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Josué 6:26
(Annotée Neuchâtel)
Josué 6:26 Et en ce temps-là Josué jura, disant : Maudit soit devant l'Eternel l'homme qui se lèvera et rebâtira cette ville de Jéricho ! Qu'il en pose les fondements sur son premier-né, et en établisse les portes sur son plus jeune fils !

Références croisées

6:26 Nb 5:19-21, 1S 14:24-46, 1R 22:16, Mt 26:63, Ac 19:13, 1R 16:34, Ml 1:4
Réciproques : Gn 27:7, Lv 27:28, Nb 5:21, Nb 21:2, Dt 13:16, Dt 13:17, Js 16:7, Jg 9:57, 2R 2:4, 2R 2:19, Dn 2:5, Ha 2:12, Lc 19:1, Ac 23:12

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Josué 6
  • 6.26 Jéricho, déchue désormais de la position importante qu'elle avait occupée jusqu'alors à proximité des gués du Jourdain, devait rester ouverte à tous. Ses fortifications, qui venaient de s'écrouler, ne devaient pas être relevées. L'exécration du serment de Josué atteignait, non celui qui le premier habiterait de nouveau dans ce lieu; Jéricho fut rebâtie quelque temps après (2Samuel 10.5); mais l'homme qui en relèverait les murailles et en poserait les portes. La malédiction prononcée par Josué frappa Hiel, de Béthel (1Rois 16.31).
    La critique croit reconnaître dans ce récit deux narrations combinées en une. D'après la première l'armée entoure la ville pendant sept jours, une fois chaque jour, les six premières fois en silence et la septième avec cris de guerre. D'après la seconde l'arche et les sacrificateurs avec les trompettes, précédés d'une partie de l'armée et suivis de l'autre, font le tour de la ville sept fois le même jour, et la septième fois, au signal des trompettes, poussent le cri de guerre : sur quoi les murailles s'écroulent. Mais avant de nous prononcer sur la réalité de cette différence entre les deux documents, il importerait que nous les eussions tous deux complètement sous les yeux, puisque nous ne pouvons savoir ce que le rédacteur a retranché, du récit de l'un pour faire place à celui de l'autre. Et dans tous les cas ces différences ne seraient que secondaires, même si elles étaient réelles, et ne feraient que mieux ressortir l'unité fondamentale des deux traditions qui garantissent le fait principal.