Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Galates 4-6 (Annotée Neuchâtel)

   1 Or je dis : Pendant tout le temps que l'héritier est enfant, il ne diffère en rien de l'esclave, quoiqu'il soit seigneur de tout ; 2 mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père. 3 Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des éléments du monde ; 4 mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, 5 afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, et afin que nous reçussions l'adoption. 6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, Père. 7 En sorte que tu n'es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es héritier de par Dieu. 8 Mais tandis qu'autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez ceux qui de leur nature ne sont point des dieux, 9 maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et pauvres éléments auxquels vous voulez être asservis encore de nouveau ? 10 Vous observez les jours et les mois, et les temps et les années. 11 Je crains pour vous que je n'aie travaillé en vain à votre égard.
   12 Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous ; je vous prie, frères ! Vous ne m'avez fait aucun tort ; 13 mais vous savez que je vous ai pour la première fois annoncé l'Evangile, dans une infirmité de la chair ; 14 et vous n'avez point méprisé ni rejeté avec dégoût cette épreuve que je souffrais dans ma chair ; mais vous m'avez reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ. 15 Qu'est-ce donc qui faisait votre bonheur ? Car je vous rends témoignage que, s'il eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. 16 Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? 17 Ils sont zélés pour vous, mais non pas comme il le faut ; au contraire, ils veulent vous détacher de moi, afin que vous soyez zélés pour eux. 18 Or il est bon d'être zélé pour le bien en tout temps, et non pas seulement lorsque je suis présent parmi vous. 19 Mes petits enfants, pour qui je souffre de nouveau les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce que Christ soit formé en vous !... 20 Mais je voudrais être à présent avec vous, et changer de langage ; car je suis en perplexité pour vous.
   21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ? 22 Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils ; l'un de la femme esclave, et l'autre de la femme libre. 23 Mais celui de l'esclave naquit selon la chair ; et celui de la femme libre, en vertu de la promesse. 24 Cela doit s'entendre allégoriquement ; car ces femmes sont deux alliances : l'une du mont Sina, qui engendre pour l'esclavage, c'est Agar 25 (car le mont Sina est en Arabie) ; et elle correspond à la Jérusalem d'à présent, car elle est esclave avec ses enfants ; 26 mais la Jérusalem d'en haut est libre, et c'est elle qui est notre mère. 27 Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantais point ; éclate et pousse des cris, toi qui n'avais point été en travail d'enfantement, car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que les enfants de celle qui a son mari. 28 Pour vous, frères, vous êtes, comme Isaac, les enfants de la promesse. 29 Mais de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. 30 Mais que dit l'Ecriture ? Chasse l'esclave et son fils ; car le fils de l'esclave ne sera point héritier avec le fils de la femme libre. 31 C'est pourquoi, frères, nous ne sommes point les enfants de l'esclave, mais de la femme libre.

Galates 5

   1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. 2 Voici, moi Paul, je vous déclare que si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. 3 Et je proteste encore à tout homme qui se fait circoncire, qu'il est obligé d'observer toute la loi. 4 Christ vous devient inutile, à vous tous qui êtes justifiés par la loi ; vous êtes déchus de la grâce. 5 Car pour nous, c'est par l'Esprit de la foi que nous attendons l'espérance de la justice. 6 Car en Jésus-Christ il ne sert de rien d'être circoncis, ou de ne l'être pas ; mais il faut avoir la foi qui est agissante par la charité. 7 Vous couriez bien : Qui vous a arrêtés pour vous empêcher d'obéir à la vérité ? 8 Cette persuasion ne vient point de Celui qui vous appelle. 9 Un peu de levain fait lever toute la pâte. 10 Pour moi, j'ai cette confiance envers vous, dans le Seigneur, que vous n'aurez point d'autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera le jugement, quel qu'il soit. 11 Et pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc aboli ! 12 Puissent-ils même être retranchés ceux qui mettent le trouble parmi vous !
   13 Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais soumettez-vous les uns aux autres par la charité. 14 Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 15 Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. 16 Je dis donc : Marchez par l'Esprit, et vous n'accomplirez point les désirs de la chair ; 17 car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair, et ces deux choses sont opposées l'une à l'autre ; afin que vous ne fassiez point les choses que vous voudriez. 18 Que si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi. 19 Or les oeuvres de la chair sont manifestes, savoir : l'impudicité, l'impureté, la dissolution, 20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 21 les envies, les meurtres, l'ivrognerie, les débauches, et les choses semblables à celles-là, dont je vous prédis, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. 22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance. 23 Contre ces choses-là, il n'y a point de loi. 24 Or ceux qui sont à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. 26 Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres.

Galates 6

   1 Frères, si même quelqu'un est surpris en quelque chute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur ; et prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. 2 Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. 3 Car si quelqu'un pense être quelque chose, quoiqu'il ne soit rien, il se séduit lui-même ; 4 mais que chacun éprouve sa propre oeuvre, et alors il pourra se glorifier, mais en lui-même seulement, et non par rapport à autrui ; 5 car chacun portera son propre fardeau. 6 Que celui à qui on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne.
   7 Ne vous abusez point ; on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi ; 8 parce que celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. 9 Ne nous lassons point de faire le bien ; car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas. 10 Ainsi donc, pendant que nous en avons le temps, faisons du bien à tous ; mais principalement aux domestiques de la foi.
   11 Vous voyez quelle grande lettre je vous ai écrite de ma propre main. 12 Tous ceux qui veulent se rendre agréables dans ce qui regarde la chair, ne vous contraignent d'être circoncis qu'afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ. 13 Car ceux-là même qui sont circoncis ne gardent point la loi ; mais ils veulent que vous soyez circoncis, afin de se glorifier dans votre chair. 14 Mais pour moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier en autre chose qu'en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié à mon égard, et moi à l'égard du monde. 15 Car la circoncision n'est rien, ni l'incirconcision, mais être une nouvelle créature est tout. 16 Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l'Israël de Dieu. 17 Désormais, que personne ne me fasse de la peine ; car je porte sur mon corps les marques du Seigneur Jésus. 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Amen !

Références croisées

4:1 Ga 4:23, Ga 4:29, Gn 24:2-3, 2R 10:1-2, 2R 11:12, 2R 12:2
Réciproques : Ac 15:10, 1Co 13:11, Ga 3:19, Ga 3:23, Ga 3:25, Ga 4:7, Col 2:14, He 9:26
4:2 Réciproques : Dn 11:29, Ha 2:3, Jn 15:7, Ga 3:24, Ga 4:7
4:3 Ga 3:19, Ga 3:24, Ga 3:25, Ga 4:9, Ga 4:25, Ga 4:31, Ga 2:4, Ga 3:23, Ga 5:1, Mt 11:28, Jn 8:31, Ac 15:10, Rm 8:15, Ga 4:9, Col 2:8, Col 2:20, He 7:16
Réciproques : Ac 6:14, 2Co 11:20, Ep 4:6, He 7:11, He 9:10
4:4 Gn 49:10, Dn 9:24-26, Ml 3:1, Mc 1:15, Ac 1:7, Ep 1:10, He 9:10, Es 48:16, Za 2:8-11, Jn 3:16, Jn 6:38, Jn 8:42, Jn 10:36, 1Jn 4:9-10, 1Jn 4:14, Es 9:6-7, Mi 5:2, Za 6:12, Lc 2:10-11, Jn 1:14, Rm 1:3, Rm 9:5, Ph 2:6-8, 1Tm 3:16, He 2:14, He 10:5-7, 1Jn 4:2, Gn 3:15, Es 7:14, Jr 31:22, Mi 5:3, Mt 1:23, Lc 1:31, Lc 1:35, Lc 2:7, Mt 3:15, Mt 5:17, Lc 2:21-27, Rm 15:8, Col 2:14
Réciproques : Ex 37:6, Ex 40:12, Ex 40:18, Lv 3:6, Lv 4:28, Lv 15:28, Lv 25:48, Ps 102:13, Ec 3:2, Es 40:2, Mt 1:18, Mc 14:12, Lc 2:39, Lc 12:56, Lc 20:13, Lc 20:44, Lc 22:8, Jn 1:11, Jn 5:1, Jn 6:32, Jn 6:42, Jn 7:10, Jn 8:35, Jn 9:7, Jn 11:42, Jn 11:51, Jn 16:27, Ac 3:22, Ac 26:6, Rm 5:6, Rm 6:14, Rm 7:6, Rm 8:3, Ga 3:23, Ph 2:7, Col 2:11, 1Tm 2:6, 1Tm 2:15, Tt 1:3, He 1:2, He 2:9, He 2:11, He 5:7, 1P 1:20, 1Jn 1:2
4:5 Ga 4:21, Ga 3:13, Mt 20:28, Lc 1:68, Ac 20:28, Ep 1:7, Ep 5:2, Col 1:13-20, Tt 2:14, He 1:3, He 9:12, He 9:15, 1P 1:18-20, 1P 3:18, Ap 5:9, Ap 14:3, Ga 4:7, Ga 3:26, Jn 1:12, Rm 8:19, Rm 8:23, Rm 9:4, Ep 1:5
Réciproques : Ex 2:10, Lv 4:28, Lv 25:48, Jr 3:19, Mt 1:18, Mt 5:17, Lc 2:11, Lc 2:21, Lc 2:39, Lc 15:22, Lc 22:8, Jn 11:51, Rm 3:19, Rm 6:14, Rm 7:6, Rm 8:3, Rm 8:15, Rm 15:8, 1Co 9:20, 2Co 6:18, Ga 2:16, Ga 3:23, Ga 5:13, Ga 5:18, Ep 3:6, Col 2:11, 1Tm 2:15, 1Jn 3:1, 1Jn 3:24
4:6 Lc 11:13, Jn 7:39, Jn 14:16, Rm 5:5, Rm 8:15-17, 2Co 1:22, Ep 1:13, Ep 4:30, Jn 3:34, Jn 15:26, Jn 16:7, Rm 5:5, Rm 8:9, Rm 8:15, 1Co 15:45, Ph 1:19, 1P 1:11, Ap 19:10, Es 44:3-5, Jr 3:4, Jr 3:19, Mt 6:6-9, Lc 11:2, Rm 8:26-27, Ep 2:18, Ep 6:18, He 4:14-16, Jud 1:20
Réciproques : Dt 32:6, Ps 51:12, Os 1:10, Mt 3:14, Mt 6:9, Mc 14:36, Lc 15:22, Jn 1:12, Jn 4:23, Jn 14:17, Jn 15:15, Jn 20:17, Rm 8:14, 2Co 3:17, Ga 3:14, Ga 3:26, Ga 4:7, Ga 5:18, Ep 1:5, Ep 1:14, Ph 2:1, He 10:19, 1Jn 3:1, 1Jn 3:2, 1Jn 3:24, 1Jn 5:10, 1Jn 5:13
4:7 Ga 4:1-2, Ga 4:5, Ga 4:6, Ga 4:31, Ga 5:1, Ga 3:26, Ga 3:29, Rm 8:16-17, Gn 15:1, Gn 17:7-8, Ps 16:5, Ps 73:26, Jr 10:16, Jr 31:33, Jr 32:38-41, Lm 3:24, 1Co 3:21-23, 2Co 6:16-18, Ap 21:7
Réciproques : Gn 21:10, Ps 51:12, Ez 46:16, Os 1:10, Jn 20:17, Ga 3:3, Tt 3:7, He 10:19
4:8 Ex 5:2, Jr 10:25, Jn 1:10, Ac 17:23, Ac 17:30, Rm 1:28, 1Co 1:21, Ep 2:11-12, Ep 4:18, 1Th 4:5, 2Th 1:8, 1Jn 3:1, Js 24:2, Js 24:15, Ps 115:4-8, Ps 135:15-18, Es 44:9-20, Jr 10:3-16, Ac 14:12, Ac 17:29, Rm 1:23, 1Co 8:4, 1Co 10:19-20, 1Co 12:2, 1Th 1:9, 1P 4:3
Réciproques : Gn 35:2, Jg 2:10, 1R 18:29, 2Ch 13:9, Ps 100:3, Es 19:21, Es 45:4, Jr 5:7, Jr 16:20, Jn 17:25, Ac 19:26, 1Co 8:5, 2Co 11:29
4:9 1R 8:43, 1Ch 28:9, Ps 9:10, Pr 2:5, Jr 31:34, Ha 2:14, Mt 11:27, Jn 17:3, 1Co 15:34, 2Co 4:6, Ep 1:17, 2P 2:20, 1Jn 2:3-4, 1Jn 5:20, Ex 33:17, Ps 1:6, Jn 10:14, Jn 10:27, Rm 8:29, 1Co 8:3, 1Co 13:12, 2Tm 2:19, Ga 3:3, Rm 8:3, Col 2:20-23, He 7:18, He 10:38-39, Ga 4:3
Réciproques : Jg 2:10, Ps 31:7, Ps 85:8, Ps 91:14, Ps 100:3, Ps 101:3, Ps 119:176, Es 19:21, Es 45:4, Jr 24:5, Os 8:4, Os 13:5, Na 1:7, Mt 25:12, Lc 5:38, Lc 13:27, Jn 8:19, Jn 17:25, Ac 15:10, Ac 17:23, Rm 5:11, Rm 14:5, 2Co 11:20, Ga 1:6, Ga 2:4, Ga 2:18, Ga 3:1, Ga 4:21, Ga 5:1, Ep 2:11, Col 2:8, 1Th 1:9, Tt 1:14, He 7:11, He 7:16, He 9:10, 1Jn 4:7
4:10 Lv 23:1-44, Lv 25:1, Lv 25:13, Nb 28:1, Nb 29:40, Rm 14:5, Col 2:16-17
Réciproques : Nb 28:11, Rm 14:6, 2Co 12:15, Ga 2:4
4:11 Ga 4:20, 2Co 11:2-3, 2Co 12:20-21, Ga 2:2, Ga 5:2-4, Es 49:4, Ac 16:6, 1Co 15:58, Ph 2:16, 1Th 3:5, 2Jn 1:8
Réciproques : Lv 26:20, Ps 127:1, 2Co 6:1, 2Co 7:5, Ga 5:10, Col 1:23, 1Th 2:1, 1Th 5:12
4:12 Ga 2:14, Ga 6:14, Gn 34:15, 1R 22:4, Ac 21:21, 1Co 9:20-23, Ph 3:7-8, 2Co 2:5
Réciproques : 2R 10:15, 1Co 1:10, 2Co 6:1, Ep 4:1
4:13 1Co 2:3, 2Co 10:10, 2Co 11:6, 2Co 11:30, 2Co 12:7-10, 2Co 13:4, Ga 1:6, Ac 16:6
Réciproques : Lv 13:40, Mt 18:10, Ac 20:19, 2Co 4:7, Ga 4:14, He 4:2, He 5:2
4:14 Ga 4:13, Jb 12:5, Ps 119:141, Ec 9:16, Es 53:2-3, 1Co 1:28, 1Co 4:10, 1Th 4:8, 2S 14:17, 2S 19:27, Za 12:8, Ml 2:7, He 13:2, Mt 10:40, Mt 18:5, Mt 25:40, Lc 10:16, Jn 13:20, 2Co 5:20, 1Th 2:13
Réciproques : 1S 29:9, Mt 13:20, Mt 18:10, Ac 2:41, Ac 10:33, Ac 18:23, Ac 20:19, Ac 28:15, 1Co 2:3, 2Co 4:7, 2Co 10:10, 1Th 5:13
4:15 Ga 3:14, Ga 5:22, Ga 6:4, Lc 8:13, Rm 4:6-9, Rm 5:2, Rm 15:13, Rm 10:2, 2Co 8:3, Col 4:13, Ga 4:19, Rm 9:3, 1Th 2:8, 1Th 5:13, 1Jn 3:16-18
Réciproques : Mt 13:20, Mt 24:24, Mc 9:47, Lc 19:35, Jn 5:35, Ac 2:41
4:16 Ga 3:1-4, 1R 18:17-18, 1R 21:20, 1R 22:8, 1R 22:27, 2Ch 24:20-22, 2Ch 25:16, Ps 141:5, Pr 9:8, Jn 7:7, Jn 8:45, Ga 2:5, Ga 2:14, Ga 5:7
Réciproques : Nb 12:1, 1S 19:17, 2Ch 18:7, Es 30:10, Jr 37:18, Lc 19:35, Jn 5:35, Jn 8:40, Ac 20:27, 2Tm 4:3
4:17 Ga 6:12-13, Mt 23:15, Rm 10:2, Rm 16:18, 1Co 11:2, 2Co 11:3, 2Co 11:13-15, Ph 2:21, 2P 2:3, 2P 2:18, 1Co 4:8, 1Co 4:18
Réciproques : Js 22:12, 2S 21:2, Ac 22:3, 2Co 11:2, Ga 1:7, Ga 5:10, Tt 1:10
4:18 Nb 25:11-13, Ps 69:9, Ps 119:139, Es 59:17, Jn 2:17, 1Co 15:58, Tt 2:14, Ap 3:19, Ga 4:20, Ph 1:27, Ph 2:12
Réciproques : Js 22:12, Lm 3:26, Ac 22:3, Rm 10:2
4:19 1Co 4:14, 1Tm 1:2, Tt 1:4, Phm 1:10, Phm 1:19, Jc 1:18, 1Jn 2:1, 1Jn 2:12, 1Jn 5:21, Nb 11:11-12, Es 53:11, Lc 22:44, Ph 1:8, Ph 2:17, Col 2:1, Col 4:12, He 5:7, Ap 12:1-2, Rm 8:29, Rm 13:14, Ep 4:24, Ph 2:5, Col 1:27, Col 3:10
Réciproques : Pr 7:24, Ct 8:5, Jr 4:19, Mc 10:24, Jn 13:33, 1Co 4:15, 2Co 6:13, 2Co 7:5, 2Co 13:5, Ga 4:15, 1Th 2:8, 3Jn 1:4
4:20 1Co 4:19-21, 1Th 2:17-18, 1Th 3:9, Ga 4:11
Réciproques : 2Co 7:5, Ga 4:18, Ga 5:10
4:21 Ga 4:9, Ga 3:10, Ga 3:23, Ga 3:24, Rm 6:14, Rm 7:5-6, Rm 9:30-32, Rm 10:3-10, Mt 21:42-44, Mt 22:29-32, Jn 5:46-47, Jn 10:34, Jn 12:34, Jn 15:25, Rm 3:19
Réciproques : Es 8:20, Mc 10:3, Mc 10:19, Jn 8:17, Rm 7:1, 1Co 9:20, Ga 4:5, 1Tm 1:7, He 2:15, He 7:18
4:22 Gn 16:2-4, Gn 16:15, Gn 21:1-2, Gn 21:10
Réciproques : Gn 21:9, Es 8:20, Es 41:8, Mt 3:9, Rm 4:12, Rm 9:8, Ga 3:29, Ga 4:26, Ga 5:13, 1P 3:6
4:23 Rm 9:7-8, Gn 17:15-19, Gn 18:10-14, Gn 21:1-2, Rm 4:18-21, Rm 10:8, He 11:11
Réciproques : Gn 16:15, Gn 21:14, Ga 4:1, Ga 4:28
4:24 Ez 20:49, Os 11:10, Mt 13:35, 1Co 10:11, He 11:19, Ga 4:25, Lc 22:19-20, 1Co 10:4, Ga 3:15-21, He 7:22, He 8:6-13, He 9:15-24, He 10:15-18, He 12:24, He 13:20, Ga 5:1, Rm 8:15, Gn 16:3-4, Gn 16:8, Gn 16:15, Gn 16:16, Gn 21:9-13, Gn 25:12
Réciproques : Ex 19:2, Lv 25:1, Lv 27:34, Dt 9:9, Mt 26:26, He 8:9
4:25 Ga 4:24, Dt 33:2, Jg 5:5, Ps 68:8, Ps 68:17, He 12:18, Ga 1:17, Ac 1:11, Mt 23:37, Lc 13:34, Lc 19:44
Réciproques : Gn 16:3, Gn 40:12, Lv 25:1, Lv 25:10, Lv 27:34, 1R 10:15, 1R 11:36, Es 21:13, Ez 27:21, Mt 26:26, Mc 14:22, Lc 22:19, Ac 2:11, Ac 7:30, 1Co 10:4, 2Co 11:20, Ga 2:4, Ga 4:3, Ap 21:2
4:26 Ps 87:3-6, Es 2:2-3, Es 52:9, Es 62:1-2, Es 65:18, Es 66:10, Jl 3:17, Mi 4:1-2, Ph 3:20, He 12:22, Ap 3:12, Ap 21:2, Ap 21:10-27, Ga 4:22, Ga 5:1, Jn 8:36, Rm 6:14, Rm 6:18, 1P 2:16, Ct 8:1-2, Es 50:1, Os 2:2, Os 2:5, Os 4:5, Ap 17:5
Réciproques : Gn 17:16, 1R 11:36, 2Ch 8:9, Ps 45:16, Ps 87:6, Ct 1:5, Ct 3:4, Ct 6:9, Es 49:20, Es 49:21, Es 49:25, Es 60:9, Es 66:7, Jr 3:17, Jr 50:12, Ez 16:61, Ez 40:2, Jl 2:23, Za 14:2, Lc 13:34, Ep 2:19
4:27 Es 54:1-5, 1S 2:5, Ps 113:9, Rt 1:11-13, Rt 4:14-16, 2S 13:20, Es 49:21, 1Tm 5:5
Réciproques : Gn 21:6, Ps 45:16, Ps 67:4, Ps 68:6, Es 52:9, Ez 16:61, Jl 2:23, Za 14:2, Jn 16:21, Ap 3:12, Ap 12:2
4:28 Ga 4:23, Ga 3:29, Ac 3:25, Rm 4:13-18, Rm 9:8-9
Réciproques : Gn 12:7, Gn 17:19, Gn 18:10, Gn 21:1, Gn 21:6, Gn 25:5, Ga 3:9, Phm 1:16
4:29 Gn 21:9, Jn 3:5, Jn 15:9, Rm 8:1, Rm 8:13, Ga 5:11, Ga 6:12-14, Mt 23:34-37, 1Th 2:14-15, He 10:33-34
Réciproques : 2R 2:23, Ct 1:6, Jn 8:40, Ga 4:1, Phm 1:16
4:30 Ga 3:8, Ga 3:22, Rm 4:3, Rm 11:2, Jc 4:5, Gn 21:10-12, Rm 11:7-11, Jn 8:35, Rm 8:15-17
Réciproques : Jg 11:2, Ez 46:17, Rm 9:17
4:31 Ga 5:1, Ga 5:13, Jn 1:12-13, Jn 8:36, He 2:14-15, 1Jn 3:1-2
Réciproques : 2Ch 8:9, Ez 46:17, Jn 8:35, Ga 4:3, Ga 4:7
4:1 Pr 23:23, 1Co 15:58, 1Co 16:13, Ep 6:14, Ph 1:27, 1Th 3:8, 2Th 2:15, He 3:6, He 3:14, He 4:14, He 10:23, He 10:35-39, Jud 1:3, Jud 1:20, Jud 1:21, Ap 2:25, Ap 3:3, Ga 5:13, Ga 2:4, Ga 3:25, Ga 4:26, Ga 4:31, Ps 51:12, Es 61:1, Mt 11:28-30, Jn 8:32-36, Rm 6:14, Rm 6:18, Rm 7:3, Rm 7:6, Rm 8:2, 1Co 7:22, 2Co 3:17, 1P 2:16, 2P 2:19, Ga 2:4, Ga 4:9, Mt 23:4, Ac 15:10, Col 2:16-22, He 9:8-11
Réciproques : Gn 24:6, Lv 25:10, Mt 11:30, Lc 5:38, Jn 8:36, Ac 13:43, Ac 15:5, Ac 15:31, Ac 16:3, Ac 16:5, Ac 21:21, 1Co 7:18, 1Co 9:1, 1Co 9:19, 2Co 11:20, Ga 4:7, Ga 4:24, Ph 3:2, Ph 4:1, 1Tm 6:1, Tt 1:10, Jc 1:25
4:2 1Co 16:21, 2Co 10:1, 1Th 2:18, Phm 1:9, Ga 5:4, Ga 5:6, Ga 2:3-5, Ac 15:1, Ac 15:24, Ac 16:3-4, Rm 9:31-32, Rm 10:2-3, He 4:2
Réciproques : Jr 9:25, Ez 3:21, 2Co 11:29, Ga 2:21, Ga 4:11, Ep 3:1, Ph 3:7, Col 2:19, Phm 1:19
4:3 Dt 8:19, Dt 31:21, Ne 9:29-30, Ne 9:34, Lc 16:28, Ac 2:40, Ac 20:21, Ep 4:17, 1Th 4:6, 1Jn 4:14, Ga 3:10, Dt 27:26, Mt 23:16, Mt 23:18, Jc 2:10-11
Réciproques : Gn 17:10, Lv 12:3, Ne 13:15, Ac 13:39, Rm 2:25, Rm 9:31, Rm 10:3, Ga 5:6, 1Tm 1:7
4:4 Ga 5:2, Ga 2:21, Rm 9:31-32, Rm 10:3-5, Rm 3:20, Rm 4:4-5, Ga 1:6-9, Rm 11:6, He 6:4-6, He 10:38-39, He 12:15, 2P 2:20-22, 2P 3:17-18, Ap 2:5
Réciproques : Ac 13:43, Ac 15:24, Rm 2:13, Rm 4:14, Rm 5:1, 2Co 3:9, Ga 2:16, Ga 3:3, Ga 3:17, 1Tm 1:7, 1Tm 1:19, 2Tm 1:10
4:5 Jn 16:8-15, Ep 2:18, Gn 49:18, Ps 25:3, Ps 25:5, Ps 62:5, Ps 130:5, Lm 3:25-26, Os 12:6, Rm 8:24-25, 1Th 1:10, 2Th 3:5, Rm 5:21, Ph 3:9, 2Tm 4:8, Tt 2:13
Réciproques : Ps 24:5, Ez 36:27, Jn 16:10, Jn 16:14, Rm 3:21, Rm 4:11, Rm 9:30, 2Co 3:8, 2Co 3:9, 2Co 9:9, Ep 1:18, Col 1:5, Col 1:23, 1Th 1:5, 1Th 5:8, He 6:11, He 11:7, Jc 5:7, 1P 1:22
4:6 Ga 5:2-3, Ga 3:28, Ga 6:15, Rm 2:25-29, Rm 3:29-31, 1Co 7:19, Col 3:11, Mt 25:31-40, 2Co 5:14, 1Th 1:3, He 11:8, He 11:17-19, Jc 2:14-26, 1P 1:8, 1Jn 3:14-20, 1Jn 4:18-21
Réciproques : Gn 17:23, Gn 26:5, Lv 11:9, Lv 26:41, Dt 5:10, Dt 30:15, Js 5:5, Es 56:6, Dn 4:27, Mt 7:24, Mt 12:50, Mt 13:21, Mt 25:40, Lc 7:5, Lc 7:47, Lc 10:42, Jn 2:23, Jn 6:27, Jn 6:63, Jn 13:17, Jn 13:34, Jn 14:15, Jn 21:15, Ac 15:1, Ac 15:9, Ac 16:3, Ac 16:33, Rm 2:10, Rm 3:30, Rm 4:10, Rm 12:10, Rm 16:7, 1Co 13:1, 1Co 13:8, 1Co 13:13, 1Co 16:22, 2Co 5:16, 2Co 5:17, 2Co 9:9, 2Co 12:2, Ep 1:4, Ep 1:15, Ep 3:17, Ep 4:5, Ep 4:16, Ep 6:23, Ph 1:7, Ph 3:2, Col 1:4, Col 3:12, 1Th 3:6, 1Th 3:12, 1Tm 1:5, 1Tm 6:2, 1Tm 6:19, Tt 3:15, Phm 1:5, He 6:9, He 6:10, He 10:24, He 11:6, He 13:1, Jc 1:27, Jc 2:18, Jc 2:22, 2P 1:9, 1Jn 4:21, 2Jn 1:3, Ap 22:14
4:7 Mt 13:21, 1Co 9:24, He 12:1, Ga 3:1, Ac 6:7, Rm 2:8, Rm 6:17, Rm 10:16, Rm 15:18, Rm 16:26, 2Co 10:5, 2Th 1:8, He 5:9, He 11:8, 1P 1:22
Réciproques : Ez 18:24, Mt 7:24, Mt 19:30, Ga 1:6, Ga 4:16, Ph 3:16, Col 1:23, 1P 4:17, 2Jn 1:1
4:8 Ga 1:6
Réciproques : Ga 3:1
4:9 Mt 23:33, Mt 16:6-12, Mc 8:15, Lc 12:1, Lc 13:21, 1Co 5:6-7, 1Co 15:33, 2Tm 2:17
Réciproques : Ex 12:8, Lv 2:11, Mt 13:33
4:10 Ga 4:11, Ga 4:20, 2Co 1:15, 2Co 2:3, 2Co 7:16, 2Co 8:22, 2Th 3:4, Phm 1:21, Ga 1:7, Ga 2:4, Ga 3:1, Ga 4:17, Ga 6:12-13, Ga 6:17, Ac 15:1-2, Ac 15:24, 1Jn 2:18-26, Ga 5:12, 1Co 5:5, 2Co 2:6, 2Co 10:2, 2Co 10:6, 2Co 13:10, 1Tm 1:20, Ga 2:6, 2Co 5:16
Réciproques : 2Co 2:5, 2Co 11:20, Ph 1:6, Ph 3:15
4:11 Ga 2:3, Ac 16:3, Ga 4:29, Ga 6:12, Ga 6:17, Ac 21:21, Ac 21:28, Ac 22:21-22, Ac 23:13-14, 1Co 15:30, 2Co 11:23-26, Es 8:14, Rm 9:32-33, 1Co 1:18, 1Co 1:23, 1P 2:8-9
Réciproques : Mt 5:30, Mt 11:6, Ac 15:19, Ga 2:18, Ep 3:1, Ph 1:10, 1Th 2:16
4:12 Ga 5:10, Ga 1:8-9, Gn 17:14, Ex 12:15, Ex 30:33, Lv 22:3, Js 7:12, Js 7:25, Jn 9:34, Ac 5:5, Ac 5:9, 1Co 5:13, Tt 3:10, Ac 15:1-2, Ac 15:24
Réciproques : Gn 30:34, 1S 26:19, Mt 26:10, Ac 15:19, Ga 1:7, Ga 2:4, Ga 6:17
4:13 Ga 5:1, Ga 4:5-7, Ga 4:22-31, Es 61:1, Lc 4:18, Jn 8:32-36, Rm 6:18-22, 1Co 8:9, 1P 2:16, 2P 2:19, Jud 1:4, Jud 1:10-12, Ga 5:14, Ga 5:22, Ga 6:2, Mc 10:43-45, Jn 13:14-15, Ac 20:35, Rm 15:1-2, 1Co 9:19, 1Co 13:4-7, 2Co 4:5, 2Co 12:15, 1Th 1:3, Jc 2:15-17, 1Jn 3:16-19
Réciproques : Gn 18:6, Gn 18:8, Lv 25:10, Lv 25:55, Js 1:15, Es 14:2, Dn 4:27, Ml 4:4, Mt 5:43, Mt 7:12, Mt 23:11, Mt 25:40, Lc 10:27, Jn 13:34, Ac 16:33, Rm 6:22, Rm 12:10, Rm 13:9, Rm 14:15, 1Co 7:22, 1Co 9:21, 1Co 13:5, 1Co 13:13, 1Co 16:14, 2Co 2:8, Ga 2:4, Ga 4:31, Ga 5:19, Ep 1:4, Ep 4:16, Ph 3:2, 1Th 3:12, 1Tm 1:5, He 6:10, He 10:24, He 13:1, Jc 2:14, 2P 1:9, 1Jn 2:7, 1Jn 3:18, 2Jn 1:6
4:14 Mt 7:12, Mt 19:18-19, Mt 22:39-40, Rm 13:8-10, Jc 2:8-11, Lv 19:18, Lv 19:34, Mc 12:31, Mc 12:33, Lc 10:27-37, 1Tm 1:5
Réciproques : Jg 8:2, Ml 4:4, Mt 5:19, Mt 5:43, Mc 9:50, Mc 10:19, Lc 6:31, Jn 13:34, Rm 2:27, 1Co 9:21, 1Co 16:14, Ga 5:13, Ga 6:2, Ep 4:16, 1Th 3:12, Jc 5:9, 1Jn 2:7, 1Jn 4:21, 2Jn 1:6
4:15 Ga 5:26, 2S 2:26-27, Es 9:20-21, Es 11:5-9, Es 11:13, 1Co 3:3, 1Co 6:6-8, 2Co 11:20, 2Co 12:20, Jc 3:14-18, Jc 4:1-3
Réciproques : Jg 8:2, Jg 9:44, Jg 9:49, Jg 12:6, 2S 19:43, Ps 14:4, Za 11:14, Mt 12:25, Mc 3:25, Mc 9:50, Rm 13:13, 1Co 1:11, Ph 2:3, Ph 2:14, Ph 3:2, Col 3:8, 1Tm 6:4
4:16 Ga 3:17, 1Co 7:29, Ga 5:25, Ga 6:8, Rm 8:1, Rm 8:4, Rm 8:5, Rm 8:12-14, 1P 1:22, 1P 4:6, Jud 1:19-21, Ga 5:19-21, Rm 6:12, Rm 13:13-14, 2Co 7:1, Ep 2:3, Col 2:11, Col 3:5-10, 1P 1:14, 1P 2:11, 1P 4:1-4, 1Jn 2:15-16
Réciproques : Gn 6:3, Ez 36:27, Mt 26:41, Jn 3:6, Jn 15:7, Rm 7:5, Rm 8:14, 1Co 13:2, 1Co 15:50, 2Co 9:6, 2Co 10:2, Ga 5:18, Ga 5:22, Ga 5:24, Ga 6:16, 1Th 2:12, 3Jn 1:14
4:17 Ps 19:12-13, Ps 51:1-5, Ps 51:10-12, Ps 65:3, Ps 119:5, Ps 119:20, Ps 119:24, Ps 119:25, Ps 119:32, Ps 119:35, Ps 119:40, Ps 119:133, Ps 119:159, Ps 119:176, Ec 7:20, Es 6:5, Mt 16:17, Mt 16:23, Mt 26:41, Jn 3:6, Rm 7:18, Rm 7:21-25, Rm 8:5-6, Rm 8:13, Jc 4:5-6, Ga 3:21, Mt 12:30, Rm 7:7-8, Rm 7:10-14, Rm 8:5-8, Ps 119:4-6, Ps 130:3, Mt 5:6, Lc 22:33, Lc 22:46, Lc 22:54-61, Rm 7:15-23, Ph 3:12-16, Jc 3:2, 1Jn 1:8-10
Réciproques : Gn 6:3, Nb 4:23, 2S 3:1, Ct 6:13, Mt 7:18, Mc 14:38, Rm 7:5, Rm 7:23, Rm 7:25, Rm 13:14, Ga 5:19, Jc 4:1, 1P 2:11, 1Jn 2:16, 1Jn 3:9
4:18 Ga 5:16, Ga 5:25, Ga 4:6, Ps 25:4-5, Ps 25:8, Ps 25:9, Ps 143:8-10, Pr 8:20, Es 48:16-18, Ez 36:27, Jn 16:13, Rm 8:12, Rm 8:14, 2Tm 1:7, 1Jn 2:20-27, Ga 4:5, Rm 6:14-15
Réciproques : Mt 11:30, Rm 3:19, Rm 3:31, Rm 7:4, 1Co 9:20, Ga 3:23
4:19 Ga 5:13, Ga 5:17, Ga 6:8, Ps 17:4, Jn 3:6, Rm 7:5, Rm 7:18, Rm 7:25, Rm 8:3, Rm 8:5, Rm 8:9, Rm 8:13, 1Co 3:3, 1P 4:2, Ez 22:6-13, Mt 15:18-19, Mc 7:21-23, Rm 1:21-32, 1Co 6:9-10, 2Co 12:20-21, Ep 4:17-19, Ep 5:3-6, Col 3:5-8, 1Tm 1:9-10, Tt 3:3, Jc 3:14-15, 1P 4:3-4, Ap 21:8, Ap 22:15
Réciproques : Gn 39:9, Lv 18:20, Pr 2:18, Pr 5:22, Pr 24:1, Jr 7:9, Jr 23:10, Ez 18:6, Ez 22:11, Ez 33:9, Ml 3:5, Lc 6:44, Jn 5:44, Ac 15:20, Rm 3:10, Rm 13:13, 1Co 5:1, 1Co 5:11, Ga 5:16, Ep 2:3, Ep 5:5, Col 2:18, 1Th 4:3, 1Th 4:7, 1Tm 5:24, He 6:1, He 12:16, He 13:4, Ap 21:27
4:20 Ez 22:18, Dt 18:10, 1S 15:23, 1Ch 10:13-14, 2Ch 33:6, Ac 8:9-11, Ac 16:16-19, 2Co 11:19, Tt 3:10, 2P 2:1
Réciproques : Gn 13:7, Ex 22:18, Lv 19:18, Lv 19:31, 2S 19:43, Ps 31:20, Lc 9:46, Lc 21:34, Jn 3:26, Ac 24:14, 1Co 1:11, 1Co 11:19, Ga 5:24, Ep 4:31, Ph 2:3, Col 2:18, Col 3:8, 1Tm 6:4, Jc 1:19, Jc 3:16
4:21 Dt 21:20, Lc 21:34, Rm 13:13, 1Co 5:11, 1Co 6:10, Ep 5:18, 1Th 5:7, 1P 4:3, Es 3:11, Rm 2:8-9, Rm 8:13, 1Co 6:9-10, Ep 5:5-6, Col 3:6, Ap 21:27, Ap 22:15, Mt 25:34, 1Co 6:10, 1Co 15:50, Ep 5:5
Réciproques : Gn 9:21, Gn 30:1, Gn 37:11, Ex 20:13, Ps 37:1, Pr 3:31, Pr 20:1, Pr 23:21, Es 5:11, Mc 7:13, Lc 9:46, Jn 3:26, Ac 5:17, Ac 13:45, Ac 17:5, 1Co 13:4, Ph 2:3, Ph 3:18, 1Th 4:6, 2Th 2:5, 1Tm 1:9, 1Tm 6:4, He 13:4, Jc 1:19, Jc 3:14, 1P 2:1, 1Jn 3:15
4:22 Ga 5:16-18, Ps 1:3, Ps 92:14, Os 14:8, Mt 12:33, Lc 8:14-15, Lc 13:9, Jn 15:2, Jn 15:5, Jn 15:16, Rm 6:22, Rm 7:4, Ep 5:9, Ph 1:11, Col 1:10, Ga 5:13, Rm 5:2-5, Rm 12:9-18, Rm 15:3, 1Co 13:4-7, Ep 4:23-32, Ep 5:1-2, Ph 4:4-9, Col 3:12-17, 1Th 1:3-10, 1Th 5:10-22, Tt 2:2-12, Jc 3:17-18, 1P 1:8, 1P 1:22, 2P 1:5-8, 1Jn 4:7-16, Rm 15:14, 1Co 13:7, 1Co 13:13, 2Th 3:2, 1Tm 3:11, 1Tm 4:12, 1P 5:12
Réciproques : Ex 39:24, Lv 8:30, Dt 12:18, 1R 8:66, Ne 9:20, Ps 18:35, Ps 35:9, Ps 37:11, Ps 119:165, Ps 143:10, Ec 2:26, Ct 4:10, Ct 7:13, Es 11:9, Es 29:19, Es 42:21, Es 54:13, Es 55:12, Jr 31:33, Jr 33:6, Ez 18:21, Ez 36:27, Dn 4:27, Mt 3:8, Mt 5:9, Mt 7:17, Mt 13:8, Mt 13:23, Mt 23:23, Mt 25:4, Mt 25:40, Mc 4:20, Mc 9:50, Lc 3:8, Lc 13:6, Jn 3:21, Jn 7:38, Jn 13:34, Jn 14:16, Jn 14:27, Jn 16:20, Jn 17:13, Ac 9:31, Ac 13:52, Ac 16:34, Rm 2:10, Rm 5:5, Rm 5:11, Rm 8:4, Rm 8:5, Rm 8:6, Rm 8:7, Rm 8:14, Rm 8:23, Rm 12:2, Rm 12:10, Rm 12:18, Rm 14:17, Rm 15:13, 1Co 1:30, 1Co 6:11, 1Co 7:15, 1Co 9:21, 1Co 13:2, 1Co 14:33, 1Co 16:14, 2Co 3:8, 2Co 6:6, 2Co 13:14, Ga 4:15, Ep 1:4, Ep 4:16, Ep 5:18, Ph 2:1, Ph 4:7, Ph 4:8, Col 1:8, 1Th 1:5, 1Th 1:6, 1Th 2:7, 1Th 3:12, 1Th 5:13, 1Th 5:14, 2Th 3:5, 1Tm 1:5, 1Tm 5:25, 1Tm 6:11, 2Tm 1:7, 2Tm 2:24, Tt 3:2, He 1:9, He 6:9, He 10:24, He 12:11, He 12:14, He 13:1, Jc 5:8, 1P 1:6, 1P 2:18, 1P 3:11, 1Jn 3:14, 1Jn 4:13, 1Jn 4:19, 2Jn 1:5
4:23 Ac 24:25, 1Co 9:25, Tt 1:8, Tt 2:2, 1Tm 1:9
Réciproques : Ne 9:20, Ps 18:35, Ps 25:9, Ps 37:11, Ps 92:14, Ps 119:165, Ps 143:10, Ec 2:26, Ct 7:13, Es 11:4, Es 29:19, Es 42:21, Jr 31:33, Jr 33:6, Ez 36:27, Os 14:8, Mt 3:8, Mt 5:5, Mt 13:8, Mt 13:23, Mt 23:23, Mt 25:4, Mc 4:20, Jn 3:21, Jn 7:38, Jn 15:2, Ac 9:31, Rm 7:4, Rm 8:7, Rm 8:23, 1Co 6:11, 1Co 9:21, 2Co 3:8, Ga 6:1, Ep 4:2, Ep 5:9, Ph 1:11, Col 1:10, Col 3:12, 1Th 1:5, 1Th 2:7, 1Tm 5:25, 1Tm 6:11, He 6:9, He 12:11, He 12:14, Jc 3:13, Jc 3:17, 1P 3:4, 2P 1:6
4:24 Ga 3:29, Rm 8:9, 1Co 3:23, 1Co 15:23, 2Co 10:7, Ga 5:16-18, Ga 5:20, Ga 6:14, Rm 6:6, Rm 8:13, Rm 13:14, 1P 2:11
Réciproques : Lv 7:5, Nb 4:23, Ml 3:17, Ml 4:4, Mt 5:29, Mt 7:13, Mt 26:41, Mc 8:34, Mc 9:41, Mc 9:43, Jn 3:6, Rm 6:12, Rm 7:5, Rm 7:18, Ga 2:20, Col 3:5, Tt 2:12, 1P 4:1, 1Jn 2:16
4:25 Jn 6:63, Rm 8:2, Rm 8:10, 1Co 15:45, 2Co 3:6, 1P 4:6, Ap 11:11, Ga 5:16, Rm 8:4-5
Réciproques : Ml 4:4, Lc 9:46, Rm 13:13, 2Co 5:15, Ga 5:18, Ga 6:16, Ep 5:8
4:26 Lc 14:10, 1Co 3:7, Ph 2:1-3, Jc 4:16, Ga 5:15, Jc 3:14-16, 1P 5:5
Réciproques : 2S 19:43, 2R 17:17, Lc 9:46, Ac 17:5, Rm 13:13, 1Co 1:11, 1Co 13:3, 1Co 13:4, 2Co 12:20, Ph 2:3, Ph 2:14, Col 3:8, 1Th 2:6, 1Tm 6:4, Jc 5:9
4:1 Ga 2:11-13, Gn 9:20-24, Gn 12:11-13, Nb 20:10-13, 2S 11:2-27, Mt 26:69, Mt 26:75, Rm 14:1, Rm 15:1, He 12:13, Jc 5:19, Rm 8:6, Rm 15:1, 1Co 2:15, 1Co 3:1, 1Co 14:37, 2S 12:1-15, Jb 4:3-4, Es 35:3-4, Ez 34:16, Mt 9:13, Mt 18:12-15, Lc 15:4-7, Lc 15:22-32, He 12:13, Jc 5:19-20, 1Jn 5:16, Jud 1:22-23, Ga 5:23, Mt 11:29, 1Co 4:21, 2Co 10:1, 2Th 3:15, 2Tm 2:25, Jc 3:13, 1P 3:15, 1Co 7:5, 1Co 10:12, He 13:3, Jc 3:2
Réciproques : Gn 9:22, Gn 9:23, Gn 14:14, Ex 26:26, Lv 13:23, Lv 19:17, Dt 22:4, Jg 19:3, Jb 16:5, Ps 141:5, Pr 29:7, Ec 4:10, Ec 11:2, Ct 5:8, Mt 7:3, Mt 18:10, Mc 14:69, Jn 13:14, Rm 14:22, 1Co 5:5, 1Co 9:22, 1Co 13:5, 2Co 2:7, 2Co 2:8, 1Th 5:14, 1Tm 5:1, Tt 3:2, He 10:24, He 13:9, 1Jn 3:18
4:2 Ga 6:5, Ga 5:13-14, Ex 23:5, Nb 11:11-12, Dt 1:12, Es 58:6, Mt 8:17, Mt 11:29-30, Lc 11:46, Rm 15:1, 1Th 5:14, 1P 2:24, Jn 13:14-15, Jn 13:34, Jn 15:12, 1Co 9:21, Jc 2:8, 1Jn 2:8-11, 1Jn 4:21
Réciproques : Gn 14:14, Ex 26:26, Nb 10:31, Dt 22:4, Js 1:15, 1S 11:4, 2S 10:11, 1Ch 19:12, 1Ch 22:13, Esd 1:4, Jb 6:14, Ct 5:8, Lc 5:7, 1Co 5:5, 1Co 12:26, 1Co 13:5, 1Co 13:7, 2Co 2:7, 2Co 2:8, 2Co 11:29, Ep 4:2, Ph 2:26, Col 3:13, He 13:3, 1Jn 3:11, 1Jn 3:18, Ap 2:3
4:3 Ga 2:6, Pr 25:14, Pr 26:12, Lc 18:11, Rm 12:3, Rm 12:16, 1Co 3:18, 1Co 8:2, 1Co 13:2, 2Co 3:5, 2Co 12:11, 1Co 3:18, 2Tm 3:13, Jc 1:22, Jc 1:26, 1Jn 1:8
Réciproques : Jb 15:31, Pr 12:15, Pr 14:12, Pr 21:2, Jr 37:9, 1Co 3:7, 1Co 4:8, Ga 6:7, 1Tm 6:4, Tt 3:3, Jc 2:20
4:4 Jb 13:15, Ps 26:2, 1Co 11:28, 2Co 13:5, Pr 14:14, 1Co 4:3-4, 2Co 1:12, 1Jn 3:19-22, Ga 6:13, Lc 18:11, 1Co 1:12-13, 1Co 3:21-23, 1Co 4:6-7, 2Co 11:12-13
Réciproques : Jb 6:13, Jb 20:5, Ez 18:30, Ag 1:5, Ga 4:15, Jc 3:13
4:5 Es 3:10-11, Jr 17:10, Jr 32:19, Ez 18:4, Mt 16:27, Rm 2:6-9, Rm 14:10-12, 1Co 3:8, 1Co 4:5, 2Co 5:10-11, Ap 2:23, Ap 20:12-15, Ap 22:12
Réciproques : Jb 19:4, Jr 23:36, Jr 31:30, Ez 14:10, Ez 18:30, Rm 14:12, Ga 6:2
4:6 Dt 12:19, Mt 10:10, Rm 15:27, 1Co 9:9-14, 1Tm 5:17-18
Réciproques : Gn 47:22, Lv 7:9, Nb 6:21, Nb 18:21, Nb 18:31, Nb 31:41, Dt 14:27, Js 21:2, Jg 19:20, 2R 4:42, 2Ch 31:4, Ne 10:36, Ne 12:47, Es 23:18, Lc 10:7, Rm 12:7, Rm 15:26, 1Co 9:4, 1Co 9:11, 1Co 9:14, Ph 4:10, Ph 4:14, 1Th 5:13, 2Th 3:9, He 13:16
4:7 Ga 6:3, Jb 15:31, Jr 37:9, Ab 1:3, Lc 21:8, 1Co 3:18, 1Co 6:9, 1Co 15:33, Ep 5:6, 2Th 2:3, Jc 1:22, Jc 1:26, 1Jn 1:8, 1Jn 3:7, Jb 13:8-9, Jud 1:18, Jb 4:8, Pr 1:31, Pr 6:14, Pr 6:19, Pr 11:18, Os 8:7, Os 10:12, Lc 16:25, Rm 2:6-10, 2Co 9:6
Réciproques : Gn 1:12, Gn 26:12, Ex 8:29, Jg 9:56, Jg 16:7, 2Ch 29:11, Jb 15:35, Jb 22:2, Jb 34:11, Ps 126:6, Pr 5:22, Pr 10:16, Pr 22:8, Es 3:10, Es 17:11, Jr 4:3, Jr 17:10, Jr 21:14, Jr 31:30, Jr 34:17, Jr 42:20, Ez 7:9, Ez 14:5, Ez 18:22, Ez 33:9, Os 10:13, Os 12:2, Mi 7:13, Mt 7:24, Mt 10:10, Lc 6:46, Rm 2:11, Rm 6:21, Rm 6:23, 1Co 3:8, 2Co 5:10, Ga 6:8, Ph 2:12, Jc 1:16, Ap 14:13
4:8 Rm 6:13, Rm 8:13, Rm 13:14, Jc 3:18, Pr 22:8, Jr 12:13, Os 10:13, 2P 2:12, 2P 2:19, Ap 22:11, Ga 6:7, Ps 126:5-6, Ec 11:6, Es 32:20, Jc 3:18, Mt 19:29, Lc 18:30, Jn 4:14, Jn 4:36, Jn 6:27, Rm 6:22, 1Tm 1:16, Tt 3:7, Jud 1:21
Réciproques : Gn 26:12, 2Ch 29:11, Jb 4:8, Jb 13:9, Jb 15:31, Jb 15:35, Jb 22:2, Jb 34:11, Ps 97:11, Ps 129:7, Pr 1:31, Pr 5:22, Pr 6:14, Pr 11:18, Pr 14:14, Ec 11:1, Es 3:10, Es 17:11, Jr 4:3, Jr 17:10, Jr 21:14, Jr 31:30, Ez 18:22, Ez 33:9, Mi 7:13, Mt 7:24, Jn 3:21, Jn 5:29, Rm 2:6, Rm 2:11, Rm 6:21, Rm 6:23, Rm 8:6, 1Co 3:8, 1Co 14:37, 2Co 5:10, Ga 5:16, Ga 5:19, Ep 5:6, Ep 5:11, 1Tm 6:19, He 10:35, 2P 1:4, 1Jn 2:25, 1Jn 3:7, Ap 14:13
4:9 Ml 1:13, 1Co 15:58, 2Th 3:13, He 12:3, Rm 2:7, 1P 2:15, 1P 3:17, 1P 4:19, Lv 26:4, Dt 11:14, Ps 104:27, Ps 145:15, Jc 5:7, Es 40:30-31, So 3:16, Mt 24:13, Lc 18:1, 2Co 4:1, 2Co 4:16, Ep 3:13, He 3:6, He 3:14, He 10:35-39, He 12:3, He 12:5, Ap 2:3, Ap 2:7, Ap 2:10, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:26-29, Ap 3:5-6, Ap 3:12, Ap 3:13, Ap 3:21, Ap 3:22
Réciproques : Gn 29:7, Nb 29:25, Js 6:13, Jg 8:4, Rt 2:7, Ne 4:21, Ne 5:16, Ps 37:7, Ps 106:3, Pr 11:18, Jr 45:3, Mt 9:19, Mt 10:22, Mt 12:15, Mt 25:17, Mc 3:3, Mc 13:13, Lc 5:6, Rm 11:22, Col 1:23, 1Th 1:3, 1Tm 6:19, Tt 3:1, He 6:11, He 10:36, Jc 1:4, Jc 1:27
4:10 Ec 9:10, Jn 9:4, Jn 12:35, Ep 5:16, Ph 4:10, Col 4:5, Tt 2:14, Ps 37:3, Ps 37:27, Ec 3:12, Mt 5:43, Mc 3:4, Lc 6:35, 1Th 5:15, 1Tm 6:17-18, Tt 3:8, He 13:16, 3Jn 1:11, Mt 10:25, Mt 12:50, Mt 25:40, Ep 2:19, Ep 3:15, He 3:6, He 6:10, 1Jn 3:13-19, 1Jn 5:1, 3Jn 1:5-8
Réciproques : Gn 14:18, Gn 29:7, Gn 50:17, Dt 10:19, Dt 15:3, Rt 3:15, 1S 25:11, Ne 5:8, Ps 16:3, Ps 34:14, Pr 3:27, Mt 9:19, Mt 22:39, Mt 25:17, Lc 6:27, Jn 13:34, Ac 16:15, Rm 12:13, 2Co 2:8, 2Co 8:4, 2Co 9:1, 2Th 3:13, 1Tm 5:8, Tt 3:1, Tt 3:2, Jc 1:27, 1P 3:11, 2P 1:7
4:11 Rm 16:22, 1Co 16:21-23
Réciproques : Jr 29:1, Phm 1:19, He 13:22
4:12 Ga 6:13, Mt 6:2, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 23:5, Mt 23:28, Lc 16:15, Lc 20:47, Jn 7:18, 2Co 10:12, 2Co 11:13, Ph 1:15, Ph 2:4, Col 2:23, Ga 2:3, Ga 2:14, Ac 15:1, Ac 15:5, Ga 5:11, Ph 3:18
Réciproques : Gn 17:10, Mt 13:21, Mt 23:15, Mc 4:17, Jn 3:26, Ac 15:24, Ac 20:30, Ac 21:21, 1Co 1:18, 2Co 5:12, 2Co 11:20, Ga 1:7, Ga 3:3, Ga 4:17, Ga 4:29, Ga 5:10, Ep 2:11
4:13 Mt 23:3, Mt 23:15, Mt 23:23, Rm 2:17-24, Rm 3:9-19, 2P 2:19, 1Co 3:21, 1Co 5:6, 2Co 11:18
Réciproques : Mt 23:4, Lc 5:38, Lc 11:46, Jn 3:26, Jn 7:19, Ac 7:53, Ac 15:1, Ac 15:24, Ac 20:30, Rm 2:21, Rm 4:2, 1Co 1:31, 2Co 10:17, 2Co 11:12, Ga 1:7, Ga 4:17, Ga 5:10, Ga 6:4, Ga 6:12, Ph 3:3, Ph 3:19, 1Th 2:6, Jc 3:14
4:14 Rm 3:4-6, Ph 3:3, Ph 3:7, Ph 3:8, 2R 14:9-11, Jb 31:24-25, Ps 49:6, Ps 52:1, Jr 9:23-24, Ez 28:2, Dn 4:30-31, Dn 5:20-21, 1Co 1:29-31, 1Co 3:21, 2Co 11:12, 2Co 12:10-11, Es 45:24-25, Rm 1:16, 1Co 1:23, 1Co 2:2, Ph 3:3, Ph 3:7-11, Ga 1:4, Ga 2:20, Ga 5:24, Ac 20:23-24, Rm 6:6, 1Co 15:58, 2Co 5:14-16, Ph 1:20-21, Ph 3:8-9, Col 3:1-3, 1Jn 2:15-17, 1Jn 5:4-5
Réciproques : 1R 21:3, Esd 5:11, Ps 62:7, Ps 64:10, Ps 105:3, Ct 8:1, Mt 13:46, Mc 8:34, Mc 8:38, Lc 5:38, Lc 9:26, Jn 16:33, Ac 5:42, Rm 4:2, Rm 6:2, 1Co 1:31, 1Co 6:15, 2Co 10:17, Ga 4:12, Col 2:20, Col 3:11, Jc 1:27, Ap 11:1, Ap 12:1
4:15 Ga 5:6, Rm 8:1, 2Co 5:17, 1Co 7:19, 2Co 5:17, Ep 2:10, Ep 4:24, Col 3:10-11, Ap 21:5
Réciproques : Gn 17:23, Js 5:5, Ps 119:165, Es 19:25, Es 43:7, Ez 11:19, Ez 36:26, Mt 12:50, Mt 13:21, Jn 3:3, Jn 3:5, Jn 6:63, Rm 2:25, Rm 2:28, Rm 3:30, Rm 4:10, Rm 6:4, Rm 7:6, Rm 14:18, Rm 16:7, 2Co 3:18, Ep 2:15
4:16 Ga 5:16, Ga 5:25, Ps 125:4-5, Ph 3:16, Ga 1:3, Nb 6:23-27, 1Ch 12:18, Ps 125:5, Jn 14:27, Jn 16:33, Rm 1:7, Ph 4:7, Ga 3:7-9, Ga 3:29, Ps 73:1, Es 45:25, Os 1:10, Jn 1:47, Rm 2:28-29, Rm 4:12, Rm 9:6-8, Ph 3:3, 1P 2:5-9
Réciproques : Gn 50:17, Ex 35:29, Ps 50:23, Ps 118:2, Ps 119:165, Es 44:5, Jr 31:31, Jr 33:21, Lc 1:33, Rm 4:11, Rm 6:4, Rm 14:18, 1Co 10:18, 2Co 1:2, Ep 6:23
4:17 Ga 1:7, Ga 5:12, Js 7:25, Ac 15:24, He 12:15, Ga 5:11, 2Co 1:5, 2Co 4:10, 2Co 11:23-25, Col 1:24
Réciproques : Mt 26:10, Lc 11:7, Ga 5:10
4:18 Rm 16:20, Rm 16:24, 2Co 13:14, 2Tm 4:22, Phm 1:25, Ap 22:21
Réciproques : Rm 1:7

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Galates 4
  • 4.1 Or je dis : Pendant tout le temps que l'héritier est enfant, il ne diffère en rien de l'esclave, quoiqu'il soit seigneur de tout ; Chapitre 4.
    1 à 11 Comment d'esclave l'héritier est devenu enfant de Dieu, et ne saurait retourner sous le joug.
    Ce je dis se rapporte à la fois à ce qui précède (Galates 3.23-25) et aux développements qui vont suivre. C'est, en effet, la pensée de la fin du chapitre Galates 3 que l'apôtre reprend ici, et qu'il développe par une image nouvelle, (versets 1-3) afin d'opposer à l'état de l'homme sous la loi la plénitude des grâces de Dieu, qui sont notre partage depuis la venue du Sauveur. (verset 4 et suivants)
  • 4.2 mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père. Ce second verset explique comment l'héritier, tant qu'il est mineur, ne diffère en rien de l'esclave : il n'a point sa liberté, ni la jouissance et l'administration des biens dont il est pourtant le seigneur par sa naissance.
    Le moment de sa majorité est ici représenté comme dépendant uniquement de la volonté du père, ce qui était alors et est aujourd'hui encore le cas en divers pays. Ce détail anticipe sur la pensée exprimée à verset 4 "l'accomplissement des temps" était marqué et fixé par la souveraine volonté de Dieu.
  • 4.3 Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des éléments du monde ; Application de l'image employée à versets 1,2. Paul considère tout ce qui a précédé l'Evangile et la vie chrétienne comme un état d'enfance.
    On s'attendait à ce qu'il indiquerait la loi et ses prescriptions sans nombre comme ayant tenu lieu, sous l'ancienne alliance, des "tuteurs et administrateurs ;" (verset 2) c'est ce qu'il a fait ci-dessus. (Galates 3.23-25) Au lieu de cela, il nomme les rudiments ou plutôt les éléments du monde.
    Ce mot qui ne se retrouve que dans Colossiens 2.8,20, et ci-dessous, verset 9 (avec des épithètes différentes), a été expliqué de diverses manières.
    Le terme d'éléments, en grec comme dans notre langue, a une double signification : appliqué aux objets de la nature, il désigne les parties premières et constitutives d'une chose ; dans un ordre plus élevé, l'art, la science, la religion, il en indique les premiers principes.
    Si l'on prend ici ce mot dans le premier sens, il faudrait entendre les forces de la création, la nature avec ses lois ; dans le second sens, il s'agirait des premiers principes de la connaissance religieuse, de la loi avec toutes les minutieuses prescriptions dont elle était entourée.
    On n'hésiterait pas à comprendre ainsi ces paroles, si l'apôtre ne désignait ces éléments comme des éléments du monde, terme qui ne paraît guère pouvoir s'appliquer aux prescriptions de la loi mosaïque, ni au peuple juif seul, ni à toute notre humanité, ainsi qu'on l'a prétendu.
    D'un autre côté, si Paul avait en vue seulement des païens, dont toute la religion n'était qu'un naturalisme divinisé ou l'adoration de la nature sous mille formes diverses, on pourrait s'arrêter au premier sens que nous avons donné au mot monde ; mais évidemment il parle surtout ici des Juifs et de leur état de servitude sous la loi ; quelle peut donc être sa pensée ? La voici, et elle réunit les deux significations du terme : tous les hommes sont asservis aux forces brutes de la nature aussi longtemps qu'ils ne connaissent pas le Dieu qui est esprit, et qui veut être adoré en esprit et en vérité.
    L'homme, originairement destiné à dominer la nature, en est devenu l'esclave par le péché, et tout culte qu'il rend à Dieu se ressent de cet esclavage. Dieu, en donnant aux Juifs des prescriptions légales, symboliques, qui étaient relatives à la vie naturelle (lois sur le manger, le boire, les temps, les saisons, les jours, (verset 10) les purifications, etc.), leur avait en même temps fourni assez de lumières pour qu'ils comprissent le sens spirituel de ces ordonnances, en les interprétant comme des symboles, en s'élevant du visible à l'invisible, du corps à l'âme.
    Tel était en particulier le but constant de la prédication des prophètes. Mais, à l'exception d'un petit nombre d'hommes vraiment pieux et éclairés, ce peuple, par un effet de son aveuglement charnel, resta constamment attaché au sens matériel des prescriptions ; il prit le moyen pour la fin ; son culte dès lors retomba dans un naturalisme presque païen, et ainsi, au lieu de s'élever par degrés, selon l'intention de Dieu, vers la liberté et l'adoration spirituelles, il resta dans la servitude des éléments du monde.
    Voilà pourquoi l'apôtre appelle ces éléments faibles et pauvres ; (verset 9) ils ne sauraient par eux-mêmes communiquer à l'âme ni force, ni vie, ni paix. (Comparer Colossiens 2.20) C'est à ces rudiments que les faux docteurs voulaient ramener les chrétiens de Galatie, déjà en possession de cet Evangile spirituel, éternel, qui porte tous les caractères d'une œuvre du Dieu vivant. (versets 4,5)
  • 4.4 mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, Grec : "Mais lorsque vint la plénitude ou l'accomplissement du temps"
    Terme très important à remarquer, par lequel l'apôtre signale l'époque précise choisie par la sagesse de Dieu pour envoyer son Fils. Il ne pouvait le faire qu'après une longue préparation du peuple juif et des nations païennes.
    Cette préparation eut lieu pour le premier par les révélations divines, par les promesses, par la loi, par toutes les institutions mosaïques ; elle eut lieu pour les secondes par le développement de la civilisation, par les efforts impuissants de la philosophie, par les dispensations de Dieu et les expériences des peuples, convaincus enfin qu'ils ne pouvaient parvenir par euxmêmes ni à connaître Dieu, ni à s'affranchir de la servitude du péché. A tous égards, les temps étaient accomplis quand Christ parut.
  • 4.5 afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, et afin que nous reçussions l'adoption. Le Fils de Dieu, né de femme, terme qui indique sa parfaite humanité, (Job 14.1) a dû être en toutes choses semblable à ses frères. Il a dû même naître et vivre sous la loi, en porter le joug, l'accomplir parfaitement, par une obéissance dont le dernier acte a été sa mort sur le Calvaire. Et tout cela afin de racheter ceux qui avaient violé cette loi, (Galates 3.13) et de les élever à la condition glorieuse d'enfants de Dieu, caractérisée ici par le terme d'adoption. (Romains 8.15, note.)
    Dès ce moment, Juifs et païens jouissent par la foi d'une double liberté : comme majeurs, ils ne sont plus sous la tutelle des "éléments du monde," et ils adorent Dieu leur Père en esprit et en vérité ; la loi ne se dresse plus devant eux avec ses menaces et ses condamnations ; mais revêtus de la justice de Christ, rendus agréables à Dieu en son Fils bien-aimé, ils reçoivent la force d'accomplir la loi avec une filiale obéissance, dans laquelle ils trouvent le bonheur au lieu de l'esclavage.
  • 4.6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, Père. Voir Romains 8.15, note.
    Ces fils de Dieu sont revêtus de tous les privilèges et de l'Esprit même du Fils de Dieu, par lequel ils invoquent Dieu comme leur Père !
  • 4.7 En sorte que tu n'es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es héritier de par Dieu. Voir Romains 8.17, note.
    Ici diverses variantes.
    Le texte reçu : héritier de Dieu par Christ ; d'autres : héritier par Christ ou encore par JésusChrist ; quelques-uns : héritier de Dieu, cohéritier de Christ (copié de Romains 8.17) ; un seul : héritier tout court.
    La leçon de notre texte est la plus autorisée. Elle correspond évidemment aux derniers mots de verset 2, qui attribuent au père la détermination du moment où il met son fils en possession de ses biens.
    Ces paroles s'adressent aux Galates, nés pour la plupart dans le paganisme, comme le prouve verset 8. Il y a d'autant plus de force dans le reproche que leur fait l'apôtre, (versets 9-11) de vouloir retourner sous le joug de la servitude. Pour donner encore plus de précision à ses paroles, il les adresse à ses lecteurs individuellement en employant tout à coup ce pronom au singulier : tu n'es plus esclave...
  • 4.8 Mais tandis qu'autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez ceux qui de leur nature ne sont point des dieux, Point de vrais dieux. "Quand vous les serviez ne connaissant point Dieu, vous étiez en quelque degré excusables, mais maintenant !" (verset 9)
  • 4.9 maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et pauvres éléments auxquels vous voulez être asservis encore de nouveau ? Ici l'apôtre se corrige, se reprend, en quelque sorte, pour donner à sa pensée plus de force : Nous ne connaissons Dieu réellement que lorsque nous avons été connus de lui, ce qui implique de sa part l'amour, l'adoption. (Comparer 1Corinthiens 8.1-3, note ; Jean 10.14,15)
    Paul ajoute beaucoup par là à son argument : ce n'est pas l'homme qui prévient Dieu et qui le choisit, mais l'inverse. (Romains 8.28,29 ; Esaïe 65.1 ; Jean 15.16) Or, la pensée de cette libre grâce de Dieu, par laquelle seule l'homme a connu Dieu, devait humilier plus encore les Galates d'avoir pu se laisser entraîner de nouveau sous le joug des faibles et pauvres éléments du monde.
  • 4.10 Vous observez les jours et les mois, et les temps et les années. Voir sur ces éléments ou rudiments verset 3, note. Ici l'apôtre les rabaisse encore par ces épithètes : faibles et pauvres, qu'il oppose à la force et à la richesse de l'Esprit Puis il cite l'observation des diverses fêtes israélites comme exemple du joug légal que les faux docteurs avaient imposé aux Galates.
    Vous observez avec anxiété, (grec) avec un esprit servile, contraire à la liberté du chrétien : tel est le sens du verbe original.
    Ces jours sont les sabbats et autres fêtes fixées par la loi, les mois sont les nouvelles lunes qui marquaient certaines solennités ; les temps indiquent en général les époques consacrées à de grandes fêtes, comme la Pâque ; (Lévitique 23.4) les années désignent le retour d'autres solennités, comme le grand jubilé, l'année sabbatique.
    Imposer ces observances comme une obligation servile, y chercher en tout ou en partie sa justification devant Dieu, voilà ce qui était déroger à la libre grâce de Dieu, et ce que l'apôtre censure avec tant de force.
    C'était, à la lettre, retomber sous les éléments du monde, puisque par là on faisait dépendre son obéissance et sa piété du cours des astres et des saisons, objets du culte des païens eux-mêmes. (verset 3, note.) Aussi Paul exprime-t-il (verset 11) toute la crainte que lui inspiraient ces aberrations pour le résultat de ses travaux parmi les Galates.
  • 4.12 Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous ; je vous prie, frères ! Vous ne m'avez fait aucun tort ; 12 à 20 Vive et douloureuse effusion de cœur.
    Plusieurs entendent ces paroles comme 1Corinthiens 11.1 "Imitez-moi dans la liberté chrétienne où je suis, où j'ai trouvé l'assurance et la paix !" Mais que signifie alors le second membre de la phrase : car moi aussi je suis comme vous ? Paul veut dire, a-t-on répondu, que, quoique né juif, il s'est dépouillé de tout préjugé pour recevoir le salut tel qu'il l'annonçait aux païens. Ce sens est très admissible, d'autant plus que l'on peut traduire ainsi : Devenez comme moi, car moi aussi je suis devenu comme vous, comme si j'étais sans loi. (1Corinthiens 9.21)
    Mais on peut voir aussi dans ces paroles simplement l'expression de l'affectueuse communion d'esprit dans laquelle l'apôtre désire rester avec les Galates, malgré les reproches qu'il leur adresse : "Mettez-vous à ma place et comprenez-moi ; car moi aussi je me mets à la votre, vos intérêts spirituels sont les miens." Tel serait le début de l'appel pathétique, effusion de sa profonde tendresse, par lequel Paul va tenter de ramener les Galates. (versets 12-20)
    Si les raisons scripturaires qu'il a développées jusqu'ici n'avaient pas convaincu l'esprit de ses lecteurs, son amour du moins touchera leur cœur par le souvenir des rapports intimes que Dieu avait formés entre eux et lui lorsqu'il leur prêcha l'Evangile, et dans lesquels ils s'étaient sentis si heureux. Après avoir ainsi donné essor aux sentiments dont son cœur est rempli, il reprend la suite de son exposition et couronne sa démonstration par une allégorie empruntée à l'histoire des patriarches. (verset 21 et suivants)
    "C'est ainsi qu'il apprend aux pasteurs qu'ils doivent avoir un cœur de père et de mère, non pour les loups ravissants, mais pour les pauvres brebis séduites et égarées, supportant leur faiblesse et les traitant avec la plus grande douceur." Luther.
    Ce mot si humble, si affectueux, ne doit se joindre ni à la phrase qui précède, ni à celle qui suit, mais former une pensée indépendante : "Je ne veux pas seulement reprendre, enseigner, je n'ordonne point, je vous prie !"
    "Ne croyez donc pas que ce soit par aucun sentiment personnel que je vous parle d'une manière si sévère. Je me rappelle bien plutôt avec émotion les témoignages de votre attachement." (verset 14)
  • 4.14 et vous n'avez point méprisé ni rejeté avec dégoût cette épreuve que je souffrais dans ma chair ; mais vous m'avez reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ. On peut traduire aussi : "C'est à cause d'une infirmité de la chair que je vous ai annoncé l'Evangile," l'apôtre aurait été retenu par une maladie chez les Galates et amené ainsi à leur annoncer l'Evangile.
    Une variante autorisée fait dire à Paul : (verset 14) "l'épreuve que vous avez eu à souffrir dans ma chair, vous ne l'avez pas méprisée ni rejetée avec dégoût !" On voit par ces paroles, et par d'autres semblables, (1Corinthiens 2.3 ; 2Corinthiens 12.7) que Paul avait à souffrir de quelque infirmité corporelle qui rendait son extérieur méprisable aux yeux du monde.
    Mais telle avait été parmi les Galates la puissance de sa parole, accompagnée de l'Esprit de Dieu, qu'ils n'avaient pas tardé à reconnaître dans cet homme infirme l'envoyé de Dieu (tel est le sens du mot ange), le représentant de Jésus-Christ lui-même.
  • 4.15 Qu'est-ce donc qui faisait votre bonheur ? Car je vous rends témoignage que, s'il eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. Grec : "L'expression de votre bonheur." Ce bonheur que vous exprimiez vous-mêmes, d'où venait-il ? de la servitude de la loi, ou de l'assurance de votre salut par pure grâce ?
    - Selon une variante, il faudrait traduire : " est maintenant votre bonheur ?" (Vous l'avez perdu depuis qu'on vous a remis sous le joug de la servitude.) Quoique cette variante ne soit pas suffisamment autorisée, ce sens serait bien en harmonie avec les paroles qui suivent et qui motivent (car) l'idée du bonheur des Galates, mais comme une chose qui n'est plus. (verset 16)
    Luther traduit : "Que vous étiez heureux alors !"
    Vous m'auriez témoigné votre amour par les plus douloureux sacrifices.
  • 4.16 Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? Grec : "En étant vrai envers vous," comme Ephésiens 4.15. La charité en Dieu lui-même est inséparable de la vérité ; (Jean 1.14, note) quiconque hait ceux qui lui disent la vérité, doit songer que cette haine remonte jusqu'à Dieu. Quel contraste avec le verset qui précède ! Et ce contraste ressort plus encore de la traduction littérale.
    Paul dit : Vous m'aimiez ainsi, (verset 15) et il ajoute (grec) : en sorte que je suis devenu votre ennemi ; vous me haïssez, et cela parce que je vous ai dit la vérité ! Double contraste exprimé par une ironie pleine de tristesse.
  • 4.17 Ils sont zélés pour vous, mais non pas comme il le faut ; au contraire, ils veulent vous détacher de moi, afin que vous soyez zélés pour eux. Paul en disant : "Suis-je devenu votre ennemi ?" reporte naturellement sa pensée sur les faux docteurs qui en sont la cause, et dont il parle sans les nommer.
    L'expression grecque, zéler quelqu'un, signifie le poursuivre pour le gagner, être jaloux de lui. Voilà ce qu'étaient les faux docteurs pour les Galates ; mais ce zèle n'était pas pur, il avait un motif caché que l'apôtre dévoile ; tandis qu'il était, lui, jaloux des âmes pour les présenter à Christ, (2Corinthiens 11.2) ceux-là l'étaient pour les attirer à eux, à leur parti, et c'est là le vrai signe de l'esprit d'erreur et de secte.
    Pour cela, il fallait détacher les Galates de l'apôtre. Grec : "Ils veulent vous exclure," ou, selon une variante, nous exclure ; en tous cas, vous séparer de moi, et par là même de la communion de l'Eglise, "afin que vous soyez zélés pour eux."
  • 4.18 Or il est bon d'être zélé pour le bien en tout temps, et non pas seulement lorsque je suis présent parmi vous. L'apôtre jette un regard plein de tristesse sur le temps de leur amour pour lui, et fait ressortir le contraste entre ce faux zèle dont il vient de parler et le vrai zèle auquel il exhorte ses lecteurs.
    D'autres traduisent : "Il est bon d'être l'objet du zèle (d'autrui) dans ce qui est bien," mais cela s'accorde moins bien avec les mots suivants.
  • 4.19 Mes petits enfants, pour qui je souffre de nouveau les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce que Christ soit formé en vous !... Ces paroles sont un vrai cri de tendresse et de profonde douleur. Nos versions l'affaiblissent en l'unissant au verset suivant malgré le texte original. Une première fois Paul avait enfanté ces âmes à Christ par la puissance de l'Evangile, et maintenant son travail devait recommencer avec douleur, et il n'aurait de repos que lorsque le nouvel homme, Christ en eux, serait formé de nouveau. Avec un tel amour des âmes, on comprend tous les prodiges de l'Evangile dans le monde aux temps apostoliques.
    On se demande souvent pourquoi la prédication ne produit plus les mêmes effets ; à cela, il n'y a qu'une réponse : nous manquons de cet amour ! Aujourd'hui, comme alors, il triompherait du monde entier.
  • 4.20 Mais je voudrais être à présent avec vous, et changer de langage ; car je suis en perplexité pour vous. Encore un vœu de son cœur, tendrement exprimé, et qui trahit son vif amour des âmes.
    Il voudrait être présent au milieu d'eux, et cela afin de changer de langage, employer la douceur au lieu de la sévérité, selon les dispositions qu'il observerait en eux.
    D'autres, se fondant sur le terme original qui porte "changer ma voix," pensent que le regret de l'apôtre est surtout de ne pouvoir pas parler de vive voix, ce qui lui permettrait de mettre dans son ton tous les sentiments qui remplissent son âme, et cela, afin d'être mieux compris ou d'approprier sa parole plus efficacement aux besoins de chacun.
    Qui ne connaît l'immense différence qu'il y a entre une parole dite et une parole écrite ? La raison de cet ardent désir de l'apôtre, c'est que, grâce à ce profond amour dont il donne tant de preuves, il est en perplexité, plein d'inquiétude à leur sujet.
  • 4.21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ? 21 à 31 Allégorie des deux alliances.
    L'apôtre reprend ici son argumentation interrompue à verset 12. Il emploie le mot loi dans son sens le plus général, appliqué à tout l'A.T. Il est vrai que le fait de l'histoire sacrée qu'il va citer doit lui servir à caractériser la loi proprement dite.
  • 4.22 Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils ; l'un de la femme esclave, et l'autre de la femme libre. voir Genèse 16.15 ; 21.2.
  • 4.23 Mais celui de l'esclave naquit selon la chair ; et celui de la femme libre, en vertu de la promesse. Ou "par la promesse," (comparez Romains 9.8) c'est-à-dire par un acte de la puissance de Dieu qui accomplit sa promesse alors que, selon le cours de la nature, Abraham et Sara ne pouvaient plus avoir aucune espérance de voir cette promesse se réaliser.
  • 4.24 Cela doit s'entendre allégoriquement ; car ces femmes sont deux alliances : l'une du mont Sina, qui engendre pour l'esclavage, c'est Agar Grec : "Ces choses sont allégorisées," ont un sens profond renfermé sous les faits historiques.
    En effet, si l'on a pu dire de l'histoire profane, avec une entière vérité, que chaque événement porte en lui l'enseignement qui ressort de tout l'ensemble de l'histoire ; à plus forte raison en est-il ainsi dans l'histoire du règne de Dieu.
    Ce règne se développe graduellement, d'une manière organique, sous la direction de Dieu, de sorte que les faits les moins importants en apparence reflètent les plus grands événements ou plutôt les renferment en germe, comme le chêne majestueux fut pendant un temps caché dans le gland qui lui a donné naissance. (Comparer Matthieu 13.31,32)
    En un mot, tous les faits du règne de Dieu sont à la fois histoire et prophétie. Il est donc légitime de rechercher dans les Écritures de l'A.T. ces grains de semence qui contenaient la riche moisson du N. T. ; mais il faut bien prendre garde à la position qu'occupe dans l'ensemble de l'histoire chaque événement particulier et ne jamais le détacher de cette liaison naturelle et organique, qui seule en indique le sens.
    L'erreur de tant d'interprétations allégoriques vient de ce que, perdant de vue le cours général de l'histoire, abandonnant le ferme terrain des faits, on a voulu rattacher ces interprétations à des ressemblances fortuites, à des analogies arbitraires ; de sorte qu'au lieu d'expliquer l'histoire véritable, on se crée à côté de celle-ci une histoire fantastique, et alors il n'y a plus de bornes aux aberrations de l'imagination. Telles étaient les interprétations allégoriques fort en usage dans la littérature juive au temps de Paul.
    En recourant à l'allégorie, l'apôtre était sûr d'être bien compris de ses premiers lecteurs. Mais peut-on dire qu'il ait évité tous les écueils du genre et ne soit pas tombé dans l'arbitraire en appliquant aux deux alliances l'exemple d'Agar et de Sara ? Ce rapprochement forcé n'ajoute rien à sa démonstration.
    Luther disait déjà, avec un grand bon sens : "Par le moyen des allégories on ne peut rien fonder ni rien prouver d'une manière certaine ; mais elles servent à orner, à éclairer, à rendre plus intelligible une thèse bien démontrée d'autre part. Si Paul n'avait pas commencé par établir à force d'arguments solides que nous ne sommes pas justifiés devant Dieu par les œuvres de la loi, mais par la foi seule, il n'aurait rien prouvé par cette allégorie. Mais après avoir fondé cette vérité sur l'expérience des croyants, sur l'exemple d'Abraham, sur les témoignages et les déclarations de la sainte Écriture, il ajoute finalement cette allégorie pour agrémenter sa démonstration. Comme un tableau orne une maison qui a été auparavant bâtie sur de fermes assises et lui donne bonne apparence, ainsi l'allégorie embellit une solide argumentation."
  • 4.26 mais la Jérusalem d'en haut est libre, et c'est elle qui est notre mère. Paul voit dans Agar et Sara une image des deux alliances, ou des deux testaments, d'où sont sortis deux peuples différents.
    D'une part, Agar, esclave, qui enfante, non selon la promesse, mais selon la chair, (versets 22,23) représente le Testament de Sinaï qui ne produit en réalité que l'esclavage. (verset 24) Elle est ainsi semblable (Grec : "du même ordre, sur la même ligne," elle correspond) à la Jérusalem d'à présent, (verset 25) le centre théocratique de ce peuple juif qui s'obstine à vouloir rester dans la servitude de Sinaï, en repoussant la liberté de la grâce ; à vouloir obtenir par la chair ce qui ne s'obtient que par la promesse. (Ces pensées, présentées sous une autre forme, reviennent à ce qu'a établi l'apôtre ci-dessus, Galates 3.15 et suivants ; verset 1 et suivants)
    D'un autre côté, Sara, la femme libre, de qui descendent les enfants de la promesse, représente le Testament de la grâce, la vraie Eglise de Dieu, la Jérusalem d'en haut, qui est la mère des croyants, puisqu'ils sont nés de nouveau dans son sein, et par les moyens de grâce dont elle est dépositaire. (Comparer : Hébreux 8.5, note, et surtout Hébreux 12.24) Celle-ci est libre, (verset 26) puisqu'elle renferme tous ceux que le Fils a affranchis et rendus fils de Dieu, ses vrais héritiers. (Galates 3.23 et suivants ; verset 5)
    Ainsi l'apôtre, voulant caractériser les différences des deux Testaments par des types historiques, met en contraste : Agar et Sara, la chair et la promesse, l'esclavage et la liberté ; et, dans le développement de cette comparaison, une autre image s'offre à lui pour rendre la même pensée, et il oppose : Sinaï et la Jérusalem terrestre à la Jérusalem d'en haut, ou à la vraie Eglise de Dieu.
    Il faut seulement remarquer encore que la construction dans ces versets est restée inachevée, comme il arrive souvent à l'apôtre par le fait de la vivacité de son style. Il dit, verset 24 "l'une, du mont de Sina ;" ce qui faisait attendre, à verset 26 "l'autre, la femme libre, représente la Jérusalem d'en haut... ;" au lieu de cela il passe immédiatement au second point de comparaison : "mais la Jérusalem d'en haut est libre."
    - Jusqu'ici, ce passage ne présente de difficulté qu'à ceux qui veulent disputer sur la justesse de cette double allégorie, ce qui est toujours possible. Mais, tandis que ces images sont claires, telles qu'elles se trouvent à versets 24,26, voici à verset 25 une remarque incidente, qui, d'après la leçon du texte reçu, paraît établir un rapport typique assez obscur entre le nom d'Agar et le nom de Sinaï ; en effet on lit dans le texte reçu littéralement traduit : "l'Agar est le mont Sina en Arabie ;" il y a dans le grec, avant le mot Agar, un article neutre to qui semble ne pouvoir indiquer que onoma (le nom), et alors il faudrait traduire : "le mot Agar signifie, en Arabie, Sinaï."
    De là, une sérieuse difficulté, car le nom d'Agar, en hébreu, ne signifie pas Sina. On a bien trouvé qu'en arabe Agar signifie un roc ; et comme il s'agit ici de l'Arabie, on a cru avoir rencontré la pensée de l'apôtre. Mais que prouverait cette fortuite coïncidence de la signification de deux noms ? Soit en hébreu, soit en arabe, insister sur cette insignifiante rencontre serait un pauvre jeu de mots.
    D'autres, y compris Calvin, traduisent : "ce type Agar, représente Sina," mais cela est grammaticalement inadmissible.
    D'autres encore rendent ainsi la parenthèse : "ce qui a été dit d'Agar (to legomenon, au lieu de to onoma) signifie..."
    - Mais tout cela devient inutile par le simple fait que le mot Agar, dans ce verset, est très probablement une inadvertance ou une gauche correction de copiste. Plusieurs manuscrits anciens ne l'ont pas ; Bengel, Lachmann et d'autres critiques modernes le rejettent du texte.
    Voici dès lors le texte authentique que nous avons rétabli dans notre traduction : "Car le mont Sina est en Arabie." Si l'on demande quel peut être le but de cette observation géographique sur le Sinaï, la réponse assez vraisemblable est que Paul voulait rappeler par là la patrie des descendants d'Ismaël, dont plusieurs tribus habitaient l'Arabie, et qui étaient fréquemment nommés "les enfants d'Agar." L'apôtre cherche à compléter ainsi et à rendre plus frappant le parallèle établi dans tout ce passage entre Agar et Sinaï.
  • 4.27 Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantais point ; éclate et pousse des cris, toi qui n'avais point été en travail d'enfantement, car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que les enfants de celle qui a son mari. Esaïe 54.1, cité d'après les Septante, et presque en tout conforme à l'hébreu.
    - L'apôtre applique ici à Agar et à Sara, ainsi qu'à leur postérité respective, l'une selon la chair, l'autre selon la promesse, les paroles du prophète, qui sont le commencement d'une magnifique description de l'état prospère du peuple de Dieu sous la nouvelle alliance.
    "Dans le passage prophétique, il n'est pas directement question de Sara (sinon comme un type historique) ; Esaïe s'adresse plutôt à la communauté des croyants, au véritable Israël, auquel il promet un glorieux avenir. Mais Sara pouvait, à bon droit, être considérée comme la mère de ce peuple de Dieu. Sa longue stérilité, suivie de la naissance d'Isaac, était une juste image de la stérilité spirituelle du peuple d'Israël, suivie de la plénitude de bénédictions qu'il devait recevoir en Jésus-Christ." Olshausen.
  • 4.28 Pour vous, frères, vous êtes, comme Isaac, les enfants de la promesse. Application de ce qui précède. (Comparer Galates 3.16, note, et Romains 9.7,8)
  • 4.29 Mais de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. L'apôtre attribue ces deux naissances, l'une à la chair, (verset 23) l'autre à l'Esprit (au lieu de la promesse) c'est-à-dire à la puissance divine par laquelle Sara reçut la faculté d'être mère.
    - Quant à la persécution dont il est ici question, le terme paraît trop fort pour les faits rapportés dans la Genèse. (Genèse 16.4,12 ; 21.9)
    Il est probable qu'en l'écrivant l'apôtre était sous la vive impression de ce rapprochement : il en est de même maintenant, lui qui avait tant à souffrir des Israélites selon la chair ! Peut-être aussi songeait-il aux rapports hostiles d'Esaü avec Jacob.
  • 4.30 Mais que dit l'Ecriture ? Chasse l'esclave et son fils ; car le fils de l'esclave ne sera point héritier avec le fils de la femme libre. Genèse 21.9,10. Il est probable qu'Abraham, par une affection naturelle pour son fils Ismaël, ne s'attachait plus alors avec une foi assez vive à la promesse d'un autre héritier. (Genèse 17.17-21) Sara exprimait donc réellement, par les paroles citées ici, la volonté de Dieu, qui les ratifie immédiatement. (Genèse 21.12)
    L'apôtre en citant ce fait, aussi bien que celui de verset 29, se propose pour but non seulement de compléter le grand contraste qu'il vient d'établir, (versets 22-26) mais aussi de provoquer dans l'esprit des Galates un rapprochement bien naturel entre ces événements historiques et sa propre situation vis-à-vis des faux docteurs judaïsants qui s'opposaient à lui en s'appuyant sur les privilèges charnels du peuple juif.
  • 4.31 C'est pourquoi, frères, nous ne sommes point les enfants de l'esclave, mais de la femme libre. On peut considérer ces paroles comme une joyeuse conclusion de tout ce qui précède depuis verset 21, ou comme l'énoncé du grand fait de la grâce de Dieu, sur lequel l'apôtre fonde l'exhortation qui va suivre : (Galates 5.1) "Vous êtes libres, restez libres !" Rien n'empêche d'admettre l'un et l'autre de ces deux rapports.
  • Galates 5

  • 5.1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. Chapitre 5.
    1 à 12 Tenez-vous fermes dans la liberté en Christ, et gardez-vous des séducteurs.
    La liberté par Christ et en Christ, (Jean 8.36) la servitude sous la loi et dans toute propre justice de l'homme, voilà le contraste qui fait le mieux comprendre l'Evangile de la grâce de Dieu.
    Ces paroles sont à la fois la conclusion de tout ce qui précède, (Galates 4.21-31) et une transition toute naturelle à l'exhortation suivante. (versets 2-6)
    - Il y a pour ce verset diverses variantes dans les manuscrits. Le texte reçu, avec plusieurs anciens manuscrits, lit : "Dans la liberté, dans (ou par) laquelle Christ nous a affranchis, demeurez fermes." Le sens reste au fond le même.
  • 5.4 Christ vous devient inutile, à vous tous qui êtes justifiés par la loi ; vous êtes déchus de la grâce. Ces trois versets (versets 2-4) se complètent et s'expliquent mutuellement.
    Pour comprendre comment Christ devenait inutile (Grec : vous avez été rendus vains loin de Christ) à ceux qui se faisaient circoncire, il faut bien remarquer dans quelle vue ils agissaient ainsi ; c'était afin d'être justifiés par la loi, (verset 4) c'est-à-dire, pour chercher un moyen de salut dans la circoncision et les obligations légales qu'elle imposait. En dehors de cette funeste aberration, Paul n'aurait attaché aucune importance à la circoncision. (Comparer Galates 2.3, note ; Actes 16.3, note.)
    Mais cette erreur rend Christ inutile, elle fait déchoir l'homme de la grâce, (verset 4) parce qu'il abandonne Christ et sa grâce pour chercher ailleurs son salut. Et alors, une fois engagé par la circoncision dans la voie légale, il n'a plus à choisir, la loi ne fait aucune concession, il doit l'accomplir tout entière, (verset 3) et dans son sens moral et dans toutes les observances qu'elle prescrit. (Galates 3.12, note.)
  • 5.5 Car pour nous, c'est par l'Esprit de la foi que nous attendons l'espérance de la justice. Voilà directement l'opposé du système légal combattu dans les versets précèdent, et ces paroles en donnent la raison : car nous, nous avons une tout autre espérance ; cette raison suppose chez l'apôtre et ceux qui partagent sa foi la certitude de posséder la vérité.
    Non seulement nous attendons de la foi, et de la foi seule, sans les œuvres de la loi l'espérance de la justice ; mais celle-ci est encore une œuvre de l'Esprit de Dieu dans le fidèle.
    L'apôtre dit ici : "nous attendons l'espérance de la justice," c'est-à-dire le plein accomplissement de cette espérance. D'ordinaire il représente cette justice comme une possession actuelle du croyant.
    Ce sont les deux faces de la même vérité : d'une part, le chrétien possède dès ici-bas le don de la justice, avec la paix et tous les biens qui en découlent ; (Romains 5.1 et suivants) et d'un autre côté, la plénitude de cette justice et de ses fruits est encore l'objet de son espérance et de son attente. (Comparer Romains 8.23-25, note.)
    - On a proposé des traductions différentes de ce verset. Ainsi : "C'est en esprit (esprit de l'homme, opposé à la chair), par la foi, que nous attendons l'espérance de la justice." Ainsi encore : "Par l'Esprit (de Dieu), c'est par la foi que nous attendons..." Ou bien : "Nous attendons par l'Esprit l'espérance de la justice qui vient de la foi."
    La première de ces versions n'est pas heureuse.
    Les deux autres maintiennent également ces deux vérités évangéliques :
    1° l'espérance de la justice devant le tribunal de Dieu, s'obtient par la foi ; (Galates 2.16 ; Romains 1.17 ; 3.22 ; 9.30 ; 10.6, etc.)
    2° cette foi qui justifie et qui est la racine de l'espérance est en nous l'œuvre de l'Esprit de Dieu. (Galates 3.2,5 ; 4.6)
  • 5.6 Car en Jésus-Christ il ne sert de rien d'être circoncis, ou de ne l'être pas ; mais il faut avoir la foi qui est agissante par la charité. Grec : "Car en Christ Jésus ni la circoncision ne peut rien, ni le prépuce, mais la foi opérante (ou agissante, ou efficace) par l'amour."
    Rien d'extérieur n'assure le salut, ni les privilèges des Juifs, ni la moralité de quelques païens, mais uniquement la foi, dont l'énergie et la vie se montrent par la charité, qui est, à son tour, l'âme de la vie chrétienne.
    Ici la foi est la racine, la charité est le fruit, et non l'inverse, comme le prétend l'Eglise romaine en traduisant : "la foi qui est opérée par la charité." Le mot employé par l'apôtre a toujours un sens actif et non passif. (Comparer Romains 7.5 ; 2Corinthiens 1.6 ; 4.12 ; Ephésiens 3.20 ; 1Thessaloniciens 2.13 ; 2Thessaloniciens 2.7)
    Et d'où viendrait la charité si elle devait exister avant la foi qui seule peut la produire ? N'est-il pas clair d'ailleurs que l'apôtre motive (car) par ce verset la vérité du précédent, la justice par la foi ?
    Ce passage, bien compris, indique clairement quel est le vrai rapport de la foi et de l'amour. La foi est le germe de la vie divine dans l'homme ; elle s'approprie Christ et son œuvre de rédemption, et elle ouvre au croyant l'accès à l'amour de Dieu. (Romains 5.1 suivants) Cet amour pouvant dès lors se répandre dans le cœur du fidèle, y devient la source de son amour pour Dieu et pour ses frères : or, cet amour, c'est l'accomplissement de la loi, c'est l'obéissance, c'est la sanctification, ce sont, en d'autres termes, les bonnes œuvres.
    Ainsi, tout ce que le pécheur a reçu par la foi se manifeste, agit efficacement par l'amour ; la foi est opérante par l'amour, l'amour est fondé dans la foi. Il est vrai qu'il y a une foi morte qui ne produit rien de pareil ; (Jacques 2.14-17) il est vrai encore que l'amour est plus grand que la foi, parce que celle-ci doit être changée en vue lorsque le chrétien sera parvenu à la perfection, tandis que l'amour est la vie même du ciel. (1Corinthiens 13.13)
    Aussi retrouvons-nous dans ces deux versets les trois grandes vertus chrétiennes : "A verset 5, il unit à la foi l'espérance, et maintenant la charité. C'est là tout le christianisme." Bengel.
  • 5.9 Un peu de levain fait lever toute la pâte. L'apôtre adresse de nouveau directement la parole à ses lecteurs pour leur appliquer les doctrines qu'il vient d'exposer, et ramener encore une fois leur attention sur l'origine de leurs erreurs. Ils étaient dans la bonne voie ; qui les en a détournés ?
    Ce n'est pas Celui qui les appelle, Dieu, puisque son appel se fonde uniquement sur l'Evangile de sa grâce. Ce n'est pas de Lui que provient cette influence qui s'exerce sur eux, cette persuasion dont ils sont l'objet.
    Elle a beau être encore à ses débuts et porter sur des points secondaires, elle menace leur foi chrétienne tout entière, comme le prouve le proverbe cité par Paul. (verset 9. Comparer 1Corinthiens 5.6 ; Matthieu 16.11,12)
    Le mot traduit (verset 8) par persuasion a été rendu et expliqué de diverses manières. (Il ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament) Le sens en est indiqué par ce terme du Galates 5 : précédent : "obéir à la vérité."
    En grec obéir et être persuadé s'expriment par le même mot. Or, vous n'obéissez plus à la vérité, vous n'êtes plus persuadés ; et cette obéissance, ou cette persuasion nouvelle qu'on vous à imposée, ne vient pas de Dieu. De là, la version de M. Rilliet : cette influence.
  • 5.10 Pour moi, j'ai cette confiance envers vous, dans le Seigneur, que vous n'aurez point d'autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera le jugement, quel qu'il soit. Plus l'apôtre avance dans sa lettre, plus il se livre à l'espoir que ces Eglises de Galatie, qui lui étaient si chères, seraient ramenées de leurs erreurs (et cela même était un puissant moyen de persuasion) ; mais aussi il exprime toujours plus fortement son indignation contre ceux qui étaient venus troubler ces troupeaux. (verset 12)
    On s'est demandé si, par ce mot au singulier : celui qui vous trouble, quel qu'il soit, l'apôtre avait en vue spécialement un des faux docteurs, et lequel. Il est probable que ces expressions ont plutôt, dans sa pensée, un sens général. Il dit celui pour les désigner tous.
    Par le jugement qui les atteindra et que leur dénonce l'apôtre, il ne faut pas entendre, comme on l'a fait, quelque peine prononcée par l'Eglise, telle que l'excommunication, mais le jugement de Dieu.
  • 5.11 Et pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc aboli ! C'était précisément ce scandale de la croix qui excitait les faux docteurs contre Paul, et lui attirait la persécution de la part des Juifs.
    A cette époque, en effet, les chrétiens n'étaient encore persécutés que de la part des Juifs, qui les dénonçaient aux autorités païennes. Ce qu'ils ne pouvaient souffrir dans l'Evangile, ce qui scandalisait leur orgueil, c'est que Paul prêchait le salut de tous, Juifs ou païens, par la foi seule en un Crucifié, dont le sacrifice d'expiation sur la croix avait obtenu aux pécheurs la seule justice par laquelle ils pussent subsister devant Dieu.
    Si du moins l'apôtre avait en même temps prêché la nécessité de la circoncision et de l'observation de la loi pour être sauvé, alors le scandale de la croix aurait cessé, et les Juifs, au lieu de le persécuter, l'eussent approuvé comme un propagateur de leur religion.
    D'où vient ici à Paul cette pensée ? Il ne le dit pas, mais ces paroles ont fait supposer avec raison que ses adversaires l'accusaient de prêcher encore dans d'autres Eglises la circoncision. Par là, ils minaient son influence en le mettant en contradiction avec lui-même. Sa réponse, puisée dans les tristes expériences de sa vie, est sans réplique.
    - De nos jours encore, aucune doctrine de l'Evangile ne choque autant la propre justice et la sagesse humaine que ce mystère de réconciliation et de justification devant Dieu par le sacrifice de la croix. Affaiblir, effacer cette doctrine, c'est le plus sûr moyen de rapprocher le christianisme de la philosophie et de l'esprit du monde. Par là, le monde recommence à "aimer ce qui est à lui."
  • 5.12 Puissent-ils même être retranchés ceux qui mettent le trouble parmi vous ! Grec : "Être coupés," éloignés du corps de l'Eglise par une opération violente. (Il y a peut-être dans ces mots une allusion à l'opération de la circoncision qu'ils voulaient imposer aux croyants.) L'apôtre parle ailleurs encore de cette exclusion sévère qu'il désire ici. (1Corinthiens 5.5, note ; 1Timothée 1.20)
    D'autres pensent qu'ils doivent être retranchés par Dieu.
    D'autres enfin, insistant sur ce que le verbe n'est pas au passif, mais au moyen, qui a un sens réfléchi, traduisent : "Qu'ils se mutilent !"
  • 5.13 Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais soumettez-vous les uns aux autres par la charité. 13 à 26 Exhortation à ne pas abuser de la liberté chrétienne. Cette liberté consiste à vivre, non selon la chair, mais selon l'Esprit, dans la charité.
    Jusqu'ici, l'apôtre a combattu la loi comme moyen de salut, et prêché la liberté par la grâce ; maintenant (jusqu'à Galates 6.10) il prêche la loi et combat la fausse liberté.
    Mais il s'agit de la loi accomplie par amour, (verset 14) librement, et surtout comme un fruit vivant de l'Esprit de Dieu dans le croyant. (verset 22 et suivants)
    Une telle conclusion : Vous êtes libres, soumettez-vous les uns aux autres (et avant tout à Dieu), une telle conclusion appartient exclusivement à l'esprit de l'Evangile ; le monde ne la soupçonne point et ne la comprend point. Un seul mot l'explique : la charité.
    Le chrétien est libre, car il sait que son Sauveur l'a affranchi le la servitude du péché, de la loi, de la mort, et lui a rendu tous ses privilèges d'enfant de Dieu ; mais le chrétien est esclave, parce qu'il reconnaît qu'il n'y a point pour l'homme de destination plus glorieuse que de servir par amour et son Dieu et ses frères. (Comparer Romains 6.16-23, notes.)
    La liberté chrétienne ne consiste donc pas à faire sa propre volonté (ce qui serait, à des degrés divers, vivre selon la chair), mais à pouvoir y renoncer par amour pour Dieu et pour ses enfants. (Comparer 1Corinthiens 8)
    - L'apôtre, en insistant avec tant de sérieux sur ces principes, dans la partie de sa lettre qui va suivre, savait bien qu'ils étaient connus de ses lecteurs, de ceux en particulier qui n'étaient point tombés dans l'erreur jusqu'ici combattue. Mais il savait aussi que, tant que le vieil homme existe chez le chrétien, celui-ci court le danger de se relâcher dans sa foi, et, par suite, dans sa vie.
    Cette foi, d'abord vivante au sein d'une Eglise, devient avec le temps une froide orthodoxie, trop faible pour opposer une digue à la puissance de la chair, et alors la liberté spirituelle se transforme par degrés en une liberté charnelle et mondaine.
    C'est pourquoi ces parties toutes pratiques et si sérieuses des épîtres et de l'Evangile entier ne sont pas moins indispensables à l'Eglise de Dieu dans tous les temps que les parties qui nous révèlent la doctrine. La vérité est la vie, voilà ce que la prédication ne doit jamais séparer.
  • 5.14 Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et telle est la seule vraie observation de la loi. (Voir même pensée plus développée dans Romains 13.8-10)
    - Par cette citation de la loi dans ce qui en est l'âme et la vie, aimer, l'apôtre atteignait à la fois ceux qui étaient dans la liberté par l'Evangile, et ceux qui s'attachaient aux observances de la loi. Aux uns il disait : cette loi spirituelle, expression de la sainte volonté de Dieu, n'est pas abolie, elle subsiste éternellement ; aux autres il rappelait qu'ils ne l'accompliraient jamais par rien d'extérieur, mais par le cœur, auquel Dieu regarde.
    - La pensée de l'apôtre est celle du Seigneur lui-même, (Matthieu 22.39) mais il ne rappelle ici qu'un côté du grand commandement de l'amour, celui qui concerne le prochain, parce que tel était le sujet de son exhortation.
  • 5.15 Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. L'apôtre, en empruntant ces images aux mœurs des bêtes féroces, veut exprimer, avec la dernière énergie, l'odieux des mauvaises passions et le danger de voir la foi et la vie périr, lorsqu'il n'y a pas l'amour.
  • 5.18 Que si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi. Voir sur cette opposition absolue, ce combat à mort entre la chair et l'esprit, Romains 7.14 et suivants, note ; Romains 8.1 et suivants, note, et sur la notion de la chair et de l'esprit, en particulier, Romains 1.4, note.
    Ces passages et les notes qui les accompagnent décideront la question qu'on s'est souvent posée, savoir si l'apôtre entend par esprit, opposé à la chair, l'Esprit de Dieu, ou l'esprit de l'homme, ou l'un et l'autre dans une vivante communion. C'est ce dernier sens qui nous paraît le vrai.
    Ceux-là sont sous la loi, dans lesquels la chair convoite contre l'esprit et l'esprit contre la chair (c'est ainsi qu'il faut traduire verset 17), de manière qu'ils ne font pas ce qu'ils veulent.
    Car, sentir cette résistance de la chair n'est point encore condamnable ; mais bien être asservi à la chair. C'est pourquoi l'apôtre n'a pas dit auparavant : (verset 16) "Marchez selon l'esprit et vous n'éprouverez aucun désir de la chair," mais bien : "vous ne les accomplirez pas."
    "Ne pas les éprouver, ce n'est plus le combat, c'est la récompense du combat ; et nous y parviendrons quand nous aurons remporté la victoire, en persévérant dans la grâce jusqu'à la fin." Augustin.
    Entre la convoitise et le péché actuel il y a des degrés marqués par Jacques 1.14,15 : d'abord, la convoitise elle-même, ensuite l'acte de la volonté qui y cède, puis l'acte extérieur du péché, et enfin son salaire, la mort.
  • 5.19 Or les œuvres de la chair sont manifestes, savoir : l'impudicité, l'impureté, la dissolution, Manifestes, évidentes pour le chrétien, en sorte qu'il ne peut pas s'y tromper. L'apôtre désigne cependant ici un grand nombre de ces œuvres, afin de les signaler à la vigilance de ses lecteurs et de les condamner. (verset 21 fin.)
    On retrouve fréquemment dans les Écritures de semblables catalogues des déplorables misères de notre humanité déchue. (Matthieu 15.19 ; Romains 1.19 et suivants ; 2Corinthiens 12.20 et suivants ; Ephésiens 5.3 et suivants ; 2Timothée 3.1 et suivants ; 3.3)
  • 5.21 les envies, les meurtres, l'ivrognerie, les débauches, et les choses semblables à celles-là, dont je vous prédis, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. Après les premiers de ces vices qui sont des actes grossiers de la chair, l'apôtre en nomme beaucoup d'autres qui, au premier abord, ne paraissent point émaner de la même source, parce qu'ils proviennent plutôt des passions de l'âme.
    Il faut conclure de là que le mot chair n'indique pas seulement les penchants et les actions de la sensualité, mais aussi les péchés qui ont leur siège dans les facultés de l'esprit.
    En effet, les vices les plus spirituels sont encore des œuvres de la chair, parce que l'homme, dans son état de chute, séparé de Dieu, est l'esclave des sens, du monde, de la nature qu'il ne peut dominer que par l'Esprit de Dieu. Le mouvement le plus caché d'égoïsme ou d'orgueil cherche au dehors son objet et nous force à reconnaître que l'esprit est asservi à la chair.
    On peut, si l'on veut, résumer tous ces péchés sous ces quatre chefs :
    1° sensualité (ici le mot adultère du texte reçu n'est pas authentique) ;
    2° superstition ;
    3° péchés inspirés par la haine ;
    4° excès dans le boire et le manger (ivrognerie et orgies ou débauches).
    - Tous ces péchés, non pardonnés par la grâce, tous ces vices, non détruits par la régénération du cœur, excluent absolument du royaume de Dieu, qui est la communion avec le Saint et le Juste.
    L'apôtre exprime cette vérité d'une manière solennelle, afin d'ôter tout prétexte, d'une part, à ceux qui professent une fausse liberté, et de l'autre, à ceux qui accusent la vraie liberté chrétienne de conduire au relâchement moral
  • 5.22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance. Par opposition aux "œuvres de la chair" (verset 19) on attendait ici le mot "œuvres de l'Esprit," mais l'apôtre dit : le fruit de l'Esprit, pour montrer ce qu'il y a d'intérieur et d'organique dans le développement de la vie nouvelle, dont la source, la racine est l'Esprit de Dieu en l'homme, et dont ces vertus chrétiennes sont les fruits. Ce mot, dans son sens figuré, est du Seigneur lui-même. (Matthieu 7.17 ; comparez Matthieu 3.8 ; Romains 6.22 ; Ephésiens 5.9 ; Philippiens 1.11)
    Ces fruits de l'Esprit sont en tout l'inverse des œuvres de la chair, sans que pourtant l'apôtre les oppose à ces dernières dans un ordre parallèle. La racine de cet arbre magnifique, chargé de si riches fruits, c'est la charité, l'amour, par où l'apôtre reprend la pensée de verset 14. C'est la charité qui produit tout le reste.
  • 5.23 Contre ces choses-là, il n'y a point de loi. Elles sont, au contraire, à l'égard du prochain, (verset 14) l'accomplissement de la loi, de cette loi qui jamais ne sera accomplie par les forces naturelles de l'homme, puisqu'elle ne fait qu'ordonner et condamner, sans jamais produire ces beaux fruits.
    D'autres traduisent : "la loi n'est point contre ces choses," ce qui revient à peu près au même. (Comparer 1Timothée 1.9)
    Par cette remarque, l'apôtre indique la vraie conciliation de la controverse qui l'occupe. Aux partisans de la loi, il montre qu'elle n'est point violée par l'Evangile ; aux hommes de la liberté par la grâce, il rappelle vivement ce qu'ils doivent être pour se trouver en harmonie avec la volonté de Dieu. (Comparer Romains 3.30)
  • 5.25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. Ces deux versets sont la conclusion de ce qui précède. (verset 10 et suivants)
    Le vieil homme, qui produisait les œuvres de la chair, (versets 19-21) a été crucifié en ceux qui sont à Christ.
    Bien que ce crucifiement dure pendant toute notre vie terrestre, l'apôtre le considère comme un fait accompli, parce que, dans le chrétien, cette puissance de la corruption ne règne plus, (Romains 6.11-14) et qu'elle est destinée à périr entièrement.
    "S'il en est ainsi, ajoute Paul, si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit."
    Quelle est la différence de ces deux termes ? L'un indique la source, l'autre les eaux qui en découlent : si réellement l'Esprit de Dieu a créé en nous une vie nouvelle, ce n'est pas pour la renfermer en nous-mêmes par une jouissance égoïste ou par un quiétisme béat, mais afin que toute notre conduite manifeste et produise les fruits de cet Esprit ; (verset 22) qu'en un mot nous suivions ses directions dans nos pensées, nos paroles, nos œuvres. C'est ainsi que toujours l'Ecriture nous représente la grâce comme venant de Dieu seul, et l'exercice de cette grâce comme tenant en éveil la responsabilité de l'homme.
  • 5.26 Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. Cette exhortation particulière se rattache à celles qui ouvrent le chapitre Galates 6 ; elle n'est pas cependant sans lien avec ce qui précède : l'apôtre proscrit la vaine gloire, (Philippiens 2.3) vaine (sans fondement et sans valeur), par cela seul que l'homme veut se glorifier lui-même, au lieu de glorifier Dieu. (1Corinthiens 1.31 ; 2Corinthiens 10.17)
    La recherche de cette vaine gloire a eu toujours pour résultat que les forts provoquent les faibles au combat, aux mauvaises controverses (verset 20) et que les faibles portent envie aux forts, à ceux qui leur paraissent doués de dons plus grands.
    L'apôtre dit (grec) "Ne devenons pas amateurs de vaine gloire," ce qui suppose que le mal n'existe pas encore chez tous.
  • Galates 6

  • 6.1 Frères, si même quelqu'un est surpris en quelque chute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur ; et prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Chapitre 6.
    1 à 6 Répréhension fraternelle, Humilité, Aide mutuelle.
    Pour avoir ici toute la pensée de l'apôtre, il faut unir ces paroles intimement avec le dernier verset du chapitre précèdent.
    Il paraît que dans les Eglises de Galatie, comme dans celle de Corinthe, la principale cause de dissension était "la vaine gloire," par laquelle certains partis cherchaient à s'élever les uns au-dessus des autres, ce qui ne pouvait que les provoquer mutuellement à l'envie.
    Or, l'apôtre voulant réprimer ici cette funeste tendance, s'adresse surtout à ceux qui étaient restés fidèles à ses enseignements, qui n'étaient pas retombés sous le joug de la légalité, et qu'à cause de cela il appelle les spirituels. Ils professaient d'avoir reçu l'Esprit, non par la loi, mais par la prédication de la foi, (Galates 3.2) et de vivre selon l'Esprit. (Galates 5.25)
    Or, cet Esprit est un Esprit de charité : il manifeste ses fruits surtout envers les plus faibles, même envers ceux qui auraient été surpris en quelque chute, surpris brusquement par manque de vigilance. Les spirituels doivent donc redresser un homme ainsi tombé ; mais ils ne le feront bien qu'à une double condition : d'y apporter la douceur de la charité, puis de rester humbles, de prendre garde à leur propre faiblesse.
    Paul adresse cette exhortation à chacun en parlant ici au singulier. Nous ne sommes jamais plus en danger d'être tentés que lorsque nous reprenons les autres, sans veiller sur nous-mêmes. (verset 3)
  • 6.2 Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. La loi de Christ est de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. (Jean 13.34)
    Or, il a porté tous nos fardeaux ; nous devons porter ceux de nos frères, en prenant part à toutes leurs épreuves spirituelles ou temporelles. C'est là la pensée de verset 1 généralisée.
  • 6.4 mais que chacun éprouve sa propre œuvre, et alors il pourra se glorifier, mais en lui-même seulement, et non par rapport à autrui ; On ne porte réellement les fardeaux des autres, (verset 2) on ne peut avoir de sympathie pour eux dans leurs épreuves et leurs faiblesses, que lorsqu'on est soi-même retenu dans l'humilité par le sentiment de ses propres misères.
    Pour ne pas se séduire soi-même en s'estimant être quelque chose, (verset 3) il faut que chacun examine son œuvre, son état religieux, sa vie, non en se comparant à d'autres, mais sous le regard de Dieu : il sera même guéri de l'orgueilleuse tentation de se glorifier envers un autre (Grec :). Ou, s'il a encore de quoi se glorifier (ironie), il gardera cette gloire pour lui seul.
    - D'autres explications données de ces paroles sont moins conformes au contexte.
  • 6.5 car chacun portera son propre fardeau. Au jour du jugement, où nul ne pourra porter les fardeaux des autres. C'est aussi un sérieux motif de ne pas se comparer à d'autres en se complaisant en soi-même. (Romains 14.12)
  • 6.6 Que celui à qui on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. La plupart des interprètes pensent que, dans ce verset, l'apôtre exhorte les troupeaux à faire part de leurs biens temporels à ceux qui les instruisent, à pourvoir à l'entretien de leurs pasteurs. Dans ce cas, il faudrait supposer que quelque circonstance particulière aux Eglises de Galatie engageait Paul à insérer ici cette exhortation, qui se trouve sans lien apparent avec l'ensemble.
    D'autres entendent cette exhortation d'une manière très différente. Ils rendent d'abord ainsi les paroles de l'apôtre : "Que celui qui est instruit dans la Parole communique (soit en communion, uni) avec celui qui l'instruit, en tous les biens" (spirituels), en toutes choses bonnes. Puis ils commentent ainsi : que les docteurs ou pasteurs ne fassent pas une caste à part, ayant des privilèges dans l'Eglise, ou même des doctrines particulières, secrètes ; mais que tous les biens de l'Evangile soient communs à tous, qu'il y ait entre tous une vraie communion.
    Cette interprétation, dont les réformateurs ne s'étaient pas même avisés, a des adhérents parmi les exégètes modernes. Estelle fondée ? Ni la grammaire ni le contexte ne tranchent la question d'une manière décisive. L'ancienne explication nous paraît la plus probable.
  • 6.7 Ne vous abusez point ; on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi ; 7 à 10 Fidélité et bienfaisance.
    Le verbe grec rendu par se moquer a une force particulière ; il signifie narguer quelqu'un en face par un mouvement dédaigneux des narines.
    Les sérieux avertissements que l'apôtre introduit par ces paroles s'adressent également aux deux partis des Eglises de Galatie : celui de la légalité et celui des "spirituels." (verset 1)
    L'un et l'autre, après avoir commencé par l'Esprit, étaient en danger de finir par la chair : (Galates 3.3) le premier, en abandonnant la grâce et la justification par la foi, pour chercher son salut dans des œuvres toujours charnelles ; le dernier, en abusant de la liberté chrétienne, en refusant d'obéir dans la charité, et ainsi en retombant par l'orgueil dans l'esclavage de la chair. (Galates 5.13)
    - Ici encore, il est difficile de voir un rapport entre ces versets versets 7-10 et ce qui précède. (verset 6) Ne vaut-il pas mieux considérer ces dernières pensées de l'épître comme des exhortations détachées, que de chercher à tout prix des rapports forcés qui n'ajoutent rien à l'intelligence des détails ?
  • 6.8 parce que celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Dans le chapitre précèdent, l'apôtre a exposé au long ce profond contraste de la chair et de l'esprit. (Voir Galates 5.16-18, note, et Galates 5.22, note.)
    L'issue de l'une et de l'autre de ces deux vies, entre lesquelles l'homme doit choisir, est ici clairement déterminée : d'une part, la corruption, de l'autre la vie éternelle.
    Et l'image d'une semence et d'une moisson dont se sert l'apôtre, montre tout ce qu'il y a de naturel, d'organique, d'inévitable dans ces deux résultats qui s'offrent à l'homme comme seule alternative.
    En effet, la vie de l'Esprit, bien qu'imparfaite dans le chrétien, est dès ici-bas la vie éternelle ; et la vie de la chair est dès ici-bas la corruption : le jugement du dernier jour ne fera que manifester, compléter et fixer irrévocablement ces deux états. (Comparer Romains 6.23) C'est en montrant ainsi que l'homme moissonne nécessairement ce qu'il a semé, que l'apôtre justifie son sérieux avertissement : On ne se moque pas de Dieu. (verset 7)
    - Des passages comme celui-ci prouvent combien peu est fondée l'objection qu'on a faite si souvent à la doctrine de la justification par la foi seule, de diminuer la responsabilité de l'homme ; ils sont bien propres aussi à détruire les illusions qu'on pourrait se faire sur la nature et les fruits de la foi.
    S'il est vrai que l'apôtre enseigne clairement, dans cette épître même et partout ailleurs, que les œuvres de l'homme n'ont aucun mérite devant Dieu, ne lui procurent aucune justice, ne lui donnent droit à aucune récompense, puisque le salut est un don de la pure grâce de Dieu, acquis par le sacrifice de Christ, et reçu par la foi seule, il est vrai aussi qu'il nous montre la vie entière du chrétien, ses œuvres, comme une semence dont il moissonnera les fruits dans l'éternité, et cela dans une proportion rigoureusement exacte. (2Corinthiens 9.6)
    Cette contradiction apparente, ou plutôt ces deux faces de la même vérité, sont en harmonie comme la cause et l'effet, comme l'arbre et son fruit.
  • 6.9 Ne nous lassons point de faire le bien ; car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas. En son temps (Grec : "au temps propre") signifie au temps de la moisson, qui viendra accompagnée de joies et suivie de repos ; pour le moment, il s'agit de labourer et de semer, sans craindre les fatigues, et sans vouloir moissonner et jouir avant le temps.
    Toute cette exhortation se fonde sur le grand principe posé dans les deux versets précédents.
  • 6.10 Ainsi donc, pendant que nous en avons le temps, faisons du bien à tous ; mais principalement aux domestiques de la foi. Le mot domestiques est employé ici dans son ancienne signification, et désigne tous ceux qui appartiennent à une maison (domus), tous les membres d'une famille.
    La famille de la foi, c'est la famille de Dieu, composée de tous ceux qui sont unis par une même foi. L'apôtre n'exclut point les autres hommes de notre bienfaisance, puisqu'il recommande, au contraire, positivement de faire du bien à tous.
    Mais comme chaque homme doit avoir premièrement soin des siens, (1Timothée 5.8) il est naturel que le chrétien porte principalement son attention sur ses frères souffrants, d'autant plus que ceux-ci ne peuvent guère s'attendre à la bienveillance du monde qui aime ce qui est à lui. (Jean 15.18,19)
    - Pendant que nous avons le temps, car le temps est court. Ou bien, on peut traduire aussi : "selon que nous avons l'occasion," ne laissant échapper aucune de ces occasions de faire le bien que Dieu nous présente.
  • 6.11 Vous voyez quelle grande lettre je vous ai écrite de ma propre main. 11 à 18 Post-scriptum et derniers adieux.
    Paul dictait ordinairement ses épîtres. Il fait remarquer aux Galates qu'il leur a écrit longuement, de sa propre main, en leur montrant dans ce fait une preuve de son attachement.
    Le grec permet une autre traduction : "Voyez en quelles grosses lettres (caractères) je vous ai écrit" (la version de Lausanne porte : "en quelle grosse écriture").
    L'apôtre aurait ajouté cette observation pour dire qu'il avait écrit de sa propre main, quoiqu'il écrivit difficilement. Plusieurs exégètes adoptent celte interprétation, mais en estimant que cette fin de l'épître seule était écrite de la propre main de l'apôtre. Il aurait eu l'intention, soit d'imprimer à son écrit un sceau de son authenticité, soit de donner à ses lecteurs un dernier témoignage d'affection. Comme l'original permet la version ordinaire, il est plus naturel de la retenir.
  • 6.12 Tous ceux qui veulent se rendre agréables dans ce qui regarde la chair, ne vous contraignent d'être circoncis qu'afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ. Grec : "Avoir une belle apparence (littéral. un beau visage) en la chair," c'est-à-dire gagner, par des moyens charnels, l'approbation des hommes.
    - On voit clairement par ces versets (versets 12-16) combien l'apôtre avait à cœur le grand sujet de son épître, puisqu'il éprouve le besoin d'y revenir une dernière fois en finissant. Il le fait d'abord par une réflexion sévère sur les faux docteurs, auxquels il oppose la vraie doctrine évangélique.
    La croix de Christ, qui fut toujours folie pour les Grecs et scandale pour les Juifs, fut aussi toujours la cause principale des persécutions de la part des uns et des autres. (Galates 5.11)
    Aujourd'hui encore, le plus sûr moyen de se rendre agréable au monde, c'est de voiler ou d'affaiblir la doctrine de la croix.
  • 6.13 Car ceux-là même qui sont circoncis ne gardent point la loi ; mais ils veulent que vous soyez circoncis, afin de se glorifier dans votre chair. Ceux-là même qui imposent aux croyants l'observation de la loi comme moyen de salut, savent fort bien qu'ils sont incapables d'accomplir la loi dans ce qu'elle ordonne de plus saint et de plus spirituel ; ils se contentent d'en observer les prescriptions les plus extérieures, comme la circoncision, et d'autres cérémonies semblables ; mais cela leur suffit pour se glorifier en la chair de ceux qui les écoutent, c'est-à-dire pour tirer une vaine gloire de les avoir gagnés à leur parti par une cérémonie qui s'accomplit réellement et uniquement en la chair (la circoncision).
    Et comme la chair emporte toujours l'idée de faiblesse, de péché, ils se glorifient de ce qui devrait faire leur honte. Ainsi se conduisent tous ceux qui n'ont d'autre but que de gagner des amis à un parti, au lieu de mettre leur gloire à les amener à Christ, et par lui à une vie vraiment spirituelle.
  • 6.14 Mais pour moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier en autre chose qu'en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié à mon égard, et moi à l'égard du monde. Ces paroles forment le plus vif contraste avec celles de versets 12,13
    Il faut prendre ce mot : la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa pleine et profonde signification : "Je ne me glorifie qu'en la libre grâce de Dieu, que nous a acquise la mort expiatoire de Jésus-Christ sur la croix, par laquelle il a vaincu le monde, par laquelle seule nous le vaincrons aussi, si nous lui devenons semblables dans le renoncement et le crucifiement du vieil homme."
    L'apôtre exprime en ces mots, à la fois sa réprobation de tout moyen de salut que l'on voudrait chercher dans la nature déchue de l'homme (dans la chair), et la joie qu'il trouve dans l'opprobre de la croix que ses adversaires redoutaient par-dessus tout.
    Or, la croix est en même temps le moyen de notre réconciliation avec Dieu et un instrument d'humiliation, de souffrance et de mort pour notre vieil homme. C'est par elle que nous sommes crucifiés au monde et que le monde nous est crucifié.
    Le monde, c'est tout ce qui est opposé à la "nouvelle créature," (verset 15) au règne spirituel de Jésus-Christ en nous et autour de nous ; c'est l'objet unique des pensées, des désirs, des affections, des espérances, des efforts de l'homme irrégénéré.
    L'apôtre déclare que ce monde-là, dans lequel pourtant il jouissait autrefois d'une si grande considération, (Galates 1.14 ; Philippiens 3.4-6) est mort pour lui, mort d'une mort honteuse, crucifié, c'est-à-dire objet de son mépris. (Philippiens 3.7,8)
    Mais le monde le lui rend bien, il regarde l'apôtre et tous ceux qui lui ressemblent, avec le mépris qu'on a pour des crucifiés. Et loin de s'en affliger ou d'en avoir honte, Paul s'en glorifie et y trouve sa joie.
  • 6.15 Car la circoncision n'est rien, ni l'incirconcision, mais être une nouvelle créature est tout. Grec : "Car ni circoncision n'est quelque chose ni incirconcision, mais une nouvelle créature."
    Ici, deux variantes. Le texte reçu porte : Car en Christ Jésus (non authentique) la circoncision ne peut rien (au lieu de n'est rien).
    Cette pensée, par laquelle l'apôtre réfute l'erreur de verset 13 et motive verset 14 (car), se trouve déjà à Galates 5.6 (d'où la variante en Christ Jésus), avec cette différence qu'ici l'apôtre dit : la nouvelle création, au lieu de "la foi agissante par la charité."
    Ces deux expressions s'expliquent mutuellement. La nouvelle créature ou création (qui a lieu dans l'homme par l'Esprit de Dieu) est opposée au monde, (verset 14) à ce monde non renouvelé, dans lequel règne le péché. (Comparer 2Corinthiens 5.17) La première création nous a tirés du néant ; la création nouvelle nous tire du péché et de la mort éternelle. Or, dit l'apôtre, cela seul est quelque chose ; tout le reste n'est rien. Dieu ne saurait aimer en nous que cette nouvelle créature, qui existe en Christ et par Christ.
  • 6.16 Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l'Israël de Dieu. Cette règle, c'est la grande vérité établie par l'apôtre au verset précédent. Ceux qui marchent dans cette vie nouvelle sont le vrai Israël de Dieu, les vrais enfants d'Abraham par la foi. (Romains 4.12)
    Sur cette voie seulement se trouvent la miséricorde et la paix.
  • 6.17 Désormais, que personne ne me fasse de la peine ; car je porte sur mon corps les marques du Seigneur Jésus. Semblable à un soldat dont on mépriserait les services, et qui, pour toute réponse, montrerait ses nobles blessures, Paul en appelle à ses douleurs de toute espèce comme à un titre au respect, à la confiance et à l'amour de ses lecteurs. (Comparer 2Corinthiens 11.23-27)
    Le mot stigmates (grec) désignait les marques que l'on imprimait par le feu aux esclaves fugitifs, aux prisonniers, aux malfaiteurs, afin qu'ils fussent reconnus.
    "Les blessures que Paul portait dans son corps étaient donc honteuses aux yeux du monde, mais en présence de Dieu et de ses anges, elles excellaient sur tous les honneurs de la terre." Calvin.
    Les stigmates dont Paul parle sont les traces morales aussi bien que physiques de ses diverses épreuves et n'ont rien de commun avec les marques des cinq plaies de Jésus que François d'Assise et d'autres extatiques sont censés avoir portées sur eux.
    Il nomme ses flétrissures les stigmates du Seigneur Jésus (selon plusieurs manuscrits, il faudrait lire seulement de Jésus), parce qu'il les avait reçues à son service par amour pour lui.
    Peut-être même faut-il retrouver dans cette expression la pensée profonde de Colossiens 1.24. (Comparer 2Corinthiens 4.10)
  • 6.18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Amen ! "Il demande à Dieu, non seulement de répandre sur eux sa grâce avec abondance, mais aussi qu'eux, de leur côté, la reçoivent d'une manière vivante dans leur esprit. Car nous ne jouissons réellement de cette grâce que lorsqu'elle pénètre dans notre cœur. C'est pourquoi nous devons, avant tout, demander à Dieu de préparer à sa grâce une place en nous." Calvin.