Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Jacques 1-5 (Annotée Neuchâtel)

   1 Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut ! 2 Regardez comme étant à tous égards un sujet de joie, mes frères, les tentations diverses auxquelles vous pouvez être exposés, 3 sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. 4 Mais que la patience ait une oeuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien.
   5 Mais si quelqu'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproches, et elle lui sera donnée. 6 Mais qu'il demande en la foi, n'hésitant nullement ; car celui qui hésite est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé çà et là. 7 Que cet homme, en effet, ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur, 8 lui, un homme à l'âme partagée, inconstant en toutes ses voies !
   9 Or, que le frère de condition humble se glorifie de son élévation, 10 le riche, au contraire, de son humiliation ; car il passera comme la fleur de l'herbe. 11 Car le soleil s'est levé avec sa chaleur, et il a desséché l'herbe, et sa fleur est tombée, et la grâce de son aspect a péri ; de même aussi le riche se flétrira dans ses voies.
   12 Heureux l'homme qui supporte la tentation ; car, quand il sera devenu un homme éprouvé, il recevra la couronne de la vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. 13 Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est par Dieu que je suis tenté ! Car Dieu ne peut être tenté par le mal, aussi ne tente-t-il lui-même personne. 14 Mais chacun est tenté, quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise ; 15 puis, la convoitise, ayant conçu, met au monde le péché ; et le péché, étant consommé, enfante la mort. 16 Ne vous abusez point, mes frères bien-aimés : 17 tout don excellent et tout présent parfait viennent d'en haut, descendent du Père des lumières, en qui il n'y a ni changement, ni ombre de variation. 18 Parce qu'il l'a voulu, il nous a enfantés par la parole de vérité, afin que nous fussions les prémices en quelque sorte de ses créatures.
   19 Vous le savez, mes frères bien-aimés. Mais que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère ; 20 car la colère de l'homme n'accomplit point la justice de Dieu. 21 C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la Parole qui est plantée au dedans de vous, et qui peut sauver vos âmes. 22 Mais mettez en pratique la Parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23 Car si quelqu'un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère dans un miroir son visage naturel ; 24 en effet, il s'est considéré, et il s'en est allé et a oublié aussitôt quel il était. 25 Mais celui qui se sera penché attentivement sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais un observateur actif, celui-là sera heureux dans son obéissance. 26 Si quelqu'un pense être dévot, tout en ne tenant point sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la dévotion de cet homme est vaine. 27 La dévotion pure et sans tache devant Dieu notre Père, la voici : visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, se préserver soi-même des souillures du monde.

Jacques 2

   1 Mes frères, que votre foi en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié soit exempte de toute acception de personnes. 2 Si, en effet, il entre dans une de vos assemblées un homme avec une bague d'or, en habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre en habit malpropre ; 3 et que vous tourniez vos regards vers celui qui porte l'habit magnifique et disiez : Toi, assieds-toi ici à cette bonne place ; et que vous disiez au pauvre : Toi, tiens-toi debout, là, ou assieds-toi au bas de mon marchepied ; 4 ne vous mettez-vous pas en contradiction avec vous-mêmes, et ne devenez-vous pas des juges qui cèdent à de mauvaises pensées ?
   5 Ecoutez, mes frères bien-aimés, Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres selon le monde, pour les faire riches en foi et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? 6 Mais vous, vous avez déshonoré le pauvre ! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux ? 7 Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ?
   8 Sans doute, si vous accomplissez la loi royale, selon l'Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; 9 mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, et vous êtes repris par la loi comme des transgresseurs. 10 Car quiconque aura observé toute la loi, mais aura failli en un seul commandement, est coupable à l'égard de tous. 11 Car celui qui a dit : Tu ne commettras point adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets pas adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. 12 Parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. 13 Car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a point fait miséricorde ; la miséricorde brave le jugement.
   14 A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu'un dise avoir de la foi s'il n'a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ? 15 Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour ; 16 et que quelqu'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ; et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire au corps, à quoi cela sert-t-il ? 17 De même aussi la foi, si elle n'a pas d'oeuvres, est morte en elle-même.
   18 Mais quelqu'un dira : Tu as la foi, et moi, j'ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres. 19 Tu crois qu'il y a un seul Dieu : tu fais bien ; les démons aussi le croient, et ils tremblent. 20 Mais veux-tu te convaincre, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est inutile ? 21 Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par des oeuvres, lorsqu'il offrit Isaac, son fils, sur l'autel ? 22 Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite ; 23 et l'Ecriture a été accomplie qui dit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. 24 Vous voyez que c'est par les oeuvres que l'homme est justifié, et non par la foi seulement. 25 Et de même aussi Rahab, la prostituée, ne fut-elle pas justifiée par les oeuvres, lorsqu'elle reçut les messagers et les fit partir par un autre chemin ? 26 Car, comme le corps sans âme est mort, de même aussi la foi sans oeuvres est morte.

Jacques 3

   1 Ne soyez pas nombreux à vous ériger en docteurs, mes frères, sachant que nous en serons jugés plus sévèrement. 2 Car nous bronchons tous de bien des manières. Si quelqu'un ne bronche pas en parole, c'est un homme parfait, capable de tenir en bride aussi son corps entier. 3 Or si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux, afin qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps entier. 4 Voyez aussi les navires ; quelque grands qu'ils soient, et quoique poussés par des vents violents, ils sont dirigés par un très petit gouvernail, là où le désir de celui qui les gouverne le veut. 5 De même aussi la langue est un petit membre, et elle peut se vanter de grandes choses. Voyez quelle grande forêt un petit feu peut allumer ! 6 La langue aussi est un feu ; c'est le monde de l'iniquité. La langue se manifeste parmi nos membres, elle qui souille le corps entier et enflamme le cours de la vie, et est enflammée par la géhenne. 7 Car toute espèce de bêtes sauvages et d'oiseaux, de reptiles et de poissons de mer, se dompte et a été domptée par l'espèce humaine ; 8 mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c'est un mal déréglé ; elle est pleine d'un venin mortel. 9 Par elle nous bénissons le Seigneur et Père ; et par elle nous maudissons les hommes, qui ont été faits à la ressemblance de Dieu. 10 D'une même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, qu'il en soit ainsi. 11 La source fait-elle jaillir par la même ouverture, l'eau douce et l'eau amère ? 12 Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? Une source salée ne peut pas non plus produire de l'eau douce.
   13 Qui est sage et intelligent parmi vous ? Qu'il montre ses oeuvres par une bonne conduite dans la douceur de la sagesse. 14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. 15 Ce n'est point là la sagesse qui descend d'en haut, mais une sagesse terrestre, animale et diabolique ? 16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toute mauvaise action. 17 Au contraire, la sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, douce, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans duplicité, sans hypocrisie. 18 Or le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui procurent la paix.

Jacques 4

   1 D'où viennent les guerres et d'où les combats parmi vous ? N'est-ce pas de ceci, de vos voluptés qui luttent dans vos membres ? 2 Vous convoitez, et vous ne possédez pas : vous êtes meurtriers et jaloux ; et vous ne pouvez pas obtenir : vous combattez et vous menez guerre. Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. 3 Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez dans une mauvaise intention, afin de dépenser pour vos voluptés.
   4 Adultères, ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui voudra être ami du monde, se constitue ennemi de Dieu. 5 Ou pensez-vous que ce soit en vain que l'Ecriture dise : Il chérit avec jalousie l'esprit qu'il a fait habiter en nous ? 6 Mais il accorde une grâce d'autant plus grande. C'est pourquoi l'Ecriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. 7 Soumettez-vous donc à Dieu ; mais résistez au diable, et il s'enfuira de vous. 8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; et purifiez vos coeurs, vous dont l'âme est partagée. 9 Sentez votre misère, et menez deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en tristesse. 10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
   11 Ne médisez point les uns des autres, frères. Celui qui médit de son frère, ou qui juge son frère, médit de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es point observateur de la loi, mais juge. 12 Un seul est le Législateur et Juge, Celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Mais qui es-tu, toi qui juges le prochain ?
   13 A vous maintenant, qui dites : Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, et nous y passerons une année, et nous trafiquerons et nous gagnerons ; 14 vous qui ne savez pas ce que sera demain ! Qu'est-ce que votre vie ? Car vous êtes une vapeur visible pour un peu de temps, et puis disparaissant. 15 Au lieu que vous devriez dire : Si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela. 16 Mais maintenant, vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses : toute vanterie de cette sorte est mauvaise. 17 Pour celui donc qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, il y a péché.

Jacques 5

   1 A vous maintenant, riches ! pleurez en poussant des cris à cause des malheurs qui vont venir sur vous. 2 Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont devenus la proie des vers. 3 Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé un trésor dans les derniers jours ! 4 Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées. 5 Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, et vous avez rassasié vos coeurs au jour du carnage. 6 Vous avez condamné, vous avez tué le juste ; il ne vous résiste pas.
   7 Prenez donc patience, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, en prenant patience à son sujet, jusqu'à ce qu'il ait reçu la pluie de l'automne et celle du printemps. 8 Vous aussi, prenez patience, et affermissez vos coeurs ; car l'avènement du Seigneur est proche. 9 Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés : voici, le Juge se tient à la porte. 10 Frères, prenez pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. 11 Voici, nous déclarons bienheureux ceux qui ont enduré avec patience ; vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux.
   12 Mais avant toutes choses, mes frères, ne jurez point, ni par le ciel, ni par la terre, ni par quelque autre serment ; mais que votre oui soit oui, et votre non, non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement.
   13 Quelqu'un parmi vous souffre-t-il ? qu'il prie. Quelqu'un est-il dans la joie ? qu'il chante des cantiques. 14 Quelqu'un parmi vous est-il malade ? qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et qu'ils prient pour lui, après l'avoir oint d'huile au nom du Seigneur. 15 Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. 16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Elle peut beaucoup, la prière d'un juste, faite avec ferveur. 17 Elie était un homme sujet aux mêmes infirmités que nous ; et il pria avec instance qu'il ne plût point ; et il ne plut point sur la terre, pendant trois ans et six mois. 18 Et il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.
   19 Mes frères, si quelqu'un d'entre vous s'égare loin de la vérité, et que quelqu'un le ramène, 20 qu'il sache que celui qui aura ramené un pécheur de la voie où il s'égarait, sauvera son âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés.

Références croisées

1:1 Mt 10:3, Mt 13:55, Mc 3:18, Lc 6:15, Ac 1:13, Ac 12:17, Ac 15:13, Ac 21:18, Ga 1:19, Ga 2:9, Ga 2:12, Jud 1:1, Jn 12:26, Rm 1:1, Ph 1:1, Tt 1:1, 2P 1:1, Ex 24:4, Ex 28:21, Ex 39:14, 1R 18:31, Esd 6:17, Mt 19:28, Ac 26:7, Ap 7:4, Lv 26:33, Dt 4:27, Dt 28:64, Dt 30:3, Dt 32:26, Est 3:8, Ez 12:15, Jn 7:35, Ac 2:5, Ac 8:1, Ac 15:21, 1P 1:1, Ac 15:23, Ac 23:26, 2Tm 4:21
Réciproques : Gn 49:28, Lv 24:5, Js 1:1, Ps 36:1, Ps 116:16, Es 11:12, Es 24:1, Jr 9:16, Os 2:23, Os 9:17, Mc 15:40, Lc 19:13, Jn 11:52, Jn 15:15, Rm 1:7, Rm 6:22, Rm 16:18, Col 4:12, 2Tm 2:24, Jc 2:4
1:2 Jc 1:12, Mt 5:10-12, Lc 6:22-23, Ac 5:41, Rm 8:17-18, Rm 8:35-37, 2Co 12:9, 2Co 12:10, Ph 1:29, Ph 2:17, Col 1:24, He 10:34, 1P 4:13-16, He 11:36-38, 1P 1:6-8, 2P 2:9, Ap 2:10
Réciproques : Jg 14:14, 1R 17:17, Jb 23:10, Pr 18:14, Pr 27:17, Pr 29:6, Ec 7:3, Dn 11:35, Ha 3:18, Mt 5:12, Mc 10:30, Lc 6:21, Jn 16:20, Ac 13:52, Ac 16:25, Ac 20:19, Rm 5:3, 2Co 1:7, 2Co 4:8, 2Co 6:10, 2Co 7:4, Ph 2:18, Ph 3:1, Ph 4:4, Col 1:11, He 11:17, Jc 1:13, 1P 4:16, Ap 13:10
1:3 Rm 5:3-4, Rm 8:28, 2Co 4:17, Rm 2:7, Rm 8:25, Rm 15:4, Col 1:11, 2Th 1:4, 2Th 3:5, He 10:36, He 12:1, 2P 1:6
Réciproques : Dt 8:2, Lc 21:19, Rm 12:12, 1Th 1:3, 1P 1:7, 1P 4:13, 2P 1:20, Ap 2:3
1:4 Jc 5:7-11, Jb 17:9, Ps 37:7, Ps 40:1, Ha 2:3, Mt 10:22, Lc 8:15, Lc 21:19, Ga 6:9, Jc 3:2, Pr 4:8, Mt 5:48, Jn 17:23, 1Co 2:6, Ph 3:12-15, Col 4:12, 2Tm 3:17, He 13:21, 1P 5:10, 1Jn 4:17-18, Jc 1:5, Mt 19:20, Mc 10:21, Lc 18:22, 2P 1:9
Réciproques : Nb 11:15, Jb 1:22, Rm 8:25, Rm 8:28, Rm 12:12, 2Co 4:17, 2Co 13:11, Ph 3:15, 1Th 1:3, 2Th 1:4, He 6:1, He 10:36, 1P 1:7, 2P 1:6, Ap 2:3
1:5 Ex 31:3, Ex 31:6, Ex 36:1-4, 1R 3:7-9, 1R 3:11, 1R 3:12, Jb 28:12-28, Pr 3:5-7, Pr 9:4-6, Jr 1:6-7, 2Co 2:16, Jc 1:17, Jc 3:17, Jc 5:16, 1Ch 22:12, 2Ch 1:10, Pr 2:3-6, Es 55:6-7, Jr 29:12, Jr 29:13, Dn 2:18-22, Mt 7:7-11, Lc 11:9-13, Jn 4:10, Jn 14:13, Jn 15:7, Jn 16:23-24, 1Jn 3:22, 1Jn 5:14-15, Mt 11:20, Mc 16:14, Lc 15:20-22
Réciproques : Js 9:14, Jg 11:11, Jg 20:7, Rt 2:15, 1S 8:6, 1S 18:15, 1R 3:5, 1R 3:9, 1R 4:29, 1R 5:12, 1R 10:24, 2Ch 1:12, 2Ch 9:2, 2Ch 9:23, Esd 7:25, Jb 12:13, Jb 28:20, Jb 32:8, Jb 36:3, Jb 38:36, Ps 25:8, Ps 73:24, Ps 78:72, Ps 119:34, Ps 119:125, Ps 119:169, Pr 2:6, Pr 3:6, Pr 4:5, Pr 8:9, Pr 8:17, Pr 14:6, Pr 18:15, Pr 28:5, Pr 28:26, Pr 30:2, Ec 10:10, Dn 1:17, Dn 2:21, Dn 9:13, Mt 10:19, Mt 13:11, Mt 15:10, Mc 11:23, Mc 11:24, Mc 13:11, Lc 21:15, Ac 4:31, Ac 10:2, Rm 8:27, 1Co 1:30, 1Co 6:5, Ph 3:15, Col 1:9, Col 3:16, Col 4:5, 2Tm 2:7, Jc 1:4, Jc 3:15, Jc 4:2, 2P 3:15
1:6 Mt 21:22, Mc 11:22-24, 1Tm 2:8, He 11:6, Gn 49:4, Ep 4:14, He 10:23, He 13:9, 2P 2:17, Jud 1:12-13
Réciproques : Ex 17:12, Dt 22:9, 1R 3:5, Mt 7:7, Mt 11:7, Mt 14:31, Mt 21:21, Mc 11:23, Mc 11:24, Lc 7:24, Lc 9:62, Rm 8:27, 2Co 6:13, He 10:22, Jc 4:3, Jc 5:15, 1Jn 5:14
1:7 Jc 4:3, Pr 15:8, Pr 21:27, Es 1:15, Es 58:3-4
Réciproques : 2Co 6:13, Ep 2:2
1:8 Jc 4:8, 1R 18:21, 2R 17:33, 2R 17:41, Es 29:13, Os 7:8-11, Os 10:2, Mt 6:22, Mt 6:24, 2P 2:14, 2P 3:16
Réciproques : Gn 19:30, Lv 27:10, 2Ch 25:2, Ps 12:2, Ps 51:10, Ps 119:69, Ac 15:38, Ap 3:15
1:9 Jc 2:5-6, Dt 15:7, Dt 15:9, Dt 15:11, Ps 62:9, Pr 17:5, Pr 19:1, Lc 1:52, Jr 9:23-24, Rm 5:2-3, Ph 3:3, Jc 2:5, 1S 2:8, Ps 113:7-8, Lc 9:48, Lc 10:20, Rm 8:17, 2Co 6:10, Ph 3:14, 1P 2:9, 1Jn 3:1-3, Ap 2:9, Ap 5:9-10, Ap 7:9-10
Réciproques : 1S 2:7, 2R 14:10, Jb 5:11, Ps 49:2, Ps 86:1, Pr 18:23, Es 5:15, Es 29:19, Jon 3:6, Ha 3:18, Mt 19:23, Mc 8:36, Lc 3:5, Lc 6:20, Lc 16:20, Ac 8:39, 1Co 1:26, 2Co 10:17, 1Tm 6:17, 1P 1:6, 1P 5:6
1:10 Es 57:15, Es 66:2, Mt 5:3, Ph 3:8, 1Tm 6:17, Jc 4:14, Jb 14:2, Ps 37:2, Ps 37:35, Ps 37:36, Ps 90:5-6, Ps 102:11, Ps 103:15, Es 40:6, Mt 6:30, 1Co 7:31, 1P 1:24, 1Jn 2:17
Réciproques : Ex 2:21, 1S 2:7, 2R 19:26, Jb 8:12, Ps 49:12, Ps 58:8, Ps 86:1, Ps 92:7, Pr 27:24, Es 28:4, Es 37:27, Es 51:12, Es 64:6, Jon 3:6, Ha 3:18, Mt 21:20, Lc 1:52, Lc 6:20, Lc 12:27, Lc 19:8, Ac 8:31, Ac 8:39, Ac 17:12, 2Co 10:17, 1P 5:6
1:11 Es 49:10, Jon 4:7-8, Mt 13:6, Mc 4:6, Jc 5:1-7, Jb 21:24-30, Ps 37:35-36, Ps 49:6-14, Ps 73:18-20, Ec 5:15, Es 28:1, Es 28:4, Es 40:7-8, Lc 12:16-21, Lc 16:19-25, 1Co 7:31, 1P 1:4, 1P 5:4
Réciproques : 2S 22:46, 2R 19:26, Jb 4:21, Jb 7:6, Jb 8:12, Jb 14:2, Jb 15:29, Jb 24:24, Ps 18:45, Ps 37:2, Ps 49:12, Ps 90:5, Ps 92:7, Ps 103:15, Pr 31:30, Es 37:27, Es 40:6, Es 51:12, Es 64:6, Jr 8:13, Ez 28:6, Mt 6:30, Mt 21:20, Lc 12:27, Lc 16:22, Lc 16:26, Lc 19:8, Jn 6:27, Ac 25:23, 1P 1:24, 1Jn 2:17, Ap 7:16, Ap 8:7
1:12 Jc 1:2-4, Jc 5:11, Jb 5:17, Ps 94:12, Ps 119:67, Ps 119:71, Ps 119:75, Pr 3:11-12, He 6:15, He 10:32, He 12:5, Ap 3:19, Dt 8:2, Dt 13:3, Pr 17:3, Za 13:9, Ml 3:2-3, He 11:17, 1P 1:6-7, 1P 5:10, Mt 25:34, Lc 22:28-30, Rm 2:7-10, 1Co 9:25, 2Tm 4:8, 1P 1:7, 1P 4:13, 1P 5:4, Ap 2:10, Ap 3:21, Jc 2:5, Es 64:4, Mt 10:22, Mt 19:28-29, Jc 2:5, Ex 20:6, Dt 7:9, Ne 1:5, Ps 5:11, Rm 8:28, 1Co 2:9, 1Co 8:3, 1P 1:8, 1Jn 4:19
Réciproques : Gn 22:1, Dt 8:16, Dt 30:6, Js 22:5, Jg 5:31, 1R 3:3, 1R 17:17, 2Ch 23:11, Jb 1:22, Jb 2:3, Jb 23:10, Ps 11:5, Ps 69:36, Ps 91:14, Ps 97:10, Ps 103:4, Es 56:6, Dn 9:4, Mt 5:3, Mt 5:4, Mt 5:10, Mt 7:25, Mt 13:6, Mc 10:30, Mc 13:13, Lc 6:20, Lc 6:21, Lc 16:26, Rm 5:3, Rm 5:4, 1Co 9:24, 1Co 13:7, 2Co 1:7, 2Co 4:17, 2Co 13:7, 2Tm 2:3, 2Tm 2:5, He 9:15, He 12:6, Jc 1:13, 1P 3:14, 1P 4:14, Ap 3:11
1:13 Jc 1:2, Jc 1:12, Gn 3:12, Es 63:17, Ha 2:12-13, Rm 9:19-20
Réciproques : Ex 8:32, Dt 29:4, 2S 24:1, 1Ch 21:1, 2Ch 18:19, 2Ch 32:31, Jb 34:10, Ps 101:3, Ps 141:4, Pr 12:26, Mt 15:19, Jn 13:2, Jn 13:27, Rm 7:13, 1Th 3:5, Ap 17:17
1:14 Jc 4:1-2, Gn 6:5, Gn 8:21, Js 7:21-24, 2S 11:2-3, 1R 21:2-4, Jb 31:9, Jb 31:27, Pr 4:23, Es 44:20, Os 13:9, Mt 5:28, Mt 15:18, Mt 15:20, Mc 7:21, Mc 7:22, Rm 7:11, Rm 7:13, Ep 4:22, He 3:13
Réciproques : Ex 8:32, 2S 11:4, 2S 12:4, 2S 24:1, 1R 21:4, 2Ch 18:19, Jb 15:12, Jb 31:1, Pr 6:25, Pr 9:17, Pr 12:26, Es 32:6, Es 65:2, Jr 17:9, Jr 22:17, Jr 44:25, Ez 11:21, Za 7:10, Ml 2:15, Mc 7:20, Rm 6:12, Rm 7:8, Rm 8:6, Rm 8:13, 1Th 3:5
1:15 Gn 3:6, Gn 4:5-8, Jb 15:35, Ps 7:14, Es 59:4, Mi 2:1-3, Mt 26:14, Mt 26:48-59, Ac 5:1-3, Gn 2:17, Gn 3:17-19, Ps 9:17, Rm 5:12-21, Rm 6:21-23, Ap 20:14-15
Réciproques : Gn 4:7, Gn 8:21, Js 7:21, 2S 11:3, 2S 11:4, 1R 21:2, Jb 15:12, Jb 31:1, Pr 4:23, Pr 6:25, Pr 9:17, Es 32:6, Es 33:11, Es 55:7, Es 59:13, Es 65:2, Jr 17:9, Jr 22:17, Jr 31:30, Jr 44:25, Ez 11:21, Ez 18:30, Za 7:10, Ml 2:15, Mt 5:28, Mc 7:20, Mc 7:21, Ac 5:4, Rm 6:12, Rm 6:23, Rm 7:5, Rm 7:8, Rm 8:6, Rm 8:13, Jc 5:20, 1Jn 3:15, 1Jn 5:17
1:16 Mt 22:29, Mc 12:24, Mc 12:27, Ga 6:7, Col 2:4, Col 2:8, 2Tm 2:18, Jc 1:19, Jc 2:5, Ph 2:12, Ph 4:1, He 13:1
Réciproques : Ex 31:6, Ex 35:34, 2Ch 9:23, Esd 1:5, Ne 2:12, Ne 7:5, Ps 10:17, Pr 16:1, Jr 31:18, Mt 13:11, Mc 4:11, Lc 8:15, Lc 15:17, Jn 6:65, Ac 11:18, Ac 16:14, Ac 18:27, Rm 3:12, Ep 2:8, Ph 1:6, Ph 2:13, Col 2:12, 1Th 1:5, 2Th 2:10, 2Th 3:5
1:17 Jc 1:5, Jc 3:15, Jc 3:17, Gn 41:16, Gn 41:38, Gn 41:39, Ex 4:11-12, Ex 31:3-6, Ex 36:1-2, Nb 11:17, Nb 11:25, 1Ch 22:12, 1Ch 29:19, 2Ch 1:11-12, Pr 2:6, Es 28:26, Dn 2:21-22, Dn 2:27-30, Mt 7:11, Mt 11:25-26, Mt 13:11-12, Lc 11:13, Jn 3:27, Ac 5:31, Ac 11:18, Rm 6:23, Rm 11:30, Rm 12:6-8, 1Co 4:7, 1Co 12:4-12, Ep 2:3-5, Ep 2:8, Ep 4:8-11, Ph 1:29, Tt 3:3-5, 1Jn 4:10, 1Jn 5:11-12, Gn 1:2-5, Gn 1:14, Gn 1:15, Dt 4:19, Ps 19:1-8, Ps 84:11, Es 45:7, Es 60:19, Jn 1:9, Jn 8:12, 2Co 4:6, Ep 1:18, 1Jn 1:5, Ap 21:23, Ap 22:5, Nb 23:19, 1S 15:29, Ps 122:6, Es 46:10, Ml 3:6, Rm 11:29, He 1:11-12, He 13:8
Réciproques : Gn 6:6, Ex 28:3, Ex 31:6, Ex 35:30, Ex 35:31, Ex 35:34, Dt 32:4, Jg 11:11, 1S 10:12, 1R 4:29, 1Ch 29:14, 2Ch 9:23, Esd 1:5, Esd 7:27, Ne 2:12, Jb 1:21, Jb 23:13, Jb 25:3, Jb 28:12, Jb 28:20, Jb 36:3, Jb 38:36, Jb 39:17, Ps 10:17, Ps 19:7, Ps 36:9, Ps 85:12, Ps 87:7, Ps 89:34, Ps 102:27, Ps 119:176, Pr 19:14, Ec 2:19, Ec 3:14, Es 40:14, Es 46:4, Jr 32:40, Dn 1:17, Dn 6:26, Os 13:14, Os 14:8, Mt 19:17, Mt 21:3, Mc 10:18, Lc 18:19, Jn 3:3, Jn 15:5, Jn 19:11, Ac 6:3, Ac 7:23, Ac 16:14, Rm 3:12, 2Co 3:5, 2Co 5:18, 2Co 9:15, Col 2:12, 1Th 3:12, 2Tm 2:25, He 6:4, He 6:17, 1Jn 1:7, Ap 1:4
1:18 Jn 1:13, Jn 3:3-5, Rm 4:17, Rm 8:29-31, Rm 9:15-18, Ep 2:4-5, Col 1:20-21, 2Th 2:13-14, 1P 1:3, 1P 1:23, Jc 1:21, 1Co 4:15, Ep 1:12, 1P 1:23, 1Jn 3:9, Lv 23:10, Jr 2:3, Am 6:1, He 12:23, Ap 14:4
Réciproques : Ex 4:22, Ex 22:29, Ex 34:26, Lv 23:17, Nb 8:17, Nb 15:20, Nb 28:26, Dt 26:2, 2Ch 31:5, Ps 17:4, Ps 119:43, Ps 119:50, Es 55:11, Jr 31:3, Ez 44:30, Dn 11:3, Mt 13:38, Mt 20:15, Jn 6:63, Rm 9:16, Rm 10:17, Rm 11:16, Rm 16:5, 1Co 12:11, 2Co 6:7, Ga 4:19, Ep 1:13, Ep 1:19, Ep 5:26, Ph 1:29, 1Th 2:13, He 4:12, He 6:4, He 8:10, 1P 4:2, 1Jn 2:29, 1Jn 5:1, 1Jn 5:18
1:19 Ne 8:2-3, Ne 8:12-14, Ne 8:18, Ne 9:3, Pr 8:32-35, Ec 5:1, Mc 2:2, Mc 12:37, Lc 15:1, Lc 19:48, Ac 2:42, Ac 10:33, Ac 13:42-44, Ac 13:48, Ac 17:11, 1Th 2:13, Jc 1:26, Jc 3:1-2, Pr 10:19, Pr 13:3, Pr 15:2, Pr 17:27, Pr 18:13, Pr 18:21, Pr 21:23, Ec 5:2-3, Ne 9:17, Pr 14:17, Pr 14:29, Pr 15:18, Pr 16:32, Pr 17:14, Pr 19:11, Pr 19:19, Pr 25:28, Ec 7:8-9, Mt 5:22, Ga 5:20-21, Ep 4:26, Ep 4:31, Col 3:8, Col 3:15
Réciproques : Gn 31:36, Js 22:21, Jg 8:2, 1S 20:30, 1S 25:13, Jb 6:24, Jb 11:2, Jb 13:5, Jb 16:2, Jb 18:2, Jb 20:2, Jb 29:9, Jb 32:16, Ps 34:13, Ps 37:8, Pr 5:1, Pr 12:16, Pr 27:4, Pr 29:20, Jr 17:16, Jl 2:13, Jon 4:4, Mi 4:2, Na 1:3, Mt 5:9, Mc 4:8, Mc 6:33, Lc 8:18, Lc 9:54, Ac 15:13, Ac 23:10, 1Co 13:5, 1Tm 6:4, 2Tm 2:24, Tt 1:7, Tt 3:2, Jc 1:16, 1P 4:11
1:20 Jc 3:17-18, Nb 20:11-12, 2Tm 2:24-25
Réciproques : Gn 31:36, Js 7:19, Jg 8:2, 1S 20:30, 1S 25:13, 2S 19:43, 1R 6:7, Ps 37:8, Pr 15:18, Pr 17:19, Ec 9:17, Jl 2:13, Jon 4:4, Mt 5:9, Mc 9:50, Lc 9:54, Ph 2:14, Col 3:8, Tt 1:7, Tt 3:2, He 11:25
1:21 Es 2:20, Es 30:22, Ez 18:31, Rm 13:12-13, Ep 4:22, Col 3:5-8, He 12:1, 1P 2:1, 1P 2:11, Jc 4:8, Ez 36:25, 2Co 7:1, Ep 5:4, Ps 25:9, Es 29:19, Es 61:1, So 2:3, Mt 5:5, Ac 10:33, 1Th 1:5, 1Th 2:13, Jn 6:63, Jn 6:68, Rm 6:17, Rm 11:17, He 4:2, Ac 13:26, Rm 1:16, 1Co 15:2, Ep 1:13, 2Tm 3:15-17, Tt 2:11, He 2:3, 1P 1:9
Réciproques : Ps 19:7, Ps 37:11, Ps 119:9, Pr 4:24, Pr 6:12, Pr 23:12, Ec 7:17, Es 58:2, Mt 7:24, Mt 12:50, Mt 13:23, Lc 8:11, Lc 11:28, Lc 13:21, Jn 5:38, Jn 17:17, Ac 8:31, Ac 17:11, Ac 17:12, Col 3:8, 2Th 2:17, He 8:10, Jc 1:18, Jc 3:13, 1P 3:4
1:22 Jc 4:17, Mt 7:21-25, Mt 12:50, Mt 28:20, Lc 6:46-48, Lc 11:28, Lc 12:47-48, Jn 13:17, Rm 2:13, Ph 4:8, Col 3:17, 1Jn 2:3, 1Jn 3:7, 3Jn 1:11, Ap 22:7, Jc 1:26, Es 44:20, Ab 1:3, 1Co 3:18, 1Co 6:9, 1Co 15:33, Ga 6:3, Ga 6:7, 2Tm 3:13, Tt 3:3, 2P 2:13, 1Jn 1:8, Ap 12:9
Réciproques : Ex 35:1, Lv 20:8, Js 1:8, 2R 22:13, Ps 15:5, Ps 119:48, Pr 8:34, Pr 14:12, Pr 15:32, Pr 21:2, Pr 27:19, Es 58:2, Jr 11:6, Jr 37:9, Jr 38:20, Jr 42:20, Ez 18:5, Ez 18:9, Ez 33:4, Ez 33:31, So 2:3, Mt 13:23, Lc 6:47, Lc 6:49, Lc 8:15, Lc 8:21, Jn 5:38, Rm 2:23, Rm 7:11, Rm 15:18, Ph 4:9, 2Th 2:17, Jc 2:14, Jc 4:11
1:23 Jc 2:14-26, Jr 44:16, Ez 33:31-32, Mt 7:26-27, Lc 6:47, Lc 7:16
Réciproques : Ps 119:16, Mt 20:16, Lc 8:5, Lc 8:12, Jn 3:20, Ac 26:28, 1Co 13:12, 2Co 3:18, Jc 1:25, Jc 4:11
1:24 Jg 8:18, Mt 8:27, Lc 1:66, Lc 7:39, 1Th 1:5, 2P 3:11
Réciproques : Ps 119:16, Lc 6:41, Lc 8:5, Lc 8:12, Ac 26:28, Jc 1:25
1:25 Pr 14:15, Es 8:20, 2Co 13:5, He 12:15, Jc 2:12, Ps 19:7-10, Ps 119:32, Ps 119:45, Ps 119:96-105, Rm 7:12, Rm 7:22, Rm 7:23, Jn 8:32, Jn 8:36, Rm 8:15, 2Co 3:17-18, Ga 5:1, 1P 2:16, 1S 12:14, Jn 8:31, Jn 15:9-10, Ac 2:42, Ac 13:43, Ac 26:22, Rm 2:7-8, Rm 11:22, Col 1:23, 1Tm 2:15, 1Tm 4:16, 1Jn 2:24, Jc 1:23-24, Ps 19:11, Ps 106:3, Ps 119:2-3, Lc 6:47-49, Lc 11:28, Jn 13:17, 1Co 15:58, Ap 14:13, Ap 22:14
Réciproques : Dt 5:10, Dt 5:29, Dt 10:13, Dt 11:27, 2R 23:24, Ps 119:1, Ps 119:15, Ps 119:34, Ps 119:98, Pr 24:14, Pr 29:18, Es 2:3, Dn 6:20, Mc 3:35, Lc 11:36, Jc 2:8, Jc 4:11
1:26 Pr 14:12, Pr 16:25, Lc 8:18, 1Co 3:18, Ga 2:6, Ga 2:9, Ga 6:3, Jc 1:19, Jc 3:2-6, Ps 32:9, Ps 34:13, Ps 39:1-2, Ps 141:3, Pr 10:19, Pr 10:31, Pr 13:2-3, Pr 15:2, Pr 16:10, Pr 19:1, Pr 21:26, Ep 4:29, Ep 5:4, Col 4:6, 1P 3:10, Jc 1:22, Dt 11:16, Es 44:20, Ga 6:3, Jc 2:20, Es 1:13, Ml 3:14, Mt 15:9, Mc 7:7, 1Co 15:2, 1Co 15:15, Ga 3:4
Réciproques : Jb 15:5, Jb 15:13, Jb 30:11, Ps 139:4, Pr 4:24, Pr 21:23, Ec 5:6, Rm 7:11, 1Co 15:14, Ga 6:7, Ep 4:22, Tt 1:10, Tt 3:3, Jc 3:3, 1P 4:11, 1Jn 1:8
1:27 Jc 3:17, Ps 119:1, Mt 5:8, Lc 1:6, 1Tm 1:5, 1Tm 5:4, Jb 29:12-13, Jb 31:15-20, Ps 68:5, Es 1:16-17, Es 58:6-7, Mt 25:34-46, Ga 5:6, Ga 6:9-10, 1Jn 3:17-19, Jc 4:4, Jn 17:14-15, Rm 12:2, Ga 1:4, Ga 6:14, Col 3:1-3, 1Jn 2:15-17, 1Jn 5:4-5, 1Jn 5:18
Réciproques : Ex 22:22, Dt 14:29, Dt 24:13, Js 6:18, Ne 13:3, Jb 6:27, Jb 29:16, Jb 31:17, Ps 82:3, Ps 146:9, Pr 15:25, Pr 23:10, Es 32:6, Jr 7:6, Jr 22:3, Jr 23:2, Jr 49:11, Os 12:6, Mt 5:42, Mt 25:35, Mt 25:36, Lc 3:11, Lc 7:12, Lc 11:41, Ac 4:34, Ac 6:1, Ac 9:36, Ac 15:29, Ph 4:8, 1Tm 5:3
1:1 Ac 20:21, Ac 24:24, Col 1:4, 1Tm 1:19, Tt 1:1, 2P 1:1, Ap 14:12, Ps 24:7-10, 1Co 2:8, Tt 2:13, He 1:3, Jc 2:3, Jc 2:9, Jc 3:17, Lv 19:15, Dt 1:17, Dt 16:19, 2Ch 19:7, Pr 24:23, Pr 28:21, Mt 22:16, Rm 1:11, 1Tm 5:21, Jud 1:16
Réciproques : 2Ch 26:18, Ps 15:4, Ps 49:2, Ag 2:9, Mt 23:6, Lc 14:12, Jn 4:1, Jn 5:44, Jn 7:24, Jn 21:7, 2Co 5:16, Ep 1:17
1:2 Est 3:10, Est 8:2, Lc 15:22, Gn 27:15, Mt 11:8-9, Es 64:6, Za 3:3-4
Réciproques : Dt 1:17, Dt 25:3, Pr 22:2, Ec 9:16, Es 3:21, Mc 12:39, Lc 11:43, Jn 12:6, Jc 5:2
1:3 Jud 1:16, Jc 2:6, Es 65:5, Lc 7:44-46, 2Co 8:9
Réciproques : Dt 1:17, Dt 25:3, Ps 84:10, Pr 18:23, Ec 10:6, Mc 12:39, Jc 2:1
1:4 Jc 1:1-27, Jb 34:19, Ml 2:9, Jc 4:11, Jb 21:27, Ps 58:1, Ps 82:2, Ps 109:31, Mt 7:1-5, Jn 7:24
Réciproques : Pr 24:23, Mc 7:21, Jn 8:15, Ac 4:19, Ac 10:34, Rm 14:13, Jc 3:17
1:5 Jg 9:7, 1R 22:28, Jb 34:10, Jb 38:14, Pr 7:24, Pr 8:32, Mc 7:14, Ac 7:2, Jc 1:9, Es 14:32, Es 29:19, So 3:12, Za 11:7, Za 11:11, Mt 11:5, Lc 6:20, Lc 9:57-58, Lc 16:22, Lc 16:25, Jn 7:48, 1Co 1:26-28, 2Co 8:9, Pr 8:17-21, Lc 12:21, 1Co 3:21-23, 2Co 4:15, 2Co 6:10, Ep 1:18, Ep 3:8, 1Tm 6:18, He 11:26, Ap 2:9, Ap 3:18, Ap 21:7, Mt 5:3, Mt 25:34, Lc 12:32, Lc 22:29, Rm 8:17, 1Th 2:12, 2Th 1:5, 2Tm 4:8, 2Tm 4:18, 1P 1:4, 2P 1:11, Jc 1:12, Ex 20:6, 1S 2:30, Pr 8:17, Mt 5:3, Lc 6:20, Lc 12:32, 1Co 2:9, 2Tm 4:8
Réciproques : Ex 23:6, Lv 5:7, Lv 14:21, Lv 25:35, Lv 25:47, Dt 1:17, Dt 30:6, Js 22:5, Jg 5:31, 1S 2:8, 1R 3:3, 2R 4:2, 2Ch 23:11, Ne 5:5, Jb 12:9, Jb 22:25, Jb 34:19, Ps 5:11, Ps 9:18, Ps 18:27, Ps 31:19, Ps 40:17, Ps 69:36, Ps 72:13, Ps 74:19, Ps 86:1, Ps 91:14, Ps 97:10, Ps 106:5, Ps 113:7, Ps 119:141, Ps 145:20, Pr 8:18, Pr 14:21, Pr 19:1, Ec 5:13, Es 25:4, Es 26:6, Es 41:9, Es 56:6, Jr 5:5, Jr 20:13, Dn 9:4, Za 12:7, Mt 6:20, Mt 13:38, Mt 13:43, Mt 17:27, Mc 4:3, Mc 10:23, Mc 12:37, Lc 1:48, Lc 1:53, Lc 4:18, Lc 7:22, Lc 14:21, Lc 16:11, Lc 16:20, Lc 18:24, Ac 2:14, Ac 3:6, Ac 13:50, Ac 26:18, Rm 5:17, Rm 8:28, Rm 12:16, Rm 15:26, 1Co 8:3, 1Co 11:22, 2Co 8:2, Ga 3:29, Ep 1:4, Ep 1:11, 2Th 3:5, Tt 3:7, Phm 1:17, He 1:14, He 6:17, Jc 1:16, Jc 2:15
1:6 Jc 2:3, Ps 14:6, Pr 14:31, Pr 17:5, Ec 9:15-16, Es 53:3, Jn 8:49, 1Co 11:22, Jc 5:4, Jb 20:19, Ps 10:2, Ps 10:8, Ps 10:10, Ps 10:14, Ps 12:5, Pr 22:16, Ec 5:8, Es 3:14-15, Am 2:6-7, Am 4:1, Am 5:11, Am 8:4-6, Mi 6:11-12, Ha 3:14, Za 7:10, Jc 5:6, 1R 21:11-13, Ac 4:1-3, Ac 4:26-28, Ac 5:17-18, Ac 5:26, Ac 5:27, Ac 13:50, Ac 16:19-20, Ac 17:6, Ac 18:12
Réciproques : Ex 23:6, Lv 5:7, Lv 14:21, Lv 19:15, Lv 25:35, Dt 23:16, Dt 24:17, Ne 5:5, Jb 32:9, Ps 72:13, Ps 74:19, Ps 103:6, Pr 14:21, Pr 19:1, Pr 19:7, Pr 22:7, Ec 3:16, Es 3:5, Jr 20:13, Ez 18:12, Ez 22:27, Ez 45:8, Ha 1:4, Za 11:11, Mt 19:23, Lc 1:48, Lc 1:53, Lc 6:24, Lc 7:44, Jn 12:6, Ac 18:6, Ac 25:6, Rm 12:16, Rm 15:26, 1Th 4:6, 2Tm 3:3, Jc 1:9, Jc 5:1, Ap 2:9
1:7 Ps 73:7-9, Mt 12:24, Mt 27:63, Lc 22:64-65, Ac 26:11, 1Tm 1:13, Ap 13:5-6, Ps 111:9, Ct 1:3, Es 7:14, Es 9:6-7, Jr 23:6, Mt 1:23, Ac 4:12, Ph 2:9-11, Ap 19:13, Ap 19:16, Es 65:15, Ac 11:26, Ep 3:15
Réciproques : Lv 24:16, Jb 32:9, Es 43:7, Ez 22:27, Ha 1:4, Ac 18:6, Col 3:8, Jc 3:6, Ap 2:13
1:8 Jc 2:12, Jc 1:25, 1P 2:9, Lv 19:18, Lv 19:34, Mt 22:39, Mc 12:31-33, Lc 10:27-37, Rm 13:8-9, Ga 5:14, Ga 6:2, 1Th 4:9, Jc 2:19, 1R 8:18, 2R 7:9, Jon 4:4, Jon 4:9, Mt 25:21, Mt 25:23, Ph 4:14
Réciproques : 1Ch 22:13, Ps 119:34, Mt 5:43, Mt 19:19, Mt 22:40, Lc 6:31, Lc 18:20, Jn 13:34, Rm 3:31, Ep 6:9, Ph 2:4, 2Tm 3:2, 2P 1:19, 1Jn 2:7
1:9 Jc 2:1-4, Lv 19:15, Jn 8:9, Jn 8:46, Jn 16:8, 1Co 14:24, Jud 1:15, Rm 3:20, Rm 7:7-13, Ga 2:19, 1Jn 3:4
Réciproques : Dt 1:17, Esd 10:2, Jb 13:10, Ps 51:4, Ml 4:4, Lc 18:11, Jn 7:24, Ac 10:34, Rm 7:5, Ga 3:10, Ph 3:9
1:10 Dt 27:26, Mt 5:18-19, Ga 3:10
Réciproques : Gn 44:8, Nb 6:12, Dt 5:18, Dt 6:25, Dt 27:1, Dt 28:1, Ps 119:6, Jr 32:23, Ez 18:28, Mt 7:12, Mt 19:18, Mc 10:21, Lc 19:21, Rm 2:12, Rm 3:20, Rm 5:16, Rm 7:5, Rm 7:9, Rm 9:31, Ga 5:3
1:11 Ex 20:13-14, Dt 5:17-18, Mt 5:21-28, Mt 19:18, Mc 10:19, Lc 18:20, Rm 13:9, Lv 4:2, Lv 4:13, Lv 4:22, Ps 130:3-4
Réciproques : Gn 44:8, Dt 28:1, Ps 51:4, Mt 5:19, Rm 7:9, Rm 9:31, Ga 5:3
1:12 Ph 4:8, Col 3:17, 2P 1:4-8, Jc 2:8, Jc 1:25
Réciproques : Ps 119:45, Jn 8:32, 1P 2:16
1:13 Jc 5:4, Gn 42:21, Jg 1:7, Jb 22:6-10, Pr 21:13, Es 27:11, Mt 5:7, Mt 6:15, Mt 7:1-2, Mt 18:28-35, Mt 25:41-46, Lc 16:25, Ps 85:10, Jr 9:24, Ez 33:11, Mi 7:18, Ep 1:6-7, Ep 2:4-7, 1Jn 4:8-16, 1Jn 4:18, 1Jn 4:19
Réciproques : Ex 12:30, Ex 14:26, Ex 20:13, Dt 15:2, Dt 24:13, Js 2:12, Jg 4:16, Jg 5:27, Jg 9:7, Jg 9:45, 1S 11:11, 1S 15:33, 1S 22:19, 1S 30:13, 2S 12:6, 2S 22:26, 2R 4:1, 2R 11:16, 2Ch 23:15, 2Ch 28:11, Ne 10:31, Est 3:13, Jb 20:19, Jb 21:31, Jb 31:14, Ps 18:26, Ps 41:1, Ps 59:5, Ps 109:12, Ps 109:16, Pr 11:17, Pr 12:10, Pr 21:10, Pr 22:16, Ec 5:8, Es 3:11, Es 14:6, Es 47:6, Jr 34:17, Jr 50:15, Jr 50:42, Jr 51:3, Jr 51:35, Jr 51:49, Ez 7:11, Ez 7:27, Ez 18:7, Ez 18:23, Ez 31:11, Ez 35:11, Os 2:4, Os 12:6, Jl 3:7, Ab 1:15, Mi 2:3, Mi 3:4, Za 7:9, Za 11:6, Mt 5:26, Mt 6:14, Mt 18:13, Mt 18:35, Mc 11:25, Lc 6:38, Lc 10:31, Lc 11:4, Lc 16:24, Ac 16:30, Ep 6:9, Col 3:13, Col 4:1, He 10:28, 1P 3:8, 1Jn 4:17
1:14 Jc 2:16, Jr 7:8, Rm 2:25, 1Co 13:3, 1Tm 4:8, He 13:9, Jc 2:18, Jc 2:26, Jc 1:22-25, Mt 5:20, Mt 7:21-23, Mt 7:26, Mt 7:27, Lc 6:49, Ac 8:13, Ac 8:21, Ac 15:9, 1Co 13:2, 1Co 16:22, Ga 5:6, Ga 5:13, 1Th 1:3, 1Tm 1:5, Tt 1:16, Tt 3:8, He 11:7-8, He 11:17, 2P 1:5, 1Jn 5:4-5, 1Co 15:2, Ep 2:8-10
Réciproques : Pr 14:21, Ez 18:5, Ez 18:21, Ez 33:31, Mt 25:36, Mc 7:6, Mc 14:7, Lc 7:50, Lc 11:41, Ac 2:45, Ac 16:34, 2Co 8:8, 2Co 9:12, 1Tm 6:4, Phm 1:6, Jc 1:23, Jc 2:17, Jc 2:20, 2P 1:9, 1Jn 1:6, 1Jn 2:4
1:15 Jc 2:5, Jb 31:16-21, Es 58:7, Es 58:10, Ez 18:7, Mt 25:35-40, Mc 14:7, Lc 3:11, Ac 9:29, He 11:37
Réciproques : Dt 10:19, Dt 15:7, Jg 19:20, 2Ch 28:15, Ps 112:9, Pr 3:27, Pr 19:7, Pr 25:20, Mt 5:42, Mt 6:2, Mt 25:42, Ac 9:39, Rm 12:9, Rm 16:1, 1Co 7:15, 2Co 8:10, 2Co 11:27, Ga 2:10, Ga 5:13, Ep 4:15, He 6:10, Jc 2:24, 1P 1:22, 1Jn 3:18
1:16 Jb 22:7-9, Pr 3:27-28, Mt 14:15-16, Mt 15:32, Mt 25:42-45, Rm 12:9, 2Co 8:8, 1Jn 3:16-18, Jc 2:14
Réciproques : Dt 10:19, Dt 15:7, Jg 19:20, 2Ch 28:15, Jb 31:19, Ps 112:9, Pr 19:7, Pr 25:20, Es 58:7, Mt 5:42, Mt 6:2, 2Co 8:10, 2Co 11:27, Ga 2:10, Ep 4:15, 1P 1:22, 1Jn 1:6, 1Jn 3:18
1:17 Jc 2:14, Jc 2:19, Jc 2:20, Jc 2:26, 1Co 13:3, 1Co 13:13, 1Th 1:3, 1Tm 1:5, 2P 1:5-9
Réciproques : Ez 18:11, Mt 7:24, Lc 6:49, 1Co 15:2, Col 2:13, Phm 1:6
1:18 Jc 2:14, Jc 2:22, Rm 14:23, 1Co 13:2, Ga 5:6, He 11:6, He 11:31, Jc 2:22-25, Jc 3:13, Mt 7:17, Rm 8:1, 2Co 5:17, 2Co 7:1, 1Th 1:3-10, 1Tm 1:5, Tt 2:7, Tt 2:11-14
Réciproques : Gn 22:12, Lv 11:9, Ez 18:9, Mt 9:2, Mt 25:20, Mc 2:5, Lc 5:20, Lc 19:16, Rm 14:18, Ep 4:5, Jc 2:21, Jc 2:25, 1Jn 1:6
1:19 Dt 6:4, Es 43:10, Es 44:6, Es 44:8, Es 45:6, Es 45:21, Es 45:22, Es 46:9, Za 14:9, Mc 12:29, Jn 17:3, Rm 3:30, 1Co 8:4, 1Co 8:6, Ga 3:20, Ep 4:5-6, 1Tm 2:5, Jud 1:4, Jc 2:8, Jon 4:4, Jon 4:9, Mc 7:9, Mt 8:29, Mc 1:24, Mc 5:7, Lc 4:34, Ac 16:17, Ac 19:15, Ac 24:25, Jud 1:6, Ap 20:2-3, Ap 20:10
Réciproques : 1S 18:29, Mc 3:11, Mc 5:6, Lc 4:41, Lc 8:28, Jn 2:23, Jn 8:48, Jn 13:13, Ac 8:13, Rm 8:15, Rm 11:20, Jc 2:17, 1Jn 3:7, 1Jn 4:18
1:20 Jc 1:26, Jb 11:11-12, Ps 94:8-11, Pr 12:11, Jr 2:5, Rm 1:21, 1Co 15:35-36, Ga 6:3, Col 2:8, 1Tm 1:6, Tt 1:10, Jc 2:14
Réciproques : Mi 6:8, Mt 5:22, Mt 7:21, Mt 7:26, Mt 15:9, Mc 7:7, Jn 2:23, Jn 13:17, Rm 2:1, Rm 3:20, Rm 9:20, 1Co 15:14, Col 2:13, Jc 2:17, Jc 2:26, Ap 2:26
1:21 Js 24:3, Es 51:2, Mt 3:9, Lc 1:73, Lc 16:24, Lc 16:30, Jn 8:39, Jn 8:53, Ac 7:2, Rm 4:1, Rm 4:12, Rm 4:16, Jc 2:18, Jc 2:24, Ps 143:2, Mt 12:37, Mt 25:31-40, Rm 3:20, Gn 22:9-12, Gn 22:16-18
Réciproques : Gn 22:10, Gn 22:12, Gn 26:5, Ne 9:8, Ct 1:8, Ez 18:22, Mt 1:24, Lc 16:15, Lc 18:14, Rm 2:13, 1Co 6:11, He 11:17
1:22 Jc 2:18, Ga 5:6, He 11:17-19, 1Jn 2:5, 1Jn 4:17-18
Réciproques : Gn 22:12, Dt 4:9, Jn 8:39, Rm 2:10, Jc 2:24, Jc 2:25
1:23 Mc 12:10, Mc 15:28, Lc 4:21, Ac 1:16, Rm 9:17, Rm 11:2, Ga 3:8-10, Ga 3:22, 2Tm 3:16, 1P 2:6, Gn 15:6, Rm 4:3-6, Rm 4:10, Rm 4:11, Rm 4:22-24, Ga 3:6, Ex 33:11, 2Ch 20:7, Jb 16:21, Es 41:8, Jn 15:13-15
Réciproques : Gn 18:17, 1R 4:5, Ct 5:16, Lc 12:4, Jn 11:11, Jn 14:21, Jn 15:14, Jn 15:15, Rm 3:22, Rm 5:1, He 7:4
1:24 Jc 2:15-18, Jc 2:21, Jc 2:22, Ps 60:12
Réciproques : Lc 10:29, Jn 14:21
1:25 Js 2:1, Mt 1:5, Mt 21:31, Jc 2:18, Jc 2:22, Js 2:19-21, Js 6:17, Js 6:22-25, He 11:31
Réciproques : Js 6:25, Ct 1:8
1:26 Jb 34:14-15, Ps 104:29, Ps 146:4, Ec 12:7, Es 2:22, Lc 23:46, Ac 7:59-60, Jc 2:14, Jc 2:17, Jc 2:20
Réciproques : 1R 17:17, Ez 18:21, Lc 8:13, Jn 7:31, 1Co 15:2, Col 2:13, Ap 3:1, Ap 13:15
1:1 Ml 2:12, Mt 9:11, Mt 10:24, Mt 23:8-10, Mt 23:14, Jn 3:10, Ac 13:1, Rm 2:20-21, 1Co 12:28, Ep 4:11, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, 1P 5:3, Lv 10:3, Ez 3:17-18, Ez 33:7-9, Lc 6:37, Lc 12:47-48, Lc 16:2, Ac 20:26-27, 1Co 4:2-5, 2Co 5:10, He 13:17, Mt 7:1-2, Mt 23:14, 1Co 11:29-32
Réciproques : Es 6:5, Jr 17:16, Mt 25:19, Lc 20:47, Rm 13:2, 1Co 3:10, 1Tm 5:12, Jc 1:19, Jc 3:13, Jc 5:12, 1P 3:10, 1P 4:11
1:2 1R 8:46, 2Ch 6:36, Pr 20:9, Ec 7:20, Es 64:6, Rm 3:10, Rm 7:21, Ga 3:22, Ga 5:17, 1Jn 1:8-10, Jc 3:5-6, Jc 1:26, Ps 34:13, Pr 13:3, 1P 3:10, Jc 1:4, Mt 12:37, Col 1:28, Col 4:12, He 13:21, 1P 5:10, 1Co 9:27
Réciproques : Lv 13:6, Lv 13:39, Nb 12:3, Nb 20:10, 2S 19:43, Jb 2:10, Jb 6:24, Jb 9:20, Jb 15:13, Ps 17:3, Ps 39:1, Ps 106:33, Ps 139:4, Ps 141:3, Pr 10:19, Pr 17:27, Pr 21:23, Pr 23:16, Ec 5:2, Ec 5:6, Es 6:5, Dn 9:20, Jn 13:10, Ac 15:39, Rm 5:12, Rm 7:15, Rm 7:23, 1Co 2:6, Ga 2:11, Ga 3:11, Ga 6:1, Ep 4:29, Ph 3:9, Ph 3:12, He 5:14, Jc 1:19, Jc 5:12
1:3 Jc 1:26, 2R 19:28, Ps 32:9, Ps 39:1, Es 37:29
Réciproques : Nb 12:3, Jb 41:13
1:4 Ps 107:25-27, Jon 1:4, Mt 8:24, Ac 27:14-38
Réciproques : Ac 27:15, Ep 4:14, Ep 5:4, Col 3:8
1:5 Ex 5:2, Ex 15:9, 2R 19:22-24, Jb 21:14-15, Jb 22:17, Ps 10:3, Ps 12:2-4, Ps 17:10, Ps 52:1-2, Ps 73:8-9, Pr 12:18, Pr 15:2, Pr 18:21, Jr 9:3-8, Jr 18:18, Ez 28:2, Ez 29:3, Dn 3:15, Dn 4:30, 2P 2:18, Jud 1:16, Ap 13:5-6
Réciproques : Jb 5:21, Jb 15:5, Ps 12:4, Ps 16:9, Ps 31:20, Ps 34:13, Ps 50:19, Ps 63:3, Ps 120:4, Pr 6:27, Pr 10:11, Pr 14:3, Pr 29:8, Es 32:6, Os 7:16, Ab 1:12, Mt 12:34, Mt 15:11, Lc 6:45, Lc 11:18, Rm 1:30, Rm 3:13, Rm 6:13, Jc 3:2
1:6 Jg 12:4-6, 2S 19:43, 2S 20:1, 2Ch 10:13-16, 2Ch 13:17, Ps 64:3, Ps 140:3, Pr 15:1, Pr 16:27, Pr 26:20-21, Es 30:27, Jc 2:7, Gn 3:4-6, Lv 24:11, Nb 25:2, Nb 31:16, Dt 13:6, Jg 16:15-20, 1S 22:9-17, 2S 13:26-29, 2S 15:2-6, 2S 16:20-23, 2S 17:1-2, 1R 21:5-15, Pr 1:10-14, Pr 6:19, Pr 7:5, Pr 7:21-23, Jr 20:10, Jr 28:16, Mt 12:24, Mt 12:32-36, Mt 15:11-20, Mc 7:15, Mc 7:20-22, Mc 14:55-57, Ac 6:13, Ac 20:30, Rm 3:13-14, Rm 16:17-18, Ep 5:3-4, Col 3:8-9, 2Th 2:10-12, Tt 1:11, 2P 2:1-2, 2P 3:3, 3Jn 1:10, Jud 1:8-10, Jud 1:15-18, Ap 2:14-15, Ap 13:1-5, Ap 13:14, Ap 18:23, Ap 19:20, Lc 16:24, Ac 5:3, 2Co 11:13-15, 2Th 2:9, Ap 12:9
Réciproques : 1S 24:9, Jb 19:2, Jb 31:30, Ps 10:7, Ps 12:4, Ps 31:20, Ps 52:4, Ps 57:4, Ps 73:9, Pr 6:12, Pr 11:11, Pr 12:18, Pr 14:3, Pr 15:7, Pr 15:28, Pr 17:20, Pr 18:21, Pr 25:18, Pr 29:8, Ec 10:11, Es 6:5, Es 32:6, Es 59:13, Ez 11:5, Mt 15:17, Mt 15:18, Ac 2:3, Rm 6:13, Jc 3:2, Jc 3:8
1:7 Mc 5:4
Réciproques : Gn 1:26, Gn 9:2
1:8 Jc 3:6, Ps 55:21, Ps 57:4, Ps 59:7, Ps 64:3-4, Dt 32:33, Ps 58:4, Ps 140:3, Ec 10:11, Rm 3:13, Ap 12:9
Réciproques : Mc 5:4
1:9 Ps 16:9, Ps 30:12, Ps 35:28, Ps 51:14, Ps 57:8, Ps 62:4, Ps 71:24, Ps 108:1, Ac 2:26, 1Ch 29:10, 1Ch 29:20, Ps 34:1, Ps 63:4, Ps 145:1, Ps 145:21, Es 29:13, Ep 1:3, 1P 1:3, Jg 9:27, 2S 16:5, 2S 19:21, Ps 10:7, Ps 59:12, Ps 109:17-18, Ec 7:22, Mt 5:44, Mt 26:74, Rm 3:14, Gn 1:26-27, Gn 5:1, Gn 9:6, 1Co 11:7
Réciproques : Nb 23:13, Jb 31:30, Ep 2:18, Col 1:12, 1Jn 2:1
1:10 Ps 50:16-20, Jr 7:4-10, Mi 3:11, Rm 12:14, 1P 3:9, Gn 20:9, 2S 13:12, 1Co 3:3, 1Tm 5:13
Réciproques : Gn 34:7, Lv 4:2, Nb 23:13, Dt 22:9, Jb 31:30, Jr 6:7, Lc 6:28, Lc 9:55, Rm 3:14, 1Tm 3:8
1:11 Jc 3:11
1:12 Es 5:2-4, Jr 2:21, Mt 7:16-20, Mt 12:33, Lc 6:43-44, Rm 11:16-18, Ex 15:23-25, 2R 2:19-22, Ez 47:8-11
Réciproques : Gn 1:11, Ap 3:10
1:13 Jc 3:1, Ps 107:43, Ec 8:1, Ec 8:5, Jr 9:12, Jr 9:23, Mt 7:24, 1Co 6:5, Ga 6:4, 2Ch 2:12-13, Jb 28:28, Es 11:3, Dn 2:21, Jc 2:18, Es 60:6, 2Co 8:24, 1P 2:9, Ph 1:27, 1Tm 4:12, He 13:5, 1P 2:12, 1P 3:1-2, 1P 3:16, Jc 3:17, Jc 1:21, Nb 12:3, Ps 25:9, Ps 45:4, Ps 149:4, Es 11:4, Es 29:19, Es 61:1, So 2:3, Mt 5:5, Mt 11:29, Mt 21:5, 2Co 10:1, Ga 5:23, Ga 6:1, Ep 4:2, Col 3:12, 1Tm 6:11, 2Tm 2:25, Tt 3:2, 1P 3:4, 1P 3:15
Réciproques : Gn 13:9, Dt 4:6, Jg 8:2, 2S 16:23, 2Ch 1:11, Jb 11:12, Jb 15:2, Ps 37:11, Ps 50:23, Ps 119:34, Ps 119:66, Ps 119:100, Ps 119:125, Ps 122:8, Pr 10:8, Pr 14:8, Pr 15:21, Pr 28:26, Ec 1:18, Ec 7:16, Ez 28:12, Mt 5:24, Lc 11:35, Jn 7:49, Rm 2:10, Rm 12:16, Rm 14:19, Rm 14:22, Rm 16:19, 1Co 1:5, 1Co 1:10, 1Co 1:26, 2Co 1:12, Ep 5:15, Col 4:5, 1P 1:15, 2P 3:11
1:14 Jc 3:16, Jc 4:1-5, Gn 30:1-2, Gn 37:11, Jb 5:2, Pr 14:30, Pr 27:4, Es 11:13, Ha 1:3, Mt 27:18, Ac 5:17, Ac 7:9, Ac 13:45, Rm 1:29, Rm 13:13, 1Co 3:3, 1Co 13:4, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ga 5:21, Ga 5:26, Ph 1:15, Ph 2:3, 1Tm 6:4, Tt 3:3, 1P 2:1-2, Rm 2:17, Rm 2:23-29, 1Co 4:7-8, 1Co 5:2, 1Co 5:6, Ga 6:13, 2R 10:16, 2R 10:31, Jn 16:2, Ac 26:9
Réciproques : Gn 38:9, Ex 1:9, Nb 11:29, 2S 19:9, 2S 19:43, 1R 12:14, 2Ch 10:14, Ps 31:20, Ps 37:8, Pr 6:19, Pr 13:10, Pr 15:18, Pr 16:28, Pr 17:14, Pr 17:19, Pr 20:3, Jr 9:23, Za 11:14, Mt 18:35, Mt 20:24, Mc 9:50, Mc 15:10, Lc 9:54, Jn 3:26, Jn 12:11, Ac 23:10, Ga 5:19, Ep 4:31, Ph 2:14, Col 2:18, Col 3:8, Col 3:19, Jc 4:16
1:15 Jc 3:17, Jc 1:5, Jc 1:17, Jn 3:17, 1Co 3:3, Ph 3:19, 2S 13:3, 2S 15:31, 2S 16:23, Jr 4:22, Lc 16:8, Rm 1:22, 1Co 1:19-20, 1Co 1:27, 1Co 2:6-7, 1Co 3:19, 2Co 1:12, Jud 1:19, 1Co 2:14, Gn 3:1-5, Jn 8:44, Ac 13:10, 2Co 11:3, 2Co 11:13-15, 1Jn 3:8-10, Jud 1:19, Ap 9:11, Ap 12:9
Réciproques : Ex 1:10, Nb 11:29, Pr 2:7, Dn 2:21, Mt 13:27, Mc 8:33, Lc 12:18, Lc 16:4, Jn 8:23, Ga 5:19, Ep 4:2, Ep 4:31, 2Tm 2:7, 1Jn 2:16, Ap 16:14
1:16 Jc 3:14, 1Co 3:3, Ga 5:20, Gn 11:9, Ac 19:29, 1Co 14:33, 1Jn 3:12
Réciproques : Gn 13:7, Gn 38:9, Jg 9:49, Jg 12:1, Pr 29:22, Za 11:14, Mt 5:9, Mt 13:27, Mc 3:25, Rm 12:18, 1P 2:1
1:17 Jc 3:15, Jc 1:5, Jc 1:17, Gn 41:38-39, Ex 36:2, 1R 3:9, 1R 3:12, 1R 3:28, 1Ch 22:12, Jb 28:12, Jb 28:23, Jb 28:28, Pr 2:6, Es 11:2-3, Dn 1:17, Lc 21:15, 1Co 2:6-7, 1Co 12:8, Jc 4:8, Ml 3:3, Mt 5:8, Ph 4:8, Tt 1:15, 1Jn 3:3, 1Ch 22:9, Es 2:4, Es 9:6-7, Es 11:2-9, Es 32:15-17, Rm 12:18, He 12:14, Es 40:11, 1Co 13:4-7, 2Co 10:1, Ga 5:22-23, Ep 5:9, 1Th 2:7, 2Tm 2:24, Tt 3:2, Jn 1:14, Ac 9:36, Ac 11:24, Rm 15:14, 2Co 9:10, Ph 1:11, Col 1:10, Jc 2:4, Ml 2:9, 1Tm 5:21, Es 32:6, Mt 23:28, Lc 12:1-2, Jn 1:47, Rm 12:9, 1P 1:22, 1P 2:1, 1Jn 3:18
Réciproques : Gn 13:8, Ex 23:3, 1S 2:29, 1S 18:15, 1R 4:29, 1R 6:7, 1R 12:13, 2Ch 1:11, 2Ch 9:23, Esd 7:25, Jb 36:3, Ps 18:35, Ps 34:14, Pr 14:29, Pr 16:21, Pr 24:23, Pr 30:5, Ec 2:19, Ec 2:26, Ec 9:17, Es 32:17, Mt 5:7, Mt 7:17, Mt 15:12, Mt 22:16, Jn 3:3, Ac 6:3, Rm 1:14, 1Co 4:21, 1Co 7:15, 1Co 14:33, 2Co 5:16, 2Co 13:11, Ep 1:17, Ep 4:3, Ph 4:2, Col 1:9, Col 3:12, Col 3:16, Col 4:5, 1Tm 4:12, 1Tm 5:1, 2Tm 2:7, He 12:11, Jc 1:20, Jc 1:27, Jc 2:1, Jc 3:13, 1P 2:18, 1P 3:8, 1P 3:11, 2P 3:15
1:18 Jc 1:20, Pr 11:18, Pr 11:28, Pr 11:30, Es 32:16-17, Os 10:12, Mt 5:9, Jn 4:36, Ph 1:11, He 12:11, Mt 5:9
Réciproques : Gn 13:8, 1R 6:7, Esd 7:25, Ps 18:35, Ps 34:14, Ps 119:73, Ps 122:7, Pr 6:19, Pr 14:29, Pr 17:27, Ec 9:17, Es 11:2, Es 32:20, Za 8:12, Mt 7:17, Mc 4:26, Lc 10:6, Jn 15:16, Ac 6:3, Rm 1:14, 1Co 7:15, 1Co 14:33, 2Co 13:11, Ga 5:22, Ga 6:8, Ep 1:17, Ep 4:3, Ph 1:27, Ph 4:2, Col 3:12, 1Th 5:13, He 12:14, 1P 3:11
1:1 Jc 3:14-18, Jc 1:14, Gn 4:5-8, Jr 17:9, Mt 15:19, Mc 7:21-23, Jn 8:44, Rm 8:7, 1Tm 6:4-10, Tt 3:3, 1P 1:14, 1P 2:11, 1P 4:2-3, 2P 2:18, 2P 3:3, 1Jn 2:15-17, Jud 1:16-18, Jc 4:3, Rm 7:5, Rm 7:23, Ga 5:17, Col 3:5
Réciproques : Gn 8:21, Gn 13:7, Jg 12:1, 2S 19:43, 1R 12:14, 2Ch 10:14, Ps 68:30, Pr 10:12, Pr 13:10, Pr 20:3, Pr 21:10, Jr 7:9, Jr 41:1, Ez 20:31, Am 4:12, Za 11:14, Mt 20:24, Mt 24:12, Mc 7:20, Ac 23:10, Rm 6:12, Rm 6:13, 1Co 1:11, 1Co 3:3, 1Co 6:7, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ep 2:3, Ep 4:31, Ph 2:14, Col 2:18, 1Tm 3:3, 2P 1:4, 1Jn 3:15
1:2 Jc 5:1-5, Pr 1:19, Ec 4:8, Ha 2:5, 1Tm 6:9-10, Jc 1:5, Es 7:12, Mt 7:7-8, Lc 11:9-13, Jn 4:10, Jn 16:24
Réciproques : Gn 8:21, Jg 12:1, 1R 3:11, 1R 12:14, 1R 21:6, 2Ch 10:14, Ps 78:18, Es 43:22, Ez 36:37, Lc 11:1, Ac 23:10, 1Co 1:11, 1Co 3:3, Ep 4:31, 1Tm 6:4, 2Tm 2:24, Jc 1:14, 1Jn 3:15, Ap 18:14
1:3 Jc 1:6-7, Jb 27:8-10, Jb 35:12, Ps 18:41, Ps 66:18-19, Pr 1:28, Pr 15:8, Pr 21:13, Pr 21:27, Es 1:15-16, Jr 11:11, Jr 11:14, Jr 14:12, Mi 3:4, Za 7:13, Mt 20:22, Mc 10:38, 1Jn 3:22, 1Jn 5:14, Lc 15:13, Lc 15:30, Lc 16:1-2, Jc 4:1
Réciproques : 1S 28:6, 1R 2:22, 1R 3:11, Jb 16:18, Jb 27:9, Jb 35:13, Ps 78:18, Es 43:22, Es 45:19, Ez 36:37, Os 7:14, Lc 11:1, Lc 11:10, Jn 4:15, Jn 6:26, Jn 16:24, Rm 8:26
1:4 Ps 50:18, Ps 73:27, Es 57:3, Jr 9:2, Os 3:1, Mt 12:39, Mt 16:4, Jn 7:7, Jn 15:19, Jn 15:23, Jn 17:14, 1Jn 2:15-16, Gn 3:15, Rm 8:7, Ga 1:10, Ps 21:8, Lc 19:27, Jn 15:23-24, Rm 5:10
Réciproques : Ex 20:5, Ex 20:14, Nb 15:39, Js 10:4, 2Ch 19:2, Jb 16:18, Ct 5:16, Jr 5:7, Jr 13:27, Jr 23:10, Os 7:4, Os 10:2, Mt 6:24, Mt 13:27, Mc 8:38, Mc 10:23, Lc 6:26, Lc 16:13, Jn 6:26, Jn 8:23, Jn 15:18, Jn 17:11, Ac 16:20, Rm 2:22, Rm 6:3, Rm 12:2, 1Co 3:16, 2Co 6:14, 2Co 13:5, Ga 1:4, Ep 2:2, Ep 4:18, Col 1:21, Col 2:20, Jc 1:27, 1Jn 3:13, 1Jn 5:19
1:5 Jn 7:42, Jn 10:35, Jn 19:37, Rm 9:17, Ga 3:8, Gn 4:5-6, Gn 6:5, Gn 8:21, Gn 26:14, Gn 30:1, Gn 37:11, Nb 11:29, Ps 37:1, Ps 106:16, Pr 21:10, Ec 4:4, Es 11:13, Ac 7:9, Rm 1:29, Tt 3:3
Réciproques : Gn 38:9, Ex 1:9, Dt 15:9, Jg 8:1, 1S 18:8, Ps 73:3, Pr 13:10, Pr 14:30, Pr 24:1, Pr 27:4, Ez 31:9, Jon 4:1, Mi 7:19, Mt 20:24, Mt 27:18, Mc 10:41, Mc 15:10, Lc 19:39, Lc 22:24, Jn 3:26, Ac 5:17, Ac 6:1, Ac 13:45, Ac 17:5, Rm 4:3, Rm 7:17, Rm 13:13, 1Co 2:12, 1Co 13:4, Ga 4:30, Ga 5:17, Ph 1:15, Ph 2:3, 1Tm 5:18, 1Tm 6:4, 1P 2:1
1:6 Ex 10:3-4, Ex 15:9-10, Ex 18:11, 1S 2:3, Jb 22:29, Jb 40:10-12, Ps 138:6, Pr 3:34, Pr 6:16-17, Pr 29:23, Es 2:11-12, Es 2:17, Es 10:8-14, Es 16:6-7, Dn 4:37, Dn 5:20-23, Mt 23:12, Lc 1:52, Lc 14:11, Lc 18:14, 1P 5:5, 2Ch 32:26, 2Ch 33:12, 2Ch 33:19, 2Ch 33:23, 2Ch 34:27, Jb 22:29, Ps 9:12, Pr 15:33, Pr 18:12, Pr 22:4, Es 57:15
Réciproques : Lv 26:41, Dt 8:2, Dt 10:16, Jg 7:2, Jg 8:1, 2S 22:28, 2R 14:10, 2R 22:19, 2Ch 12:6, 2Ch 25:19, Ne 9:29, Jb 5:11, Jb 9:13, Jb 26:12, Jb 40:11, Ps 10:17, Ps 31:20, Ps 37:1, Ps 99:2, Ps 119:21, Pr 13:10, Pr 16:5, Pr 24:1, Pr 27:4, Es 23:9, Es 25:11, Es 65:5, Jr 13:9, Jr 43:2, Jr 44:10, Jr 48:29, Jr 50:31, Ez 7:10, Ez 28:17, Ez 31:9, Ez 31:10, Dn 5:22, Jon 3:6, Jon 4:1, Mi 6:8, Mi 7:19, Ha 2:5, Za 12:7, Mt 6:5, Mt 20:24, Mc 9:35, Lc 7:6, Lc 14:32, Lc 22:24, Jn 3:26, Ac 9:6, Rm 7:17, Rm 11:20, Rm 12:3, 2Co 1:12, Ga 5:17, Ph 1:15, Ph 2:3, 1Tm 6:4, 2Tm 3:2, Jc 4:10
1:7 1S 3:18, 2S 15:26, 2R 1:13-15, 2Ch 30:8, 2Ch 33:12-13, Jb 1:21, Jb 40:3-5, Jb 42:1-6, Ps 32:3-5, Ps 66:3, Ps 68:30, Jr 13:18, Dn 4:25, Dn 4:32, Dn 4:34-37, Mt 11:29, Ac 9:6, Ac 16:29-31, Ac 26:19, Rm 10:3, Rm 14:11, Ep 5:21, He 12:9, 1P 2:13, Mt 4:3-11, Lc 4:2-13, Ep 4:27, Ep 6:11-12, 1P 5:8-9, Ap 12:9-11
Réciproques : Dt 10:16, 2S 22:28, Jb 8:5, Jb 9:13, Jb 42:6, Ps 32:9, Ps 99:2, Dn 4:37, Mt 4:10, Lc 4:8, Lc 4:13, Lc 23:41, Ac 3:19, Ac 5:3, He 13:17, Jc 4:10, 1Jn 5:17
1:8 Gn 18:23, 1Ch 28:9, 2Ch 15:2, Ps 73:28, Ps 145:18, Es 29:13, Es 55:6-7, Os 6:1-2, Za 1:3, Ml 3:7, He 7:19, He 10:22, Jb 9:30, Jb 16:17, Jb 17:9, Ps 18:20, Ps 24:4, Ps 26:6, Ps 73:13, Es 1:15-16, Es 13:15, Mt 15:2, Mt 27:24, 1Tm 2:8, 1P 3:21, Ps 51:6-7, Ps 51:10, Jr 4:11, Ez 18:31, Ez 36:25-27, Mt 12:33, Mt 23:25-26, Lc 11:39-40, Ac 15:9, 2Co 7:1, 1P 1:22, 1Jn 3:3, Jc 1:8
Réciproques : Gn 27:21, Gn 35:2, Lv 15:5, Lv 15:6, Lv 15:8, Lv 15:10, Lv 15:13, Nb 8:6, Nb 8:7, Nb 29:7, Dt 4:7, 1S 14:36, 2S 22:21, 2Ch 25:2, 2Ch 30:6, Jb 11:14, Jb 20:18, Jb 36:10, Ec 7:3, Es 22:12, Jr 4:14, Jr 7:3, Jr 25:5, Lm 3:57, Ez 14:6, Ez 18:21, Dn 4:27, Dn 9:3, Jl 1:8, Jl 2:12, Za 7:3, Mt 5:8, Mt 18:35, Mc 7:4, Lc 15:19, Jn 11:55, Ac 2:40, 1Tm 1:5, Tt 2:12, Tt 2:14, Jc 1:21, Jc 3:17
1:9 Jc 5:1-2, Ps 119:67, Ps 119:71, Ps 119:136, Ps 126:5-6, Ec 7:2-5, Es 22:12-13, Jr 31:9, Jr 31:13, Jr 31:18-20, Ez 7:16, Ez 16:63, Za 12:10-14, Mt 5:4, Lc 6:21, 2Co 7:10-11, Jb 30:31, Pr 14:13, Ec 2:2, Ec 7:6, Lm 5:15, Lc 6:25, Lc 16:25, Ap 18:7-8
Réciproques : Lv 23:27, Jg 2:4, 2S 12:22, 2Ch 7:14, Est 5:9, Jb 20:18, Pr 19:10, Ec 3:4, Jr 6:26, Jr 50:4, Dn 10:2, Jl 1:8, Jl 2:12, Ml 3:14, Mt 5:3, Lc 7:38, 2Co 7:7, 1P 1:6
1:10 Jc 4:6-7, 1S 2:9, Jb 22:29, Ps 27:6, Ps 28:9, Ps 30:1, Ps 113:7, Ps 147:6, Mt 23:12, Lc 14:11, Lc 18:14, 1P 5:6
Réciproques : Ex 10:3, Dt 8:2, 1S 2:7, 2S 12:22, 2Ch 7:14, 2Ch 12:6, 2Ch 30:11, 2Ch 32:26, 2Ch 33:12, 2Ch 36:12, Jb 33:17, Ps 10:17, Pr 6:3, Pr 15:33, Pr 22:4, Jr 13:15, Jr 13:18, Lm 5:15, Mt 5:3, Mt 18:4, Lc 1:52, Lc 7:6, 2Co 7:7, He 12:9
1:11 Ps 140:11, Ep 4:31, 1Tm 3:11, 2Tm 3:3, Tt 2:3, 1P 2:1, Mt 7:1-2, Lc 6:37, Rm 2:1, Rm 14:3-4, Rm 14:10-12, 1Co 4:5, Rm 7:7, Rm 7:12, Rm 7:13, Jc 1:22-23, Jc 1:25, Rm 2:13
Réciproques : Ex 20:16, Jb 19:29, Ps 15:3, Ps 119:34, Rm 14:13, Col 2:16, Tt 3:2, Jc 2:4, Jc 5:9
1:12 Es 33:22, Mt 10:28, Lc 12:5, He 7:25, 1S 25:10, Jb 38:2, Rm 2:1, Rm 9:20, Rm 14:4, Rm 14:13
Réciproques : Nb 21:18, Dt 32:4, Jb 19:29, Mt 7:1, Lc 6:37, Ep 3:20
1:13 Jc 5:1, Gn 11:3-4, Gn 11:7, Ec 2:1, Es 5:5, Pr 27:1, Es 56:12, Lc 12:17-20, Es 24:2, Es 56:11, Ez 7:12, 1Co 7:30
Réciproques : Gn 27:45, Jg 19:9, 1R 19:2, 1R 22:27, 2R 5:5, 2Ch 33:21, Jb 17:11, Ps 4:6, Ps 10:3, Ps 121:8, Ec 10:14, Jr 18:11, Lm 3:37, Ez 28:5, Ml 1:4, Lc 12:19, Ac 24:25, Rm 15:28, 1Co 7:29, He 3:7
1:14 Jc 1:10, Jb 7:6-7, Jb 9:25-26, Jb 14:1-2, Ps 39:5, Ps 89:47, Ps 90:5-7, Ps 102:3, Es 38:12, 1P 1:24, 1P 4:7, 1Jn 2:17
Réciproques : Gn 27:2, Gn 47:9, Ex 8:10, Jg 19:9, 2S 19:34, 1R 19:2, 1R 22:27, 1Ch 29:15, Ps 39:6, Ps 78:39, Ps 90:10, Ps 102:11, Ps 109:23, Ec 6:12, Ec 8:13, Ec 10:14, Ez 28:5, Lc 12:20, Ac 20:22, Ac 24:25, 1Co 7:31
1:15 2S 15:25-26, Pr 19:21, Lm 3:37, Ac 18:21, Rm 1:10, Rm 15:32, 1Co 4:19, 1Co 16:7, He 6:3
Réciproques : 2S 5:19, Jb 22:28, Ps 37:5, Lc 12:18, Ph 2:19
1:16 Jc 3:14, Ps 52:1, Ps 52:7, Pr 25:14, Pr 27:1, Es 47:7-8, Es 47:10, 1Co 4:7-8, 1Co 5:6, Ap 18:7
Réciproques : Jg 9:19, 1S 11:15, Jb 20:5, Ps 10:3, Jr 11:15, Os 9:1, Am 6:13, Ac 8:39, Rm 1:30, Rm 2:23, Ga 5:26, Ph 3:19, 2Tm 3:2
1:17 Lc 12:47-48, Jn 9:41, Jn 13:17, Jn 15:22, Rm 1:20-21, Rm 1:32, Rm 2:17-23, Rm 7:13
Réciproques : Dt 15:9, 2R 21:9, Ne 6:13, Jb 24:13, Dn 5:22, Lc 6:47, Lc 19:20, Jn 19:11, Rm 2:18, Rm 2:23, He 10:26, Jc 1:22, 1P 3:11
1:1 Jc 4:13, Jc 1:11, Jc 2:6, Dt 8:12-14, Dt 32:15, Ne 9:25-26, Jb 20:15-29, Ps 17:14, Ps 49:6-20, Ps 73:3-9, Ps 73:18-20, Pr 11:4, Pr 11:28, Ec 5:13-14, Jr 9:23, Mi 6:12, So 1:18, Mt 19:23-24, Lc 6:24, Lc 12:16-21, Lc 16:19-25, 1Tm 6:9-10, Ap 6:15-17, Jc 4:9, Es 13:6, Es 22:12-13, Jr 4:8, Ez 19:2, Jl 1:5, Jl 1:11, Jl 1:13, Am 6:6-7, Za 11:2-3, Lc 6:25, Lc 23:28-29
Réciproques : Gn 11:3, Lv 25:14, 2R 5:5, Jb 15:20, Jb 15:29, Jb 20:28, Jb 24:24, Jb 27:8, Ps 4:6, Ps 73:12, Ps 103:6, Pr 1:19, Pr 8:18, Pr 10:2, Pr 10:22, Pr 11:17, Pr 13:11, Pr 15:6, Pr 22:7, Pr 22:16, Pr 23:5, Pr 30:14, Ec 2:1, Es 2:7, Es 65:14, Jr 5:7, Jr 6:26, Jr 18:11, Jr 25:34, Jr 47:2, Jr 49:3, Ez 18:7, Ez 22:12, Ez 22:27, Ez 26:13, Ez 30:2, Ez 34:4, Ez 45:8, Os 7:14, Os 9:1, Jl 1:8, Am 4:1, Mi 6:10, Ha 2:6, So 1:11, Za 11:11, Mt 6:19, Mt 24:12, Mc 10:24, Lc 1:53, Lc 12:19, Lc 12:21, Lc 12:33, Lc 16:26, Lc 17:28, Lc 18:8, Lc 18:24, Lc 21:23, Ac 2:45, 1Co 7:31, 1Th 2:16, Jc 4:2, 1Jn 3:7
1:2 Jr 17:11, Mt 6:19-20, Lc 12:33, 1P 1:4, Jc 2:2, Jb 13:28, Ps 39:11, Es 50:9, Es 51:8, Os 5:12
Réciproques : Ex 16:20, Jg 14:12, 2R 5:5, Jb 27:16, Pr 23:5, Ec 5:8, Jr 25:34, Jr 48:36, Za 5:4, Jc 4:9, 1P 1:7
1:3 2Tm 2:17, Gn 31:48, Gn 31:52, Js 24:27, Jb 16:8, Jr 19:9, Mi 3:3, Ap 17:16, Ap 20:15, Ap 21:8, Dt 32:33-34, Jb 14:16-17, Rm 2:5, Gn 49:1, Es 2:2, Mi 4:1, Ac 2:17, 2P 3:3
Réciproques : Ex 16:20, 2R 5:5, Jb 36:19, Ps 39:6, Jr 17:11, Jr 48:36, Am 3:10, Ha 2:11, Za 5:4, Ac 8:20, He 10:27, 1P 1:7
1:4 Lv 19:13, Dt 24:14-15, Jb 24:10-11, Jb 31:38-39, Es 5:7, Jr 22:13, Ha 2:11, Ml 3:5, Col 4:1, Gn 4:10, Ex 2:23-24, Ex 3:9, Ex 22:22-24, Ex 22:27, Dt 24:15, Jb 34:28, Ps 9:12, Lc 18:7, Rm 9:29, Es 1:9
Réciproques : Gn 18:20, Gn 19:13, Ex 22:23, Nb 11:1, Dt 15:9, 2S 22:7, Ne 5:1, Jb 7:2, Jb 20:19, Jb 24:4, Jb 27:13, Ps 12:5, Ps 73:6, Pr 3:27, Pr 4:17, Pr 21:10, Pr 22:7, Ec 4:1, Es 3:5, Es 19:20, Es 33:15, Jr 5:28, Jr 5:29, Jr 48:15, Ez 22:29, Os 12:7, Am 3:10, Am 5:12, Jon 1:2, Za 5:3, Za 7:10, 1Co 6:8, Ep 6:9, 1Th 4:6, Jc 2:6, Jc 2:13
1:5 1S 25:6, 1S 25:36, Jb 21:11-15, Ps 17:14, Ps 73:7, Ec 11:9, Es 5:11-12, Es 47:8, Es 56:12, Am 6:1, Am 6:4-6, Lc 16:19, Lc 16:25, 1Tm 5:6, 2Tm 3:4, Jud 1:12, Ap 18:7, Es 3:16, Rm 13:13, Pr 7:14, Pr 17:1, Es 22:13, Ez 39:17, Ap 19:17-18
Réciproques : Jb 36:11, Pr 1:32, Pr 4:17, Ec 2:1, Es 32:11, Jr 5:28, Jr 12:3, Lc 12:19, 1Tm 5:11, He 11:25, 2P 2:18
1:6 Jc 2:6, Mt 21:38, Mt 23:34-35, Mt 27:20, Mt 27:24, Mt 27:25, Jn 16:2-3, Ac 2:22-23, Ac 3:14-15, Ac 4:10-12, Ac 7:52, Ac 13:27-28, Ac 22:14, 1Th 2:15-16, Es 53:7, Mt 5:39, Mt 26:53-54, Lc 22:51-53, Jn 19:9-11, Ac 8:32, 1P 2:22-23
Réciproques : Ps 94:21, Pr 17:15, Es 5:23, Es 29:21, Am 5:12, Am 8:4, Mt 12:7, Mt 21:39, Mt 26:66, Mc 10:33, 1P 3:18
1:7 Lc 8:15, Rm 2:7, Rm 8:24-25, Rm 15:4, 2Co 6:4-5, Ga 5:5, Ga 6:9, Col 1:11, 1Th 1:3, He 6:15, He 12:1-3, Jc 5:8-9, Mt 24:27, Mt 24:44, Lc 18:8, Lc 21:27, 1Co 1:7, 1Th 2:19, 1Th 3:13, 2P 3:4, Dt 11:14, Jr 5:24, Os 6:3, Jl 2:23, Za 10:1
Réciproques : Gn 8:12, Gn 8:22, Gn 42:36, Lv 26:4, Dt 33:15, Jg 5:28, Jb 14:14, Ps 37:7, Ps 40:1, Ps 62:1, Ps 94:15, Ps 97:11, Es 26:8, Es 28:16, Es 35:4, Es 64:4, Lm 3:25, Ha 2:3, So 3:8, Lc 12:36, Lc 21:19, Jn 5:3, Jn 13:7, Rm 12:12, 1Co 4:5, 2Th 1:4, He 6:7, He 10:36, He 10:37, Jc 1:4, 2P 1:6, Ap 1:9, Ap 2:3, Ap 13:10
1:8 Gn 49:18, Ps 37:7, Ps 40:1-3, Ps 130:5, Lm 3:25-26, Mi 7:7, Ha 2:3, Rm 8:25, Ga 5:22, 1Th 1:10, 2Th 3:5, He 10:35-37, Ps 27:14, Jc 5:9, Ph 4:5, He 10:25-37, 1P 4:7, Ap 22:20
Réciproques : Gn 8:12, Jb 14:14, Ec 7:8, Es 28:16, Ez 7:12, Ez 12:23, Ez 36:8, Jl 2:1, Jl 2:23, So 3:8, Za 14:5, Ml 3:5, Mt 24:27, Lc 8:15, Lc 12:36, Lc 17:24, Rm 2:7, 1Co 1:7, Col 1:11, 1Th 1:3, 2Th 1:4, Jc 5:7, Ap 1:3, Ap 1:9, Ap 13:10
1:9 Jc 4:11, Lv 19:18, Ps 59:15, Mc 6:19, 2Co 9:7, Ga 5:14, Ga 5:26, 1P 4:9, Mt 6:14-15, Mt 7:1-2, Gn 4:7, Mt 24:33, 1Co 4:5, 1Co 10:11, Ap 3:20
Réciproques : Nb 11:29, Dt 15:9, 1S 18:9, 1R 14:14, Ez 7:12, Ez 12:23, Ez 30:3, Ez 36:8, Jl 1:15, So 1:14, Ml 3:5, Mt 20:15, Mt 24:44, Mc 13:29, Lc 21:31, Ac 6:1, Ph 2:14, Ph 4:5, Jc 5:7, Jc 5:8, 1P 2:1, 1P 4:5, 1P 4:7, Ap 1:3, Ap 3:11
1:10 Es 39:8, Jr 23:22, Jr 26:16, Ac 3:21, He 13:7, 2Ch 36:16, Jr 2:30, Mt 5:11-12, Mt 21:34-39, Mt 23:34-37, Lc 6:23, Lc 13:34, Ac 7:52, 1Th 2:14-15, He 11:32-38
Réciproques : Jb 2:10, Ps 31:24, Ps 34:19, Ps 57:1, Ct 1:8, Lc 11:48, Rm 12:12, 1Co 10:13, He 6:12, He 11:37, 1P 5:6
1:11 Jc 1:12, Ps 94:12, Mt 5:10-11, Mt 10:22, He 3:6, He 3:14, He 10:39, Jb 1:21-22, Jb 2:10, Jb 13:15-16, Jb 23:10, Jb 42:10-17, Ps 37:37, Ec 7:8, 1P 1:6-7, 1P 1:13, 2P 2:9, Ex 34:6, Nb 14:18, 1Ch 21:13, 2Ch 30:9, Ne 9:17, Ne 9:31, Ps 25:6-7, Ps 51:1, Ps 78:38, Ps 86:5, Ps 86:15, Ps 103:8, Ps 103:13, Ps 116:5, Ps 119:132, Ps 136:1-26, Ps 145:8, Es 55:6-7, Es 63:7, Es 63:9, Lm 3:22, Dn 9:9, Dn 9:18, Dn 9:19, Jl 2:13, Jon 4:2, Mi 7:18, Lc 1:50, Lc 6:36, Rm 2:4, Ep 1:6, Ep 2:4
Réciproques : Ex 15:26, Jb 1:1, Jb 5:17, Jb 34:36, Jb 42:12, Ps 25:10, Ps 31:24, Ps 34:19, Ps 57:1, Ps 66:12, Ps 107:41, Ps 142:7, Es 30:18, Jl 2:18, Mc 10:30, Lc 11:10, Ac 7:10, Rm 12:12, 1Co 10:13, Ep 4:32, 2Th 1:4, He 6:12, He 11:17, He 11:27, He 11:37, He 12:6, 1P 3:8, 1P 4:14
1:12 1P 4:8, 3Jn 1:2, Mt 5:33-37, Mt 23:16-22, 2Co 1:17-20, Jc 3:1-2, 1Co 11:34
Réciproques : Gn 42:15, Ex 20:7, Lv 19:12, Dt 5:11, Za 5:3, Ml 3:5, Mt 5:34, Mt 5:37, 1Co 11:29
1:13 2Ch 33:12-13, Jb 33:26, Ps 18:6, Ps 50:15, Ps 91:15, Ps 116:3-5, Ps 118:5, Ps 142:1-3, Lm 3:55-56, Os 6:1, Jon 2:2, Jon 2:7, Lc 22:44, Lc 23:42, Ac 16:24-25, 2Co 12:7-10, He 5:7, Jg 16:23-25, Dn 5:4, 1Ch 16:9, Ps 95:2, Ps 105:2, Mi 4:5, Mt 26:30, 1Co 14:26, Ep 5:19, Col 3:16-17, Ap 5:9-14, Ap 7:10, Ap 14:3, Ap 19:1-6
Réciproques : Nb 21:17, 2S 23:1, 2R 4:33, 2Ch 6:28, Ne 12:43, Ps 3:4, Ps 81:2, Ec 7:14, Es 37:15, Es 65:14, Jon 2:1, Mc 14:26, Jc 5:15
1:14 Ac 14:23, Ac 15:4, Tt 1:5, 1R 17:21, 2R 4:33, 2R 5:11, Ac 9:40, Ac 28:8, Mc 6:13, Mc 16:18
Réciproques : Gn 20:7, 2R 20:5, Jb 42:8, Ps 30:2, Ps 141:5, Es 33:24, Mt 18:19, Mt 25:36, Mc 1:30, Mc 5:23, Lc 4:38, Lc 5:20, Lc 7:21, Jn 11:3, Ac 11:30, Ac 20:17, 1Co 12:9, 1Tm 5:1, 1Jn 5:16
1:15 Jc 5:13, Jc 5:16, Jc 1:6, Mt 17:20-21, Mt 21:21-22, Mc 11:22-24, Mc 16:17-18, 1Co 12:28-30, Es 33:24, Mt 9:2-6, Mc 2:5-11, Jn 5:14, 1Co 11:30-32, 1Jn 5:14-16
Réciproques : Gn 18:32, Lv 5:10, Nb 12:13, Nb 14:19, 1S 12:19, 1R 17:20, 2R 20:5, 2Ch 30:18, 2Ch 30:20, Jb 22:30, Ps 30:2, Ps 41:4, Ps 103:3, Pr 25:20, Pr 29:8, Am 7:2, Mt 6:5, Mt 7:7, Mt 25:36, Mc 1:30, Mc 5:23, Mc 6:13, Mc 9:29, Mc 11:24, Lc 4:38, Lc 5:20, Lc 7:21, Lc 11:9, Jn 9:31, Jn 11:3, Rm 10:14, Rm 12:12, 1Co 12:9, 1Jn 3:4, 1Jn 5:16
1:16 Gn 41:9-10, 2S 19:19, Mt 3:6, Mt 18:15-17, Lc 7:3-4, Ac 19:18, Col 1:9, 1Th 5:17, 1Th 5:23, 1Th 5:25, He 13:18, Gn 20:17, 2Ch 30:20, Lc 9:6, Ac 10:38, Gn 18:23-32, Gn 19:29, Gn 20:7, Gn 20:17, Gn 32:28, Ex 9:28-29, Ex 9:33, Ex 17:11, Ex 32:10-14, Nb 11:2, Nb 14:13-20, Nb 21:7-9, Dt 9:18-20, Js 10:12, 1S 12:18, 1R 13:6, 1R 17:18-24, 2R 4:33-35, 2R 19:15-20, 2R 20:2-5, 2Ch 14:11-12, 2Ch 32:20-22, Jb 42:8, Ps 10:17-18, Ps 34:15, Ps 145:18-19, Pr 15:8, Pr 15:29, Pr 28:9, Jr 15:1, Jr 29:12-13, Jr 33:3, Dn 2:18-23, Dn 9:20-22, Os 12:3-4, Mt 7:7-11, Mt 21:22, Lc 11:11-13, Lc 18:1-8, Jn 9:31, Ac 4:24-31, Ac 12:5-11, 1Jn 3:22, Rm 3:10, Rm 5:19, He 11:4, He 11:7
Réciproques : Gn 18:32, Gn 50:17, Ex 8:12, Ex 8:30, Ex 32:30, Ex 33:17, Nb 16:48, Dt 9:19, 1S 1:12, 1S 7:8, 1S 7:9, 1S 12:17, 1S 19:18, 1R 18:37, 1R 18:42, 2R 6:17, 2R 19:4, 2Ch 30:18, Jb 22:30, Ps 41:4, Ps 106:23, Ct 5:8, Es 37:4, Jr 27:18, Jr 42:2, Ez 14:16, Dn 9:3, Am 7:2, Am 7:3, Jon 1:8, Za 10:1, Mt 5:24, Mt 6:5, Jn 14:13, Ac 5:16, Ac 8:24, Ac 18:25, Ac 27:24, Rm 8:27, Rm 12:11, Rm 12:12, 2Co 1:11, Col 4:12, 1Tm 2:1, Phm 1:22, Jc 1:5, Jc 5:15, 1P 3:12, 2P 2:8, 1Jn 5:14, Ap 11:6
1:17 1R 17:1, Ac 10:26, Ac 14:15, Rm 11:2, Ap 11:6, Lc 4:25
Réciproques : Gn 18:23, Gn 41:30, Ex 9:33, Lv 26:4, Dt 9:19, 2S 18:33, 1R 8:36, 1R 18:1, 1R 18:37, 2R 19:4, 2Ch 6:27, Jb 12:15, Jb 37:12, Ps 147:8, Jr 5:24, Am 4:7, Za 14:17, Lc 9:30, Ac 14:17, 2Co 7:7
1:18 1R 18:18, 1R 18:42-45, Jr 14:22, Ac 14:17
Réciproques : Ex 9:33, Lv 26:4, 1R 8:36, 2Ch 6:27, Jb 12:15, Jb 37:12, Jb 38:34, Ps 147:8, Jr 5:24, Lc 9:30
1:19 Ps 119:21, Ps 119:118, Pr 19:27, Es 3:12, 1Tm 6:10, 1Tm 6:21, 2Tm 2:18, 2P 3:17, Jud 1:11, Jc 5:20, Ez 34:4, Ez 34:16, Mt 18:15, Lc 22:32, Ga 6:1, He 12:12-13, Jud 1:22-23
Réciproques : Dt 22:1, Ps 51:13, Ez 3:18, Dn 12:3, Ml 2:6, Mt 18:3, Lc 17:3, Jn 4:36, Jn 12:40, Ac 3:19, 1Co 5:5, 1Co 7:16, 1Co 9:19, 2Th 3:15, 1Tm 3:1, Phm 1:19, 1P 3:1
1:20 Jc 5:19, Pr 11:30, Rm 11:14, 1Co 9:22, 1Tm 4:16, Phm 1:19, Jc 1:15, Pr 10:2, Pr 11:4, Jn 5:24, Ap 20:6, Ps 32:1, Pr 10:12, 1P 4:8
Réciproques : Dt 22:1, Ps 51:13, Ps 56:13, Es 53:6, Ez 3:18, Ez 3:21, Dn 12:3, Ab 1:21, Ml 2:6, Mt 18:3, Mt 18:15, Jn 4:36, Jn 12:40, Ac 3:19, Rm 6:21, 1Co 5:5, 1Co 7:16, 1Co 9:19, Ga 6:1, 2Th 3:15, 1Tm 3:1, 1P 3:1

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jacques 1
  • 1.1 Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut ! 1 à 11 Comment le chrétien doit envisager les épreuves.
    Jacques (voir l'Introduction) prend le beau titre de serviteur de Dieu et de Jésus-Christ : (Romains 1.1 ; Philippiens 1.1) sa vie entière et spécialement l'office dont il s'acquitte en écrivant à ses frères sont un "service," dans lequel il n'accomplit pas sa volonté ni la volonté d'autres hommes, mais la seule volonté de Dieu et de Christ. Il place Jésus-Christ, qu'il appelle Seigneur à côté de Dieu, le Père.
    Les douze tribus dans la dispersion. Dans l'adresse de notre épître, cette expression ne saurait avoir un sens symbolique et désigner le peuple de Dieu sous la nouvelle Alliance sans distinction d'origine. Elle doit être prise au sens propre, s'appliquant à des Israélites établis hors de la terre sainte parmi les païens. (Jean 7.35) Ces Israélites avaient pour la plupart reconnu en Jésus le Messie, puisque Jacques leur écrit comme serviteur du Seigneur Jésus Christ et en les appelant ses frères. Mais ils n'étaient pas encore complètement séparés de leurs compatriotes juifs. Des Juifs de la classe aisée venaient assister aux assemblées des chrétiens, et les chrétiens relevaient des tribunaux juifs. (Jacques 2.1-7)
    Grec : (je vous dis de) vous réjouir.
    C'était la salutation ordinaire chez les Grecs. (Actes 23.26) mais la sincérité du langage chrétien en faisait autre chose qu'une formule de politesse et lui donnait une signification nouvelle et profonde. (Comparer Romains 1.7, 2e note.)
    Dans les épîtres écrites par des chrétiens, que le Nouveau Testament nous a conservées, cette formule ne se retrouve qu'une fois, Actes 15.23 (comparez la note), en tête de la lettre que les apôtres et les anciens réunis à Jérusalem envoyèrent aux Eglises fondées par Paul en Asie mineure, lettre qui fut écrite sur la proposition de Jacques. Le vœu, par lequel Jacques souhaite à ses lecteurs de se réjouir, l'amène, à verset 2, à leur présenter comme un sujet de joie les épreuves mêmes dans lesquelles il les sait engagés. Il y a probablement une relation intentionnelle entre le vœu et l'exhortation.
  • 1.2 Regardez comme étant à tous égards un sujet de joie, mes frères, les tentations diverses auxquelles vous pouvez être exposés, Grec : Estimez que c'est tout joie lorsque vous tomberez en des tentations variées, ou, comme traduisent la plupart : en des épreuves diverses. Le mot grec a les deux sens.
    La tentation peut amener l'homme à se connaître mieux lui-même, et affermir sa foi, (1Pierre 1.6,7) lorsque, au lieu de succomber, il ressort victorieux du danger et de la souffrance ; ou bien la tentation peut le faire pécher en l'entraînant dans quelque chute. Elle est l'œuvre de Dieu, (Hébreux 11.17) de Christ, (Jean 6.6) du chrétien qui l'exerce sur lui-même. (2Corinthiens 13.5) Elle vient aussi du démon, (Matthieu 4.3-11 ; Luc 4.13) ou de nos propres convoitises. (verset 14)
    Il y a souvent tout ensemble épreuve et tentation : le croyant se trouve alors dans une situation dangereuse, que Dieu lui assigne cependant pour son bien. D'après les indices que nous fournit notre épître même, les tentations diverses, auxquelles les lecteurs étaient exposés provenaient soit de leur dispersion, (verset 1) soit des persécutions et des vexations qu'ils avaient à endurer de la part de Juifs influents hostiles à l'Evangile, soit de leur pauvreté, (verset 9) soit de l'oppression que de mauvais riches faisaient peser sur eux, (Jacques 2.6,7 ; 5.4-8) soit de toute autre cause, car il est arbitraire de limiter la portée de ce terme.
    En tous temps la vie des chrétiens est plus ou moins remplie de ces épreuves et de ces tentations : aussi l'exhortation de l'apôtre est-elle d'une application universelle. Mais, aux yeux de la raison humaine, quel paradoxe que cette exhortation : regarder ces souffrances comme une pure joie (ne procurant que de la joie, et non : la joie parfaite, suprême) !
    Une communion intime et vivante avec le Sauveur peut seule nous l'expliquer ; c'est en suivant Jésus que ses disciples apprennent à se réjouir de tout ce qui les détache du monde et d'eux-mêmes, pour leur donner toujours plus de ressemblance avec leur Maître. Ils seraient affligés s'ils avaient ici-bas une position différente de la sienne, car ils savent bien que pour parvenir là où est leur Seigneur, ils doivent prendre le chemin qu'il a suivi lui-même. (Matthieu 5.11,12 ; Actes 4.23 ; 5.41)
  • 1.3 sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Comparer Romains 5.3,4.
    - Sachant, ce participe n'exprime pas simplement un motif à l'appui de l'exhortation précédente : "Car vous savez." Il n'a pas le sens d'un impératif : "Et sachez que." Il désigne une connaissance que l'auteur prête à ses lecteurs, mais qui se développera par l'expérience des diverses épreuves. On pourrait le traduire : "Comprenant, vous rendant compte que..."
    Le mot traduit par épreuve est d'une autre racine que le mot traduit par tentations ou épreuves à verset 2. La plupart des interprètes lui donnent le sens de : "action d'éprouver ;" il signifie proprement : moyen par lequel on éprouve.
    Dans notre passage, par une extension du sens primitif, il désigne l'emploi de ce moyen. Il établit une relation étroite entre verset 3 et verset 2 "Sachant que ce moyen d'éprouver votre foi (que sont les"diverses épreuves"), quand il est mis en action, produit la patience." Comparer 1Pierre 1.7, note.
    Quelques manuscrits portent seulement : votre épreuve produit, ils suppriment les mots : de la foi, qui se lisent dans Sin., B. A, C.
    La patience est aussi la "persévérance," la fermeté dans la foi, la poursuite constante du but de la vie chrétienne. Comparer Hébreux 10.36 ; 12.1 ; Romains 5.3, 2e note.
  • 1.4 Mais que la patience ait une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien. Ces mots peuvent signifier que la patience elle-même doit devenir toujours plus parfaite par l'épreuve ; ou bien que la patience ne doit pas se contenter de supporter l'épreuve sans murmure et sans découragement, mais encore nous rendre propres à accomplir parfaitement l'œuvre de notre vie, la tâche qui nous est imposée par le Seigneur. C'est là son œuvre, qu'elle "soit active et parfaite," comme porte la version révisée d'Oltramare. La fin du verset est favorable à ce dernier sens.
    Accomplis ou entiers. (1Thessaloniciens 5.23) Les Septante emploient ce terme pour traduire le mot hébreu que nos versions rendent par "intègre." (Genèse 6.9)
    Ne manquant en rien, "ne laissant à désirer à aucun égard," comme traduisent d'autres ; nous avons conservé le sens littéral, parce que le même verbe se retrouve à verset 5 "Si quelqu'un de vous manque de sagesse..."
    L'Ecriture ne pose jamais le but à atteindre en deçà de la perfection. (Matthieu 5.48) Si cela paraît impossible à l'homme, (Matthieu 19.25,26) nous pouvons nous adresser à Celui qui vient au secours de notre faiblesse. (verset 5)
  • 1.5 Mais si quelqu'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproches, et elle lui sera donnée. Jacques prend ici le mot de sagesse dans son sens le plus large et le plus pratique : la sagesse de la vie chrétienne, qui renferme à la fois la connaissance de la vérité et la sainteté de la conduite. (Jacques 3.13,15,17) Cette sagesse n'est pas seulement une partie quelconque de la perfection chrétienne ; elle en est la condition, le fondement.
    Le premier de ces termes indique que Dieu donne sans condition, sans acception de personnes ; (Romains 12 ; 8) le second signifie que Dieu ne blâme pas celui qui lui demande, qu'il ne lui fait pas honte de sa pauvreté, de son importunité, comme les mauvais donneurs d'aumônes.
    Matthieu 7.7,11 ; Luc 11.13 ; 1Rois 3.9-12.
    - Au lieu de ces mots : "Qu'il la demande à Dieu et elle lui sera donnée," le grec porte : "Qu'il demande et il lui sera donné ;" mais il est évident que l'apôtre pense avant tout à cette sagesse qu'il vient de nommer.
  • 1.6 Mais qu'il demande en la foi, n'hésitant nullement ; car celui qui hésite est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé çà et là. Celui qui prie ne doit pas se laisser distraire à droite ou à gauche par des considérations diverses, mais avoir l'esprit directement et simplement arrêté sur Dieu.
    "Il ne faut pas qu'il y ait dans l'âme de celui qui s'adresse à Dieu une espèce de partage,...une hésitation entre deux directions à prendre, entre deux maîtres à servir." Reuss.
    L'homme au cœur partagé, indécis, inconstant, (verset 8) n'est pas en la foi, et ne saurait s'attendre à un exaucement. Ces paroles nous montrent que, pour Jacques aussi bien que pour Paul, la foi est l'âme de la vie chrétienne, de la prière, de la communion avec Dieu.
    D'autres traduisent : "Avec foi, sans douter en rien," mais l'auteur ne peut vouloir dire seulement que celui qui prie doit être sûr d'obtenir ce qu'il demande, car verset 7 montre que l'homme dont il est question "s'imagine qu'il recevra quelque chose." Il ne saurait avoir en vue non plus des doutes théoriques, portant sur les vérités de l'enseignement évangélique ; cette idée est étrangère à notre contexte.
    Cette image donne l'idée la plus juste des incertitudes de celui dont le cœur est partagé. La foi seule affermit le cœur en Dieu.
  • 1.7 Que cet homme, en effet, ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur, Les versets versets 7,8 expriment, au propre, la raison pour laquelle celui qui demande "en hésitant" ne peut être exaucé Cette raison avait été indiquée par la figure employée à verset 6.
    Les deux conjonctions : car, en effet, (versets 6,7) sont coordonnées l'une à l'autre.
  • 1.8 lui, un homme à l'âme partagée, inconstant en toutes ses voies ! Grec : "Un homme double d'âme," ayant deux dispositions contraires, dont l'une regarde à Dieu dans la prière, l'autre à la créature au monde, à soi même (Comparer Jacques 4.8)
    Un tel homme est inconstant, c'est-à-dire sans repos, sans fermeté, non seulement dans la prière, mais dans toutes ses voies, dans toute sa conduite.
    Les anciennes traductions font à tort de ce verset une proposition indépendante en sous-entendant le verbe est qui ne se trouve pas dans l'original.
  • 1.10 le riche, au contraire, de son humiliation ; car il passera comme la fleur de l'herbe. Les exhortations de Jacques sont un écho des enseignements du Sauveur. (Comparer Matthieu 5.3 ; Luc 6.20-24 ; 14.12,13)
    Le riche et le pauvre n'ont qu'une seule chose dont ils puissent se glorifier, la grâce de Dieu, l'espérance de son royaume.
    Si le pauvre, l'affligé, l'opprimé trouve dans sa position un moyen qui le déprend du monde et le rapproche de Dieu, elle lui procure une élévation divine qui fait sa joie et sa gloire ; (verset 2) en se glorifiant de cette élévation, il résistera à l'action déprimante de la misère et de la souffrance.
    Si le riche, au contraire, l'heureux du siècle, arrive à sentir que ses avantages l'ont rendu orgueilleux et charnel, plus pauvre aux yeux de Dieu que le dernier des pauvres, s'il arrive à se rendre compte qu'il est destiné à "passer comme la fleur de l'herbe," cette double constatation lui infligera une humiliation qui est la seule chose dont il puisse se glorifier, car c'est la seule qui rende possible pour lui l'impossible. (Matthieu 19.23-26)
    D'autres commentateurs, se fondant sur le fait qu'au frère humble est opposé le riche (sans que le mot frère soit répété) pensent que l'auteur a en vue des riches qui ne sont pas chrétiens, et que c'est par ironie qu'il les invite à se glorifier de cette humiliation qui sera leur lot, quand, au jour prochain du jugement, le néant de leurs richesses sera manifesté. La première explication nous paraît plus naturelle.
    Les deux catégories de personnes auxquelles l'exhortation est adressée font partie de l'Eglise.
    Psaumes 90.5,6 ; Esaïe 40.6,7 ; 1Pierre 1.24.
  • 1.11 Car le soleil s'est levé avec sa chaleur, et il a desséché l'herbe, et sa fleur est tombée, et la grâce de son aspect a péri ; de même aussi le riche se flétrira dans ses voies. C'est-à-dire dans ses entreprises.
    - Au lieu de : le soleil avec sa chaleur, on peut traduire : "Le soleil avec le vent brûlant."
    Le mot qui se lit dans notre texte est employé par les Septante (Ezéchiel 17.10 ; 19.12 ; Job 27.21 ; Jonas 4.8) pour désigner le vent d'orient qui, après avoir traversé le désert, brûle toute végétation, et fait même mourir les animaux et les hommes.
    Mais comme ce terme se trouve dans notre passage en relation étroite avec le mot soleil, il convient de lui donner le sens de chaleur, qu'il a aussi dans Matthieu 20.12 ; Luc 12.55.
    Cette image fait sentir la rapidité avec laquelle périssent les gloires de ce monde.
  • 1.12 Heureux l'homme qui supporte la tentation ; car, quand il sera devenu un homme éprouvé, il recevra la couronne de la vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. 12 à 18 Tentation et grâce.
    Ces paroles expliquent celles de verset 2 et de verset 9.
    L'épreuve ou la tentation (verset 2, note) n'a d'autre but que de faire du chrétien un homme éprouvé, (2Timothée 2.15) et par là capable de recevoir et de porter la couronne de la vie, appelée ailleurs "couronne de la justice" (2Timothée 4.8) ailleurs encore, "couronne de gloire," (1Pierre 5.4) c'est-à-dire la récompense qui consiste à avoir part à la vie éternelle, à la justice dont il est revêtu en Christ, à la gloire du ciel.
    Toujours cette couronne est envisagée comme le prix du combat, le fruit de la victoire. (1Corinthiens 9.24,25 ; Philippiens 3.14 ; 2Timothée 4.7,8 ; Apocalypse 2.10)
    Dans Sin., B. A, le sujet de la proposition : le Seigneur, est sousentendu. Des minuscules et des versions portent : Dieu.
    Les derniers mots : à ceux qui l'aiment, font voir que nous remportons la victoire dans l'épreuve en montrant notre invariable amour pour Dieu. Cet amour est la vertu cardinale de la vie chrétienne. (Jacques 2.5 ; comparez Psaumes 97.10 ; Matthieu 26.39 ; Romains 8.28)
  • 1.13 Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est par Dieu que je suis tenté ! Car Dieu ne peut être tenté par le mal, aussi ne tente-t-il lui-même personne. Toute épreuve est une tentation.
    Stimulant salutaire, elle renferme un poison dangereux ; au lieu de nous conduire à la victoire de faire de nous des hommes éprouvés, (verset 12) elle peut devenir pour nous une occasion de chute ; elle peut exciter notre défiance envers Dieu, nous porter à nous révolter contre lui ; elle peut éveiller directement en nos cœurs des convoitises coupables.
    Si nous voulons éviter que l'épreuve ait pour nous un si déplorable résultat, gardons-nous de cette pensée de doute : c'est Dieu qui me tente qui m'incite au mal. Et si les sentiments mauvais ont déjà dominé dans notre cœur n'invoquons pas, comme excuse, la position ou nous étions placés, la grandeur de nos souffrances, sans proportion avec notre faiblesse. (Genèse 3.12 ; Job 2.9)
    En un mot, gardons-nous, par une voie ou par l'autre, de faire remonter la faute jusqu'à Dieu. Dieu expose l'homme aux épreuves pour son bien (versets 2,3,9,12 ; comparez Matthieu 6.13 ; 1Corinthiens 10.13) ; l'intention et l'action divines sont absolument absentes de la tentation qui se trouve dans ces épreuves. Dieu les envoie comme un remède : l'homme seul en fait un poison. (verset 14)
    Il est contradictoire de supposer que Dieu, le souverain bien, lui qu'aucun mal ne peut ni tenter ni approcher, lui qui est la source de tout don parfait, (verset 17) puisse, en aucun sens, être l'auteur du mal.
  • 1.15 puis, la convoitise, ayant conçu, met au monde le péché ; et le péché, étant consommé, enfante la mort. Celui qui est tenté et qui pèche doit chercher la cause de son péché dans son propre cœur, au lieu de la faire remonter jusqu'à Dieu. (verset 13)
    Le péché est produit par un développement dont il est utile de connaître les phases successives.
    La tentation naît de la convoitise du désir de ce qui est défendu, (Romains 7.7) du penchant au mal. Cette convoitise est ici personnifiée : elle attire, elle amorce la volonté. Celle-ci peut résister, et tout sera dit. Mais si elle cède, si elle s'unit à la convoitise, celle-ci conçoit une résolution qui ne tarde pas à devenir action ; c'est ce qui est rendu par cette image : ayant conçu, elle met au monde le péché. Enfin, le péché accompli enfante sa conséquence inévitable, la mort, mort spirituelle, qui sera éternelle, à moins qu'un remède n'intervienne.
    - On peut se demander où commence la responsabilité du pécheur et si la convoitise est déjà coupable. Certes, dans l'état de corruption où se trouve l'homme, ce qui l'amorce et l'attire vers le mal ne saurait être innocent. Toutefois, la responsabilité et la culpabilité ne deviennent complètes, que si la volonté, attirée, acquiesce. Dès ce moment, aux yeux de Dieu, le péché existe, il est consommé soit intérieurement par la résolution soit extérieurement par l'action.
    Le terme de l'original ne précise pas le mode de la consommation. D'autres traduisent ce terme par : "Etant parvenu à sa maturité, à sa plénitude, à sa plus haute puissance."
    A ce degré, le péché enfante la mort. Celle-ci n'est que la conséquence inévitable du péché consommé, mais elle fait apparaître tout ce que celui-ci avait de coupable et de funeste.
    Dans ce développement du péché, le moment important, celui où l'homme a le plus besoin de vigilance et du secours de Dieu, c'est lorsque sa volonté, sollicitée par la convoitise, mais libre encore, est mise en demeure de se prononcer.
  • 1.16 Ne vous abusez point, mes frères bien-aimés : Ce serait s'abuser que de supposer que le mal puisse venir de Dieu, (verset 13) puisque Dieu est au contraire, de sa nature, la source suprême de tout bien. (verset 17)
  • 1.17 tout don excellent et tout présent parfait viennent d'en haut, descendent du Père des lumières, en qui il n'y a ni changement, ni ombre de variation. Le Père des lumières, c'est l'Auteur, le Créateur des astres resplendissants, (Psaumes 136.7-9) symboles eux-mêmes de la lumière éternelle du Dieu qui les a faits. Ces astres ne répandent pas une lumière toujours égale ; il y a en eux "changement et obscurcissement de rotation" (sens littéral) ; par le mouvement qui leur est propre et par leurs changements de position, une ombre se répand sur eux et leur clarté ne nous parvient plus.
    En Dieu, et dans les dons de sa grâce, il n'y a rien de pareil : tout y est don excellent, présent parfait. Beyschlag, Oltramare et d'autres traduisent : "Il ne descend que don excellent et que présent parfait d'en haut, du Père des lumières..."
    Ainsi énoncée, la pensée répondrait exactement à celle de verset 13. Mais Jacques a écrit : "Tout don excellent et tout présent parfait est d'en haut descendant du Père des lumières," et, quoique sa proposition forme un vers hexamètre (plusieurs y voient une citation), on ne saurait pourtant pas, en invoquant l'inversion permise dans le stylée poétique, traduire comme s'il y avait : "Tout don venant d'en haut est excellent..."
    L'auteur désigne les grâces que Dieu nous dispense par deux expressions synonymes : don excellent (grec bon) et présent parfait. Le second de ces termes précise le premier, en le désignant comme un don gratuit. (Romains 5.16)
    Suivant d'autres interprètes, la relation des deux termes serait celle-ci : "Ce qui est donné comme un don excellent et ce qui, une fois reçu, se manifeste comme un présent parfait." En tous cas, il est arbitraire de faire intervenir ici la distinction des dons de la nature et des dons de la grâce. Cette perfection de tous les dons de Dieu, le Père des lumières, est proclamée dans ce passage : "Dieu est lumière, et il n'y a point en lui de ténèbres." (1Jean 1.5)
  • 1.18 Parce qu'il l'a voulu, il nous a enfantés par la parole de vérité, afin que nous fussions les prémices en quelque sorte de ses créatures. Grec : Ayant voulu (uniquement parce qu'il l'a voulu), il nous a enfantés à la vie spirituelle, régénérés.
    Cette régénération, qui est précisément l'inverse de l'enfantement décrit à verset 15, est un fruit de la grâce libre et gratuite de Dieu (comparez Ephésiens 1.5,11) Elle est la preuve rappelée ici comme éclatante que tout don excellent vient de lui, tandis que la tentation et le péché viennent de nous. (versets 14,17 ; comparez un raisonnement analogue Romains 8.32)
    Cet immense bienfait, chacun des fidèles le sent en soi ; et l'expérience de la bonté de Dieu dissipe le doute que la tentation avait fait naître en lui, et qui le portait à croire que Dieu l'incitait au mal.
    La parole de vérité, (Jean 8.32 ; 17.17) ou la Parole de Dieu, l'Evangile, est toujours la semence divine par laquelle Dieu régénère les âmes. (v.21 ; 1Pi 1 :23,25.)
    Les prémices, les premiers fruits de la saison étaient consacrés à l'Eternel. Par cette comparaison (en quelque sorte), l'auteur donne à entendre que les chrétiens parvenus à la foi au moment où il écrit sont les saints et glorieux précurseurs d'une moisson abondante. Celle-ci commence à lever au sein de l'humanité naturelle, que l'auteur appelle les créatures de Dieu. (Marc 16.15)
    D'autres pensent qu'il désigne les chrétiens auxquels il écrit comme les "premières d'entre les nouvelles créatures" de Dieu, c'est-à-dire les premiers des régénérés ; mais il faudrait pour cela que ce qualificatif de "nouvelles" fût joint au mot créatures. (2Corinthiens 5.17)
  • 1.19 Vous le savez, mes frères bien-aimés. Mais que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère ; EXHORTATION A UNE PIETE AGISSANTE. Ch. 1 :19-27
    19 à 27 Recevoir et pratiquer la Parole.
    Vous savez ou sachez (B. C) ; le grec permet les deux traductions. Le texte reçu (majuscules, Peschito) porte : en sorte que.
    Même la leçon : vous savez, relie à verset 18 l'exhortation de verset 19 et suivants, et présente celle-ci comme la conclusion pratique de la vérité que Jacques vient d'énoncer : puisque c'est par la parole de vérité que Dieu nous a régénérés, considérez comment vous la recevez !
    Avant tout, il importe de la recevoir avec attention, dans le silence, avec un esprit de douceur ; (versets 19-21) puis, d'être soigneux à la mettre en pratique ; (versets 22-25) et cela, non par de vaines dévotions, mais par des œuvres d'amour et par la sanctification. (versets 26,27)
    Ces conditions indispensables pour bien recevoir la Parole étaient très opposées à l'esprit qui régnait alors parmi les Juifs, (Romains 2.17-23 ; 1.10,11, etc.) et qui donnait naissance aux discussions passionnées, à l'orgueilleuse prétention d'avoir raison, et à toutes les violences du fanatisme. (Actes 13.45 ; 14.19 ; 17.5-9,13 ; 22.22)
    Ces dispositions, résumées dans le terme de colère, (Jacques 3.14 ; 4.1,2) détruisent en tous temps l'effet de la Parole : celle-ci ne peut germer et porter du fruit que lorsqu'elle est reçue avec recueillement et humilité. (verset 21)
  • 1.20 car la colère de l'homme n'accomplit point la justice de Dieu. L'irritation d'un homme, la passion qui l'emporte est une forte présomption qu'il se trompe et qu'il est dans son tort. Eut-il pour lui la vérité et le droit, il les fausse par la passion.
    En croyant exécuter la volonté de Dieu, défendre sa cause, accomplir sa justice, il fait tout l'opposé. (Actes 9.1 ; 1Corinthiens 15.9 ; 1Timothée 1.13)
    Et de même dans toutes les circonstances de la vie, rien n'est plus inconciliable que ces deux choses mises ici dans un contraste frappant : la colère de l'homme, et la justice de Dieu.
  • 1.21 C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la Parole qui est plantée au dedans de vous, et qui peut sauver vos âmes. Grec : "toute saleté et surabondance de malice." Le premier de ces termes est entendu au figuré et désigne la souillure morale.
    L'adjectif de la même racine, au propre, se lit Jacques 2.2. Les uns prennent ce terme comme une notion indépendante, les autres, avec moins de raison, le rattachent à malice : toute souillure dont la malice est cause.
    Le second terme : excès ou surabondance est très diversement interprété. Les uns le traduisent par "reste :" tout reste de votre ancienne malice ; d'autres par "excroissances :" les manifestations de la malice seraient comparées aux branches gourmandes de l'arbre. (Jean 15.2) Il est plus conforme au sens premier du mot et à l'idée de la colère (versets 19,20) d'y trouver exprimé le débordement des sentiments mauvais qui sortent du cœur irrité, comme le liquide bouillant du vase qui le contient.
    La malice ou méchanceté n'est pas synonyme de vice, mais désigne les mauvaises dispositions à l'égard de Dieu (verset 13) et à l'égard du prochain. (versets 19,20)
    Bien que la Parole soit déjà plantée au dedans des chrétiens auxquels Jacques écrit, comme une semence de vie nouvelle (verset 18 ; comparez Matthieu 13.23), ils doivent pourtant la recevoir toujours de nouveau, afin de se développer et de grandir par le même moyen qui les a fait naître à la vie véritable. (1Thessaloniciens 1.6)
    Mais, pour cela, il faut qu'ils la reçoivent avec cette douceur, cette disposition humble et paisible qui est précisément l'inverse des défauts que Jacques vient de reprendre. (Jacques 3.13 ; Matthieu 5.5) Alors la Parole opérera dans leurs âmes avec toute la force créatrice qui lui est propre, et les sauvera, en les faisant passer entièrement de la mort à la vie.
  • 1.22 Mais mettez en pratique la Parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Grec : : "Soyez faiseurs de la Parole et non pas seulement auditeurs."
    Cette expression reflète bien le caractère de toute l'épître, qui pousse à l'action. Jean dit de même "faire la loi," (Jean 7.19) ou encore : "faire la justice." (1Jean 2.29 ; 3.7,10)
    - Les faux raisonnements par lesquels se trompent eux-mêmes ceux qui sont auditeurs et non observateurs de la Parole, leur font croire qu'ils possèdent la vie chrétienne, tandis qu'ils n'ont que de froides opinions et des croyances mortes.
    L'erreur de ces faux raisonnements (grec "paralogismes") est de nature morale plus qu'intellectuelle comme le montre clairement l'image qui va suivre. (versets 23,24)
  • 1.24 en effet, il s'est considéré, et il s'en est allé et a oublié aussitôt quel il était. Par cette comparaison est représentée d'une manière vive la légèreté de celui qui est (grec) auditeur et non faiseur de la parole, elle fait ressortir l'inconséquence de sa conduite.
    Se considérer dans un miroir, c'est, pour un homme sensé, s'assurer s'il n'y a rien dans sa mise ou sur son visage qui le défigure, aucune tache qu'il doive se hâter d'enlever.
    La Parole fournit à celui qui l'écoute le moyen de faire cet examen de lui-même, car l'Evangile est la "loi parfaite," (verset 25) la loi accomplie en Jésus Christ, notre divin modèle.
    Quand un homme entend les préceptes de l'Evangile et se trouve placé en présence de l'exemple de Jésus-Christ, toutes les difformités et toutes les souillures possibles de son âme lui apparaissent clairement.
    Mais l'homme que suppose Jacques se considère et à peine s'est il considéré que déjà il s'en est allé, et a oublié quel il était. Le regard qu'il a jeté dans le miroir de la Parole a eu beau lui montrer clairement son visage naturel (grec "le visage de sa naissance" ou "de son origine,") c'est-à-dire l'état naturel de son âme. Cette révélation n'a fait sur lui aucune impression sérieuse, ne lui a pas appris à corriger les défauts constatés.
    Emporté par sa légèreté naturelle, distrait par divers soucis, (Matthieu 13.20-22) il a bientôt oublié cette constatation humiliante. Il retombe dans ses précédentes illusions il continue à être satisfait de lui-même c'est là le sophisme moral dont Jacques vient de parler. (verset 22)
  • 1.25 Mais celui qui se sera penché attentivement sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais un observateur actif, celui-là sera heureux dans son obéissance. Les traits de ce tableau sont exactement opposés à ceux du précédent.
    Au lieu d'un simple regard jeté sur le miroir, on voit ici un homme courbé sur la loi parfaite (traduction littérale), afin de la considérer longtemps et jusqu'au fond, (comparez 1Pierre 1.12, où se trouve le même mot dans le texte Grec) au lieu de s'en aller, il persévère dans cette étude ; au lieu de se conduire en auditeur oublieux, il devient un observateur actif du commandement, (grec) un faiseur d'œuvres. (verset 22, note.) Ce qu'il voit se transforme immédiatement en action dans sa vie de chaque jour.
    Jacques déclare qu'un tel homme sera heureux dans son obéissance. (L'original renferme ce jeu de mots : acteur de l'œuvre, il sera heureux dans son action.) Tout chrétien le comprend !
    - Ce que Jacques avait appelé auparavant "la Parole de vérité" (verset 18) "la Parole plantée au dedans de l'homme, et pouvant sauver les âmes," (verset 21) il le nomme ici la loi parfaite, celle de la liberté. Il entend par là l'Evangile pris dans son entier, lequel est à la fois une puissance divine qui nous rend libres de toute servitude, de toute condamnation de toute crainte, et une loi qui nous lie à l'obéissance par l'amour ; en d'autres termes, une loi qui, au lieu de dominer l'homme de l'extérieur, devient pour celui qui y persévère, qui identifie sa volonté avec ce qu'elle commande un moyen d'affranchissement, le principe intime en même temps que la norme de son activité. (Jérémie 31.31-34) Dès lors, c'est une loi parfaite, car en elle-même, elle ne laisse rien à désirer, (Matthieu 5.17) et elle communique à l'homme la force de l'accomplir.
    L'expression de loi de la liberté montre combien Jacques était loin de se replacer au point de vue de l'ancienne Alliance et d'être en contradiction avec Paul. Paul, il est vrai, accuse la différence des deux alliances, en opposant la foi aux œuvres de la loi, comme moyen de justification, tandis que Jacques, concevant l'Evangile comme la loi parfaite, mais comme une loi intérieure, la loi de la liberté, la loi qui affranchit l'homme et le rend capable d'une joyeuse et victorieuse obéissance, présente les deux économies dans leur unité profonde.
    Paul du reste parle lui aussi d'une "loi de la foi," (Romains 3.27) d'une "loi de l'Esprit de vie" (Romains 8,2 ; comparez verset 4), d'une "loi de Christ." (Galates 6.2)
  • 1.26 Si quelqu'un pense être dévot, tout en ne tenant point sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la dévotion de cet homme est vaine. Etre dévot ou religieux.
    Ce mot ne se retrouve nulle part dans le Nouveau Testament. Le substantif formé de la même racine, et employé à versets 26,27, ne reparaît que deux fois ailleurs, appliqué à la religion juive, (Actes 26.5) et à un culte rendu aux aortes. (Colossiens 2.18)
    Ce terme désigne la piété qui s'exprime dans les pratiques religieuses. Il n'implique pas que ces pratiques soient formalistes et dénuées de sincérité.
    Le contraste que Jacques établit, à versets 26,27, entre la fausse et la vraie dévotion, rappelle celui qu'il a peint à versets 22-25.
    Tel de ses lecteurs pouvait se dire : "Je ne suis point un auditeur oublieux, j'observe très exactement la loi ; je remplis scrupuleusement mes devoirs religieux, en rendant mon culte à Dieu selon ses prescriptions."
    Il faut se rappeler, en effet, avec quel pieux zèle les premiers chrétiens sortis du judaïsme s'appliquaient aux cérémonies du culte israélite. (Actes 2.46 ; 3.1 ; 21.17-26)
    Jacques montre à ce lecteur qu'il est dans l'illusion, si, avec toute sa dévotion, il conserve un défaut comme l'intempérance de langue ; par cette erreur de jugement moral, ou ce manque de discipline exercée sur soi même, il trompe son cœur, il se rassure à tort, comme l'auditeur oublieux se séduisait par de faux raisonnements. (verset 22)
  • 1.27 La dévotion pure et sans tache devant Dieu notre Père, la voici : visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, se préserver soi-même des souillures du monde. Grec : se conserver immaculé loin da monde.
    Ces deux traits de la vie chrétienne : la bienfaisance envers ceux qui souffrent, et la préservation des souillures du monde, ne sont point donnés comme renfermant tous les fruits de la piété, bien moins encore comme constituant la vie chrétienne elle-même ; ce ne sont que des exemples des vertus sans lesquelles il n'existe point de conversion réelle. Le dévouement de la charité et la dureté de la conduite sont d'ailleurs les fruits essentiels d'une foi véritable.
    - Les mots : devant Dieu rappellent que Celui qui sonde les cœurs apprécie autrement que nous ce qu'il y a de vrai ou de faux dans notre piété. Jacques désigne Dieu comme notre Père pour faire sentir à ses lecteurs que le Dieu auquel ils rendent maintenant leur culte est le Dieu de la nouvelle Alliance, celui qui est devenu leur Père par leur adoption en Jésus Christ, celui qui réclame d'eux une adoration en esprit et en vérité, (Jean 4.23) une consécration de tout leur être. (Romains 12.1)
  • Jacques 2

  • 2.1 Mes frères, que votre foi en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié soit exempte de toute acception de personnes. L'ACCEPTION DE PERSONNES ET LA LOI DE L'AMOUR FRATERNEL. Ch. 2 :1-13
    Chapitre 2.
    1 à 13 Faire acception de personnes, c'est devenir transgresseur de la Loi.
    Grec : "N'ayez pas en des acceptions de personnes la foi en notre Seigneur Jésus-Christ de la gloire." On ne peut faire de cette phrase une interrogation comme on l'a proposé : "Avez-vous en acception de personnes votre foi ?" car, d'après l'original, cette question exprimerait une supposition peu vraisemblable, tandis que la suite montre qu'il s'agit d'un fait qui, malheureusement, se produisait dans les assemblées.
    L'expression : "N'ayez pas votre foi en acception de personnes," signifie que votre foi ne soit pas mêlée d'acception de personnes, qu'elle ne s'allie pas à la tendance à faire des distinctions entre les hommes et à avoir égard à leur apparence.
    Cette disposition est incompatible avec la foi en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié.
    Le génitif (grec) de la gloire se rapporte à toute la locution notre Seigneur Jésus-Christ (Beyschlag), plutôt qu'au seul terme de Seigneur : (1Corinthiens 2.8) "notre glorieux Seigneur" (Rilliet) ; ou au mot Christ : "Jésus le Christ de gloire." (Stapfer)
    Jacques rappelle que l'objet de notre foi est Jésus Christ élevé dans la gloire éternelle des cieux pour faire comprendre quel est, en sa présence, le néant des distinctions humaines.
    Quelques interprètes considèrent, dans ce passage, Jésus-Christ non comme l'objet, mais comme l'auteur de la foi. Le grec, qui porte la foi de notre Seigneur Jésus-Christ, permettrait cette traduction mais celle-ci serait contraire à l'usagé constant du Nouveau Testament.
    - Pour combattre l'esprit pharisaïque et mondain qui régnait chez les juifs et menaçait d'envahir l'Eglise, Jacques commence par l'attaquer dans une de ses manifestations : la différence marquée qu'on faisait entre le pauvre et le riche. (verset 2 et suivants)
    Les chrétiens étaient encore en relations constantes et étroites avec les Juifs (voir l'Introduction) ; par ce contact, leur amour mutuel pouvait facilement se refroidir et faire place au sens charnel qui dominait dans la nation juive.
    C'est pourquoi Jacques après avoir combattu celui-ci dans l'acception des personnes, rappelle le grand commandement de l'amour du prochain, qui ne connaît nulles différences, (verset 8) et fait ressortir l'idée essentielle de la foi, dont on ne peut violer un seul point sans être coupable de tous. (versets 10,11)
    Le Sauveur, de même, combattait le pharisaïsme, en relevant le pauvre pour humilier le riche orgueilleux, (Luc 6.24 ; Matthieu 19.23 ; Luc 14.8 et suivants ; comparez l'Introduction) et en déclarant coupable la transgression du plus petit commandement de la loi. (Matthieu 5.17-20)
  • 2.2 Si, en effet, il entre dans une de vos assemblées un homme avec une bague d'or, en habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre en habit malpropre ; Grec : Dans une assemblée de vous.
    Il ne faut pas traduire : "dans votre assemblée," comme si l'épître n'était adressée qu'à une seule communauté. (Jacques 1.1, 2e note.)
    Il faut remarquer que le mot grec rendu par assemblée est ici synagogue ; d'où il est permis de conclure, ce qui d'ailleurs ressort de toute l'épître (voir la note précédente et l'Introduction) que Jacques adresse sa lettre à des communautés judéo-chrétiennes, qui avaient conservé à leurs lieux de réunion la désignation usitée chez les Juifs.
    On est allé trop loin en affirmant que ces chrétiens n'étaient pas encore séparés de la synagogue et continuaient à se réunir les jours de sabbat avec leurs concitoyens non convertis ; (Actes 19.8,9) car s'il s'agissait ici de synagogues juives, les chrétiens n'auraient pas eu qualité pour y assigner des places aux arrivants.
    Les assemblées chrétiennes sont également appelées synagogues dans l'épître aux Hébreux. (Hébreux 10.25)
  • 2.3 et que vous tourniez vos regards vers celui qui porte l'habit magnifique et disiez : Toi, assieds-toi ici à cette bonne place ; et que vous disiez au pauvre : Toi, tiens-toi debout, là, ou assieds-toi au bas de mon marchepied ; Les uns traduisent : honorablement, à cette place d'honneur, les autres : commodément, à ton aise.
    Le terme de l'original réunit les deux idées : il désigne une place avantageuse, une place en vue et confortable.
    La suite (versets 5-7) semble montrer que les riches accueillis avec cet empressement n'étaient en général pas des chrétiens. On voit, d'après 1Corinthiens 14.22,23, que les assemblées de l'Eglise primitive recevaient la visite d'auditeurs étrangers à la foi. Le cas devait se présentés fréquemment dans les milieux judéo chrétiens.
  • 2.4 ne vous mettez-vous pas en contradiction avec vous-mêmes, et ne devenez-vous pas des juges qui cèdent à de mauvaises pensées ? Les premiers mots de ce verset ont été traduits et expliqués de bien des manières diverses.
    On peut faire de cette proposition une question ou une affirmation. Le manuscrit B supprime la négation, qui se lit dans les autres documents. Plusieurs de ceux-ci, suivis par le texte reçu, commencent la phrase par et ; cette conjonction, qu'il faudrait traduire par eh bien ! est retranchée comme inauthentique dans les éditions critiques.
    Enfin le verbe de la proposition présente diverses significations. Il se trouve au chapitre précédent (Jacques 1.6) dans le sens de hésiter, douter. La plupart des exégètes modernes conservent ici ce sens, qui est le plus usité dans le Nouveau Testament (Matthieu 21.21 ; Actes 10.20 ; Romains 4.20 ; 14.23, etc.) et pensent que Jacques voit dans la conduite de ceux qui font ainsi acception de personnes un manque de foi chrétienne, selon la pensée de verset 1.
    On peut préférer une interprétation analogue pour le fond, mais qui est plus claire à première ; vue, et conforme d'ailleurs au sens premier du verbe, diviser, séparer : "Ne vous séparez-vous pas en vous-mêmes ?" c'est-à-dire : "N'y a-t-il pas de l'inconséquence en vous ?" comme traduit Oltramare ; ou comme nous croyons pouvoir rendre ce terme : Ne vous mettez-vous pas en contradiction avec vous-mêmes, et avec la foi que vous professez ?
    - La plupart de nos versions françaises portent : "Ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, une différence," entre le riche et le pauvre. Mais cette traduction est plus difficile à justifier par l'usage du Nouveau Testament, et de plus elle prête à Jacques une appréciation par trop effacée et naïve de la conduite de ses lecteurs, qu'il a si vivement dépeinte dans les versets précédents. N'allait-il pas sans dire que ceux qui agissaient de la sorte faisaient une distinction entre les personnes ?
    Les deux interprétations que nous venons d'indiquer se partagent les principaux commentateurs.
    Il en est enfin quelques-uns qui se sont attachés à une troisième signification du verbe grec, juger, discerner, et le rendent soit par l'actif : N'avez-vous point de jugement, de discernement ? soit par le passif : N'êtes vous pas jugés en vous-mêmes ?
    - Dans le second membre de ce verset ainsi construit en grec : "N'êtes vous pas devenus des juges de mauvaises pensées ?" Jacques veut dire qu'ils se constituent en juges de leurs frères, et en juges mal inspirés, quand ils tiennent la conduite décrite à versets 2,3. (Comparer versets 5,6)
  • 2.6 Mais vous, vous avez déshonoré le pauvre ! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux ? Les versets versets 5-7, introduits par cette apostrophe : mes frères bien-aimés, destinée à relever l'importance des considérations qui suivent, montrent à quel point leur conduite est en contradiction avec leur foi : Dieu honore le pauvre et vous le déshonorez, par des procédés comme celui qui est décrit versets 2-4 !
    L'honneur que Dieu fait aux pauvres consiste en ceci : Dieu (verset 5) les a choisis (grec élus 1Corinthiens 1.27), non parce qu'ils sont pauvres, non parce qu'ils sont riches en foi, bien moins encore parce qu'ils seraient, en tant que pauvres, héritiers du royaume, mais par sa pure grâce, (Jacques 1.18 1re note) pour les faire riches en foi et héritiers de son royaume.
    Leur pauvreté n'est donc pas un titre à cette élection, mais elle est un moyen dont Dieu se sert pour accomplir les desseins de sa grâce. Le sentiment de leur misère terrestre, de l'oppression et des privations dans lesquelles ils vivent, excite en eux, beaucoup plus facilement que chez les riches, le besoin de la grâce qui les enrichira. Il leur fait chercher le royaume des cieux, qui sera pour eux une abondante compensation à leurs souffrances. (Matthieu 6.33 ; 2Corinthiens 4.17,18)
    Dieu, d'ailleurs, se plaît à élever ce qui est bas, afin de confondre toute hauteur qui s'oppose à son règne. (Comparer Luc 1.52,53, et surtout 1Corinthiens 1.26-28)
    Cette explication est la plus conforme à la pensée générale du Nouveau Testament, comme aux termes de notre passage. Celui-ci porte littéralement : "Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres selon le monde, riches en foi et héritiers du royaume ?"
    Quelques interprètes font des mots riches en foi et héritiers...l'apposition des mots les pauvres ; mais, avec cette construction, le verbe a choisi est privé du complément qu'il demande.
    - Le texte le plus autorisé (majusc) porte, non les pauvres du monde, mais les pauvres selon le monde (datif), ce que les uns interprètent : "aux yeux du monde," les autres : "en biens de ce monde." Ce dernier sens est préférable comme formant antithèse aux riches en foi.
  • 2.7 Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? L'apôtre dit ailleurs (Jacques 5.4) en quoi consistait cette oppression des riches à l'égard des pauvres.
    - Ils les traînent devant les tribunaux, pour exercer contre eux des persécutions religieuses, (Matthieu 10.17 ; Actes 9.2 ; 26.10,11) peut-être aussi pour des affaires d'intérêt.
    Ils blasphémaient le beau nom de Christ qui a été invoqué sur les chrétiens, non par leur conduite seulement, (comme 1Pierre 4.14 ; 2Pierre 2.2) mais directement, en tant qu'ils rejetaient et maudissaient le Seigneur. (Comparer Actes 18.6 ; 26.11 ; 1Corinthiens 12.3)
    Quand le verbe blasphémer est accompagné d'un régime, et surtout du complément : le nom de,...il est plus naturel de l'entendre de l'outrage en paroles. (Matthieu 27.39 ; Apocalypse 13.6 ; 16.9)
    Aussi ne saurions-nous voir dans ces riches des chrétiens ; ce sont des Juifs incrédules et mondains, tout au plus des hommes qui, après avoir été attirés un temps, étaient retombés dans un judaïsme charnel, et n'avaient plus rien ni des enfants d'Abraham ni des disciples de Christ. (Voir Jacques 1.9 et suivants, note, et 1'Introduction) C'est ce que prouve aussi cette distinction si tranchée : "Eux, les riches, vous oppriment," etc.
  • 2.8 Sans doute, si vous accomplissez la loi royale, selon l'Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; Les lecteurs pouvaient tenter de justifier l'accueil fait aux riches par le commandement de l'amour du prochain Jacques leur concède (sans doute) que cet accueil est en soi une action louable ; mais il leur rappelle que ce même précepte, ils le violent en recevant mal le pauvre.
    Loi souveraine, qui domine toutes les autres, d'où elles dépendent. (Matthieu 22.39,40 ; Romains 13.9,10) Elle est selon l'Ecriture, parce qu'elle est contenue dans l'Ecriture et conforme à son esprit.
    Lévitique 19.18.
  • 2.9 mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, et vous êtes repris par la loi comme des transgresseurs. Ainsi, Jacques considère la conduite qu'il blâme ici comme une transgression de la loi, de la loi suprême, celle de l'amour du prochain, peut-être aussi, tout simplement, de la loi de Moïse, car le précepte cité est précédé, dans Lévitique 19.15, de ce commandement : "...Tu n'auras point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras pas la personne du grand." (Spitta)
  • 2.11 Car celui qui a dit : Tu ne commettras point adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets pas adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Jacques cite ces deux commandements, parce qu'ils sont les deux premiers de la seconde table, qui renferme les devoirs envers le prochain. Il intervertit leur ordre, mettant la défense de l'adultère avant celle du meurtre, conformément à une ancienne tradition, suivie également dans Marc 10.19 ; Luc 18.20, note ; Romains 13.9.
    Faillir, ou broncher, ou tomber, en un seul commandement rend coupable à l'égard de tous. Jacques justifie ce jugement par la pensée que tous les commandements de la loi émanant du même Législateur suprême, c'est sa volonté sainte tout entière qu'on foule aux pieds par cette violation, quel qu'en soit d'ailleurs l'objet.
    Il aurait pu ajouter que ce principe absolu est approuvé par la conscience ; car quiconque peut violer volontairement un seul point de la loi, peut en violer un autre, et tous successivement, selon l'occasion.
    Cette unité de la loi se montre avec évidence dans le cas supposé, où il s'agit du commandement qui prescrit l'amour du prochain : ce commandement transgressé, toute la loi est violée dans son essence, alors même qu'on en observerait extérieurement tous les préceptes, car "Dieu regarde au cœur."
    C'est toujours un signe que l'Eglise retombe dans les aberrations du pharisaïsme, quand on y voit apparaître l'aride casuistique qui place l'observation de la loi, non dans le cœur, mais dans les minutieuses prescriptions d'une morale sans amour comme sans liberté. (verset 12)
  • 2.12 Parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Cette loi de la liberté (comparez Jacques 1.25, note) nous a affranchis à la fois du péché et de cette légalité servile qui choisit entre les commandements, calcule son obéissance et nourrit la propre justice.
    D'autant plus grande sera notre responsabilité, si nous ne marchons pas d'une manière digne de cette vocation, comme des enfants de Dieu, et non comme des esclaves sans amour. (verset 13)
  • 2.13 Car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a point fait miséricorde ; la miséricorde brave le jugement. Comparer Matthieu 18.23-35.
    Matthieu 5.7. Grec : "La miséricorde se glorifie contre le jugement."
    Le jugement menace le pécheur ; mais la charité qui anime le chrétien lui communique la joyeuse assurance qu'il échappera à la condamnation. C'est la victoire que l'amour de Dieu, répandu dans le cœur de ses enfants, remporte sur les châtiments de sa justice.
    Calvin entend ici par miséricorde la miséricorde de Dieu, par laquelle Dieu pardonne au pécheur, et triomphe ainsi de son propre jugement. Le contexte ne fait pas penser à Dieu, mais cette interprétation renferme une part de vérité, en ce que la miséricorde humaine n'est qu'un rejet de la divine miséricorde.
  • 2.14 A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu'un dise avoir de la foi s'il n'a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? LA FOI SANS OEUVRES. Ch. 2 :14-26
    14 à 26 L'assurance illusoire d'une foi morte.
    Jusqu'ici Jacques a combattu les tendances pharisaïques qu'il sait exister chez une partie de ses lecteurs ; elles se manifestaient par un christianisme superficiel qui ne se souciait pas de mettre en pratique la Parole de Dieu, (Jacques 1) par une foi qui s'alliait à un manque de charité et d'égards pour les humbles, parce qu'elle méconnaissait l'unité de la loi (versets 1-13)
    Maintenant il pénètre jusqu'au défaut qui est à la base de tous les autres : la sécurité trompeuse qu'inspire une foi sans œuvres. Selon son habitude, il énonce d'emblée la pensée principale.
    La foi sert à sauver, à procurer l'absolution au jour du jugement. (Jacques 2.13 ; 4.12 ; comparez Romains 5.9 ; 8.24)
    Ce but ne saurait être atteint si celui qui dit avoir la foi (qui se l'attribue à tort par une erreur inconsciente, et non en cherchant à se faire passer pour ce qu'il n'est pas) n'a pas les œuvres, s'il n'accomplit pas les commandements de la loi. (Jacques 1.25) La foi toute seule, sans œuvres, ne peut le sauver. (Matthieu 7.21)
  • 2.15 Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour ; A, D et la plupart des documents portent : mais si...
    Quelques exégètes conservent cette particule, qui manque dans Sin., B. estimant qu'elle introduit l'argumentation dirigée contre les adversaires.
  • 2.16 et que quelqu'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ; et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire au corps, à quoi cela sert-t-il ? Ces vaines paroles, ces vœux stériles, auraient-ils la moindre valeur, seraient-ils de la charité ? Jacques tire la même conclusion relativement à la foi. (verset 17)
  • 2.18 Mais quelqu'un dira : Tu as la foi, et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. La foi, si elle n'a pas d'œuvres, est sans puissance de vie, elle est morte en elle-même, dans son principe, et non seulement quant à ses effets. (verset 17)
    C'est pourquoi quelqu'un dira avec raison...(verset 18)
    Ce quelqu'un n'est pas l'adversaire que Jacques réfute, puisqu'il représente les mêmes idées. La plupart des exégètes voient en lui un tiers que l'auteur fait intervenir pour dramatiser la discussion. Ce nouvel interlocuteur vient en aide à Jacques. Il montre que la foi sans œuvres n'est pas seulement inutile, (verset 14) mais indémontrable. Ce qui fait douter de la légitimité de cette interprétation, c'est d'une part que l'intervention de ce troisième personnage n'est pas clairement indiquée dans le texte, et d'autre part que la formule : mais dira quelqu'un, est toujours destinée à amener une objection à la thèse de l'auteur. (1Corinthiens 15.35)
    Pour ces raisons, on propose de considérer les mots : tu as la foi, comme une question ironique de l'adversaire qui dirait à Jacques : As-tu vraiment la foi, toi qui ne lui attribues aucune valeur en elle-même ? A quoi Jacques répondrait : Moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi...(von Soden.) Cette explication fait violence à la phrase grecque. Les deux membres de celle-ci ne peuvent être séparés, comme le montre la conjonction : "et moi j'ai les œuvres."
    Devant l'impossibilité de donner un sens satisfaisant au texte, on a supposé qu'un copiste aurait par inadvertance interverti les termes. L'auteur aurait écrit : "Mais dira quelqu'un : Toi tu as les œuvres ? et moi j'ai la foi." A quoi, Jacques aurait répliqué : "Montre-moi," etc. (Pfleiderer.) On a recouru aussi à l'hypothèse d'une lacune. Après les mots : Mais dira quelqu'un, le texte aurait porté primitivement l'objection de l'adversaire, à laquelle Jacques répondrait : "Tu as la foi et moi j'ai les œuvres," etc. (Spitta.)
    Enfin, l'on pourrait admettre que la formule : "Mais dira quelqu'un," ne faisait pas partie du texte. Elle y aurait été introduite par un lecteur qui n'avait pas saisi la suite des pensées dans ce morceau. Mais ces conjectures, qui ne trouvent aucun appui dans les anciens documents, sont fort hasardées.
    Le texte reçu porte ici : "Montre moi ta foi par tes œuvres." La variante adoptée d'après Sin., B. A, C, peut seule rendre la pensée de Jacques. Voici le sens complet de ce verset : Tu as la prétention d'avoir la foi ; montre-moi donc ta prétendue foi sans les œuvres ! Si tu es embarrassé pour répondre à cette demande, moi je te montrerai au contraire la foi (Sin., B. C), la vraie foi (et non ma foi, selon A, majuscules, versions.), par les fruits qu'elle produit nécessairement, et qui en sont les seuls signes certains, c'est-à-dire par mes œuvres.
  • 2.19 Tu crois qu'il y a un seul Dieu : tu fais bien ; les démons aussi le croient, et ils tremblent. Ces paroles indiquent ce que Jacques entend par la fausse foi qu'il combat : Tu crois qu'il y a un seul Dieu : tu fais bien ; approbation sans ironie, mais voici la valeur de cette foi : les démons aussi croient qu'il y a un Dieu et ils tremblent ; leur foi n'est que la connaissance purement intellectuelle d'un fait qu'ils sont contraints d'admettre, quelque intérêt qu'ils eussent à le nier.
    Mais comme cette connaissance ne produit chez eux que de l'effroi et de la haine, elle ne peut les sauver. Il en est ainsi de la certitude que Dieu existe, quand elle reste sans effet sur la vie morale et ne devient pas la confiance d'un cœur qui se donne tout entier à l'Auteur de toute grâce. (Jacques 1.3-5)
  • 2.21 Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par des œuvres, lorsqu'il offrit Isaac, son fils, sur l'autel ? O homme vain ! toi qui n'es pas seulement inintelligent et ignorant, mais dépourvu d'une vie chrétienne véritable.
    La foi sans les œuvres est inutile (Sin., A, majuscules portent morte ; leçon empruntée à versets 17,26) ; l'auteur ne veut pas dire qu'elle ne produit pas de fruits utiles, car ce serait une tautologie ; mais qu'elle ne peut sauver.
    Jacques choisit Abraham comme exemple, parce qu'il était renommé pour sa foi : si, tout en possédant une telle foi, il dut faire des œuvres pour être justifié, combien est insensée la prétention de ceux qui veulent se passer d'œuvres !
    Etre justifié ne signifie pas être approuvé (comme dans Matthieu 11.19 ; Romains 3.4). Le contexte montre qu'il s'agit du salut et de ses conditions. (verset 14)
    Par des œuvres est un pluriel de catégorie, car le sacrifice d'Isaac est spécialement envisagé comme l'œuvre qui valut à Abraham d'être justifié. La Genèse (Genèse 22) ne dit pas que le patriarche fut justifié par ce sacrifice, auparavant déjà, sa confiance en l'Eternel, qui lui promettait une postérité, lui avait été "imputée à justice." (Genèse 15.6)
    Mais l'idée exprimée par Jacques était conforme à l'opinion régnante chez les Juifs : "Abraham ne fut-il pas trouvé fidèle dans l'épreuve, et cela ne lui fut-il pas imputé à justice ?" ( 2.52) Toutefois, dans la pensée de Jacques, cette épreuve n'eut pas pour effet de le rendre juste ; elle lui valut seulement d'être déclaré juste.
    Jacques prend le mot : justifier, dans son acception juridique : proclamer juste, mais, comme l'Ancien Testament, il lui donne le sens de reconnaître l'homme pour ce qu'il est, il n'a pas encore l'idée, soutenue par Paul, d'une déclaration de grâce qui "justifie l'impie." (Romains 4.5)
  • 2.22 Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ; A verset 22, Jacques énonce la conclusion qu'il tire de l'exemple d'Abraham : sa foi ne demeurait pas oisive ; elle agissait (Sin., A, ont le verbe au présent) avec ses œuvres.
    Cette coopération de la foi et des œuvres a pour résultat la justice du patriarche. Sa foi le poussait à accomplir des œuvres et par ces œuvres la foi fut rendue parfaite, elle se développa dans l'épreuve et s'épanouit en un acte d'admirable obéissance.
    - "La foi, par la puissance de vie qu'elle possède, produit les œuvres ; et en les produisant, elle gagne en contenu et en force, comme le travail manuel accroît la chaleur naturelle chez celui qui s'y livre. Abraham revint du sacrifice de son fils plus parfait qu'il ne l'était en s'y rendant." Bengel.
  • 2.23 et l'Ecriture a été accomplie qui dit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Le passage, Genèse 15.6, paraissait contredire la thèse de Jacques et confirmer l'opinion de ceux qui s'appuyaient, pour être sauvés, sur la foi sans les œuvres. Jacques se fait de ce passage qu'on lui oppose un dernier argument pour achever de convaincre ses adversaires.
    Il considère la déclaration par laquelle la foi d'Abraham lui fut imputée à justice (Genèse 15.6) comme une sorte de prophétie qui n'a eu son accomplissement qu'au sacrifice d'Isaac : dans la foi commençante du patriarche, Dieu avait vu déjà sa foi parfaite ; il la lui avait imputée à justice dans la prévision qu'elle se développerait jusqu'à la perfection.
    Ou, comme l'expliquent d'autres, Jacques distinguerait entre imputer à justice et justifier ; le premier terme ne s'appliquerait qu'à un jugement provisoire, concernant un acte spécial et qui serait un acompte, en quelque sorte, pour le jugement définitif ; celui-ci seul s'étendrait à toute la vie ; le second terme, justifier, rapporterait à ce jugement suprême.
    Quoi qu'il en soit, le passage Genèse 15.6 est, aux yeux de l'auteur, une prophétie, qui a été accomplie par l'épreuve rapportée Genèse 22.
    Le titre d'ami de Dieu n'est pas donné à Abraham dans la Genèse ; mais on trouve dans la prière de Josaphat (2Chroniques 20.7) et dans Esaïe 41.8 des expressions d'où est provenue cette qualification du patriarche, devenue courante chez les Juifs et chez les Arabes.
    - L'exemple d'Abraham (Genèse 15,6) est invoqué par Paul (Romains 4.3 ; Galates 3.6) pour démontrer la thèse en apparence opposée de la justification par la foi sans les œuvres de la loi. On ne saurait cependant donner ce fait pour une preuve que Jacques ait connu les épîtres aux Galates et aux Romains et ait eu l'intention de contredire l'apôtre des gentils. (Voir l'Introduction et la note suivante.)
  • 2.24 Vous voyez que c'est par les œuvres que l'homme est justifié, et non par la foi seulement. Cette conclusion, prise dans un sens absolu et séparée du contexte, serait en pleine contradiction avec l'enseignement de Paul, spécialement avec Romains 3.20,28 ; Galates 2.16.
    Mais il faut remarquer d'abord que Jacques, à son point de vue, nie que l'homme soit justifié par la foi seulement c'est-à-dire par une foi sans œuvres. Ensuite, il est de toute évidence que Jacques et Paul entendent, soit par la foi, soit par les œuvres, des choses tout à fait différentes.
    Les œuvres auxquelles Paul dénie le pouvoir de justifier le pécheur sont les efforts par lesquels l'homme cherche à se sauver sans l'aide de Dieu, Jacques, au contraire, parle d'œuvres qui sont la manifestation, le fruit de la foi et de l'amour. D'un autre côté, la foi, à laquelle Paul attribue la justification du pécheur devant Dieu, est un principe vivant de confiance, d'obéissance, qui a toujours pour dernière fin la sanctification de la vie tout entière.
    Jacques, au contraire, combat sous le nom de foi une connaissance stérile, la simple croyance à l'existence de Dieu. (verset 14, note ; verset 19, note ; verset 26)
    Or, il est bien évident qu'en attribuant la justification aux œuvres, Jacques la fait remonter à la même source que Paul, puisque, selon lui, ces œuvres sont la manifestation de la foi qui "agit avec elles." (verset 22)
  • 2.25 Et de même aussi Rahab, la prostituée, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu'elle reçut les messagers et les fit partir par un autre chemin ? L'auteur de l'épître aux Hébreux (Hébreux 11.31) cite l'action de Rahab comme une preuve de sa foi.
    Jacques y voit, comme dans l'exemple d'Abraham, (verset 21 et suivants) une preuve que cette foi se manifesta, se justifia par une œuvre que Rahab accomplit courageusement, au péril de sa vie.
    Ces deux appréciations, très différentes au premier abord, sont vraies l'une et l'autre, chacune à son point de vue. (Comparer verset 24, note.)
  • 2.26 Car, comme le corps sans âme est mort, de même aussi la foi sans œuvres est morte. Grec : Le corps sans esprit ou souffle. (Genèse 2.7,Matthieu 27.50)
    La comparaison porte sur l'absence du souffle et l'absence d'œuvres, l'une et l'autre signes de mort.
    On ne saurait donc attribuer à l'auteur l'idée que les œuvres soient l'âme de la foi. Il a voulu établir seulement que les œuvres prouvent que la foi est vivante, comme le souffle montre que le corps n'est pas un cadavre.
    Cela est conforme à tous les enseignements de l'Ecriture : "On n'est vivant devant Dieu qu'autant que la foi est vive, et elle n'est vive que par la charité et par les œuvres." Quesnel.
  • Jacques 3

  • 3.1 Ne soyez pas nombreux à vous ériger en docteurs, mes frères, sachant que nous en serons jugés plus sévèrement. AVERTISSEMENTS A CEUX QUI S'ERIGENT EN DOCTEURS, LA PUISSANCE REDOUTABLE DE LA LANGUE, LA VRAIE SAGESSE.
    Chapitre 3.
    1 à 12 Ne pas prétendre enseigner, mais tenir sa langue en bride.
    Grec : Ne devenez pas de nombreux docteurs,...nous recevrons un plus grand jugement, une condamnation plus grande que si nous avions gardé un modeste silence. Par cet empressement à enseigner les autres, nous assumons une responsabilité redoutable.
    - Jacques revient à l'un des défauts qu'il avait déjà signalés (Jacques 1.19,26) chez les judéo-chrétiens de son temps formés à l'école des pharisiens : une religion des lèvres, le besoin de paraître, de se mettre en avant dans les assemblées.
    Cette tendance devait produire les péchés de la langue, que Jacques décrit dans les versets qui suivent par des images où la justesse s'unit à la beauté. Le travers qu'il flétrit ne consiste pas dans des médisances ou des jugements que les membres de l'Eglise auraient formulés les uns contre les autres (Calvin), ni dans l'ambition qui les aurait portés à aspirer à la charge de docteur mais dans le besoin qu'ils éprouvaient à tout propos d'enseigner leurs frères.
    L'apôtre Paul combattait chez les Juifs de son temps cette même orgueilleuse démangeaison d'être les "conducteurs des aveugles," - "les docteurs des ignorants." Romains 2.17 et suivants La faculté accordée à chacun de prendre la parole dans les assemblées offrait à ces dispositions des occasions nombreuses de se manifester.
  • 3.2 Car nous bronchons tous de bien des manières. Si quelqu'un ne bronche pas en parole, c'est un homme parfait, capable de tenir en bride aussi son corps entier. Motif (car) à l'appui de l'exhortation : "Ne soyez pas nombreux à vous ériger en docteurs."
    En disant : nous bronchons tous beaucoup, Jacques a en vue les fautes nombreuses de nôtre conduite tout entière : nous commettons assez de péchés de toute sorte, dont nous aurons à répondre devant Dieu ; ne nous engageons pas à la légère sur ce terrain de l'enseignement à donner aux autres, où nous nous rendrons coupables de nouvelles fautes.
    Celles-ci sont si fréquentes, si facilement commises, si inévitables sans une sainte vigilance, que Jacques n'hésite pas à affirmer que, si quelqu'un était à cet égard exempt de reproche, il serait un homme parfait, capable de se dominer sous tous les rapports.
    Par les mots : tenir son corps en bride, l'apôtre, considérant le corps comme l'instrument de l'âme, entre déjà dans l'image qui va suivre. (verset 3)
  • 3.3 Or si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux, afin qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps entier. On peut admettre aussi une phrase interrompue : "Or si nous mettons le mors...et si nous dirigeons leur corps entier,...(sous-entendu) nous devrions brider aussi notre langue."
  • 3.6 La langue aussi est un feu ; c'est le monde de l'iniquité. La langue se manifeste parmi nos membres, elle qui souille le corps entier et enflamme le cours de la vie, et est enflammée par la géhenne. Deux images frappantes qui peignent avec autant de justesse que de force l'action puissante de la langue, pour le bien ou pour le mal : un grand vaisseau qu'un petit gouvernail dirige au sein des tempêtes ; un petit feu qui embrase une grande forêt (grec un combien petit feu allume une combien grande forêt) : telle est la langue.
    Elle peut se vanter de grandes choses. Quel motif de vigilance, pour qu'elle ne devienne pas le monde de l'iniquité ! Cette énergique expression dit bien tout le mal que peut faire la langue.
    "Quand il ajoute que c'est un monde d'iniquité, c'est autant que s'il l'appelait une mer ou abîme." Calvin.
    Les éditeurs adoptent diverses ponctuations, et les commentateurs construisent de diverses manières les premiers mots de ce verset. On peut traduire aussi : "Comme le monde de l'iniquité, la langue se montre parmi nos membres..."
    Elle souille le corps entier, parce qu'elle éveille les passions les plus diverses.
    Les mots rendus par :
    le cours de la vie, signifient littéralement, la roue de la naissance (Jacques 1.23,24, note) c'est-à-dire : toute la sphère, tout l'ensemble de notre vie.
    La langue se manifeste (grec se place, prend position, dans Jacques 4.4, le même verbe signifie : se constituer) comme un feu au centre de cette sphère d'où l'embrasement se répand sur toute la circonférence ; et elle-même est embrasée par le feu de la géhenne, (Matthieu 5.22, note) c'est-à-dire par la malignité et par les passions du démon.
    Il n'y a donc point de péché dont la langue ne puisse être la cause et l'instrument.
  • 3.8 mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c'est un mal déréglé ; elle est pleine d'un venin mortel. La caractéristique effrayante de verset 6 est justifiée ; car nul homme ne peut dompter, par sa propre force, sa langue, ou celle des autres. Il n'y a de suffisant pour cela que la puissance de Dieu, régénérant par sa grâce le cœur de l'homme, d'où procède le mal.
    - C, majuscules portent : un mal qu'on ne peut réprimer, Sin., B. A : un mal désordonné, déréglé, (Jacques 1.8) ce qui se trouverait expliqué à verset 9.
    Allusion au serpent, dont la langue passait chez les anciens pour porter le venin dans la plaie.
  • 3.9 Par elle nous bénissons le Seigneur et Père ; et par elle nous maudissons les hommes, qui ont été faits à la ressemblance de Dieu. Ces paroles supposent une croyance en Dieu sans vie, une piété des lèvres qui est en pleine contradiction avec la conduite.
    Bénir le Seigneur (Sin., B. A, C ; les autres majuscules : Dieu), c'est prononcer sa louange : (Psaumes 103.1 ; 145.21)
    Maudire les hommes ne signifie pas seulement prononcer sur eux une malédiction, mais implique tout le mal que nous pouvons leur faire, de tant de manières, par les péchés de la langue.
    Ce mal est d'autant plus horrible qu'il porte ses ravages sur un être immortel créé à la ressemblance de Dieu, (Genèse 1.26) enfant de Dieu, ou destiné à le devenir par sa Grâce.
    Si altérée par le péché que soit l'image de Dieu, "il nous reste, de cette origine, une noblesse indélébile, que nous devons respecter en nous et dans les autres." Bengel.
  • 3.12 Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? Une source salée ne peut pas non plus produire de l'eau douce. Puisqu'il est contradictoire en soi que d'une même bouche sorte la bénédiction et la malédiction, que de la même source jaillisse (grec) le doux et l'amer, qu'un figuier produise des olives et une vigne des figues, et qu'une source salée (ou un sol salé, grec du salé, adjectif neutre) produise de l'eau douce (Sin., B. A, D ; texte reçu, majuscules : aucune source ne peut produire du salé et du doux), il est évident que bénir Dieu (verset 9) n'est point un acte de reconnaissance et de piété sincères, procédant d'un cœur régénéré, mais l'acte d'une foi morte et hypocrite. (Comparer 1Jean 4.20,21 ; Matthieu 7.16 et suivants)
  • 3.13 Qui est sage et intelligent parmi vous ? Qu'il montre ses œuvres par une bonne conduite dans la douceur de la sagesse. 13 à 18 Les deux sagesses.
    Tous ceux-là prétendaient l'être qui s'érigeaient en docteurs. (verset 1)
    Mais Jacques leur a montré, par tous les péchés de la langue qu'il leur a reprochés, combien ils manquaient de sagesse.
    Par ce mot il entend (comme Jacques 1.5) la connaissance de la vérité chrétienne, non en théorie seulement, mais pénétrant et dominant la vie pratique tout entière.
    Citer les principaux traits de cette sagesse sera un second moyen de prouver à ses lecteurs combien ils y étaient étrangers. C'est là ce qu'il va faire. (versets 13-18)
    Ramenant tout à la vie pratique, Jacques montre que c'est dans une bonne conduite que doit se manifester la vraie sagesse ; elle produit des œuvres, faites avec la douceur qu'elle inspire et qui contraste avec le zèle amer dont il va parler. (versets 14-16)
  • 3.14 Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Se glorifier contre la vérité, c'est la professer des lèvres en la reniant dans la conduite, et ajouter à ce mensonge d'orgueilleuses vanités.
  • 3.15 Ce n'est point là la sagesse qui descend d'en haut, mais une sagesse terrestre, animale et diabolique ? La vraie sagesse vient d'en haut, (comparez verset 17) elle est un don par lequel Dieu répond à la prière ; (Jacques 1.5) la fausse sagesse, dont se vante l'homme naturel, est de ce monde, où règnent les ténèbres et le péché ; elle est terrestre.
    Jacques l'appelle encore animale (littér. psychique), provenant des forces naturelles de l'âme, dénuée de l'esprit de Dieu, (1Corinthiens 2.14) croissant sur le sol naturel du moi humain, dans son éloignement de Dieu. (Comparer 1Thessaloniciens 5.23, note.)
    Enfin, aux yeux de l'apôtre, elle est diabolique c'est-à-dire inspirée à l'homme par les influences du prince des ténèbres. (Comparer verset 6)
  • 3.16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toute mauvaise action. Le grec porte seulement : un zèle il faut ajouter amer, d'après verset 14.
  • 3.17 Au contraire, la sagesse d'en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, douce, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans duplicité, sans hypocrisie. La sagesse que l'Esprit de Dieu inspire à l'homme, et que l'apôtre oppose ici à celle de verset 15, est premièrement pure de toute souillure sensuelle, et surtout de toute arrière-pensée et de tout motif égoïste. (2Corinthiens 7.11 ; 1Jean 3.3)
    Ensuite, elle est pacifique, parce qu'elle est dominée par l'amour, qui tend sans cesse à la paix ; elle est modérée, sachant céder aux autres, se désister de son droit ; (Philippiens 2.4 ; 3.2) elle est douce, (1Timothée 3.3) facile à persuader, se laissant toujours convaincre d'un tort ou d'une erreur, lorsque la vérité se montre à elle ; elle est pleine de miséricorde (Jacques 2.13) et de bons fruits, c'est-à-dire de bonnes œuvres ; (Matthieu 3.8,Galates 5.22) elle est sans duplicité (littéralement point critique), mot traduit de diverses manières, et pouvant signifier : exempte d'esprit de jugement ou encore n'ayant point de doute, (Jacques 1.6) ou encore étant impartiale, sans distinction de personnes ; (Jacques 2.4) enfin, elle n'est point dissimulée, ou proprement sans hypocrisie ; en d'autres termes, sincère en elle-même et dans toutes ses manifestations
    Tous ces traits réunis forment une image parfaite de la vraie sagesse.
  • 3.18 Or le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui procurent la paix. Le fruit de La justice est l'action que la sagesse d'en haut exerce dans la vie pratique. Jacques vient de la décrire. (verset 17) Elle est l'opposé du fruit que produit le zèle amer et l'esprit de dispute. (verset 16)
    La dernière phrase du verset peut se traduire de deux manières : pour ceux ou par ceux qui font la paix. (Matthieu 5.9)
    Dans le premier cas, Jacques voudrait dire que ceux qui procurent la paix recueillent la moisson du fruit de la justice semé à leur profit par eux-mêmes ou par d'autres, ce qui est une vérité confirmée par l'expérience, et en même temps une encourageante promesse.
    Dans le second cas, la pensée de Jacques serait que le fruit de la justice se sème par ceux-là seuls qui procurent la paix. En d'autres termes, il affirmerait que la sagesse chrétienne ne peut ni se répandre ni produire ses fruits au sein des contentions et du trouble. (verset 16) Sérieux avertissement pour les chrétiens de tous les temps.
    Le premier sens est le plus naturel ; puisque Jacques avait déjà dit que le fruit de la justice se sème dans le paix, il n'avait pas besoin d'ajouter : par ceux qui procurent la paix ; tandis qu'il n'était pas superflu d'affirmer qu'ils récolteraient aussi le fruit de ces semailles.
  • Jacques 4

  • 4.1 D'où viennent les guerres et d'où les combats parmi vous ? N'est-ce pas de ceci, de vos voluptés qui luttent dans vos membres ? RELATIONS AVEC LE PROCHAIN, AVEC LE MONDE, AVEC DIEU. Ch. 4 :1 à 5 :6
    Chapitre 4.
    1 à 12 Convoitises funestes. Amour du monde et amour de Dieu.
    La "sagesse terrestre, charnelle et diabolique" qu'a décrite l'apôtre (Jacques 3.15) a pour fruits naturels ces guerres et ces combats, mots choisis à dessein pour exprimer fortement l'idée des divisions et des querelles.
    Le premier indique l'état permanent, le second les éclats par lesquels il se manifeste. Il ne s'agit pas de discussions entre docteurs, mais de disputes sur le tien et le mien. Jacques en appelle à la conscience de ses lecteurs. Elle leur montrera la cause de ces luttes dans leurs passions charnelles, (versets 1-3) dans leur cœur partagé entre l'amour de Dieu et l'amour du monde. (verset 4 et suivants)
    Jacques considère ces voluptés (grec plaisirs) établies dans nos membres, dans la chair en général, (Romains 6.13 ; 7.23) comme sur un terrain, où elles luttent (grec batailler) contre les meilleures dispositions de l'âme (1Pierre 2.11) et portent en elle le trouble. Toute convoitise à laquelle on laisse un libre cours détruit tôt ou tard l'union entre les chrétiens.
  • 4.2 Vous convoitez, et vous ne possédez pas : vous êtes meurtriers et jaloux ; et vous ne pouvez pas obtenir : vous combattez et vous menez guerre. Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Puis, vos espérances déçues vous remplissent d'envie les uns contre les autres.
    L'auteur ne parle pas du meurtre proprement dit, mais de cette haine mortelle qui est un meurtre aux yeux de Dieu. (Matthieu 5.21,22 ; 1Jean 3.15) L'enchaînement des idées, dans ce verset, n'apparaît pas clairement et a été expliqué de diverses manières.
    Le plus simple est d'admettre que l'auteur a voulu marquer trois degrés dans le développement par lequel les voluptés produisent les guerres et les combats. (verset 1) Vous convoiter et (grec) vous n'avez pas : alors (grec) vous tuer et jalousez ; et cependant vous ne pouvez pas obtenir : alors vous combattez et vous mener guerre.
    Par la dernière proposition de verset 2, Jacques amène un nouvel ordre d'idées : "Vous ne posséder pas, parce que vous oubliez ou négligez le seul moyen d'acquérir les vrais biens, la prière." (Matthieu 7.7,8)
  • 4.3 Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez dans une mauvaise intention, afin de dépenser pour vos voluptés. Ici l'auteur s'adresse à d'autres, qui à la vérité demandent, prient, mais qui obtiennent tout aussi peu que les précédents. Ou bien, il se ravise : il s'est trop avancé en déclarant à ses lecteurs qu'ils ne demandent pas.
    Sans doute, ils demandent, mais ils demandent dans une mauvaise intention (grec mal). Dans leurs convoitises égoïstes, ils ne songent qu'à eux-mêmes, qu'à leurs voluptés (grec plaisirs).
    Ils demandent à Dieu les biens de ce monde, afin d'avoir de quoi dépenser pour (grec dans) leurs plaisirs, quand ils s'y livrent, et obéissent à la soif de jouir. Comment Dieu exaucerait-il de telles prières ?
  • 4.4 Adultères, ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui voudra être ami du monde, se constitue ennemi de Dieu. Le mot adultères doit se prendre au sens spirituel, d'après l'image connue dans laquelle Dieu figure comme l'époux de son peuple (Esaïe 54.5 ; Jérémie 3.6 et suivants ; Psaumes 73.27 ; Ezéchiel 23.27 ; Osée 2.4) ou Jésus-Christ comme l'époux de son Eglise. (Matthieu 9.15,Ephésiens 5.22 et suivants)
    L'adultère (Matthieu 12.39) de celle-ci consiste dans l'infidélité dont elle se rend coupable par son amour du monde, incompatible avec l'amour de Dieu. (Matthieu 6.24 ; comparez Romains 8.7)
    Tandis que le texte reçu (Majusc., Peschito) porte : Hommes et femmes adultères, on lit seulement le féminin : "Femmes adultères," dans Sin., B. A.
    C'est l'épouse, en effet, c'est-à-dire le peuple de Dieu, l'Eglise, ou, si l'on préfère individualiser, puisque le mot est au pluriel, ce sont les âmes qui deviennent infidèles, adultères, par l'amour du monde.
  • 4.6 Mais il accorde une grâce d'autant plus grande. C'est pourquoi l'Ecriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. La parole de verset 5 introduite par la formule : Pensez-vous que l'écriture dise en vain, est présentée comme une citation de la Bible. Il est vrai qu'elle ne se trouve pas textuellement dans l'Ancien Testament. Mais nous ne saurions éluder la difficulté en traduisant, avec la plupart de nos versions : "Pensez-vous que l'Ecriture parle en vain ?" Cette traduction permet de considérer la pensée suivante comme une réflexion de l'auteur.
    Mais les mots : l'Ecriture dit sont la formule de citation ordinaire : elle se retrouve à verset 6. Il n'est pas admissible que sa signification change d'un verset à l'autre. Il est plus probable que Jacques a cru que ces mots se trouvaient dans l'écriture. Paul commet une semblable erreur de mémoire dans 1Corinthiens 2.9 ; Ephésiens 5.14. (Voir les notes.)
    L'idée exprimée par cette citation se retrouve en plus d'un passage : Exode 20.5 ; Zacharie 8.2. C'est celle d'un amour de Dieu pour son peuple, qui va jusqu'à la jalousie, idée qui a son point de départ dans la comparaison de l'amour conjugal appliquée aux relations de Dieu avec les siens. (verset 4)
    Ce qu'il y a de particulier, dans notre passage, c'est qu'il indique, comme objet de cet amour jaloux, l'esprit qu'il a fait habiter en nous, non le Saint-Esprit communiqué au chrétien, (Romains 8.9) mais plutôt l'esprit dont tout homme est doué. (Jacques 2.26,Genèse 2. 7.) Cette version nous paraît la plus exacte et la mieux appropriée au contexte.
    On pourrait traduire aussi : L'Esprit qu'il (Dieu) a fait habiter en nous chérit avec jalousie notre cœur, et par conséquent ce cœur ne doit pas être partagé (verset 8) entre lui et le monde.
    Le sens est au fond le même ; mais le Saint-Esprit, comme représentant de Dieu en nous, n'est pas nommé ailleurs dans notre épître ; de plus, il n'est pas naturel de supposer des sujets différents aux verbes : a fait habiter et chérit et de laisser celui-ci sans régime.
    Cette construction devient plus acceptable si, au lieu de la leçon de Sin., B. A : qu'il a fait habiter, on adopte celle de quelques majuscules, des minusc., du texte reçu : qui a pris sa demeure, élu domicile. Les deux leçons ne diffèrent en grec que par une voyelle, souvent confondue dans les manuscrits.
    - Il faut rejeter, en tout cas, la traduction : "L'Esprit que Dieu a fait habiter en nous est-il porté à la jalousie ?" Il n'est plus question ici du sentiment humain de l'envie. (verset 2)
    - Les premiers mots de verset 6 sont une réflexion que l'auteur ajoute à sa citation : Mais Dieu accorde une grâce plus grande qu'il ne pourrait le faire s'il n'aimait pas de cet amour jaloux. Une antithèse semblable se trouve dans la parole : "Je punis l'iniquité jusqu'à la troisième et à la quatrième génération, je fais grâce jusqu'à la millième génération." (Exode 20.5,6)
    D'autres interprètent, d'une manière moins naturelle : "Plus excellente que les biens de ce monde, auxquels ils nous demande de renoncer."
    - C'est pourquoi, parce que Dieu réclame de ceux qui lui appartiennent une entière dépendance, une consécration absolue, l'Ecriture (ce mot est sousentendu dans l'original) dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce avec humbles. (Proverbes 3.34) Cette citation est conforme au texte des Septante. L'auteur remplace : le Seigneur par Dieu. Même variante dans 1Pierre 5.5.
  • 4.7 Soumettez-vous donc à Dieu ; mais résistez au diable, et il s'enfuira de vous. Nous donnons prise au diable, qui nous induit à aimer le monde, (verset 4) par notre orgueil, notre désir d'une indépendance illusoire ; au contraire, nous triomphons de lui par une humble soumission du cœur à Dieu et à sa sainte volonté. (1Pierre 5.6,8,9)
  • 4.8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; et purifiez vos cœurs, vous dont l'âme est partagée. Les mains, instruments des actions, sont le symbole de toute la conduite.
    Pour qu'elles soient nettoyées, il faut d'abord que le cœur, source de toute la vie, soit purifié, (Psaumes 24.4 ; 1Pierre 1.22) rendu chaste, dégagé de cet adultère spirituel (verset 4) qui résulte d'une âme partagée entre Dieu et le monde, condition de ceux qui sont doubles d'âme.
    Notre auteur a déjà employé (Jacques 1.8) cette expression dans une application un peu différente.
  • 4.9 Sentez votre misère, et menez deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en tristesse. Ces exhortations, qui renferment tout le secret de la conversion (Luc 18.13) et de la vie chrétienne s'inspirent des discours de Jésus. (Comparer Matthieu 5.3,4 ; Luc 6.21 et suivants)
  • 4.10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. Job 5.11 ; Ecclésiastique 2 :17 Matthieu 23.12 ; Luc 14.11 ; 1Pierre 5.6
    "Comme un arbre, afin de s'élever bien haut, doit d'abord enfoncer ses racines profondément dans la terre, de même quiconque n'a pas son cœur affermi par les profondes racines de l'humilité ne s'élève que pour une ruine certaine." Augustin.
  • 4.11 Ne médisez point les uns des autres, frères. Celui qui médit de son frère, ou qui juge son frère, médit de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es point observateur de la loi, mais juge. Exhortation à ne pas médire ni juger. (versets 11,12) Autre face du déficit signalé dans versets 4-10 : le manque d'amour pour Dieu conduit à manquer de charité envers les frères.
    La loi prend le prochain sous sa sainte protection en nous ordonnant de l'aimer comme nous-mêmes.
    Celui qui attaque son frère par des médisances, s'élève donc au-dessus de la loi. Il ne garde pas la position humble d'un observateur de la loi, il prend celle d'un juge ; il n'obéit qu'à son propre jugement.
  • 4.12 Un seul est le Législateur et Juge, Celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Mais qui es-tu, toi qui juges le prochain ? Dieu, le seul Législateur et Juge est jaloux de son autorité, comme il l'est de sa gloire : quiconque s'érige en juge de son prochain usurpe les droits de Dieu. "Qui es-tu, toi qui ne crains pas de commettre ce crime de lèse-majesté divine ?" (Romains 14.4)
    - Dans ce verset trois variantes sont à noter : les mots et juge (Sin., B. A), et la particule adversative Mais (majuscules) manquent dans le texte reçu, qui, en outre, remplace le prochain (Sin., B. A), par l'autre.
  • 4.13 A vous maintenant, qui dites : Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, et nous y passerons une année, et nous trafiquerons et nous gagnerons ; 13 à 17 Les projets sans Dieu.
    Au lieu de : "Aujourd'hui ou demain" (Sin., B) plusieurs critiques admettent, comme plus difficile, la leçon : "aujourd'hui et demain." (A, majuscules)
    On s'est demandé si ceux auxquels Jacques s'adresse dans versets 13-16 étaient des Juifs encore inconvertis. On ne saurait le conclure du fait qu'il ne les appelle pas "frères." L'exemple d'Aquilas et de Priscille montre que les chrétiens, dès les premiers temps, étaient amenés, par leurs affaires ou par d'autres circonstances, à de fréquents déplacements.
    - La phrase est interrompue à la fin de ce verset, pour être reprise à verset 15. L'auteur intercale une réflexion propre à faire ressortir l'insanité des paroles qu'il blâme, avant d'indiquer la manière dont il convient à un chrétien de s'exprimer. (Comparer Proverbes 27.1)
  • 4.14 vous qui ne savez pas ce que sera demain ! Qu'est-ce que votre vie ? Car vous êtes une vapeur visible pour un peu de temps, et puis disparaissant. Vous êtes une vapeur, leçon de la plupart des majuscules
    Le texte reçu porte : elle est une vapeur. L'image est employée Psaumes 102.4 ; Sap. 2 :4.
  • 4.16 Mais maintenant, vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses : toute vanterie de cette sorte est mauvaise. Ces dernières paroles montrent clairement ce que l'auteur condamne. Il y a dans les plans d'avenir auxquels les hommes se livrent avec tant de confiance, non seulement méconnaissance de l'instabilité de leur existence, mais encore oubli de Dieu, de sa bénédiction nécessaire à tout succès, comme à la conservation même de notre vie.
    Ces pensées orgueilleuses, cette attitude présomptueuse (le même mot est traduit par "orgueil" de la vie 1Jean 2.16, note) sont une véritable impiété. De nombreux passages des Ecritures nous mettent en garde contre cette fausse confiance. (Luc 12.16 et suivants ; Job 14.1 et suivants ; Psaumes 102.11,12 ; Psaumes 144.4)
  • 4.17 Pour celui donc qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, il y a péché. On dirait que l'auteur veut prévenir par ces derniers mots une autre objection de l'orgueil : "Nous savons bien toutes ces choses !" Et en effet, ce sont là des vérités que l'expérience de la vie suffit à enseigner à tout homme.
    Oui, répond Jacques, le savoir n'est pas difficile, mais ce savoir même vous rend d'autant plus coupables, constitue pour vous un péché de plus, si vous ne mettez pas ces vérités en pratique. (Comparer Luc 12.47,48)
  • Jacques 5

  • 5.1 A vous maintenant, riches ! pleurez en poussant des cris à cause des malheurs qui vont venir sur vous. Chapitre 5.
    1 à 6 Aux mauvais riches.
    Interpellation énergique semblable à celle de Jacques 4.13. L'auteur s'attaque maintenant aux riches, pour lesquels il a déjà eu des paroles d'avertissement et de désapprobation ; (Jacques 1.10 ; 2.2-7) ici il leur dénonce les jugements de Dieu sur les criantes injustices dont ils se rendent coupables et sur leur vie de jouissances. Les termes qu'il emploie montrent clairement qu'il a en vue des hommes qui n'appartenaient pas à l'Eglise de Jésus-Christ. (Voir l'Introduction et comparez Jacques 2.6,7, note.)
    En vain objecte-t-on qu'il ne saurait utilement s'adresser à des gens qui ne liraient pas son épître. Il est tout à fait dans le style des prophètes (Esaïe 33.1 ; comparez Matthieu 23.13) d'apostropher les absents.
    D'ailleurs, en annonçant, dans ce langage plein d'énergie, les châtiments de Dieu qui allaient tomber sur les riches mondains, oppresseurs des pauvres, il voulait non seulement offrir à ces derniers le consolant espoir d'une prochaine délivrance, (verset 7 et suivants) mais présenter aux membres de l'Eglise qui n'étaient pas dépourvus de biens et pouvaient être tentés par là même d'imiter les riches de ce siècle, un sévère avertissement, propre à les préserver de l'orgueil, de l'injustice et de l'amour du monde.
    Ces avertissements sont, du reste, aussi nécessaires à faire entendre aujourd'hui qu'au temps où ils furent écrits.
    Pour le cœur de l'homme, il y a dans l'or et l'argent des pièges du démon, dont une sincère pureté ne parvient pas toujours à préserver ceux-là mêmes qui savent le mieux qu'ils ne doivent pas y attacher leur cœur.
    Grec : Sur vos malheurs qui viennent...au jour prochain du jugement éternel, et plus tôt encore, à la ruine de Jérusalem et du peuple juif. La parousie (verset 7) était rattachée à la ruine de Jérusalem dans l'attente des premiers chrétiens.
  • 5.3 Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé un trésor dans les derniers jours ! Dans son langage prophétique, l'homme de Dieu considère comme déjà accomplis les jugements qu'il dénonce.
    Déjà les richesses sont pourries, en voie d'être anéanties, déjà les vêtements, partie notable de l'avoir des anciens, sont (grec) devenus rongés des vers (Matthieu 6.19) déjà l'or et l'argent sont rouillés, image de leur perte, car la rouille ne s'attaque pas à ces métaux ; et bientôt cette rouille témoignera contre les riches soit en accusant leur avarice et leur dureté de cœur, soit en présageant par son œuvre de des traction leur propre ruine : elle dévorera ceux qui avaient leur cœur à l'argent.
    Elle dévorera vos chairs : vos corps seront consumés par le feu du jugement. (Psaumes 21.10) Effrayante image, qui renferme une profonde vérité (Comparer 1Jean 2.17, note.)
    Ces hommes sont si insensés qu'ils ont amassé un trésor, même dans les derniers jours où les châtiments divins vont fondre sur eux.
    Grec : Vous avez thésaurisé, au sens propre ; il ne faut pas sous-entendre : "de la colère," comme Calvin le fait, d'après Romains 2.5. Le verbe thésauriser est souvent employé sans régime (Luc 12.21 ; 2Corinthiens 12.14)
    Il n'y a pas dans le texte grec : pour les derniers jours, mais dans les derniers jours, ces jours qui précèdent la venue du Seigneur sont déjà commencés. (Comparer Hébreux 1.1, note.)
  • 5.4 Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées. La cupidité a toujours pour compagnes la dureté et l'injustice. (Comparer Deutéronome 24.14,15 ; Lévitique 19.13 ; Jérémie 22.13 ; Malachie 3.5 ; Luc 10.7)
    Ces iniquités crient vers le ciel, demandent justice, (Genèse 4.10 ; Exode 2.23) et le Seigneur des armées les entend.
    Grec : le Seigneur Sabaoth, (Esaïe 5.9) l'auteur transcrit le mot hébreu, qui, dans sa pensée, s'applique aux armées célestes et doit marquer la puissance infinie de celui auquel parvient le cri des opprimés. (Psaumes 18.7)
    Ceux-ci sont dépeints comme des moissonneurs, non que l'épître fût adressée à des agriculteurs seulement, mais parce que le dur travail que ces mercenaires accomplissaient à la sueur de leur visage faisait mieux ressortir l'injustice de ceux qui les frustraient de leur salaire.
    Calvin donne un autre motif de ce choix, fort plausible aussi : "Quelle plus grande vilenie saurait-on trouver, que de faire mourir de faim et de pauvreté ceux qui nous fournissent de pain par leur labeur ?"
  • 5.5 Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, et vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. Sur la terre, comme si c'était là le tout de l'homme. Comparer Luc 16.19.
    Vous avez rassasié vos cœurs, et par là même vous les avez appesantis et rendus incapables de vigilance. (Comparer Luc 21.34)
    Le jour du jugement est appelé un jour de tuerie comme Jérémie 12.3.
    D'autres interprètes, suivant le texte reçu, ont traduit : "Comme en un jour de sacrifice." (Calvin, Bèze et nos anciennes versions.) Ils pensent aux festins qui avaient lieu après les sacrifices. Mais le mot grec ne signifie pas simplement sacrifice, mais bien tuerie, l'action d'égorger des animaux.
    On a pensé que par l'emploi de ce terme l'auteur voulait dire que les riches étaient semblables à des bestiaux qui mangent avidement le jour même où lis vont être immolés. Il n'est cependant pas probable que cette comparaison brutale tût dans l'intention de l'auteur, car le terme de jour du carnage est emprunté au langage des prophètes.
    Le comme doit être omis selon Sin., B. A.
  • 5.6 Vous avez condamné, vous avez tué le juste ; il ne vous résiste pas. On a compris l'expression tuer le juste de l'action lente de l'oppression qui plonge le pauvre dans la misère, la maladie et la mort.
    Mais le terme : vous avez condamné indique une procédure juridique. Les deux verbes sont à prendre au sens propre. Il s'agit d'un autre crime que celui décrit dans les versets précédents.
    L'auteur a en vue des actes de persécution exercés contre les serviteurs de Dieu (Sapience 2 :12-20 1Jean 3.12) et contre les disciples de Christ en particulier. (Matthieu 5.10)
  • 5.7 Prenez donc patience, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, en prenant patience à son sujet, jusqu'à ce qu'il ait reçu la pluie de l'automne et celle du printemps. EXHORTATIONS ET PRECEPTES. Ch. 5 :7-20
    7 à 11 Attente patiente de l'avènement du Seigneur.
  • 5.8 Vous aussi, prenez patience, et affermissez vos cœurs ; car l'avènement du Seigneur est proche. Après avoir dénoncé les jugements de Dieu aux oppresseurs, Jacques adresse des paroles de consolation aux opprimés. Il les exhorte à une attente patiente, car l'avènement Seigneur est proche. Son retour sera pour eux la pleine délivrance, comme il sera pour les injustes une ruine certaine.
    Ce n'est certes pas de cette ruine que les chrétiens doivent se réjouir, mais bien de la cessation du désordre et de l'iniquité, du triomphe du règne de Dieu et de la rédemption finale de ses enfants. Ce moment solennel, où le Seigneur viendra dans son règne, est la vraie consolation que les apôtres offrent sans cesse dans leurs écrits aux chrétiens éprouvés. (Romains 13.11 ; 1Pierre 1.4,5 ; 4.7 ; 2Pierre 3.11 Et suivants)
    Ils pouvaient sans craindre de se tromper, leur répéter : L'avènement du Seigneur est proche. (1Thessaloniciens 4.15, 2e note.) Jacques leur donne comme modèle l'attente pleine de confiance du laboureur, qui, après avoir mis sa semence en terre, prend patience jusqu'à ce qu'elle ait reçu la pluie de l'automne et celle du printemps.
    C'est ainsi qu'il faut traduire les mots grecs : la (pluie) précoce ou matinale et la tardive. Il y a en Orient, en effet, deux saisons des pluies : l'une dans les mois d'octobre à décembre, aussitôt après les semailles, l'autre en mars et avril, précédant et préparant la moisson. (Deutéronome 11.14 ; 28.12 ; Jérémie 3.3 ; 5.24)
    La plupart de nos versions (sauf celle de Stapfer) intervertissent l'ordre dans lequel notre texte indique ces deux saisons de pluies en mettant la pluie du "printemps" avant celle de "l'automne" ou de "l'arrière saison." Tant que l'une ou l'autre de ces pluies, les seules de l'année, n'ont pas arrosé la terre, le laboureur ne peut en récolter le fruit.
    Combien plus le chrétien peut-il, avec une pleine certitude de foi, prendre patience jusqu'au jour de la moisson, d'une moisson bien plus assurée pour lui que ne l'est celle de la nature pour le cultivateur.
    - La plupart des éditeurs, se fondant sur Sin., B. omettent le mot pluie qui se lit dans A, majuscules Quelques interprètes rapportent les adjectifs au mot fruit (qui est répété à cette place dans le Sin.), et traduisent : "le (fruit) précoce et le tardif." Il est plus probable qu'il faut sous-entendre le mot pluie.
  • 5.9 Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés : voici, le Juge se tient à la porte. Grec : Ne soupirez pas les uns contre les autres.
    L'amertume des opprimés se changeait aisément en irritation dans leurs rapports mutuels. Ainsi ils attirent sur eux-mêmes le jugement de Dieu. Qu'ils s'arment plutôt de patience et de charité ; car voici, le Juge se tient à la porte, (Marc 13.29) près de paraître, c'est lui qui rendra à chacun selon ses œuvres.
  • 5.10 Frères, prenez pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Qui ont parlé au nom du Seigneur avec fidélité, au milieu d'un peuple rebelle, au prix de leur repos, souvent au péril de leur vie. (Comparer Matthieu 5.11,12)
  • 5.11 Voici, nous déclarons bienheureux ceux qui ont enduré avec patience ; vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux. Ceux qui ont enduré avec patience, (grec persévéré, patienté jusqu'à la fin), nous les déclarons bienheureux, et cela sur l'autorité du Seigneur lui-même. (Matthieu 24.13 ; Luc 8.15)
    - Le texte reçu a ce verbe au présent : "ceux qui persévèrent."
    La leçon de Sin., B. A, que nous avons admise est plus en harmonie avec la pensée de l'apôtre, qui parle des hommes de Dieu de l'Ancien Testament.
    Job 1.21 ; Ezéchiel 14.14,20.
    Grec : la fin du Seigneur. Il s'agit de l'heureuse issue que l'Eternel fit trouver à Job dans ses épreuves. (Job 42)
    Quelques interprètes ont admis que Jacques parlait de la fin du Seigneur Jésus lui même, de ses souffrances et de sa mort suivies de sa gloire. Il aurait voulu rappeler ce grand exemple de patience dans l'épreuve, après ceux des saints hommes de Dieu qu'il a cités. (Voir 1Pierre 2.21 et suivants)
    Ce sens ne s'accorde ni avec le caractère général de l'épître, qui ne fait aucune allusion aux faits de la vie de Jésus, ni avec la dernière pensée du verset : car le Seigneur est plein de compassion. Si l'auteur avait voulu citer la patience de Jésus à souffrir, il n'aurait pu lui donner comme motif la compassion de celui-ci ; ce motif se comprend mieux de Dieu délivrant Job.
  • 5.12 Mais avant toutes choses, mes frères, ne jurez point, ni par le ciel, ni par la terre, ni par quelque autre serment ; mais que votre oui soit oui, et votre non, non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. 12 à 20 Ne point jurer. La prière et son efficacité. Ramener le pécheur.
    Comparer Matthieu 5.33-37, notes. On ne voit pas facilement dans quelle relation ces paroles sont avec ce qui précède. Les opprimés auxquels Jacques venait de parler étaient peut-être tentés d'accuser leurs oppresseurs devant les tribunaux, ce qui les mettait dans la nécessité de prêter serment. (Comparer 1Corinthiens 6.1-8)
    Mais il est plus probable que l'auteur place à la fin de sa lettre une série de préceptes sans lien logique entre eux. Il ne s'agit pas seulement des formules de serment employées dans le langage courant et les relations privées.
    Dans le précepte : que votre oui soit oui,...l'auteur ne recommande pas le devoir de la véracité.
    Il veut dire : répondez par un simple oui. Si ce précepte a tant d'importance à ses yeux (avant toutes choses), c'est qu'il se souvient du motif invoqué par Jésus : "Ce qu'on y ajoute vient du malin." (Matthieu 5.37)
  • 5.13 Quelqu'un parmi vous souffre-t-il ? qu'il prie. Quelqu'un est-il dans la joie ? qu'il chante des cantiques. Toute souffrance et toute joie dans la vie du chrétien doivent se transformer en prière et en cantique.
    Toutes les émotions profondes de son cœur sont pour lui un danger, peuvent devenir dans les mains de l'ennemi un moyen de le faire tomber : la prière et les chants de louange sont ses armes contre lui. (Comparer Ephésiens 5.19)
  • 5.15 Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. La guérison des maladies était un des dons conférés par l'Esprit de Dieu à l'Eglise, (Marc 16.18 ; 1Corinthiens 12.9) comme signe de la délivrance future de tous nos maux, qui sera accordée à l'homme dans le royaume de Dieu.
    Un moyen extérieur de guérir, auquel on avait souvent recours en Orient, était l'huile dont on oignait les parties du corps qui étaient malades. (Marc 6.13 ; Luc 10.34)
    Peut-être aussi les premiers chrétiens voyaient-ils dans l'huile ainsi employée un symbole de l'Esprit-Saint, dont la puissance devait opérer la guérison. A ce moyen devait se joindre la prière, offerte à Dieu pour la guérison du malade.
    Il était naturel enfin que pour accomplir ce devoir solennel, on appelât les anciens de l'Eglise, ses pasteurs, qui, par leur caractère, possédaient toute la confiance du malade Ceux-ci après l'avoir oint d'huile au nom du Seigneur, priaient pour sa guérison.
    Grec : Qu'ils prient sur lui, à son sujet, peut-être en lui imposant les mains. Sans doute, dans l'ignorance où ils étaient de la volonté de Dieu, ils ne pouvaient demander une telle faveur qu'avec une humble soumission à cette volonté.
    Toutefois Jacques tient surtout à exprimer la ferme confiance que la prière de la foi sauvera (c'est-à-dire : guérira, Matthieu 9.22, note) le malade et que le Seigneur le relèvera de son lit de maladie. Aussi, dans la suite, (versets 16-18) il insiste sur le pouvoir immense de la prière du juste.
    C'est à tort qu'on a expliqué sauver, du salut éternel, et relever, de la résurrection au dernier jour. La prière d'intercession ne peut sauver une âme, si elle ne se repent.
    Jacques a ici en vue des péchés qui seraient la cause immédiate ou éloignée de la maladie. De là le ton dubitatif de sa parole : s'il a commis des péchés. Or, il faut que ces péchés soient pardonnés pour que Dieu guérisse le malade que la cause soit ôtée avec l'effet, que la grâce supprime le châtiment.
    - Le prétendu sacrement de l'extrême-onction, que les catholiques fondent sur ce passage, n'a pas le moindre rapport avec les paroles de l'apôtre : celles-ci n'ont en vue que la guérison, celui-là est censé préparer à la mort, par le magique opus operatum d'une cérémonie sacramentelle.
  • 5.16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Elle peut beaucoup, la prière d'un juste, faite avec ferveur. Le contexte exige qu'on prenne ce dernier mot au sens propre. Le mal physique a pour sa cause première le péché. Ainsi le considérait Jésus. (Matthieu 9.2, 2e note.)
    C'est pourquoi confesser nos fautes (Grec : "faux pas, chutes"), non pas à un prêtre faisant métier de confesseur, et s'arrogeant le droit exclusif d'absoudre, mais les uns aux autres prier les uns pour les autres dans une sainte et fraternelle communion, sera un moyen d'attaquer le mal à sa source, d'en obtenir la guérison. Aussi le verser verset 16 n'est-il, dans la pensée de l'auteur, que la conséquence de versets 14,15, comme l'indique la particule conclusive donc (Sin., B. A), que le texte reçu omet à tort.
    Les mots : faite avec ferveur, sont la traduction d'un participe passif, qu'on peut rendre comme suit : "Elle peut beaucoup, la supplication d'un juste qui est opérée," c'est-à-dire opérée au dedans de lui par l'Esprit de Dieu, qui seul nous enseigne à prier, qui seul forme en nous la vraie supplication. (Romains 8.26,27)
    Si telle est la pensée de Jacques, nul chrétien n'en méconnaîtra la vérité et la beauté. Et avec une telle idée de la prière, on comprend que Jacques attende de si grandes choses de la supplication offerte à Dieu pour la guérison morale et physique d'un frère souffrant. Celui qui prie par l'Esprit de Dieu peut aller dans ses demandes aussi loin que va sa foi, or, "toutes choses sont possibles à celui qui croit." (Marc 9.23)
  • 5.17 Elie était un homme sujet aux mêmes infirmités que nous ; et il pria avec instance qu'il ne plût point ; et il ne plut point sur la terre, pendant trois ans et six mois. Grec : il pria par la prière, ou par la supplication, tournure usitée en grec comme en hébreu, et qui indique l'énergie, l'intensité de sa demande.
    Le prophète demande à Dieu d'exercer ce sévère jugement, dans la conviction que seul il pourrait ramener son peuple de l'idolâtrie de Baal. Nul n'oserait faire une telle prière, si elle n'était "opérée" par l'Esprit de Dieu.
    Mais ce que l'auteur veut faire remarquer ici, c'est que ce double prodige (verset 18) fut obtenu par un homme sujet aux mêmes infirmités que nous ; on pourrait traduire : "aux mêmes souffrances, aux mêmes maladies," et trouver ainsi dans cet exemple frappant de la puissance de la prière, une confirmation plus immédiate encore de ce qui vient d'être enseigné. (versets 13-16)
  • 5.18 Et il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. Il n'est parlé dans le livre des Rois ni de la double prière par laquelle Elie demanda qu'il ne plût pas, puis de nouveau que la pluie revint, (comparez 1Rois 17.1 ; 18.41 et suivants) ni du temps précis que dura la sécheresse ("la troisième année" 1Rois 18.1) ; mais l'auteur aussi bien que Jésus, (Luc 4.25) empruntait cette donnée à la tradition. (Ecclésiastique 48 : 3.)
  • 5.20 qu'il sache que celui qui aura ramené un pécheur de la voie où il s'égarait, sauvera son âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. B porte : sachez, au lieu de : qu'il sache ; on a corrigé le texte pour le conformer à l'apostrophe : mes frères.
    - Son âme (Sin. A, versions) est la leçon la plus autorisée. Le texte reçu porte : une âme, B : une âme de sa mort.
    - S'égarer loin de la vérité, ce n'est pas commettre une faute isolée, mais se mettre par toute sa conduite en opposition avec "la parole de la vérité." (Jacques 1.18)
    Ramener une âme ainsi égarée, c'est la sauver de la mort éternelle et couvrir ses péchés, qui alors lui sont pardonnés, quelque nombreux qu'ils puissent être. (Comparer Proverbes 10.12 ; 1Pierre 4.8) C'est bien là le motif le plus puissant pour animer le zèle d'un disciple du Sauveur.
    "Il nous faut donc bien donner garde que les âmes rachetées par Jésus-Christ, et dont Dieu met en quelque sorte le salut entre nos mains, ne périssent par notre nonchalance. Non pas que nous leur conférions le salut, mais pour ce que par notre ministère Dieu délivre et sauve ce qui autrement semblait être prochain de perdition." Calvin.
    Plusieurs interprètes protestants modernes pensent que c'est celui qui aura ramené le pécheur qui sauvera sa propre âme et couvrira la multitude des péchés qu'il a lui-même commis antérieurement. L'idée ainsi exprimée ne serait pas sans analogie avec Jacques 2.13. Elle éviterait une certaine tautologie : celui qui ramènera un homme de son égarement sauvera l'âme de cet homme.
    On est surpris de voir une telle affirmation introduite par les mots : qu'il sache...Il le sait bien, et c'est pour cela qu'il s'est efforcé de le ramener !
    6 Cependant cette pensée, que le chrétien peut considérer une conversion dont il est l'instrument comme le gage et le moyen de son propre salut, est si peu conforme à l'enseignement de tout le Nouveau Testament qu'on hésite à l'attribuer à l'auteur. Proverbes 10.12, qui est probablement dans sa pensée, montre qu'il s'agit des péchés des autres.