Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Jean 6:35-40 (Annotée Neuchâtel)

35 Jésus leur dit : C'est moi qui suis le pain de la vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. 36 Mais je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point. 37 Tout ce que le Père me donne, viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai point dehors. 38 Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. 39 Or c'est ici la volonté de Celui qui m'a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné ; mais que je le ressuscite au dernier jour. 40 Car c'est ici la volonté de mon Père, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi je le ressusciterai au dernier jour.

Références croisées

6:35 Jn 6:41, Jn 6:48-58, 1Co 10:16-18, 1Co 11:23-29, Jn 6:37, Jn 6:44, Jn 6:45, Jn 6:65, Jn 5:40, Jn 7:37, Es 55:1-3, Mt 11:28, Ap 22:17, Jn 4:13-14, Jn 7:38, Es 49:10, Lc 6:25, Ap 7:16
Réciproques : Lv 2:1, Lv 8:31, Lv 24:7, Mt 13:44, Mc 16:16, Lc 1:53, Lc 6:21, Lc 6:47, Jn 4:10, Jn 6:32, Jn 6:40, Jn 11:25, Rm 4:11, Ep 2:8
6:36 Jn 6:26, Jn 6:30, Jn 6:40, Jn 6:64, Jn 12:37, Jn 15:24, Lc 16:31, 1P 1:8-9
6:37 Jn 6:39, Jn 6:45, Jn 17:2, Jn 17:6, Jn 17:8, Jn 17:9, Jn 17:11, Jn 17:24, Jn 6:44, Jn 6:65, Jn 10:28-29, Ps 110:3, Ep 2:4-10, Ph 1:29, 2Th 2:13-14, 2Tm 2:19, Tt 3:3-7, Jn 9:34, Ps 102:17, Es 1:18-19, Es 41:9, Es 42:3, Es 55:7, Mt 11:28, Mt 24:24, Lc 23:40-43, Rm 5:20, 1Tm 1:16, He 4:15, He 7:25, 1Jn 2:19, Ap 22:17
Réciproques : Ex 38:1, Es 27:12, Es 53:10, Es 55:3, Mt 14:36, Lc 6:47, Lc 9:11, Jn 1:39, Jn 5:40, Jn 6:35, Jn 6:40, Jn 7:37, Jn 10:3, Jn 10:16, Jn 10:26, Jn 17:12, Ac 5:1, Ac 27:31, Rm 15:7, 2Co 6:17, Ep 2:8, 1Tm 2:4, 2Tm 1:9, 1P 2:4, 2P 1:17
6:38 Jn 6:33, Jn 3:13, Jn 3:31, Ep 4:9, Jn 4:34, Jn 5:30, Ps 40:7-8, Es 53:10, Mt 20:28, Mt 26:39-42, Rm 15:3, Ph 2:7-8, He 5:8, He 10:7-9
Réciproques : Gn 18:21, Ex 3:8, Ex 19:11, Nb 16:28, Dn 11:36, Mc 14:36, Lc 2:49, Lc 4:43, Lc 22:42, Jn 5:43, Jn 7:16, Jn 8:28, Jn 8:29, Jn 10:18, Jn 10:36, Jn 11:42, Jn 12:49, Jn 14:10, Ac 7:34, Rm 10:6, 2Co 6:17, Ga 1:4, Ga 4:4, He 3:2
6:39 Jn 6:40, Mt 18:14, Lc 12:32, Rm 8:28-31, 2Th 2:13-14, 2Tm 2:19, Jn 6:37, Jn 10:27-30, Jn 17:12, Jn 18:9, 1S 25:29, Col 3:3-4, 1P 1:5, Jud 1:1, Jn 6:40, Jn 6:44, Jn 6:54, Jn 5:28, Jn 11:24-26, Jn 12:48, Rm 8:11, Ph 3:20-21
Réciproques : Ps 37:28, Ps 84:7, Jr 23:4, Mt 24:24, Mc 14:36, Jn 10:28, Jn 11:25, Jn 17:2, Ac 27:44, Rm 8:30, 1Co 6:14, 1Co 15:45, 2Tm 1:12, 2P 1:17
6:40 Jn 6:36-37, Jn 1:14, Jn 4:14, Jn 8:56, Es 45:21-22, Es 52:10, Es 53:2, Lc 2:30, 2Co 4:6, He 11:1, He 11:27, 1P 1:8, 1Jn 1:1-3, Jn 6:27, Jn 6:35, Jn 6:54, Jn 3:15-18, Jn 3:36, Jn 5:24, Jn 10:28, Jn 12:50, Jn 17:2, Mc 16:16, Rm 5:21, Rm 6:23, 1Jn 2:25, 1Jn 5:11-13, Jud 1:21, Jn 11:25
Réciproques : Nb 21:9, Ps 37:28, Es 45:17, Jr 23:4, Mt 6:10, Mt 7:21, Mt 12:50, Mt 18:14, Mc 10:17, Jn 3:17, Jn 3:18, Jn 5:28, Jn 5:40, Jn 6:39, Jn 6:44, Jn 6:47, Jn 6:68, Jn 12:21, Jn 14:1, Jn 14:4, Jn 17:12, Jn 20:31, Ac 16:31, Ac 27:44, Rm 3:28, Rm 4:11, Rm 5:10, Rm 8:30, 1Co 6:14, 1Co 15:45, Ga 3:22, Ep 2:8, Col 3:3, Col 3:4, 1Tm 1:16, 2Tm 1:1, 2Tm 1:12, He 10:39, He 12:2

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jean 6
  • 6.35 Jésus leur dit : C'est moi qui suis le pain de la vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Jésus oppose une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : C'est moi qui suis. (Comparer Jean 11.25)
    Le pain de la vie est celui qui communique la vie. (verset 33) Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie s'est manifestée. (1Jean 1.2)
    Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l'acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance, (Luc 15.18) qui sont les conditions préalables de la foi.
    Cette foi qui s'attache à Jésus met seule l'homme à même de n'avoir plus jamais faim et jamais soif, c'est-à-dire de sentir tous les besoins de son âme pleinement satisfaits. (Jean 4.13,14 ; Esaïe 49.10)
  • 6.36 Mais je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point. Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. (verset 30) Et maintenant ils l'ont vu, lui et ses œuvres, ils ont entendu les paroles divines qui sortent de sa bouche, et ils ne croient point !
    Jésus dut prononcer ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation. (verset 37)
    - A quelle parole Jésus fait-il allusion par ces mots : Je vous l'ai dit ?
    Plusieurs interprètes pensent qu'il s'agit du discours du chapitre précédent, (versets 37-44) qui renferme bien, en effet, le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d'autres auditeurs, il est plus probable que Jésus fait allusion à la parole du verset 26 de notre chapitre, où, en dévoilant à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.
  • 6.37 Tout ce que le Père me donne, viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai point dehors. Jésus passe, sans transition, à cette pensée nouvelle, qui est une magnifique révélation de la grâce divine. (versets 37-40) Et il est facile d'en saisir la liaison avec le verset 36 : Vous ne croyez point mais d'autres croiront ; votre incrédulité n'anéantira point les desseins de la miséricorde de Dieu.
    Seulement, pour que l'homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l'œuvre de sa grâce, ou, selon l'expression du texte, qu'il le donne au Sauveur, en d'autres termes, qu'il "l'attire à lui." (verset 44)
    C'est là ce que Jésus appelle encore (verset 65) un don de son Père. Sans doute, l'homme peut résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée.
    Il n'est donc point nécessaire de voir dans ce texte, avec Calvin et d'autres, la doctrine d'une prédestination divine, mais il est certain que le rapport de la souveraine grâce de Dieu et de la liberté de l'homme constitue un mystère qui ne nous sera révélé que dans la pure lumière.
    - Le neutre : tout ce que le Père me donne, pourrait se rendre par : tous ceux que ; (Jean 6.39 ; 16.2) mais ce terme est choisi pour indiquer la totalité de ceux qui seront sauvés et qui trouveront leur bienheureuse unité dans leur communion avec le Sauveur. (Jean 17.21)
    Le verbe viendra à moi (grec arrivera) signifie : parviendra au but, saisira définitivement le salut en Christ.
  • 6.38 Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. Jésus, après avoir employé un terme collectif, individualise sa pensée : celui qui vient à moi ; car c'est chaque âme personnellement qui doit entrer en communion avec lui. (Matthieu 11.28)
    Promesse pleine de grâce et d'amour : je ne le mettrai point dehors.
    Il ne sera exclu ni de sa communion, ni de son royaume. Il y a même en grec une double négation qui signifie : certainement pas. Cette phrase négative renferme un sens très positif : Je le recevrai avec joie.
  • 6.39 Or c'est ici la volonté de Celui qui m'a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné ; mais que je le ressuscite au dernier jour. Ces versets 38-40 confirment (car) le verset 37 : Il est impossible que Jésus rejette ceux qui viennent à lui, puisqu'il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l'a envoyé or la volonté de Celui (le texte reçu porte du Père) qui l'a envoyé, cette volonté pleine de miséricorde et d'amour, est que le Fils ne laisse se perdre aucun de ceux qui lui sont donnés, mais qu'il les sauve, en leur communiquant une vie impérissable, qui aura son plein épanouissement par la résurrection du dernier jour.
    Alors le salut sera complet : "C'est la limite au delà de laquelle il n'y a plus de danger." Bengel.
    Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, (versets 40,44,54) couronne l'enseignement du Sauveur sur son office de vivificateur et l'action qu'il exerce en tant que pain de vie.
    De même au chapitre précédent les paroles des versets 29-30 complétaient la description de l'œuvre de résurrection qu'il doit opérer au sein de l'humanité. Il y a donc un parallélisme remarquable, en même temps qu'un progrès constant, dans les enseignements de Jésus que nous rapporte notre évangile.
    "Dans son entretien avec la Samaritaine, Jésus s'était contenté de se présenter à elle comme l'eau vive qui rafraîchit et restaure l'âme ; ici, il indique qu'il veut être plus encore : Celui qui renouvelle et glorifie l'homme tout entier, le corps aussi bien que l'âme. Le Sauveur développe ainsi la pensée sublime qu'il est la vie du monde et montre dans la glorification du corps le couronnement de son œuvre de vivification." Olshausen.
    Tel est aussi l'enseignement apostolique. (1Corinthiens 1Co 15 1Th 5 :23.))
  • 6.40 Car c'est ici la volonté de mon Père, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi je le ressusciterai au dernier jour. Ce verset confirme la pensée du précédent et indique le moyen de sa réalisation.
    Contempler le Fils ce n'est pas seulement le voir ; (verset 36) le contempler des yeux de l'âme, avec confiance, avec amour, c'est déjà croire en lui, et c'est aussi puiser en lui la vie éternelle.
    Et Jésus déclare encore ici que cette vie se développera jusqu'à ce que l'homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour.
    Le texte reçu répète ici, comme aux verset 38 et 39 : la volonté de Celui qui m'a envoyé.
    Jésus dit, selon le texte de Sin. B, C, D : la volonté de mon Père parce qu'il se présente comme le Fils qui est pour nous la pleine révélation de son Père.