut avoir eu un pareil nombre de frères et de parents, s'il était l'arrière-petit-fils de Lévi.
    Nous sommes réduits à des conjectures pour résoudre cette difficulté. Ou bien il y a des membres omis entre Lévi et Kéhath, on bien Amram, fils de Kéhath, n'est pas le même qu'Amram, père de Moïse (verset 20). On trouve une analogie de l'un et de l'autre de ces deux cas dans la généalogie d'Esdras : Esdras 7.3 (comparez 1Chroniques 6.7-10; Hébreux 5.33-35), six générations sont omises entre Mérajoth et Azaria, fils de Johanan (omission provenant sans doute de la fréquente répétition des mêmes noms dans la liste généalogique); autres omissions entre Séraïa, mort sous Nébucadnetsar, et Esdras, qui vivait un siècle et demi plus tard.
    Le passage Genèse 15.16 n'empêche point, d'admettre cette omission, car le mot (hébreu dor) qui y est employé ne signifie pas dans l'Ecriture une génération au sens généalogique, mais plutôt toute la durée de la vie d'un homme, c'est-à-dire (à cette époque-là) environ un siècle, et les quatre générations du verset 16 sont la même chose que les quatre siècles du verset 13.
    Ce qui confirme encore qu'il y a ici une omission, c'est que, pendant le même espace de temps, d'autres généalogies ont six, sept et même dix générations (d'Ephraïm à Josué, par exemple, 1Chroniques 7.22-27).
    Sa tante. Le mariage à ce degré, n'avait pas encore été interdit, comme il le fut plus tard par la loi. Il est cependant possible que le mot hébreu doda doive se traduire ici par cousine, de même que le masculin dod, qui signifie ordinairement oncle, a évidemment aussi (une fois tout au moins, Jérémie 32.12) le sens de cousin-germain. Chez tous les peuples, principalement chez ceux où la famille est fortement constituée, on est porté à étendre le sens des termes qui désignent les degrés de parenté; ainsi Abraham appelle Lot son frère.