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Jacques 1:26
(Annotée Neuchâtel)
Jacques 1:26 Si quelqu'un pense être dévot, tout en ne tenant point sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la dévotion de cet homme est vaine.

Références croisées

1:26 Pr 14:12, Pr 16:25, Lc 8:18, 1Co 3:18, Ga 2:6, Ga 2:9, Ga 6:3, Jc 1:19, Jc 3:2-6, Ps 32:9, Ps 34:13, Ps 39:1-2, Ps 141:3, Pr 10:19, Pr 10:31, Pr 13:2-3, Pr 15:2, Pr 16:10, Pr 19:1, Pr 21:26, Ep 4:29, Ep 5:4, Col 4:6, 1P 3:10, Jc 1:22, Dt 11:16, Es 44:20, Ga 6:3, Jc 2:20, Es 1:13, Ml 3:14, Mt 15:9, Mc 7:7, 1Co 15:2, 1Co 15:15, Ga 3:4
Réciproques : Jb 15:5, Jb 15:13, Jb 30:11, Ps 139:4, Pr 4:24, Pr 21:23, Ec 5:6, Rm 7:11, 1Co 15:14, Ga 6:7, Ep 4:22, Tt 1:10, Tt 3:3, Jc 3:3, 1P 4:11, 1Jn 1:8

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jacques 1
  • 1.26 Si quelqu'un pense être dévot, tout en ne tenant point sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la dévotion de cet homme est vaine. Etre dévot ou religieux.
    Ce mot ne se retrouve nulle part dans le Nouveau Testament. Le substantif formé de la même racine, et employé à versets 26,27, ne reparaît que deux fois ailleurs, appliqué à la religion juive, (Actes 26.5) et à un culte rendu aux aortes. (Colossiens 2.18)
    Ce terme désigne la piété qui s'exprime dans les pratiques religieuses. Il n'implique pas que ces pratiques soient formalistes et dénuées de sincérité.
    Le contraste que Jacques établit, à versets 26,27, entre la fausse et la vraie dévotion, rappelle celui qu'il a peint à versets 22-25.
    Tel de ses lecteurs pouvait se dire : "Je ne suis point un auditeur oublieux, j'observe très exactement la loi ; je remplis scrupuleusement mes devoirs religieux, en rendant mon culte à Dieu selon ses prescriptions."
    Il faut se rappeler, en effet, avec quel pieux zèle les premiers chrétiens sortis du judaïsme s'appliquaient aux cérémonies du culte israélite. (Actes 2.46 ; 3.1 ; 21.17-26)
    Jacques montre à ce lecteur qu'il est dans l'illusion, si, avec toute sa dévotion, il conserve un défaut comme l'intempérance de langue ; par cette erreur de jugement moral, ou ce manque de discipline exercée sur soi même, il trompe son cœur, il se rassure à tort, comme l'auditeur oublieux se séduisait par de faux raisonnements. (verset 22)