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Job 38-42 (Annotée Neuchâtel)

   1 L'Eternel répondit à Job du milieu du tourbillon et dit :
   2 Qui donc obscurcit le conseil
Par des discours sans connaissance ?
   3 Voyons, ceins tes reins comme un homme ;
Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.
   4 Où étais-tu quand j'ai fondé la terre ?
Parle, si tu possèdes l'intelligence.
   5 Qui en a fixé les mesures, si tu le sais,
Ou qui a étendu sur elle le cordeau ?
   6 Sur quoi ses piliers ont-ils été fondés,
Ou qui en a posé la pierre angulaire,
   7 Alors que les étoiles du matin chantaient en choeur,
Que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie !
   8 Qui a fermé la mer avec des portes,
Quand elle sortit avec force du sein maternel ;
   9 Quand je lui donnai les nuages pour vêtements,
Les sombres vapeurs pour langes ;
   10 Quand je lui donnai pour limites des berges abruptes,
Que je lui mis des barres et des portes ;
   11 Et que je dis : Jusqu'ici tu viendras, et pas plus loin ;
Ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots !
   12 As-tu, de ta vie, commandé au matin,
As-tu assigné sa place à l'aurore,
   13 Pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre,
Et qu'elle en secoue les méchants ?
   14 La terre est transformée comme l'argile qui reçoit une empreinte ;
Toutes choses se présentent comme un [riche] vêtement ;
   15 Les méchants sont privés de leur lumière,
Le bras qui se levait [déjà] est brisé.
   16 Es-tu entré jusqu'aux sources de la mer ?
T'es-tu promené au fond de l'abîme ?
   17 Les portes de la mort se sont-elles montrées à toi ?
As-tu vu les portes de l'ombre de la mort ?
   18 As-tu embrassé du regard les vastes espaces de la terre ?
Parle, si tu connais tout cela !
   19 Quel est le chemin qui conduit au séjour de la lumière ?
Et les ténèbres, sais-tu où est leur résidence,
   20 Pour aller les chercher dans leur domaine
Et pour distinguer les sentiers de leur demeure ?
   21 Tu le sais, car alors tu étais né,
Le nombre de tes jours est grand !
   22 Es-tu entré jusqu'aux trésors de la neige ?
As-tu vu les trésors de la grêle,
   23 Que j'ai réservés pour le temps de la détresse,
Pour le jour de la bataille et de la guerre ?
   24 Par quel chemin la lumière se répand-elle,
Et le vent d'orient souffle-t-il sur la terre ?
   25 Qui a ouvert des canaux à la pluie,
Tracé la route aux éclairs,
   26 Pour qu'il pleuve sur un pays sans habitants,
Sur un désert où il n'y a point d'hommes,
   27 Pour rassasier les solitudes désolées,
Et pour faire germer une fraîche verdure !
   28 La pluie a-t-elle un père,
Ou qui a engendré les gouttes de rosée ?
   29 Du sein de qui est sortie la glace,
Et le givre du ciel, qui l'a enfanté ?
   30 Les eaux se durcissent comme de la pierre,
Et la surface de l'abîme devient solide.
   31 Est-ce toi qui noues les liens des Pléiades,
Ou qui détaches les cordes d'Orion ?
   32 Fais-tu sortir les Hyades en leur temps ?
Conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ?
   33 Connais-tu les lois du ciel ?
Règles-tu son influence sur la terre ?
   34 Elèves-tu la voix jusqu'aux nues,
Tellement que des torrents d'eau te couvrent ?
   35 Les éclairs partent-ils à ton commandement,
Et te disent-ils : Nous voici ?
   36 Qui a donné de la sagesse aux sombres nuages,
Ou qui a donné de l'intelligence aux nuées ?
   37 Qui compte avec sagesse les nues,
Et les outres du ciel, qui les incline,
   38 Quand la poussière coule, puis se durcit,
Et que les mottes de terre se soudent entre elles ?

Job 39

   1 Chasses-tu la proie pour la lionne ?
Assouvis-tu la faim des lionceaux
   2 Quand ils se courbent dans les cavernes,
Qu'ils se tiennent en embuscade dans les taillis ?
   3 Qui prépare au corbeau sa pâture,
Quand ses petits crient à Dieu,
Qu'ils errent sans nourriture ?
   4 Sais-tu le temps où les chèvres des rochers mettent bas ?
As-tu observé quand les biches sont dans les douleurs ?
   5 Comptes-tu les mois de leur gestation,
Sais-tu le temps où elles font leurs petits ?
   6 Elles se courbent, elles mettent bas leur portée,
Elles se délivrent de leurs douleurs.
   7 Leurs petits deviennent forts, ils grandissent en pleine campagne ;
Les voilà partis pour ne plus revenir vers elles !
   8 Qui a donné la liberté à l'onagre ?
Qui a délié les liens de l'âne sauvage ?
   9 J'ai fait de la steppe sa demeure,
De la terre salée son habitation.
   10 Il se rit du tumulte des villes,
Il n'entend pas les cris d'un cocher.
   11 Il erre sur les montagnes pour trouver sa pâture,
Il est à la recherche de tout ce qui verdoie.
   12 Le buffle voudra-t-il te servir,
Passera-t-il la nuit près de ta crèche ?
   13 Attacheras-tu le buffle avec une corde pour le faire labourer ?
Te suivra-t-il pour herser les vallées !
   14 Te fieras-tu à lui parce que sa force est grande ?
Lui remettras-tu tes travaux ?
   15 Compteras-tu sur lui pour amasser tes semailles
Et amasser [le blé] sur ton aire ?
   16 L'aile de l'autruche s'agite joyeuse ;
Est-ce l'aile et le duvet de la cigogne ?
   17 Non, elle abandonne ses oeufs à la terre,
Elle les fait chauffer sur la poussière.
   18 Elle oublie qu'un pied peut les écraser,
Que les bêtes sauvages peuvent les fouler.
   19 Elle traite durement ses petits, comme s'ils n'étaient pas à elle ;
Son travail sera vain, elle ne s'en émeut point.
   20 Car Dieu lui a refusé la sagesse,
Il ne lui a pas départi d'intelligence.
   21 Quand elle prend son essor,
Elle se rit du cheval et de son cavalier.
   22 Est-ce toi qui donnes au cheval la force,
Qui revêts son cou d'une crinière frémissante ?
   23 Le fais-tu bondir comme la sauterelle ?
Quand il hennit fièrement, c'est la terreur !
   24 Il creuse le sol dans la vallée, et se réjouit de sa force,
Il s'élance au-devant des armes.
   25 Il se rit de la frayeur, il ne tremble pas,
Il ne recule pas devant l'épée.
   26 Sur lui résonne le carquois,
Brillent la lance et le javelot.
   27 Bondissant, frémissant, il dévore le sol,
Il ne se contient plus quand résonne la trompette.
   28 A, l'ouïe de la trompette, il dit : Hourra !
De loin il flaire la guerre,
Les cris des chefs et le tumulte.
   29 Est-ce grâce à ton intelligence que l'épervier prend son vol,
Et qu'il déploie ses ailes vers le sud ?
   30 Est-ce à ton commandement que l'aigle s'élève,
Et qu'il place si haut son nid ?
   31 Il habite et niche dans les rochers,
Sur les dents des rochers et les lieux forts.
   32 De là il épie sa nourriture,
Ses yeux l'aperçoivent de loin.
   33 Ses petits [déjà] se gorgent de sang ;
Là où il y a des tués, il s'y trouve. 34 L'Eternel répondit à Job et dit :
   35 Le censeur disputera-t-il avec le Puissant ?
Que celui qui fait la leçon à Dieu réponde ! 36 Job répondit à l'Eternel et dit :
   37 Ah ! je suis trop peu de chose ! que te répondrai-je ?
J'ai mis la main sur ma bouche.
   38 J'ai parlé une fois, et je ne répliquerai plus,
Deux fois, et je ne continuerai pas.

Job 40

   1 L'Eternel adressa la parole à Job du milieu du tourbillon, et dit :
   2 Voyons, ceins tes reins comme un homme ;
Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.
   3 Veux-tu donc anéantir mon droit,
Me condamner pour te justifier !
   4 As-tu un bras pareil à celui de Dieu ?
Peux-tu, comme lui, faire tonner ta voix ?
   5 Orne-toi de majesté et de grandeur ;
Revêts-toi de splendeur et de magnificence !
   6 Donne un libre cours aux accès de ta colère,
Regarde tous les hautains et abaisse-les !
   7 Regarde tous les hautains, humilie-les ;
Ecrase sur place les méchants.
   8 Cache-les tous dans la poussière,
Cache leurs visages dans l'obscurité.
   9 Alors, moi aussi, je te louerai
De ce que ta droite te procure du secours.
   10 Voici l'hippopotame, que j'ai fait en même temps que toi ;
Il mange de l'herbe comme le boeuf.
   11 Voici, sa force est dans ses reins,
Sa vigueur dans les muscles de son ventre.
   12 Il raidit sa queue comme un cèdre,
Les nerfs de ses cuisses sont entrelacés.
   13 Ses os sont des tubes d'airain,
Ses côtes comme des barres de fer.
   14 C'est le chef-d'oeuvre de Dieu ;
Son créateur lui a fourni sa faux,
   15 Car des montagnes [entières] produisent son fourrage,
Tandis que tous les animaux des champs se jouent près de lui.
   16 Il se couche sous les lotus,
Dans la retraite des roseaux et des marais.
   17 Les lotus le couvrent de leur ombre,
Les saules de là rivière l'environnent.
   18 Si un fleuve s'emporte, il ne s'effraie pas,
Il reste calme, quand un Jourdain monte jusqu'à sa gueule.
   19 Peut-on l'attaquer face à face,
Le prendre dans des filets pour lui percer le nez ?
   20 Tireras-tu le crocodile à l'hameçon ?
Lui presseras-tu la langue avec ta ligne ?
   21 Lui mettras-tu un jonc dans le nez ?
Lui perceras-tu la joue avec un crochet ?
   22 T'adressera-t-il de nombreuses supplications ?
Te dira-t-il de douces paroles ?
   23 Fera-t-il alliance avec toi ?
Le prendras-tu pour esclave à toujours ?
   24 Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau ?
Le mettras-tu à l'attache pour tes jeunes filles ?
   25 Des associés en feront-ils commerce ?
Le partageront-ils entre les Cananéens ?
   26 Couvriras-tu sa peau de dards,
Sa tête de harpons ?
   27 Porte ta main sur lui !
Si tu songes à l'attaquer, tu ne recommenceras pas.
   28 Voici, on est trompé dans son attente;
N'est-on pas atterré à son seul aspect ?

Job 41

   1 Nul n'est assez téméraire pour l'exciter ;
Qui donc me résisterait en face !
   2 Qui m'a prévenu, pour que je doive m'acquitter envers lui ?
Ce qui est sous tous les cieux, est à moi !
   3 Je veux encore parler de ses membres,
Louer sa force et la beauté de sa structure.
   4 Qui a soulevé le dessus de son vêtement ?
Qui pénétrera entre ses deux mâchoires ?
   5 Qui ouvrira les portes de sa face ?
Autour de ses dents habite la terreur.
   6 Magnifiques sont les rangées de ses boucliers,
Etroitement unis comme par un sceau :
   7 L'un touche à l'autre,
Et l'air ne pénètre pas entre eux.
   8 Ils sont soudés ensemble,
Ils se tiennent et ne se laissent point séparer.
   9 Ses éternuements produisent un jet de lumière,
Et ses yeux sont comme les paupières de l'aurore.
   10 Des brandons sortent de sa gueule ;
Des étincelles de feu s'en échappent.
   11 De ses naseaux sort de la fumée,
Comme d'un pot bouillonnant et d'une chaudière.
   12 Son souffle allumerait des charbons,
Et une flamme part de sa gueule.
   13 Dans son cou réside la force,
Et devant lui bondit la frayeur.
   14 Les fanons de sa chair sont fermes ;
Coulés sur lui, ils ne branlent pas.
   15 Son coeur est dur comme la pierre,
Dur comme la meule de dessous.
   16 Quand il se lève, les forts ont peur ;
Ils s'enfuient éperdus.
   17 Quand on l'atteint de l'épée, elle n'a aucun effet,
Non plus que la lance, le dard et la cuirasse.
   18 Il estime le fer comme de la paille,
L'airain comme du bois pourri.
   19 La fille de l'arc ne le met pas en fuite ;
Les pierres de la fronde se changent pour lui en chaume.
   20 Il ne fait pas plus de cas de la hache d'armes que du chaume
Et il se rit du frémissement du javelot.
   21 Son ventre est garni de tessons pointus ;
Il laisse sur le limon l'empreinte d'une herse.
   22 Il fait bouillonner le gouffre comme une chaudière ;
Il rend la mer semblable à un vase de parfumeur.
   23 Il laisse après lui un sillage lumineux ;
On prendrait l'abîme pour une chevelure blanche.
   24 Il n'a pas son semblable sur la terre ;
Il a été fait pour être sans peur.
   25 Il regarde en face tout ce qui est élevé ;
Il est le roi de tous les fauves orgueilleux.

Job 42

   1 Job répondit à l'Eternel et dit :
   2 Je reconnais que tu peux tout
Et qu'aucun dessein n'est trop difficile pour toi.
   3 Qui donc, privé de connaissance, voile la sagesse ?
Oui, j'ai parlé sans comprendre ;
Ce sont choses trop élevées pour moi et que je ne connaissais pas.
   4 Ecoute, je te prie, et je parlerai ;
Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.
   5 Mon oreille avait entendu parler de toi ;
Maintenant mon oeil t'a vu.
   6 C'est pourquoi je me rétracte et je me repens
Sur la poussière et sur la cendre.
   7 Après avoir adressé ces paroles à Job, l'Eternel dit à Eliphaz de Théman : Ma colère s'est embrasée contre toi et contre tes deux amis, car vous n'avez pas parlé selon la vérité à mon égard, comme mon serviteur Job. 8 Et maintenant prenez sept taureaux et sept béliers et allez vers mon serviteur Job et offrez-les en holocauste pour vous, et mon serviteur Job priera pour vous ; j'aurai égard à lui et ne vous traiterai pas selon votre folie, car vous n'avez pas parlé selon la vérité à mon égard, comme mon serviteur Job. 9 Et Eliphaz de Théman et Bildad de Suach et Tsophar de Naama allèrent et firent comme l'Eternel leur avait dit, et l'Eternel eut égard à Job.
   10 Et comme Job priait pour ses amis, l'Eternel le rétablit dans son ancien état, et l'Eternel donna à Job le double de tout ce qu'il avait eu. 11 Tous ses frères et toutes ses soeurs et tous ses amis d'autrefois vinrent vers lui et mangèrent avec lui dans sa maison ; ils sympathisèrent avec lui et le consolèrent au sujet de tous les maux que l'Eternel avait fait venir sur lui, et lui donnèrent chacun une késita et un anneau d'or. 12 L'Eternel bénit la fin de Job plus que son commencement, et il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille couples de boeufs et mille ânesses. 13 Il eut sept fils et trois filles. 14 Il appela la première Jémima, la seconde Ketsia et la troisième Kéren-Happuc. 15 Il ne se trouva pas dans tout le pays de femmes aussi belles que les filles de Job, et leur père leur donna un héritage parmi leurs frères. 16 Après cela Job vécut cent quarante ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils, jusqu'à la quatrième génération. 17 Et Job mourut âgé et rassasié de jours.

Références croisées

38:1 Jb 37:1-2, Jb 37:9, Jb 37:14, Ex 19:16-19, Dt 4:11-12, Dt 5:22-24, 1R 19:11, 2R 2:1, 2R 2:11, Ez 1:4, Na 1:3
Réciproques : Gn 3:8, Gn 9:10, Jb 11:5, Jb 31:35, Jb 40:1, Jb 40:6, Ps 111:2, Mt 17:5
38:2 Jb 12:3, Jb 23:4-5, Jb 24:25, Jb 26:3, Jb 27:11, Jb 34:35, Jb 35:16, Jb 42:3, 1Tm 1:7
Réciproques : Jb 6:26, Jb 11:5, Jb 33:3, Jb 37:19, Ps 106:33, Ps 139:4, Rm 9:20, Col 2:18, Jc 4:12
38:3 Jb 40:7, Ex 12:11, 1R 18:46, Jr 1:17, 1P 1:13, Jb 13:15, Jb 13:22, Jb 23:3-7, Jb 31:35-37
Réciproques : Jb 42:4, Pr 31:17, Es 41:1, Es 41:21, Rm 9:20
38:4 Pr 8:22, Pr 8:29, Pr 8:30, Pr 30:4, Gn 1:1, Ps 102:25, Ps 104:5, He 1:2, He 1:10
Réciproques : 1S 2:8, Jb 9:6, Jb 15:7, Jb 34:13, Jb 37:15, Jb 38:12, Jb 38:21, Ps 18:15, Ps 24:2, Ps 90:2, Ps 119:90, Pr 8:25, Pr 25:2, Ec 11:5, Es 24:23, Es 40:12, Es 40:22, Jr 10:12, Jr 27:5, Am 4:13, Jon 2:6
38:5 Jb 11:9, Jb 28:25, Pr 8:27, Es 40:12, Es 40:22, Ps 19:4, Ps 78:55, Es 34:11, Za 2:1-2, 2Co 10:16
Réciproques : Za 1:16
38:6 Jb 26:7, 1S 2:8, Ps 24:2, Ps 93:1, Ps 104:5, Za 12:1, 2P 3:5, Ex 26:18-25, Ps 118:22, Ps 144:12, Es 28:16, Ep 2:20-21
Réciproques : Jb 7:12, Za 4:7
38:7 Ap 2:28, Ap 22:16, Jb 1:6, Jb 2:1, Ps 104:4, Ap 5:11, Esd 3:11-12, Za 4:7
Réciproques : Gn 1:16, Gn 1:31, Ex 31:17, Lv 23:24, Jg 5:1, Ps 5:11, Ps 148:2, Dn 3:25, Lc 2:13, Ap 1:16
38:8 Jb 38:10, Gn 1:9, Ps 33:7, Ps 104:9, Pr 8:29, Jr 5:22, Jb 38:29
Réciproques : Gn 7:11, Ex 14:29, 1R 17:4, Jb 11:10, Jb 26:10, Jb 36:30, Jb 38:28, Ps 24:2, Ps 29:10, Ps 65:7, Ps 89:9, Ps 107:24, Ps 146:6, Pr 3:20, Mt 8:26, Lc 8:25
38:9 Gn 1:2
Réciproques : Jb 26:8, Jb 36:29
38:10 Jb 26:10, Gn 1:9-10, Gn 9:15, Ps 104:9, Jr 5:22
Réciproques : Jb 2:6, Jb 38:8, Jb 41:14, Ps 95:5, Ps 148:6, Ec 1:7, Jr 31:35
38:11 Ps 65:6-7, Ps 93:3-4, Pr 8:29, Mc 4:39-41, Jb 1:22, Jb 2:6, Ps 76:10, Ps 89:9, Es 27:8, Lc 8:32-33, Ap 20:2-3, Ap 20:7, Ap 20:8
Réciproques : 1S 30:2, 2S 22:16, 1R 13:28, Jb 9:8, Ps 46:3, Ps 95:5, Ps 104:9, Ps 124:5, Ps 148:6, Ec 1:7, Es 17:13, Jr 5:22, Jr 31:35, Na 1:4, Mc 4:41
38:12 Gn 1:5, Ps 74:16, Ps 136:7-8, Ps 148:3-5, Jb 38:4, Jb 38:21, Jb 8:9, Jb 15:7, Lc 1:78, 2P 1:19
Réciproques : Gn 1:14, Gn 1:17, Jb 9:7, Jb 24:16, Jb 25:3, Jb 38:19, Jb 38:24, Jb 38:33, Ps 65:8, Ps 104:19, Am 5:8
38:13 Ps 19:4-6, Ps 139:9-12, Jb 37:3, Jb 24:13-17, Ex 14:27, Ps 104:21-22, Ps 104:35
Réciproques : Jb 24:16, Jb 25:3, Jb 38:19, Jb 38:24, Jb 38:33, Am 5:8
38:14 Ps 104:2, Ps 104:6
Réciproques : Jc 2:5
38:15 Jb 5:14, Jb 18:5, Jb 18:18, Ex 10:21-23, 2R 6:18, Pr 4:19, Es 8:21-22, Jr 13:16, Ac 13:10-11, Ps 10:15, Ps 37:17, Ez 30:22
Réciproques : Dn 11:6
38:16 Ps 77:19, Pr 8:24, Jr 51:36, Jb 26:5-6
Réciproques : 2S 14:20, Jb 28:3, Jb 41:32
38:17 Ps 9:13, Ps 107:18, Ps 116:3, Jb 3:5, Jb 12:22, Ps 23:4, Ps 107:10, Ps 107:14, Am 5:8, Mt 4:16
Réciproques : Jb 10:22, Jb 28:3, Mt 16:18, He 4:13
38:18 Ps 74:17, Ps 89:11-12, Es 40:28, Jr 31:37, Ap 20:9
38:19 Jb 38:12-13, Gn 1:3-4, Gn 1:14-18, Dt 4:19, Es 45:7, Jn 1:9, Jn 8:12, Ps 18:11, Ps 104:20, Ps 105:28, Jr 13:16, Ez 32:8, Am 4:13, Mt 27:45
Réciproques : Jb 9:7, Jb 28:7
38:20 Gn 10:19, Gn 23:17
Réciproques : Jb 9:7
38:21 Jb 38:4, Jb 38:12, Jb 15:7
38:22 Jb 6:16, Jb 37:6, Ps 33:7, Ps 135:7
Réciproques : Gn 1:6, Ex 9:23, Dt 28:12, Jb 36:31, Ps 147:17, Ps 148:8, Jr 10:13, Jr 51:16, Ap 11:19
38:23 Jb 36:31, Jb 36:13, Ex 9:18, Ex 9:24, Js 10:11, Es 30:30, Ez 13:11-13, Mt 7:27, Ap 16:21
Réciproques : Ex 9:23, Ps 135:7, Ps 147:17, Ap 11:19
38:24 Jb 38:12-13, Jon 4:8, Mt 24:27
Réciproques : Jb 28:7, Jb 37:15, Ps 135:7, Ps 147:8
38:25 Jb 28:26, Jb 36:27-28, Jb 37:3-6, Ps 29:3-10
Réciproques : Ex 19:16, Lv 26:4, Jb 36:30, Jb 37:15, Jb 37:21, Ps 29:10, Ps 104:13, Jr 10:13
38:26 Ps 104:10-14, Ps 107:35, Ps 147:8-9, Es 35:1-2, Es 41:18-19, Es 43:19-20, Jr 14:22, He 6:7-8
Réciproques : Gn 2:5, Jb 5:10, Jb 36:31, Jb 37:13, Ps 65:12, Ps 135:7, Pr 3:20, Ac 14:17
38:27 Réciproques : Jb 36:31, Jb 37:13, Ps 65:12, Ps 145:16
38:28 Jb 38:8, Jb 5:9-10, 1S 12:17-18, Ps 65:9-10, Jr 5:24, Jr 10:13, Jr 14:22, Jl 2:23, Am 4:7, Mt 5:45, Jb 29:19, Gn 27:28, Gn 27:39, Dt 33:13, Dt 33:28, 2S 1:21, 1R 17:1, Pr 3:20, Os 14:5
Réciproques : Gn 2:4, Ps 90:2
38:29 Jb 38:8, Jb 6:16, Jb 37:10, Ps 147:16-17
Réciproques : Ps 90:2
38:30 Jb 37:10
Réciproques : Jb 41:32, Ps 147:17
38:31 Jb 9:9, Am 5:8
Réciproques : Gn 1:14, Jb 37:17
38:32 2R 23:5, Jb 9:9
Réciproques : Gn 1:14, Am 5:8
38:33 Gn 1:16, Gn 8:22, Ps 119:90-91, Jr 31:35-36, Jr 33:25, Jb 38:12-13
Réciproques : Ps 148:6
38:34 1S 12:18, Am 5:8, Za 10:1, Jc 5:18
Réciproques : Jb 36:27, Jb 36:30, Jr 10:13, Jr 51:16, Mt 8:9
38:35 Ex 9:23-25, Ex 9:29, Lv 10:2, Nb 11:1, Nb 16:35, 2R 1:10, 2R 1:14, Ap 11:5-6, 1S 22:12, Es 6:8, Es 65:1
Réciproques : Jb 36:30, Ps 18:14, Ps 29:7, Jr 10:13, Mt 8:9, Mt 24:27
38:36 Jb 32:8, Ps 51:6, Pr 2:6, Ec 2:26, Jc 1:5, Jc 1:17, Ex 31:3, Ex 36:1-2, Es 28:26
38:37 Gn 15:5, Ps 147:4, Gn 8:1, Gn 9:15
Réciproques : Gn 8:2, Jb 26:8, Jb 36:29, Jb 37:13, Ps 104:13, Jr 5:24
38:38 Réciproques : Jb 37:13
38:39 Jb 4:10-11, Ps 34:10, Ps 104:21, Ps 145:15-16
Réciproques : Gn 1:24, Gn 1:30, Nb 24:9, Ps 8:8, Pr 6:7
38:40 Gn 49:9, Nb 23:24, Nb 24:9
Réciproques : Gn 1:24
38:41 Ps 104:27-28, Ps 147:9, Mt 6:26, Lc 12:24
Réciproques : Gn 6:21, Gn 8:7, Gn 16:11, Lv 11:13, 1R 17:4, Ps 50:11, Ps 104:21, Jl 1:20
38:1 1S 24:2, Ps 104:18, Ps 29:9, Jr 14:5
Réciproques : Gn 1:24, Ps 8:8, Pr 6:7, Pr 25:2, Ec 11:5
38:2 Jr 2:24
38:4 Réciproques : Gn 1:30
38:5 Jb 6:5, Jb 11:12, Jb 24:5, Gn 16:12, Ps 104:11, Es 32:14, Jr 2:24, Jr 14:6, Dn 5:21, Os 8:9, Gn 49:14
Réciproques : Gn 1:24, Jb 39:10
38:6 Dt 29:23, Ps 107:34, Jr 17:6, Ez 47:11
Réciproques : Jr 14:6
38:7 Jb 39:18, Jb 3:18, Es 31:4, Ex 5:13-16, Ex 5:18, Es 58:3
Réciproques : Jb 39:10, Jb 41:28
38:8 Jb 40:15, Jb 40:20-22, Gn 1:29-30, Ps 104:27-28, Ps 145:15-16
38:9 Nb 23:22, Dt 33:17, Ps 22:21, Ps 92:10, Es 1:3
Réciproques : Gn 1:24, Es 34:7
38:10 Jb 39:5, Jb 39:7, Jb 1:14, Jb 41:5, Ps 129:3, Os 10:10-11, Mi 1:13
Réciproques : Nb 23:22, Dt 33:17, Ps 22:21, Es 34:7
38:11 Ps 20:7, Ps 33:16-17, Ps 147:10, Es 30:16, Es 31:1-3, Gn 1:26, Gn 1:28, Gn 9:2, Gn 42:26, Ps 144:14, Pr 14:4, Es 30:6, Es 46:1
Réciproques : Nb 23:22
38:12 Ne 13:15, Am 2:13, Pr 3:16, Ag 2:19, Mt 3:2, Mt 13:30
38:13 1R 10:22, 2Ch 9:21, Jb 30:29, Lv 11:19, Ps 104:17, Jr 8:7, Za 5:9
Réciproques : Ps 50:11, Lm 4:3
38:14 Réciproques : Pr 27:8
38:16 Lm 4:3, Dt 28:56-57, 1R 3:26-27, 2R 6:28-29, Lm 2:20, Rm 1:31, Ec 10:15, Ha 2:13
Réciproques : Jb 39:22, 1Th 2:1
38:17 Jb 17:4, Jb 35:11, Dt 2:30, 2Ch 32:31, Es 19:11-14, Es 57:17, Jc 1:17
Réciproques : Jb 12:20, Ps 119:19, Es 28:26, Es 30:28
38:18 Jb 39:7, Jb 39:22, Jb 5:22, Jb 41:29, 2R 19:21
38:19 Ex 15:1, Ps 147:10, Ps 93:1, Ps 104:1, Jb 39:25, Mc 3:17
Réciproques : Gn 1:24, Jb 40:10, Jb 41:22, Ps 33:17, Jr 8:6, Jr 47:3
38:20 Jb 41:20-21, Jr 8:16
38:21 Jg 5:22, 1S 17:4-10, 1S 17:42, Ps 19:5, Jr 9:23, Pr 21:31, Jr 8:6
Réciproques : Jb 41:26
38:22 Jb 39:16, Jb 39:18, Jb 41:33
Réciproques : Na 3:2
38:23 Jb 41:26-29
Réciproques : Js 8:18
38:24 Jb 37:20, Ha 1:8-9, Jb 9:16, Jb 29:24, Lc 24:41
Réciproques : 1Co 14:8
38:25 Ps 70:3, Ez 26:2, Ez 36:2
Réciproques : Ex 32:17, Jb 39:19, Ez 21:22, Am 1:14, 1Co 14:8, Ap 9:9
38:26 Lv 16:11, Dt 14:15, Ct 2:12, Jr 8:7
Réciproques : Ps 50:11, Pr 6:7
38:27 Ex 19:4, Lv 11:13, Ps 103:5, Pr 23:5, Es 40:31, Os 8:1, Jr 49:16, Ab 1:4
Réciproques : Jb 9:26, Pr 30:19, Ez 1:10, Mt 24:28
38:28 1S 14:4
Réciproques : Ab 1:4
38:29 Jb 9:26
Réciproques : Lc 17:37
38:30 Ez 39:17-19, Mt 24:28, Lc 17:37
Réciproques : Gn 1:30
38:1 Jb 40:6, Jb 38:1
Réciproques : Jb 11:5, Jb 16:21, Jb 23:3
38:2 Jb 9:3, Jb 33:13, Ec 6:10, Es 45:9-11, Es 50:8, 1Co 10:22, Es 40:14, 1Co 2:16, Jb 3:11-12, Jb 3:20, Jb 3:23, Jb 7:12, Jb 7:19-21, Jb 9:17-18, Jb 9:32-35, Jb 10:3-7, Jb 10:14-17, Jb 13:21-27, Jb 14:16-17, Jb 16:11-21, Jb 19:6-11, Jb 27:2, Jb 30:21, Ez 18:2, Mt 20:11, Rm 9:19-23, Rm 11:34-36
Réciproques : Jb 8:3, Jb 13:15, Jb 21:22, Jb 33:12, Pr 25:2, Jr 49:19, Jr 50:24, Dn 4:35, Ac 11:17, Rm 9:20
38:3 Réciproques : Jb 34:31, Jb 42:6, Jc 4:7
38:4 Jb 42:6, Gn 18:27, Gn 32:10, 2S 24:10, 1R 19:4, Esd 9:6, Esd 9:15, Ne 9:33, Ps 51:4-5, Es 6:5, Es 53:6, Es 64:6, Dn 9:5, Dn 9:7, Lc 5:8, Lc 15:18-19, Lc 18:13, 1Tm 1:15, Jb 9:31-35, Jb 16:21, Jb 23:4-7, Jb 31:37, Jb 21:5, Jb 29:9, Jg 18:19, Ps 39:9, Pr 30:32, Mi 7:16, Ha 2:20, Za 2:13
Réciproques : Gn 18:30, Gn 44:16, Lv 13:12, Lv 13:23, 1S 7:6, 2S 6:22, 1R 18:21, Jb 1:22, Jb 13:2, Jb 13:15, Jb 13:22, Jb 30:8, Jb 31:35, Ps 106:33, Es 43:26, Es 52:15, Lm 1:11, Lm 3:29, Ez 16:63, Jon 4:9, So 1:7, Mt 15:27, Mc 14:31, Rm 6:21, 1Co 4:4, Ga 3:11
38:5 Jb 34:31-32, Rm 3:19, Jb 33:14, 2R 6:10, Ps 62:11, Jr 31:18-19
Réciproques : Gn 38:26, Lv 13:23, Jg 18:19, 1R 18:21, Jb 6:26, Jb 13:2, Jb 13:15, Jb 13:22, Jb 31:35, Jb 33:29, Ps 39:9, Ps 106:33, Es 43:26, Ez 16:63, Jon 4:9, So 1:7, Mt 15:27, Mc 14:31, Rm 9:20
38:6 Jb 38:1, Ps 50:3-4, He 12:18-20, 2P 3:10-12
Réciproques : Jb 40:1
38:7 Jb 13:22, Jb 23:3-4, Jb 38:3, Jb 42:4
Réciproques : Jb 13:18, Es 41:1, Es 41:21, Es 43:26, 1P 1:13
38:8 Ps 51:4, Rm 3:4, Es 14:27, Es 28:18, Ga 3:15, Ga 3:17, He 7:18, Jb 10:3, Jb 27:2-6, Jb 32:2, Jb 34:5-6, Jb 35:2-3
Réciproques : 1S 15:20, Jb 4:17, Jb 6:26, Jb 8:3, Jb 11:5, Jb 13:15, Jb 13:18, Jb 15:6, Jb 18:4, Jb 19:7, Jb 33:12, Jb 34:13, Jb 34:17, Jb 36:23, Ps 39:10, Ec 3:18, Es 41:1, Es 43:26, Es 45:9, Jr 36:29, Ez 18:25, Ez 26:14, Ez 33:17, Ml 3:13, Mt 20:13, Jn 12:10, Ac 11:17, Rm 9:20
38:9 Jb 9:4, Jb 23:6, Jb 33:12-13, Ex 15:6, Ps 89:10, Ps 89:13, Es 45:9, 1Co 10:22, Jb 37:4-5, Ps 39:3-9
Réciproques : Ex 9:17, 1S 2:10, 1S 17:10, 2S 22:14, 2Ch 13:12, 2Ch 32:8, Jb 9:13, Jb 9:19, Jb 15:25, Jb 25:2, Jb 26:14, Jb 31:23, Jb 35:9, Jb 41:10, Ps 18:13, Ps 18:14, Ps 29:4, Es 30:30, Es 33:5, Es 36:20, Es 40:18, Jr 15:12, Jr 50:24, Jr 51:16, Ez 10:5, Ez 13:5, Ez 22:14, Ez 28:6, Dn 4:35, Lc 1:51, Lc 14:32, Lc 18:14, Jn 12:10, Jn 12:29, Ac 5:39, Ac 9:5, Ac 11:17, Ap 19:6
38:10 Jb 39:19, Ps 93:1, Ps 104:1-2, Es 59:17, 1Ch 29:11, Ps 21:5, Ps 45:3-4, Mt 6:13, 2P 1:16-17, Jud 1:24-25, Ex 28:2, Ps 50:2, Ps 90:16-17, Ps 149:4, Es 4:2, 1Co 15:54
Réciproques : Nb 16:27, Est 1:4, Jb 9:19, Jb 37:22, Ps 76:5, Pr 31:25, Es 2:11, Jr 13:9, Jr 43:12, Jr 48:29, Lc 14:11, Ac 9:5, Jc 4:6
38:11 Jb 20:23, Jb 27:22, Dt 32:22, Ps 78:49-50, Ps 144:6, Rm 2:8-9, Ex 9:16-17, Ex 15:6, Ex 18:11, Es 2:11-12, Es 2:17, Es 10:12-19, Ez 28:2, Dn 4:37, Dn 5:20-23, Ab 1:3-4, Ml 4:1, Lc 18:14, Ac 12:22-23, Jc 4:6, 1P 5:5-6
Réciproques : Nb 16:27, Jg 4:17, 2S 22:28, 1R 20:32, 2R 14:13, Ne 9:10, Jb 26:12, Ps 36:11, Ps 94:2, Ps 101:5, Ps 119:21, Ps 138:6, Pr 15:25, Es 5:15, Es 10:33, Es 22:19, Es 23:9, Es 26:5, Es 40:4, Jr 50:31, Ez 28:17, Dn 4:24, Ha 2:4, 2Co 10:5
38:12 Ps 60:12, Pr 15:25, Es 10:6, Za 10:5, Ml 4:3, Rm 16:20, Jb 36:20, Ec 11:3, Ac 1:25
Réciproques : Ex 14:24, Ex 18:11, Jg 4:17, 2S 22:28, 1R 20:32, 2R 14:13, 2Ch 28:19, Ne 9:10, Jb 26:12, Ps 7:5, Ps 36:11, Ps 59:11, Ps 78:66, Ps 94:2, Ps 101:5, Ps 119:21, Ps 138:6, Pr 16:5, Pr 29:23, Es 5:15, Es 10:12, Es 10:33, Es 22:19, Es 23:9, Jr 50:31, Ez 17:24, Ez 28:17, Dn 4:24, Dn 4:37, Dn 5:20, Mi 1:3, Ha 2:4, 2Co 10:5
38:13 Jb 14:13, Ps 49:14, Es 2:10, Jb 36:13, Est 7:8, Jn 11:44
Réciproques : Ps 7:5, Ps 63:9
38:14 Ps 44:3, Ps 44:6, Es 40:29, Rm 5:6, Ep 2:4-9
Réciproques : 2Co 1:9
38:15 Jb 40:15-24, Gn 1:24-26, Jb 40:20, Jb 39:8, Ps 104:14
Réciproques : Gn 1:22, Gn 1:30, Ps 8:8, Ps 50:10
38:16 Réciproques : Jb 41:22
38:17 Jb 41:23
Réciproques : Jb 10:11
38:18 Jb 7:12, Es 48:4
Réciproques : Jb 6:12, Jb 10:11, Ap 9:9
38:19 Jb 26:13, Ps 104:24, Ps 7:12, Es 27:1
Réciproques : Jb 41:33
38:20 Jb 40:15, Ps 147:8-9, Ps 104:14, Ps 104:26
Réciproques : Gn 1:30, Gn 6:21, Jb 39:8
38:21 Es 19:6-7, Es 35:7
38:22 Lv 23:40, Es 15:7, Ez 17:5
38:23 Es 37:25, Ps 55:8, Es 28:16, Gn 13:10, Js 3:15
Réciproques : Ez 47:18
38:24 Jb 41:1-2
38:1 Jb 3:8, Ps 74:14, Ps 104:26, Es 27:1
Réciproques : Gn 9:10, Jb 7:12, Jb 26:5, Jb 40:24, Jb 41:33, Ps 8:8, Ps 111:2, Ps 148:7, Ez 29:4, He 2:8
38:2 Es 27:1, Es 37:29, Ez 29:4-5
Réciproques : 2R 19:28, Jb 40:24
38:3 Ps 55:21, Pr 15:1, Pr 18:23, Pr 25:15, Es 30:10
38:4 1R 20:31-34, Gn 1:28, Ps 8:5-6, Ex 21:6, Dt 15:17
Réciproques : 1S 11:1, Pr 6:7
38:5 Jg 16:25-30, Jb 28:11
Réciproques : Jb 39:10, Ps 104:26
38:6 Jg 14:11
38:7 Jb 41:26-29
38:8 1R 20:11, 2R 10:4, Lc 14:31-32
38:9 Dt 28:34, 1S 3:11, Es 28:19, Lc 21:11
38:10 Gn 49:9, Nb 24:9, Ps 2:11-12, Ez 8:17-18, Jb 9:4, Jb 40:9, Jr 12:5, 1Co 10:22
Réciproques : Jb 3:8, Jr 49:19, Jr 50:44
38:11 Jb 22:2-3, Jb 35:7, Ps 21:3, Rm 11:35, Ex 19:5, Dt 10:14, 1Ch 29:11-14, Ps 24:1, Ps 50:12, Ps 115:16, 1Co 10:26, 1Co 10:28
Réciproques : Jb 21:31, Ps 89:11, Jr 50:44, Ac 4:12, 1Th 4:15
38:12 Gn 1:25
38:13 2R 19:28, Ps 32:9, Jc 3:3
38:14 Jb 38:10, Ec 12:4, Ps 57:4, Ps 58:6, Pr 30:14, Dn 7:7
38:15 Jr 9:23, Ap 5:2-3, Ap 5:5
38:17 Réciproques : Jb 41:23
38:18 Jb 3:9, Ap 1:14
38:19 Ps 18:8
38:20 Jr 1:13-14
Réciproques : 2S 22:9, Jb 39:20, Jb 41:31
38:21 Ps 18:8, Ps 18:12, Es 30:33, Ha 3:5
Réciproques : 2S 22:9, Jb 39:20
38:22 Jb 39:19, Jb 40:16, Os 13:14, 1Co 15:55-57
38:23 Jb 41:17
Réciproques : Jb 40:17, Ap 9:9
38:24 Es 48:4, Jr 5:3, Za 7:12
Réciproques : Jb 6:12, Jb 41:33
38:25 Ps 107:28, Jon 1:4-6
Réciproques : Jb 1:5, Ac 21:24
38:26 Jb 39:21-24
Réciproques : Ex 28:32, Jb 39:23, Jb 41:7
38:28 Jb 39:7, Ha 1:10
Réciproques : Ex 26:28, Lm 3:13
38:29 2Ch 26:14
Réciproques : Jb 39:18, Ps 104:26
38:31 Jb 41:20
38:32 Gn 1:15, Jb 28:14, Jb 38:16, Jb 38:30, Gn 1:2, Gn 15:15, Gn 25:8, Gn 42:38, Pr 16:31, Pr 20:29
38:33 Jb 41:1, Jb 40:19, Jb 41:24
Réciproques : Jb 39:22
38:34 Jb 26:12, Ex 5:2, Ps 73:6, Ps 73:10, Es 28:1, Ez 29:3, Ap 12:1-3, Ap 13:2, Ap 20:2-3
Réciproques : Jb 18:14, Ec 11:5
38:1 Réciproques : Jc 4:7
38:2 Gn 18:14, Es 43:13, Jr 32:17, Mt 19:26, Mc 10:27, Mc 14:36, Lc 18:27, Ps 44:21, Ps 139:2, Jr 17:10, Ez 38:10, Jn 2:24-25, Jn 21:17, He 4:12-13, Jb 23:13, Pr 19:21, Ec 3:14, Es 14:27, Es 46:10, Dn 4:35, Ep 1:11
Réciproques : Jb 23:5, Es 66:18, Mt 15:27, Lc 6:8, Rm 9:20
38:3 Jb 38:2, Ps 40:5, Ps 131:1, Ps 139:6, Pr 30:2-4
Réciproques : Jb 6:26, Jb 6:30, Jb 13:1, Jb 13:22, Jb 15:6, Jb 31:37, Jb 34:35, Jb 37:19, Ps 77:10, Ps 139:4, Pr 25:2, Pr 30:18, Jr 30:21, Jr 49:19
38:4 Gn 18:27, Gn 18:30-32, Jb 38:3, Jb 40:7
Réciproques : Ez 18:25
38:5 Jb 4:12, Jb 28:22, Jb 33:16, Rm 10:17, Jb 23:8-9, Nb 12:6-8, Es 6:1, Jn 1:18, Jn 12:41, Jn 12:45, Ac 7:55-56
Réciproques : Gn 32:10, Ex 3:6, Dt 8:2, Jb 23:10, Jb 31:23, Es 6:5, Es 64:6, Lm 3:29, Ez 16:61, Lc 5:8, Ac 7:32, Ph 3:9
38:6 Jb 9:31, Jb 40:3-4, Esd 9:6, Ps 51:17, Es 5:5, Jr 31:19, Ez 16:63, Ez 20:43, Ez 36:31, Lc 15:18-19, 1Co 15:8-9, 1Tm 1:13-16, Jc 4:7-10, Jb 2:8, Jb 30:19, 1R 21:27, Est 4:1-3, Es 58:5, Dn 9:3, Jon 3:6-10, Mt 11:21, Lc 10:13
Réciproques : Gn 18:27, Gn 32:10, Ex 3:6, Ex 10:3, Lv 13:12, Lv 13:45, Dt 8:2, 1S 7:6, 2S 6:22, 2S 13:19, 2S 24:17, Jb 15:16, Jb 30:10, Jb 31:23, Jb 34:31, Ps 139:4, Pr 18:12, Es 6:5, Es 64:6, Lm 3:29, Ez 6:9, Ez 16:61, Ez 27:30, Mt 3:2, Mt 5:3, Lc 5:8, Lc 9:55, Lc 18:13, Ac 7:32, Rm 6:21, Rm 7:14, 2Co 7:11, 2Co 10:5, Ga 3:11, Ph 3:9, 1Tm 1:15
38:7 Jb 2:11, Jb 4:1, Jb 8:1, Jb 11:1, Jb 32:2-3, Jb 32:5, Jb 11:5-6, Ps 51:4
Réciproques : Ex 32:30, 1S 12:5, Jb 6:26, Jb 10:7, Jb 13:2, Jb 13:10, Jb 15:1, Jb 17:10, Jb 18:1, Jb 21:27, Jb 21:34, Jb 27:5, Jb 34:37, Ps 106:33, Es 54:17, Mc 14:6, Jn 9:3, Rm 8:33, 1Jn 5:16
38:8 Jb 1:5, Nb 23:1, Nb 23:14, Nb 23:29, 1Ch 15:26, 2Ch 29:21, Ez 45:23, He 10:4, He 10:10-14, Mt 5:23-24, Jb 1:5, Ex 18:12, Gn 20:17, Es 60:14, Jr 14:11, Jr 15:1, Ez 14:14, He 7:25, Jc 5:14, 1Jn 5:6, Ap 3:9, Jb 42:9, 1S 25:35, Ml 1:8-9, Mt 3:17, Ep 1:6, Ps 103:10, 2Tm 4:14
Réciproques : Gn 4:7, Gn 19:21, Gn 20:7, Gn 32:20, Gn 46:1, Ex 32:30, Lv 4:31, Nb 21:7, Js 6:4, 1S 12:19, 2S 24:23, 2Ch 30:18, Jb 11:19, Jb 13:10, Jb 22:30, Jb 33:26, Jb 35:8, Ps 106:33, Es 60:7, Jr 27:18, Ez 43:27, Mc 14:6, Jn 9:31, Ac 8:24, Jc 5:16, 1P 3:7
38:9 Jb 34:31-32, Es 60:14, Mt 7:24, Jn 2:5, Ac 9:6, Ac 10:33, He 11:8, Jb 42:8, Jb 22:27, Pr 3:11-12, Ec 9:7
Réciproques : Gn 19:21, Gn 20:17, Gn 32:20, 2S 24:23, 2Ch 30:18, Jb 4:1, Jb 11:19, Jb 15:1, Jb 20:1, Jb 33:26, Jr 27:18, Ez 14:14
38:10 Jb 5:18-20, Dt 30:3, Ps 14:7, Ps 53:6, Ps 126:1, Ps 126:4, Gn 20:17, Ex 17:4-5, Nb 12:2, Nb 12:13, Nb 14:1-4, Nb 14:10, Nb 14:13-20, Nb 16:21-22, Nb 16:46-48, Dt 9:20, Lc 16:27, Ac 7:50, Ac 7:60, Jb 8:6-7, Jb 22:24-25, Dt 8:18, 1S 2:7, 2Ch 25:9, Pr 22:4, Ag 2:8, Es 40:2, Es 61:7
Réciproques : Gn 24:35, Nb 21:7, 1S 2:8, 1Ch 29:12, Jb 36:16, Ps 107:14, Ps 107:41, Jr 49:39, Ez 16:53, Os 6:11, Za 9:12, Lc 18:30, He 11:34, Jc 5:11
38:11 Jb 19:13-14, Pr 16:7, Jb 2:11, Jb 4:4, Jb 16:5, Gn 37:35, Es 35:3-4, Jn 11:19, Rm 12:15, 1Co 12:26, He 12:12, He 13:3, Jb 6:22-23, Gn 24:22, Gn 24:53, 1S 10:27
Réciproques : Ex 2:20, Ex 18:12, 1R 10:25, 2Ch 9:24, Jb 11:17, Pr 25:12, Es 51:19, Jr 16:7, Ez 16:11, Lc 6:38
38:12 Jb 8:7, Dt 8:16, Pr 10:22, Ec 7:8, 1Tm 6:17, Jc 5:11, Jb 1:3, Gn 24:35, Gn 26:12-14, Ps 107:38, Ps 144:13-15
Réciproques : Gn 1:22, Gn 1:28, Gn 12:16, Gn 26:14, Gn 32:14, Dt 7:13, Dt 24:19, 1S 25:2, 2R 3:4, 2Ch 17:5, 2Ch 32:29, Jb 1:10, Jb 36:7, Jb 36:11, Ps 34:19, Ps 37:37, Ps 127:5, Pr 2:21, Ec 2:7
38:13 Jb 1:2, Ps 107:41, Ps 127:3, Es 49:20
Réciproques : Jb 5:25, Jb 8:7, Jb 18:19, Jb 29:5
38:15 Ps 144:12, Ac 7:20, Nb 27:7, Js 15:18-19, Js 18:4
Réciproques : Nb 36:2
38:16 Gn 11:32, Gn 25:7, Gn 35:28, Gn 47:28, Gn 50:26, Dt 34:7, Js 24:29, Ps 90:10, Gn 50:23, Ps 128:6, Pr 17:6
Réciproques : Gn 47:9, Gn 48:1, Jb 5:26, Jb 14:14, Jb 17:1, Jb 29:18, Jb 33:25, Ps 107:41
38:17 Jb 5:26, Gn 15:15, Gn 25:8, Dt 6:2, Ps 91:16, Pr 3:16
Réciproques : Gn 47:9, Ex 23:26, Jg 8:32, Jb 29:18, Pr 17:6, Za 8:4

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Job 38
  • Note de section ou de chapitre
    Chapitres 38 à 42 Apparition de l'Eternel.
    Cette apparition, tant de fois réclamée par Job (10.2; 13.3,15,22; 14.15; 23.3; 31.35), a lieu enfin. Et Dieu ne fond point sur lui pour l'anéantir. Par les injustes reproches de ses amis, Job avait été amené à trop abonder dans son sens; aussi Dieu l'humilie-t-il et achève-t-il à cet égard l'œuvre commencée dans son cœur par Elihu. Mais, quand Job aura reconnu ce tort, l'heure du relèvement sonnera; cette apparition, somme toute, est bienveillante et libératrice. Et comment l'Eternel va-t-il procéder? Il n'explique point à Job, comme on aurait pu s'y attendre, ce qui s'est passé à son égard dans les lieux célestes; il ne lui fournit point, sous la forme d'un enseignement oral, la vraie solution du problème de sa souffrance : les faits parleront (voir l'Introduction). Dieu ne peut condescendre à instruire Job de la scène racontée dans le prologue, car ce serait contrevenir aux conditions de l'espèce de pari qu'il a trouvé bon de conclure. Ce qui s'est passé derrière le voile doit demeurer un secret pour Job jusqu'à la fin de l'épreuve. (F.Godet, Etudes bibliques).
    Chapitres 38 et 39 Premier discours de l'Eternel et réponse de Job.
    Ce discours peut se diviser comme suit : L'Eternel interroge Job sur les merveilles de la nature inanimée (chapitre 38) et sur celles du monde animal (39.1-33); puis il résume ses interrogations en une dernière question (39.34-35), à laquelle Job répond (39.36-38).
    Chapitre 38 Les merveilles de Dieu dans la nature inanimée.
    Nous trouvons ici la reprise de la seconde pensée traitée par Etihu. Pourquoi l'Eternel ne revient-il pas sur la première? Il est remarquable que le premier sujet, développé par Elihu, l'influence purifiante des épreuves, ne soit nulle part reproduit dans ces discours de Jéhova. La dignité de Dieu ne comportait pas même un commencement de justification. (F.Godet Etudes bibliques.) Mais n'est-ce pas un défaut dans notre poème, que cette répétition de la même donnée dans des chapitres si rapprochés? Car nous allons retrouver ici ce que nous venons de voir déjà dans le discours d'Elihu : une série de questions ironiques, destinées à faire sentir à Job sa petitesse et la grandeur infinie du Créateur. Il est vrai. Mais l'auteur semble avoir réservé toute sa force pour les discours de l'Eternel, et l'infériorité de ceux d'Elihu, dont on s'est fait une arme contre leur authenticité, s'explique précisément par le fait que l'auteur réservait toute la plénitude de sa puissance pour faire parler Jéhova d'une manière digne de lui. (ibidem).
  • 38.1 1 à 3 Introduction.
    L'Eternel répondit à Job, que le discours d'Elihu a préparé à tirer profit de cette apparition. On s'est étonné que l'Eternel ne fasse aucune allusion à Elihu. Mais il y a plusieurs manières d'approuver quelqu'un; l'une d'elles consiste à marcher sur ses traces, même sans le faire remarquer.
    Du milieu du tourbillon : de l'orage qui se formait dans le lointain pendant que parlait Elihu (37.2), et qui maintenant éclate. Job n'était point assez mâté; il a fallu que Dieu lui montrât une force terrible. Pour cette cause donc il a tonné et a ému ce tourbillon, afin que Job connût à quel maître il avait affaire.(Calvin).
  • 38.2 Conseil. Le mot que nous rendons ainsi n'a pas d'adjectif qui le détermine. Il est question du conseil par excellence, celui de Dieu.
  • 38.4 4 à 7 La création. Comment Dieu s'y est-il pris pour fonder l'immense édifice qui s'appelle la terre?
  • 38.5 Qui en a fixé les mesures? Chacun sait que c'est Dieu qui a créé la terre, et le verset 4 vient de le rappeler. La question a une autre portée : Te rends-tu compte de la grandeur de celui qui a formé la terre?
  • 38.7 Sur l'habitude de célébrer par des chants et de joyeux cortèges la pose de la pierre angulaire ou de la pierre de faîte de quelque grand édifice, voir Esdras 3.10 et Zacharie 4.7.
    Ici il n'y avait pas encore de témoins humains. Les étoiles et les anges (fils de Dieu, comme 1.6; 2.1) seuls assistaient et se réjouissaient.
    Les astres sont appelés étoiles du matin précisément parce qu'ils brillaient déjà dans l'étendue lorsque commençait seulement la journée de la création de la terre.
  • 38.8 8 à 11 L'océan. Comment Dieu l'a-t-il endigué?
    Sein maternel : l'intérieur de la terre, d'où la mer est censée avoir jailli avec impétuosité. Si elle n'a pas submergé toute la terre, c'est que Dieu lui a assigné des limites.
  • 38.9 Langes. L'image commencée verset 8 est fidèlement observée. Les nuages et la brume qui couvrent l'océan sont les langes de ce gigantesque nouveau-né.
  • 38.12 12 à 15 L'aurore. Est-ce Job qui a imaginé ce bienfaisant retour périodique de lumière?
  • 38.13 La terre est figurée comme un tapis que, le matin, l'aurore secoue; la poussière qui en tombe, ce sont les méchants, que la lumière met en fuite ou permet de saisir (24.17).
  • 38.14 Comme l'argile. On se servait parfois de terre en guise de cire (Hérodote, II, 38). La lumière du matin donne du relief à la contrée qu'elle éclaire et qui, de nuit, ne présentait que des formes confuses.
    Comme un [riche] vêtement : aux teintes et aux plis harmonieux.
  • 38.15 Leur lumière, c'est-à-dire les ténèbres (24.17) : les méchants n'opèrent que dans la nuit; elle est pour eux ce que le jour est pour les justes.
    Le bras qui se levait, pour frapper ou accomplir un crime, retombe comme brisé quand parait le jour. Pour comprendre certains termes de ce verset et de plusieurs autres (saisisse, verset 13) de ce chapitre, il faut se rappeler que, dans le midi, le passage de la nuit au jour et du jour à la nuit est beaucoup plus brusque que dans les régions septentrionales.
  • 38.16 16 à 18 Profondeurs de l'abîme et étendue de la terre.
    Qu'est-ce que l'homme sait de ces lieux, sans voiles devant Dieu (26.6), et de ces distances, qui n'existent pas pour le Très-Haut (Psaumes 139.9-10)?
  • 38.17 L'empire des morts est mis en relation avec les lieux les plus bas de la croûte terrestre (26.5-6).
  • 38.18 Les vastes espaces de la terre? Dieu les voit (28.24). Remarquez la vivacité de toutes ces questions. Dieu semble vouloir étourdir Job en transportant si promptement sa pensée du haut du ciel au fond des abîmes.
  • 38.19 19 à 21 Lumière et ténèbres. Ces deux forces cosmiques que Dieu jadis a séparées (Genèse 1.4), Job est assez âgé pour qu'elles n'aient pas de secret pour lui, et assez puissant pour qu'elles n'aient pas de résistance à lui opposer! L'ironie est particulièrement forte ici.
  • 38.22 22 à 27 Neige, grêle et pluie.
    Trésors : dans le sens de lieux où l'on amasse des provisions quelconques, arsenaux, greniers.
  • 38.23 Que j'ai réservés... Ceci se rapporte, non seulement à la grêle, mais aussi à la neige, qui peut faire beaucoup de mal en Palestine en arrêtant tout commerce et en décimant les troupeaux.
    Pour le jour de la bataille. Allusion à des interventions divines telles que celle de Josué 10.14, du moins si l'on y voit des grêlons, et non pas des aérolithes. Voir aussi Psaumes 18.14; 68.15; Esaïe 28.17; 30.30, et bien d'autres passages qui présentent l'Eternel combattant pour les siens du sein d'un orage.
  • 38.24 Par quel chemin la lumière se répand-elle? On a vu ici les éclairs, qui se partagent en tombant; mais à tort, car il en va être question aux versets 25 et 35. Il s'agit de la lumière, qui se répand partout avec une si incroyable rapidité.
    Et le vent d'orient. Voir 27.21. Ici, peut-être, tout vent d'orage en général.
  • 38.25 Des canaux à la pluie. Dieu se sert d'invisibles canaux quand il dirige la pluie vers une contrée qu'il veut arroser.
  • 38.26 26 et 27 L'homme, qui rapporte tout à lui, trouve étrange que la pluie tombe aussi là où elle ne profite à personne. Dieu a des vues plus larges.
  • 38.28 28 à 30 Formation de la pluie, de la rosée, de la glace et du givre. Ce sont là des phénomènes qui n'ont ni père (verset 28), ni mère (verset 29). Le verset 30 revient à la mystérieuse production de la glace.
  • 38.31 31 à 33 Astres.
    Pléiades, Orion : déjà mentionnés 9.9. Comment se fait-il que les Pléiades soient toujours réunies, sans qu'une de ces étoiles se détache du groupe? Les poètes persans se représentaient les Pléiades comme un assemblage de brillants.
    D'autre part, Job est-il capable de séparer les unes des autres les étoiles qui composent la constellation d'Orion?
  • 38.32 Fais-tu sortir les Hyades en leur temps? Constellation de l'hémisphère septentrional, dont l'apparition annonce la saison des pluies. La principale de ses étoiles est Aldébaran.
    Conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits? La Grande Ourse, ce sont ici les quatre étoiles qui forment le carré; les petits, qui suivent leur mère, ce sont les trois autres étoiles. prises ordinairement pour la queue de l'animal.
  • 38.33 Son influence. Les astres dominent sur le jour et la nuit (Genèse 1.16-18). L'astrologie a exagéré et défiguré une idée vraie; nous parlons encore d'astres heureux.
  • 38.34 34 à 38 Phénomènes célestes considérés dans leur dépendance d'une volonté qui n'est certainement pas celle de l'homme.
    Fin du verset identique à celle de 22.11.
  • 38.36 De la sagesse..., de l'intelligence. Ces phénomènes participent à la sagesse divine, qui les a soumis à des lois certaines (Matthieu 16.2; Ecclésiaste 11.4).
  • 38.37 Qui compte avec sagesse les nues, de sorte qu'il y en ait toujours la mesure voulue. Comparez 28.25-26.
    Les outres du ciel : les nuages.
  • 38.38 Quand la poussière coule, rendue fluide par la pluie.
    Puis se durcit. Seconde transformation : la poussière était devenue boue. Maintenant la boue devient solide.
  • Job 39

  • 39.1 1 à 33 Les merveilles de Dieu dans la nature animée.
    Ici l'auteur s'attache plus particulièrement à dépeindre des animaux sauvages, sur lesquels l'homme n'a aucun pouvoir et qui se passent absolument de lui. La description du cheval rentre dans le même ordre d'idées, car cet animal est envisagé ici au point de vue de sa force, qui ne lui vient pas de l'homme.
    Dans le texte hébreu, les versets 1 à 3 de notre chapitre 39 appartiennent encore au chapitre 38.
  • 1 et 2 Le lion.
  • 39.3 Le corbeau. Après le roi des animaux, l'un des plus faibles. Comparez Luc 12.24. Cet animal peu intéressant, dont personne ne songe à s'occuper, attire les regards de Dieu. C'est à Dieu que, sans s'en douter, crient ses petits qui ont faim.
  • 39.4 4 à 7 Les bouquetins.
    Les chèvres, en hébreu jaël, d'où le nom de la femme de Héber (Juges 4.17). Comparez Dorcas (Actes 9.36).
    Chèvres des rochers : capra sinaïtica, femelle d'une sorte de bouquetin assez semblable à celui des Alpes et des Pyrénées. Il vit dans les rochers du Sinaï, dans l'Arabie Pétrée, sur les rives de la mer Morte. Les petits grimpent sur les rochers déjà quelques heures après leur naissance.
    Les petits des biches deviennent forts une huitaine de jours après avoir été mis bas.
  • 39.7 Voilà des familles qui sont vite élevées, sans que l'homme s'en mêle.
  • 39.8 8 à 11 L'âne sauvage ou onagre ne se trouve pas en Palestine, mais bien dans les déserts voisins. Il a une structure plus noble et une taille plus élevée que l'âne domestique. On n'a jamais réussi à l'apprivoiser. Il est le type des animaux qui, non seulement se passent de l'homme, mais encore ont en horreur tout ce qui porterait atteinte à leur absolue indépendance. Voir Genèse 16.12 et Osée 8.9.
  • Qui a donné la liberté...? L'onagre est-il un ancien animal domestique, un de tes anciens esclaves, qu'un jour il t'aurait plu d'affranchir?
    L'onagre, littéralement : le coureur.
    L'âne sauvage, littéralement : le farouche.
  • 39.9 J'ai fait. Ce caractère lui vient du Créateur.
    De la terre salée. Voir 30.4. La terre salée est opposée à la terre à fruits (Psaumes 107.34). Au reste, on a remarqué que l'âne sauvage se nourrit volontiers des herbes salées qui croissent dans les steppes de l'Arabie et de la Syrie.
  • 39.10 Il se rit du tumulte des villes, où tant de bêtes de somme gémissent sous les coups des cochers (littéralement : des exacteurs).
  • 39.11 Il erre, peut-être au loin; mais il aime mieux cela que de trouver tous les jours une crèche garnie par un maître.
  • 39.12 12 à 15 Le buffle.
    Le buffle voudra-t-il te servir? Non pas le buffle ordinaire (bos bubalus), qui, à la vérité, se trouve en Palestine, dans les plaines marécageuses du haut Jourdain, et qui s'emploie au travail des champs. mais l'oryx, sorte d'antilope plus grande et plus forte que la plupart de ses congénères, atteignant la taille d'un bœuf et tenant, pour la forme, le milieu entre cet animal et les autres antilopes.
  • 39.13 Avec une corde pour le faire labourer? Littéralement : Au sillon de sa corde, c'est-à-dire au sillon qu'une corde l'obligerait à tracer. Nous disons de même être attaché à la glèbe.
  • 39.15 Pour amasser tes semailles : le produit de tes semailles. La réponse à toutes ces questions est sous-entendue, mais elle serait négative, parce que l'homme ne peut rien contre les instincts primordiaux des animaux.
  • 39.16 16 à 21 L'autruche.
    L'aile de l'autruche... L'autruche est ordinairement appelée d'un nom qui veut dire la fille de la solitude (30.29). Ici elle porte un nom poétique signifiant les lamentations, les cris plaintifs (Michée 1.8).
    Est-ce l'aile et le duvet de la cigogne? Littéralement : Est-ce une aile pieuse et un duvet (pieux)? Pour comprendre ceci, il faut savoir qu'en hébreu la cigogne s'appelle la pieuse, à cause de la sollicitude avec laquelle elle s'occupe de son nid et de ses petits. Voilà des ailes, noires et blanches les unes et les autres, qui s'agitent joyeusement; voilà deux volatiles extérieurement assez pareils l'un à l'autre. Et pourtant, quelle différence de caractère! Sous la matière, il y a une âme tout autre. Et cette âme, d'où vient-elle? Le verset 20, où le poète oublie que c'est Dieu qui est censé parler dans ces chapitres, va le dire en tout autant de termes.
  • 39.17 Non, elle abandonne ses œufs à la terre : elle ne se donne pas la peine de faire son nid et couve hâtivement ses œufs.
  • 39.18 Chez les autruches l'incubation ne commence que lorsque les œufs sont au complet. Jusqu'alors ils sont à l'abandon. Et même ce n'est que les derniers jours que la mère commence à couver fidèlement.
  • 39.19 Voir Lamentations 4.3, note.
    Son travail : la ponte.
  • 39.21 Quand elle prend son essor, littéralement : Quand, à l'occasion, le moment est venu pour elle de fouetter l'air...
    Elle se rit du cheval. Cet oiseau ne s'envole pas, mais court, et court plus vite que le meilleur cheval.
    C'est ainsi que le poète la fait sortir de la scène, en même temps qu'il prépare ce qui suit. Il y a dans cette description des trésors de poésie, et dans cette transition un art consommé.
  • 39.22 22 à 28 Le cheval.
    La force. Il s'agit ici du cheval de guerre; le mot que nous rendons par force signifie proprement vigueur et bravoure. La cavalerie est tenue en réserve au commencement de la bataille; les chevaux sont impatients de prendre part à l'action.
    Crinière frémissante. Dès que le cheval arabe entend le cri de guerre, ses yeux s'allument, ses naseaux s'ouvrent tout grands, sa crinière se soulève.
  • 39.23 Voir Joël 2.4, note.
  • 39.24 Il creuse le sol, littéralement : ils creusent le sol. On voit toute la ligne de bataille. Retenus par leurs cavaliers, ils frappent la terre avec, impatience.
  • 39.26 Brillent la lance et le javelot : du guerrier qui le monte. Littéralement : (Brille) la flamme de la lance et du javelot, c'est-à-dire leur fer qui étincelle au soleil (Nahum 3.3).
  • 39.27 Il dévore le sol, littéralement : il boit, il engloutit la terre. Nous disons : dévorer l'espace.
  • 39.28 A l'ouïe de la trompette, littéralement : Tant que, ou bien : A chaque fois que la trompette retentit.
    Il dit : Hourra! Nous rendons ainsi une interjection joyeuse (héach) qui se retrouve dans le latin : éia!
    Les cris des chefs, littéralement : le tonnerre des chefs.
  • 39.29 29 à 33 Les oiseaux de proie.
    Les éperviers sont, pour la plupart, des oiseaux migrateurs. Est-ce l'homme qui leur donne au bon moment le signal du départ?
  • 39.33 Là où il y a des tués... Certaines espèces d'aigles s'attaquent aux cadavres (Matthieu 24.28). Au reste le mot néscher, que nous avons rendu par aigle, peut aussi s'appliquer aux vautours.
  • 39.34 34 à 38 Conclusion du premier discours de l'Eternel. Dieu n'est pas entré dans une discussion avec Job; il s'est borné à l'étourdir par l'énumération des preuves de la toute-puissance et de la toute-science divines. Après une pause, pendant laquelle Job ne songe point à répondre, il reprend la parole; tel est le sens du verset 34.
    Dans le texte hébreu, le chapitre 40 commence à notre verset 34.
  • 39.35 Le censeur, qui vient de mesurer la distance infinie qui le sépare de son Dieu, est-il encore disposé à plaider avec lui?
    Réponde! littéralement : réponde à ces choses!
  • 39.36 36 à 38 Première réponse de Job.
    Une fois..., deux fois : plusieurs fois (Psaumes 62.12).
  • Job 40

  • Note de section ou de chapitre
    Chapitres 40 et 41 Second discours de l'Eternel.
    Voilà Job replacé dans l'attitude qui seule convient à l'homme vis-à-vis de Dieu. Maintenant l'Eternel peut insister plus outre et chercher à faire sentir à Job une seconde faute dans laquelle il est tombé, quand il a mis en doute la justice divine. Tel sera le sujet de son second discours. Après l'avoir humilié en lui demandant : Comprends-tu cet univers, toi qui prétends juger mes voies? il va lui proposer de gouverner le monde à sa place.
    Plusieurs estiment que ce nouveau discours de Dieu s'arrêtait primitivement à 40.9 et que les deux longues descriptions, fort belles du, reste, qui suivent (hippopotame et crocodile), sont une adjonction postérieure. Nous ne le pensons pas; ces deux tableaux ne sont point des hors d'œuvre : Toi qui es incapable de dompter ces animaux, comment réprimerais-tu le mal spirituel et ferais-tu régner la justice dans un monde où s'agitent de bien autres puissances que les monstres du Nil?
  • 40.1 1 à 9 Premier morceau.
    Exposition du sujet spécial qu'il reste à traiter : la justice. C'est ici que, pour se justifier, Dieu, semble-t-il, aurait dû mettre Job au courant de la scène céleste. Mais non! il faut croire sans comprendre.
    Voir 38.1.
  • 40.2 Ibidem, 38.3.
  • 40.3 Me condamner pour te justifier? Toute solution qui sacrifie la justice de Dieu à celle d'un homme est fausse. Il en faut attendre une autre.
  • 40.4 De l'idée de la justice, l'auteur passe à celle de la force : il ne suffit pas de connaître le bien, il faut encore être en état de le faire triompher sur le mal.
  • 40.6 Regarde tous les hautains et abaisse-les! D'un regard j'abaisse les orgueilleux; fais-en autant!
  • 40.8 Dans l'obscurité : des enfers.
  • 40.9 Alors, moi aussi, je te louerai : si je te vois étendre ton sage empire sur les vivants et sur les morts.
  • 40.10 10 à 19 L'hippopotame.
    Voici l'hippopotame. D'après ce qui suit, c'est bien ainsi, et non par éléphant, qu'il faut rendre le mot hébreu behémoth, pluriel intensif de behéma : bétail : l'animal colossal. Mais en même temps, le mot de behémoth ressemble au nom égyptien de l'hippopotame : P-éhé-moû : le bœuf d'eau, en italien bomarino.
    Que j'ai fait en même temps que toi. Il n'est pas le représentant d'une autre création que celle à laquelle tu dois toi-même la vie. D'autres entendent : que j'ai fait pour vivre à tes côtés, et non pas au fond des déserts ou sur des monts inaccessibles; ou bien encore : que j'ai fait aussi bien que toi.
    Il mange de l'herbe (versets 14 et 15), bien que vivant dans l'eau. Il n'est pas carnassier, et cependant qu'il est redoutable!
  • 40.11 Voici, sa force est dans ses reins. Il peut faire chavirer les barques du Nil avec leur cargaison.
    Sa vigueur dans les muscles de son ventre : qui est au contraire le côté faible de l'éléphant.
  • 40.12 Il raidit sa queue comme un cèdre. Quand il dresse sa queue, elle présente la forme d'un tronc de cèdre, car elle est épaisse à son origine et s'amincit rapidement.
    Il n'y a rien de mou en lui.
  • 40.14 Il est le chef-d'œuvre de Dieu, littéralement : les prémices des voies de Dieu, comme si Dieu avait en sa faveur donné libre carrière à sa force créatrice encore toute fraîche. Ici, comme 39.20, il est parlé de Dieu à la troisième personne.
    Sa faux : ses incisives énormes.
    On a parfois traduit tout autrement : Son créateur (seul) approche de lui son épée, c'est-à-dire peut le faire mourir.
  • 40.15 Car... Il a besoin d'une grande faux pour assouvir sa faim.
    Se jouent près de lui. Il est inoffensif.
  • 40.16 Lotus : lotus sylvestris, arbuste aux branches épineuses dont le fruit rappelle le pruneau.
  • 40.17 Les saules de la rivière. Comparez Lévitique 23.10.
    L'environnent. Il est là qui surnage, endormi, ayant narines, yeux et oreilles sur la même ligne horizontale au-dessus de l'eau.
  • 40.18 Un Jourdain, non pas le Jourdain, car il n'y a pas d'hippopotames en Palestine, mais une rivière aussi considérable que le Jourdain.
  • 40.19 Pour lui percer le nez : comme on fait aux chameaux.
  • 40.20 40.20 à 41.26 Le crocodile.
    Et d'abord, jusqu'à 41.2, l'impuissance de l'homme à réprimer cet immense saurien.
    Tireras-tu le crocodile...? L'ensemble de la description qui va suivre montre que le mot, léviathan, employé dans l'original et que nous avons conservé dans 3.8, sans le traduire (voir note à ce passage), doit être rendu ici par crocodile. Qu'il s'agisse ici du crocodile, c'est ce qu'on peut conclure de ce qui arrive encore et arrivait sans doute du temps de Job sur les bords du Nil : tous les jours cette bête vorace, bien loin de se laisser prendre, brise et détruit tous les engins de pêche qu'on tend au travers du fleuve. Ayant ouvert un de ces monstres, j'y trouvai deux gros hameçons, l'un dans son estomac, l'autre planté dans la peau épaisse de son gosier. (Hasselquist, disciple de Linné).
    Lui presseras-tu la langue...? Pourras-tu le traiter comme un poisson dont la langue est maintenue immobile par la ficelle de la ligne avec laquelle tu l'attires au bord?
  • 40.21 Procédés auxquels on a recours pour garder des poissons vivants dans l'eau du Nil, jusqu'à ce qu'on trouve à les vendre.
  • 40.23 Sera-t-il tout heureux d'entrer à ton service avec la vie sauve? Comparez 39.12.
  • 40.25 Le crocodile est-il un article de commerce?
    Des associés, membres d'une corporation de chasseurs, ou bien de pêcheurs (Luc 5.7,10).
    Les Cananéens : les trafiquants par excellence (Esaïe 23.8; Sophonie 1.11; Zacharie 14.21).
  • Job 41

  • 41.1 Si l'on a un tel respect pour une créature, qui donc mépriserait impunément le Créateur?
  • 41.2 Tout est à Dieu, rien à l'homme, point de droits à faire valoir contre lui!
    Après cette courte pause, le poète revient à son sujet, mais en parle d'une manière plus objective.
  • 41.3 3 à 25 Description du crocodile.
  • 41.4 Le dessus de son vêtement : sa carapace, considérée comme une cuirasse reposant sur son corps. Personne n'oserait tenter de soulever cette cuirasse pour pouvoir le transpercer.
  • 41.5 Les portes de sa face sont les mâchoires, mentionnées verset 4.
  • 41.6 Les rangées de ses boucliers. Les boucliers sont les écailles, toutes quadrangulaires, mais de grandeur différente, qui recouvrent, au nombre de dix-sept par série, le dos du monstre.
    Le mot hébreu que nous avons rendu par rangées signifie canaux, rigoles, et désigne probablement les intervalles qui séparent les rangées.
    Ces intervalles, voilà ce qu'admire le poète, ne laissent cependant pas de vides. C'est une cuirasse à laquelle on ne peut trouver de défauts.
  • 41.9 Le crocodile aime à se tourner vers le soleil, la gueule grande ouverte; cette posture et l'action de la lumière et de la chaleur provoquent l'éternuement; les matières liquides qui se dégagent sont éclairées par les rayons du soleil.
    Et ses yeux... Dans l'écriture hiéroglyphique, l'aurore est représentée par des yeux de crocodile; cela tient, dit un auteur ancien, à ce que l'on aperçoit une lueur rougeâtre provenant des yeux du crocodile, avant même que sa tête ait émergé de l'eau.
  • 41.10 10 à 12 Plusieurs voyageurs ont observé que le crocodile, sortant de l'eau, respire bruyamment; il sort de ses narines une colonne de vapeur.
  • 41.13 Après la tête (versets 9 à 12), le cou, presque aussi gros que le corps (versets 14 et 15). La force a dans ce cou une demeure assurée, tandis que le malheureux qui se trouve devant le monstre fuit par bonds précipités.
  • 41.14 Les fanons de sa chair. Chez d'autres animaux, les parties charnues du corps n'ont pas de consistance; chez le crocodile, elles sont fermes comme de la fonte.
  • 41.15 Dur comme la meule de dessous. Pour moudre le blé, on se servait de deux pierres superposées, dont la supérieure était mobile. La pierre inférieure, exposée au frottement produit par le mouvement de celle de dessus, devait naturellement être fort résistante.
  • 41.17 Et la cuirasse. Cette arme défensive étonne ici. Le sens est (verset 18) qu'en face d'un pareil adversaire, nulle arme d'aucune sorte n'est efficace.
  • 41.19 La fille de l'arc : la flèche. Comparez Lamentations 3.13.
  • 41.20 Et il se rit du frémissement du javelot, qui rebondit en vibrant sans l'avoir blessé.
  • 41.21 Il laisse sur le limon... : quand il s'étend au bord de la rivière.
  • 41.22 22 et 23 Quand il se lance de nouveau dans l'eau et qu'il y prend ses ébats, il l'agite de façon à donner lieu aux images employées dans ces versets.
    Un vase de parfumeur : qu'on secoue, comme nous le faisons de certaines fioles médicinales.
  • 41.24 24 et 25 Conclusion.
  • 41.25 Tout ce qui est élevé : tout ce qui commande le respect aux autres créatures.
    Fauves orgueilleux : 28.8.
  • Job 42

  • 42.1 1 à 6 Seconde réponse de Job.
    Le but que l'Eternel se proposait (voir la note introductive aux chapitres 40 et 41) est atteint : à l'aveu de son incapacité (39.36-38), Job ajoute celui de sa culpabilité.
  • 42.2 Je reconnais que tu peux tout : et que par conséquent toi seul peux faire triompher la justice. Sa maladie le tourmentait encore au moment où il parlait ainsi. Mais, sans comprendre, il croit à la justice d'un Dieu si grand. Il commence à soupçonner, échappant à sa vue, quelque dessein divin... dont il a parlé présomptueusement.
  • 42.3 Voile la sagesse? La sagesse de Dieu, qui est la sagesse par excellence. Job cite ici librement 38.2, comme pour dire : Tu m'as adressé là un reproche qui n'est que trop fondé.
  • 42.4 A deux reprises (38.3 et 40.2) l'Eternel avait ironiquement adressé à Job cette invitation. Maintenant les rôles sont intervertis.
    Et je parlerai, littéralement : Et moi je parlerai, te demandant instruction. D'autres ont vu dans ce verset la répétition machinale de la pensée 38.3 et 40.2 : Job, écrasé par l'apparition de Dieu, balbutie des paroles incohérentes, ne sachant que dire. On objecte au sens que nous proposons que le livre va se terminer sans présenter de nouvelles instructions, en sorte que le poète n'a pas pu vouloir les faire demander par Job. Mais le prologue, avec sa scène céleste, ne fournit-il pas précisément (au lecteur du livre) la solution de l'énigme?
  • 42.5 Mon œil t'a vu : allusion non pas à l'apparition elle-même, mais au résultat spirituel de l'apparition divine.
  • 42.7 42.7-19 L'épilogue.
    Après les paroles sévères de Dieu et l'humble rétractation de Job, on pourrait s'attendre à ce qu'une peine fût infligée à ce dernier. Mais non! Ces paroles sont une punition suffisante, et cela d'autant plus qu'elles ont produit chez Job un fruit précieux d'humiliation et une déclaration de confiance absolue en la justice de Dieu. Rien donc ne s'oppose plus à ce que l'Eternel, qui a trouvé en lui un adorateur parfaitement désintéressé, lui témoigne de nouveau toute sa faveur. Ce sont ses amis, au contraire, qui vont être les objets du déplaisir divin. Dieu veut bien leur pardonner, s'ils offrent un holocauste; mais il ne le fera que par égard pour Job et à la demande expresse de celui-ci.
    On peut dire que maintenant le drame est arrivé à son terme. L'intrigue s'il est permis de parler ainsi, est dénouée. Les événements reprennent un cours naturel et l'auteur quitte la forme poétique pour en revenir à la prose, comme dans le Prologue et 32.1-6.
    A Eliphaz : qui, le premier avait répondu à Job.
    Vous n'avez pas parlé selon la vérité... Job a eu des propos inconsidérés et des jugements précipités, mais, sur le fond de la question, il a seul été dans le vrai. Les amis avaient eu tort : Dieu ne punissait pas Job, et toute souffrance n'est pas un châtiment.
    Comme mon serviteur Job : comme l'a fait mon serviteur Job, et non pas : autant que mon serviteur Job, comme s'il n'y avait qu'une différence de degré entre lui et ses amis.
    A remarquer aussi dans ces versets la quadruple répétition de l'expression : mon serviteur.
  • 42.8 Sept taureaux et sept béliers : sacrifice considérable, car leur faute est grande (Nombres 23.1, note).
  • 42.10 Job, en priant pour ses amis (littéralement : pour son ami : Eliphaz, verset 7; ou bien : pour son prochain), avant même d'être lui-même guéri, donne une nouvelle preuve du désintéressement de sa piété (1.9). Ce n'est que pendant sa prière, au moment où il ajoute la charité à la foi, qu'il est délivré de sa terrible épreuve.
    Donna à Job le double (verset 12) : peu à peu, et non pas en une fois.
  • 42.11 11 à 17 Tous les termes du récit montrent que nous avons ici une sorte de parabole poétique, comme nous l'avons dit; l'histoire de Job a évidemment un fond réel; mais le poète s'en est emparé pour nous donner, au sujet de cette histoire, l'enseignement qu'il nous destinait.
    Ceux qui l'avaient abandonné dans son malheur (19.13; 12.4), reviennent maintenant.
    Mangèrent avec lui dans sa maison, littéralement : Mangèrent du pain avec lui; mais ce n'est pas sur le pain que l'auteur veut insister. La locution employée équivaut à notre : se mettre à table, prendre un repas.
    Une késita : un poids quelconque d'argent. L'auteur transporte ici, comme partout, la scène de son poème dans la plus haute antiquité : ce terme ne se trouve que dans les récits les plus anciens, à propos de l'époque patriarcale (Genèse 33.19 et Josué 24.32).
    Ce dernier passage est lui-même une citation du fait rapporté dans le premier (voir note à Genèse 33.19).
    L'identité des présents (une késita et un anneau) de tous les visiteurs de Job est un des traits par lesquels l'auteur fait voir lui-même qu'il faut entendre ce récit comme un poème.
  • 42.12 Il en est de même pour le nombre des bestiaux qui se trouve être exactement le double de l'ancien état de choses (1.3).
  • 42.13 Avec un tact digne d'attention, l'auteur comprend que, quand il s'agit d'enfants, le nombre n'est pas une compensation pour les pertes subies; c'est ici le domaine du cœur, où les chiffres perdent leurs droits. Aussi se borne-t-il à indiquer le même nombre d'enfants qu'avant la catastrophe (1.2). La seule différence, c'est que cette fois-ci nous apprenons les noms des trois sœurs.
  • 42.14 Jémima, peut-être colombe; pure comme une colombe. D'autres : belle comme le jour.
    Ketsia, nom tiré du cassia, écorce odoriférante. Comparez Cantique 1.3.
    Kéren-Happuc, corne (fiole) de cosmétique. Le mot de puc, rendu ici par cosmétique, l'a été dans 2Rois 9.30 et Jérémie 4.30 par fard, dans Esaïe 54.11 par antimoine, dans 1Chroniques 29.2 par pierres noires. Voir les notes à ces deux derniers passages.
    Le verset 15 montre qu'elles étaient bien ce que leurs noms indiquaient.
  • 42.15 La seconde partie du verset n'est pas destinée à donner une haute idée de la fortune de Job, mais bien de l'importance qu'il attachait à ce que des liens étroits subsistassent entre tous ses enfants, même après leur mariage. Comparez 1.4.
  • 42.16 Cent quarante ans. Ceci montre de nouveau l'intention du poète de placer toute cette histoire dans le temps des patriarches, qui mouraient aussi âgés et rassasiés de jours (Genèse 25.8; 35.29).
    Conclusion sur l'épilogue.
    La réhabilitation de Job suggère plusieurs observations.
    1. Elihu n'est pas nommé, et cependant on pourrait s'attendre à ce qu'il fût loué comme s'étant le plus rapproché de la pensée divine.
    2. Le motif de l'épreuve de Job ne lui est pas révélé.
    3. La restauration est purement matérielle.

    1) Mais si Elihu n'est pas nommé, ce n'est pas, comme plusieurs le pensent, parce que son discours ne faisait pas, dans le principe, partie du poème et qu'il y a été ajouté plus tard, car il eût été bien facile à l'auteur de cette adjonction d'intercaler en terminant un mot qui vînt corroborer son explication. L'absence de blâme suffit à mettre Elihu au-dessus des trois amis; l'absence de louange résulte de ce que lui-même n'était pas encore pleinement initié à la vérité, parce qu'il ne possédait pas la clé du problème renfermée dans le prologue.
    2) Cette ignorance où il est laissé est sans doute destinée à nous faire comprendre que l'homme doit se résigner à passer sa vie entière sans saisir toute la pensée de Dieu, et en acceptant avec une confiance aveugle ses dispensations. Cela ne veut pas dire que nous devions ignorer toujours le plan de Dieu : le livre même de Job nous le fait connaître sur un point capital. Le lecteur est éclairé là où Job et Elihu lui-même demeurent dans les ténèbres. Il y a donc progrès dans la révélation; ce que Job et Elibu ignorent encore, l'auteur de notre livre le révèle à ses lecteurs; c'est un pionnier dans le domaine de la vérité révélée. Il a le sentiment d'apporter au monde un rayon de lumière qui n'avait pas brillé jusqu'alors dans le cœur des justes, pour les éclairer dans leurs souffrances plus ou moins imméritées.
    3) On est surpris de voir toute la réhabilitation de Job consister en bénédictions temporelles : nombre double de bestiaux; naissance de nouveaux enfants, dont les filles sont particulièrement belles; prolongation considérable de vie. Nous avons déjà touché cette question dans notre introduction. L'auteur tient seulement à montrer qu'il y a eu réhabilitation. Quant à la nature du rétablissement, il en demeure strictement au point de vue de l'ancienne alliance. Le juste de l'Ancien Testament pouvait souhaiter ardemment et même contempler par moments, et par un effort suprême, la vie future (19.23-29); mais c'étaient là des choses qui n'étaient pas encore mises en évidence. Pour nous, en tout cas, le mode de restauration de Job apparaît insuffisant; mais c'est précisément ce caractère d'insuffisance qui force à attendre quelque chose de mieux et à songer à une restauration supérieure, dont celle-ci n'est que le prélude et la faible image. Si l'on rapproche Jacques 1.12 de Jacques 5.11, on sent que c'est bien ainsi que les premiers chrétiens comprenaient notre livre. Ne trouvons point étrange, dit Calvin dans son dernier sermon sur le livre de Job, que pour ce temps-là Dieu ait voulu par cette prospérité terrienne et caduque déclarer son amour envers les fidèles; car il n'y avait point alors telle révélation de vie céleste comme elle est aujourd'hui en l'Évangile : Jésus-Christ n'était point manifesté, lequel est descendu ici-bas pour nous attirer là-haut, lequel a vêtu notre chair afin de nous montrer que Dieu habite en nous et qu'il nous a conjoints à sa gloire et à son immortalité. Ces choses-là n'étaient point encore. Il a donc fallu que les fidèles fussent traités en partie comme des petits enfants. Et voilà pourquoi, quand il est parlé des Pères anciens en l'Ecriture, notamment il est dit que Dieu les a bénis en lignée, en bestial, en possessions et choses semblables et même en longue vie. Et pourquoi? Il fallait qu'ils fussent aidés par ces moyens-là, en attendant que la vie céleste nous fût révélée...
    Conclusion sur le livre de Job.
    Heureux, dit le psalmiste, celui qui se conduit sagement envers le misérable, ou, selon la paraphrase de Calvin, l'homme entendu à l'égard de l'affligé et qui en juge prudemment. (Psaumes 41.1). Les amis de Job n'ont pas eu cette prudence-là. Les Juifs se sont également trompés quand ils ont pris pour un homme battu de Dieu, à cause de ses propres péchés, le juste qui mourait pour les leurs (Esaïe 53.11). Et aujourd'hui encore il ne manque pas de personnes qui se croient dans la vérité quand elles mettent toute souffrance en relation directe avec le péché personnel. C'est là une pensée naturelle au cœur de l'homme. Volontiers on change en une faute le malheur du prochain et l'on ne se doute pas qu'en généralisant une vérité particulière, on tombe dans une suprême injustice, capable d'aigrir, peut-être même de troubler profondément les affligés auxquels on ajoute ainsi l'affliction. On n'est pas même toujours dans le vrai quand on regarde l'épreuve du juste comme un remède prophylactique contre l'orgueil on contre les germes du péché qui se trouvent dans tout cœur d'homme et qui se développeraient peut-être au sein d'une vie trop facile. La pensée de Dieu est plus élevée même que celle d'Elihu, et, sous ce rapport, notre livre renferme une leçon que nous ferons bien de ne pas laisser écouler lorsque nous nous trouverons en face de frères visités par la souffrance.
    Et pour ceux-là mêmes qui souffrent, quelle consolation! Il est des cas où Dieu inflige la souffrance à l'homme, non en raison de ses péchés accomplis à expier, ni même en vue de ses dispositions morales à améliorer et des fautes qu'il pourrait commettre, à prévenir, mais en vue de Lui, Dieu, et de son propre honneur. Il est alors donné à l'homme de jouer un noble rôle dans l'univers, celui d'être le vengeur de son Créateur outragé et de faire éclater sa gloire jusque dans les sphères supérieures à celles de l'humanité. Cet enfant rachitique, près de quitter la vie après n'en avoir connu que les douleurs; cette mère, que vingt ans de maladie retiennent sur un lit de souffrance, privée du bonheur d'élever elle-même sa jeune famille; ce père probe et laborieux, qui voit la fleur de sa force se flétrir au souffle d'un mal incurable, et cela au moment même où son travail serait le plus nécessaire à ses enfants; ce négociant irréprochable qui, pour n'avoir pas consenti à commettre une bassesse, se voit exposé avec les siens à la honte de la banqueroute et à toutes les privations de l'indigence, ils feront avant tout le compte de leurs voies et sonderont leur cœur; ils s'humilieront sans doute, s'il y a lieu, au souvenir du passé et à la vue du dedans. Mais si, après tout cela, ils trouvent encore dans leur infortune quelque inexplicable reste, qu'ils se gardent de se laisser entraîner, comme Job dans certains moments, au doute à l'égard de la sagesse et de la justice de Dieu, et qu'ils se disent : Dieu veut me donner à moi, chétif, l'occasion de montrer que je l'aime pour Lui, non pour les biens dont il me fait jouir, que je l'aime malgré les épreuves dont il m'accable. Ma mission est maintenant de souffrir joyeusement pour Lui. Peut-être, à cette heure, mes douleurs docilement acceptées seront-elles un holocauste dont la fumée montera jusqu'aux cieux des cieux, et Dieu va-t-il remporter par moi, ver de terre écrasé sous son pied, une victoire éclatante sur son adversaire et sur le mien. Consentir à jouer ce rôle, c'est de la part de l'homme l'acte incomparable, l'héroïsme sous sa forme la plus sainte; le remplir comme Job, c'est réaliser la destination suprême de la créature... Cette pensée était une de celles qui soutenaient les apôtres dans leur pénible carrière : Dieu nous a, dit saint Paul (1Corinthiens 4.9), exposés publiquement comme les derniers des hommes et comme des condamnés à mort, et il a fait de nous un spectacle pour le monde, pour les anges et pour les hommes. (F.Godet Etudes bibliques)
    Renan, peut-être parce qu'il n'a pas compris ce poème, (qu'il a si bien traduit), n'en prétend pas moins qu'il pose le problème de la souffrance, mais ne le résout pas. Par moments, Job semble soulever le voile des croyances futures;... il sait qu'il sera vengé... Mais ces éclairs sont toujours suivis des plus profondes ténèbres; le spectacle de la misère
  • de l'homme, les lentes destructions de la nature, cette horrible indifférence de la mort qui frappe sans distinction le juste et le coupable, l'homme heureux et l'infortuné, le ramènent au désespoir. (pages 83-84). Job n'a jamais désespéré, et sa fin n'a rien de désespérant.
    Or cette pensée-là, cette conception de la souffrance du juste, d'où vient-elle à l'auteur de notre poème? Qui aurait jamais soupçonné que les maux les plus terribles et les plus humiliants auxquels est exposée une créature fidèle puissent contribuer à la gloire du tout-puissant Créateur? Nous nous demandions naguère où notre auteur avait trouvé la pensée de la scène céleste qu'il nous présente à deux reprises dans le Prologue. Nous demandons maintenant où il peut bien avoir trouvé cette notion si élevée et si précieuse de la souffrance? N'est-ce pas là un joyau qui lui a été confié d'en-haut? Et n'est-ce pas la joie de se sentir en possession de ce trésor qui l'a rendu capable de composer cette œuvre admirable qui, au simple point de vue littéraire, se maintient constamment dans des hauteurs où les autres produits du génie de l'homme ne parviennent qu'à de rares intervalles?
    Nous venons de parler de la beauté constante de ce poème. Qu'on se rappelle la foule de tableaux frappants, de reliefs profondément fouillés, de descriptions éclatantes qui passent successivement sous les yeux du lecteur au cours de ces quarante-deux chapitres; il y a de l'art jusque dans les apparentes défaillances de la composition : ainsi, par exemple le dernier discours de Bildad (chapitre 25) est, nous a-t-il paru, intentionnellement faible. Est-ce à dire que, comme on le pense souvent, cette beauté ininterrompue finisse par lasser, suivant l'adage :
    L'ennui naquit un jour de l'uniformité?
    Nous ne le pensons pas. De loin et lues superficiellement, les attaques des trois amis et les réponses de Job peuvent paraître monotones. Mais, si l'on y regarde de plus près, on éprouve une sensation toute autre.
    Quoi de plus varié et de plus riche en imprévu que l'invocation de Job réclamant, pour maudire efficacement la nuit de sa naissance, le secours des experts en incantations (3.8); que la manière en laquelle Eliphaz décrit la vision nocturne qui l'a confirmé dans sa manière de juger la souffrance (4.12-21); que les images dont Job se sert pour faire comprendre la déception que lui ont causée ses amis par leur absence de sympathie (6.15-20); que la haute idée qu'il se fait de la souveraineté incontestable de Dieu, qu'on l'accuse d'ignorer ou d'oublier (9.2-12; 12.13-23)? Qu'on se rappelle encore, au défaut de la pitié divine, son appel désespéré à la pitié de ses amis (19.21); la dureté de Tsophar (20.24-29), l'admirable chapitre 29 tout entier, etc.; autant de morceaux touchants ou véhéments, tendres ou froids, suppliants ou ironiques.
    Et, à côté de cette variété de détails, quelle vie, quel mouvement, dans l'ensemble de l'ouvrage, et comme tout y marche! Ce point vaut que nous nous y arrêtions un instant.
    Tout d'abord, chacun des trois amis a une figure à part. Eliphaz emploie des expressions qui ne se trouvent que dans sa bouche : ainsi crainte tout court, dans le sens de crainte de Dieu, ou de piété (4.6; 15.4; 22.4); être détruit (4.7; 15.28; 22.20); être utile (15.3; 22.2). Bildad a quelque chose de particulièrement sentencieux (chapitres 8 et 18); deux fois il entre en matière par la question : Jusqu'à quand? (8.2; 18.2), qui ne se trouve dans la bouche de Job que comme un rendu (19.2); il est le seul des trois qui emploie le verbe croître, s'élever, prospérer (8.11; 12.23). Tsophar enfin a pour spécialité de ne pas reculer devant l'emploi d'images peu relevées : il parle d'un homme creux pour dire un homme qui n'a pas de cœur et dont la poitrine est vide (11.12). Voir encore 20.7,14,15,20,23. On est presque tenté, lorsqu'on étudie le texte de près et dans l'original, de se demander si, dans le principe, les trois amis n'étaient pas trois personnes réelles qui se seraient partagé les rôles et qui auraient parlé chacune suivant son caractère et sa tournure d'esprit.
    Mais, indépendamment de cette originalité, qui n'est probablement qu'un artifice de l'auteur unique du poème, il est évident que, à mesure que la discussion se prolonge, Job se relève et progresse, tandis que ses amis déclinent. Il y a là comme deux chemins qui partent à peu près du même point, mais dont un monte, tandis que l'autre descend, si bien que, enfin de compte, Job a l'honneur bien significatif d'être choisi pour obtenir, comme un sacrificateur agréable à Dieu, la grâce de ses amis profondément abaissés par un blâme direct. Dans le principe, quand on entend les plaintes véhémentes de Job, quand on le voit éclater en reproches amers sans que personne lui ait dit un mot, on ne peut s'empêcher d'admirer la modération d'Eliphaz, qui se contente de lui répondre à peu près en ces termes :
    Tu te fâches quand on ne te parle pas; tu te fâcheras plus encore si l'on te répond. Et cependant comment pourrait-on garder le silence? (4.2).
    Cette impression est d'autant plus forte que les amis, après tout, défendent une idée juste en soi et fausse seulement par l'application qu'ils en font au cas de Job. Mais peu à peu l'insistance avec laquelle ils en reviennent toujours à leur unique principe et la pauvreté de leur morale, les allusions pénibles, les personnalités blessantes qu'ils se permettent, leur absence de sensibilité, pour ne pas dire la dureté dont ils font preuve, leur aliènent les cœurs, tandis que Job les gagne, non seulement par la grandeur de ses souffrances, que le lecteur sait être imméritées, mais encore par le danger, qu'on le voit courir par moments, de tomber dans le blasphème, par ses cris de détresse, par la connaissance profonde qu'il a des perfections divines, par sa foi qu'il conserve malgré tout et qui même devient toujours plus assurée (10.9 et suivants, 14.15; 16.19 et suivants, 17.9; 19.25 et suivants). On est heureux de le voir demeurer maître du terrain dans sa lutte avec les hommes, et l'on pressent qu'il deviendra même un nouvel Israël, vainqueur en luttant avec Dieu. Enfin on est entièrement gagné par l'apaisement qui se produit dans son cœur après la violente tempête qui est venue fondre sur lui. A partir du chapitre 27, son discours sentencieux commence à se dérouler sous la forme d'un monologue, plein d'une légitime fierté (27.11 et suivants), car il connaît la sagesse qui est rare ici-bas (chapitre 28); plein de regrets également fondés (chapitre 29), plein du sentiment de son innocence (chapitre 31). On sent après cela que la diversion amenée par la subite intervention d'Elihu ne peut être qu'un acheminement au glorieux dénouement du drame. Il ne manquait qu'une chose à ce juste, c'était d'être consacré par la souffrance (Hébreux 2.10). Il l'est maintenant, et vraiment la prospérité matérielle qui lui est rendue, ne semble être après cela qu'une pite et, en quelque sorte, que la késita de la Providence.
    Il nous est donc absolument impossible de comprendre comment Renan a pu porter sur ce poème le jugement suivant : L'action, la marche régulière de la pensée, qui font la vie des compositions grecques, manquent ici complètement. D'un bout à l'autre du poème, la question ne fait pas un seul pas. L'auteur, comme tous les Sémites, n'a pas l'idée des beautés de composition résultant de la sévère discipline de la pensée.
    L'habileté de l'auteur se montre également, et nous ne faisons ici que grouper les résultats de diverses observations déjà faites à l'occasion, dans la fidélité avec laquelle en toute chose il en reste au temps des patriarches, où il lui a plu de se transporter : longévité, genre de richesse, père de famille sacrificateur au milieu des siens, vision de nuit, monnaie employée, instruments de musique (21.12 et 30.31; comparez avec Genèse 4.21 et 31.27). De même, pour désigner la divinité, il en demeure aux noms antiques de El, Eloah, Schaddaï, et il n'emploie le nom spécifiquement israélite de Jéhova (l'Eternel) ou d'Adonaï (le Seigneur) que dans 12.9, où il semble citer une expression proverbiale, et dans chapitre 1 et 28.28. Ce ne sont là que de légères inadvertances, comparables à celles de 40.4,14 où le poète semble oublier que c'est Dieu qui est censé parler dans ce chapitre.
    Que néanmoins l'auteur soit un israélite, c'est ce qui résulte, non seulement de ce qu'il lui arrive, une fois, de parler du Saint (6.10), notion de la divinité tout à fait inconnue en dehors de la théocratie, et, plusieurs fois, de l'impiété comme n'en peut parler que quelqu'un qui se trouve en face d'une révélation positive (6.10; 21.14; 22.22; 23.11-12; 31.7) : certaines descriptions, telles que 22.6-9; 29.12-17, et l'étonnante délicatesse de sentiments que dénotent des passages tels que 31.1 et suivants; 31.13-15, font songer à diverses recommandations du Pentateuque et trahissent chez celui qui s'exprime ainsi l'effet de la discipline sainte de la Loi.