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Genèse 5:24
(Annotée Neuchâtel)
Genèse 5:24 Hénoc marcha donc avec Dieu, et on ne le vit plus, car Dieu l'avait pris.

Références croisées

5:24 Gn 5:21, Gn 37:30, Gn 42:36, Jr 31:15, Mt 2:18, 2R 2:11, Lc 23:43, He 11:5-6, 1Jn 1:7
Réciproques : Gn 6:9, Gn 17:1, Gn 24:40, Lv 26:12, 2R 20:3, 2Ch 6:14, Ps 1:1, Ps 25:10, Ps 39:13, Ps 103:16, Ec 6:6, Za 10:12, Ep 4:1, 2P 1:6

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Genèse 5
  • 5.24 On ne le vit plus, littéralement il ne fut plus là. Cette expression désigne une disparition subite. Comparez Esaïe 17.14; Psaumes 103.16
    Dieu l'avait pris. Au moment où sa tâche morale est terminée, Dieu le retire de ce monde et le prend à lui. C'est sans doute ce qui serait arrivé à Adam s'il eût été fidèle; c'est ce qui est arrivé plus tard à Elie; c'est ce qui aurait pu arriver à Jésus-Christ s'il l'avait voulu, au moment de la transfiguration; c'est ce qui arrivera aux fidèles qui seront encore vivants au retour de Christ. (1Corinthiens 15.51-52; 1Thessaloniciens 4.17)
    Si Dieu se révèle aux hommes par des faits aussi bien ne par des paroles, cet enlèvement était bien certainement la révélation de l'existence d'une vie supérieure, dernier but de la vie terrestre. C'était le moyen de consoler les premiers hommes des souffrances de leur longue carrière terrestre, qui, semblait-il, n'avait d'autre issue que la mort.
    Au moment où Hénoc fut enlevé, tous ses ancêtres, sauf Adam, vivaient encore, et déjà Méthusélah et Lémec, grand-père et père de Noé, étaient nés, de sorte que ce fait eut pour témoins toutes les générations de la race séthite, à l'exception de la première et de la dernière. Dieu leur révèle, en prenant à lui le plus fidèle d'entre eux, que la destination primitive de l'homme n'est pas annulée et qu'elle sera le prix de la fidélité.
    Ainsi chacune des grandes époques du règne de Dieu a eu sa démonstration de la vie à venir : l'époque patriarcale en la personne d'Hénoc, l'époque théocratique en celle d'Elie, et l'époque chrétienne en la personne de Jésus-Christ.
    Est-il possible, comme on a voulu le faire, d'affirmer l'identité primitive de ce personnage avec celui qui porte le même nom dans la généalogie caïnite? Evidemment non : des légendes parties du même point devraient conserver au moins quelques traits communs.
    Le personnage d'Hénoc, comme celui de Seth, est devenu le thème fécond de légendes dans la tradition juive. Jésus Sirach (44.16) en fait un exemple de repentir pour toutes les générations. Dans l'apocalypse qui porte son nom et que cite Jude 5.14, il apparaît comme un prophète qui aurait annoncé le déluge et prêché la repentance.
    A cause de ses relations avec le monde supérieur, on lui attribua une connaissance spéciale des mystères du ciel et de la terre, et l'invention de l'astronomie et de l'arithmétique; on prétendit même qu'après son enlèvement il était devenu le greffier du tribunal divin.
    Dans la légende chaldéenne, les traits qui le concernent se confondent avec ceux qui se rapportent à Noé, de telle sorte que c'est le patriarche du déluge qui est enlevé et mis au nombre des dieux.