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Genèse 1:6-8 (Annotée Neuchâtel)

   6 Et Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. 7 Et Dieu fit l'étendue et sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue et les eaux qui sont au-dessus de l'étendue, et cela fut. 8 Et Dieu appela l'étendue cieux. Et il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le second jour.

Références croisées

1:6 Gn 1:14, Gn 1:20, Gn 7:11-12, Jb 26:7-8, Jb 26:13, Jb 37:11, Jb 37:18, Jb 38:22-26, Ps 19:1, Ps 33:6, Ps 33:9, Ps 104:2, Ps 136:5-6, Ps 148:4, Ps 150:1, Ec 11:3, Jr 10:10, Jr 10:12, Jr 10:13, Jr 51:15, Za 12:1
Réciproques : Jb 9:8, Ps 148:5, 2P 3:5, Ap 14:6
1:7 Pr 8:28-29, Jb 26:8, Ps 104:10, Ps 148:4, Ec 11:3, Gn 1:9, Gn 1:11, Gn 1:15, Gn 1:24, Mt 8:27
Réciproques : Gn 1:20, Gn 7:11, Ex 3:16, Jb 9:8, Jon 2:10
1:8 Gn 1:5, Gn 1:10, Gn 5:2, Gn 1:5, Gn 1:13, Gn 1:19, Gn 1:23, Gn 1:31
Réciproques : Ex 27:21, Jb 2:13, Mc 14:30

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Genèse 1
  • 1.6 6-8. Le second jour.
    Une étendue. Le mot hébreu rakia, de raka, frapper au marteau, étendre en frappant, désigne cette étendue azurée au-dessus de nos têtes, que nous appelons le ciel. On a dit souvent, en pressant le sens étymologique, que l'auteur se représentait cette surface azurée comme une voûte solide dans laquelle les astres seraient cloués. On a tiré cette notion de certaines expressions prises à la lettre chez les écrivains classiques; mais en tous cas ce n'était pas la pensée de l'auteur sacré, car il connaît les mouvements différents des astres et ne peut par conséquent se les représenter comme cloués à une même voûte solide (verset 44); et la comparaison de ce terme avec celui de cieux, qui en est donné comme l'équivalent, montre que l'auteur se représente l'étendue comme les Hébreux se représentaient les cieux, c'est-à-dire comme autant d'espaces superposés les uns aux autres.
    Les expressions qui ont donné lieu à ce malentendu (Job 26.11; 37.18; Amos 9.6 etc.) se trouvent toutes dans des morceaux poétiques et n'ont pas plus de valeur pour discriminer la nature de l'étendue que lorsque nous parlons par exemple de la voûte céleste; qui voudrait conclure de cette expression que nous nous représentons le ciel comme une voûte solide? L'étendue dont parle ici l'auteur désigne donc l'enveloppe atmosphérique de notre terre.
    Entre les eaux. Quelques interprètes ont cru devoir donner à ce mot les eaux le sens de fluides gazeux, et l'ont appliqué à la matière dont sont formés les astres et les nébuleuses. Ce qui pourrait autoriser ce sens: c'est l'expression du verset 7:
  • 1.7 Les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. (des cieux); puis le fait qu'une expression analogue se trouve dans la cosmogonie égyptienne. Mais les gaz lumineux dont sont formés les astres pourraient-ils être désignés ici du même nom que les eaux de la mer terrestre? Si les eaux d'en-bas sont celles dont sont formés les océans, les eaux d'en-haut ne peuvent être que celles qui sont renfermées dans les nuages. Sans doute les nuages ne sont pas au-dessus de l'atmosphère absolument parlant, mais ils flottent en général au-dessus du ciel inférieur, de la portion de l'atmosphère qui enveloppe immédiatement la terre. Comparez versets 20 et 7.11.
  • 1.8 On peut se représenter l'œuvre de ce jour de cette manière : La terre était environnée d'une atmosphère épaisse, lourde, qu'un écrivain récent a comparée à une atmosphère d'usine et de laboratoire enveloppant le globe de ses tourbillons. Le moment arriva où les substances gazeuses dont elle était saturée se déposèrent à l'état liquide ou solide et où le globe ne fut plus entouré que de cette enveloppe transparente et légère que nous appelons l'atmosphère, l'air respirable; c'est là l'étendue.
    Au-dessus de la couche la plus rapprochée de la terre s'élevèrent des vapeurs plus légères que l'air, qui se condensèrent, en arrivant dans une région plus froide, en dais de nuages environnant le globe (les eaux d'en-haut).